Aristide Aristide 25 juillet 2017 11:36

De plus, en Chine, des ouvriers agricoles sont exploités en vue de la production de ces tomates : ils reçoivent un salaire de misère, vingt euros par jour.


Salaire de misère ? 400 € par mois sur 20 jours, c’est très largement au dessus du salaire minimal en Chine autour de 250 €, et même du salaire moyen au tour de 400$.

Sur le reste, je ne suis pas sur que l’exotisme de la situation soit une circonstance vraiment aggravante. Peut être faudrait il fouiller aussi dans nos contrées bien moins lointaines. Tout le monde se souvient des huiles frelatés en Espagne et en Italie, de la viande de cheval en France, des recongelés, des dates de péremption, de la remballe, ... enfin de multiples exemples de fraudes sur l’origine, la nature du produit, ... quand cela ne tourne pas au vrai scandale sanitaire pour des steaks hachés mal refroidis ...

Un article qui aurait donc mérité une mise en perspective pour essayer de poser le vrai problème de l’industrie alimentaire et de son controle. La mondialisation a peu à faire dans cette affaire, malheureusement la fraude est au bout du champ.

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