vendredi 24 juin 2016 - par Home of nomad spirit

Alors... que fait-on ?

Faut-il pleurer, se réjouir ou se féliciter de la décision de l’Angleterre ? Que faire de cette Europe en loques, de l’espoir perdu pour les milliers de traumatisés de la dernière guerre mondiale. Du rêve ignoré, mal traité et incompris des tribus de technocrates au seul service du commerce et de la finance. Que deviendront ceux qui auront misés avec enthousiasme sur une terre d’avenir où chacun trouverait sa place. Où les histoires fragmentées d’un continent en constant effervescence deviendraient l’histoire d’une Europe au service de l’occident. Les égoïsmes nationaux, l’appât du gain, l’ego démesuré et immature d’un certain nombre de politiciens ont cassé le jouet. L’Utopie, seule pourvoyeuse de progrès, a cédé la place au dollar et la couardise du politique a fait le reste.

Great Brittan in ou out n’est que relativement secondaire. Il s’agit de nous interroger sur l’avenir pour savoir si nous sommes prêts à construire l’Europe. Sommes-nous prêts à poser les bases d'une confédération européenne au service du citoyen. Ou préférons nous une Europe du type des années trente et les risques inhérents à ce retour en arrière. La nostalgie d’un passé que la plupart des citoyens n’ont pas connu et imaginent plus confortable et moins anxiogène que l’époque présente, est une illusion, une vue d’esprit. Dispersés, le chacun pour soi ne pourrait que nous soumettre à la loi du plus fort, comme cela fut le cas du temps des chemises brunes. Les pays, individuellement, dépenseraient des fortunes pour leurs défenses qui, de toute façon, resteraient limitées par manque de moyens et la concurrence entre pays dits « libérés » du joug de Bruxelles tendrait à croître, déstabilisant d'autant les communautés.


Cela risque d'éveiller quelque idée malsaine et aiguiser l'appétence de ceux qui auront su trouver leur place dans la mondialisation. Notre choix déterminera la place que nous tiendrons dans la mondialisation. Seront nous des nains éparpillés dans un nuage d'illusions ou serons nous capables de répondre aux exigences de la mondialisation. Une Confédération Européenne peut faire jeu égal, sinon plus, face aux États-Unis, la Chine, l'Inde et l'Afrique.
 
Il est inenvisageable de construire une telle confédération avec la troupe de dépressifs et de bras cassés actuellement au pouvoir. Ces caciques, enracinés dans des coutumes d’un autre siècle, plus intéressés à sauvegarder leurs acquis, que rechercher des solutions à la complexité d’un monde en mutation. Lobotomisés de naissance ils ne font qu’ajouter l'erreur à leurs ambitions personnelles. Il n'est plus temps de laisser les contribuables endosser le coût de la corruption. Le spectacle désolant et quasi quotidien des affaires concernant les désœuvrés de la politique, les bagarres et petites intrigues favorisant carrières et prébendes ne devraient plus exister dans les pays se targuant d'êtres des démocraties.


Ces besogneux de la fonction publique ignorent êtres assis sur un baril de poudre dont la mèche n'attend que l’allumette. Un coup de balais serait salutaire. Il est urgent d'offrir des opportunités aux nouvelles générations. Celles ouvertes aux rêves, capables d'engendrer les utopies qui mènent aux grandes réalisations. Des hommes tels que : Einstein, Gandhi, Mandela, Martin Luther King, De Gaulle, Churchill, la famille Piccard ainsi que beaucoup d’autres, ont balisés les chemins nous indiquant la route des possibles.


NB : La confédération exclura de facto l’Angleterre et ne concernerait que les pays de la zone euro, condition « sine qua non » à l’harmonisation du système fiscal. Créer une constitution européenne approuvée par le citoyen. Un gouvernement central élu, une armée et une frontière sûre. Une Europe à deux vitesses, certainement. Peu importe le nombre de pays qui voudront participer à cette nouvelle aventure.


5 réactions


  • Allexandre 24 juin 2016 11:39

    Vous vous inquiétez pour rien. De deux choses l’une : soit le référendum sera annulé façon 2005, soit les élites trouveront un moyen pour retomber sur leurs pattes. Vous ne croyez tout de même pas que la première place financière du monde va leur échapper ainsi !!!


  • genrehumain 24 juin 2016 16:52
    1. LA TERRE N’EST QU’UN SEUL PAYS ET TOUS LES HOMMES EN SONT LES CITOYENS »
    2.  Baha’u’llah 1817-1892

       Vous avez parfaitement raison en effet :

     « Il est urgent d’offrir des opportunités aux nouvelles générations. Celles ouvertes aux rêves, capables d’engendrer les utopies qui mènent aux grandes réalisations. »

     Ce qui ce joue aujourd’hui ce n’est pas une utopie ces grandes réalisations sont . les nécessités absolues pour réaliser lUnité de l’humanité , une unité dans la diversité.

    « Les longs siècles de premières et de seconde enfance par lesquelles a dû passer la race humaine s’estompent dans le passé. L’humanité fait maintenant l’expérience des troubles invariablement associés au stade le plus tumultueux de son évolution, le stade de l’adolescence, quand l’impétuosité de la jeunesse et sa véhémence atteignent leur point culminant, avant de faire progressivement place au calme, à la sagesse et à la maturité qui caractérisent le stade de l’âge adulte. Alors, la race humaine atteindra cette stature, cette maturité qui la rendra capable d’acquérir tous les pouvoirs et toutes les capacités dont doit dépendre son développement ultime. »
    Shoghi Effendi,
      ( lettre aux amis d’occident 1936 )

    • home_ of_nomad (---.---.241.59) 24 juin 2016 17:55
      Je partage ce point vue. Plus de deux mille ans de désordres, de révoltes de massacres et de guerres...il serait temps d’atteindre la maturité si nécessaire à l’harmonie...

  • Ruut Ruut 24 juin 2016 17:37

    Pour commencer cesser d’utiliser l’Anglais comme langue de base dans les instances Européennes, ce serait un bon début.


  • Clofab Clofab 25 juin 2016 09:16

    Connaissez-vous la différence entre : « Confédération » : une union d’États indépendants et


    « Fédération » : Ce dont vous parlez 
    « NB : La confédération exclura de facto l’Angleterre et ne concernerait que les pays de la zone euro, condition « sine qua non » à l’harmonisation du système fiscal. Créer une constitution européenne approuvée par le citoyen. Un gouvernement central élu, une armée et une frontière sûre. Une Europe à deux vitesses, certainement. Peu importe le nombre de pays qui voudront participer à cette nouvelle aventure ».

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