jeudi 27 octobre 2011 - par REMY Ronald

Affronter la « crise financière tsunamique » de 2012

Malgré les centaines de milliards déversés pour soutenir les banques, la crise financière, budgétaire et économique s'est aggravée. Plusieurs Etats n'arrivent plus à payer leurs échéances financières et parfois leurs fonctionnaires. Plan de rigueur après plan de rigueur, ils en viennent à décider de licencier ou de payer moins chers leurs fonctionnaires et de négocier avec les créanciers l'effacement de 50% de leurs dettes. Résultat : Des centaines de milliers de nouvelles familles avec des difficultés de fin de mois, une nouvelle baisse de la consommation et... des banques qui avaient eu le tort de leur faire confiance en prêtant aux Etats mal gérés, se retrouvent elles-mêmes en danger. Une politique de "Shadock" a refusé de voir plus loin que son bout de nez, avec des conséquences potentielles en cascades sur la totalité de l'Europe et du Monde. Au point que la "crise tsunamique" qui se profile en 2012 risque d'être plus importante en dommage que l'effondrement initial de 2008 ! Pour vaincre les pesanteurs culturelles d'une classe dirigeante complètement dépassée, un changement radical de tous les « responsables-coupables » est aujourd'hui nécessaire. Tant au niveau des banques qu'au niveau politique.

L'économiste américain Nouriel Roubini est devenu célèbre parce qu’ayant vu arriver la crise de 2008 dès 2006. Et il prévoit une encore pire en 2012. Soit. Mais ce n’était et ne demeure qu’un borgne au milieu des aveugles. Pourquoi ? 

Parce que celle de 2012 n'est que la conséquence tsunamique de celle de 2008. Et cette grande crise financière, bancaire et économique (qui va s'étaller dans le temps avec des rebonds comme celle de 1929) avait été annoncée par la nouvelle école économique sociétale dès... 1992 ! En 1993, un livre avait été envoyé par les "sociétaux" à l'ensemble des médias, universités, Sénateurs et Députés de France. Avec deuxième envoi identique en 1995. Que disait ce livre ? Que c'était immoral, scandaleux et économiquement désastreux que la moitié des actifs bancaires soit investis dans la spéculation (p.17 à 34) et qu'il fallait restaurer la discipline, l'éthique et le caractère "service publique" des organismes voulant conserver le statut de "banque" (avec les prérogatives avantageuses qui vont avec dont la création monétaire via le démultiplicateur de crédit). Un tirage d'alarme en vain, car en 2008, certaines banques avaient dépassé les 90% d'actifs investis dans la seule spéculation !!! Après leur coûteux sauvetage qui a laminé nombre de budgets d'Etat au dépens des contribuables pressurés, les banques ont continué de même. Aujourd'hui, le système financier (entretenu, maintenu et soutenu sans contrepartie par une oligarchie politique aveugle) est sur le point d'imploser alors que menace un effondrement budgétaire et une vaste explosion sociale.

Borgne au milieu d'aveugles, Nouriel Robini l'est aussi pour les remèdes toxiques et contre-productifs qu’il propose (accumuler du "cash" et… dévaluer).

 

Accumuler frileusement du cash ?! : Il faut bien au contraire massivement investir, remettre les chômeurs au travail, y compris avec une coûteuse politique de grands travaux dans l'équipement, l'environnement, le social, l'éducation et la recherche. Sans oublier de lutter contre les dumping salariaux, sociaux, fiscaux et écologiques qui sont la cause de délocalisations et d’effondrements de pans industriels entiers.

Dévaluer ? : C'est une arme à double tranchant car la moitié de la consommation (importée) va voir son coût immédiatement augmenter (inflation importée, baisse de pouvoir d'achat immédiate et massive). Un effet domino de dévaluations compétitives entre Etats pourrait s’ensuivre et dégénérer en effroyable tourbillon dépressif général. Avec nouveaux appauvrissements successifs et perte de 20 à 40% du pouvoir d'achat en quelques années.

Depuis 25 ans, les sociétaux répètent que les aveugles politiques d'austérité ne peuvent qu'être catastrophiques pour la consommation, la croissance et l'emploi. La baisse des salaires des fonctionnaires est un crime à la fois social et économique. Si un fonctionnaire est en trop dans un service, il est préférable de le muter plutôt que de le licencier. La lutte contre le gaspi administratif et financier, oui. Un grand "oui" et en toute période. Surtout pas pour financer encore les banques et donc la spéculation. Mais pour financer les projets créateurs de vraies richesses et d'emplois. L'endettement des Etats auprès de banques privées pratiquant l'usure entre 7 et 27% est une crétine ineptie. Dès 1992, nous avons préconisé la création d'un service publique bancaire original et transparent, centré sur les investissements et alimentés par un système de crédits DTSL non inflationnistes et sans intérêt. Et la mise en place d’un système conditionné d’Eurobonds est indispensable pour redynamiser l’Europe.

Le déficit budgétaire est comme pour le cholestérol ; il y a le mauvais et le bon, indispensable à la vie. Si le déficit budgétaire sert à caser ou financer les armées de copains et coquins de chaque parti successif en sus de l'effroyable montagne d'intérêts des banques privés, c'est du mauvais déficit. Les entrepreneurs, les commerçants et les artisans (premiers employeurs de France) veulent être aidés et non être sans cesse trahis et pressurés, en payant pour l’incompétence des autres avec de nouveaux impôts et taxes. Trop d'impôts tuent l’emploi et l'impôt. Le concours Lépine des ENArques de droite et de gauche en faveur de toujours plus de taxes inventives (doublement de la taxe sur la santé, taxe sur les sodas, etc.) doit cesser. La majorité des belles et grandes entreprises du CAC 40 -qui payaient déjà scandaleusement moins d’impôts (8%) que les PME françaises (39% !) ont fui

la France

comme Yannick Noah, Johnny Halliday. Ils ont imité RENAULT, TOTAL, ALCATEL, VIVENDI, EADS, etc., en délocalisant des emplois mais aussi… leur siège social !

 

En conclusion, que le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz soit globalement aligné sur notre analyse et nos solutions est une excellente chose. Mais cet important réconfort intellectuel ne suffit pas. Il faut rattraper le retard. Il faut maintenant un raz-de-marée de prises de conscience, y compris populaire, y compris électorale et trans-partis, pour enfin changer les responsables-coupables à la tête des banques et des gouvernements. Un changement radical. Sans aucun état d'âme. Ce changement indispensable de personnes (qui n'ont eu de cesse d'augmenter leurs salaires) produira immédiatement un puissant élan mobilisateur et une grande espérance. Après le « printemps arabe », il nous faut, à nous aussi, un « printemps européen ». Avec l’espoir que l’obscurantisme ne l’emporte pas dans le deux cas.



15 réactions


  • Robert GIL ROBERT GIL 27 octobre 2011 09:34

    vous citez le prix d’économie Joseph Stiglitz, mais actuellement celui qui mene le monde c’est Friedman, voici ces fumeuses theories pour ceux qui les auraient oublié :
    http://2ccr.unblog.fr/2011/03/25/la-doctrine-friedman/


  • Yvance77 27 octobre 2011 11:46

    Salut,

    Tant qu’un homme politique (ou des) ne se lèvera pas et dira aux banquiers financiers génocidaires... maintenant vous faites comme je vous le dis car j’ai la force de la loi, et le peuple avec moi, rien de changera.


  • luluberlu luluberlu 27 octobre 2011 11:52

    d’accord avec vous, sauf pour l’obscurantisme qui déja éclaire nos jours..


  • Maurice Maurice 27 octobre 2011 11:58

    Très bel article l’auteur, bravo !

    Croyez vous que, dans ce marasme actuel, l’Europe est notre avenir. Ne nous ligote-t-elle pas en nous obligeant de rajouter de la dette à la dette (FESF) ? Avons nous autant besoin de l’Euro.
    La réponse n’est elle pas dans un nouveau Bretton Woods ? L’euro n’est il pas une hérésie ?

    Cordialement


  • AntoineR 27 octobre 2011 12:09

    « Parce que celle de 2012 n’est que la conséquence tsunamique de celle de 2008. »

    Je pense que vous êtes malheureusement aussi un borgne parmi les aveugles.

    Ces deux crises sont les conséquences d’une volonté politique appliquée depuis 30 ans.
    Cette politique a pour but de démonter les acquis sociaux et de déposséder la classe moyenne.

    Elles ne sont en aucun cas liées à l’incompétence ou au manque de courage des dirigeants.
    Tout cela est voulu. Comment expliquez vous que quasiment tous les pays arrivent au même moment au même taux d’endettement. J’entends depuis que je suis tout jeune des éloges sur des payx comme l’Allemagne, le Japon, ou les Etats-Unis sur leur dynamisme, leur fiscalité, leurs exportation....
    Et pourtant ces pays sont aujourd’hui dans des situations comparables à la notre (voir pire).
    Mais c’est bien normal puisque la création d’argent est basée sur la dette (et nottament celle des états).
    On ne pourra jamais rien faire sans changer ce principe. Si les états se désendettent, ce sera alors la récession. C’est le serpent qui se mort la queue.

    Pourquoi n’abordez vous pas les mécanismes de création d’argent ? Vous n’avez pas le droit d’en parler ou vous ne vous êtes pas posé la question ?)




    • DSKprésident 27 octobre 2011 15:06

      Les pays étant sous la dictature des banques sont ceux de l’UE et les US.

      Il faut remonter à la loi Pompidou-Giscard-Rotschild de 1973 pour comprendre d’où vient l’arnaque de la dette.

      Depuis plus de 10 ans, l’UE est :
      1. sans protection (ouverte à tous les vents mondialistes),
      2. avec une monnaie trop forte (sauf pour l’Allemagne)
      3. avec des politiques travaillant d’abord pour les banquiers avant de travailler pour les peuples.

      On voit le résultat. Il faut donc faire exactement le contraire :
      - protectionnisme raisonné pour protégé ce qui peut encore l’être (industrie aéronotique, automobile...)
      - dévaluation compétitive (le dollars, le Yuan sont sous-évalués...)
      - trouver des politiques qui travaillent pour le peuple... (le dernier à s’être opposé aux puissants banquiers en est mort à Dallas le 22 nov 63)


  • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 27 octobre 2011 14:34

    Ce que vous proposez est ce qui se fait depuis 40 ans avec comme conséquence un chômage insupportable.

    La politique Keynésienne a partout fait faillite. Il est temps que les politiques arrêtent de jouer au démiurges en voulant tout contrôler, ce qui est absolument impossible.

    Seul le marché, c’est à dire la somme des décisions individuelles peut compenser les dérives. Mais les règles devenant de plus en plus compliquées, et étant constamment modifiées au grès des sondages politiques, les banques créent des produits de plus en plus sophistiqués et de moins en moins lisibles, (même par leur dirigeants !).

    Il faut peut-être s’interroger, humblement, sur la réussite de certains pays, malgré la crise. Comment font-ils pour avoir moins de chômeurs ? Nouvelle-Zélande, Canada, Australie, Suède ...

    Et pourquoi la Grèce est dans un tel état ?

    Il suffit de constater le rapport : nombre de fonctionnaires / population active, ainsi que budget de l’état / PIB.

    Je vous laisse en tirer les conclusions qui s’imposent.


    • DSKprésident 27 octobre 2011 15:09

      Vous citez New-Zelande, Canada, Australie, Suède qui s’en sortent...

      Normal : ils ne sont pas dans l’UE, donc non soumis à la dictature des banquiers, et à la politique économique et géostratégique américano-sioniste...

      Il parait que la Syrie ne va plus facturer son pétrole en Euro, mais en roubles russes.

      Le salut viendra de l’Est, mais pas des facistes Yankees.


  • Prometheus Jeremy971 27 octobre 2011 18:26

    Quel pessimisme ! Les banques ont été recapitalisées pour 100 milliards d’euros.

    On est sauvé ! Pour au moins trois semaines...


  • goc goc 27 octobre 2011 18:49

    c’est quand même incroyable à quel point « on » essaye de nous faire prendre des vessies pour des lanternes

    1 - on nous dit que la dette grecque (qui est de 350M) est « effacée » de 50% soit 100M. Or moi je suis un peu au fait des mathématiques, et chez moi, 350/2 ça n’a jamais fait 100

    2 - on nous explique qu’on a une garantie de 1000M à la « banque », que c’est une sorte d’argent virtuel car cette somme n’existe pas, c’est juste une garantie, mais que de toute façon on ne l’utilisera jamais. Or si on fait le total des dettes de la France, de l’Italie, de l’Espagne, de l’Irlande, et enfin du Portugal, on dépasse allégrement les 5000M (cinq mille milliards d’euros)
    et donc cet argent qui n’existe pas ne peut garantir que 20% de nos dettes
    et donc le premier pays qui aura besoin d’utiliser ce fond de garantie, va l’assécher complétement. Pire il entrainera automatiquement les autres pays, puisqu’il faudra transformer cet argent virtuel en vrai argent, et qui va donner cet argent, sinon les autres pays dont ceux qui ont déjà des dettes importantes.

    3 - ce soit on va assister au show de nabot essayant de nous faire croire que c’est grâce à lui que l’Europe est sauvée (ce qui est totalement faux) et en même temps il va devoir nous expliquer qu’on va devoir se serrer la ceinture. Alors on est sauvé, ou pas ???

    4 - on passe sous silence le problème des CDS, alors qu’elles sont justement faites pour garantir les emprunts. Alors pourquoi vouloir garantir des dettes faites d’emprunts garantis ??. Ou alors on nous trompe complètement et qu’en fait ces CDS sont totalement pourris

    5 - Quid des dettes de nos communes, combien cela représente ?, et sont-elles comptabilisées dans notre dette nationale. J’en doute, vu qu’elles ont été prises chez Dexxia qui est en train de disparaitre. Et que va devenir cette dette « communale » ??

    bref, il apparait qu’il n’existe qu’une seule solution : effacer toutes les dettes (y compris celles des particuliers) et repartir à zéro


    • Prometheus Jeremy971 27 octobre 2011 19:34

      Pour les CDS, qu’on me contredise si je me trompe, mais il est impossible de les activer car elles font parti des produits dérivés qui apparaissent hors bilan des banques. Par contre si on les active elles passent en perte et profit. Et on aurait beaucoup plus de 100 milliards à recapitaliser.

      Après pour le Fond de soutien ce n’est qu’un moyen pour permettre au FMI, et aux pays qui le souhaitent de racheter de la dette européenne qu’elle soit grècque, italienne, française. Tout en sachant que l’ensemble de la zone euro s’en porte garant. C’est un remède placebo parce qu’il part du principe que la Chine va racheter de l’euro, et surtout que la récession européenne et les cures d’austérité ne vont pas plonger l’ensemble de la zone euro à l’implosion.

      C’est idéal pour la Grèce mais il aurait fallu mettre en place ce dispositif bien avant la crise de la dette. Et elle ne prend pas en compte le problème de la dette italienne, espagnol, et encore moins française. Le nabot va annoncer l’austérité ce qui va faire plonger la croissance, et en janvier inévitablement moody’s abaissera la note de la France. Malgré la TVA à 20%, la baisse des salaires des fonctionnaires, et des remboursements de la sécu.

      Bref ça va permettre à ceux qui sont convaincus de la fin de l’euro de se préparer.


  • Metais 27 octobre 2011 21:47

    On dit qu’il faut trente ans en moyenne pour qu’un cancer apparaisse , trente ans de tabac , de pollution divers...ou d’excès « financiers », et tout d’un coup il se met à flamber , se « généralise » et ne sera finalement jamais guéri jusqu’à la mort de l’hôte qu’il finit le plus souvent par tuer ! Voilà où nous en sommes ! Trente ans donc de mondialisme et de libéralisme effréné , dans pratiquement toutes les domaines et en particulier et de manière paroxysmique dans celui de la finance ( le fric , le sang de l’économie...) , orchestrés par l’oligarchie qui mène le bal au sein du nouvel Empire anglo-saxon et repris à l’unisson ( comme un dogme , une unique pensée ! ) dans le monde entier par les vassaux , les affidés ou leurs petits soldats ! La maladie désormais est partout , dans les corps , les cerveaux et à travers le sang dans chaque cellule...La « crise » de l’immobilier US - qui n’est qu’une « combine à la Madoff » , « une pyramide » - n’a rien « déclenché » , elle n’est que la manifestation du dérèglement profond du système , des « mutations »incroyables qui s’y sont produites et que ne peuvent que constater nos dirigeants effarés , misérables apprentis sorciers.....Stupeur et tremblements , que faire se demandent-ils ? Une chimio , mais pour combattre quoi , nos banques , le « marché financier » , notre « modèle » humain , philosophique , politique et économique chéri dont nous sommes issus ? Impensable , injectons donc du sang frais , autant que l’on pourra et tant pis s’il « nourrit » le cancer plus que le reste du corps , nous devons « agir » , « sauver le système » ou nous allons crever avec lui ! Pauvres fous , il y avait un temps pour l’action , pour tout arrêter , il est dépassé depuis longtemps , le temps est maintenant venu pour vous de prier...

    L’Euro , n’est qu’une métastase ! Idéologiquement , politiquement toujours , l’ordre nouveau ne veut plus des vieilles nations qui pourraient s’opposer à lui , il fallait les faire disparaître , les forcer à se fédérer au profit d’une entité docile , molle et indifférenciée . On a donc créé cette monnaie « unique » entre des pays aux économies différentes et divergentes qui non seulement asphyxie et ruine les plus faibles , mais en les rendant dépendants de l’emprunt et des marchés est entrain de les priver de leur souveraineté et d’obérer leur avenir ! Ne vous y trompez donc pas , ne ressemblez pas à ces « cons » qui accueillaient triomphalement Daladier au Bourget en 38 , cette réunion de Bruxelles n’est qu’un nouveau Munich ! Deutschland et les marchés über alles , mais pour combien de temps ? Bien sûr que va rapidement venir le temps des révoltes , en Italie , en Espagne , en France j’espère , puis des craquements ! Il faut non seulement s’y préparer mais tout faire pour les provoquer avant que le noeud coulant ne se resserre encore plus autour de nos cous !


  • cousin 28 octobre 2011 05:09
    Alain Soral à propos du Sommet européen Entretien avec la radio francophone iranienne http://www.egaliteetreconciliation.fr/Alain-Soral-a-propos-du-Sommet-europeen-8779.html

    5 minutes à écouter d’urgence pour savoir ce qui se passe en ce moment

  • Metais 28 octobre 2011 06:01
    Je me répète :
    Les solutions de la « crise » actuelle , profonde , étendue , « systémique » , structurelle , ayant aussi une dimension morale puissante , sont d’abord politiques et de manière secondaire financières ou économiques. 
    Ficelés par les règles internationales mortifères , par « l’Europe » , fragilisés par cette crise et par dix années d’Euro facile , manquant maintenant de moyens , sans aucune liberté de manoeuvre - au contraire - sur le plan monétaire , les pays européens comme la Gréce , l’Italie , l’Espagne , le Portugal et la France et quelques autres ( plus de 200 millions de personnes...) vont s’enfoncer dans la récession accentuée par les plans d’austérité à répétition . C’est trop tard , on ne converge pas « à chaud » , dans la tourmente on s’enterre , on se replie sur soi-même . Dans notre marche vers le suicide , nous venons simplement à Bruxelles de grimper d’un ou de deux étages de plus mais nous tomberons ou nous sauterons c’est inévitable maintenant...
    Seule une crise sociale de grande ampleur , comparable sans doute à celle de la Libération , ou une guerre ( ou un accident « naturel » majeur ?) peuvent balayer ou liquider les systèmes politiques en place responsables du désastre actuel , c’est donc effectivement vers cela que nous nous dirigeons...

  • Metais 28 octobre 2011 06:04
    Correction importante :

    Les solutions... A... la crise actuelle ( et pas...DE....)


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