Serge-André Guay Serge-André Guay 1er mai 2008 20:01

Cher monsieur Allard,

Je me dois de vous informer que nous avons abandonné toutes relations gouvernementales à la fin de l’année dernière : « DÉCEMBRE - Découragés par le protectionnisme de la chaîne québécoise du livre et par le corporatisme du ministère québécois de la Culture et des Communications, nous nous replions sur nous-mêmes, nous rompons toutes relations avec les gouvernements et nous déclarons la Fondation littéraire Fleur de Lys un organisme privé. » (Cliquez ici pour en savoir plus). C’est donc dire que nous n’espérons plus rien du gouvernement du Québec et des partis politiques québécois. Il en va de même du gouvernement canadien et des partis politiques fédéraux. Aucun gouvernement québécois aura le courage de rouvrir la Loi sur le développement des entreprises québécoises dans le domaine du livre pour y inclure les éditeurs en ligne (Cliquez ici pour en savoir plus), et ce, même si cette loi contrevient à la Déclaration universelle des droits de l’Homme en raison même de l’exclusion de l’édition en ligne (Cliquez ici pour en savoir plus). Nous avons livré bataille jusqu’à ce que le gouvernement du Québec franchisse les limites de l’acceptable en s’attaquant à nous personnellement dans la lettre de refus de notre dernière demande de subvention en nous traitant d’incompétents et d’amateurs (Cliquez ici pour en savoir plus). Évidemment, nous avons protesté et rencontré le fonctionnaire signataire de cette lettre, monsieur Pierre Aubry, directeur régional du ministère québécois de la culture à Montréal. (Cliquez ici pour lire le compte-rendu de cette rencontre) Monsieur Aubry s’est excusé et nous promettait d’examiner de ce que son ministère pouvait faire pour nous en s’engageant à nous rappeler. Il ne nous a jamais rappelé.

Quoiqu’il en soit, vous avez raison de comparer l’américaine Lulu.com à une colonne de blindés qui avance sur les terres québécoises de l’édition en ligne. Et quand Le Devoir, le quotidien le plus nationalisme qui soit au Québec, préfère donner écho, deux fois plutôt qu’une (1) (2), à cette firme américaine plutôt qu’aux initiatives québécoises, il y a de quoi de demander si nous survivrons.

 


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