C’est où l’Amérique ?

Cet article me rappelle la vieille anecdote soviétique. L’instit russe explique. L’Urss, c’est le pays du bonheur, de l’abondance, des travailleurs, l’amérique, c’est le pays de la pauvreté, des « déficits » l’oppression etc.. et le petit Ivan de demander, C’est où l’Urss monsieur ?

Mais ici, il existe une réponse. L’« Amérique dont on parle ici est un fantasme dans la tête de l’auteur, un père fouettard qui permet d’expliquer les difficultés de pays moins heureux que la vraie Amérique mais peut être surtout des auteurs de ce genre de trucs....

De quel impérialisme peut on parler quand la population américaine est en pratique massivement indifférente à ce qui se passe dans le reste du monde. Quand la principale difficulté politique des Président Américains, toute tendances confondu, est de parvenir à consacrer un peu de temps à la politique étrangère. A convaincre leurs concitoyens que leur statut de première, de seule puissance mondiale, et de vraie démocrtie leur impose parfois de prendre des responsabilités ?
Est il permis de rappeller ce que vous pouvez aisément vérifier sur internet. L’Amérique est le pays du monde le plus impliqué dans le plus grand nombre d’organisations multilatérales où chaque pays, quel que soit sa taille a des droits égaux, dont elle est également le plus grands financeur, tout comme pour l’aide humanitaire d’ailleurs.

Peut on signaler que ce sont en général les mêmes qui critiquent les interventions américaines ET leurs non interventions ? Les Américains n’auraient pas du aller en Irak où se massacraient Kurdes et Chiites des Marais, mais ils auraient du venir plus vite au Kosovo, rester en Somalie et faire quelque chose pour les tsutsi.

Peut on même poser la question fondamentale de la démocratie et du choix des peuples ? Si on voit des Iraniens, des Irakiens, des Syriens, des Kurdes turques etc... et la liste est longue, risquer leur vie pour voter avec leurs pieds, et souvent pour vivre dans la libre Amérique, on ne voit guère d’américains tenter de fuir l’impérialisme totalitaire US pour aller vivre dans les havres de »résistance« sus nommé. Même l’auteur préfère demeurer dans un pays qui fait objectivement parti de la sphère de civilisation américaine, plus tot que d’aller porter ses compétences évidentes chez les fiers résistants qui ont pourtant tellement de besoins ( notamment en terme de médias libre...) D’un autre coté, on la comprend, car si les USA ont fait cadeau au monde d’un internet qui se veut aussi libre que faire se peut, la liste de ses copains ressemble étrangement à celle des pays qui tentent désespérément d’empêcher à leur peuple un libre usage du net....comme par hasard)

Ce serait en pure perte.

La réalité est de peu de poids face au symbole. L’Amérique fantasmée dont il est question dans cet article, c’est la démocratie, qui permet à toute une partie de la population mondiale d’exprimer ses choix politiques librement et donc de rejeter, massivement, avec constance, dans les urnes, l’espèce de resucée postnéomarxienne alter néo bio écolo totalitaro archaïque qui est le baume sur le petit coeur meurtri de la pseudo intelligentsia moyenne un peu raté, qui se console de ses échecs personnels avec un discours absolument transparent. »Nous somme très intelligents" nous comprenons tous mieux que les autres, et c’est extrêmement injuste que nous ne soyons pas aux commandes dans la société. ha si on nous laissait commander, vous verriez comme on vous rendrait heureux ! Si les plus obtus prennent le risque d’expliquer que les populations ne suivent pas parce qu’elles sont stupides ( TF1 TF1 TF1), ce qui n’est pas très porteur vis à vis des dites populations, les un peu moins débiles utilisent les vieilles méthodes fachistes des boucs émissaires, c’est la faute des patrons, d’Israël, de l’Amérique.

Comme ce genre de minorités actives ont fait la preuve historique qu’elles n’étaient pas complètement inoffensives ( Bolcheviques, Nazis) on ne peut que se réjouir que l’Amérique reste une puissance de recours partout où il faut défendre les valeurs démocratiques.
God bless America ! La seule puissance dans l’histoire du monde qui n’ait pas mis sa force absolument sans équivalent au seul service exclusif de ses seuls intérêts égoïstes !