vendredi 3 mars 2017 - par Luniterre

2017, Pour sortir de l’impasse… La Révolution du retour au réel !

 

Toutes les richesses crées, en biens et services socialement utiles, sont le fruit du travail, devenu précaire et de plus en plus mal payé, des forces vives productives qui sont la force essentielle de la société.

Leur fonction naturelle est de répondre aux besoin sociaux des travailleurs et de leurs familles.

Avec la crise, le fait qu’elles soient détournées au profit de l’accumulation du capital apparait de plus en plus flagrant.

Les besoins sociaux les plus élémentaires d’une part croissante de la population ne sont plus satisfaits, alors que prolifèrent les services et productions superfétatoires et de luxe, gaspillant les ressources de la planète.

 

RENDRE AUX FORCES PRODUCTIVES VIVES LEUR FONCTION SOCIALE PREMIÈRE,

C'EST L'EXIGENCE DE L'HEURE.

 

Dans ce but, il est nécessaire de rendre à chacun le pouvoir de s’y impliquer, en y participant par son travail, afin de recevoir en échange la juste part qui lui en revient, pour soi-même et sa famille.

 

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 Les 7 points du débat de fond :

 

___1_Créer un nouvel équilibre économique où les forces productives sont employées pour répondre aux besoins sociaux réels, et non à l’accumulation du capital. Cela seulement rendra possible le partage du travail entre tous, éliminant ainsi le chômage et la précarité.

L’avenir du mouvement social n’existe donc concrètement qu’autour des revendications pour un tel partage véritablement socialiste prolétarien du travail, impliquant la socialisation des moyens de production et des services essentiels.

 

__2_Recensement des besoins sociaux urgents actuellement non satisfaits, notamment en matière de logement et de santé.

 

__3_Recensement des forces productives disponibles et nécessaires à développer pour satisfaire ces besoins réels.

 

__4_Redéfinition d’un budget en équilibre, en base valeur-travail, entre ces forces productives et ces besoins.

 

__5_Redéfinition, dans cet équilibre, de la durée moyenne hebdomadaire de travail, nécessaire pour atteindre cet objectif.

 

__6_Réajustement, dans le cadre de cet équilibre, du SMIC à un niveau permettant d’accéder au moins à la satisfaction pour tous des besoins sociaux essentiels, notamment en matière de logement, éducation, culture, sport, etc…

 

__7_Prise en compte, dans cet équilibre, de l’effort collectif nécessaire aux objectifs de sécurité, de développement social et de solidarité.

 

 

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Point par point, quelques explications,

destinées à nourrir concrètement le débat :

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Point 1 :

« __Créer un nouvel équilibre économique où les forces productives sont employées pour répondre aux besoins sociaux réels, et non à l’accumulation du capital. Cela seulement rendra possible le partage du travail entre tous, éliminant ainsi le chômage et la précarité.

L’avenir du mouvement social n’existe donc concrètement qu’autour des revendications pour un tel partage véritablement socialiste prolétarien du travail, impliquant la socialisation des moyens de production et des services essentiels. »

 

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Il est clair que si les forces productives, tant en biens qu’en services, peuvent être réorganisées pour répondre à l’ensemble des besoins essentiels de base, le problème restant n’est plus que de déterminer la place que chacun peut et doit y prendre, pour participer à cette ouvrage collectif.

L’équilibre peut alors s’établir entre la somme des part de travail dévolues à chacun et la somme des parts de biens et services nécessaires à chacun pour un niveau de vie décent.

 

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Point 2 :

"__Recensement des besoins sociaux urgents actuellement non satisfaits, notamment en matière de logement et de santé."

 

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La définition des besoins sociaux élémentaires qui nécessitent d’être satisfaits de manière appropriée est le type même d’exercice du débat démocratique, notamment local, pour lequel les moyens modernes de communication et d’échanges sont particulièrement adaptés.

 

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 Point 3 :

"__Recensement des forces productives disponibles et nécessaires à développer pour satisfaire ces besoins réels."

 

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Même remarque que pour le point 2, en ce qui concerne l’utilisation de procédés modernes d’expression de la démocratie, aussi directe et concrète que possible.

Concernant l’évaluation des forces productives, ont voit bien, ici surtout, comment l’évaluation en termes de temps de travail moyen socialement nécessaire, pour la réalisation de l’objectif, peut différer de l’utilisation abusive qui en est faite par le capital aux fins d’accumuler de la plus-value, sans contre-partie socialement efficace, avec la crise.

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Point 4 :

"__Redéfinition d’un budget en équilibre, en base valeur-travail, entre ces forces productives et ces besoins."

 

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La production des biens et services nécessaires à l’objectif étant évaluée en temps de travail moyen socialement nécessaire, la notion de valeur-travail se trouve de par le fait substituée à celle de capital.

C’est la somme globale du temps de travail ainsi défini qui devient la base du « budget » de la société, en base valeur-travail, et non plus en capital.

C’est, pratiquement, l’heure de travail, considérée comme une fraction individuelle de cette somme totale, qui devient l’unité de compte.

Le fait qu’elle soit exprimée sous une forme monétaire ou une autre, cela n’est plus un problème, à partir du moment où cette gestion collective exclut, par nature, l’accumulation de capital.

 

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Point 5 :

"__Redéfinition, dans cet équilibre, de la durée moyenne hebdomadaire de travail, nécessaire pour atteindre cet objectif."

 

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La somme totale du temps de travail nécessaire à l’objectif une fois définie démocratiquement par l’interaction des participants, le fait d’avoir à la diviser entre tous ceux qui sont en âge et en capacité de travailler, selon également une formation adaptée, redonne tout son sens à la notion de durée hebdomadaire moyenne du temps de travail, qui cesse d’être arbitraire, mais se trouve elle aussi évaluée comme une fraction correspondante du temps global nécessaire à la réalisation de l’objectif.

Il est donc absurde de présumer d’un chiffre, à 39, 35, 32, 30 heures, comme le font actuellement tout les démagogues de service électoral.

Il semble simplement logique de penser qu’elle sera réduite par rapport à l’actuelle, sans préjuger du résultat final de l’étude de terrain nécessaire.

 

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Point 6 :

"__Réajustement, dans le cadre de cet équilibre, du SMIC à un niveau permettant d’accéder au moins à la satisfaction pour tous des besoins sociaux essentiels, notamment en matière de logement, éducation, culture, sport, etc…"

 

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La durée du travail individuel étant ainsi définie, il est clair que par nature la somme individuelle des unités de valeur-travail ainsi produites correspond à une fraction suffisante de la production globale, tant en biens qu’en services, pour obtenir un niveau de vie décent.

De l’évaluation de la production en termes d’unités de valeur-travail découle aussi son évaluation en termes de « prix », quelque soit l’unité de compte choisie, pour formaliser cette valeur-travail.

Là encore, le débat démocratique, par les moyens modernes, permettra d’ajuster cette équivalence au mieux, permettant de définir un « SMIC » en termes d’unités de valeur-travail, correspondant à un niveau de vie décent.

Il est à noter que dans cet équilibre, la « gratuité » formelle de certains services, rendue ainsi possible extensivement, prend un sens comme expression de cet équilibre entre besoins et production, partout où il n’y a pas d’utilité à le formuler « monétairement ».

Dans la mesure où cela reste compatible avec une gestion équilibrée, en termes de valeur-travail.

 

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Point 7 :

"__Prise en compte, dans cet équilibre, de l’effort collectif nécessaire aux objectifs de sécurité, de développement social et de solidarité."

 

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Il va de soi que les exigences de solidarité sociale, le plus souvent démagogiquement évoquées, dans le système actuel, tant en ce qui concerne les retraites que la santé ou le handicap, trouveront enfin un juste équilibre, également, comme juste part de cet équilibre global.

Ces exigences seront évidemment réévaluées dans ce cadre, comme une part de l’objectif global.

Elle seront d’autant plus surement réalisées qu’elles constitueront une part de l’œuvre de tous les acteurs opérationnels, et qu’il n’y aura plus la charge du chômage et de la précarité.

 

Et encore moins, celle du parasitisme capitaliste. Comme le dit la chanson :

« L’oisif ira loger ailleur ! » (Eugène Pottier)

 

Au delà des besoins les plus immédiats, la collectivité pourra décider démocratiquement des secteurs d’activité à développer pour améliorer utilement son sort.

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En conclusion, il ne s’agit pas ici de fixer de manière rigide le programme d’un parti politique, mais d’ouvrir des pistes de réflexion économique et sociale réintégrant le principe classique et marxiste de la loi de la valeur, basée sur la notion de valeur-travail, pour une approche réaliste d’une transformation sociale non seulement possible, mais nécessaire pour éviter la catastrophe vers laquelle se dirige inexorablement le système actuel, en dépit de tous les emplâtres, RU et autres, que les opportunistes et démagogues de tous poils tentent de coller sur ses jambes de bois vermoulues.

 

Luniterre

 

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Sources de l'article :

 

2017, Pour sortir de l’impasse… La Révolution du retour au réel !

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https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/03/02/2017-pour-sortir-de-limpasse-la-revolution-du-retour-au-reel/

https://solydairinfo.wordpress.com/2017/03/03/2017-pour-sortir-de-limpasse-la-revolution-du-retour-au-reel/

https://frontdeslaics.wordpress.com/2017/03/03/2017-pour-sortir-de-limpasse-la-revolution-du-retour-au-reel/

 

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11 réactions


  • howahkan 3 mars 2017 12:42

    Salut merci..

    personnellement le marxisme de la fin, bof, mon point de vue seulement pas une vérité donc..

    Mais une question : les faits montrent que les humains tels qu’ils sont devenus ne veulent absolument pas cooperer...ni et surtout partager équitablement...sur une base volontaire, ce qu’ils vont être alors obligés de faire sur une base utilisant la force..car cooperer est vital

    n’est ce pas là et avant tout l’origine ultime du probleme , la vrai racine ? nous et notre désir d’avoir plus..

    pourquoi est une question jamais posée..rarement..

    Je me sens en insécurité et dans une société ou tout le monde est en conflit par la competition acceptée par une ultra majorité sans savoir pourquoi d’ailleurs , on nous le dit à l’école..à la téé, dans les livres etc

    la quête stupide et destructrice par la recherche inverse de sécurité faite par notre dernier programme encore en marche qui est la pensée analytique à laquelle nous ne connaissons rien non plus, le maître lui en sait plus sur nous même que nous sur nous, sans comprendre cette insécurité qui est exactement ce que l’on fait ne peut que donner ce qu’elle donne sur la planète, la preuve par les faits depuis genre 3000 ans est là...notre quête de sécurité là ou règne la competition qui élimine donne le vol des autres, la guerre etc le foutoir planétaire donc ainsi que personnel bien sur..les deux sont liés..

    et depuis 3000 ans chaque génération rêve d’un idéal qui n’est jamais là..puis vient une autre qui en gros fait la même chose..parce que on ne considère pas la racine des problèmes
    , l’humain..entre autre parce que le maître nous a fait croire que cela a toujours été comme cela et que ce sera toujours comme cela..TINA..on y croit sans même le savoir..or croire veut dire : je ne sais pas..

    nous à notre niveau avec ce que l’on est devenu, pour avoir au mieux une société moins injuste, cela n’est possible que par la force..d’un état puissant..

    ceci est + que très dommage car dans un tel monde ou l’humain redevient éveillé comme il le fut nécessairement ans le passé, il en reste des traces ..tout le monde y trouverait son juste chemin..mais plus au détriment des autres..mais nous n’utilisons notre cerveau que pour fuir, pour avoir peur...et on fait n’importe quoi..

    Nous ne percevons plus que l’aspect matière du fait de vivre et encore c’est être bien généreux ...or cela ne concerne que la survie...il y a un principe au delà, la création, ..que je sais par expérience comme d’autres le savent et ou l’ont su et ce depuis des millénaires.rien de nouveau en soi sous le soleil..sauf que de le vivre dans les faits est autre chose.. car le mot n’est jamais la chose..

    je ne peux me nourrir en lisant un livre de cuisine..

    Je te salue.. smiley

    etc


  • Alren Alren 3 mars 2017 13:33

    Ceci est un discours, ou plutôt un cours de marxisme simplifié pour débutant comme on en trouvait dans des opuscules d’entre-deux guerres !
    Ce n’est pas un programme adapté à notre temps avec la préoccupation écologique centrale !


    • Luniterre Luniterre 3 mars 2017 22:52

      @Alren



      Bonsoir,
       

      « marxisme simplifié pour débutant »

      Tout est relatif... On ne peut pas faire un exposé complet de la loi de la valeur en quelques lignes... Le but est de la rappeler au « bon souvenir » des démagogues et des utopistes qui fourvoient la gauche dans des impasses, encore aujourd’hui.

      Le « keynésianisme » de Mélenchon, mâtiné d’un zeste de démagogie, c’est encore autre chose, mais nous en avons déjà discuté. Ce n’est pas une alternative au capitalisme.

      « comme on en trouvait dans des opuscules d’entre-deux guerres »

      Précisément, non... ! Dans les années 20 et 30 la loi de la valeur n’était considérée que comme ne approche critique du capital, et était supposée s’arrêter avec lui, dès la phase de transition socialiste.

      Cette vision des choses était commune aussi bien aux « gauchistes » de l’époque, critiques vis vis de l’URSS, qu’aux économistes soviétiques eux-mêmes, très majoritairement.

      Ce n’est qu’a l’usage de l’expérience que les choses ont commencé à changer en URSS, surtout après guerre, avec la reconstruction.

      Le débat a pris corps concrètement au sujet des « Stations de Machines et Tracteurs » (SMT),qui faisaient le lien entre l’industrie et l’agriculture kolkhozienne.

      Ces SMT, du restes, nées dans les années 20, étaient une initiative de la base, faisant lien entre sovkhozes et kolkhozes, et non une décision bureaucratique.

      Ayant rapidement fait la preuve de leur efficacité, elles ont été développées, généralisées et maintenues jusqu’en 1957, quand Khrouchtchev les a démantelé, aboutissant à rendre l’URSS dépendante des importations de blé US.


      Néanmoins le débat n’avait pas été poussé jusqu’à organiser une évaluation en termes d’unités de valeur-travail.

      Cette idée est par contre celle de Marx, brillament évoquée dans la Critique du Programme de Gotha.

      Telle quelle, elle n’a donc jamais été mise en pratique, bien que ce texte fut évoqué dans les controverses de l’époque.

      Elle conserve donc une certaine originalité, et peut être justement rendue plus actuelle que jamais, grâce aux moyens modernes d’évaluation et de modélisation économique, qui peuvent, en outre, permettre une grande interaction entre tous les participants, et donc une véritable démocratie économique.


      « Ce n’est pas un programme adapté à notre temps »

      Je viens de vous démontrer le contraire


      « avec la préoccupation écologique centrale »

      Si vous lisez bien l’article, la notion de production utile à satisfaire les besoins sociaux réels est au contraire la préoccupation écologique fondamentale, celle qui évite le gaspillage, la surconsommation, l’obsolescence programmée, etc...

      Ce n’est pas le sujet de l’article, mais c’est bien la voie économique qui allie le mieux écologie et développement social.

      Luniterre







  • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 3 mars 2017 13:38

    Bonne initiative, mais je suis perplexe en vous lisant.

    Ce qui me chiffonne c’est le contraste entre votre fond idéaliste et l’ébauche qui parle d’un équilibre purement comptable de budget.

    Or savez-vous que si un état maîtrise sa monnaie et ne se finance pas sur les les marchés privés, il n’est pas nécessaire d’atteindre l’équilibre budgétaire d’année en année ? Autant être idéaliste à fond plutôt que de faire un a-macronisme

    Allez voir les vidéos d’Etienne Chouard, il en fait quelques unes sur la création de la monnaie, la dette publique...

    Un exemple


    • Luniterre Luniterre 3 mars 2017 23:21

      @La Voix De Ton Maître

      Bonsoir,

      Le « fond idéaliste » est difficilement un compliment à adresser à quelqu’un qui se revendique du matérialisme dialectique...

      Néanmoins, dans mon cas, je veux bien admettre que la dialectique fait la part belle aux idées... 

      Concernant ce problème « monétaire », il faut bien admettre que d’utiliser la loi de la valeur pour créer un équilibre économique entre besoins sociaux et forces productives aboutit à un type d’échange économique complètement différent de celui qui est régi par un système monétaire capitaliste.

      Par définition, il ne crée donc pas de dette... !

      Il a son autonomie propre, qui suppose évidemment une relative rupture avec l’environnement économique qui fonctionne « à l’ancienne ». ( Et avec la « dette » ancienne, par voie de conséquence, d’une manière ou d’une autre >>> l’expérience de l’URSS est utile, à ce sujet ! )

      Il ne s’agit évidemment pas non plus d’un système libéral, et si l’équilibre est défini et modélisé à partir des données de base, il n’existe que de manière globalisée, à l’échelle de l’économie d’un pays au moins.

      Néanmoins, tout aussi évidemment, ce n’est pas non plus un système isolationniste, et des échanges type « import-export » peuvent parfaitement s’y intégrer, de manière négociée, de façon à être cohérents avec l’équilibre.

      Les expériences d’échanges entre pays à systèmes monétaires disparates ne sont en rien une nouveauté, du reste.

      Luniterre


  • non667 3 mars 2017 15:29

    bla bla,bla
    vote dans quelques semaines :
    qu’une solution :
    1° virer le surpuissant système qui nous gouverne depuis le départ de degaulle (= front ripoublicain ) voter marine
    2° empêcher que le système que l’on a viré par les urnes ne rentre par la fenêtre ( manif de rue ,jaja,taktak ... en tête )
    3°surveiller pas a pas que marine agisse dans l’intérêt et suivant la volonté du peuple à l’aide du référendum d’initiative populaire rip qu’elle a promis d’instaurer et qui seul à défaut de la puissance du système lui permettra de rester au pouvoir .
    le rip ouvre tout le champ des possibles :6° république ....etc ....


  • ddacoudre ddacoudre 3 mars 2017 20:17

    bonjour luniterre

    un article intéressant pas ses propositions.pourtant il faut aller plus loin et s’interroger sur le sens que l’on veut donner à l’existence. si tu prends le temps comme référence, ce que l’on peut faire dans un temps donné tu demeures productiviste, non que ce ne soit pas nécessaire de fabriquer que l’on désire, mais il est difficile de décider de ce dont les hommes ont besoin à leur place par des choix politiques basé seulement sur la raison, car l’humain n’est pas un être raisonnable mais émotionnel. je me plains assez de cela car notre société instrumentalise l’émotion ce qui n’est pas mieux que de ne vouloir qu’un être de raison. il est donc difficile de trouver le juste à propos des choses. si le travail demeure un moyen c’est l’apprentissage des savoirs et l’envie de se facilité l’existence qui en est le moteur.
    je te copie deux liens qui je pense t’intéresseront car il vont dans ton sens.
    http://ddacoudre.over-blog.com/article-le-joule-pour-corriger-le-libertarianisme-qui-cache-des-seigneuries-entrepreneuriales-114768419.html
    http://ddacoudre.over-blog.com/la-valeur-travail-n-est-qu-un-mythe-moderne.html.
    http://ddacoudre.over-blog.com/2015/02/pour-creer-des-emplois-il-faut-en-suprimer.html
    http://ddacoudre.over-blog.com/article-le-capitalometre-112977777.html
    cordialement.


    • Luniterre Luniterre 4 mars 2017 00:01

      @ddacoudre

      Bonsoir,

      Créer un équilibre, c’est, par définition, le contraire du productivisme, et surtout, du productivisme capitaliste, qui ne vise qu’à accumuler du capital...

      Le « productivisme » soviétique avait pour mission, lui, de reconstruire la Russie, largement détruite par les guerres, 1914-21, puis 1941-45... (Et assurer sa défense...)

      Aujourd’hui, notre problématique est différente, mais avec la crise, on voit bien l’écart entre « productivisme », qu’il soit de luxe ou « consumérisme bas de gamme », d’une part, et une frange croissante de la population qui n’a même plus accès au « bas de gamme », d’autre part...

      Il ne s’agit pas non plus d’imposer un type de consommation à la place d’un autre, mais de résoudre le problème des besoins essentiels, sans passer par l’assistanat ou la charité, genre RU ou autre.
      Cela doit se faire, précisément par la concertation rendue possible avec les moyens de communication actuels.

      La valeur-travail, c’est la part que chacun apporte à la collectivité, et qui lui permet d’être, pour le reste, d’autant plus indépendant que le temps libre sera très probablement augmenté.

      Au delà de la simple nécessité, la marge d’initiative et de créativité ne peut que s’en trouver améliorée.

      Luniterre


  • zak5 zak5 4 mars 2017 11:15

    C’est une illusion que de croire que l’existence offre l’égalité des droits à tous. Ce type d’illusion est contre nature, il y aura toujours, d’une façon ou d’une autre,  du favoritisme dans cette existence. La révolution bolchérique a eu la prétention de changer cette loi de la nature, elle n’a fait que remplir les goulags bien plus qu’au temps qu’avec les tsars , le misérable devient tyran a son tour, mais cette fois c’est des montreurs d’ânes qui deviennent tyrans, et  il n y a pas pire qu’un montreur d’ânes devenu tyran

    Pas étonnant que l’extrême gauche hait cette existence et penche pour le nihilisme, elle croit a une existence illusoire


    • Luniterre Luniterre 4 mars 2017 18:56

      @zak5

      L’égalité des droits n’est pas dans la nature, mais dans la constitution de la plupart des États humains, dont la France.

      Elle est donc le fruit de la civilisation, même si encore immature.

      La faire progresser, la mettre en pratique, voilà qu va dans le sens de l’histoire, dans le sens de l’évolution, tout simplement.

      Parfois, l’évolution nécessite un saut brusque, un changement rapide, que l’on appelle révolution.

      Surtout en période de crise.

      Ceci dit, égalité des droits ne signifie pas égalitarisme dogmatique, souvent synonyme de nivellement par le bas.

      Plutôt une base commune, permettant les évolutions personnelles, au lieu de la régression générale imposée par le capitalisme, pour sauvegarder les privilèges de son « élite » corrompue.

      Luniterre


  • Luniterre Luniterre 11 mars 2017 17:03

     Une republication récente de cet article sur la nouvelle version du site VLR !, précédée de cette citation de « La société du spectacle », de Guy DEBORD :
    .

     "♦ 49 ♦ Le spectacle est l’autre face de l’argent : l’équivalent général abstrait de toutes les marchandises. Mais si l’argent a dominé la société en tant que représentation de l’équivalence centrale, c’est-à-dire du caractère échangeable des biens multiples dont l’usage restait incomparable, le spectacle est son complément moderne développé où la totalité du monde marchand apparaît en bloc, comme une équivalence générale à ce que l’ensemble de la société peut être et faire. Le spectacle est l’argent que l’on regarde seulement, car en lui déjà c’est la totalité de l’usage qui s’est échangée contre la totalité de la représentation abstraite. Le spectacle n’est pas seulement le serviteur du pseudo-usage, il est déjà en lui-même le pseudo-usage de la vie. »

    2017, Pour sortir de l’impasse… La Révolution du retour au réel !

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article15

    Un court texte qui souligne le sens réel que doit prendre une approche marxiste à la fois authentique et contemporaine.

    Luniterre

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