lundi 18 janvier 2016 - par hommelibre

Angoulême : pas de passe-droit au nom des femmes

Où sont les femmes en BD ?

Question posée par quelques médias suite à la stupide polémique du Festival d’Angoulême. Pas une femme dans les nominés pour le grand prix (détails de la polémique ici).

Pas une nominée ? Et alors ?

On s’en fout. Il n’y a pas de privilège ni de passe-droit parce qu’elles sont femmes. On va pas imposer la parité dans une compétition d’excellence. Si les jurés, dont deux femmes sur cinq personnes, n’en ont pas nominées, c’est qu’elles n’étaient pas à la hauteur cette année. Circulez, on nettoie.

D’ailleurs, la BD je n’achète presque jamais. Trop cher pour ce qu’il y a à lire. En plus la BD des nanas je la trouve superchiante. Je la reconnais à un kilomètre. Il n’y a eu que Brétecher, et encore, au début. Alors, les filles, vous nous lâchez un peu : il y a saturation, là, ça commence à bien faire. Pleurnicherie et pleurnicherie sont les deux kleenex qui servent de mamelles pendantes aux féministes.

Vous ne gagnerez pas vos places au nom des femmes plutôt que par votre talent (sinon il faudrait partager le prix avec toutes les femmes de la Terre...). Il faut cesser de réclamer ce que vous ne savez acquérir par vous-mêmes en prétextant d’une pseudo-discrimination. Votre féminisme n’est qu’une tactique pour obtenir ce que, en vos qualités propres, vous n’obtenez pas. Imaginez-vous un homme se plaindre d’un échec parce qu’il serait homme et faire une sorte de chantage en appelant l’opinion publique à son secours ? En s’adossant à un nous victimaire et communautaire parce que son je n’a pas réussi ?

Bullshit. Non, il assume et fait mieux la fois suivante. C’est ainsi que cela marche, et par par des privilèges sexistes. Toute place acquise par chantage féministe est une place de merde, c’est ainsi qu'on vous jugera.

Bon, la BD occupe un peu l’esprit des illettrés. C’est plus simple de lire Iznogoud que Victor Hugo. « Je veux être calife à la place du calife » : cri de ralliement féministe. De toutes façon, à part Krazy Kat, je ne sais pas ce qui mérite le détour dans les comics. Peut-être Marvel. Mais, Krazy Kat et Ignatz the Mouse : sommet de l’absurde et dessin unique. Herriman, le seul auteur de comics digne du Panthéon.



7 réactions


  • Le p’tit Charles 18 janvier 2016 12:52
    Angoulême...Dessins pour hommes...Des seins pour femmes.. !

    • La mouche du coche La mouche du coche 18 janvier 2016 13:08

      Cette polémique valide la position d’Alain Soral qui a dit je ne sais plus où que les femmes avaient moins de disposition pour les disciplines artistiques que les hommes, ce que nous constatons ici encore DANS LE RÉEL.


    • La mouche du coche La mouche du coche 18 janvier 2016 20:56

      @sarcastelle
      Vous avez raison de me reprendre. Ce que je dis n’est en aucun cas une critique négative des femmes. Toute femme qui porte et fait grandir un enfant est une authentique artiste.


  • dixneuf 18 janvier 2016 19:57

    Dans les sports, les femmes ne concourent pas avec les hommes. Que les femmes se fabriquent leurs prix et se les distribuent, et il n’y aura plus de discussions.

     smiley

  • dogodon 19 janvier 2016 11:28

    Tiens un artroll (article trollesque), un article où dedans on balance plein d attaque sur plein de gens. En espérant que plein de monde réagissent, comme ça on se croit intéressant et on jubile sur le nombre de commentaire. Et pendant quelques heures on a l impression d être important á défaut d être pertinent. Vous devriez demander à ruquier de vous engager...


  • jack mandon jack mandon 19 janvier 2016 14:49

    Il me semble que l’art prend naissance dans l’esprit et le coeur féminin, cependant, la bande dessinée intéresse principalement les hommes, voire les enfants grands et petits de sexes masculins.
    Au cours du temps les disciplines se sont distribuées unilatéralement, même si les dispositions cognitives semblent encore un peu différentes entre mâles et femelles.


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