Caricature du séisme italien : non, vraiment, je ne suis pas Charlie...
L'affaire fait grand bruit en Italie, et on comprend pourquoi. La publication par Charlie-hebdo d'un dessin "satirique" (?) illustrant le tremblement de terre sous l'angle du mépris pur et simple est la légitime cause de la colère de nos amis transalpins.
Racisme anti-italien (on ressort ici les macaronis et les lasagnes), absence de compassion pour la douleur d'autrui, mépris de la vie humaine et basse sottise caractérisent l'oeuvre du dénommé Félix, héritier du défunt Cabu et tout aussi "provoquant"...
Une provocation qui n'est pas dirigée vers les oligarchies et les profiteurs, mais vers les braves gens. Le tout pour vendre du papier et gagner minablement quelques revenus, comme d'autres fourguent de la drogue ou se prostituent pour vivre.
Personne n'imagine un traitement similaire suite à un cataclysme en Afrique, par exemple. La clientèle de Félix et de ses collègues, c'est le bobo pour lequel le racisme ne concerne que le noir et le maghébin qu'il côtoie près des hôtels de luxe l'été au Maroc. Car ces gens, en France, ne fréquentent pas les quartiers populaires. Du coup, ils ne connaissent pas cette "décence commune" (voir Michéa) qui impose le respect pour autrui, ses croyances, son mode de vie.
Après les pitoyables caricatures du prophète, destinées à vendre leur canard aux derniers combattants de mai 68, la nouvelle vague des survivants de Charlie-hebdo vend du trash et du pipi-caca destiné aux crétins sans foi ni principes. Si l'humour satirique c'est cela, alors Dieudonné fait figure d'intellectuel.
Que nos amis italiens pardonnent à notre triste pays ce type de dérapage, hélas représentatif des contre-valeurs de nos médiocres milieux journalistiques et artistiques. Citons le pigiste de Libération Alexandre Hervaud et son tweet ignoble envers le père Hamel. Moralisateurs, donneurs de leçons mais vulgaires et grossiers envers ceux qui ne pensent pas comme eux, les "charlies" et comparses sont amenés à disparaitre à l'avenir.
Condoléances à nos amis d'Italie, un pays où on a encore des principes tels que le respect des morts. Durant nos attentats, ils se sont recueillis avec nous... gageons qu'ils comprendront que quelques idiots ne sauraient représenter l'ensemble du peuple français, qui, heureusement, n'est pas et n'a jamais été Charlie dans sa très large majorité.