Nicolas_M bibou1324 7 août 2017 15:30

Il y a quelques générations, une ferme c’était au maximum une dizaine de vaches, une basse cour d’une vingtaine de volailles, quelques clapiers, et un potager bien rempli. Pas de normes d’hygiène, donc l’éleveur transformait chez lui, que ce soit le lait ou la viande, et donc les produits issus de son travail étaient beaucoup plus valorisés. 


Aujourd’hui, les agriculteurs ne font pour beaucoup qu’une unique activité, ils sont spécialisés. C’est un héritage du fordisme : et vive le travail à la chaîne. Ils produisent bien davantage, au prix de polluer beaucoup plus, que ce soient les sols ou les voisins. Un céréalier qui n’a pas 60ha doit fermer boutique : il ne vend pas assez pour vivre.

C’est pourquoi les paysans vont disparaître en France : ces méthodes de culture, polluantes, horribles pour les animaux, les citadins ne veulent plus les voir chez nous. Vu notre nombre et notre façon de consommer, il n’y a pourtant pas le choix : seule l’agriculture intensive répond à nos besoins, donc on va la délocaliser chez nos voisins plus pauvres.

L’idéal, ce serait la reconquête des nombreuses terres agricoles abandonnées par des fermes diversifiées bio. Cela signifie une augmentation considérable du nombre de paysans, et donc du prix de la nourriture. 

Sauf que les gens sont c*ns, ils préfèrent polluer, manger de la m*rde, mais rouler en SUV et avoir le dernier smartphone, plutôt que d’avoir un monde rural vivant et de la nourriture de qualité. Tant pis pour l’Espagne, tant pis pour nos agriculteurs, tant pis pour les consommateurs français qui n’ont rien compris et continuent d’aller au supermarché.

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