Hervé Hum Hervé Hum 27 juillet 2017 13:20

@Aristide

Comprenons nous bien, je ne défend pas spécialement les victimes de leur propre avidité, mais le fait que vous défendez le banquier et vilipendez le client.

Normalement, la règle est que le banquier doit être de bon conseil envers ses clients et non chercher à les escroquer en abusant de leur confiance.

Un bon escroc ne dit jamais qu’il compte vous entuber, car bien évidemment cela ne marcherait pas. L’art consiste bel et bien à faire croire qu’il s’agit d’une super affaire et qu’il faudrait être fou de ne pas la saisir. Mais voilà, normalement, un banquier prétend qu’il n’est pas un escroc et que son rôle est d’être de bons conseils selon la situation et les moyens du client en face de lui.

Mais vous, vous dites que non, le banquier peut tenter d’escroquer le client en abusant de sa confiance et que s’est tant pis pour le client qui n’avait qu’à être plus malin que le banquier.

Bref, votre postulat consiste à dire qu’il n’existe pas d’escrocs ni d’escroqueries, mais seulement des victimes coupables de leur propre naiveté. Ce qui n’est pas inexact, sauf qu’il n’en reste pas moins vrai que l’autre est un escroc et que si je n’ai pas de compassion pour la victime lorsqu’elle cède à sa propre cupidité, je n’excuse pas pour autant l’escroc, car mon éthique n’admet pas un système fondé sur l’escroquerie, ni sur la cupidité, ni sur quelconque perversité.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe