mercredi 16 mars 2011 - par morice

Coke en stock (XVII) : le paradis de la drogue, le pays des Caravelle

Il y a donc depuis des années un intense trafic de drogue par avion, circonscrit en grande partie au Golfe du Mexique et les îles attenantes. Si bien que des années après, les fonds regorgent d’épaves de toutes sortes. Le « paradis de la drogue » imaginé par Carlos Lehder est à ce prix en effet. Mais Lehder, avec ces C-46 et ceux de Barry Seal avait inventé une nouvelle façon de faire qui a fait des émules. Le plus sanguinaire de tous, il y a plus de trente ans, Pablo Escobar, avait en effet repris l’idée, en utilisant des biréacteurs à la place des vieux bimoteurs. Le progrès oblige sans doute. Ce sont des « Caravelle » et des « DC-9, dont il s’est servi, et peut-être bien aussi quelques « BAC-111, réformés. Ses avions partaient tous de Colombie, directement, bien aidés par la présence au sein de l’aviation civile d’un personnage qui connaîtra plus tard une autre gloire. Mais commençons d’abord par les bas-fonds.

Dans le coin, en effet, pendant ce temps-là, autour des Bahamas, il n’y a pas que l’épave là de l’avion de Carlos Lehder : d’autres croupissent au fond des eaux. On retrouve assez vite (à Bimini) celle d’un DC-3, retourné les pattes en l’air, et une autre encore de C-46. C’est un Curtiss-WRT C-46A-60-CK, numéroté N7768B, appartenant à Rich International Airways. qui lui a plongé le 12 Septembre 1979 près d’Aguadilla dans les South Caicos (juste au nord de Cuba et Haiti), après une panne moteur. La firme était de Floride, a débuté avec ce seul C-46 et un petit bimoteur, un Beechcraft 18 « Twin Beech ». La firme fut interdite de vol en 1984 pour « irrégularités »… En 1996, alors qu’elle volait vers l’Europe en DC-10, elle dû arrêter complètement. On se doute un peu des « irrégularités… Un Congressiste, Charles Bennett (de Floride) l’avait appelée« l’une des pires lignes aériennes existantes ». La firme avait acheté plus auparavant un premier C-46. Lui aussi tombé à l’eau le 8 août 1975. Les deux moteurs du N4873V, étaient tombés en panne en même temps, et les pilotes avaient réussi à le poser sur l’eau sur la route de Boriquen Airport, à Puerto Rico. A bord, on trouvera 9 tonnes de dynamite !!!… la veille, l’avion avait fait essence et certainement chargé son contenu sur l’aéroport de… St. Petersburg, en Floride, toujours le fief des pires magouilles, trente cinq ans après. Rich aura un troisième C-46, le N5370N au départ avion de l’Air Force sous le numéro 44-78778. Le 28 septembre 1979, aux Bahamas même, à San Andros Island un autre C-46A-45-CU immatriculé N10624 plonge à l’eau, lui aussi, il appartient à Miami Air Lease. Enfin il y a notre épave actuelle qui ne cesse de se dégrader, alors qu’elle avait encore son fuselage dans les années 80. Ce qui permet de retrouver quel modèle c’était.Le N355BY, de BWI Leasing, tombé le 15 novembre 1980. Autour encore, on trouve aussi des vestiges d’avions plus petits. Notamment cet Aero Commander crashé sur une des îles.

Parmi eux, sous l’eau, un autre bimoteur…  à Freetown, juste en face de Norman’s Cay, on tombeen effet sur un Cessna 310, à cinq ou six mètres seulement de fond. Le Cessna 310Q numéro N555RM, crashé le 5 novembre 1977, en se rendant à Fort Lauderdale. Il y avait eu 6 morts à son bord.avec un DC-3pas très loin… En décembre 1964 un Piper PA-23, enregistré N1420P d’Andark Enterprises LLC s’était aussi crashé à Bimini. En Mars 1984, un Cessna 402b s’était écrasé en tuant 4 personnes. Parti de Ft Lauderdale, il n’avait amais atteint Bimini, aux Bahamas. Après à peine 10 minutes de vol l’avion n’était déjà plus qu’à 90 nœuds de vitesse. Deux témoins, à Bimini, affirment l’avoir vu se crasher. A noter que toutes les épaves de petits bimoteurs ont parfois été délestées de leurs moteurs… à cinq mètres à peine sous l’eau, on s’est en effet empressé de les récupérer, juste après l’accident, avant que le sel ne ronge tout.  Plus de chance ici en 2004 pour le Piper Aztec N54137, avec quatre personnes à bord et aucun blessé au décollage (raté) de Freeport. A voir le parc d’aviation légère qu’entretenait Pablo Escobar, on se dit qu’il doit y en avoir d’autres encore, en effet de bimoteurs (voir le reportage ici de M6)….

Et l’histoire continue. En 2006, le 10 novembre, pour tester un service de bagages des Bahamas, plusieurs vols sont faits entre Fort Lauderdale et les îles. Aux commandes d’un des avions, trois hommes : Lester Bain, 29 ans, Delvino Rigby, 26 ans et Marcus Rolle, 22 ans. Qui se font pincer à la douane, ou plus exactement leur passager, Giovanni Munroe, dans les bagages duquel ils avaient glissé 2,48 livres de cocaïne. Mais ce n’est rien encore à côté d’une arrestation mémorable : celle de Samuel Knowles, nommé comme étant un des « Foreign Narcotics Kingpin » par le président Bush en mai 2002, selon le texte de loi appelé le « Foreign Narcotics Kingpin Designation Act » (FNKDA). Un des kadors de la drogue. En réalité, ce texte avait été créé le 3 décembre 1999 par Bill Clinton ! Selon l’administration Bush, il importait depuis 1996 la drogue des Bahamas vers la Floride, via des «  go fasts  », ces hors-bords rapides bien connus désormais (de la DEA !). L’homme avait été arrêté aux Bahamas… en 2000 : là-bas, il était davantage connu sous le nom de « Ninety » (90, pour les 90% qu’il se goinfrait au passage ?). Cette année-là, il avait importé pour 700 kilos de drogue aux Etats-Unis !!! Le 25 mai 2000, un grand jury de Floride l’avait rendu coupable d’importation de drogue : il faudra attendre 6 ans pour voir son extradition prononcée ! En 2008 il sera condamné à 35 années de prison, et le remboursement des 95 millions de dollars que lui avait rapporté son trafic. Le 2007, c’est au tour d’un appareil assez rare : une vieille cellule de Beech 18 convertie aux turbopropulseurs qui se crashe à Freeport Airport en provenance de Fort Lauderdale, lors d’un atterrissage par vent de travers. Son flap gauche, détaché sera retrouvé dans les arbres. Pas de trace de drogue à bord.

Mais en ce qui concerne les gros porteurs, l’histoire a retenu un autre préalable à l’expédition du Mali. Un jet commercial a en effet effectué un vol au départ de Colombie vers le Mexique, avec un lot astronomique de drogue à bord : c’était en 1994, et l’avion utilisé… cocorico, une Caravelle !! Son incroyable histoire figure dans un magazine des narcotiques américains. Suivie par un Orion P-3 muni d’un radar lenticulaire, la Caravelle s’était posée sur une piste en terre à Sombrerete près de la Sierra Madre dans l’état de Zacatecas, au Mexique, en pleine nuit, à une heure du matin, le 4 août 1994. Elle était tellement surchargée qu’elle en a explosé un pneu. Trois Chevrolet Suburban ont été nécessaires pour la vider : elle contenait entre 8 et 10 tonnes de cocaïne ! Les trois conducteurs de camion étaient… officiers de la police fédérale mexicaine ! La police arrêtera plus tard un convoi de 16 véhicules de la police des transports dans lesquels avait été transvasé les 3/4 de la drogue contenue dans la Caravelle. L’opération avait été élaborée de bout en bout, en fait, par le chef du bureau mexicain des narcotiques, Mario Ruiz Massieu, en réalité le maître de tout le réseau. Les investigations de la police américaine conclurent à l’implication du frère aîné du président mexicain, Raul Salinas de Gortari. L’enquête démontra également que l’armée mexicaine avait participé au déchargement de l’avion. La corruption incroyable du gouvernement mexicain d’alors avait rendu caduque la lutte contre la drogue ! Les américains n’en sauront rien : pour ne pas déclasser le Mexique de son titre accordé par Clinton « d’allié de lutte contre la drogue », on étouffera l’affaire Massieu, qui remontait pourtant jusque Amado Carrillo Fuentes, alors « Maître des Airs » des vols de cocaïne dont il avait été l’initiateur avec Massieu. A l’époque, le chargement valait 200 millions de dollars... Pour des observateurs, le Mexique de 1994 est déjà une« narco-démocratie »… Fuentes aurait possédé une fortune de 25 milliards de dollars ! De quoi acheter toutes sortes de collections ! Fuentes, mort pendant un opération de chirurgie plastique ratée, a laissé une descendance… qui continue son « œuvre » : son propre fils, arrêté le 2 avril 2009. Un des plus violents du moment.

Les avions partaient tous de Colombie. Avec des autorisations accordées facilement par le Directeur de l’Aviation Civile du moment dans le pays : un poste-clef, incontournable même pour délivrer les documents nécessaires ! Des tonnes de cocaïne seront ainsi transportées à bord de ses Caravelles et autres 727, depuis des aéroports clandestins. L’homme qui délivrait les fameux passes s’appelait.. Alvaro Uribe. Oui, l’actuel président de Colombie. «  Dans un document officiel, classé « sans vérification finale », datant de 1991 et rendu par la Defense Intelligence Agency (DIA), en page dix du numéro 82, Uribe est décrit comme collaborateur du cartel de Medellin, et ami intime de Pablo Escobar ; il aurait également aidé le cartel en ce qui concerne les lois sur l’extradition. L’accusation concernait notamment des permis accordés par Uribe – lorsqu’il était directeur de l’aéronautique colombienne – à des avions du narcotrafiquant Pablo Escobar.  » précise Wikipédia. Uribe sera ensuite maire de Medellin et Gouverneur d’Antioquia, et développera les brigades paramilitaires Convivir, responsables de massacres épouvantables dans l’Uraba Antioquenio. Fuentes utilisera aussi de plus petits avions, ceux vus dans la propriété d’Escobar de type Cessna, qui transporteront généralement autour de 600 kg. Ils largueront la drogue en mer, parfois sur terre, aux envitons des Etats de Veracruz, de Chiapas, de Oaxaca et de Guerrero. En somme, si Wikileaks avait existé en 1991, tout le monde aurait pu lire le rapport secret de la DEA américaine sur les activités réelles d'Alvaro Uribe...

Les fameuses Caravelle nous mènent en fait directement à la mafia italienne, via la France : le 12 mars 1995, une de ces Caravelle est bloquée par la police mexicaine Bahia Kino, après une livraison de 1,5 tonne de coke. Elles avaient été vendues au nom d’EAS par Francis Lagarde, dont le frère Bernard sera un des avocats de Bernard Tapie dans l’affaire du Crédit Lyonnais. Lagarde avait vendu EAS, mais avait créé avant Alter Bail Aviation, qui louait ses avions à …EAS, à des tarifs 50% supérieurs à la normale.., et avait racheté TEA France, Stellair et Jet Freight.

Les policiers d’Interpol découvriront en 1994 que Lagarde avait un compte à la banque Colbert filiale du Crédit Lyonnais. Du 17 février au 12 mars 1993, Angelo Zannetti, un italien installé en suisse et lié à la mafia calabrése (la fameuse N’Drangheta) ; Antonio Scambia, y avait versé en plusireurs fois un montant total de 2,9 millions de dollars… le prix des deux Caravelle d’EAS (environ 16 millions de francs de l’époque). Une somme extraite des 2,9 millions, de 957 918 dollars exactement, avait été ensuite rétroversée à la City Bank, sur le compte d’une société colombienne appellée Corfitolima : du blanchiment d’argent évident ! La justice française, dans cette affaire, ratera passablement le coche : elle condamnera à dix ans de prison Mario Cubillos, un colombien qui avait négocié les Caravelle, mais pas Francis Lagarde. La Caravelle Type 10 B1 R concernée a volé pour Aerosucre sous le numéro HK-3676X, au départ Iberia EC-BIF,puis Aerolloyd, Transapel et Aerogolfo, nom sous lequel elle se fera arrêtée, sous le numéro 10507. Ramenée à Santa Lucía, elle était encore visible en septembre 2006 avec les ailes et les empennages démontés.

Au Bahamas, ce lieu de passage historique obligatoire de la drogue vers les Etats-Unis, en 2010, l’histoire continue également : un magazine révèle le 28 décembre 2009 que le gouvernement du pays a vendu un avion à un américain soupçonné de trafic de drogue. Et montre même l’appareil, complètement « strippé », prêt à être repeint dans un hangar d’ Odyssey FBO, appartenant au nouveau propriétaire, Sheldon Athelston Moore, pourtant sous mandat d’extradition des Etats-Unis pour trafic de drogue en 2004.La firme concernée s’appelle Odyssey Aviation. C’est un des deux Piper Navajo de la Royal Bahamas Defence Force (RBPF-1). Qui n’aurait gardé que son King Air 350 et aurait donc revendu deux autres exemplaires, son Cessna 208 Saravan et son récent Partenvia Observer ? Et ses trois Aero Commander Shrike 500 (C6-BDF, le premier et C6-BEP, et C6-BEM) que sont ils devenus, alors ? Elle qui avait aussi un Cessna 421 Golden Eagle pressurisé (DF-1001) ? Les trois Aero Commander étaient loués à des sociétés américaines en leasing, et ont été revendus à des opérateurs civils dès 1990… Chez Odyssey ne serait-on pas en train de fabriquer un beau bimoteur blanc siglé Vénézuélien ? Car en prime, on en apprend aussi via la presse le prix, dérisoire : 63 000 dollars… seulement. Un vrai cadeau. Un Navajo de 1976 en bon état se négocie en fait habituellement dans les 250 000 dollars. Le prix d’un quadriréacteur DC-8 datant de cinquante ans, également.

Parfois même, ce sont aussi carrément des dons : tel celui de de Beechcraft Baron N74EM (modèle 1969 Beechcraft B55 Baron Colemill 600, doté d’un GPS et de moteurs plus puissants !) donné le 25 octobre 2009 par le docteur John Quinn, de Lousiane, un à organisme religieux américain « Bahamas Habitat », une organisation chrétienne évangéliste américaine. L’avion a fait des vols vers Haïti après le désastre, pour reprendre des blessés là où les gros porteurs ne pouvait pas atterrir. A leur passage à Nassau, ils ont utilisé les hangars… d’Odyssey.

Et ça continue encore : le 7 février dernier, on apprend qu’un incident vient d’éclater à propos du responsable de Sandals Resorts International, une chaîne d’hôtels du pays très en vue. Fondée par Gordon “Butch” Stewart. Il revenait juste d ’un des dix vols entrepris via Porto Rico par son entreprise et des responsables d’American Airlines à Haïti, pour y apporter de l’aide humanitaire. Un coup de fil du bureau des narcotiques du pays affirmait qu’un des appareils convoyait en même temps de la drogue ! Lors d’un arrêt à Exuma, où la chaîne avait un hôtel, un responsable supplémentaire était monté à bord… alors que l’avion avait été inspecté et fouillé avant. L’homme était imprévu, et ce sont les pilotes mêmes de l’avion qui avaient averti la police lors de leur passage à Montego Bay. Les policiers n’avaient rien trouvé. Lors du passage à Exuma, un membre d’Odyssey Aviation était également monté à bord pour indiquer qu’il y aurait une fouille à l’arrivée aussi : comment l’avait-il appris, cela reste un mystère…

Les crashs aussi continuent : en 21 juin 2007, c’est un Piper PA-28 Cherokee (« piston-single« PA28/G N162ST, de Silver Express, parti de Kendall-Tamiami Airport (à Miami), qui échoue à 15 miles de l’île Provo, et à 6 miles au Nord-Ouest des îles Provinciales. On le prend en photo en train de couler. Le 24 juillet 2009, c’est un bimoteur Cessna 401immatriculé VQ-TLG qui s’échoue à Salt Kay, après avoir tourné au dessus des ’îles Turk et Caicos. Dans un communiqué, le patron d » Air Turks and Caicos », Lyndon Gardiner, signale que ce n’est pas lui qui était dans l’avion mais son frère, Lyndon Gardiner, et que c’est un vol privé. Il ne tient pas à ce qu’on dise que sa société crashe ses avions. On peut aussi rappeler le crash, le 25 août 2001, de la jolie chanteuse Aaliyah, à bord de son Cessna 402B (N8097W), dans les îles Abaco, au Bahamas. L’avion était surchargé (de plus de 700 livres !), avait un pilote incompétent nommé Luis Morales III (pas qualifié pour ce type d’appareil, mais dont c’était le premier jour de travail chez Blackhawk International Airways). L’avion était parti…d’Opa-locka. Un trajet qui nous en rappelle beaucoup d’autres. A l’autopsie, on avait découvert chez Luis Morales III de l’alcool… et de la cocaïne ! Avion surchargé, pilote trop chargé, un cocktail mortel, même dans des îles paradisiaques.



11 réactions


  • Yvance77 16 mars 2011 10:10

    Bon elle commence à être lourdingue cette nouvelle saga façon Dallas !!!


  • ADNdidiot 16 mars 2011 13:41

    Sans parler de l’intérêt des 73 liens (rien de moins) dans cet article... 


  • Solivo Solivo 16 mars 2011 18:20

    Et si vous nous faisiez un p’tit résumé... en moins de 2 tomes svp.

     


  • morice morice 16 mars 2011 20:59

    et revoilà la meute.. lancée par Yvance, qui na rien à dire sur une série qui occupe près de 40 ans de trafic de drogue et qui trouve sa trop long. Histoire de venir ramener sa morgue, n’ayant aucun argument à opposer d’autre.


    quant à ADN pas malin, il ne trouve pas le temps de lire mais trouve le temps de compter les liens. Dans le genre idiot, difficile de faire pire, comme remarque.

    • ADNdidiot 17 mars 2011 11:38

      - Des liens HS 

      - des liens en Anglais
      - aujourd’hui (dans l’épisode XVIII) en Espagnol... bon je suis très con mais je ne suis pas trilingues comme vous
      - demain peut-être en Japonais si vous « écrivez » sur la catastrophe actuelle, 
      - des liens qui aboutissent à des photos qui n’apportent absolument rien de plus que les simples mots largement suffisants (du genre une photo d’avion avec effectivement le n° d’immatriculation correspondant à celui de hypertexte)... 
      - Et des liens sur wikipedia comme si nous étions tellement idiots que nous ne soyons pas capables de faire des recherches par nous même enfin si cela valait la peine de...

      Voyez je n’ai pas fait que compter.
      Alors tous ces liens sensés aider à la compréhension ne font que la rendre pénible en coupant la lecture de l’article. Je vous l’ai déjà dit et je ne suis pas le seul maintenat vous faites bien comme vous voulez mais remarquez que le vos articles à rallonges n’attire plus grand monde à part la meute comme vous dites.


  • globulos nilasse 17 mars 2011 01:55

    c’est pas faux morice,j’aime beaucoup vos articles,très fouillés,vraiment intéressants mais trop long,fatigant a lire. je pense qu’alléger un peu pourrait permettre aux lecteurs d’etre plus passionnés par votre travail de recherche.


    • morice morice 17 mars 2011 08:39

      mais trop long,fatigant a lire. j


      ah, c’est la fainéantise alors qui vous rebute. Pour moi, ce n’est pas un argument.

  • Miniko.Abe 17 mars 2011 04:05

    Moi je trouve cela plutôt intéressant de traiter du narco-trafique sous l’angle éditoriale de l’aviation civile. J’imagine qu’il y a aussi des passionnés d’aviation parmi les citoyens et dans ce domaine on est très friand de nombreuses références techniques. Donc merci beaucoup pour cet article.


    Amicalement


  • morice morice 17 mars 2011 08:40

    Moi je trouve cela plutôt intéressant de traiter du narco-trafique sous l’angle éditoriale de l’aviation civile


    merci, c’est le but cherché en effet. Et y’a de la matière en effet...

  • A. Nonyme A. Nonyme 17 mars 2011 14:02

    Alors Momo, on fait effacer les posts ? Bingo, j’ai donc tapé dans le mille !


  • FALCON 18 avril 2015 16:40

    En parlant des Caravelle colombiennes, il y a un détail qui n’a pas été relevé : les colombiens ont acheté 10 Caravelle, dont 2 à Francis Lagarde, et 2 à un autre français qui s’est fait arrêter dans le Falcon 50 d’Afflelou. De plus un administrateur d’une des sociétés de ce français a été mis en examen pour blanchiment en bande organisée de revenus provenant du trafic de stupéfiant en Colombie. Ce monde est petit !


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