Benoît XVI, premier responsable de la violence religieuse (introduction aux parties 1 et 2)
J’espère ne pas agacer avec ce nouvel article sur un sujet déjà longuement traité ici ces derniers jours. Il s’agit d’un article "de rattrapage".
Le 15 septembre 2001 j’adressai à un premier éditeur un recueil de textes intitulé "Pour en finir avec la violence religieuse". Lors de l’attentat contre le World Trade Center, quatre jours plus tôt, le manuscrit était prêt. Je n’ai eu qu’à modifier quelques lignes à sa conclusion :
"Encore aujourd’hui les religions justifient, cultivent, enseignent la violence religieuse, créant ainsi de dangereux schizophrènes. Pour en finir avec la violence religieuse il faut que cela cesse. Il faut exiger des religions qu’elles se rendent, dans l’interprétation de leurs textes sacrés, compatibles avec les droits de la personne humaine. Cette exigence ne doit pas être celle du monde athée contre le monde religieux, ni celle des religions les unes contre les autres. Elle doit être celle de tous les adeptes - croyants de toutes les religions, agnostiques et athées - de la communauté humaine tolérante, pacifique, égalitaire et solidaire".
Mon manuscrit ne fut pas publié. Par la suite je le proposai avec un titre modifié. Je lui donnai celui de son principal contenu, un petit essai de mars 2000 : "Désacraliser la violence religieuse". Puis je proposai une version plus courte. Je n’ai pas réussi à obtenir sa publication par l’un des quarante éditeurs auxquels je le proposai.
En 2006 je compris qu’Internet pouvait, au moins partiellement, remédier à cet échec. Je proposai alors, sur le même sujet, des textes plus courts et plusieurs sites en publièrent. Agoravox et Centpapiers principalement.
J’ai dernièrement beaucoup travaillé à la rédaction d’un article qui ferait, aussi succintement que possible, le point sur la situation actuelle en la matière. Il était encore trop long et je proposai à Agoravox sa publication en deux fois.
Hélas je me retrouvai dans une situation semblable à celle du "simple quidam" dans la chanson de Guy Béart : "une coquille infime" vint rendre le début des textes incompréhensibles, et fit perdre son sens à l’ensemble. Une mauvaise manipulation de ma part, probablement, fit disparaître les chapeaux d’introduction.
Qu’on me permette de les réintroduire ci-dessous par l’artifice de ce texte de rattrapage.
Je prie l’équipe d’Agoravox de me pardonner ces complications. Je la remercie, ainsi que les lecteurs qui trouveraient intérêt à la lecture tardive de mon article (ou à une relecture pour ceux que les textes sans introduction auraient laissé perplexes).
La reprise annoncée du procès de Geert Wilders m’amènera sans doute à proposer prochainement une nouvelle publication sur Agoravox puis, sauf soudain changement d’attitude des décideurs concernés, au sein des religions comme au sein du pouvoir politique, j’essaierai de me passer d’Internet pour ne pas me laisser déprimer par le refus de réfléchir sérieusement à la principale cause de la violence religieuse.
Je ferai comme, il y a 25 ans, quand j’ai décidé de me séparer de ma télé pour ne pas déprimer après le sabotage de la télévision de service public. Celle-ci aurait dû être, selon moi, le principal constituant d’une société française "L. E. S." (Libertaire, Egalitaire et Solidaire).
Mes deux textes récemment publiés par Agoravox auraient dû commencer ainsi :
Benoît XVI, premier responsable de la violence religieuse (1)
La religion du XXIe siècle sera violente ou ne sera pas. Tel est le choix des institutions qui dirigent les monothéismes. Violente ou pas n’est pas le problème. Telle est la position du reste de la société.
Dans le dialogue avec son père Jean-François Revel, le moine Matthieu Ricard écrit ceci : "Le Dalaï-lama ne cesse de souligner que toute religion pratiquée selon son esprit a pour objectif le bonheur des êtres et se doit d’être un facteur de paix. Le message de Jésus-Christ est un message d’amour et l’un des sens du mot "islam" est "paix". Les violences et les exactions commises au nom de la religion, et l’utilisation des religions pour accentuer les divisions entre les peuples ne peuvent donc être que des déviations" (Le moine et le philosophe, Nil éditions, Pocket 1999). …/… lire la suite ici :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/benoit-xvi-premier-responsable-de-81965
Benoît XVI, premier responsable de la violence religieuse (2)
Les religions doivent être respectées. Elles sont par définition toutes égales en respectabilité et n’ont pas à le prouver. Même dans la société profane, ces principes ont la valeur d’un dogme.
Même quand cette société est républicaine et laïque elle s’interdit de remettre ce dogme en question. Même après trois millénaires de culture inter-religieuse de la prétendue volonté de violence de Dieu. Même au XXIe siècle, à la suite des nouvelles violences commises au nom de Dieu, aggravées par les terribles nouveaux moyens dont disposent les fanatiques ! …/… lire la suite ici :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/benoit-xvi-premier-responsable-de-81983