Les atteintes judiciaires à la liberté d’expression sont devenues si courantes qu’on commence à les accepter comme « normales » voire justifiées, comme on accepte aussi l’existence de nombreuses associations formées dans le but de traquer les « abus » de cette liberté. La liste de ces associations, parallèlement au nombre de cas d’abus, devient de plus en plus longue : SOS Racisme ; La MRAP ; la Licra ; la HALDE, l’UEJF ; le CRAN ; J’accuse...
Les associations créent, ainsi, un climat permanent d’inquisition, réduisant la liberté d’expression au politiquement correct. S’autoproclamant « représentatives », elles remplacent de plus en plus la puissance publique, censée garantir le droit. Jusqu’à la loi Pleven de 1972 seules deux instances étaient habilitées à saisir la justice pour des propos racistes, notamment la personne s’estimant insultée et le parquet, en sa qualité de représentant de la société. Les cas de diffamation d’une communauté susceptible d’entraîner des violences contre ses membres étaient déjà pris en compte par la loi de 1881.
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