lundi 21 avril 2014 - par Collectif Marianne

Chômage des jeunes, le fléau décrypté | Par le Collectif Marianne

     Le taux de chômage des 15-25 ans est sans conteste l’un des plus grands maux qui touche les jeunes actifs. Tous les pays ne sont cependant pas concernés. Certains connaissent un chômage des jeunes structurellement élevé, et d’autres plus faible. La démographie joue là un rôle essentiel, cela va de soi.

  En effet, on retrouve des pays comme l’Allemagne ou le Japon, à la population vieillissante, parmi ceux qui en souffrent le moins (inférieur à 10%).

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En revanche, la France doit « absorber » sur le marché de l’emploi 150 000 nouveaux arrivants (net, c’est-à-dire 800 000 jeunes contre 650 000 séniors qui partent en retraite) chaque année.

La crise et les politiques d’austérité ont fait exploser le chômage des jeunes en Union Européenne, et particulièrement en Grèce, en Espagne, en Italie, au Portugal… L’Allemagne fut quant à elle relativement épargnée, ce qui témoigne d’une zone euro qui tourne à son bénéfice, et surtout d’une asymétrie des cycles économiques avec le reste de la zone.

Il est courant d’entendre que le coût du travail et en particulier un salaire minimum trop élevé serait à l’origine du chômage, en particulier pour les jeunes actifs n’ayant pas acquis toute l’expérience de leurs ainés. Ce qui a pu conduire certains gouvernements ("Balladur") à penser un « SMIC jeune » dévalué pour permettre leur insertion sur le marché du travail.

Cependant, lorsque l’on compare la situation des différents pays ayant un salaire minimum, on constate que ce dernier joue très peu sur le chômage. Il n’y a pas de véritable corrélation entre taux de chômage des jeunes, et salaire minimum élevé.

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En outre, les rustines gouvernementales, et autres aides publiques pour la formation (35 milliards qui servent à diviser par 2 les chances de trouver un emploi après formation …) sont tout aussi inefficaces. Ainsi, la comparaison internationale montre également qu’il n’existe aucun lien entre ces dépenses actives et le chômage des jeunes, ou le taux de chômage global (ce qui est une litote puisque d’après la base OCDE, 1 point de PIB d’augmentation des dépenses sur le marché du travail, augmenterait le chômage des jeunes de 0.06 point…).

Par ailleurs, si la forte protection de l’emploi a un impact négatif sur le chômage (il ne faut pas le nier), il s’agit de ne pas incriminer non plus une nécessaire protection des travailleurs dans un marché tournant à leur désavantage, mais au contraire de se poser la question de l’origine de la frilosité des entreprises. Les chefs d’entreprise n’embauchent pas pour licencier ! Ils doivent donc être sûrs que leur nouvel emploi soit rentable. Et pour qu’il le soit, leurs carnets de commandes doivent être garnis !

Selon les enquêtes réalisées par l’INSEE, les entreprises ne souffrent pas d’un problème d’offre (contrairement à ce que répète F.Hollande qui a décidé d’affirmer haut et fort son amour pour la loi de Say…), mais surtout de demande !

800En effet, la demande intérieure a été comprimée par les politiques d’austérité, réduisant les débouchés des entreprises, qui n’ont pu se recentrer vers l’export puisque l’organisation de Bruxelles appliquait avec une même joie non dissimulée, la même austérité aux « canards boiteux » (les PIGS) de la zone euro.

Il est nécessaire de maintenir une certaine protection de l’emploi, (la « flexisécurité » n’a pas empêché le Danemark de connaitre une aggravation spectaculaire de son chômage).

Les problèmes se trouvent donc ailleurs.

Et principalement dans la qualité du système éducatif et la qualification. En comparant les enquêtes PISA réalisées dans différents pays de l’OCDE (indicateur certes perfectible, mais qui a le mérite d’exister …), on voit une nette corrélation entre le taux de chômage des jeunes, et le score PISA obtenu. Le Japon, l’Australie, le Canada, la Suède… dont les résultats PISA sont excellents, connaissent également un faible chômage des jeunes, contrairement à la Grèce, à l’Espagne, au Portugal, ou à l’Italie. Toutefois, ceci n’explique pas tout, la France a obtenu (sur une moyenne 2000-2009) les mêmes résultats PISA que le Danemark, et à un taux de chômage des jeunes différent (du simple au double).

La qualité du système éducatif touche en priorité l’ensemble de la population active dans l’accession à l’emploi. De même que la qualification. Il est évident qu’une proportion élevée des jeunes non qualifiés (ayant seulement une éducation primaire par exemple) conduit à une hausse du chômage des jeunes. Les fameux NEET (jeunes qui ne sont ni étudiant, ni en emploi, ni en formation) doivent être une priorité. De plus, la part des immigrés et enfants d’immigrés dans le groupe des élèves ayant le plus de difficulté (il suffit de regarder la dernière enquête PISA) doit pousser à s’interroger sur la politique d’intégration française…

801Les dépenses d’éducation n’expliquent par ailleurs pas forcément l’écart de performance des systèmes éducatifs. Ce n’est donc pas dans les moyens, mais dans la méthode qu’il faut insister. L’école doit redevenir un lien de transmission de la culture, et d’instruction, et non pas un lieu « d’épanouissement ».

Le résultat est que le taux de chômage des jeunes pousse au découragement et à ce que l'on appelle l’effet de flexion (on retarde son entrée dans la vie active). C’est ainsi que le taux d’emploi des jeunes (part des 15-25 ans qui occupent un emploi) est 2 fois plus faible en France qu’au Danemark, Royaume-Uni, USA, Allemagne (30%) !

Bien entendu, Il ne faudrait pas non plus négliger les grandes inégalités qui existent à l’intérieur de la catégorie. Certains sont privilégiés, comme les jeunes ayant suivi un cursus dans une grande école et qui affichent un taux de chômage négligeable (4%). D’autres subissent la crise et les politiques néfastes misent en place depuis 20 ans, comme les détenteurs de BTS ou DUT, ainsi que certains titulaires de master, qui ne trouvent pas « preneur ». Un bac + 2 n’est parfois plus suffisant pour trouver un emploi, conséquence de la massification (« le bac pour tous ») et de la nouvelle « stratification » éducative qui s’est opérée.

Et ce ne sont pas les rustines gouvernementales (contrats aidés utilisés à tour de bras pour faire artificiellement baisser une courbe du chômage qui a décidément du mal à s’inverser) qui changeront les choses.

Les études économétriques montrent l’inefficacité patente des emplois aidés lorsqu’ils sont réalisés dans le secteur non-marchand (ils accroissent même les chances d’être au chômage par rapport à ceux qui n’en aurait pas bénéficié !). Tandis que les contrats aidés du secteur marchand donnent tout son sens à l’expression « effet d’aubaine », puisque les entreprises auraient de toute manière embauché ! ( cf graphique INSEE).

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Il est impératif de repenser les politiques d’emploi et d’éducation qui ont montré toute leur inefficacité et sortir du cadre restreint imposé par l’organisation de Bruxelles, qui assume ici son rôle de fossoyeur d’une génération entière.

 

Par le Collectif Marianne, Porte-voix de la jeunesse patriote.

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62 réactions


  • AlainV AlainV 21 avril 2014 10:01

    A l’auteur
    Vous écrivez : « L’école doit redevenir un lien de transmission de la culture, et d’instruction, et non pas un lieu « d’épanouissement ». »
    Vous calomniez les enseignants dans leur ensemble et vous vous en trouvez très satisfait. Cette phrase à elle seule détruit toute votre argumentation, car elle montre que vous ignorez ce qui se passe dans les classes. Pour que l’enseignement fonctionne, il faut être deux : un enseignant qui enseigne et une classe d’élèves qui VEUT apprendre.
    L’enseignant est formé (sauf sous Sarko) pour savoir transmettre des connaissances. Mais comment fait-on pour que les élèves veuillent apprendre ???

    Quand vous saurez répondre intelligemment à cette question, on pourra discuter.

    Allez faire un tour dans les pays germaniques et scandinaves, allez dans les classes, discutez avec les enseignants, les élèves et tout le personnel d’accompagnement (psychologues, éducateurs, assistantes sociales, ils sont nombreux dans ces pays). Alors vous comprendrez ce qui ne va pas en France, si vous êtes de bonne foi, ce que je crois.



    • jmdest62 jmdest62 21 avril 2014 10:41

      @ alainV

      « .....Mais comment fait-on pour que les élèves veuillent apprendre ???.... »

      Peut-être en adaptant la pédagogie à l’auditoire concerné !...n’est ce pas également pour cela que ’.....’L’enseignant est formé pour savoir transmettre des connaissances.....’

      ....un enseignant qui enseigne et une classe d’élèves qui VEUT apprendre....

      Cette généralité détruit votre argumentation de plus ,la formulation suivante me parait plus juste :
      ’....un enseignant qui VEUT (éventuellement AIME ! ) enseigner et une classe d’élèves qui VEUT (éventuellement AIME ! ) apprendre....

      Ceci dit comme Claude Michel , je ne pense pas que le fond du problème soit la formation ou l’éducation , le fond du problème c’est « l’employabilité » chère au MEDEF qui a réussi à instiller cette notion dans la tête de nos Zélites dites républicaines.

      Je vous invite à lire l’article

       < Eduquer et former sous la dictature du marché du travail>

      ’...Le discours dominant sur l’éducation considère celle-ci comme un « capital humain », dont le développement serait profitable à la fois aux individus (employabilité) et aux sociétés (croissance économique). Ce discours idéologique a pour fonction principale de justifier une adéquation fine de l’école aux évolutions du marché du travail. Or, l’étude des documents les plus récents de l’OCDE et de l’Union européenne révèle que cette évolution engendre, non pas un développement quantitatif ou qualitatif de l’enseignement, mais sa polarisation et son repli sur les « compétences » de base......’  >>>> lire la suite

      @+


  • claude-michel claude-michel 21 avril 2014 10:02

    Des courbes...et la réalité.. ?
    Mélange des choux..du cheval..et d’un pot de chambre...Encore une étude d’experts es-partis politiques...Propagande inutile les Français n’y croient plus...Il y a une réalité celle de l’argent qui tue les peuples..avec une sur consommation de produits inutiles produits fabriqués dans des pays a la main d’oeuvre bon marché...le résultat est l’augmentation incessante du chômage et de la pauvreté dans le monde..Dénoncez donc le système qui assassine les peuples.. !


    • AlainV AlainV 21 avril 2014 10:08

      Bravo, claude-michel, je souscris tout à fait à vos arguments.
      On ne comprend pas que la modération laisse passer de telles incohérences qui se donnent l’allure de démonstration. Peut-être pour discréditer un peu plus le ou les auteurs ?


  • cevennevive cevennevive 21 avril 2014 10:44

    « Il est impératif de repenser les politiques d’emploi et d’éducation qui ont montré toute leur inefficacité et sortir du cadre restreint imposé par l’organisation de Bruxelles, qui assume ici son rôle de fossoyeur d’une génération entière. »


    Cette phrase est juste, mais il y manque quelque chose d’énorme : la prépondérance des oligarchies mondiales, du capital fou et démesuré, de la volonté du « toujours plus », etc.

    Aujourd’hui, la seule chose qui marche à peu près bien dans l’éducation et qui génère quelques emplois, c’est l’apprentissage. L’élève partage son temps entre l’école et le travail et apprend ainsi à la fois un métier et une éducation scolaire.

    Malheureusement, ces contrats d’apprentissage ne réussissent que chez les artisans, car les grandes entreprises prennent rarement des apprentis . Pour entrer dans ces entreprises, il faut : avoir du piston, être trilingue, avoir une certaine expérience, quelques années de pratique, (le mouton à cinq pattes en quelque sorte...). Et si par hasard, elles prennent des stagiaires, elles ne leur apprennent pas grand chose si ce n’est à faire des photocopies...

    Autrefois, dans les années 1970, certaines grosses entreprises (XEROX, IBM et bien d’autres) allaient chercher leurs cadres directement dans les écoles (IUT, Fac, Armée, AFPA, etc), choisissaient en fonction de plusieurs critères et formaient elles mêmes leurs employés. Nous en sommes bien loin aujourd’hui. La recherche du profit est la seule qui prévaut. Et aussi, j’oubliais, la quantité énorme chez certaines d’entre elles d’improductifs grassement payés, et de productifs mal rémunérés, jetables et interchangeables).

    Les contrats aidés, les pansements de toutes sortes appliqués sur le problème du chômage, (secteur marchand ou autre) n’apportent rien sinon des déceptions, des dégoûts et de la démotivation.

    Comment voulez-vous qu’un chômeur, « bénéficiaire » d’un emploi aidé se sente indispensable à l’entreprise, reconnu et fier d’y travailler ?



    • Croa Croa 21 avril 2014 23:51

      Oui, les entreprises allaient chercher leurs cadres directement dans les écoles...
      Ce qui se fait toujours !

      La différence est ailleurs : Au début des années 1970, le personnel d’atelier et de bureau se formait sur le tas si nécessaire et si avoir au moins un CAP voire un brevet a toujours été un plus ce n’était un problème pour personne de trouver du boulot !


    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 22 avril 2014 09:19

      CE NE SONT PAS LES DEMANDEURS D ’EMPLOIS LA LIE DE LA SOCIETE

      MAIS CEUX QUI LES FABRIQUENT


      ON DIRAIT QUE TOUS LES FONDS DE TIROIRS ONT ETE FAITS AINSI 
      QUE TOUS LES FONDS DE POUBELLES...........on en a rempli les URNES
      ce sont tous ces candidats aux élections élus par copinage exemple UM..PS OU UMP F ..HAINEpédophiles ;; ;homophobes; ;;racistes ;; ;agents immobiliers vereux ;; ;fascistes !!! !

  • foufouille foufouille 21 avril 2014 11:03

    "L’Allemagne fut quant à elle relativement épargnée, ce qui témoigne d’une zone euro qui tourne à son bénéfice, et surtout d’une asymétrie des cycles économiques avec le reste de la zone."

    le jeune doit bosser pour 5€, voire moins. il y a aussi hartz IV qui rend obligatoire le arbeit macht frei


  • foufouille foufouille 21 avril 2014 11:06

    l’éducation fera juste de mauvais bureaucrates ou ingénieur. certains sont juste bons à ramasser les feuilles des arbres. ils ont été remplacer par des machines bien plus rapide avec conducteur qui seront remplacés par des robots


    • Croa Croa 22 avril 2014 00:01

      Oui souvent ! Les formations de bases suivies de formations sur le tas ont autrefois données d’excellents résultats alors qu’aujourd’hui les jeunes sont sur-formés et surtout aux concours et tout ça pour des postes finalement décevants d’où une moindre motivation.


  • G.L. Geoffroy Laville 21 avril 2014 11:14

    D’abord Bravo @Claude-Michel et @Alain V. pour leurs brillantes contre-argumentations. Le premier dénonce « l’argent ». Et oui si il y a du chômage, c’est la faute à l’argent. Et si il y a du réchauffement climatique, c’est la faute à l’invention de la roue probablement.

    Et @Alain V. confond modérateurs et censeurs. Vous semblez si certain de détenir la vérité, faites la nous partager. Dénoncez donc le mensonge s’il est si flagrant.

    Revenons à l’article. Malheureusement il nous sera toujours plus facile de savoir ce qui ne marche pas que ce qui marche. Encore s’ils admettaient leurs erreurs plutôt que de perséverer inutilement...

    1) Ce que je reproche à l’UE, c’est d’avoir mis en compétition plus d’une vingtaine de pays avec des règles fiscales, des droits des travailleurs et de l’entreprise inégaux. la concurrence n’est pas libre et bien faussée.

    2) Education : Une des solutions seraient en priorité de redonner de l’autonomie aux établissements scolaires. Je peux comprendre la réaction de @Alain V. mais il n’ y a pas ici de calomnie à vouloir que l’Ecole transmette d’abord un savoir, une connaissance. L’épanouissement va de soi dès lors que l’Ecole est aussi un espace social, il n’a pas à être appris formellement.

    3)Je déplore l’intervention pesante, maladroite et contre productif d’un Etat-Nounou persuadé que c’est en agissant et non en laissant faire, qu’il créera de l’emploi. Le rôle de l’Etat est la sécurité, la justice, la défense de notre territoire sur tout les plans économiques ou politiques.

    4) Ce sont les entreprises qui créent de l’emploi. Et très sûrement les entreprises naissantes, qui se créent. Il nous faut un climat juridique et fiscal sain pour tout les travailleurs (autant les salariés que les entrepreneurs). Le CICE n’est qu’un leurre, cet allègement de charges compensera ce que l’Etat prendra avec un IS augmenté de 33% à 36%.

    5)A contre courant de beaucoup de camarades libéraux, je suis entièrement d’accord qu’un salaire minimum n’est pas la principale entrave à l’employabilité des jeunes. Il y a bien d’autres pistes à explorer. La flexicurité n’est pas la solution miracle mais elle va dans le bon sens.

    6)L’austérité, c’est lorsqu’on ne finance pas correctement les fonctions régaliennes de l’Etat, qu’on augmente les impôts et taxes de tous pour assurer le bon train de vie d’une « classe politique élitiste ». Je n’encourage pas a contrario une politique Keynesienne, de massifs investissements publiques.

    Mes Amitiés au Collectif Marianne, c’est en se remuant les méninges qu’on finira par trouver le bout du tunnel.


    • foufouille foufouille 21 avril 2014 11:53

      "5)A contre courant de beaucoup de camarades libéraux, je suis entièrement d’accord qu’un salaire minimum n’est pas la principale entrave à l’employabilité des jeunes. Il y a bien d’autres pistes à explorer. La flexicurité n’est pas la solution miracle mais elle va dans le bon sens."

      c’est pareil : salarié jetable qui dort dans sa voiture. autant ouvrir des camps


    • G.L. Geoffroy Laville 21 avril 2014 16:19

      La Flexicurité ce n’est pas le salarié jetable, c’est le salarié qui rebondit.


    • Jelena XCII 21 avril 2014 21:14

      Ce que j’aime bien chez ces grosses limaces de libéraux, c’est qu’ils viennent nous vanter les bienfaits de l’esclavagisme, tout en étant persuadés d’oeuvrer pour le bien tous.


    • Jelena XCII 21 avril 2014 21:15

      ...pour le bien DE tous.


  • Jelena XCII 21 avril 2014 11:18

    >> son rôle de fossoyeur d’une génération entière.

    Génération zombie plus préoccuper de savoir qui couche avec qui dans tel « TV reality », plutôt que de s’intéresser à son propre avenir.

    Génération qui manifeste lorsqu’on expulse une famille de manouches (fait divers banal), mais qui reste silencieuse lorsqu’on annonce un « SMIC jeune » (grand pas en avant vers la Grèce).

    Génération qui vote (quand elle vote...) pour des partis qui n’ont à la bouche que les mots « assistanat » et « réformes sociales ».

    Vous allez en baver grave, je confirme.


  • Pere Plexe Pere Plexe 21 avril 2014 11:25

    Cette émanation du FN qu’est le collectif abusivement baptisé Marianne à déjà toutes les ficelles de la manipulation !

    Premièrement sortir de belles courbes émanant si possible d’instituts reconnus.Ça épate toujours le gogo et donne du crédit au propos.Un peu comme le type en blouse blanche qui vous affirme que le dentifrice trucmuch réduit de 30% les caries...

    Ensuite coller à ces courbes le discours idéologique qui vous arrange.Bien peu ferons l’effort de vérifier que les courbes en questions valide effectivement le propos.Et de toute façon ceux qui verraient la supercherie ne sont pas votre cible !


  • jaja jaja 21 avril 2014 12:23

    Bon décrypter le fléau du chômage des jeunes avec des graphes et courbes c’est bien. Envisager des solutions ce serait mieux...

    « Il est impératif de repenser les politiques d’emploi et d’éducation qui ont montré toute leur inefficacité et sortir du cadre restreint imposé par l’organisation de Bruxelles, qui assume ici son rôle de fossoyeur d’une génération entière. » nous dit l’auteur
    Tout ce que l’on a dans cet article c’est la critique de l’UE qui masque que la responsabilité première de toutes les politiques de régression sociale menée par la troïka (UE, BCE, FMI) n’est que la volonté de tous les gouvernements européens au service des multinationales et des gros actionnaires capitalistes. Désignés clairement les capitalistes ces ennemis du monde du travail, chômeurs inclus, seraient plus faciles à combattre...
    L’éclairage « patriotique » empêche sûrement l’auteur d’analyser un monde divisé en classes aux intérêts antagoniques qui s’affrontent souvent de manière larvée et parfois violemment sur le terrain comme le démontre l’histoire de notre pays. Pour les patriotards nous serions tous unis derrière le drapeau tricolore de la bourgeoisie et « l’intérêt national » serait le crédo de tous du châtelain au crève-misère...
    Foutaises !

    « Il est nécessaire de maintenir une certaine protection de l’emploi, (la « flexisécurité » n’a pas empêché le Danemark de connaitre une aggravation spectaculaire de son chômage). » poursuit notre auteur ce qui est gentil de sa part...les travailleurs apprécieront cette « certaine protection de l’emploi » nécessaire ! Alors que pour lutter réellement contre le chômage des mesures drastiques nécessitant de s’en prendre à la propriété privée des moyens de production et d’échange sont indispensables... :

    1) Interdiction des licenciements... (réquisition des entreprises qui licencient alors qu’elles font des bénéfices)... Création d’une branche de la sécurité sociale socialisant et soutenant celles réellement en difficulté afin de maintenir l’emploi éventuellement en réorientant la production)...

    2)Partager le temps de travail nécessaire à la production entre toutes et tous de manière égale.

    3) abolir la libre concurrence et le « libre marché » puis créer une économie planifiée produisant ce dont nous avons réellement besoin, sans les gâchis monstrueux de la production capitaliste et le pillage des peuples du Sud... Production démocratiquement décidée par les travailleurs et la population eux-mêmes au sein de leurs organes de démocratie directe...

    Avec des mesures de ce type (liste non exhaustive) le fléau du chômage sera alors vite oublié... Chercher à mettre des emplâtres pour soigner le vieux système capitaliste est voué à l’échec. Le système doit être détruit !
    Le socialisme (le vrai) de partage et d’égalité sociale entre toutes et tous devra voir le jour !

    Partage du temps de travail !
    Partage des richesses !

    Il faut que ça pète !


    • foufouille foufouille 21 avril 2014 13:25

      "Tout ce que l’on a dans cet article c’est la critique de l’UE qui masque que la responsabilité première de toutes les politiques de régression sociale menée par la troïka (UE, BCE, FMI) n’est que la volonté de tous les gouvernements européens au service des multinationales et des gros actionnaires capitalistes."

      il va falloir une sacré révolution pour que tous les gouvernements européens soient d’accord pour appliquer ta vision des choses
      c’est pour quand les poules auront des dents


  • jaja jaja 21 avril 2014 13:42

    Tu ne comprends pas. Bien sûr que tous les gouvernements européens refuseront cette vision des choses... Mais réfléchis... tiens cette fois-ci avec trotski qui répond à ta morsure (ça te changera des idioties de la Marine) :

    « la révolution commence sur le terrain national, se développe sur l’arène internationale et s’achève sur le plan mondial ». Il y a donc une articulation entre le terrain national et international. Il est possible qu’il y ait une synchronisation dans le développement de révolutions, mais en général il y a désynchronisation des étapes, des moments de la lutte de classes.

    Chaque nation ne doit pas attendre l’autre. S’il y a des expériences progressistes dans un pays, il faut défendre les conquêtes arrachées, protéger ce qui a été gagné. Mais il faut en même temps avoir une politique d’extension, de projection internationale et surtout d’appel à la mobilisation populaire pour étendre ces processus progressistes. »..

    Capito Foufouille....


    • jaja jaja 21 avril 2014 13:49

      Post mal placé c’était pour mon pote Foufouille smiley


    • jaja jaja 21 avril 2014 13:53

      Mais Bobo peut aussi en profiter...


    • foufouille foufouille 21 avril 2014 13:55

      je sait ........... sauf que nous ne sommes plus un pays car nous obéissons à ton europe
      par conséquent c’est pas possible. la boule de neige n’est toujours pas en route. tu auras donc ton smic à 500€ ! verstanden ?
       smiley
      je me souviens de l’avoir dit à un mec que je connaissais : hollande descendra le smic à 700€
      - c’est pas possible, en france on peut pas vivre avec ça !


    • jaja jaja 21 avril 2014 14:05

      Tu es bien obéissant et soumis Foufouille... Une révolution ça désobéit à l’Europe, aux traités, aux lois nationales, à la police, à la Gendarmerie à l’armée...
      Simplement socialiser toutes les banques et annuler la dette et la Troïka te vire de l’Europe...Pourvu qu’on ait le temps de bien utiliser la planche à euros..... smiley

      L’europe n’est pas le problème principal...Le problème est ici au coeur de la « nation »... ses forces armées au service du Capital et la bourgeoisie tricolore ! Ce sont ces ennemis qu’il faudra vaincre !


    • foufouille foufouille 21 avril 2014 14:28

      ". Une révolution ça désobéit à l’Europe, aux traités, aux lois nationales, à la police, à la Gendarmerie à l’armée...« 

      ouii et en face, tu auras toujours les CRS plus l’armée spéciale de l’europe

       »Simplement socialiser toutes les banques et annuler la dette et la Troïka te vire de l’Europe...« 

      non car si tu obéis pas, tu as une amende et zéro subvention, l’europe nommera un commissaire pour gérer à ta place

       »Pourvu qu’on ait le temps de bien utiliser la planche à euros.....« 
      c’est facile mais il faut sortir de l’europe avant. la BDF n’a plus ce pouvoir

       »

      L’europe n’est pas le problème principal."

      si car nous n’avont plus aucun pouvoir


    • foufouille foufouille 21 avril 2014 14:33

      en plus si tu socialise avant, la note de la france aura le temps de descendre à cc-. et comme tu auras pas de planche à billet ..............

      en sortant de l’europe avant, tu laisse planer un doute qui te laisse le temps d’imprimer. en rêve, on peut supposer que le FN propose la proportionnelle pour se faire élire : le NPA aurait ses pourcentages d’élus


    • jaja jaja 21 avril 2014 14:41

      Foufouille arrêtes de dire des bêtises. Si une révolution se fait dans n’importe quel pays européens ça voudra dire que les forces militaires du Capital auront été neutralisées d’une manière ou d’une autre ou alors c’est qu’il n’y aura pas eu révolution...

      Ceux qui disposeront de la force armée ce seront celles et ceux qui auront fait la Révolution... Bien entendu si l’Europe nommait un Commissaire (ce qui serait impossible vu les circonstances) pour gérer le pays encore faudrait-il qu’il puisse y entrer.... smiley

      Autrement dit une Révolution c’est la rupture avec la Troïka et avec les Traités et lois nationales du Capital. Et la politique suivie sera celle que nous imposerons tous ensemble !


    • jaja jaja 21 avril 2014 15:06

      Bobo tu dépasses le seuil au dela duquel il est impossible de répondre à tant de conneries... La seule chose intéressante qui mériterait développement c’est quand tu affirmes :

      « ta révolution va vite être trahie avec tes positions comme en urss par la nomenklatura étatique et en chine avec un prolétariat soumit à des bureaucrates après révolution rouge. »
      La révolution trahie a fait l’objet d’un bouquin...et la naissance d’une Nomenklatura « socialiste » était un fait bien prévisible comme l’a démontré Makhaiski, que tu devrais lire....
      Pour Makhaïski, la théorie marxiste ne peut mener qu’au « Socialisme d’État » (ce que nous appelons aujourd’hui capitalisme d’État), basé sur la propriété collective des moyens de production, mais pas des produits qui, eux, sont toujours répartis, selon Marx et Lénine eux-mêmes « selon le travail » ! C’est-à-dire que les critères de classes déterminent toujours, sous le socialisme, la répartition des richesses produites par la société.... et que pour la classe ouvrière c’est toujours la portion congrue....

      Une Révolution nouvelle démarre toujours au point où les processus passés se sont enrayés... Nul doute que ce point c’est la fin des Soviets (Conseils ouvriers) dès 1919 qui allaient supprimer la démocratie directe et donc permettre aux « chefs » de s’asseoir sur le processus révolutionnaire et d’en faire rapidement leur fonds de commerce... et leur permettre de mettre la production « socialiste » à leur service exclusif avec magasins spéciaux et datchas luxueuses....

      C’est donc la démocratie directe qui est le pierre de touche de toute Révolution. Dès qu’elle meurt, la Révolution meurt....


    • foufouille foufouille 21 avril 2014 15:07

      Si une révolution se fait dans n’importe quel pays européens ça voudra dire que les forces militaires du Capital auront été neutralisées d’une manière ou d’une autre ou alors c’est qu’il n’y aura pas eu révolution...

      oui, il ne peut y avoir de révolutions tant que la plus grande partie des citoyens ne mourra pas de faim ou de froid. on est loin de la révolution en grèce. ce sera plus light chez nous car il fait plus froid. c’est l’histoire de la grenouille......... il est plus probable de voir un/e nationaliste se faire élire.
      la révolution est une donnée inconnue, elle est impossible depuis 1789. chaque gouvernement a laché du lest en cas de grosse manif comme 68
      le gouvernement n’a aucun intérêt dans une révolte


    • jaja jaja 21 avril 2014 15:08

      Bobo nous ne voulons pas de cette UE capitaliste, nous voulons une Europe des travailleurs, les États-Unis socialistes d’Europe...
      Attaque nous sur ce que nous disons et revendiquons mais pas sur des présupposés de la famille barjot-facho !


    • foufouille foufouille 21 avril 2014 15:12

      je retrouve plus ou j’avais lu ça mais bruxelles impose à la france d’étendre le RSA chapeau et de faire une TVA unique. hollande traine juste les pieds, il a pas dit non


    • jaja jaja 21 avril 2014 15:30

      L’incohérence c’est plutôt celle de tes amis qui parlent de « mondialisme » sans appeler la mondialisation capitaliste sous hégémonie américaine par son vrai nom : l’impérialisme US.
      Impérialisme US opposés aux autres grands blocs impérialistes avec au premier chef la Russie capitaliste et la Chine du Capitalisme d’État en voie de privatisation.

      La guerre des blocs opposés est probable...La gouvernance mondiale sous direction US une foutaise !


    • jaja jaja 21 avril 2014 16:01

      Bon j’ai rencard à l’auberge et mon cheval m’attend à plus les boulangistes smiley


  • tf1Groupie 21 avril 2014 13:44

    Pourtant beaucoup ici vous diront que la l’école n’a pas pour rôle de préparer les élèves à obtenir un emploi


    • Pere Plexe Pere Plexe 21 avril 2014 16:42

      C’est une évidence non ?

      Même les plus patronaux des commentateurs reconnaissent qu’il faudra désormais changer plusieurs fois de métier au cours d’une carrière.Et même ils sont nombreux à affirmer que les emplois de demains seront des métiers ...qui n’existent pas encore.

      Dans ces conditions former des citoyens plutôt que des employés éphémères est une obligation . ( en plus d’être une obligation morale ! Mais je sais l’argument irrecevable à ceux qui comme vous ne juge que par l’aspect économique )


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 avril 2014 19:14

      Pere Plexe,
      C’est le fait de posséder une solide culture générale qui permet de s’adapter à de nouveaux métiers tout au long de sa vie, et pas la télé réalité...
       
      En ce sens, le but de l’école n’est que secondairement d’apprendre un métier.
      Apprendre à apprendre, faire des liens entre des savoirs, c’est à dire apprendre à réfléchir, c’est le rôle de l’école.

      Mais tout le monde n’a pas envie de devenir intelligent...., ni que les jeunes deviennent intelligents.
       Le système a des injonctions contradictoires, apprendre à réfléchir, c’est aussi à terme, dangereux pour le système lui -même.


    • Le421... Refuznik !! Le421 21 avril 2014 21:21

      Même pour les nantis, c’est dur !!
      Un jour, ils sont député, après Ministre, ensuite, Président de tel comité Théodule, ensuite Commission Machin-truc... Ca varie sans arrêt.
      C’est très dur.
      Surtout que des fois, ils gagnent moins de 20.000€ par mois.
      Il faut se serrer la ceinture.
      La dernière Breitling ou le coupé Mercos, il faut parfois attendre trois mois pour l’acheter.
      C’est difficile en 2014.


    • Jean Keim Jean Keim 22 avril 2014 19:15

      @ Fifi Brind_acier,
      Il ne faut pas confondre intelligence et savoir. Le sectaire d’un bord possède un savoir comme le sectaire de l’autre bord mais ils ne pourront jamais communiquer, sauf si s’ouvrant à un minimun d’intelligence, ils voient l’inanité de leur savoir respectif. Hors de la vie quotidienne, du pragmatisme, le savoir fait généralement des dégats, cet aspect du savoir n’est pas enseigné dans les écoles classiques qu’elles soient publiques ou privées, laïques ou religieuses. Les hautes instanses politiques ou autres ne font rien, ne décident rien sans se référer à un savoir, celui qui leur correspond aidées de conseillers très savant en n’importe quoi. La réalité n’a que faire de ce micmac, que peut connaitre un énarque d’un jeune populaire qui cherche un travail et qui enfin en décrochant un, va s’épuiser à vivre avec un salaire riquiqui. Le Monsieur ne connait probablement que sa vie aisée, le jeune salarié va certainement acquérir une culture de classe et avec, le ressentiment contre le système. Tout ce cirque est contraire à l’intelligence.


  • Jean Keim Jean Keim 21 avril 2014 14:54

    Vous êtes pour la plupart sophistiqués dans vos analyses et prompts à déblatérer sur tout et sur rien, je ne suis même pas sur que vous compreniez tout ce que vous écrivez. Le chômage et la pauvreté n’existent que par défaut de partage, si les règles sociétales étaient les mêmes que celles qui prévallent dans une famille hamonieuse, les dysfonctionnements de notre société et tous ses maux afférents disparaitraient. De plus il est évident que le chômage n’est pas conjoncturel - le monde est riche - mais structurel, il est sciemment organisé pour le plus grand profit de ses organisateurs.


    • foufouille foufouille 21 avril 2014 15:08

      c’est le NAIRU


    • Jean Keim Jean Keim 21 avril 2014 20:46

      Le NAIRU ? Tiens encore un machin que je ne connais pas ... Bon j’ai cherché et bien non ce n’est pas cela, ça c’est juste un concept, un de plus qui nous distrait de la réalité, ce qui est en cause c’est l’insanité collective.


    • Pere Plexe Pere Plexe 21 avril 2014 16:26

      Le solde migratoire est d’environ 50.000/an.

      Avec environ 2/3 d’enfants en age scolaire...

      Bref environ 16000 emplois...pas 270.000 !


    • foufouille foufouille 21 avril 2014 16:41

      sans étrangers cela ne changerait rien. sauf si tu acceptes 5€/h

      tu ne pourras pas non plus obligés le patron à embaucher, il préférera coulercar il gagnera pas assez pour lui. comme pour un appart vide qui le restera car trop cher


    • Xenozoid 21 avril 2014 21:57

      pas besoin de doigt levé pur remplacement .


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 avril 2014 19:01

    C’est intéressant de voir que le FN multiplie des annexes, en annexant Marianne, comme tous les autres symboles de la République...

    Bizarrement, dans les causes du chômage, rien sur l’euro, ni sur les Traités européens, ni sur la BCE.
    On se demande bien pourquoi les médias disent partout que le FN veut sortir de l’ UE et de l’euro ?? Dans ce texte, comme dans les professions de foi, aucune trace de cette volonté.

    Il y a bien un lien entre l’euro et le chômage
    Dans la zone euro, depuis la crise de 2008, inexorablement, le chômage augmente plus vite que dans les 10 pays qui n’ont pas l’euro.

    Quant à la politique menée par la BCE, conformément à ses statuts, de maitriser l’inflation entre 0 et 2%, c’est la rente assurée aux rentiers, contre les salariés.
    « L’inflation, c’est l’euthanasie des rentiers » disait Keynes.

    «  Le N.A.I.R.U, ou pourquoi le chômage ne baissera jamais »

    Le rôle nocif des Traités est clair, l’article le plus toxique, c’est l’article 63 qui a supprimé le contrôle des capitaux, ouvrant la porte aux délocalisations, et aux achats d’entreprise par des fonds de pension qui les essorent avant de les fermer, comme Mittal avec Arcelor.

    «  L’extermination de l’industrie française par l’image 1968 - 2008 »
    Et ça ne s’est pas arrangé depuis...

    Le rôle de l’euro trop cher par rapport au dollar, qui plombe les exportations françaises n’est traité nulle part.
    «  Asselineau explique en 5 minutes, l’euro et la compétitivité. »

    Bref, le FN fait bien comme tous les autres Partis politiques européistes, il cherche des rustines pour sauver le Titanic européen en perdition.
    Plutôt que de proposer de « sortir de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN, unilatéralement par l’article 50 ».

    Une preuve de plus que l’analyse du FN par l’UPR est exacte.


    • Le421... Refuznik !! Le421 21 avril 2014 21:17

      Paradoxe...
      Vous avez dit paradoxe ??
      Comme la récupération de Jeanne d’Arc (certains historiens expliquent que c’était probablement un « trans », avec des arguments assez costauds) qui a pourtant été brûlée par les copains du FN, les cathos !!
      Vous ne m’aurez pas cru, vous m’aurez cuite !!  smiley


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 avril 2014 07:53

      bobo,
      Vous avez lu le texte ? Où voyez-vous une critique de l’ UE et de l’euro ?
      Où voyez-vous écrit qu’il faut sortir de l’ UE et de l’euro de toute urgence ?

      Quand vous lisez n’importe quel document de l’ UPR, vous trouverez la mise en cause de l’ UE et de l’euro.
      Par exemple celui-ci sur « les bienfaits de la construction européenne ».

      C’est simple, vous comparez l’article de l’ UPR et celui que vous défendez sur le même sujet.

      Le FN écrit plein de trucs sur la souveraineté, mais jamais la phrase :
      « Sortons unilatéralement de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN par l’article 50 ».

      Dans les Traités européens, il n’y a qu’un seul moyen d’en sortir, c’est l’article 50.
      Les renégociations, c’est l’article 48, mais pourquoi parler de renégociations si vous voulez en sortir ?

      L’UPR ne parle jamais de l’article 48, nous ne voulons rien renégocier, mais en sortir.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 avril 2014 18:14

      bobo,
      Pas la peine d’en faire des tartines, juste la phrase est utile au retour de la souveraineté :
      « Sortir unilatéralement de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN par l’article 50 ».


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 avril 2014 06:53

      bobo,
      Les affiches du FN commencent à être collées, on y lit :
      « Non à Bruxelles, oui à la France ».

      Cela veut dire « Sortir de l’ UE » ? Dans ce cas, le FN pouvait écrire :
       « Oui à la sortie de la France de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN par referendum », puisque il semble que ce soit l’idée du FN que vous expliquez dans tous vos posts.

      Même formulé ainsi, le FN ne l’écrit pas !

      Exprimer un mot d’ordre négatif « NON à Bruxelles » évite de dire ce qu’on veut vraiment, et chacun y met ce qu’il veut. C’est tout l’astuce de l’enfumage.
       
      Pour avoir un sens, un mot d’ordre doit être formulé en positif, et pas en négatif.

      Si je dis que je suis « contre l’austérité », cela ne dit rien des solutions que je propose.
      Et chacun peut imaginer ce qu’il veut..., c’est toute l’astuce des mots d’ordre négatifs. Faire croire à ce qu’on veut.

      « Non à Bruxelles, oui à la France », c’est de la com’ pour les gogos, pas de la politique. 


  • straine straine 21 avril 2014 19:08

    L’article fait l’impasse sur la dépendance totale du pays par l’importation de masse, dépendance financée par la dette  ! En outre, partant du principe que TOUT vient du travail ,( la totalité du PIB vient du travail ) il serait plus judicieux d’économiser l’ensemble de l’infrastructure du chômage, qui coûte environ 33% de la totalité des payements, en partageant le temps de travail. Ces forfaitures n’ont qu’un but , l’assèchement des moyens de consommation de la majorité pour pérenniser la jouissance d’une élite !!!

    http://escrocratie.tk


  • Le421... Refuznik !! Le421 21 avril 2014 21:13

    Beaucoup de réflexion très intéressantes, d’autres moins...
    Bon, allez !! Le gaucho de service s’exprime.
    Par définition, un gaucho est un type sans cerveau qui est contre tout et n’apporte aucune solution. Des fois, on croirait même que c’est un « extrème droitos » !!  smiley

    Personne ne pense donc que l’une des solutions, comme le préconise mon bon Jean-Luc, tiens dans la transition énergétique ??
    Explication.
    En France, contrairement à ce qui se dit, il n’y a pas que des cons. Il y en a un bon paquet, je dirais même une bonne majorité (dont je fais certainement partie), mais, pour compenser, on a de véritables génies.
    Si on arrêtait de les tenir par les couilles au nom du « bizness » genre pétrole, nucléaire et autres lobbies qui veulent garder leur pré carré, ça ferait un bon moment qu’on tournerait à autre chose que ces saloperies d’énergies fossiles qui ne font qu’engraisser les Margerie et autres voleurs grassouillets.
    Et si nous pouvions seulement comprendre qu’il faut se diriger vers l’élitisme et arrêter de vouloir faire du produit à deux balles avec des gens sous-payés, tout le monde y trouverait son compte.
    Y compris ceux qui ont de la thune. Mais, à force de se reproduire en famille pour pas croquer l’héritage, ils sont devenus complètement abrutis du bulbe...
    Révolution.
    Y’a plus que ça.


  • prolog 22 avril 2014 09:35

    « Le taux de chômage des 15-25 ans est sans conteste l’un des plus grands maux qui touche les jeunes actifs. »
    Moi j’aurais cru que c’était de crever la dalle s’ils n’ont pas de boulot :). Pendant qu’en plus des parasites se gavent à 10 smic par mois (minimum) pour faire des lois qui font crever la dalle aux autres s’ils n’ont pas de boulot...


  • Artnar 22 avril 2014 12:14

    Je pense que deux mesures doivent être prises en priorité pour aider à remettre le travail humain au centre de l’appareil économique

    Prioritairement Je pense que commencer par taxer le travail des machines de façon que le coût horaire de celles-ci soit équivalent voir supérieur au coût horaire d’un humain, permettrait de réduire la recherche systématique de la réduction de la masse salariale.

    Ensuite le bon vieux retour au droit de douane lors de l’importation de biens ou services déjà produits sur le territoire national de façon à compenser le dumping social de certains pays.


    • straine straine 22 avril 2014 17:08

      Commençons par produire notre consommation pour briser la dépendance mise en place par l’oligarchie , le reste devrait suivre ....


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 avril 2014 18:15

      straine,
      Avec l’article 63 qui a supprimé les contrôles des capitaux, ce qui intéresse les entreprises, c’est de produire là où le profit est maximum.

      Le chômage, ce n’est pas leur problème.


  • Manu Manu 22 avril 2014 18:45

    Il a déjà été expliqué sur Agoravox que le chômage des jeunes était un faux problème.


    C’est d’ailleurs désormais repris sur le site de l’INSEE : si le taux de chômage des jeunes parait si élevé, c’est qu’une grande partie des 15/24 ans font des études (grande découverte !).

    Rapporté à leur classe d’age, les 15/24 ans connaissent un taux de chômage très proche de la moyenne.

  • Jean Keim Jean Keim 22 avril 2014 19:23

    Ouf tout va bien ! Le chomage des jeunes présente un ratio semblable à celui des autres tranches.


  • Ruut Ruut 23 avril 2014 12:04

    Le chômage est directement lié aux délocalisations massives.
    Il est temps de délocaliser nos responsables politiques qu’ils comprennent le cœur du problème.
    Moins il y a eu de Fabriqué 100 % en France, plus le chômage a explosé.


    • titi titi 27 avril 2014 23:41

      C’est faux.

      Au début des années 80, la population active était d’environ 24 millions de personnes pour 22,2 millions d’emplois.

      An 2009, la population active est de 28,3 millions de personne pour 26 millions d’emploi.

      Le système crée donc 3,8 millions d’emplois en 30 ans. Mais le système crée ces emplois moins rapidement que n’augmente la population active.

      Notre population active augmente trop vite. Les flux migratoires sont en cause.


  • BA 27 avril 2014 11:14

    Chômage : chiffres Eurostat de février 2014 :

     

    Grèce : 27,5 % de chômage.

    Chez les jeunes de moins de 25 ans : 58,3 % de chômage.

     

    Espagne : 25,6 %.

    Chez les jeunes : 53,6 %.

     

    Croatie : 17,6 %.

    Chez les jeunes : 48,8 %.

     

    Chypre : 16,7 %.

    Chez les jeunes : 40,5 %.

     

    Portugal : 15,3 %.

    Chez les jeunes : 35 %.

     

    Slovaquie : 13,9 %.

    Chez les jeunes : 32,3 %.

     

    Bulgarie : 13,1 %.

    Chez les jeunes : 28,4 %.

     

    Italie : 13 %.

    Chez les jeunes : 42,3 %.

     

    Irlande : 11,9 %.

    Chez les jeunes : 26 %.


    Vous vous rappelez toutes les belles promesses au moment du référendum sur le traité de Maastricht ?


    - « Si le traité de Maastricht était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. » (Valéry Giscard d’Estaing, 30 juillet 1992, RTL)


    - « L’Europe est la réponse d’avenir à la question du chômage. En s’appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde ; sur une monnaie unique, la plus forte du monde ; sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois. » (Michel Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)


    - « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. » (Michel Rocard, 27 août 1992, Ouest-France)


    - « Les droits sociaux resteront les mêmes – on conservera la Sécurité sociale –, l’Europe va tirer le progrès vers le haut. » (Pierre Bérégovoy, 30 août 1992, Antenne 2)


    - « Pour la France, l’Union Economique et Monétaire, c’est la voie royale pour lutter contre le chômage. » (Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter)


    - « C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend un certain nombre de contrevérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contrevérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui ? Alors que ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » (Martine Aubry, 12 septembre 1992, discours à Béthune)


    - « Si aujourd’hui la banque centrale européenne existait, il est clair que les taux d’intérêt seraient moins élevés en Europe et donc que le chômage y serait moins grave. » (Jean Boissonnat, 15 septembre 1992, La Croix)


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