lundi 20 février 2017 - par chems eddine Chitour

Bougnoule, bamboula, banania. Les 3 b d’un racisme ordinaire

« A force de tout voir l’on finit par tout supporter…A force de tout supporter l’on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer l’on finit par tout accepter… A force de tout accepter l’on finit par tout approuver ! » 

Saint Augustin Le Saint Bougnoule

Cette citation de saint Augustin un des pères de l’Eglise, lui-même qui n’a pas échappé au racisme au vu de ses origines berbères, surnommé « le Bougnoule » est là pour nous montrer que le racisme est consubstantiel de la nature humaine. Une nouvelle flambée de violence depuis une quinzaine de jours dans les « territoires abandonnés » par la République à Aulnay-sous-Bois. Le jeune Theo tabassé par cinq policiers que la justice n’a pas jugé du fait des pressions de tout ordre, de l’indifférence de la classe politique à l’exception du Front national pour qui ces évènements sont du pain bénit d’autant que dit-on une grande majorité des fonctionnaires de police est de sensibilité d’extrême droite.

Une semaine avant la violente interpellation de Théo par quatre policiers à Aulnay-sous-Bois, son ami dit avoir été roué de coups sans motif. Il porta plainte du fait qu’il ait été défiguré avec une interruption temporaire de travail de quatre jours, et ses geôliers portèrent aussi plainte contre lui, l’un d’eux s’est tordu le doigts en le tabassant, il eut une interruption temporaire de deux jours. Dans toutes ces affaires, généralement les contrôles au faciès sont récurrents et amènent à des dérives indépendamment du langage raciste qui émaille ces incidents les bavures n’étant jamais sanctionnées comme il se doit De Zyad et Bouna à Adama Traoré à Théo à Mohamed la liste est longue

Des stéréotypes racistes comme héritage de la colonisation

Au-delà du fait que ces éruptions périodiques n’ont toujours pas trouvé de solution. Il s’agit de citoyens français, entièrement à part, victimes à la fois de la couleur de peau et aussi de la foi professée, en l’occurrence l’islam. Il y a un racisme latent, ordinaire, accepté voire toléré. On sait que le racisme est consubstantiel de la nature humaine. Aucune société humaine ne peut se prévaloir d’être irréprochable. Cependant, sans remonter à la malédiction de Cham, qui fut aussi le bréviaire de l’Eglise, il y a eu l’esclavage, il y a eu la traite des Noirs, le Code noir, le Code de l’indigénat. On sait que l’Europe a toujours développé un double discours : celui de l’Habeas Corpus, en Angleterre bien plus tard, des droits de l’homme et du citoyen en France et en même temps elle continuait à se rendre coupable, à laisser faire des actes racistes insidieux, voire, elle entretient par des mécanismes subtils, cette barrière invisible qui existait entre le colonisé et le colon, entre le beur, le Noir des anciennes colonies devenu français devenu anglais, devenu allemand, voire belge, mais toujours avec ce plafond de verre qui obère tout leur avenir. Il est vrai qu’au XIXe siècle, les chantres des races supérieures tels que Arthur de Gobineau, Renan et Joseph Chamberlain en Angleterre entretenaient avec conviction le filon du racisme. Jules Ferry n’est-il pas allé jusqu’à proclamer à l’Assemblée que « les droits de l’homme ne sont pas applicables dans nos colonies » ? (1)

Le mythe récurrent des races supérieures ancré dans l’imaginaire des pays colonisateurs

D’où viendrait cette certitude des sociétés européennes, voire et américaines avec la « destinée manifeste » d’appartenir à la race des élus. Il faut remonter, comme le décrivent Nicolas Bancel et Sandrine Lemaire, à la conquête coloniale et au « devoir de civilisation ». On imagine mal aujourd’hui, écrivent-ils, le nombre des exhibitions des « indigènes » et la variété des lieux où étaient reconstitués des « villages nègres » ou donnés des spectacles ethniques, entre les années 1850-60 et 1930. (…) Ces exhibitions contribuaient à diffuser dans le public cette vision de l’indigène comme un être fruste, mal dégrossi, encore proche de l’animalité. Oui, le sauvage existe ! Il s’agit de le « civiliser ». En exhibant ainsi l’Autre, en infériorisant systématiquement des groupes humains, on creuse un fossé entre « eux » et « nous », confortant l’Occident dans son rôle de « guide du monde », de « civilisation supérieure ». (1)

« Par la suite, l’indigène est désormais plus souvent montré sous sa forme servile, il a quitté ses aspects les plus sauvages pour revêtir les atours du tirailleur, de l’artisan ou du travailleur au service de la plus grande France. » Cela va même plus loin. « Le langage du colon, quand il parle du colonisé, écrit Frantz Fanon, est un langage zoologique. On fait allusion aux mouvements de reptation du Jaune, aux émanations de la ville indigène, aux hordes, à la puanteur, aux pullulements, aux grouillements, aux gesticulations. Le colon, quand il veut bien décrire et trouver le mot juste, se réfère constamment au bestiaire. » On parle à propos de la banlieue de sauvageons…depuis que Jean-Pierre Chevènement, un ministre de gauche, l’a popularisé. C’est un fait ! Les immigrés posent problème aux sociétés autochtones qui « les accueillent en tant que scories de l’histoire coloniale- la crise aidant, le racisme qui est le fond rocheux de toute société humaine est exacerbé en temps de disette comme c’est le cas. Les immigrés servent de variables d’ajustement pour le chômage et même les emplois dirtys. » (1)

Histoire des injures racistes ancrées dans le fond rocheux français

Dans ce bestiaire, utilisé pour le colon paternaliste, nous avons repéré trois mots qui ont la vie longue. Ainsi, pendant l’émission C dans l’air du jeudi 9 février un policier syndicaliste de FO s’est lâché :

« Les mots « bamboula », d’accord, ça ne doit pas se dire, mais ça reste à peu près convenable. » « Le terme « bamboula », prononcé jeudi 9 février par un policier sur la chaîne de télévision France 5, renvoie le Noir à la figure caricaturale d’un grand enfant brutal, et nie son humanité. (…) Il s’agit pourtant bien d’une injure… proférée dans un contexte déjà tendu suite à l’interpellation particulièrement brutale d’un jeune Noir de 22 ans, Théodore, alias « Théo », à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). » (2)

« Pour comprendre à quel point le terme est dégradant, lit-on dans la contribution suivante, pour la linguiste Marie Treps. « Bamboula », serait issu de « ka-mombulon » et « kam-bumbulu », qui signifient « tambour » dans les langues sara et bola parlées en Guinée portugaise. En 1714, en Côte d’Ivoire, le mot a pris le genre féminin, et désigne cette fois une « danse de nègres »… « il est déjà connoté négativement puisqu’il est associé au « nègre », à l’esclave noir, à un moment où la traite est en pleine expansion. La bamboula devient synonyme de danse violente et primitive dès la moitié du XIXe siècle. Mais c’est en 1914, avec l’arrivée des tirailleurs sénégalais sur le front que le terme se charge lourdement de mépris. « Le mot renvoie alors à une imagerie alliant sauvagerie, cannibalisme, sexualité. » « Le terme a beaucoup été utilisé au moment des grandes expositions coloniales, remarque la linguiste. Il flatte le paternalisme du colon. Derrière le terme bamboula”, il y a l’idée que les Noirs sont des grands enfants qu’il faut civiliser. Ainsi, en 1914, ce ne sont pas des humains que l’on envoie au front se faire tuer, seulement des bamboulas” ». (2)

Pourtant, pour les mêmes insultes en 2008, un professeur d’anglais a été condamné par le tribunal correctionnel de Valenciennes (Nord) à trois mois de prison avec sursis pour des propos racistes tenus à un de ses élèves en juin 2008. Le professeur, qui niait les faits qu’on lui reprochait, avait demandé en juin 2007 à trois élèves de 5e de ranger la classe à l’issue d’un cours. Devant le travail accompli, il avait déclaré à l’un des élèves, d’origine maghrébine, « ça, c’est du travail de bougnoule », De même en août 2007 à Epinal, un enseignant avait été condamné à un mois de prison avec sursis pour des propos racistes proférés à l’encontre d’un élève d’origine angolaise. « Tu es noir, tu voles, non ? », ou encore « Ah, voilà Bamboula ! » (3)

Le stéréotype de Bougnoule

C’est un autre mot utilisé surtout pour les Arabes (surtout les Algériens). Il semble d’après l’écrivain journaliste René Naba que ce terme est ancien :

« En ces temps-là, écrit René Naba « la chair à canon » carburait à la gnôle. Par un subterfuge dont la raison détient seule le secret, qui n’en révèle pas moins les présupposés d’un peuple, les ressorts psychologiques d’une nation et la complexion mentale de ses dirigeants, la revendication ultime préludant au sacrifice suprême – « Aboul Gnoul » – apporte l’alcool- finira par constituer, par un dévoiement de la pensée, la marque d’une stigmatisation absolue de ceux qui auront massivement contribué, à deux reprises, au péril de leur vie, à vaincre, paradoxalement, les oppresseurs de leurs propres oppresseurs. « Bougnoule » tire son origine de l’expression argotique de cette supplique ante mortem. A l’assaut des tranchées adverses, ployant sous un déluge d’obus, suffoquant sous l’effet des gaz mortels sur les champs de bataille brumeux et venteux du Nord-Est de la France, sous la glaciation hivernale des nuits noires de novembre, à des milliers de kilomètres de leur tropique natal, les grandes rasades d’alcool galvanisaient leurs ardeurs combatives à défaut d’exalter leur patriotisme. Curieux rapport que celui qui lie la France à sa mémoire, étrange rapport que celui qui lie ce pays à lui-même, à la fois « Patrie des lumières et des droits de l’homme » et patrie du Code noir de l’esclavage, le code de l’abomination, de la traite de l’Ébène et du mépris de l’Indigène. » (4)

Maurice T. Maschino commentant l’ouvrage de René Naba écrit : « Les blessures de la dignité ne cicatrisent jamais », ceux qui les infligent les oublient très vite, pour peu, évidemment, qu’ils les aient remarquées. Du bougnoule au sauvageon, René Naba rafraîchit donc utilement la mémoire : il brosse un tableau saisissant de l’histoire coloniale française.(…) Massacres hier, répression et humiliation continuent de nos jours, pareille politique n’est possible, dans la durée, qu’avec l’assentiment – ou dans l’indifférence – de la majorité de la population. Une population complètement anesthésiée et mystifiée par l’idéologie justificatrice que la colonisation a produite. (…) Même les esprits les plus lucides sont contaminés : les musulmans sont des « fanatiques » (Zola), le Larousse ne définit plus les Arabes comme une « race batailleuse, superstitieuse et pillarde ». (1948) Faut-il s’étonner que les mentalités n’aient guère évolué. Selon le rapport de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (2000), 69% des Français se déclarent peu ou prou racistes et 63% jugent qu’il y a trop d’Arabes. » (5)

Un autre stéréotype : Y a bon Banania.

Le mot Banania a traversé le siècle sans une ride ! Cette publicité en apparence anodine est à une profonde signification : « (…) Dans le cas Banania” on retrouve le bon vieux tirailleur sénégalais tout sourire et content de mourir pour la « mère-patrie ». Comme d’habitude l’homme noir est dans le rôle du clown arborant un large sourire. Ce sourire n’a strictement rien à voir avec un sourire commercial. Il répond à une croyance occidentale dans laquelle l’homme noir est toujours associé au ridicule, la fantaisie, la bêtise. C’est cette vision réductrice de l’homme noir qui est profondément raciste. Depuis 1914, la marque Banania exploite cette image avilissante qui est à l’origine de son succès. Dans l’imaginaire occidental, l’homme noir est un sauvage qui par la grâce de l’homme blanc est passé au statut de colonisé ».(6)

« Affublé d’une chéchia rouge, une veste et un gilet en drap bleu et un pantalon en cotonnade blanc, le tirailleur sénégalais incarne parfaitement le sujet semi-civilisé ou en voie de civilisation au service de la « mère-patrie ». Désormais, la France a domestiqué le sauvage, il est dressé pour mourir sur le champ de bataille pour elle. Près de 30 000 soldats africains servent de chair à canon en première ligne dans la Première Guerre mondiale. Dans l’image de la marque Banania, on retrouve toujours l’image du Noir rieur avec un large sourire et l’air débonnaire. Le slogan Y’a bon banania renvoie à la croyance occidentale du Noir sauvage et arriéré s’exprimant dans un langage primaire. » (6)

« La pratique du contrôle d’identité au faciès, comme on dit dans l’Hexagone, c’est-à-dire en fonction de la « couleur », l’apparence, l’aspect extérieur, la façon de se vêtir, l’ origine nationale ou la foi religieuse présumée, est une des pratiques policières françaises (et autres) si enracinée, coutumière et systématique qu’elle a résisté jusqu’ici aux condamnations de tribunaux, aux mobilisations de la société civile, aux appels des organisations internationales, aux rapports et enquêtes, même de l’Union européenne. Si bien qu’elle n’a même pas été égratignée par le fait que le 9 novembre 2016, la Cour de cassation française ait condamné définitivement l’État pour cette pratique discriminatoire. » (7)

« Sauvageons… écrit Jean-Louis Mercier parlant de ces jeunes en errance. Combien de fois j’ai vu des policiers blessés gravement par des réactions stupides de gens qui voulaient en découdre… stupides ou même, écoeurantes… Maintenant il y a bien sûr cette racaille… cette racaille qui, pour la plus grande partie sont les enfants ou les petits-enfants de ceux qui se sont fait tuer pour la France qu’ils appelaient notre Mère Patrie, Sénégalais, Algériens, Tunisiens, Marocains et tant d’autres, qui, par milliers allaient sur le front, dans la boue, la neige et qui partaient la fleur à la boutonnière… recevoir des balles dans le coeur pour toute reconnaissance. Ils ne savaient même pas où se trouvait notre Pays. »(8)

Comment ramener réellement la paix dans les banlieues ?

Il semble que les pouvoirs publics n’ont pas tiré les leçons des émeutes de 2005. Pire encore Nicolas Sarkozy a enrichi le fichier de la déshumanisation en y ajoutant sa touche personnelle par l’adjonction justement du mot « racaille » pour dévaloriser ces damnés de la Terre qui vivent en lisière de la France réelle. Ces scories de l’histoire coloniale furent des français notamment sur les champs de bataille par le sans versé, ceux qu’on appelle la force noire qu’il fallait consommer d’après le général Charles Mangin,qui préconisait l’utilisation rapide et massive de ces troupes coloniales sur le Chemin des Dames. On dit qu’il fit « bon marché de la vie de ses hommes », Mangin est relevé de son commandement le 1er mai 1917. Pour rappel la Hongrie patrie initiale de Sarkozy était dans l’autre camp adversaire de la France !!!

On peut éteindre l’incendie avec des promesses qui ne seront jamais tenues car la France refusent de faire de ses enfants qu’elle le veuille ou non ses enfants, des citoyens à part entière avec des devoirs mais aussi des droits. C’est le sens à titre d’exemple d’une lette signée par des intellectuels – tout de suite accusés de bobos qui ne connaissant pas le terrain, d’après un syndicat de la police- disant qu’il faut par exemple, qu’il y ait du respect, le tutoiement condescendant ou pire insultant est à bannir !

Dans le même ordre en Angleterre par exemple, le contrôle se fait sous l’oeil d’une caméra reliée au poste. Cette pratique discutée sous le gouvernement Ayrault a été enterrée. Il n’a même pas été permis au contrôlé de recevoir un récépissé attestant qu’il a été contrôlé ce qui fait qu’il peut être contrôlé à l’infini. Mais depuis l’existence des portables, la scène est d’une façon ou d’une autre filmée et c’est alors la parole du policier contre la photo de la bavure…Et comme le dit si bien Coluche quand un mélanoderme ou un arabe se fait tabassé au poste, on dit que c’est une bavure, et quand vous voyez le faciès de la bavure, cela ne vous donne pas envie de baver.. En clair de vous plaindre du fait de la solidarité des policiers entre eux comme nous l’avons vu en introduction avec le cas de Mohamed.

Conclusion

Saint Augustin nous met en garde contre l’accoutumance qui amène à l’indifférence devant des situations au départ intolérables et qui deviennent par la suite tolérables , n’était ce ces éruptions sporadiques que l’on éteint dans l’attente d’une prochaine flambée de violence Car toutes ces mesurettes ne régleront pas le problème de fond car entre une droite et une extrême droite à la Fillon qui surfe sur les peurs qui n’a divorcé d’avec la nostalgérie, à la veille d’élection le vrai débat sur le vivre ensemble au XXIe siècle en France n’est pas prêt d’être appréhendé sereinement.

Beaucoup d’études sérieuses montrent que la France s’est constituée à partir d’alluvions humaines de différences provenances. les exemples sont légion il y a d’abord la communauté juive provenant du Maghreb qui a largué les amarres avec son identité originelle, pour paraitre plus française que celle des Français dits de souche, notamment depuis un certain décret d’Isaac Cremieux qui les a détaché des autochtones. Ensuite, ce sera le cas de tous les patronymes à consonance étrangère (italienne, portugaise, polonaise, arménienne, roumaine, hongroise ..) mais aussi les scories de l’histoire sombre coloniale de la France avec les maghrébins et les Africains. Il est donc surprenant de ne parler que de Français de souche et de remettre au gout du jour un roman national d’où sont exclus les français par le sang versé, qui nous rappelle le chauvinisme allemand du siècle dernier à l’endroit des Juifs

Paradoxalement ces allogènes de souche européenne, voire d’espérance religieuse chrétienne et juive, en rajoutent se voulant plus royaliste que le roi , elles désignent à la vindicte du doigts l’Arabe musulman ou pas pour des raisons qui n’ont rien à voir avec le bonheur de la France et l’utopie républicaine d’un vivre ensemble, c’est au choix l’importation du conflit palestino-israélien, défendu mieux que les intérêts voire contre les intérêts de la France, mais aussi un retour aux croisades thème porteur en période électorale par une droite sans imagination et qui puise dans le vivier de l’intolérance anti-arabe-musulmane toujours intact et inépuisable

Pourtant dans ce XXIe siècle de tous les dangers, on sait que la provenance originelle au vu des brassages a de moins en moins de pertinence au regard de l’idée de nation dont, à juste titre, Ernest Renan disait qu’elle devrait être un « plébiscite de tous les jours ». Ne restera alors, que l’humain avec sa valeur ajoutée pour le vivre ensemble car les positions acquises et les hasards de l’histoire des rapines des guerres avec des vaincus et des vainqueurs ont amené aux dérives des races supérieures qui ont fait le lit du nazisme. Nous savons que nous sommes différents des chimpanzés par 2% de notre génome. Le génome de chacun est le génome de tous. Il n’y a pas de races. Dans cinquante ans la biopuce sera le marqueur identitaire neutre, puisqu’elle se base sur des « paramètres » de performance qui ne sont pas liés au sol ou à la naissance.(9)

Bamboula, Bougnoule, Banania, racaille, c’est ce qui reste d’un colonialisme de la nostalgie. La dernière déclaration d’Emmanuel Macron affirmant que le colonialisme est un crime contre l’humanité est bien des égars courageuse ! Si elle est honnête elle marquera durablement le landerneau des atermoiements de la politique française de la Droite à la Gauche , elle constitue une rupture qui permet de divorcer d’avec un vingtième siècle de la guerre coloniale . Sans nul doute elle ne l’aidera pas dans sa compagne électorale !

Plus largement, et sans faire dans l’esprit du bon samaritain , ne devrions-nous pas revenir à plus d’empathie envers notre prochain si les hasards de l’histoire, la naissance du mauvais côté du progrès devaient nous permettre d’avoir plus de sollicitude envers les damnés de la Terre. François Mauriac traitant Saint Augustin de "bougnoule" rapportera cette phrase magnifique de Saint Augustin qui est une invitation à la tolérance : « Aime et fais ce que tu veux. » Qu’y a t-il à ajouter à cette empathie de ce saint bougnoule ?…

 

1.Chems Eddine Chitour http://www.mondialisation.ca/les-banlieues-europeennes-des-territoires-abandonnes-par-les-pouvoirs-publics/5336465?print=1

2.http://reseauinternational.net/le-bamboula-histoire-dune-injure-raciste-ancree-dans-limaginaire-francais/#BEF60OVs5hpPztzL.99

3.http://section-ldh-toulon.net/noir-donc-suspect-forcement.html lundi 13 février 2017

4.René Naba http://www.voltairenet.org/article143598.html

5.https://www.monde-diplomatique.fr/2002/10/MASCHINO/9461

6.http://www.deshumanisation.com/continuite/toujours-en-cage/61-negre-banania-y-a-bon

7.http://arretsurinfo.ch/theo-et-les-autres-ou-le-racisme-institutionnel-en-france/

8.Mercier Jean-Louis http://www.chevenement.fr /Sauvageon-versus-racaille_a277.html

9.Chems Eddine Chitour http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/epitre-aux-francais-de-souche-vous-154196

Article de reference :

http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_ chitour/260630-les-3-b-d-un-racisme-ordinaire.html

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique Alger



35 réactions


  • Massada Massada 20 février 2017 10:49

    Il n’est pas rare d’entendre des Arabes appelaient un Noir « ‘abd » (esclave).



    • mmbbb 20 février 2017 19:31

      @OMAR sauf que j ’ai entendu des gentils sauvageon lancer « nique ta race » 


  • Yvance77 Yvance77 20 février 2017 11:01

    Je fais parti et ne m’en cache pas de ceux qui utilisent ce genre de terme parfois. Est-ce que cela me dérange ? En rien ! Je n’en tire ni fierté ni honte ... l’auteur a raison c’est de l’ordre de l’ordinaire.


    Maintenant, ayant vécu quelques temps en Afrique noir, allez voir ce que vous mettent sur la gueule les fameux « bamboulas » à l’adresse des maghrébins ! Vous ne serez pas deçu du voyage, car les black ne sont pas plus cons que la moyenne et ont gardé en mémoire qui les vendaient sur les marchés aux esclaves !

    Quand l’on me surnomme en guise de Français « froggys » « fromage qui pue » et autres joyeusetés, et bien disons que je n’en fais pas non plus des caisses, c’est ainsi !

    On doit juste admettre que l’on est tous, à un moment, l’idiot de quelqu’un voilà tout !

    • ERANOVA 20 février 2017 20:19

      @Yvance77

      Pour ma part, c’est — à propos de ceux qui trouvent normale l’expression du racisme le plus fruste — le terme « demeuré », que rien ne me gêne d’employer. 

       Demeuré, en effet, qui croit sincèrement intelligent de trouver dans la bêtise d’autrui un alibi pour la sienne propre. Quant à l’Afrique, quiconque y est allé a pu constater que ni les gens qui y viennent, ni la géographie ne sont noirs. Ténébreux d’esprit — demeuré, donc — qui tient à confondre les couleurs et l’absence de couleur et se targue en plus de remplacer le noms des gens et des choses par des quolibets.

       C’est sûr, que vos idées ne resplendissent pas de pertinence, mais font-elles de vous un fruste ? 

      Certainement êtes-vous, sans erreur ni confusion possible en tout cas, l’idiot de beaucoup, vu que ce qui est fruste vous comble d’aise.

    • Habana Habana 21 février 2017 14:04

      @Yvance77
      Oui mais quand vous êtes l’idiot d’une nation entière (suivez mon regard), vous devriez éprouver un minimum de gêne !!

      Mais après tout, l’adage se vérifie tous les jours : les imbéciles sont bien des gens heureux !

  • foufouille foufouille 20 février 2017 11:13

    article profondément raciste.
    tabasser un commerçant arabe qui refuse les vols, c’est du racisme ?


    • clément dousset clément dousset 21 février 2017 07:20

      foufouille, je n’aime pas le nauséabond. Aussi ne citerai-je pas ici certains de vos commentaires qui sont carrément des appels, peut-être pas à la haine , mais au moins au mépris raciste !


    • Habana Habana 21 février 2017 14:29

      @clément dousset

      Le racisme comme le mépris ne sont pas toujours là où les « gens bien », comme vous sans aucun doute, veulent bien le pointer du doigt !

  • Decouz 20 février 2017 11:38

    Le Coran cite d’une manière positive les différences de langues et de couleurs entre les hommes (même si à l’époque de la révélation ce n’était pas la terre entière « pour que vous vous reconnaissiez les uns les autres », je traduirais même par « pour que vous soyez les uns les autres des sources de connaissances », c’est une différenciation positive, liée dans le verset en question avec la pluralité des langues, lesquelles pourraient bien avoir une origine analogue liée aux conditions extérieures climatiques, d’ensoleillement, d’humidité, de pression atmosphérique etc du moins pour ce qui est de la possibilité de prononcer ou non telles ou telles lettres. Il ne s’agit pas de nier les races parce qu’il y a du racisme ou parce que seule une infime partie du génome concerne les traits raciaux.
    Exemple le Brésil, le génome est majoritairement européen, les populations locales ont disparu entre autres à cause des maladies apportées par la colonisation, mais la faible partie du génome qui intervient dans les traits raciaux suffit pour que la population soit majoritairement noire ou métisse.


  • franc 20 février 2017 11:50

    Il ya quelques jours ou semaines un ministre algérien des droits de l’homme a demandé d’expulser les noirs sous le prétexte qu’ils répandent le sida .


  • troletbuse troletbuse 20 février 2017 11:51

    Il y a des comportements qui font que des européens deviennent racistes. On peut dire que cela vient d’une minorité mais qui est extrêmement active. Beaucoup de ces personnes connaissent parfaitement leurs droits mais ignorent totalement leurs devoirs. Et puis tant que le Coran aura la primeur sur la citoyenneté, le racisme ne fera que s’amplifier.


  • MagicBuster 20 février 2017 12:00

    Les arabes du Maghreb sont des africains ; ils immigrent sur le continent Européen et reprochent aux européens d’aller en Afrique.

    Il ne faut chercher aucune logique au Maghreb.
    Si d’aventure certains faisaient le choix de la France , ce serait des Harkis (des traitres).

    Et les millions d’autres qui finalement arrivent aussi ????
    Ce ne sont pas des traitres ... ba non .... rien à voir

    Il ne faut chercher aucune logique au Maghreb.


  • jef88 jef88 20 février 2017 12:03

    « la figure caricaturale d’un grand enfant brutal, et nie son humanité »
    Donc un grand enfant n’a pas d’humanité ? ? ?
    C’est un peu l’esprit à sens unique de cette diatribe ....


  • Zolko Zolko 20 février 2017 12:09

    Le blanc dit : « Aide-toi et le ciel t’aidera »
     
    Alors arrêtez de pleurnicher et sortez-vous les doigts du cul au lieu de toujours chercher à qui est la faute de votre malheur. Y-en-a marre à la fin de tout mettre sur le dos de gens qui sont morts depuis longtemps : la colonisation et l’esclavage sont finis depuis longtemps.


  • foufouille foufouille 20 février 2017 12:16

    un pays raciste, est par exemple un pays oùu les prix sont différents, donc plus cher, pour les étrangers.
    sauf races supérieures habituelles.


  • jymb 20 février 2017 13:24

    Voyons..

    Samedi je prends la voiture pour aller tenter de faire quelques courses dans la ville d’à côté
    Sitôt sur la route..un premier radar. Me voici contrôlé au km/h prés 
    Vais je alors pouvoir rouler sereinement..que nenni, un deuxième quelques kms aprés...puis, à un rond point, les bleus guettant la peccadille infime

    Pourquoi n’ais-je pas eu un récépissé dés le premier contrôle, et ensuite la tranquillité ? 

    Arrivé aprés ce parcours du combattant dans des quartiers périphérique me voici entouré de scooters faisant une course/ rodéo..roues arrières, zéro casque au mépris des caméras de surveillance, sauts au dessus du terre plein central, feux ignorés..la totale
    Et là pas une force de l’Ordre ? 

    Hélas je ne suis pas une minorité intouchable mais un quidam dont les poches peuvent être récurées à outrance et qui ne va pas sortir une kala de sa malle pour hurler son exaspération
    Et en plus je revendique haut et fort de pouvoir manger des têtes de nègre ou des pets de nonne ( bizarre ces dernières ne gémissent pas chez SOS racisme !) 

    Et le personnage de Banania est infiniment plus sympa, par exemple, que le mannequin cadavéreux et blafard censé nous inciter à acheter un parfum de marque dans un spot télé !

  • juluch juluch 20 février 2017 13:44

    Qu’avez vous contre le Banania ?,


    J’en ai eu au petit dej’ étant enfant....c’est très bon !!  smiley

  • foufouille foufouille 20 février 2017 13:51

    à propos de banania, je ne penses pas que le cacao pousse beaucoup en france, comme le café.
    en parlant de café, la version moderne de tes bananias ce sont des photos de travailleurs avec un grand sourire dans les champs.
    c’est pas raciste car c’est une marque équitable.


    • La Dame à la licorne Jélaniac 20 février 2017 22:36

      @foufouille

      c’est plus banania ,c’est

      ya bon SACO SA  La production de cacao : une plante américaine devenue africaine

      En 1900, l’essentiel des plantations se trouvaient au Venezuela et au Brésil, sur le continent où le cacaoyer avait été repéré puis domestiqué. À partir surtout de l’époque de la Première Guerre mondiale, les Britanniques ont été à l’origine d’un essor considérable de la production de cacao dans leurs colonies d’Afrique occidentale : Côte de l’Or (l’actuel Ghāna) et Nigeria. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, la production africaine représentait les deux tiers de la production mondiale et le cours mondial du cacao s’établissait sur le grand marché à terme du cacao situé à Londres.

      À partir des années 1960 et 1970, la production cacaoyère a été marquée par l’envolée de la production ivoirienne : la Côte d’Ivoire est devenue le premier producteur mondial de cacao en 1977,

       


  • jakem jakem 20 février 2017 15:58

    L’auteur de l’article a bien fait de retracer l’origine du mot « bougnoule » que je ne connaissais pas ; je l’en remercie.

    Et j’espère que les pensions de guerre et dédommagements divers ( s’il-y-en a ) ont été versés aux anciens combattants d’Afrique, ils les ont mérités.

    Cependant, l’auteur néglige un aspect important dans sa démonstration :

    la douceur des paroles, exaltant l’amour de la France et des compatriotes ( quels qu’ils soient ) ainsi que la fraternité, que l’on aime tant fredonner en entendant ces charmantes mélodies interprétées par ces artistes-majuscules que sont les rappeurs.

    En tant que Français ( immigré 2ème génération ) je me demande si je ne devrais pas être gêné d’aimer Ferrat, Cabrel, Netrebko, Melua, Westernhagen, Wootton, et tant d’autres... qui propagent le racisme et la violence de façon indécente.

    En outre les bienfaisantes organisations stipendiées SONT EMPECHEES de porter plainte contre ces représentants de la culture musicale occidentale. C’est un scandâlll !


  • MagicBuster 20 février 2017 16:00

    En Afrique -
    Il n’y a pas de racisme entre les musulmans et le reste du monde ?

    Arrivez -vous à l’expliquez vous sans le racisme Franco-Français ?



  •  
    L’ANTI RACISME EST ARME DU CAPITAL

     
     
    alors le racisme devient arme anticapitaliste, la dialectique s’ancre tjrs ds le pathos.
     
     
    « Ce n’est qu’à travers l’alliance avec le meilleur sang bourgeois que les éléments les plus capables du développement de la noblesse féodale d’antan s’élèveront vers une nouvelle apogée ; ce n’est qu’à travers l’union avec les sommets de l’européanité non juive [Krupp] que l’élément juif de la noblesse du futur parviendra à son plein épanouissement […] notre âge démocratique est un pitoyable interlude entre deux grandes époques aristocratiques  [...] Dès qu’une nouvelle et véritable noblesse se sera constituée, la démocratie disparaîtra d’elle-même [...] L’humain du lointain futur sera un métis […]. La race du future, négroïdo-eurasienne (eurasisch-negroide Zukunftsrasse), d’apparence semblable à celle de l’Égypte antique, remplacera la multiplicité des peuples  »

     
    ’Praktischer Idealismus’ 1925 Richard de Coudenhove-Kalergi, père de l’UE


  • psynom 20 février 2017 20:58

    « Plus largement, et sans faire dans l’esprit du bon samaritain , ne devrions-nous pas revenir à plus d’empathie envers notre prochain… » chems eddine Chitour

    Faire la morale aux autres en tenant sous silence le terrible sort qui est réservé aux subsahariens en Algérie est la plus répugnante des hypocrisie !

    Cette façon de tenir sous silence ces exactions vous en montre le complice.

    Algerie : le racisme anti-noir


    • psynom 26 février 2017 10:17

      13 personnes sont venues moinser mon commentaire.

       Décidément, la vérité fait mal ! Il vaut mieux la tenir tabou.

      Comment faire la morale, quand on est pas soit même irréprochable ?

      "Saint Augustin nous met en garde contre l’accoutumance qui amène à l’indifférence devant des situations au départ intolérables et qui deviennent par la suite tolérables" : L’auteur le sait très bien, se taire c’est accepter, laisser faire, c’est être coresponsable !


  • siwar 20 février 2017 22:23

    L’émancipation et la lutte contre le racisme aux états unis dans les années 60 (a ce moment virulent et légiféré) s’est faite grâce a des hommes comme Martin Luther King qui ont porté un message pacifiste, d’exemplarité et surtout ont appelé les noirs américains opprimés a se lever, étudier ; gravir les échelons de la société, travailler dur, se cultiver, entreprendre... Pour arriver a Barrack Obama et une administration américaine avec beaucoup de représentant afro américains.

    Ce message de lutte dans la dignité et l’honneur est également le message porté par Bob Marley et tous les grands artistes de l’époque.

    Que se passe-t-il en France ?

    Le discours comme vous le faite d’une rengaine systématique de victimisation depuis des années n’apporte aucune amélioration de la situation ; le fait de constamment renvoyer a des faits (condamnables certes ; mais passés et jugés) ne permet pas de construire des solutions d’intégration ; même les artistes de banlieue tournent en boucle ce discours de victime permanente...et attisent la haine mais jusqu’à quand ? et quelle peut être l’issue de ce genre de discours a part culpabiliser deux ou trois bobos pendant 5 minutes ?

    Pire que tout, cette posture de victime systématique cache l’immense majorité des personnes qui sont sorties de cette phase et sont maintenant dans une construction intelligente du vivre ensemble.


  • HELIOS HELIOS 21 février 2017 00:34

    ***** « A force de tout voir l’on finit par tout supporter…A force de tout supporter l’on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer l’on finit par tout accepter… A force de tout accepter l’on finit par tout approuver ! » *****


    Je trouve cette proposition tres interressante.

    Helas, je n’arrive pas a me defaire d’une reflexion tres recente sur exactement ce texte, j’etais en Argentine, et je bullais en attendant mon épouse dans le « patio de comida-c’est l’espace sandwich » de Wallmart, de deux "hommes d’affaires, visiblement français de la table d’a coté.)

    Ils parlait visiblement de Macron en Algerie... et se referaient a la tolerance que nous pratiquons envers le monde arabo-musulman et en particulier avec l’immigration de ce type. et en connaisseurs de la corruption a tous les etages, leurs avis m’a semblé tres pessimiste.

    sinon, rien a dire d’autre, je sors....

  • clément dousset clément dousset 21 février 2017 07:48

    Merci pour ce bel article qui assène tant de vérités pénibles à entendre mais nécessaires à dire. Les réactions d’une flopée de racistes montrent combien vous avez touché juste.


    • Habana Habana 21 février 2017 14:38

      @clément dousset

      La vérité pénible à entendre ? De la part des sourds, avouez que c’est plus que comique !
      Vous, vous sonnez faux et haineux par dessus le marché !
      Mais écoutez-vous écrire ! Sans blague !

    • jakem jakem 22 février 2017 13:23

      @clément dousset
       Vous n’avez rien compris ! ce sont des émules du Mehdi qui s’amusent.


  • moderatus moderatus 21 février 2017 10:06

    Bonjour,

    Je partage votre indignation sur l’emploi des termes qiue vous citez, et je les condamne comme vous.
    mais une question , je pense que vos condamnation ne sont pas à géométrie variable
    et que vous condamnez aussi les propos de certains rappeurs.

    Smala

    Extrait de la chanson « meurtre légal » :

    Quand le macro prend le micro, c’est pour niquer la France Guerre raciale, guerre fatale oeil pour oeil dent pour dent organisation radicale**, par tous les moyens il faut leur niquer leurs mères Gouers (Français) c’est toi qui perds....Flippent pour ta femme tes enfants pour ta race...on s’est installé ici c’est vous qu’on va mettre dehors



    • jakem jakem 21 février 2017 19:11

      @Humphrey Binchié
      Brassens a rencontré le « même souci » ( en raison de la censure ) que les racailles ?????

      Vous vivez sur quelle planète ?

      Brassens « chantait français », d’aucuns diraient même « franchouillard » ; et ce faisant il tapait sur les pandores et les bourgeois et les notaires etc ...dans notre tradition gauloise, et c’était souvent justifié.

      MAIS il n’a jamais propagé la haine des gendarmes, des flics, des juifs, des mécréants...

      Il décrivait avec délectation et peut-être aussi avec fatalisme des travers de notre société sans volonté d’en découdre pour imposer une idéologie totalitaire.
      Et il a beaucoup célébré l’amour ! contrairement à tout ce qui seriné en islam ! ( lequel transparaît ds les oeuvres des rappeurs )

      Comment pouvez-vous mettre en parallèle « les farouches bras des mégères gendarmicides » ( ce qui fait penser à Clochemerle illustré par Dubout ) et les " nique les keufs - nique la France - nique ta mère - face de craie - bouffon - enculé de ta race - et un tas d’expressions, de jolis vers, que j’ignore. ???

      Je ne sais pas pourquoi il a écrit les mots que vous indiquez en gras ; peut-être une simple provocation ou peut-être parce qu’il trouvait l’ensemble euphonique et en résonance avec son phrasé.


  • fcpgismo fcpgismo 21 février 2017 15:20

    C’est vrai les Français supportent l’invasion depuis plus de trente ans et on n’arrive pas à s’y habituer mais on a peut être trouvé un antidote.


Réagir