samedi 25 février 2017 - par Gilles Mérivac

Comment l’état de droit a pu être ligoté et bâillonné sans coup férir

Quand le citoyen lambda regarde les images des quartiers enflammés sans que la force puisse être exercée par la loi, il se demande souvent avec stupeur : mais comment en est-on arrivé là ? Par une gradation inexorable dont l'article relate les principales étapes.

 Le fer de lance du syndicalisme politisé

La principale caractéristique du syndicalisme français d'après-guerre est son étroite association avec les partis politiques, le cas le plus typique étant la CGT considérée comme la courroie de transmission du parti communiste. Les autres syndicats ouvriers, comme FO ou la CFDT, sont plus proches du parti socialiste, à cette époque. Avec un secteur public considérable et des entreprises nationalisées importantes, ils disposent alors de gros bataillons capables de bloquer le pays en déclenchant des grèves illimitées.

Tous les gouvernements successifs sont obligés de tenir compte de cette épée de Damoclès suspendue au-dessus de leur tête, la paralysie totale de l'économie. Un ministre dira, parlant de Renault qui était alors une entreprise nationalisée, « il ne faut pas désespérer Billancourt ». Même un parti communiste très minoritaire dans les élections réussissait par ce biais à imposer ses vues, en paralysant la volonté des élus d'appliquer des réformes qu'il ne souhaitait pas.
 

La main mise idéologique sur l'université

Le seul syndicat étudiant véritablement connu est l'UNEF avec ses cinquante nuances de gauchisme. Il maintient son monopole grâce à la gestion des mutuelles étudiantes et de la restauration universitaire, ainsi que par de menus services rendus à ses adhérents. En échange, il diffuse largement une propagande favorable à tous les régimes socialistes de la planète et défile régulièrement contre la guerre au Viet-Nam.

Durant les émeutes de mai 68, il découvre une méthode capable de paralyser les forces de l'ordre et le pouvoir en place, la victimisation bien orchestrée. Il a déjà assimilé cette stratégie en participant avec la CGT, la CFDT et les communistes à la manifestation interdite du 19 décembre 1962 « contre l'OAS et la paix en algérie » qui se terminera avec les morts du métros de Charonne. Ce fut l'une des dernières fois où le gouvernement fit preuve d'une volonté inflexible dans la répression d'une manifestation interdite. Depuis ce jour, le choix entre contenir les débordements et autoriser les manifestations pouvant déraper est devenu une équation impossible à résoudre.

Bien entendu, ce dérapage énorme des forces de police devient rapidement l'objet d'une commémoration et surtout d'un symbole rassemblant toute la gauche contre l'oppression. Une vingtaine d'années plus tard, une autre bavure grave se produisit, donnant une image désastreuse des forces de l'ordre, la mise à mort à coups de matraques de l'étudiant Malek Oussekine, supposé faire partie des « casseurs » lors des manifestations de 1986 contre le projet Devaquet. Il s'agissait d'un texte de loi permettant de sélectionner à l'entrée de l'université, mais les étudiants refusaient de telles mesures jugées élitistes, et fort

Il faut ici souligner un point important et même décisif pour la suite des événements, peu importe que le projet fut raisonnable ou pas, qu'il améliorât la situation des universités ou non, à partir d'un seul dérapage qui n'avait rien à voir avec ce texte, celui-ci était condamné. La situation actuelle offre de nombreux cas similaires ou la médiatisation outrancière de faits divers annule d'un seul coup des possibilités de réforme intéressantes.

La leçon tirée de ces colères légitimes et de leurs conséquences était dorénavant d'une simplicité enfantine, il suffisait de provoquer suffisamment de réactions policières conduisant à des bavures quasiment inévitables dans le feu de l'action pour que le décret ou la loi déplaisante soit retirée automatiquement. Progressivement, les syndicats étudiants et lycéens prenaient conscience de leur pouvoir. Ils seront en première ligne contre la réforme de la sécurité sociale de Juppé en 1995.

Cependant, il devient de plus en plus clair qu'en prenant de l'importance, le premier syndicat étudiant se sclérose et devient un marchepied pour obtenir des postes politiques en rémunérant de façon opaque des jeunes loups socialistes comme Cambadélis, Le Guen ou Valls. L'affaire de la MNEF éclate en 1998, et les fonds détournés à cet effet apparaissent dans le rapport de la Cour des comptes. Depuis lors, ce syndicat a beaucoup perdu de son mordant, mais les méthodes qu'il employait contre la police dans les manifestations vont trouver de nouveaux émules dans les quartiers qui deviendront des zones de non-droit.
 

Le noyautage des centres d'opinion et de formation

Ces étudiants sensibilisés aux thèses libertaires et anti-policières à l'université et dans diverses écoles fonctionnant de la même façon comme les écoles de journalisme ou de droit, se retrouvèrent ainsi dans les salles de rédaction des principaux journaux qui basculèrent peu à peu à gauche pour la plupart, ou dans les salles des tribunaux où ils firent primer une conception particulière du droit.

Ainsi, en 1974 la harangue de Oswald Baudot recommande d'avoir un préjugé en faveur « de la femme contre le mari, pour l'enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour l'ouvrier contre le patron, pour l'écrasé contre la compagnie d'assurances de l'écraseur, pour le malade contre la sécurité sociale, pour le voleur contre la police, pour le plaideur contre la justice ».

Nous sommes très loin du jugement de Salomon qui donnait raison à la partie à qui on avait fait le plus de tort, cette thèse écartait crûment l'égalité des citoyens devant la loi. C'est pourtant cette interprétation qui a été vigoureusement soutenue par le syndicat de la magistrature formé aux idées de mai 68, en évitant des sanctions à ce magistrat. C'est ce même syndicat qui s'illustre plus tard « brillamment » avec le mur des cons, la présidente sera finalement jugée après moult tergiversations qui témoignent de l'embarras du pouvoir et du ministère de la justice.

La situation n'est pas meilleure pour les autres écoles, par exemple avec Sciences-Po très marquée à gauche, où les intervenants proviennent presque tous des rangs socialistes, et où il est presque impossible de s'y revendiquer de droite.
 

La montée inexorable des revendications communautaires

Comme nous l'avons vu plus haut, le principe directeur pour obliger un gouvernement à reculer, est de l'affaiblir en le culpabilisant au maximum afin de la faire apparaître odieux aux yeux de la population, toutes les causes qui peuvent y contribuer sont donc les bienvenues. L'accueil de nombreux immigrés en provenance du Maghreb et principalement d'Algérie va en fournir une sur mesure. C'est un euphémisme de dire que la décolonisation en Algérie s'est mal passée, elle a profondément divisé le pays entre « pieds-noirs » et « porteurs de valises », et les atrocités commises après les accords d'Evian n'ont pas arrangé les choses.

Il aurait donc été étonnant que les immigrés algériens aient été bien accueillis et régulièrement des frictions entre communautés se produisent qui sont très vite qualifiées de racistes. Ce qui donne une cause supplémentaire à défendre et naissent ainsi des associations telles que SOS racisme proche du parti socialiste, le MRAP et la LICRA. On doit noter cependant que le « pote » dont il n'est pas question de toucher n'est ni blanc ni asiatique, il s'agit donc déjà d'associations communautaires, même si le terme n'est pas revendiqué.

Ces associations partisanes se portent donc parties civiles devant les tribunaux, réussissant souvent à faire infliger une double peine à l'inculpé, au mépris de l'égalité devant la loi. Mais elles n'atteignent leur pleine puissance qu'après la promulgation des lois Pleven et Gayssot, qualifiées d'antiracistes et antinégationnistes. Ces lois permettent de considérer comme délit tout travaux d'historien contraires aux affirmations officielles qui sont alors gravées dans le marbre.

Avec le regroupement familial sous Giscard, les banlieues comment à se remplir d'immigrés qui prennent conscience de leur nombre et commencent à contester de plus en plus violemment les contrôles ou les arrestations dont ils sont l'objet. Tous le gouvernements essaieront sans succès de développer ces quartiers, adoptant même la notion de discrimination positive, instaurant parfois une police de proximité, rien n'y fait, la dynamique d'opposition est la plus forte et se développe sans cesse, menaçant constamment les services publics qui y interviennent encore à leurs risques et périls.

En 2005, deux adolescents, Zyed Benna et Bouna Traoré, meurent en se réfugiant dans un poste électrique pour échapper à un contrôle de police. C'est immédiatement l'embrasement des banlieues, notamment celle de Clichy-sous-Bois. C'est aussi l'occasion pour les forces de gauche de se ranger derrière les émeutiers, affaiblissant un peu plus un pouvoir dont l'autorité est déjà vacillante.

La situation va empirer peu à peu, dans ces zones où les forces de l'ordre ne peuvent entrer qu'en groupes importants, la nature ayant horreur du vide, une contre-culture s'installe faite de trafic de drogues, de discours salafistes, résolument anti-française. De ce terreau naîtront les futurs terroristes comme Mehra ou Nemmhouche.

L'affaire Théo est le dernier fait révélateur de cette triste évolution. La démission et le laxisme de l'état sont devenus tels que, avant que la justice n'ait statué sur le cas, le chef de l'état s'est précipité à l'hôpital pour assurer Théo de son soutien. Par cette action, il fait clairement allégeance à ceux qui contestent la loi et qui développent une haine anti-française sur notre territoire.

La messe est dite.



55 réactions


  • foufouille foufouille 25 février 2017 11:24

    quel ramassis de conneries.
    en campagne, depuis de nombreuses années les gendarmes sont occupés à mettre du PV et surtout à chercher du réseau criminel inexistant.
    le résultat est que à force de vouloir et d’attendre le réseau, il se crée. donc les cambriolages et attaques de magasins se sont multipliés. tout le monde le sait sauf toi et les gendarmes.
    le bordel a commencé vers 80 quand les premières voitures ont été incendié et que les sans dents n’ont pas été défendu. par contre les quartiers riches de paris ont quatre fois plus de policiers ..................
    tu as aussi la justice qui défend surtout les riches, mais c’est une autre histoire.


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 25 février 2017 12:02

      @foufouille
      « quel ramassis de conneries. »

      C’est plus facile à dire qu’à donner une explication convaincante.


    • foufouille foufouille 25 février 2017 15:35

      @Gilles Mérivac
      plus facile de ne pas répondre.
      je me souviens aussi d’une cité pourrie dans laquelle habitait des amis maçons de métiers et blanc.
      zéro police en 90, sauf deux flics à momment avec des mobylettes bleues dont le parevent était tellement gros que la vitesse de pointe approchait certainement le 40.
      la gendarmerie entouré de très hauts grillages avec un interphone était tellement éloignée qu’elle ne risquait pas de se mélanger à la populace de sans dents.


    • mmbbb 25 février 2017 16:24

      @foufouille C est par demagogie que la gauche a promu cette violence. Dans les annees 1980 1990 elle parlait de delire securitaire de la droite Et je suis tres heureux lorsqu un prof se prend une bonne beigne Dans vos campagnes cette gauche humaniste vous enverra ce flux de migrants qui cohabitera en bonne intelligence avec les sans dents rire .


    • mmbbb 25 février 2017 16:52

      @Gilles Mérivac en complement de votre ’article ; les pays europens tels la Suede Belgique se sont ouverts a une certaine immagration ; ces pays n’ont pas le passif colonial de la France et pourtant la Belgique s’est ramassé des bombes alors que la Suede a desormais les memes maux un lien de Libe journal que je n’apprecie guere mais exception a la regle cet article est clairvoyant http://www.liberation.fr/planete/2016/01/22/suede-de-l-angelisme-au-racisme_1428394&nbsp ; Mais malgre les premices de cette difficile cohabitation ( En France au Royaume uni Buckimgham avec la montee de l integrisme, A Cologne ou la blonde allemande a sauvagement excite le brun taciturne migrant , Suede Belgique ect) ce flux migratoire ne cesse pas et les politiques et l ’elite imposent ce diktat « ce vouloir vivre ensemble. » Et nous etonnerions qu un jour dans cette europe la montee des extremes menacent la democratie alors que la volonte du peuple n’est pas respectée, Demain la prochaine generation maudira leurs aines parce qu au dela d un pourcentage d immigres il y a aura un basculement de l ordre etabli ( nos regles democratiques ) exemple il y a 20 ans entendions nous le mot Charia tres peu sinon les historiens de l islman ! Aurions nous imaginez cette deferlante de violence ? A Lyon il n’y avait ucune femme voilée Soumission telle l’enonce Houellebecq en acceptant la libanisation de la societe ou reprise de notre destin ? Le choix sera simple mais determinant



    • zak5 zak5 25 février 2017 17:07

      @foufouille
      les quartiers riches de paris ont quatre fois plus de policiers ..................

      a quoi ça sert de mettre des policiers dans les quartiers si a chaque fois qu’ils font leur job, ils risque de se retrouver devant la justice ?
      Vous etes comme ces manifestants qui se plaignent que les casseurs les relaient a chaque fois sans que la police les en empêche, mais quand la police intervient contre ces casseurs, ces même manifestants qui réclament l’intervention des flics sont les premiers a dénoncer la violence contre les casseurs

      Vous etes bien dans la merde avec vos contradictions ou alors je vous propose d’instaurer la charia dans les quartiers


    • baron 25 février 2017 19:06

      @mmbbb
      Pour rappel, les régions et les départements qui entassent les migrants dans les campagnes sont bien de droite ? ou je me trompe ?


    • mmbbb 25 février 2017 20:31

      @baron l annee dernier un maire socialiste s est oppose a la venue de migrants dans sa commune . 


    • foufouille foufouille 26 février 2017 09:19

      @mmbbb
      en campagne, ça fait 16 ans qu’il y des délinquants dans certains villages car la gendarmerie ne fait plus rien sauf défendre le bourgeois.
      les voitures sont rarement incendié mais ça viendra.


    • foufouille foufouille 26 février 2017 09:21

      @zak5
      c’est pas la BAC uniquement qu’il faut mettre dans les quartiers.
      par contre plus de une génération sans respect de la loi signifie qu’il faudra beaucoup plus de policiers. et probablement l’armée.


  •  
     
    Quand le Dieu de la Ploutocratie Sexialiste arriva au pouvoir
     
    la 1ère chose qu’il fit fut de supprimer le Doctorat d’État
     
     
    C’était la vengeance des crétins du bas clergé gogocho contre le haut clergé nationaliste
     
    Et la crétinisation du troupeau (en plus de son multiethniquage rappeur-dealer) fut instauré comme priorité pour assurer le vote bobo colonialiste mondialiste. 90% des colons votent Flanby le gominé à 9k€/mois.
     
     
    « Naïade Vagino Bécassine fait 2 fautes en 3 lignes quand elle gribouille ... parfait ministre des glands remplacés et des rappeurs dealers ... »
     
    http://grincheux.typepad.com/weblog/2017/02/belkacem-zero.html
     
     
     
     

     

     


  • Clocel Clocel 25 février 2017 12:19

    Elles sont très bien nos banlieues !

    Qu’est-ce que vous leurs reprochez ?

    Elles remplissent le rôle qui leur a été assigné. Foutre le bordel salvateur qui nous nous divertit des vrais problèmes qui seraient alors un peu trop prégnants.

    Elles justifient l’appareil répressif exorbitant, l’occupent, l’entraînent en attendant qu’il est à répondre à sa véritable raison d’être, nous fracasser la gueule le jour où nous aurons le mauvais goût de vouloir reprendre le contrôle de nos affaires...

    Rien ne vaut les « sauvageons » pour atomiser le débat public...

    Un attentat de temps en temps pour réaligner les veaux en rangs serrés derrière leurs Maîtres, qu’ils les protègent surtout, même si c’est au prix de leur liberté...

    Soyez raisonnables, merde, sans troubles, jamais nous n’aurions accepté les régressions qu’on nous impose !

    Un système totalitaire mou se met en place, jouissez du spectacle !


    • Clocel Clocel 25 février 2017 12:22

      @Clocel

      Qu’il ait à répondre. Sorry.


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 25 février 2017 14:40

      @Clocel
      « sans troubles, jamais nous n’aurions accepté les régressions qu’on nous impose ! »

      C’est effectivement un effet secondaire, tout comme les attentats ont permis une surveillance plus étroite de la population mais n’ont pas permis d’en empêcher.


    • mmbbb 25 février 2017 18:07

      @Clocel sauf que le bourgeois parisien n’ a plus de ceinture rouge Votre propos n’est pas tout a fait juste Lorsqu il y a eut des manifestations des jeunes etudiants fetant le bac a Paris sur le champ de Mars , les « sauvageons » profiterent de l aubaine afin de casser violenter . Ces jeunes la comprirent tres vite qu ils n’etaient pas du meme monde et eurent le loisir de recevoir des coups et blessures le 21 juin 2008 . Technique empruntée a leurs aieux lors des razzias en mediterranée Par ailleurs a Paris ces jeunes sauvageons viennent pourrir la vie des parisiens voir la gare du nord et les divers faits desormais dans les villes de province . In fine tout le meme subit cette violence. Anecdocte j’ai une collegue bo bobo qui prenait la defense des petits sauvageons jusqu au jour ou sa fille s’est a ete traitee de pute La elle a ete ramenée sur terre bien que ce ne fut qu une agression verbale In situ en banlieue les choses auraient ete plus serieuse C’est au moins democratique, le sauvageon ne se perd pas dans la subtilite lutte des classes Du reste rien ne vous interdit d’aller habiter avec ces « sauvageons » comme je l’ai preconise a Fi Fi de ce media, bougeoise de son etat et ayant la facheuse inclination a voir tous les problemes par le prisme de la geo politique en niant les problemes de cette belle mixite sociale a la francaise Sa seule argumentation le FN qui divise un peu juste comme demonstration Vos chers sauvageons risquent plutot d’atomiser votre voiture dans un premier temps !


  • franc 25 février 2017 12:23
    Analyse lucide , profonde et assez complète de l’origine et des causes des catastrophes qui arrivent aujourd’hui à la pauvre France


    merci Mr Mérivac , j’espère que ça va faire prendre conscience à tous ceux nombreux malheureusement qui sont dans la léthargie et l’apathie en France et ailleurs

    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 25 février 2017 14:43

      @franc
      Je vous remercie de cette appréciation, cependant l’heure est trop grave pour que je puisse me réjouir pleinement de quoi que ce soit. Comme beaucoup, je retiens mon souffle jusqu’aux résultats des présidentielles.


  • flourens flourens 25 février 2017 12:49

    suivant que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de cours vous rendront blanc ou noir, 400 ans et pas une ride le père La Fontaine, et on dit avoir progressé !!!!!!!!
    loin de moi de justifier les violences mais il y a la violence des gueux et la violence des, sinon nantis, gens en place, ne crame pas qui veut
    une voiture une poubelle qui brule, c’est la racaille, un portique écotaxe à 800 millions ou une préfecture, ce sont les pauvres FNSEA bonnets rouges, et eux ont eu gain de cause, donc ils ont raison, de plus on en a pas vu un seul au banc des accusés alors qu’ils cramaient tout à visage découvert
    alors oui les racailles au tribunal mais entre les bonnets rouges de la FNSEA, l’égalité l’exige


    • mmbbb 25 février 2017 18:27

      @flourens rien ne vous empeche d’aller dire ceci en Bretagne vous allez finir dans la fosse a purin A la defense des bretons, les abattoirs en France sont devenus peu rentables parce que les allemands emploient des ouvriers de l est Comme les allemands savent zigouiller en masse, et ils ont une longue experience , leurs abattoirs sont beaucoup plus gros et rentable Robotisation et emploie de main d ’oeuvre a bas cout voila la recette Donc le cochon francais doit aller se faire trucider au dela de la ligne Siegfried Et evidemment son dernier voyage se fait par camion Les ecolos pas con et futes ont installe des portiques en taxant les camions pour la pollution Je comprends un peu le Breton Le probleme est tout a fait différent me semble t il ! Et a ce stade de connerie les politiques francais devraient etre jetes dans le purin


    • non667 25 février 2017 19:37

      @flourens
      l’heure est grave , ce n’est pas le moment de pinailler ton com = trollage


    • flourens flourens 3 mars 2017 12:37

      @Cadoudal
      vu les doux propos, je pense que j’ai entièrement raison, et puis on voit ce que j’appelle le syndrome Charlie, si par malheur tu dis une vérité sur tel ou tel groupe on te promet le pire des châtiment, finalement Thuraud a baclé le travail


  • Christian Labrune Christian Labrune 25 février 2017 13:04

    @Gilles Mérivac
    Votre article est d’une grande clairvoyance. On dira qu’il est d’un réactionnaire, mais peu importe si être réactionnaire par les temps qui courent, c’est faire prévaloir les exigences de l’état de droit et les principe de la République sur les objectifs des factions qui tendent à la diviser, quand ce n’est pas à la détruire.

    Sans doute, au principe des différentes manifestations que vous évoquez et qui sont déjà anciennes, pouvait-on repérer des intentions à court terme respectables, procédant de valeurs « humanistes » qui avaient toujours été celles de la gauche et d’une tradition qui remonte à Jaurès, mais ce qui s’observe quand même lorsqu’on examine l’évolution des choses et ses effets pervers depuis le début des années 80 et l’arrivée au pouvoir d’un ancien maréchaliste, c’est une très lente fascisation de cette « gauche ».

    Le PCF était bien déjà, à l’époque de sa splendeur, et pour les observateurs les moins crédules, un parti d’inspiration totalitaire ; on ne le tolérait qu’à cause qu’il pouvait encore se prévaloir d’avoir été le « parti des fusillés ». Il restait quand même une entité nettement délimitée : si on n’adhérait pas à cette illusion que dénoncera Furet, on luttait contre. Les groupuscules gauchistes enfermés, chacun dans sa doxa rigide, étaient aussi clairement identifiables . Mais dès les années 80, et la montée de cette logique victimaire que vous analysez très bien, dont tant d’associations factieuses auront su faire leur beurre, la pire des confusions commence à se généraliser.

    Aujourd’hui, je n’hésite pas à le dire, il n’y a plus aucune différence entre l’extrême droite et l’extrême gauche. La « gauche », qu’il s’agisse du NPA (Nouveau Parti Antisémite) ou du parti de Mélenchon, ressemble de plus en plus fortement à l’extrême droite des années 30. Pendant ce temps-là, le FN essaie de se dédiaboliser en singeant l’ouvriérisme d’un PCF agonisant, mais tout en continuant quand même à cultiver dans son arrière-boutique les thèmes abominables qu’ils n’ose plus exposer en vitrine.

    La situation actuelle me fait penser à une phrase de Montesquieu examinant l’évolution des systèmes étatiques, et les périls qui menacent les républiques : « Autrefois le bien des particuliers faisait le trésor public ; mais, pour lors, le trésor public devient le patrimoine des particuliers. La république est une dépouille ; et sa force n’est plus que le pouvoir de quelques citoyens et la licence de tous. »
     


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 25 février 2017 14:58

      @Christian Labrune
      Le PCF n’est entré en résistance que lorsque Staline a commencé à combattre Hitler. Il a gagné son ticket d’entrée dans le conseil national grâce aux fusillés, comme vous dites (célébrés par le poème l’affiche rouge, d’Aragon).

      Il y a une très grande différence entre l’extrême gauche et l’extrême droite qui n’existe plus, d’ailleurs. Cela fait plus de cinquante ans qu’il n’y a pas eu d’action anti-juive d’extrême droite. Les premiers sont internationalistes et favorables à l’islam, les seconds sont souverainistes et hostiles à l’islam. La différence est donc très claire sur ce plan.

      Sur le plan économique, c’est plus confus, mais c’est normal car la situation globale l’est aussi. Mais le seul autre choix réel que nous avons, c’est le FN, tous les autres ne sont que des resucées de ce que nous avons connu.


    • Et hop ! Et hop ! 25 février 2017 21:42

      @Gilles Mérivac : le parti des 75 000 fusillés ?


      Ca devait faire allusion aux 75 000 exécutions sommaires de l’épuration.

  • le bihan alain 25 février 2017 14:36

    je n’ai pas bien saisi le propos qui touche énormément de sujets. J’ai écrit un livre qui vient de sortir ETAT DE DROIT OU RÉPUBLIQUE, le hollandisme phase finale du socialisme. L’état de droit n’est pas ligoté. Il est le correspondant local de l’état européen. Ce qui est abandonné, c’est la République. Le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple. L’appareil d’état républicain est paralysé parce que ceux dont le devoir est de le mettre en oeuvre n’ont plus le pouvoir. 

     
    Précision : M Oussékine n’est pas mort de matraquage mais de la faiblesse de sa santé...


    • kalachnikov lermontov 25 février 2017 14:50

      @ le bihan alain

      Comme l’autre, là, Théo qui ne s’est pas fait violer. Une glissade, sans doute. C’est dingue, quand même ; chaque fois est présent un gentil flic avec une gentille matraque mais il n’y est pour rien. De la pure coïncidence. En 61, déjà, les Arabes dans la Seine, c’était pareil, une glissade collective.


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 25 février 2017 15:04

      @le bihan alain
      Quand l’état n’ose plus faire régner l’ordre dans les manifestations ou dans les quartiers, qu’il laisse des zones entières sous la coupes de trafiquants de toutes sortes, il est ligoté, il est inutile de prendre des gants pour décrire la situation. L’état européen n’existe pas, c’est juste un alibi. Si les gendarmes vous arrêtent sur la route, vous verrez que nos dirigeants ont le pouvoir.


    • baron 25 février 2017 18:58

      @lermontov
      Vous avez totalement raison, j’explique plus bas pourquoi les hauts fonctionnaires de la police et de la justice n’ont pas été inquiété à la libérationt et on continué à diriger et a organiser la police et la justice.

      Ce sont leurs descendants qui continuent le boulot avec les mêmes méthodes,
      La police tire depuis longtemps sur les ouvriers qui veulent simplement bouffer, 


    • non667 25 février 2017 19:54

      @lermontov
      En 61, déjà, les Arabes dans la Seine, c’était pareil, une glissade collective.

      non ils avaient glissé sur une arme de destruction massive


    • kalachnikov lermontov 26 février 2017 15:05

      @ Cadoudal

      Et il n’ont rien vu à l’hôpital d’Aulnay ?

      Tu files une mauvaise pente, Cadoudal.


  • Gavroche 25 février 2017 17:07
    revue de presse :

    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/02/25/marine-le-pen-contre-l-etat-de-droit_5085546_4854003.html

    « Assistants parlementaires, financement : la candidate du Front national à la présidentielle refuse de répondre aux convocations judiciaires et dénonce des machinations destinées à lui nuire. »

    LE MONDE | 25.02.2017 à 11h19 • Mis à jour le 25.02.2017 à 13h05

    et ça :

    http://www.leparisien.fr/elections/presidentielle/financement-de-campagne-du-fn-frederic-chatillon-proche-de-marine-le-pen-mis-en-examen-25-02-2017-6711270.php

    « Quelques jours après sa chef de cabinet Catherine Griset, c’est un autre proche de Marine Le Pen qui est mis en examen. Cette fois, ce n’est pas dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires européens du FN, mais dans celle des financements des campagnes électorales du FN en 2014 et 2015. Cette information du Monde a été confirmée de source judiciaire.

      »Frédéric Chatillon était le pilier de la communication du Front national à travers sa société Riwal. L’ex-dirigeant du GUD, syndicat étudiant d’extrême droite, a été mis en examen, le 15 février, pour « abus de biens sociaux » dans le cadre d’une information judiciaire ouverte fin octobre sur les élections municipales et européennes de 2014 et départementales de 2015."


    • Gavroche 25 février 2017 19:40

      Je me demande ce que le moinsseur moinsse ! 


       Je cite le titre d’un journal sans autre commentaire. Ça s’appelle de l’information ! 

      Ce n’est pas moi qui a écrit l’article cité, ni moi qui a mis en examen un ponte du FN pour abus de biens sociaux.

    • non667 25 février 2017 20:46

      @Gavroche
      e me demande ce que le moinsseur moinsse !
      et il se demande le naze ! smiley smiley smiley il va voter front ripouxblicain au 2° tour !


    • Gavroche 25 février 2017 21:10

      @non667


      Ah c’était vous le moinsseur sans motif ?

       Le fait que vous votiez front ripouxblicain au 2° tour ne justifie pas de vous attribuer vous même ce gros mot de « naze » ! Moi j’aurais pas osé car je respecte toutes les opinions. 

      Votez donc ainsi pour les ripoux, blicains ou pas, c’est votre affaire. deux clans sont déjà pistés par la justice, mais d’ici là il y en aura peut être d’autres à votre bon plaisir pour un choix plus large.

      Contrairement à vous je vais voter différemment. Plutôt du coté de quelqu’un qui ne se sert pas de l’argent de mes impôts pour son compte personnel, car s’il en est capable avant, qu’en sera t-il si je lui confie volontairement toutes les clés des coffres forts du pays : !!

      mais encore une fois, c’est vous qui voyez ,n, mais cessez de vous vous traiter ainsi de « naze » ça me peine pour vous. Vous valez certainement bien plus.

      Bien cordialement.

  • baron 25 février 2017 18:18

    L’escroquerie c’est de faire croire que, c’est la gauchequi à organisé le non respect de l’état de droit.

    On peut tourner le problème dans tous les sens, c’est bien sous chaque gouvernement de droite que tout cela a été organisé à une époque ou il existait encore une gauche. 
    Le tournant c’est en 1995, quant à coffondre l’action syndicale avec les types au pouvoir, c’est fallacieux.
    Ce qui vous donne raison, c’est que maintenant il n’y a plus de forces de gauches pas olus chez les dirigeants syndicalistes que dans les partis politiques. Ce sont des apparatchiks du systèmes, les mêmes qui ont pris le contrôle de l’URSS après l’avoir fait s’effondrer. 
    Les derniers a avoir eu une politique de gauches ont été de gaulle et Mitterant et encore c’était sous la pression du PCF. Mitterant a dit un jour de gaulle n’a pas pu éliminer le PCF en le combattant, moi je l’éliminerai en l’intégrant.
    Il n’y a plus de gauche en France, si encore il y avait encore des militants ? même pas c’est un non débat., le peuple de gauche c’est celui des abstentionnistes.

    • Et hop ! Et hop ! 25 février 2017 21:46

      @baron : Non, ce sont bien les réseaux militants de gauche qui ont poussé à l’immigration de masse (LCR, GISTI), et ce sont aussi eux qui les ont poussé à l’insurrection contre la olice, par exemple avec la série de concerts Rock against police au début des années 1980, avec les manifestations des autonomes, et maintenat de antifas.


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 26 février 2017 06:57

      @Et hop !
      Loin de l’envie de te contrarier mais...
       c’est Giscard et toute sa clique qui ont euvrés pour ceci.
      Tu en doute et tu a raison... alors regarde ceci (par exemple, j’en ai d’autres si tu veut)
       
      https://www.youtube.com/watch?v=LG2BA9SxClM
       
      Vu ?
       
      Apres du temps de hue etc... le pcf (et le ps) est parti en couille totale, d’ou le mouvement massif (oui oui massif) des gens du pcf vers le fn, d’ailleurs tu regarde les couleurs des regions anciennement pcf vers les couleurs du fn
      et la oui tu a raison les mouvements dits « de gauche » ont étées aussi profondément pro immigrationnistes (pensant à tord remplir le vivier de nouveaux électeurs), baron est très clair (enfin pour moi) sur l’ensemble des points qu’il t’évoque dans ses deux posts.
       
      Pour revenir sur l’article, pour ma part je pense qu’il est désormais bien trop tard pour réagir, meme ce gros con de trump (qui twette tout haut ce que tout le monde entier pense tout bas de notre pays) l’a encore dit hier....
      http://www.lepoint.fr/monde/ce-que-le-nouveau-president-americain-dit-de-la-france-09-11-2016-2081862_24.php#xtmc=bataclan-trump&xtnp=1&xtcr=8
       
      http://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/donald-trump-paris-n-est-plus-paris_2072431.html

      http://www.lepoint.fr/monde/donald-trump-paris-n-est-plus-paris-25-02-2017-2107509_24.php
       
      Alors bon, juste a attendre sagement qu’il explose (ou implose)....
      voila...j’suis désolé de ne pas etre optimiste...
       
      L’immigration peut etre positive en soi lorsqu’elle est régulée ET sur le long termes ou l’individu s’y fonds avec le reste de l’entitée des humains peuplant celui ci.
       
      Mais à l’inverse comme ce fut le cas et comme cela continue joyeusement....
       
      Lorsqu’elle fut massive et complement dérégulée, cela detruis le lien social, crée le communautarisme & clivages exacerbés de toutes parts...
       
      Nous y sommes, nous rentrons dans le dur.


  • baron 25 février 2017 18:24

    Sinon, il y a un lien entre politiques, état de droits, trafiquants de drogues.

    Les politiciens laissent les trafiquants gérer les quartiers pour éviter des révoltes contre le chomage, la pauvreté et l’exploitation des travailleurs. C’est malin de leur point de vu, la paix sociallow cost.
    Vous pensez que c’est plutot une politique de gauche ou d’extrème droite ? 
    que d’utiliser les voyoux pour avoir la paix sociale et soumettre des millions de défavorisés ?

    • mmbbb 25 février 2017 18:39

      @baron ce n’est pas le point de vue de M Boutih pourtant socialiste , Donc nous retombons dans le meme argument ; la gauche vertueuse et la droite pourrie La bourgeoisie de gauche s’en tape des banlieues et Mitterrand a utilise le racisme a des fins politiciennes. Sa fille n’ a pas eux les affres de la banlieue violente et pourtant elle ne se prive pas pour l ouvrir Quand a l immigration , elle est incontolee et savamment utilsee aussi a des fins politiciennes ; la gauche me parait pas un modele . In fine le bourgeois de gauche rentre dans son beaux quartiers et comme a Lyon M Meirieu pedago ecolo et gaucho habite le 2 eme ardt a Ainay de Lyon ou l on cultive l’art de l entre soi, alors que l ouvrier lui subit cette mixite sociale . mais l ouvrier a le devoir de se plier « a ce vivre ensemble » .


    • baron 25 février 2017 18:50

      @mmbbb
      Les types dont vous parlez ne sont pas gauche ce sont des carriéristes sans idéologies, vous les 

      mettez dans n’importe quel regime pilitque et vous retrouverez bien placé. 
      Un idéologue de gauche (je ne parle pas des c !owns et encore moins des antifas qui sont clairement d’extrème droite et qui visent une carrière) se fait automatiquement éliminer du système et vous ne les verrez jamais nul part, tout est verrouillé.

    • mmbbb 25 février 2017 20:39

      @baron c’est vrai mais ils se presentent sous l ’etiquette de gauche . ! Et Mitterrand est passe avec les voix de la gauche dure Le PS a toujours torpille la gauche dure et le PC en particulier Pas etonnant que Melecnchon ne fasse pas alliance avec Hamon il est au moins lucide 


  • Le421... Refuznik !! Le421 25 février 2017 18:36

    Certains citoyens lambda, doués d’un peu plus de QI, se demandent si en fait, ce n’est pas un plan voulu.
    Et tout cela profite à qui ?
    C’est toujours la question que je me pose.

    Pour qui votent les sécuritaires ?
    La droite, la droite, encore et toujours la droite.
    Avec les résultats que l’on connait depuis des décennies.

    Imaginez qu’il n’y ait pas tout ce bordel.
    Certains partis ne dépasseraient pas 1%.
    C’est tout !!


  • baron 25 février 2017 18:36

    Sinon, pourquoi croyez vous qu’a la libération les chefs de la police n’ont pas été inquiété et maintenu à leurs postes après avoir collaboré, volé, torturé, assassiné, dénoncé ? 

    Vous pensez qu’il ne reste pas de trace ? 
    L’épuration a été trop faiblarde,nous n’aurions pas tout ces problèmes sans cela ,le PCF avant le pen dénonçait l’immigration.
    Vous citez Renault, c’est un des rares exemples de personnes puni pour collaboration avec une puissance énemie et la nationalisation c’était plutot gentillet comme sanction.,

  • Olivier Perriet Olivier Perriet 25 février 2017 18:58

    Bonjour,
    Je viens mettre ma modeste contribution au débat :

    entre deux idioties, le nudisme ou les burkinis, les discours anti flics des « banlieues » et le ramassis de lieux communs (qui n’ont pas forcément grand chose à voir les uns les autres) étalés dans cet article, entre une bouse et une autre bouse, je suis très courageux, je décide de mépriser et l’un et l’autre.


    • baron 25 février 2017 19:02

      @Olivier Perriet
      Sous cette forme, vous trollez simplement un espace de débat. lisez les définitions d’un troll (pas celle de wikipedia c’est un de leur nid)


  • lloreen 25 février 2017 20:05

    Depuis le 18 juin 2015, il existe un conseil national de transition en France, crée par un collectif de citoyens et qui est à ce jour le seul organe légitime, conformément à la déclaration universelle (au-dessus des lois !) des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui stipule que :

    "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs« (Article 35 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen, et préambule de la Constitution du 24 juin 1793).


    Or, depuis le coup d’état du 5 décembre 2016, la France est en dictature.

    https://www.youtube.com/watch?v=WIZJRcyYMx4

    Comment sortir de la dictature sectaire et fanatique qui nous dirige ? Edmund Burke nous donne une piste :

     »Les tyrans-Sophistes de Paris déclament bien haut contre feu les tyrans-rois qui dans les siècles précédents ont tourmenté le monde. Ils ne sont si fiers que parce qu’ils sont à l’abri des sanctions de leurs anciens maîtres, des donjons et des cages de fer. Serons-nous plus indulgents pour les tyrans d’aujourd’hui, quand ils nous donnent le spectacle de tragédies plus affreuses encore ? N’userons-nous pas de la même Liberté qu’eux, quand nous pouvons le faire avec la même sûreté ?" (Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France, 1791, Pluriel Histoire, Paris 2004, p. 136).

    Les français ont une chance historique le 2 avril 2017 pour se joindre à l’appel du conseil national de transition et organiser un referendum national.Tous ceux qui désirent le changement sont appelés à se joindre à tous ceux qui ont déjà fait ce choix.

    http://www.conseilnational.fr/referendum-national/


    Dans l’état actuel des choses où la France n’a plus de constitution, des élections seraient totalement illégales.

    https://www.youtube.com/watch?v=fMI9uxvWc_4


    • non667 25 février 2017 21:05

      @lloreen
      blabla, du rêve ..........
       y aura que 2 bulletins au 2° tour : marine et front ripouxblicain validé par les abstentionnistes !


  • jerésiste jerésiste 26 février 2017 00:16

    Merci M. Mérivac pour ce résumé riche en observations pertinentes sur les principaux troubles de gouvernance de notre société.


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 26 février 2017 08:00

      @jerésiste
      Le problème de fond soulevé dans l’article est celui du contrat sécuritaire passé entre le pouvoir et la population. En principe, l’état est garant de la sécurité de ses ressortissants à la fois envers les menaces extérieures (armée) et intérieures (forces de l’ordre).

      Le constat qui est fait ici est que ce contrat est rompu gravement dans de nombreux endroits de notre territoire. A mon avis, une manifestation n’est légitime que si elle ne remet pas en cause le contrat sécuritaire, autrement dit qu’elle n’attaque pas frontalement les forces de l’ordre dont la mission est d’éviter les débordements. Dans le cas contraire, elle devrait être interdite et réprimée.

      Mais si une manifestation de très grande ampleur ne menace pas la sécurité des citoyens, le pouvoir devrait remettre en cause sa légitimité d’une manière ou d’une autre.

      Il ne faut pas compter sur les candidats à la présidentielle pour aborder ce débat, ils sont tétanisés à l’idée de perdre un électeur, c’est donc à nous tous qu’il revient de le faire.


  • jerésiste jerésiste 26 février 2017 11:08

    Bonjour M. Mérivac.
    Je lis bien la préoccupation sécuritaire dans votre propos ; et j’en comprends l’importance, je la partage.
    Cependant, je suis plus fasciné, dans votre démonstration, par les implications politiques que ces dérives soulèvent :
    La Droite peut-elle encore proposer un projet quelconque non consensuel ?

    [ Prenons par exemple une idée banale et idiote :
    Moi, Justinien De St Flour, candidat LR, je propose de repeindre le fronton de toutes les mairies de France en rose fuchsia, bim, et voilà ! Qu’est-ce que vous en dites, peuple de France ?

    - Avec, 85 % des voix, J. De St Flour élu ; la France va prendre des couleurs !

    Au moment de passer commande auprès de Castorama, pas de problème ; à celui d’embaucher des peintres, pas plus. Mais dès qu’il faut monter les échafaudages, quand le projet devient visible, concret, bim : des manifestations !
    Projet avorté, tête baissée, je dois me contenter de terminer mon mandat sans faire de vague.
     
    Prenons maintenant une situation similaire, mais avec un candidat PS :
    Moi, Kévin Abdel-Aaron-Makemba, je propose de repeindre le fronton de toutes les mairies de France en Jaune Fluo, vlan, ha-ha ! Qu’est-ce que vous en dites, camarades français ?

    - Avec 85 % des voix, K.Abdel-Aaron-Makemba élu ; la France va prendre des couleurs !

    Au moment de passer commande auprès de Biocolors Equitables, pas de problème ; à celui d’embaucher des peintres, pas plus. Et dès qu’il faut monter les échafaudages, quand le projet devient visible, concret, rien de plus à signaler !
    Si un élu, un citoyen ou un média se permet de lever le petit doigt, c’est l’accusation généralisée : « Vous êtes des réactionnaires ! » . ]

    Ce que je crois et tente de vous démontrer, c’est que les désordres sécuritaires ne sont qu’une des conséquences du fascisme gauchiste. Et c’est un socialiste qui vous le dit, il y a bien longtemps que l’idée de progrès a laissé la place aux guerres d’égaux et aux narcissismes abscons : tous voudraient sembler se situer plus à gauche que Jésus himself, sans pour autant se résoudre à faire du « Ste Mère Thérésa ».

    M.Mérivac, j’ai eu l’impression (je me trompe peut-être) que vous placiez nos difficultés à gouverner « en conséquence » d’une (désormais) incapacité à gérer les réactions populaires. Mais je crains qu’il ne s’agisse de la cause : « La V° République a-t-elle donné les bons pouvoirs à l’opposition ? » .


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 26 février 2017 15:38

      Bonjour jerésiste,
      La Vè République a essayé d’éviter les blocages et les coalitions de la précédente avec un scrutin majoritaire censé donner un appui solide au président. L’inconvénient est un mouvement de bascule beaucoup plus lent vers une politique différente.

      Le système a été dévoyé, essentiellement par la gauche qui a appuyé et relayé systématiquement toutes les contestations sociales, qu’elles soient légitimes ou pas. Bien entendu, une fois parvenue au gouvernement, elle ne peut plus jouer cette opposition et finit par mécontenter quand même tout le monde. Comme par exemple Hollande qui dénonçait l’article 49.3 comme non démocratique et qui l’utilise lui-même.

      Alors les militants disent « mais ce n’est pas çà la gauche ! », comme d’autres disent « c’est pas çà l’islam ». Mais justement si, c’est bien cela, mais ils ne veulent pas assumer leurs contradictions, alors ils se réfugient dans un socialisme complètement déconnecté de la réalité.


    • jerésiste jerésiste 26 février 2017 16:11

      @Gilles Mérivac

      En effet, quand la Gauche gouverne, la Droite se contente de jouer l’opposition, bien souvent avec des contre-arguments infects au possible (bon, là, c’est le militant qui parle), mais n’amende généralement que dans l’esprit du projet présenté, et se contente de ce rôle (ou presque, n’exagérons pas non plus).
      Cependant, comme vous l’avez si justement décrit, elle n’existe plus que par le dévoiement des règles démocratiques asservissant ainsi l’esprit même de la V° République : Les gagnants doivent faire leurs preuves et les perdants proposer mieux pour les prochaines élections.

      Mais je tiens à rappeler une petite maxime en passant : le poisson remue plus quand il ne peut plus nager, échoué sur la berge, que dans la marre. La Gauche n’a plus de grands chantiers à mettre en œuvre car l’essentiel est fait (droit, égalité, travail, enseignements, état civil ...), et il ne reste qu’à le parfaire ; mais le reste relève hélas de Bruxelles. Désormais elle se débat pour justifier son positionnement idéologique, au point de mettre en doute la capacité de la V° à permettre ces ajustements (cf Mélenchon).


  • Xenozoid 26 février 2017 15:19

    une idée. serait de dire que l’etat nation n’a jamais existé,si ce n’est pour les enfermés,le pouvoir n’a visiblement plus besoin de cela et les 2 derniere guerres dites mondial n’était que l’enterrement du coloniale et que le terme mondial prend un statu planétaire .avec bien sure les mêmes spectateurs.le décor change un peu,mais les murs restent car le propriétaire reste


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