vendredi 25 juillet 2014 - par
Ce n’est pas une première pour Air Algérie ! Déjà en 2007 le crash évité de justesse…
On s’étonne que personne ne fasse mention de ce qui s’est passé en 2007 entre Paris et Alger sur le vol AH1005 d’Air Algérie. Pourtant au milieu de l’orage, panique générale, l’avion a décroché sur 200M et c’est un miracle qu’il s’en soit sorti avec à bord 350 passagers qui n'oublieront jamais. Malgré cela on entend des experts dire sur les fameux grands médias que l’avion ne risque pas grand-chose ou du moins les avis entre les experts divergent. C’est ainsi que sur France2, deux pilotes ne sont pas d’accord sur les risques à traverser un orage. Pour l’un, qui ne rappelle pas que les pilotes du vol AH5017 n’étaient pas familiers de ce genre de trajet au milieu de ces conditions météorologiques, on peut trouver des cumulonimbus qui font 15000 m ! De là que les pilotes les contournent, il est donc possible que cet équipage espagnol « loué » par Air Algérie ait foncé dans le tas sans trop savoir le danger pour ensuite demander à changer de cap pour en sortir.
Pendant ce temps, d’autres experts disent qu’il n’y a aucun risque majeur à traverser ce genre de nuage. Souvenez-vous du vol AH1005 d’Air Algérie de 2007, voilà un extrait d’un article d'EL Watan, que je viens de découvrir par hasard en faisant des recherches sur les avions et les orages, qui raconte comment le crash entre Paris et Alger a été évité de justesse :
« Les passagers du vol AH 1005 de Paris à destination d'Alger ont été soumis à une belle frayeur vendredi en fin d'après-midi lorsque l'airbus A330 200 de la compagnie nationale a tenté de percer l'épaisse couche nuageuse qui sévissait ce jour-là au-dessus de la capitale française et de ses environs.
Dans son élan ascensionnel, le gros porteur bondé (350 passagers) et à la masse imposante a pu gagner majestueusement et sans encombre 1000 m d'altitude. Et c'est en rentrant peu après dans la masse nuageuse (de petits écrans déployés en cabine indiquaient aux passagers la vitesse et l'altitude) que les choses se sont gâtées, c'est-à-dire vers 1500 m. A travers les hublots, la pellicule nuageuse blanchâtre du début a laissé place à une masse noirâtre imposant un silence mi-résigné, mi-inquiet parmi les passagers. Puis sans que rien ne vienne l'indiquer, l'avion s'est mis à vibrer sous de fortes turbulences (à la manière d'un séisme de grande ampleur), s'est cabré sur la gauche avant que le pilote, le commandant Bouhafs, ne parvienne à le stabiliser dans une position horizontale malgré les fortes turbulences.
Mais 5 secondes plus tard, l'avion fait une chute à plat de 200 m entraînant une peur panique parmi les passagers surpris par la soudaineté de ce profond et exceptionnel trou d'air. Aux pleurs et aux comportements incongrus (ça se comprend) se sont mêlées les incantations à voix haute de versets coraniques, ce qui a forcément fini par rendre l'ambiance macabre à l'intérieur de l'appareil. Même les interventions vocales des membres du personnel navigant, eux-mêmes ceinturés, pour rassurer les plus effrayés, ne purent dissiper le choc d'une telle chute. L'avion continuait donc son chemin aérien chaotique accompagné par d'autres turbulences importantes jusqu'à ce que le soleil soit visible au-dessus des nuages. L'avion reprend alors sa stabilité ascensionnelle avant de se mettre à l'horizontal sur son couloir de croisière à un peu moins de 12 000 m d'altitude.
Apparemment, l'Airbus A330 du commandant Bouhafs venait d'affronter vers 1500 m un front nuageux sévère et imprévisible. Celui-ci, (du propre commentaire du pilote fait par la suite aux stewards et hôtesses), était passé entre deux orages chargés, fruit de deux cumulo-nimbus (nuages verticaux allongés dangereux pour la navigation aérienne) et que ce genre d'incidents était assez normal quand s'oppose à l'avion en pleine ascension un inconvénient d'une telle nature… »