kalachnikov kalachnikov 25 juillet 2017 15:55

’En effet, l’être humain a conscience très tôt de sa finitude et de sa mort. Cela le distingue du reste du monde animal et cela crée l’angoisse. Pour remédier à cette angoisse, l’Homme a créé le sens. Dès la naissance de sa conscience, il se mit à voir des signes dans l’univers, des signes qui l’aident à conduire son action dans un monde très incertain. Il a créé la foi.’

N’importe quoi. Fiction, roman, conte à dormir debout. Avant d’en arriver à ce genre d’extravagances intellectuelles, l’Homme s’est aperçu à mille trucs qu’il était coupé du monde animal* ; enfin, je suppose qu’avant de jouer au philosophe, il a noté qu’il n’avait pas de poils et qu’il se les caillait, qu’il n’avait rien pour se défendre, etc. Et plutôt que bailler aux corneilles face à un ciel qui n’en a rien à secouer, il s’est surtout sorti les doigts pour se tirer d’affaire. C’est bien plus tard que... Et ce n’est pas que l’Homme est philosophe mais que le Philosophe a ancré des sornettes dans la tête de l’Homme...

La vérité est d’ordre social ; elle entre dans le cadre de la communication. Un individu seul n’aurait que faire de la vérité et de se pignoler à son sujet.

’ !l est vrai que quelque chose est nécessaire ; il n’est pas nécessaire que cette chose soit vraie’ [Nietzsche]

’Il n’y a pas d’erreur ; l’erreur, c’est la lâcheté’ [idem]

* intuitivement, la langue révèle que l’on oppose l’Homme (et donc soi) au règne animal entier. On dit être humain mais on ne dit pas être canin ou être chevalin. Et ce qui distingue radicalement l’Homme de l’animal, c’est l’esprit. Et non pas l’esprit tout seul mais l’esprit contre l’instinct. Donc la nature et la culture, donc le bien et le mal. Etc, etc. Toute la philosophie tourne autour de deux pauvres notes de pipeau.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe