mercredi 16 février 2011 - par morice

Coke en stock (II) A la recherche du Boeing perdu

Pour l’instant, à vrai dire, les éléments de l’enquête sont plutôt rares : trois photos, sélectionnées ou retouchées pour qu’on ne puisse pas découvrir la provenance de l’appareil au premier coup d’œil et fort peu d’articles de presse. Il faudra attendre celui de l’envoyé de RFI, qui s’est rendu sur place, pour commencer à distinguer ce qui est propagande des faits réels. A voir les précautions qu’ont pris les autorités pour qu’on ne découvre pas l’origine de l’appareil, on se dit tout de suite que on a affaire à une énorme histoire et très certainement à un colossal réseau de drogue. Les faits qui vont suivre ne vont pas nous démentir. L’histoire n’est pas qu’ahurissante : elle engage plusieurs états, elle concerne plusieurs pays et leur façon ou non de lutter contre le trafic, et possède des ramifications dans toute une partie de l’Afrique de l’Ouest, bref c’est un très gros dossier qui nous attend. Le Boeing du désert ce n’est à peine qu’un petit bout d’un iceberg qui va nous occuper pendant des semaines. Mais essayons d’abord de retrouver l’origine de l’engin calciné.

Des Boeing 727, vu le nombre d’appareils construits, il en reste en effet partout dans le monde. On peut en voir aussi quelques-uns en dépôt aux Emirats, à Fujairah, notamment, dans un beau dépôt où on trouve de tout, surtout des Antonov et des Ill-76, un dépôt où puisait régulièrement un certain Victor Bout. De lui, on trouve encore un 727 à Damas, en Syrie, les deux d’African Express, à la livrée discrète. Le 5Y-AXB, numéro de série 19565, et le 5Y-AXE, numéro de série 21611, le second étant loué à “Ishtar Airlines”, basé à Baghdad et à Dubai. Le fameux 5Y-AXE, est unancien HA Airlines de Jordanie, qui avait acheté trois 727 d’Iberia en 2001, une société devenue Star Air en 2004, installée à Damas et à Bahrain. Le fondateur de Star Air n’étant autre que Paddy McKay, le fondateur d’Air Leone, qui s’est installé à Freetown en Septembre 2004 : le vieux parcours du vendeur d’armes, encore un de plus, qui change d’aéroport quand ll est repéré. McKay possédait aussi un vieux 707, acheté à Phoenix Aviation le Boeing 707 5Y-AXG, (vu ici à Ostende !) numéro de série 19369 (ancien 9G-ACZ chez Phoenix) qui avait fini sa carrière à Kinshasa dans un crash mémorable. Mémorable, car c’est le jour où la dernière Caravelle construite encore en service à brûlé, le 14 avril 2000. Un incendie s’est déclaré dans le hangar où elle était garée avec le Boeing 707 de McKay : or le hangar a violemment explosé. L’avion de McKay était en fait bourré de munitions ! Il y avait eu 129 morts dans l’explosion, dantesque !

C’est à Freetown aussi que sera arrêté Yaïr Klein, le grand rival de Victor Bout, selon un mandat émis par le procureur de Bogota. Chez le leader de Medelin Jose Gonzales Rodriguez Gachan, on avait retrouvé 187 fusils d’assaut Galit ayant fait partie d’un envoi où figurait également 500 Uzi et 200 000 munitions. Dans l’enquête, le cas de la banque BCCI était ressorti. L’homme était recherché aussi au Sierra Leone, pour vente d’armes à des rebelles. Klein est toujours emprisonné (mais en Russie), comme il l’avait déjà été il y a quelques années déjà. Bref, avec un tel crash, dès que l’on cherche un peu on tombe sur l’internationale des revendeurs d’avion d’occasion… et les marchands d’armes qui vont souvent avec.

En Afrique, on voyage aussi beaucoup sur 727, au Congo notamment, recordman des avions poubelles – cercueils volants- comme le montre cet effarant reportage de TV 5 Europe (la reprise de « Complèment d’Enquêtes » de novembre 2006, ici en deuxépisodes). Qui annonçait le prix d’un 727 de 30 ans d’âge, stocké sur place : 1,5 million de dollars seulement, pilote russe ou ukrainien non fourni ! Et montrait un atterrant bricolage a faire peur autour des appareils volants ! Et effectivement : le 16 avril 2008, un avion d’Hewa Boras’écrasait en plein quartier de Goma ! L’accident est dantesque. Il y a bien une vidéo, mais je ne vous la montre pas tellement elle est horrible. En Afrique, incidents et crashs sont journaliers. Le 2 février 2010 encore,un 727 d’Hewa Bora fait demi-tour et revient à l’aéroport de D’Jili, à Kinshasa. «  Manque de pression à bord  ». La semaine précédente, c’était un autre appareil de la même société qui avait raté son décollage en raison d’une crevaison de pneu ! Enfin, pour oublier ces multiples incidents ou ces horreurs, ajoutons à cette liste ce qui peut représenter un gag : le président du Mali a acheté récemment un avion, c’est un… Boeing 727-200 rétrofité (avec winglets). immatriculé TZ-MBA. Il avait déjà un 707, le TZ-TAC. N’est pas Nicolas Sarkozy ou Ben Ali qui veut, sans doute.

Le Boeing 727, a contrario de ces collègues, est un avion sachant se poser un peu partout, c’est une de ses grandes caractéristiques de sa conception, avec sa solidité légendaire : "Une des particularités qui donnait au 727 sa capacité d’atterrir sur des pistes d’atterrissage plus courtes était la conception particulière de ses ailes. Grâce à l’extension de volets et au déploiement des bords de fuite, le 727 pouvait presque doubler sa surface portante, ce qui lui permettait de voler avec une grande stabilité à de très faibles vitesses ". Car poser un 727 sur de la terre, finalement, il y en a qui l’avaient déjà fait, en Afrique. Pendant 15 années même !!! Le reportage qui nous montre le mieux ce que pourrait être l’appareil du Mali est en effet celui-ci. Celui de France 5 sur « Transafrik », « Tankers en plein ciel  » de Jacques Shmit, sorti en 2009, et produit par les films Jack Fébus. Un reportage ahurissant ! On reste bouche bée devant ces fous du ciel assez inconscients pour décoller ou de se poser sur des pistes en terre avec des B-727 bourrés de gas-oil inflammable (une ventilation forcée était installée dans la soute pour extraire les vapeurs de gas-oil !) ! La livraison de gas-oil par avion, un contrat de la Sonangol (Angolan Petroleum Company) signé avec Transafrik-Gemini Air. Aller livrer de quoi faire tourner les énormes camionsdes mines de diamants angolaises dans un pays qui sort d’une guerre où toute l’infrastructure routière a été détruite ! Les fameux avions angolais, les revoilà peut-être bien ! A regarder à tout prix si l’on veut trouver l’origine exacte de ces vols et de ces avions. Des bombes et des poubelles volantes, il y en a eues en effet, comme il existe des pistes avec des nids de poule géants !

L’interview de Joao Amaral, pilote mercenaire aventurier des cercueils volants d’Air Gemini est un grand moment d’aéronautique loufoque. Le moment, où, visitant une épave, il vous explique que le 727s’est vautré car les techniciens avaient oublié de fixer le siège du pilote est un grand moment ! Renversant, comme le siège : tout y est ! Avion en très mauvais état, pistes de décollage en terre de 1800 m seulement !!!… Au détour du reportage, une phrase symptomatique de l’état d’esprit pilote, passé aujourd’hui au vol de passagers (effrayant !) :  "le fret, c’est mieux, ça ne parle pas, alors comme ça on n’a pas de réclamations "  !!! Le reportage sur le français Jean-Pierre Barbe, son mécanicien en chef, achetant sur Internet ses trois Boeing brésiliens vaut le détour également, comme vaut la vision de la retape d’un volet sur un simple établi de garage ! On le retrouvera à négocier à trois millions de dollars les trois… au prix de gros, sans doute. Chaque appareil étant «  amorti en 3 mois à l’époque  » grâce aux vols payés 10 000 dollars chacun, nous dit le commentateur (les aviateurs faisant rotation sur rotation 7 jours sur 7 pour alimenter les énormes bennes des mines angolaises !). Les pilotes "volaient 300 heures par mois" (?), et parfois « pendant 3 jours d’affilée » ! Une vie de dingue !!! 

Chez Transafrik, l’un d’entre eux, acier et dessous de nez blanc pourrait très bien être notre candidat au suicide malien. Une photo du site montrant l’arrière du seul 727 restant dans la société est très intrigante (voir la 14 eme photo du catalogue)… on y décèle la même fatigue de métal que sur notre crash. L’avion a été bien plus « brillant » que cela : le voici aux temps de sa splendeur. Avec un détail de la queue ici, un avion Immatriculé S9-BAV… c’est un ancien American Airlines N871AA. Construit en 1978, et de numéro d’usine 21383. On comprend vite la méthode de peinture appliquée à l’économie à l’époque : l’avion tout métal ou presque d’American Airlines ne voit que ses bandes bleues et rouges recouvertes ici de jaune et de vert. Le reste demeure « tout métal »… Dans l’étonnant reportage, Joao Amaral, qui a constaté qu’en 15 ans il avait volé autant qu’un pilote normal en quarante, estime qu’il n’est encore »qu’à 50% de son potentiel » : aurait-il été tenté ces derniers temps par une nouvelle et tentante aventure (et rémunératrice, on suppose) ???

Son avion, le S9-BAV, traversait bien l’Atlantique : le voici le 21 septembre 2001 à Recife. Le11 septembre 2001, il était encore au départ à Washington Dulles International Airport. Etrange coïncidence ! Sous le nom d’American Airlines, toujours. A l’aéroport d’où est censé être parti le vol 77, et le même jour… (étonnante découverte !). En cherchant un peu, on découvre qu’il a été retiré des registres quelque temps après, le 23 décembre 2001. Il avait eu un incident sérieux à Harlingen, Texas le 8 février 1988 pourtant, mais volait encore. Et a été exporté après 2001 à Sao Tome & Principe, au nom de la société Air Gemini. Sao Tome, une île en face du Gabon et la Guinée Equatoriale pour abriter une société angolaise ? Voilà qui mérite toute notre attention ! Chez Transafrik, il y a comme dirigeants Andy Collins-Orford et Jim Barnes, deux américains, un africain du sud, Bryan Davis, un anglais, Alan Spooner et … un angolais, Pimentel Araujo.

Tansafrik est une société « intéressante » : elle opérait également, en 2005, dans la plus grande discrétion, en plus du sien qui sert de couverture, onze des Hercules de la CIA travaillant en Afrique sous le nom de Southern Air Transport. Derrière SAT, il y a « Aircraft Management Consulting Ltd », dont le siège est dans les îles Turks et Caicos. Si vous ne savez pas où c’est, ne vous inquiétez pas, on va y faire un tour très bientôt avec notre enquête. C’est un endroit magnifique ! Tout ce beau monde a tourné autour de la fameuse et richissimeSonangol, la firme qui a été au milieu du scandale Elf-Aquitaine celui dans lequel ELF a copieusement arrosé les élus locaux et nationaux. Celui aussi où la Sofremi, de Charles Pasqua avec Arkadi Gaydamak et Pierre Falcone ont fourni des armes tchéques sorties de Slovaquie, de chez ZTS Osos. Bref, a remonter la filière du Boeing crashé on retombe en terrain miné  : celui des vendeurs d’armes en Afrique. Et de leurs liens politiques évidents.

Dans on livre, « Dans le secret des princes » (en 1986), Alexandre de Marenches, grand patron du SDECE (mort en 1995), revient sur la période angolaise décrite dans le film. Le décor qu’il décrit est ahurissant : "nous avions des photographies montrant des ingénieurs de la Gulf Oil, au Cabinda, s’embarquant dans un avion militaire cubain protégé par des soldats communistes cubains en armes. C’est un consortium pétrolier américain, dont font partie certains membres distingués de la Trilatérale, qui aide à maintenir au pouvoir le gouvernement métis prosoviétique en Angola de Luanda… C’est l’une des contradictions d’un conflit essentiel. L’argent prime tout pour certains capitalistes qui croient au veau d’or." Il évoque aussi un président doutant des activités de Jonas Savimbi (tué en 2002) :  "Le président Giscard d’Estaing m’a demandé si j’étais bien sûr que Savimbi et ses partisans avaient saboté le chemin de fer de Benguela, qui transporte vers Lobito, le grand port angolais sur l’Atlantique, les minerais zaïrois. L’ambassadeur de France à Luanda, qui ne sortait jamais de la capitale de l’Angola, faute d’autorisation, lui avait affirmé le contraire. J’ai vu le président hésitant, aussi décidai-je de lui apporter une preuve indiscutable. Je me suis dit, comme Mao, qu’une image vaut dix mille mots. J’ai donc envoyé un de mes officiers sur le terrain, par la bande de Caprivi, cette bande de terre très mince au sud de l’Angola. " De Marenches enverra crapahuter trois mois à pieds un de ses agents, qui reviendra avec les clichés montrant la voie ferrée sabotée en plusieurs endroits : seuls des avions pouvaient désormais ravitailler les mines ! Toute l’infrastructure routière du pays y était aussi passée.

La firme Air Gemini avait cinq, de B-727, elle en a perdu un sur accident, le 5 janvier 2001, à Dundo en Angola. Il était immatriculé 9-SBAI. Il y est toujours,visible par Google Earth. Un ancien avion de la Poste US. Reste le Boeing 727-116C, un combi-cargo immatriculé ZS-IJH,ancien inter-air, qui a circulé sous les couleurs de l’ONU. Le D2-ERN, un Boeing 727-25C au logo air gemini, couleur jaune et rouge, devenu S9-BAU. Le S9-BAR, ancien Reeve Aleutian Airways et ancien United Airways devenu ainsi. Le S9-BOE, un Boeing 727-22C, stocké comme le précédent en blanc intégral stocké sur l’aéroport de Polokwane Intl, anciennement Pietersburg (en Afrique du Sud), un ancien DHL et ancien Air Canada combi-cargo. Air Gemini n’avait plus ces cinq Boeing 727 depuis longtemps : une photo nous les montre à Uptington, en Afrique du Sud en janvier 2007, «  entretenus en état de vol  ». Tous en fin de vie, mais entretenus, ils feraient d’excellents candidats au suicide désertique. On y voyait les S9-BOC, S9-BOD, S9-BOG et le S9-BAG. Dans une interview de RFI sur le Boeing crashé, un témoin parlera d’un « gros avion blanc  », en effet. Blanc ou métal brossé par le sable du désert ? En tout cas on ne peut le confondre avec le Lockheed L-100 numéroté S9-BOP, détruit à Luzamba en Angola, le 28 décembre 1999, alors qu’il portait un numéro Kazak, UN-485, deux mois après avoir été livré à Transafrik ! L’avion n’avait pas réussi à freiner en bout de piste, et été tombé dans un ravin. A bord, du carburant pour diesel dans un réservoir interne : le contenu habituel ! Dans le reportage cité, on voit au début d’une séquence des employés de Gemini coller le sigle UN (Nations Unies) sur un Hercules LOCKHEED L-100-30 (382G-23C) d’Afrique du Sud numéroté S-9 BOQ, ancien ZS-ORC. Le 12 février 2000, Transafrik avait déjà perdu un autre, de B-727 :  le S9-NAZ qui se cassait littéralement en deux à l’atterrissage après avoir raté son approche ILS de l’aéroport de Luanda-4 de Fevereiro.

 Au total, arrivé à ce stade, malgré nos intenses recherches, on n’a pas encore retrouvé avec certitude l’appareil. Tout ce que l’on sait, c’est qu’il aurait transféré en une seule fois davantage que les 5,7 tonnes de cocaïne, saisies de janvier à septembre 2007 sur l’ensemble du continent africain ! En revanche on a découvert de sacrés casse-cous, capable de lever un avion de 75 tonnes et plus à partir d’une piste de sable. Chapeau bas ! Pour l’avion, donc, aucune certitude pour l’instant. Il y a bien des pistes, mais aucune ne paraît la bonne. Car très vite aussi, pour brouiller davantage encore ces pistes tortueuses, un individu va débarquer pour expliquer à tout le monde d’où provenait l’avion, et qui en était le commanditaire. Un homme va profiter de l’occasion suscité par l’incroyable crash pour reprendre une propagande qu’il va reprendre quelques semaines plus tard avec conviction : l’avion était destiné à Al-Qaida « bien entendu » et la drogue venait obligatoirement du Vénézuela (bien sûr !) ! Cet homme est évidemment américain, c’est un membre du Homeland Security ! Rien que le sous-titre de son rapport, déjà, annonce la couleur : « le développement le plus significatif dans l’exploitation criminelle des avions depuis 9/11″. Fichtre, voilà qui mérite bien une longue enquête en effet ! En réalité, historiquement, ce n’est pas tout à la première fois qu’un avion gros porteur sert à transporter autant de drogue, mais nous avons le temps de le voir dans les semaines à venir, cela. Pour l’instant c’est plutôt « mystère et boule de sable » à vrai dire.Demain, ou après demain, nous le tamiserons un peu plus, ce fameux sable malien, si vous le voulez bien.

En attendant le prochain épisode, rien ne vous empêche de regarder « Tankers en plein ciel  »… ici en cinq extraits. Ça semble bien contenir l’une des clés de l’affaire.

http://www.youtube.com/watch?v=Dtle…

http://www.youtube.com/watch?v=FPYt…

http://www.youtube.com/watch?v=fVHq…

http://www.youtube.com/watch?v=FKyg…

http://www.youtube.com/watch?v=8hIS…

Mais aussi le « Complèment d’Enquêtes » de novembre 2006, premier et second épisode.

http://www.youtube.com/watch?v=2eUx…

http://www.youtube.com/watch?v=50mM…



21 réactions


  • lavabo 16 février 2011 15:51

    C’est le désert chez morice........... smiley smiley smiley


  • Yvance77 16 février 2011 16:38

    Je n’ai rien compris à l’intérêt de ce post dans notre période actuelle. Suis-je seul dans ce cas ?


  • Hydulphe 16 février 2011 17:42
    Est-ce qu’il y a toujours de la cocaine dans le Coca-Cola ?

    On m’a dit que c’est pour nous addictionner à l’insu de notre plein gré que les merloques en mettent dans le Coca ? Vrai ou faux ?


  • blacky blacky 16 février 2011 18:41

    c’est pas le navion du pentagone que t’aurais perdu par hasard, momo ?


  • littlewalter littlewalter 16 février 2011 19:48

    Morice,


    Ton article pourrait etre plus interessant si tu le replaçais dans un contexte .... de quoi parles tu ? quel avion ? je suis pas au courant !! ou veux tu en venir .... dommage ton article est super bien documenté... 

    • morice morice 16 février 2011 20:30

      Ton article pourrait etre plus interessant si tu le replaçais dans un contexte .... de quoi parles tu ? quel avion ? je suis pas au courant !! ou veux tu en venir ...

      c’est marqué épisode 2...

  • jluc 16 février 2011 20:08

    Vu qu’il n’y a quasiment que du hors sujet plus haut et qu’il n’y a pas d’articles Agoravox pour en parler, j’en profite pour vous alerter de la menace que fait peser sur la liberté d’expression la loi Loppsi qui a été adoptée par le parlement la semaine dernière.

    Les articles 2 et articles 4 de la loi font peser une incertitude sur l’interprétation possibles de la loi limitant la liberté d’expression notamment sur le net.

    la deuxième partie de l’article est extrêmement dangereuse pour la liberté d’expression. Elle peut pénaliser notamment le simple fait d’utiliser la photographie d’une personnalité ou de faire usage de son nom dans une satire, une parodie ou une critique. "Le fait pour un journal ou site de désigner X comme un ministre et de lui reprocher (par exemple) un conflit d’intérêt sera illégal, de par cette formulation"

    Les PS et PCF ont déposé un recourt devant le conseil constitutionnel, mais :

    Loppsi : Le Parti Socialiste « oublie » l’article 2 dans son recours

    Loppsi : le Parti Pirate fustige le Parti Socialiste

    "La gauche qui agit, la gauche qui protège"... ou pas. (article du parti pirate)


  • littlewalter littlewalter 16 février 2011 20:10

    De quelle enquete parles tu ? pourrais tu nous eclairer de ta science ? C’est un article réservé aux personnes deja informées ? 


    peux tu preciser le lien eventuel avec le vol 77 du 9/11 ? 

    • morice morice 16 février 2011 20:32

      C’est un article réservé aux personnes deja informées ? 

      y’ a un II c’est pas pour les chiens : logiquement, un 2 ça suit un 1.... 

      pénible le gars, pénible.

  • Antoine Diederick 16 février 2011 22:03

    Bonsoir Morice,

    Alors vous me faites penser à ces pilotes qui sont des fanas de l’intrigue aéroportuaire. J’en ai rencontré certains au moment de rejoindre des amis parachutistes (je n’en suis pas parachutiste).

    Il est vrai qu’il existe une sorte de mafia de l’aviation et que bien sûr la cia utilise des avions sans marques pour opérer....

    pas étonnant que les terroristes aiment les n’avions, cela leur est suggéré.

    j’ai pas tout le nartic long et il est tard pour moi....

    mais c’est si loin tout cela.....c’est ailleurs......c’est pas chez les civilisés.


  • Antoine Diederick 16 février 2011 22:07

    j’ai rencontré des pilotes qui font comme Morice, il surfent sur internet pour trouver les avions sans marques....avec des antennes qui sont pas des antennes ou qui sont certaines antennes etc.....

    mais bon, parano ou pas parano ?


  • Pyrathome pyralene 16 février 2011 23:04

    Au pays de l’empire des petites têtes, c’est rien de perdre un Boeing !! quand le pentagone annonçait par la douce voix de Donald’ Picsou Rumsteak, qu ’il avait égaré la modique somme de 2000 milliards de Dollars, le 10 septembre de l’an de grâce 2001.....
    En tout cas, ce sont des frappadingues, vos pilotes là...sur le sable ! ils ont posé leur poubelle sur le ventre dans une clairière de la savane ?

    Dans la série Atom fuckers, aviez-vous déjà vu cette animation éloquente ??


  • brieli67 16 février 2011 23:37

    Bienvenue 


    des démons vont se réveiller : 

    c’est parti pour le lavage et l’essorage

  • morice morice 16 février 2011 23:45

    c’est parti pour le lavage et l’essorage

    syndrome Corse évident là...

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