fatallah 27 juillet 2017 18:53

Le problème n’est pas le prix au producteur, si vous suivez les marchés de gros, vous verrez que l’abricot de France part à nettement moins qu’un € le kilo. Pareil pour les peches, à 0.65 €/kg. Là, on est en dessous du prix de revient, ce qui veut dire que le producteur n’arrive pas à boucler son budget avec ce produit. ( j’anticipe les commentaires : donc il se rattrape sur les autres produits ou se verse un salaire de misère).

L’épicier lui doit faire sa marge pour couvrir les pertes : les fruits sur l’étalage, ça finit vite en compote.

C’est entre les 2 et dans les grandes surfaces que les prix explosent, que les marges sont juteuses. Et là, c’est la jungle, la loi du plus fort.

Les fruits sont des produits fort délicats : une très courte saison de vente : le producteur travaille 12 mois et fait le chiffre sur 2 semaines. C’est un très gros risque. Cela se conserve un peu en chambre froide, dans les coopératives, qui font une première marge. Ensuite .....

Il n’y a pas trop de bonne solution pour le citadin ... otage des circuits de commercialisation.

Pour vous donner une idée des prix au Maroc, le mois dernier : des abricots sont partis d’un verger à 0.08€ le kilo. Oui, vous avez bien vu, .... 8 centimes d’€. C’est ça, le rapport de force entre producteur et grossistes.


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