samedi 21 mai 2011 - par morice

Coke en stock, (XLII) : la désinformation, ou le chapeau porté par Al Quaida, les USA en Afrique

Et puis, au point où on en est arrivé, à savoir que le trafic de drogue est devenu vital pour la CIA, de plus en plus pouvoir à part dérivant lentement depuis des années, il faut bien s’attendre à un contrefeu allumé par cette même CIA. En fait de contrefeu c’est une déferlante qui va débouler sur le net. J’ai déjà vu de la désinformation mais à ce stade d’omniprésence jamais. C’est un texte, apparu le... qui est censé nous expliquer ce fameux trafic de drogue transatlantique, signé d’un dénommé... A peine sorti, il se retrouve partout. Dedans, un maître-mot et un leitmotiv : tout ça, c’est de la faute d’Al-Qaida. La ficelle est grosse, elle est énorme, mais elle se répand sur la terre entière en quelques semaines, preuve que derrière il y plus qu’un texte. Mais une organisation, pas décidée à se voir affublée du chapeau de responsable de la situation. Alors on va tartiner, sur le rôle de la DEA, alors que l’on sait ses compromissions douteuses, et après avoir attaqué Chavez, tout mettre sur le dos de ce Ben Laden si pratique. En désinformant, et en masquant la présence en Afrique d’appareils d’un type nouveau, fort discrets, dont on a eu vent, manque de chance pour la CIA, grâce à un crash mémorable. Bienvenue dans l’art de la propagande éhontée.

 

L’un des premiers à s’émouvoir un tant soit peu de la situation est le porte parole presse de l’Air Force, John J. Kruzel, qui le 3 mars 2009 relate les dires d’un "haut gradé", Mary C. Yates, U.S. Africa l’ancienne "Command’s deputy to the commander for civil-military activities", comme quoi l’Afrique de l’Ouest subit une augmentation "choquante" du trafic de drogue, selon elle. Il serait temps de s’en rendre compte : depuis ces dernières années, il en a eu pour 2 milliards de dollars de drogue apportée, pour environ 50 tonnes par an.... 50 tonnes de drogue annuelle ! Décidément, la Colombie n’a rien éradiqué, et l’Afghanistan est en plein boom de production ! Où sont donc passés les milliers de dollars pour lutter contre la drogue dans les deux pays cités ? dans les poches d’un Karzaï ou d’un Uribe ? Toujours selon les mêmes chiffres, en Guinée Bissau la drogue rapporte 20% des revenus globaux du pays !

Dans un autre document, le "United States Africa Command 2009 Posture Statement" du 18 mars 2009, signé du Général E.Ward, devant le Sénat et le House Armed Services Comittee, on est frappé de l’absence totale d’allusion au trafic de drogue dans le chapitre consacré à l’Afrique de l’Ouest. A part une phrase d’introduction sur " l’extrémisme violent, la piraterie et le trafic illicite", et tout de suite après une longue litanie sur Al-Quaida, évidemment. On évoque le vol de pétrole au Nigéria, les pirates du Golfe d’Aden, le trafic humain.. et en dernier enfin l’allusion au trafic de drogue qui "crée de l’insécurité". Un seul chiffre donné sur le sujet : selon l’ONU, 27% de la drogue consommée en Europe passe par l’Afrique de l’Ouest. Mais il n’y a aucune proposition tangible, la première étant tout simplement l’implantation de radars le long des côtes. On en reste à de vagues propos sur l’aide américaine... contre le terrorisme. L’Afrique demande des radars, on lui propose de courir elle aussi après Ben Laden !

Et pourtant, l’Afrique est belle et bien surveillée... discrètement, fort discrètement. Par des moyens détournés, déjà décrits dans ma saga sur la CIA. Ici, ça commence par une photo d’avion censé de faire un trajet régulier vers une mine d’or mauritanienne. L’avion est un Beech U-21A Ute (65-A90-1 ou "King Air 90") de la SAS - Sahel Aviation Services, une société américaine basée à Bamako "d’On-Demand Air Charter Service" se rendant régulièrement à Sadiola. Etablie depuis 1989, avec seulement deux appareils, un Beech 90 et un Beech 1900, avec 6 pilotes en tout. Sur les 122 Beechcraft de ce type répertoriés, un seul est portugais et l’autre belge. Celui-là est le N70766, numéro de production LM-64. Il n’est pas le seul de la région. L’armée algérienne aussi est présente, avec deux Beech 1900 et des Beech 90 comme celui-ci, siglé provisoirement avec son registre civil et non militaire lors ici de sa livraison via Palma de Majorque. A Tombouctou, c’est le type 200 qui avait été vu par d’aucuns.

Au Nigeria, Wings Aviation détenu par James Ibori détenait aussi deux Beech 1900, vus à Lanseria, en Afrique du Sud, mais le 5N-JAH s’est écrasé le 15 mars 2008 près d’Obanliku : l’avion filait directement vers le pays voisin : le Cameroun. Les conclusions de l’accident étaient que l’appareil avait modifié complètement son plan de vol ; à la façon des trafiquants de drogue, en volant très bas. Au lieu des 11200 pieds prévus, il avait volé largement au dessous des 5000 durant tout son trajet. Il y avait eu trois victimes  : le Capt. Augustine Egbedi, son co-pilote, Mohammed Tango, et une hôtesse, Fubrata Jack. On retrouvera leurs restes 20 mois seulement après le crash. Le gouvernement et le bureau d’investigation furent peu loquaces sur les conditions du crash. De sérieux doutes furent donc émis sur le crash et le contenu de l’avion "son vol de routine" ne l’était certainement pas. L’avion se présentait comme son sistership décoré ainsi. Or la description de l’accident par le bureau d’investigation (lire ici le rapport) reprenait les couleurs de sa précédente registration. Selon un bon nombre d’observateurs, ce crash était lié à ce qu’on appelle l’Obansejo Connection. Une piste qui conduisait directement.. en Floride !   Et à une société, Sunscope Investments, chargée du lobbying d’Obansejo, l’ancien président, très proche de la bande de Rumsfeld, et qui continue à tirer les ficelles du pays. Le 14 octobre dernier, on apprenait qu’un proche d’Obanejo était impliqué dans un scandale à 5 millions de dollars de pots de vin relié à ... Halliburton. Halliburton, qui avait réglé la bagatelle de près de 600 millions de dollars en 2009 pour ne pas être poursuivi au Nigéria !

Le pot aux roses était clairement expliqué  : "La société américaine de services pétroliers Kellogg Brown & ; Root (KBR) et son ancienne maison-mère Halliburton ont accepté en février 2009 de verser 579 millions de dollars au total après avoir plaidé coupable de corruption au Nigeria. Les sociétés ont “versé pendant dix ans des pots-de-vin à des responsables du gouvernement nigérian afin d’obtenir des marchés et des contrats de construction et d’ingénierie”, avait alors affirmé le Ministère de la Justice américain. Elles avaient remporté des contrats entre 1995 et 2004 afin de construire une usine de gaz liquéfié à Bonny Island, dans le delta du Niger, pour Nigeria LNG, qui appartient à 49% à l’Etat nigérian. Ces contrats représentaient plus de 6 milliards de dollars. En tout, quelque 182 millions de dollars ont été versés à des responsables nigérians, selon la justice américaine".

La société Wings Aviation détient aussi un Beechcraft King Air 200 (le 5N-IHS). Le 13 mai 2010, l’ancien gouverneur James Ibori était arrêté à Dubaï, accusé d’avoir subtilisé 290 millions de dollars (?).  Arrêté une première fois en 2007, il avait réussi à fuir. Les photos des saisies de devises chez lui défient l’entendement. Il roulait en Maybach, l’une des voitures les plus chères au monde. On la trouvait régulièrement... à Londres, à l ’adresse Flat 23, 20 Abbey Road, London NW8 9BJ. Une voiture achetée par sa société “Stanhope Investments Limited,” via un ordre d’achat envoyé par la PKB PRIVATE BANK AG, située 12 Charles Galland, à Genève, en Suisse. En Angleterre, il avait fait acheter une propriété située 42 Great Ground, Shaftbury, Dorset SP7 8FF. par sa maîtresse Udo Amaka Okoronkwo par un chèque de 311,000 livres en date du 20 juillet July 2005.Des journalistes curieux retrouveront ses autres comptes en... Floride : sous le nom de HFA Development Group à la CITI Bank située 1600 Coral Way Miami, Florida 33145, ou à la Bank of America, 2308 Pouce De Leon Boulevard, Coral Gables, Miami, Florida 33134.   Coral Gables, véritable nœud de trafic, comme on a déjà pu le dire ici avec le B-727 de l’émir et de sa tentative d’importer de la cocaïne via sa maîtresse, habitant Coral Gables, ou se trouve le siège de la CIA... et pendant ce temps, des avions tentent de passer discrètement les frontières en Afrique, faute de radars ?

Pas de radars pour les africains, et pourtant... En réalité, les américains sont au courant de tout le trafic de la côte Ouest de l’Afrique car ils ont dépéché discrètement sur zone deux appareils jumeaux qui ne paient pas de mine extérieurement. Deux avions radars, justement, similaires à l’usage au fameux CrazyHawk expérimenté en Colombie pour soi-disant traquer les Farcs. On va s’apercevoir de leur présence le 19 novembre 2009 seulement avec... le crash de l’un d’entre eux au Mali, justement, près de Tarakigné. Une dépêche venue d’allemagne nous annonçait en effet ce jour là qu’un appareil de U.S. Africa Command (U.S. AFRICOM) venait de rater son atterrissage au Mali, au nord de la capitale Bamako. L’engin est un Havilland Canada DHC-8-200, et qui possède également un frère jumeau. Les deux sont répertoriés N354PH ou N355PH, et ne sont pas des avions ordinaires. Affrétés par les "Special Operation Squadron", ce sont des avions très spéciaux, sous une apparence anodine de petit "commuter" bi-turbopropuseurs... En interne, ils sont équipés d’un moyen de visée nocturne et d’un radar balayant devant eux, signé L-3 Communications, le même que celui utilisé en Colombie sur le CrazyHawk. Chez eux, c’est le dessous qu’il convient de regarder en effet... on a peint autour des antennes pour ne pas trop en révéler la forme (à comparer avec son apparence précédente). Ils possèdent aussi des moteurs plus puissants, des Pratt & Whitney Canada PW123 (de 2,150 shp).

Le N355PH juste sorti de Cannon AFB venait de loin, il avait en effet fait le chemin Louisville-Bangor-Goose Bay-Sondre Stromfjord-Shannon, un joli parcours, pour rejoindre Stuttgart avant de prendre ses quartiers d’hiver en Afrique. Lors du crash, à l’atterrissage, l’aile droite s’était brisée, entraînant le repli de l’atterrisseur droit, à moins que ce ne soit l’inverse : la jambe de train cassée qui ait fait ployer l’aile. L’appareil est réputé fragile des atterrisseurs, comme toute la lignée Dash, dont c’est le point faible évident. Des vidéos sur Internet montrent cette ahurissante fragilité. Faut dire aussi qu’il encaisse, le train principal..

L’accident du jour n’avait fait heureusement que des blessés. La première photo montrée de l’accident confirme notre intuition : c’est bien un des deux jumeaux de la surveillance radar. Le crash a peine arrivé, la chape de plomb de l’info tombe. Interdiction formelle de l’évoquer dans la presse. "Notre équipe de reportage est arrivée sur le lieu de l’accident jeudi aux environs de minuit, sur les talons des agents de la Protection civile dépêchés sur place. Mais l’équipe de sauvetage de l’ambassade des États-Unis à Bamako était déjà là. Quelques véhicules et une ambulance appartenant à l’ambassade étaient stationnés à une centaine de mètres du lieu du crash. Les agents de la Protection civile arrivés avec tout leur équipement (camions, ambulances et personnel médical) se sont tout de suite mis à la disposition des victimes de l’accident. Une certaine fébrilité était palpable au sein de l’équipe de secours de ce que l’on suppose être l’US Africa Command (Centre de commandement militaire des Etats-Unis pour l’Afrique). Elle n’a voulu répondre à aucune de nos questions" reporte en effet avec une grande précision le journal l’Essor.

La présence rapide sur les lieux des émissaires de l’ambassade impose le verdict : c’est bien un avion lié à la CIA et non un appareil civil. Une "black op" de plus. Pour le magazine Afribone, le crash pose un sérieux problème.... d’ingérence dans le pays : "On est interpellé par les informations de nos confrères de l’Afp qui citent un appareil américain, qui, de surcroît, était dans l’espace aérien de notre pays pour des raisons de sécurité, qui se retrouve obligé de faire un atterrissage plus que forcé et finit par être secouru par notre armée qui a immédiatement dépêché des appareils de son armée de l’air pour aider à localiser l’avion en difficulté et coordonner les mouvements au sol des équipes de sauvetage et des ambulances avec du personnel médical. ‘’ L’ampleur des causes d’insécurité dans notre pays pose donc, aujourd’hui, de sérieux problèmes". Et c’est bien là tout le problème en effet. Les américains font ce qu’ils veulent dans cette région du monde : ne pas avoir de radar les aide aussi à faire circuler leurs appareils : ce n’est pas la chasse locale qui va leur courir après !

Mieux encore quand on apprend pourquoi le Dash de surveillance s’est crashé : pour avoir oublié de remplir ses réservoirs  ! "la destination de l’avion était Bamako, la capitale du Mali" (tient, quel hasard... !), "où un autre vol était prévu pour ramasser quelques-uns des passagers. Après avoir quitté un aérodrome sur les îles Canaries vers 9 h, l’équipage atterri à midi à Nouakchott, en Mauritanie, pour faire le plein et prendre un chargement. Les pilotes n’ont pas d’essence sur place. Au départ de Nouakchott, le DHC-8 avait 2 535 livres de carburant, selon le rapport d’accident. Les règles que prescrit l’Air Force sont au moins 3 850 livres de carburant pour voler 573 miles jusque Bamako et une autre réserve de 1 100 livres pour des problèmes imprévus tels que le mauvais temps ou des atterrissages retardés. Peu de temps après avoir quitté Nouakchott, l’alerte de système de gestion du carburant s’est enclenchée. Elle montrait qu’il fallait au moins au moins 240 livres de carburant nécessaires pour atteindre Bamako. Les pilotes ont enfin réalisé leur situation à 14H32 quand les jauges ont montré qu’il ne restait que 250 livres de carburant dans les réservoirs à 115 miles à Bamako. C’est alors seulement que les pilotes ont finalement déclaré une situation d’urgence de carburant. Un terrain d’aviation à 30 miles de Kita aurait permis un atterrissage en toute sécurité, mais les pilotes ne savaient pas qu’ils en avaient la possibilité, selon le rapport." Le gag ultime, c’est que les pilotes de l’avion de surveillance US ignoraient l’existence d’un piste utilisée régulièrement par les gros porteurs des trafiquants de drogue : c’est sur cette même piste qu’avait été vu un gros porteur déchargeant sa drogue le 25 janvier 2010 !

Survoler la Corne de l’Afrique, par exemple en Awacs, il y en a un qui saute sur l’occasion des pirates somaliens pour le faire : l’amiral Jim Stavridis, depuis longtemps lié au pouvoir en place, ancien "Senior Military Assistant " du Secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, le nouveau "Supreme Allied Commander Europe (SACEUR)", qui, dans son plus beau costume blanc formule le souhait à Bruxelles d’obtenir l’aide de l’Otan pour ça. "L’amiral Stavridis est un adepte des nouvelles technologies, et en particulier celles de l’information" peut-on lire ailleurs.  On voit bien où ça le mène. Lui non plus ne va jamais proposer d’implanter des radars côtiers : il va placer ses drones ou ses Awacs, à l’achat bien entendu. Beaucoup plus chers, et... nécessitant beaucoup plus d’après vente ou de formation. L’Afrique souhaite ne pas être étranglée par la drogue, on lui laisse le choix de l’être par l’argent. Vendre, vendre et vendre, mais surtout pas résoudre le problème. Des Awacs, mais pas une éradication de la mafia colombienne et des producteurs d’héroïne afghane. Le problème par un bout, mais pas le bon. L’entonnoir, mais retourné. La politique américaine dans toute sa splendeur.

Selon les autorités américaines, dans un beau communiqué sentant fort la langue de bois, "l’avion était en mission de routine pour conduire la coordination de futurs moyens d’entrainement et de transports". Ce communiqué ridicule indique à quel point on en est dans la région : il s’agît bien d’un engagement militaire, et non d’une simple surveillance de trafic de drogue. Comme en Colombie avec le fameux Crazyhawk, c’est bien un prétexte encore une fois : les militaires US passent au peigne fin les pays survolés, pour établir des cartographies radar précises qui seront archivées, au cas où l’occasion se présenterait d’aller un jour y déposer quelques bombes (on dit "déposer" ou "délivrer" désormais, et non plus "larguer", je ne sais pas si vous avez remarqué !). La lutte contre la drogue est donc un beau prétexte : on s’en doutait, mais avec le crash d’un avion radar fils du célébre Crazyhawk colombien, on se dit que cela devient un habitude partout.

Pour confirmer cette présence militaire seule et non cette surveillance des trafics de drogue un site spécialisé montre des militaires US en train d’entraîner des troupes maliennes, au prétexte bien sûr de la lutte anti-drogue  ! Voilà des trafiquants bien pratiques pour réclamer une aide militaire, je trouve ! Les "entraîneurs" US étaient là pour une opération intitulée "Flintlock", réunissant paraît-il plus de 600 soldats maliens. Soit au moins le triple de c’est qu’est censé avoir au grand maximum Al-Quaeda dans tout le pays ! Le 22 octobre 2009, les USA faisaient cadeau au Mali de 37 toutes nouveaux pick-ups Toyota Land Cruiser, équipés de radios. Wired, décrivant l’offre, explique que dès 2005 les militaires US étaient déjà présents sur place : ceux du 1er Bataillon, 3eme Special Forces Group. Les "black-ops" venus tous droits de... Fort Bragg, en Caroline du Nord. Tout droit sortis du bien étrange centre d’entraînement du National Training Center (NTC) établi à 170 miles au nord-est de Los Angeles, en Californie. Là où on s’exerce à la guerre avec le système MILES que connaissent bien les ados qui vont jouer dans des salles de tir au laser...

Au bas d’une autre dépêche on ressort l’éternel chiffon rouge d’Al Qaida : "les Etats-Unis aident avec d’autres pays de l’Ouest le Mali dans sa lutte contre Al Qaida et l’ Islamic Maghreb (AQIM), originaire d’Algérie et qui est actif dans plusieurs pays sud-sahariens" indique le communiqué. Ça recommence : le vieux chiffon rouge est à nouveau déployé. Ben Laden peut ressortir de son cercueil, prêt à resservir...

PS : au sujet de l'implantation US en Afrique on peut lire la série ici :

1) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-neocons-sont-de-retour-1-87080

plus ça en sus :

1) bis : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-neocons-sont-de-retour-5-le-87071

1) ter : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/aqmi-et-les-otages-du-niger-la-87270

et les autres épisodes :

2) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-neocons-sont-de-retour-2-un-86661

3) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-neocons-sont-de-retour-3-les-86662

4) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-neocons-sont-de-retour-4-en-86937

5) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-neocons-sont-de-retour-5-le-87071

6) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-neocons-sont-de-retour-6-un-86888

7) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-neocons-sont-de-retour-7-un-87074

8) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-neocons-sont-de-retour-8-la-86905

9) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-neocons-sont-de-retour-9-en-87646



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