jeudi 13 octobre 2011 - par morice

Coke en stock (LI) : les hélicos (corses) du Maroc

Il n'y a pas que le Sénégal ni le Maroc a être malades de la drogue et de son trafic, qui mine tous les pays où elle apparaît. La France n'y échappe pas, comme va vous le démontrer l'épisode qui va suivre, où certes, on ne parlera pas coke proprement dite, mais plutôt résine de cannabis, et de Corse. Mais si l'on regarde attentivement cette superbe affaire de trafiquants et de politiques mêlés, on se dit qu'en effet l'Europe elle aussi est atteinte par ses livraisons massives qui nécessitent toute une infrastructure. L'histoire de l'hélicoptère corse que je vais vous raconter implique autre chose encore que le trafic seul : obligatoirement, dans cette affaire, des gens de pouvoir sont intervenus pour que le trafic, dans un premier temps, continue matériellement parlant, et dans un deuxième qu'il soit fait durant l'enquête pour qu'on ne remonte pas davantage que l'endroit déterminé au départ. Cette histoire sent très mauvais, en réalité, tant elle nous fait comprendre que même si un jugement a été rendu, une partie d'ombre, la plus importante, demeure.

Commençons tout d'abord par la société au centre de cette enquête. Celle-ci avait déjà fait parler d'elle auparavant, dans des circonstances incroyables. En août 2006, une déflagration secoue la nuit en Corse. Mais cette fois-là, elle est plutôt inhabituelle et l'on retrouve à côté de l'endroit où elle a eu lieu deux corps déchiquetés, ceux d'Antoine Schinto, 44 ans, et de Stéphane Amati, 34 ans, qui étaient semble-t-il venus poser une bombe dans les locaux de la société Yankee Lima, propriétaire de deux hélicoptères. Celle-ci venait juste de remporter le marché corse des hélicoptères bombardiers d'eau (ou HBE). Très vite on découvre qu'ils sont envoyés par la société concurrente, Corseus, à qui vient d'échapper le marché ! L'opération ratée fait un survivant, le troisième larron des poseurs de bombes qui ot explosé trop tôt :"légèrement en retrait, Antoine Peraldi est sérieusement blessé par des éclats. Il prétend s'être évanoui pour se réveiller deux heures plus tard à Ajaccio. Qui l'a récupéré ? L'enquête n'a jamais permis de le savoir. Hospitalisé la nuit même, Antoine Peraldi, lequel a entre-temps changé de vêtements, raconte qu'il a eu un accident de moto. Ce mensonge ajouté au silence de tous ceux qui se doutaient de quelque chose dans son entourage ne permettra pas de retrouver immédiatement les corps de Stéphane Amati et Antoine Schinto dont les cadavres déchiquetés et en décomposition seront découverts quatre jours plus tard. Revendiquée quelques semaines plus tard par le FLNC du 22 octobre, cette action manquée visait une société du continent qui avait ravi un marché à une entreprise corse." Le troisième larron, héritier d'une mouvance autonomiste poseuse de bombes : "Jo Peraldi, le père, a en effet été condamné à quinze ans de réclusion pour des attentats commis en 1999 contre la DDE et l'Urssaf d'Ajaccio". Bref, on s'enfonce de suite dans le marigot corse.

Le patron de Corseus, à la grande surprise de tout le monde, nie les faits qui lui sont reprochés : "le gérant de la société Corseus Hélicoptères a démenti qu'elle ait été "partie prenante" dans la tentative d'attentat qui visait l'entreprise lui ayant ravi le marché des hélicoptères bombardiers d'eau, et qui a coûté la vie à deux poseurs de bombes à Corte (Haute-Corse), selon un communiqué publié lundi dans Corse Matin. "S'il est exact que la société a été écartée du marché feux dans des conditions qu'elle conteste (devant la justice, ndlr), ce n'est pas pour autant qu'elle ait pu être partie prenante dans la tentative d'attentat contre sa concurrente ; ordinairement ce n'est pas la voie suivie si l'on veut utiliser des moyens illégaux", a fait valoir Jean-Pierre Bernardini." On veut bien le croire, et comme la justice n'a rien trouvé pour lui nuire, il est effectivement blanchi : en somme ses employés ont cherché à l'aider, ce brave patron, sans même l'en avertir ! Braves garçons, dont deux ont été volatilisés par leur grandeur d'âme !

Le patron de Corseus étant lavé de tout soupçon dans cet attentat (on se demande toujours comment !) son hélicoptère jaune colibri, continue son travail. Et recommence ses activités habituelles : baptêmes de l'air, transport de VIPs sur la côte, manifestations de la Jet Set de la côte d'Azur, festival de musique Country, photographie aérienne, etc. Et parfois même quelques traversées de la Méditerranée, pour mettre on suppose, au tarif de l'heure de vol, du beurre dans les épinards de la société. Avec un peu trop de zèle, d'ailleurs, dans la région de Béziers, ou d'aucuns se plaignent de son boucan, dont des chasseurs, qui ont remarqué un drôle de manège en pleine nature : "au mois d'octobre 2007, les habitants de Saint-Nazaire-de Ladarez en ont assez du va-et-vient d'hélicoptères et de voitures dans les collines proches du village. Dans cette petite commune de 300 habitants, proche de Béziers, les chasseurs, les promeneurs, les ramasseurs de champignons ont tous vu au moins une fois l'appareil de la société Corseus au cours des deux dernières années. Un hélicoptère qui se pose le week-end parce qu'il passe inaperçu dans un trafic aérien accru. Mais qui devient, dès lors, particulièrement repérable pour les amoureux de la nature. On évoque des hommes armés, des cargaisons qui transitent de l'aéronef au coffre d'une citroën C5. Des photos sont mêmes prises par un téléphone portable. Et les gendarmes sont avisés..." Des chasseurs curieux, qui ont noté les aller-retours au même endroit et le manège qui en suivait, à savoir le débarquement de ballots vite fourgués dans de grosses cylindrées. Mieux encore : ils ont noté que les gens qui tournaient autour de l'appareil (jaune) avaient tous l'accent corse... 

Grâce à ces renseignements de première main, photos de portables à l'appui, les policiers arrêtent tout une bande, dont le manège sera décrit à leur procès : tout était huilé, tout été codifié : " C’était une sorte de rituel " résume le président Ardid. " Un hélicoptère de la société Corseus part d’Ajaccio, rejoint le continent à Béziers-Vias, puis prend la direction de l’Espagne, avec deux arrêts à Valence et Almeria, pour y faire le plein, avant de rejoindre le Maroc." A terre aussi, ça bouge : " Des individus quittent la région parisienne avec une C5 et une autre voiture ouvreuse, arrivent au petit matin à Roquebrun, où ils laissent la C5 et partent avec l’autre dormir à l’hôtel." Troisième équipe : " Un groupe arrive de Corse avec une voiture de location, prend possession de la C5 et montent à l’Ortet. " Ce sont les Corses qui déchargent l’hélicoptère, " en quatre ou cinq minutes " avant de descendre garer la C5 sur le parking du supermarché Champion de Cazoul-les-Béziers". Après, on remonte en voiture jusqu'aux portes de Paris, à bord des "go-fast" terrestres cette fois : "les Parisiens, qui sortent d’une bonne nuit de sommeil, reprennent la C5, et filent, via l’A 75, avec leur cargaison estimée à plus de 200 000 €. Corses ou Parisiens, tous utilisent des puces téléphoniques achetées dans le même magasin de Saint-Ouen. " C’est les puces de Saint-Ouen " blague le procureur Gouton. L'autonomie de l'Ecureuil oblige en effet à cette halte espagnole, où il y a donc des complices d'installés, précise un spécialiste. Tout le monde a noté la couleur de l'appareil virevoltant à Béziers : il est jaune canari et les chasseurs ont même transmis aux gendarmes sont numéro : c'est le F-GKMR. Un hélicoptère qui ce jour-là se fait pincer avec 560 kg de résine de cannabis à bord. Les policiers font leurs comptes : le trafic durait depuis 2006, donc au moment même ou l'on faisait sauter les hélicoptères de la concurrence, et les trajets avaient lieu environ deux fois par mois en moyenne. On en est donc à plusieurs milliers de kg de transvasés entre le Maroc et la France, sans oublier que parfois c'est de la cocaïne qui traverse.

Les policiers arrêtent donc ce 22 juin 2008 au lieu-dit Champ-de-l’Ortet, près de Béziers, une bande de malfrats, dont cette fois le dirigeant de Corseus peut difficillement nier les activités illicites. Car parmi les 9 personnes arrêtées, il y a du beau linge, et pour le capturer, la police et le GIGN en renfort ont mis les grands moyens, puisque le trajet de l'hélicoptère avait été suivi de bout en bout par un Awacs, survolant la Méditerranée : "selon les autorités françaises, de gros moyens ont été mis en œuvre pour démanteler ce réseau. Un avion Awacs de l’armée de l’air a été déployé et un Mirage 2000 placé en alerte, tandis que plusieurs gendarmes, dont une équipe du GGIN orchestraient l’opération. Neuf personnes ont été arrêtées lors de cette opération. Une première en France. Il s’agit des chefs présumés de la filière, Gilbert Casanova et Jean-Pierre Bernardini, familiers de la police corse, deux Corses et cinq habitants du nord de la région parisienne. Ils ont été placés en garde à vue dimanche. La presse française rappelle que Casanova est un ancien dirigeant du Mouvement pour l’autodétermination (MPA) et a été condamné en 2005 à trois ans de prison pour avoir été coupable, en qualité de président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Ajaccio, de « banqueroute et abus de biens sociaux » dans un dossier portant sur le détournement de 2,4 millions d’euros. Bernardini, lui, est présenté comme le gérant de la société de transport Corseus, qui gère l’appareil saisi dimanche à Béziers". Un a élu déjà condamné pour banqueroute et un dirigeant d'entreprise ayant traversé déjà les mailles du filet de la justice, la pêche à été bonne !

Pour ce qui est de l'appareil, un surprise va arriver lors de l'instruction, avec un phénomène plutôt inattendu : on s'attendait à ce que l'appareil soit versé au domaine, comme prise de guerre policière en quelque sorte. C'est ce que l'on fait désormais avec les puissantes voitures qui sont saisies et reversées à la Police ou à la Gendarmerie. En fait ça ne va pas se passer du tout comme prévu : l'engin pretendu appartenir a la société Corseus est en fait loué à "une société parisienne" , apprend-t-on après du propriétaire initialement visé. Après de multiples demandes de restitution formulées par le véritable possesseur de l’engin, le juge d’instruction chargé du dossier finit par lever les scellés et par rendre le F-GKMR, le 10 octobre 2008. En prétextant un "gardiennage difficile", ce qui pour le moins est étonnant. Les scellés sont brisés, et l'engin, toujours tout jaune, qui vaut 900 000 euros encore, est rendu à son propriétaire : qui a donc pu faire autant pression sur le juge pour obtenir cette décision pour le moins affligeante ? le gag supplémentaire étant que l'engin reprend ses vols "touristiques" chez Corseus dans les semaines qui suivent. L'hélicoptère à été rendu à "Héli Industrie", qui le louait à Corseus : le même schéma recommence. Logique, le nom du gérant à l'époque de "la société parisienne" et celle de Corseus est le même : le juge ne s'en serait pas aperçu ?

A l'autre bout, les marocains ont été avertis, et ont eux-même suivi les opérations de saisie ce sont eux qui confirment l'appartenance de l'hélicoptère. Et la dépêche MAP de poursuivre : "Les vérifications effectuées au niveau de l’aéroport Fès-Saiss ont permis d’établir que cet hélicoptère est arrivé à Fès le 21 juin 2008, après escale sur le territoire espagnol, et à Rabat. Etaient à bord de cet hélicoptère à son arrivée à Fès aussi bien qu’à son départ Jean Pierre Bernardini, gérant de la société Et la dépêche MAP de poursuivre : « Les vérifications effectuées au niveau de l’aéroport Fès-Saiss ont permis d’établir que cet hélicoptère est arrivé à Fès le 21 juin 2008, après escale sur le territoire espagnol, et à Rabat. Etaient à bord de cet hélicoptère à son arrivée à Fès aussi bien qu’à son départ Jean Pierre Bernardini, gérant de la société Heli industrie, ainsi que le ressortissant français Christian barbera, né le 30 août 1970 à Auberville, pilote, ayant bénéficié d’une autorisation pour vol privé dûment délivrée par la Direction de l’aviation civile, et valable du 16 au 26 juin 2008, ajoute-t-on de mêmes sources ». Barbera, ancien pilote de rallye, plutôt talentueux, reconverti en pilote d'hélico. Travaillant pour Heli Industrie, la société "parisienne" qui se cachait donc derrière le fameux F-GKMR, et qui est installée à Saint Ouen L''Aumone, près de Cergy Pontoise. Une société qui fait dans la "maintenance (jusqu'à GV), la reconstruction, et l'achat / vente d'hélicoptères, et qui est répertoriée dans le secteur de l'industrie de défense !

Les voitures, Gilbert Casanova, autonomiste convaincu, les connait aussi  : "un personnage flamboyant, ancien pilote de course automobile - il a participé aux rallyes de Monte-Carlo et de Corse - qui avait obtenu la concession exclusive Peugeot dans l'île de Beauté (il pilotait une "Samba"). Parallèlement, Casanova s'engage très tôt au sein du MPA. Au faîte de sa puissance économique, il devient en 1994 président de la chambre de commerce et d'industrie de Corse-du-Sud. Il participe alors au développement de l'île, en en faisant, par exemple, un point de passage pour les grandes croisières. Mais le personnage détonne. Grand amateur de plaisirs, il reçoit somptueusement dans sa demeure de Saleccia, située dans une baie de rêve. On le voit également, accompagné de jolies femmes, flamber dans les casinos de Cannes et de Monte-Carlo.  Ce qui ne correspond pas au profil habituel des dirigeants de chambre de commerce" nous dit l'Express. Comme Neyret ne correspond pas au profil du policier, serait-on fort tenté de dire aujourd'hui. Un personnage local, donc, qui s'est entouré de malfrats notoires : parmi les personnes arrêtées ce jour-là, il y a en effet Michael Ettori et André Bacchiolelli, que les policiers lient à la célèbre bande du Petit Bar, d'Ajaccio, groupe qui défraye la chronique depuis des mois en Corse car alors en train de régler des comptes sanglants avec ses rivaux. Stéphane Raybier et Pascal Arène sont les parisiens chargés de remonter la drogue à Paris, à bord de leur C5 Citroën transformée en "go-fast" terrestre. Le parrain de la bande, Francis Castola, se fera arrêter à la frontière espagnole le 27 septembre 2010, avec deux de ses hommes dont un qui portait 4 kilos de cocaïne dans son sac à dos de motard. Castola portant sur lui un 9 mm ! Les deux lascars arrêtés avec lui ne sont pas des inconnus, ce sont Eric Jourdan et « Krisna » Léger. "Leur casier judiciaire porte la trace de lourdes condamnations pour trafic de stupéfiants à 16 et 12 ans de réclusion criminelle" précise Corse-Matin. S'y ajoute Claude Lefèvre, lui aussi connu dans le milieu niçois.

Ces "fly-fast" finissent parfois par se faire prendre, donc. Pour ça, le sort apporte parfois aussi une aide précieuse, comme avec la présence des chasseurs, en l'occurrence ou parfois d'une avarie technique comme celle survenue à un appareil, de retour d'un chargement de cannabis du Maroc en Espagne, et qui, en difficulté, s'était posé en catastrophe, et était depuis resté entreposé discrètement dans une ferme d’Alcala de los Gazulez, un village situé près de Cadix et de Malaga. En attendant d'être réparé. Les policiers espagnols accourus le voir avaient vite découvert que l' hélicoptère Écureuil était bien français, et en avaient averti leurs collègues. Ils n'ont aucune difficulté à le faire. L'engin porte une superbe livrée noire, avec un filet jaune courant tout le long de sa carlingue. Et un numéro facilement reconnaissable : le F-GKMR. La presse du midi se fait parvenir le cliché, au moment même où se déroule le procès de Casanova et de ses livraisons par hélicoptère : elle constate que c'est exactement le même, qui a simplement été repeint : l'engin qui aurait dû être versé aux domaines était reparti chez des trafiquants qui l'utilisaient déjà sur un autre circuit ! 

 Pour les accusés, au procès, les affaires continuaient en quelque sorte ! dans le lot, on l'a dit, figure un personnage particulier, c'est Pascal Arène. Ce dernier nous fait remonter encore ailleurs comme il l'avoue au tribunal qui le jugera : "J’ai été payé 7.000 € pour ça », a raconté Pascal Arene, 40 ans, qui a fait une fois le voyage pour aider un ami d’enfance corse. A Paris, Arene est considéré comme un beau mec par la police. Ancien champion d’Europe de boxe, il tient à Villejuif (Val-de-Marne) une des plus grosses salles de France. Incarcéré dix-sept mois quand il fut soupçonné, à tort, d’avoir aidé son ami d’enfance Christophe Khider à s’évader en 2001, il a ensuite été arrêté par les gendarmes de Montpellier devant le palais de justice de Paris, le 30 mars 2009, où il était jugé pour sa participation à un autre trafic international de cocaïne." Un Arène qui faisait déjà dans l'hélico, mais avait été blanchi, et qui avait une autre corde à son arc : ancien champion de France de kick boxing en 1993 et en 1995, et champion d’Europe en 1997, il était "naturellement" devenu le président de la toute nouvelle "Fédération Française des Sports de Contact" dont la déclaration d'existence avait été publiée au Journal Officiel du 19 juin 2008. Une fédération mêlant les sports violents que sont le Muy Thai, le Kick boxing, la Boxe birmane, le Bando, le Muay Boran, nous apprend Bakchich, qui rappelle que dedans il peut aussi y avoir d'autres disciplines. "Plus raffinée encore est le MMA (Mixed Martial Arts) ou « combat libre », une discipline peu connue, et qui parfois se pratique dans une cage ( ! ). Autre spécificité, tous les coups sont permis entre les deux adversaires, les deux fauves. De tels combats existent déjà aux USA sous l’appellation d’ « Ultime Fight ». Sous la pression des plus importantes fédérations sportives (Judo, Karaté), le ministère de la Jeunesse et des Sports s’est jusqu’à présent refusé à délivrer un agrément au MMA ou à ses variantes". La notion de "combat en cage" venant récemment de défrayer la chronique avec ces combats entre enfants ayant eu lieu en Angleterre, sous le regard de la police, incapable selon les textes de lois de les empêcher... selon certains renseignements journalistiques, ce type de combats, interdits en France, aurait déjà lieu dans le Nord, patrie des combats de coqs, ou près de la frontière belge...

Jusqu'ici, en effet, on voyait mal ses sports passer la barrière du Ministère du même nom, et donc aussi des écoles...car ces sports violents sont aussi liés à des pratiques de paris et brassent des sommes considérables. Sauf si le ministre de l'époque, qui aime semble-t-il lui aussi les casinos, accorde son blanc-seing. Et ce ministre, à l'époque, c'est bien sûr Bernard Laporte, remercié depuis, après avoir fait entrer le loup dans la bergerie. A la tête de la fédération on retrouvait Denis-Marie Cintura, "qui n’est pas inconnu dans les couloirs du Palais de Justice et dans les rangs du RPR" souligne Bakchich, qui ajoute : "qu'en un temps record, la nouvelle fédé a obtenu l’agrément ministériel, et fait actuellement le forcing pour obtenir la « délégation du service publique », ce qui, dans le code du sport, marque la consécration absolue d’une association. S’ouvre alors la possibilité de recevoir des financements publics et celle d’organiser un championnat de France professionnel, (et d’en négocier les droits), de délivrer des diplômes, de participer à compétitions internationales avec le label « équipe de France ". Arène, lui, ayant déjà été l'objet d'une arrestation en 2007 : "ainsi, le Journal du Dimanche faisait-il état d’une nouvelle arrestation en avril 2007. Cette fois dans une affaire de stupéfiants. 35 kgs de cocaïne saisis par l’Office des stups en provenance de l’Ile de Saint-Martin.Toujours selon le JDD, l’enquête des flics aurait permis de remonter le fil d’un réseau soupconné d’être à l’origine de l’importation de plusieurs centaine de kilos de coke depuis les Antilles". Celle de la filière de Gilles Tepié ; dont le réseau est à l'origine de la découverte des 110 kg de coke à Neuilly ! Quand on vous dit que ce monde est petit ! Un ministre qui confie des responsabilités énormes à une personne elle-même en cheville avec quelqu'un accusé d'être mêlé à un trafic de drogue... avouez que ça paraît un peu... léger. Une accusation qui se transforme en certitude avec l'hélicoptère venu de Corse !

Car cette histoire d'hélicoptère bien trop vite rendu à ses utilisateurs gangsters, même jugée, reste entachée de lourdes suspicions. La presse locale, qui avait suivi les débats, en avait noté de superbes. Dont celle-ci, portant sur un commanditaire parisien dont on a clairement et sciemment oublié le rôle durant l'enquête : '"peut-être commencera-t-on à s'intéresser à des « détails » comme le numéro de portable activé dans la région parisienne dont la puce avait été vendue à Saint-Ouen. Ou au mystérieux M. Dangel évoqué par Jean-Pierre Bernardini. Car de toutes les puces achetées à Saint-Ouen, une seule n'a jamais été reliée à quiconque en deux années d'instruction. Alors qu'elle centralisait la plupart des appels..." Dangel aurait été un russe qu'aurait rencontré Bernardini, et qui aurait été à l'initiative selon lui du trafic : personne n'y croit. Mais ce n'est pas cela le plus important : c'est la découverte de la piste du téléphone de celui qui était véritablement à la tête du réseau, une piste que l'on a semble-t-il volontairement abandonnée. Pourquoi la police et la justice ne se sont-elles jamais intéressé au contenu de ce téléphone qui centralisait tous les appels des autres ? Aujourd'hui que l'on sait qu'un trafiquant, à Neuilly, avait réussi à éviter de se faire pincer grâce à un coup de fil judicieusement envoyé par un policier (Neyret), on reste songeur sur cette affaire qui sent la même organisation. Pour quelle raison, voilà bien tout le mystère... visiblement, il n'y a pas qu'au Sénégal que ça coince dès qu'on remonte un peu...

En décembre 2010 encore, on apprenait que "condamné à 8 ans de prison le 9 décembre dernier à Marseille, Gilbert Casanova, l'ancien président de la chambre de commerce d'Ajaccio et de la Corse-du-Sud a fait savoir par la voix de son avocat Me Pascal Garbarini qu'il ne ferait pas appel, espérant un aménagement de peine dès 2012". Ce qui laissait entendre qu'il reconnaissait aussi enfin totalement les faits, sans plus évoquer d'Angel lui aussi. Toujours aussi sûr de lui, malgré sa condamnation, le ... Gilbert le flamboyant croisait Michel Mercier en visite à Borgo et l'interpellait même sans hésiter, pour "évoquer la surpopulation qui gagne tout doucement l'établissement"... l'homme n'avait rien perdu de sa superbe, et il sait très bien, lui, qui était au bout du fil du principal téléphone du réseau démantelé. L'année prochaine il devrait sortir de prison, paraît-il : souhaitons qu'on songe au moins à aller lui poser la question.



34 réactions


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 13 octobre 2011 14:17

    Bonjour morice,

    je n’ai pas votre capacité d’enquête et attendais patiemment que quelqu’un se penche sur cette affaire plus lourde qu’elle n’y parait...Pas surpris que ce soit vous.
    j’ai tenté d’alerter sur la chronologie de certaine brèves dans cet article traité par dessus la jambe, j’en conviens : http://www.lepost.fr/article/2009/06/09/1571403_qu-importe-le-falcone-pourvu-qu-on-ait-livraison.html J’y retourne.


  • morice morice 13 octobre 2011 14:27

    C’est un peu confus, mais ça reprend beaucoup de choses dont je parle, en particulier ce concept de « 2 polices »...


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 13 octobre 2011 18:32

      " ...on s’attendait à ce que l’appareil soit versé au domaine, comme prise de guerre policière en quelque sorte. C’est ce que l’on fait désormais avec les puissantes voitures qui sont saisies et reversées à la Police ou à la Gendarmerie. " vous vous étonnez aussi de ce que la police n’a pas les moyens pour mener à bien le suivi des plus grosses affaires. Non seulement, elle n’hérite pas de cet outil de travail confisqué aux malfrats, mais en plus il réapparait repeint en noir dans un autre trafic... ! Décourageant ! Mais, un grand mais, la police, comme vous, se passionne pour son travail de pêche au gros. Ses détracteurs et les moinsseurs qui n’apparaissent plus dans vos lignes se sentiraient ils morveux sur ce coup là... ? Ont ils trempé leur blaire dans la snuff... ? Où lient ils des liens avec les autorités : http://www.lorgane.com/LA-POLICE-MUNICIPALE-DE-CHELLES-FAIT-SON-CINEMA-PORNO_a1090.html


  • Tarouilan Tarouilan 13 octobre 2011 15:08

    >On ne refera pas nos corses..... plus voyous que flics aujourd’hui !


    • Arafel Arafel 13 octobre 2011 19:53

      On ne refera pas nos corses..... plus voyous que flics aujourd’hui !

      Si vous aviez dit cela à l’encontre de magrébins ou africains, on aurait déjà vu sur ce site venir défenseurs des drouuuuuuats de l’homme, et vous auriez les assoc sur le dos.
      Mais les Corses.........................................


  • jean84 jean84 13 octobre 2011 15:49

    merci Morice

    ton article m’a bien éclairé, il est bien argumenté


  • louviellas louviellas 13 octobre 2011 16:47

    Bravo, morice, continuez, il faut bien que quelqu’un se dévoue pour faire le sale boulot.

    Contrairement à d’autres éditorialistes, la pertinence de votre enquête et le nombre de votes négatifs que vous récoltez démontrent que vous dérangez beaucoup de monde.

    Attention toutefois aux infos publiées dans les quotidiens régionaux, à écouter avec un bémol, telle l’histoire de l’homme qui a vu l’homme...qui a vu l’ours.

    Votre lien :
    http://www.ladepeche.fr/article/2003/02/21/289194-Aude-500-kg-de-drogue-dans-le-canal.html
    m’a beaucoup amusé, et, à voir le nombre de commentaires publiés ce jour là sur la Dépèche, je n’étais pas le seul à ricaner d’une galéjade.

    A +, morice, avec mes hommages.


  • morice morice 13 octobre 2011 17:45

    Bravo, morice, continuez, il faut bien que quelqu’un se dévoue pour faire le sale boulot.`

    comme vous dites...

  • Arafel Arafel 13 octobre 2011 18:07

    La Corse fabrique des hélicopteres ?
    Elle produit de la drogue ?


    • morice morice 13 octobre 2011 23:00

      La Corse fabrique des hélicopteres ?
      Elle produit de la drogue ?


      visiblement, vous venez défendre l’indéfendable de façon STUPIDE.

  • Arafel Arafel 13 octobre 2011 19:47

    il me semblait que le 1er producteur de drogue du monde, c’etait le Maroc.


  • pastori 13 octobre 2011 20:21

    « selon les autorités françaises, de gros moyens ont été mis en œuvre pour démanteler ce réseau. Un avion Awacs de l’armée de l’air a été déployé et un Mirage 2000 placé en alerte, tandis que plusieurs gendarmes, dont une équipe du GGIN orchestraient l’opération. Neuf personnes ont été arrêtées lors de cette opération.  »


    s’ils avaient été dix, on aurait vu les chars , trois divisions blindées et des drones smiley !!
    « il les faisait trembler encorrrre...sur le rocher de Sainte - Hélèèèèène ! »"

    quand on est cons, on est cons.

  • pastori 13 octobre 2011 20:33

    quand vous dites « les Corses » vous avez  60 chances sur cent de désigner un parisien, un breton, un portugais, un belge ou un marocain.


    la population de l’île ne compte que 40% de Corses (et encore !), les autres viennent de tous les horizons. tous partagent harmonieusement le même destin et la même qualité de vie.

    c’est le peuple le plus pacifique, le plus hospitalier, le plus honnête. mais contrairement au peuple de l’hexagone, quelques uns de ses membres ne sont pas parfaits ! qui l’eu cru ! 

    ceux qui le sont s’en excusent platement et implorent le peuple parfait de l’hexagone de croire en leur serment quand ils promettent et jurent de faire tout leur possible pour qu’ils le deviennent (parfait).



    • Arafel Arafel 13 octobre 2011 22:35

      Bof, risque quoi à dire Les corses ?
      Rien.


    • morice morice 13 octobre 2011 23:02

      quand vous dites « les Corses » vous avez  60 chances sur cent de désigner un parisien, un breton, un portugais, un belge ou un marocain.

      ne soyez pas ridicule, voulez-vous : les gens pris en flagrant délit parlaient le corse et leur patron était un autonomiste .... à mon avis, ce ne sont pas des belges déguisés. On vous l’a dit : ce sont les mêmes qui posent les bombes !!!!

    • Arafel Arafel 14 octobre 2011 02:30

      On est Corse parce que on parle Corse ?
      Il y a chez nous des tas de gens qui ne sont pas d’origine Corse, y compris des gens natif du Maghreb qui parlent Corse.
      Ma fille est trilingue, français, anglais, espagnol, en plus du Corse, mais pourtant quand elle cause anglais ça veut pas dire qu’elle est anglaise.
       smiley


    • Arafel Arafel 14 octobre 2011 02:32

      Je précise aussi que je ne défend pas les gens qui trafiquent de la drogue.
      C’est juste votre façon de laisser entendre que parce que ces gens là étaient censés être Corses que....
      Je crois que vous ne seriez pas heuerux chez nous.


    • morice morice 14 octobre 2011 09:36

      On est Corse parce que on parle Corse ?
      Il y a chez nous des tas de gens qui ne sont pas d’origine Corse, y compris des gens natif du Maghreb qui parlent Corse.


      c’est ça, à d’autres.

    • Arafel Arafel 13 octobre 2011 22:39

      Il n’y a pas de mosquée en Corse, il y a des lieux de prières.
      En Corse, il n’y a pas d’émeutes et les gens vivent pacifiquement.
      Il y a juste certaines choses à respecter.
      Hier soir, il y avait une petite jeune d’origine algérienne qui était né en Corse, et qui était partie avec ses parents pour s’installer dans les quartiers nord de Marseille.
      Je n’ai pas du tout été étonné lorsqu’elle a dit qu’elle « regrettait Bastia, parce que l’on pouvait laisser nos affaires dehors la nuit sans se faire voler, alors que ici.. »


    • Arafel Arafel 14 octobre 2011 02:16

      Me semble que c’etait sur TMC


  • morice morice 13 octobre 2011 23:03

    l n’y a pas de mosquée en Corse, il y a des lieux de prières.
    En Corse, il n’y a pas d’émeutes et les gens vivent pacifiquement


    continuez à être RIDICULE.

    • Arafel Arafel 14 octobre 2011 02:24

      Je suis ridicule ?
      Sachez cher monsieur, que lorsque ma fille sort avec ses amis, même lorsqu’elle rentre tard dans la nuit, je n’ai pas le soucis qu’elle se fasse violenter ou agresser ou pire.
      Pouvez vous en dire autant, sauf si vous habiter dans des quartier huppés ?
      Pour le reste, c’est vrai qu’il y a parfois des attentats, (presque plus depuis 2 ans), c’est vrai aussi que la mouvance nationaliste a fait près de 38 % aux élections régionales (je précise que ce n’est pas mes idées).
      Alors, si je vous parais ridicule, et bien je préfère être ridicule et vivre dans la tranquillité, qu’être « sérieux » et m’inquiéter en permanence lorsque mes enfants mettent le nez hors de chez eux comme c’est le cas pour une grande partie des gens aujourd’hui.
      Pace e salute


    • morice morice 14 octobre 2011 09:37
      Sachez cher monsieur, que lorsque ma fille sort avec ses amis, même lorsqu’elle rentre tard dans la nuit, je n’ai pas le soucis qu’elle se fasse violenter ou agresser ou pire.

      ni de se faire tuer par l’explosion d’une villa....

      ça tourne au ridicule ici votre défense d’une mafia évidente.

  • pastori 14 octobre 2011 09:26

    tu perd ton temps arafel, tu a à faire à des gens parfaits. il n’y a chez eux aucun trafic, aucun voyou, aucun imbécile, ils ont la science infuse.


    ils sont parfaits. nous on s’excuse de ne pas l’être ! on fait comme on peut.
     on est des ânes, avec nos 30.0000 morts en 14-18 à verdun. juste bons à ça.

    sauf que dans leurs administrations, ministères, Élysée, facs, dans leurs centrales nucléaires, dans leurs hopitaux, ils sont contents de se faire greffer un coeur , un rein, un foie par ces nuls de Corses, et là ils se gardent bien d’afficher leurs origines.

    c’est le professeur « Marseillais » Saldini qui m’a sauvé la vie. là il n’est plus Corse mais marseillais !

    si ça leur déplaît temps comment se fait-il qu’ils étaient 3 millions cet été à encombrer nos routes, nos villes, et à demander partout où acheter une maison ?

    pauvre morice.

    • Arafel Arafel 14 octobre 2011 14:03

      Je sais ce qu’ils voudraient : c’est la Corse mais sans les Corses..........un peu comme un certain facho qui voulait « la Cage mais pas les oiseaux ».

      Des maisons en Corse, mais pas de Corses autour.

      Quand j’étais sous off de carrière, on me demandait pas si j’étais Corse, mais juste de risquer ma peau.

      Nos villages sont tous pourvus avec un monument aux morts bien fournit, mais ça c’est pas important pour eux.


  • morice morice 14 octobre 2011 09:30

    si ça leur déplaît temps comment se fait-il qu’ils étaient 3 millions cet été à encombrer nos routes, nos villes, et à demander partout où acheter une maison ?

    ridicule : on parle de mafia corse et non DES corses. Pauvre de vous.

  • morice morice 14 octobre 2011 09:39

    tu perd ton temps arafel, tu a à faire à des gens parfaits. il n’y a chez eux aucun trafic, aucun voyou, aucun imbécile, ils ont la science infuse.


    tout l’article consiste à relier une mafia corse à des parisiens de renom. Qui ne sont pas corses : vous savez lire où votre poil se hérisse trop dès qu’on dit « corse » ????

    c’est le professeur « Marseillais » Saldini qui m’a sauvé la vie. là il n’est plus Corse mais marseillais !

    prendre votre cas personnel pour une généralité révèle le manque de hauteur de vue que vous affichez.

  • pastori 14 octobre 2011 12:00

    va voir à coté pauvre morice, un article parle de l’identité française. tu y trouvera quelques leçons profitables. et aussi quelques uns qui raisonnent comme toi. tu ne sera pas seul.


    décidément tu fera toujours l’unanimité..

    • morice morice 14 octobre 2011 18:55

      va voir à coté pauvre morice, un article parle de l’identité française.


      des bretons et des corses, donc...

  • Arafel Arafel 14 octobre 2011 14:12

    Par morice (xxx.xxx.xxx.1) 14 octobre 09:36

    On est Corse parce que on parle Corse ?
    Il y a chez nous des tas de gens qui ne sont pas d’origine Corse, y compris des gens natif du Maghreb qui parlent Corse.


    c’est ça, à d’autres.

    Vous croyez ce que vous voulez, d’une part ca change rien, et d’autre part, je n’en ai strictement rien à faire.

    Au fait, pourquoi lors des émeutes sur le continent, il n’y a rien eu en Corse ?


  • morice morice 14 octobre 2011 18:58

    Au fait, pourquoi lors des émeutes sur le continent, il n’y a rien eu en Corse ?


    ah en corse on ne se rebelle pas... contre la mafia. Sinon, on sort la sulfateuse....

    la corse... et le gabon !!!

    Vingt-huit homicides, souvent liés à des règlements de comptes dans le milieu du grand banditisme, ont été enregistrés en 2009 en Corse, ainsi que dix-sept tentatives. Et, un an après la mort du chef de bande bastiais Francis Mariani, des mises en examen par la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille commencent à éclairer cette série d’assassinats. « On y voit un peu plus clair, même s’il manquera toujours des pièces au puzzle corse », affirme un magistrat.

  • morice morice 14 octobre 2011 19:02

    cadeau pour pastori et arafel :



    À sa mère, Nicolas Montigny avait confié que la guerre entre groupes clandestins pour le leadership de « la lutte armée contre l’État colonial » s’était doublée d’une autre guerre, celle-là pour le contrôle des machines à sous en Balagne. Là, l’ennemi se serait appelé la Brise de Mer, célèbre gang bastiais. En Corse, les rumeurs rapportaient - mais est-ce vrai ? - que Nicolas Montigny comptait parmi le commando qui, le 21 juillet 1999 avait tué Dominique Savelli.

    à part ça, on peut sortir le soir en Corse. En rampant, pour éviter les balles...

    • Arafel Arafel 14 octobre 2011 20:52

      Décidément, soit vous êtes obtus, soit de mauvaise foi.
      Alors juste pour clore le débat pour ma part à ce sujet, parce que c’est lourdingue : êtes vous jamais allé en Corse ?
      Si non, pourquoi vous permetez vous d’ouvrir votre bouche sur quelque chose que vous ne connaissez pas ?
      si oui, avez vous été menacé, raquêté, ou avez vous même été mal reçu ?


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