samedi 25 juillet 2015 - par Claude Courty

Contre la décroissance, l’écologie dénataliste

Non à la décroissance et à la paupérisation de la société ; oui à l'écologie dénataliste

 

Déjà exploitées comme le pétrole, ou en cours d'évaluation comme les hydrates de méthane, les réserves d'énergie fossile de la Terre pourront longtemps encore être mises au service du progrès ; sans compter les améliorations à venir dans le domaine des énergies renouvelables, ou ce que la nécessité conduira le génie humain à inventer. L'humanité n'est donc pas encore condamnée à la décroissance, présentée comme la seule réponse à un épuisement de ces ressources, jugé proche alors même qu'elles ne sont que très approximativement connues.

Déjà exploitées comme le pétrole, ou en cours d'évaluation comme les hydrates de méthane, les réserves d'énergie fossile de la Terre pourront longtemps encore être mises au service du progrès ; sans compter les améliorations à venir dans le domaine des énergies renouvelables, ou ce que la nécessité conduira le génie humain à inventer. L'humanité n'est donc pas encore condamnée à la décroissance, présentée comme la seule réponse à un épuisement de ces ressources, jugé proche alors même qu'elles ne sont que très approximativement connues.

Par contre, le nombre d'êtres humains, passé de 250 millions à 7 milliards en 2 000 ans croît inexorablement (200 à 250 000 individus s'y ajoutent chaque jour) et sera, au minimum, d'une dizaine de milliards à la fin du siècle. L'humanité promet donc, non seulement de consommer jusqu'à épuisement ces ressources nécessairement limitées, mais de polluer la planète jusqu'à la rendre inhabitable par la plupart des espèces, dont en premier elle-même.

Ce n'est donc pas la décroissance – forme de frugalité égalitariste –, en attendant l'indigence pour tous, qui permettra à l'humanité de satisfaire sa suprême ambition d'immortalité. Et ccci d'autant moins qu'à contre courant d'un progrès dont il est prévisible que l'espèce humaine refusera de se priver – Ce progrès n'est-il pas ce qui distingue l'homme des autres espèces et en fait l'égal de Dieu ? La perspective d'un destin de fourmis, au sein d'une pyramide sociale aplatie à l'extrême, est fondamentalement contraire à sa nature.

La pérennisation de la vie sur terre, dans des conditions n'empirant pas et pour une durée en tout état de cause limitée, est une écologie dénataliste, fondée sur une réduction de la population mondiale jusqu'à une stabilisation à un niveau raisonnable se situant à 2 ou 3 milliards d'êtres humains. Il est en effet établi que 7 milliards d'individus consomment le double de ce que la planète leur offre et que ce faisant ils vivent, ou survivent, à crédit, ce qui ne saurait durer. Voir https://www.youtube.com/watch?v=vfV6BKDmXFQ

Dès lors, de nombreuses questions se posent, parmi lesquelles :

- Y-a-t-il, oui ou non, une relation entre démographie et écologie au sens large, entendue comme promotion et protection des meilleures conditions de vie possibles sur terre, pour tous ?

- Dans cette hypothèse, quel mal y-a-t-il à aider les plus prolifiques d'entre nous – qui se trouvent être les plus pauvres – à pratiquer les taux de natalité des riches. ?

- La pauvreté étant reconnue comme la cause de naissances trop nombreuses dans certaines contrées du monde, qu'attendent les pays riches pour y soutenir, à défaut d'une industrialisation à laquelle ils se montrent peu enclins et qui aggraverait le cas de la planète, des politiques familiales primant la non-naissance, plutôt que d'assister à une prolifération suicidaire, pour tous et partout ?

- Qui peut affirmer que l'épanouissement et le bonheur familial soit moindre avec 2 ou 3 enfants qu'avec 8 ou 10.

- Pour prévenir l'accusation d'égoïsme que ne manquent pas de provoquer ces questions : où est l'égoïsme d'une écologie dénataliste, quand les catégories sociales favorisées y perdront une part de leur suprématie et de leurs avantages ?

- N'est-ce pas plutôt dans la crainte des difficultés à surmonter (vieillissement momentané de la population avec ses conséquences, notamment en matière de retraites et de niveau de vie) que réside l'égoïsme ?

Sans prétendre à l'exhaustivité, d'autres questions peuvent se poser, comme du point de vue éthique par exemple : La non-naissance est-elle une atteinte à la vie, et plus encore à son principe dans ce qu'il peut avoir de sacré ? Il suffit, pour répondre que ce n'est pas le cas, de penser aux innombrables spermatozoïdes, graines, glands et autres semences déjà porteurs de ce principe et pourtant exclus de leur fonction par la sélection naturelle. - Est-il acceptable de naître dans la pauvreté pour non seulement vivre ensuite dans le malheur, mais condamner, dans la grande majorité des cas, ses enfants à connaître son propre sort ? Concernant l'homme, l'abstinence, le retrait ou l'usage du préservatif, attestent en tout cas que d'innombrables êtres humains ont échappé à leur sort – favorable comme défavorable –, sans que cela pose trop de questions à la conscience de l'humanité.

Juridiquement : L'homme, et plus encore la femme, peuvent-ils être privés du droit de procréer dans la mesure de leurs désirs ? La question ne peut être posée ainsi, pour trois raisons principales : 1° Ils ne choisissent pas, dans la plupart des cas, mais y sont poussés par la misère et des mœurs héritées. 2° - La dénatalité ne doit pas être imposée mais résulter d'une éducation elle-même fruit de la volonté d'amélioration le sort du plus grand nombre. 3° Le taux de natalité de 2,1 à 2,2, à généraliser pour assurer le renouvellement des générations, une fois la population mondiale stabilisée à son niveau optimum, est une moyenne n'excluant par la famille nombreuse.

Qu'au demeurant ceux à qui la misère d'autrui permet d'exprimer leur compassion se rassurent, la pyramide sociale conservera, même avec la population la plus réduite, son incontournable structure faite de l'empilement des catégories sociales allant des plus pauvres, les plus nombreux, aux plus riches. Faut-il le répéter, notre seule possibilité en la matière est de choisir entre être plus ou moins nombreux à être pauvres. Certes, eux aussi moins nombreux, les riches continueront d'exister ; richesse et pauvreté existant l'une par l'autre, mais ceux dont leur disparition est l'utopie, doivent se faire une raison ; il s'agit là d'une toute autre affaire. Il s'agit d'inégalités sociales, ce qui n'est pas du domaine de l'écologie dénataliste.



37 réactions


  • sophie 25 juillet 2015 17:24

    Qui va décider de ceux qui peuvent rester ? et sur quels critères ?


    • Claude Courty Claudec 25 juillet 2015 17:33

      @sophie
      Les réponses à vos questions sont dans l’article.

      Essayez de le lire attentivement et calmement, sans vous laisser aller à vos émotions.
      Vous pouvez aussi, pour approfondir les questions qu’il soulève, voir toujours aussi attentivement :


    • sophie 25 juillet 2015 17:39

      @Claudec
      je sais bien que les , non pas réponses mais suggestions, sont dans l’article, mais j’aime bien l’entendre débarassée de tous ses fards littéraires....


  • non667 25 juillet 2015 17:36

    à claudec
    vous énoncez des évidences .
    ce qui est sidérant c’est que ce n’en soit pas pour tout le monde et que ce soit un sujet tabou même chez les écolos ?


    • Enabomber Enabomber 26 juillet 2015 13:31

      @non667
      Tu voudrais que les écolos qui pondent souvent 3 ou 4 gosses se tirent une balle dans le pied ? Duflot : 4 morveux, je suppose qu’ils consomment comme 2 ?


  • sls0 sls0 25 juillet 2015 18:20

    Quand je divise le PIB mondial par la population ça fait environ 8000€ par personne/an, c’est un revenu qui donne une vie à l’aise où je réside. Moins d’égoïsme de notre part permettrait à la terre entière d’avoir un style de vie moins prolifique.
    L’augmentation de la population est parfaitement corrélée avec l’énergie disponible, surtout le pétrole.
    Comme le pétrole va passer dans sa courbe descendante, la population suivra. La nourriture et son transport c’est du pétrole, on parle de bilan carbone pour pour la viande, les fraises,... c’est pas pour rien. Un étude des années 70, ça colle assez bien.

    Faire des discours style yaka focon, c’est facile vu d’un pays avec des moyens, il faut vivre sur place pour s’apercevoir que ces « théories » c’est de la daube.
    Chez moi l’âge moyen c’est 23 ans, ça ne pose pas de problème il y a de la place et des ressources suffisantes, comme la consommation énergétique est de moins d’une tonne d’équivalent pétrole par an, ils n’épuisent pas la terre.
    En Europe c’est 4-5 fois plus, ils sont où les parasites ? Les USA c’est plus de 7 fois. C’est notre style de vie qui fait qu’il y a des gens qui n’ont pas de ressources et qui font à l’ancienne : des gosses.

    Je suis retraité, une bonne partie de mes ressources vont dans l’aide scolaire et l’amélioration des conditions de vie, ça impacte à la baisse la natalité. 
    Je me suis toujours dis si je ne suis pas utile à l’humanité je n’ai qu’à crever.

    Maintenant conseil à ceux que ça dérange la population mondiale (des personnes que l’on retrouve habituellement dans les pays gaspilleurs d’énergie), plutôt que des discours et discussions, des actes, si l’on ne sait pas comment faire et que l’on est pas utile à la société, le suicide c’est pas mal, s’en fait plus pour les autres.

    Comment un discours à la « soleil vert », c’est simplement pour faire remarquer que l’on voit toujours la faute des autres mais on ne se remet jamais en question.


    • César Castique César Castique 25 juillet 2015 18:48

      @sls0

      « Quand je divise le PIB mondial par la population ça fait environ 8000€ par personne/an, c’est un revenu qui donne une vie à l’aise où je réside. Moins d’égoïsme de notre part permettrait à la terre entière d’avoir un style de vie moins prolifique. »


      S’ils touchent 8000 euros par personne et par an sans en foutre une rame, ils risquent de forcer encore plus sur la perpétuation de l’espèce, non ?

    • sls0 sls0 25 juillet 2015 20:24

      @César Castique
      S’ils touchent 8000 euros par personne et par an sans en foutre une rame, ils risquent de forcer encore plus sur la perpétuation de l’espèce, non ?
      Là on voit que votre vision du monde se limite à votre maison, votre télé et vos à priori.
      Je vis dans un pays avec à peu près ce revenu, ça bosse 44-48h par semaine pour 15 jours de congé. Souvent il y a un deuxième boulot.
      Maintenant en cliquant sur votre nom je m’aperçoit que vous avez pas mal de temps libre en regardant le nombre et les heures des interventions, à priori vous êtes plus pour la perpétuation de l’égo que de l’espèce malgré votre énorme temps libre. C’est pas tout de jeter la pierre, si on la jette à la verticale c’est pas fameux.

      Il y a une différence de mentalité, ici j’ai toujours des fruits et légumes frais à longueur d’années, je ne dois pas rentrer mon bois pour l’hiver, localement l’anticipation vu ce contexte c’est pas leur qualité première. Si on remonte sur quelques dizaines de milliers d’années, ici c’était des cueilleurs qui ne demande pas de spécialisation, sous nos latitudes l’hiver on survivait avec de l’anticipation et de la chasse, ça demande plus de réflexion mettre un steak de mammouth dans son assiette que des bananes.
      Un climat différent c’est une façon de faire différente qui colle à la réalité locale.

      Le QI :
      Si je mets un prix Nobel de physique avec un QI supérieur à 130 dans le désert du Kalahari, en deux jours il est mort. Le bushmen avec son QI de 65-75 s’en sort très bien.
      Je réside dans un pays avec un QI moyen de 82, en France avec son QI moyen de 98, pour discuter de mécanique quantique il y a 2% de la population pour qui en discuter ce n’est pas difficile. 82 avec un écart type de 15, pour discuter de mécanique quantique, localement les interlocuteurs c’est assez rare, ce doit être 0,03% de la population. La zone à 82 correspond assez bien aux zones de la plupart des grandes civilisations comme quoi ce n’est pas un obstacle insurmontable pour faire de grandes choses.

      Au niveau vie de tout les jours, je préfère les sourires locaux aux petites vies égoïstes que j’ai connu par le passé. A choisir entre le QI et la qualité relationnelle j’ai pris la seconde option.

      Quand on voit les dégâts occasionnés par notre civilisation au QI plus élevé, s’il y a un trie à faire, pour notre bien il vaut mieux pas s’en vanter.

      Je l’ai écris plus haut, c’est notre gaspillage qui fait que des personnes n’accèdent pas au confort et la dénatalité qui va avec. Pour soigner on s’occupe des causes, les effets c’est du confort.


    • César Castique César Castique 26 juillet 2015 11:19

      @sls0

      « Là on voit que votre vision du monde se limite à votre maison, votre télé et vos à priori. »

      Ma vision du monde inclut ce que j’en ai découvert in situ, ce qui m’a permis de comprendre tout de suite ce qu’il était contre-indiqué de laisser débarquer chez nous.


      « Je vis dans un pays avec à peu près ce revenu, ça bosse 44-48h par semaine pour 15 jours de congé. Souvent il y a un deuxième boulot. »

      Je fais partie de ceux qui ne confondent pas « temps de travail » et « temps passé sur le lieu de travail ».


      « Maintenant en cliquant sur votre nom je m’aperçoit que vous avez pas mal de temps libre en regardant le nombre et les heures des interventions… »

      Du moment que j’ai livré ce qu’on m’avait commandé dans les délais qu’on m’avait fixés, je fais ce que je veux de mon temps libre… Et j’en ai beaucoup, du fait que je dors peu.

      « …sous nos latitudes l’hiver on survivait avec de l’anticipation et de la chasse, ça demande plus de réflexion mettre un steak de mammouth dans son assiette que des bananes. »

      Et cela explique énormément de choses.


      « Si je mets un prix Nobel de physique avec un QI supérieur à 130 dans le désert du Kalahari, en deux jours il est mort. Le bushmen avec son QI de 65-75 s’en sort très bien. »

      C’est vrai, mais la mort du Nobel de physique, s’il jouit encore de toutes ses facultés, représente une perte pour l’humanité, celle du bushman, n’est qu’une imperceptible donnée statistique parmi les 155’000 morts de la journée.

      « Je réside dans un pays avec un QI moyen de 82, en France avec son QI moyen de 98, pour discuter de mécanique quantique il y a 2% de la population pour qui en discuter ce n’est pas difficile. 82 avec un écart type de 15, pour discuter de mécanique quantique, localement les interlocuteurs c’est assez rare, ce doit être 0,03% de la population. »

      C’est une façon de vois, mais moi je préfère les approches globales. Vingt millions de personnes à 98 de Q.I moyen, ça représente un potentiel de 1.96 milliard, à 82, un potentiel de 1,64 milliard, et je pense qu’un peuple à plus haut potentiel va plus loin, plus haut et mieux, que son équivalent à bas potentiel.

      «  La zone à 82 correspond assez bien aux zones de la plupart des grandes civilisations comme quoi ce n’est pas un obstacle insurmontable pour faire de grandes choses. »

      Une civilisation, en l’occurrence, valait par la qualité et le visionnarisme de ses élites d’une part, par la disposition d’une foule d’esclaves pour mettre en œuvre les projets de cette élite, d’autre part.

      « … je préfère les sourires locaux aux petites vies égoïstes que j’ai connu par le passé. A choisir entre le QI et la qualité relationnelle j’ai pris la seconde option. »

      Si ce que vous dites est vrai, c’est un choix auquel je n’ai rien à objecter. D’autant moins que vous avez la qualité de vie d’un indigène, et, a priori, l’espérance de vie d’un Européen.

      « Quand on voit les dégâts occasionnés par notre civilisation au QI plus élevé, s’il y a un trie à faire, pour notre bien il vaut mieux pas s’en vanter. »

      Le bilan me paraît tout de même globalement positif. Pour ce qui est des dégâts, je pense, bien qu’étant agnostique, que l’effondrement de la religion y est pour beaucoup. La transcendance a été supplantée par le consumérisme, contrairement à ce que croyaient les hallucinés du XVIIIe et suivants, qui croyaient, dur comme fer, et qui croient encore pour certains, que l’homme est « émancipable ». Les cons !


    • sls0 sls0 27 juillet 2015 02:42

      @César Castique
      C’est une façon de vois, mais moi je préfère les approches globales. Vingt millions de personnes à 98 de Q.I moyen, ça représente un potentiel de 1.96 milliard, à 82, un potentiel de 1,64 milliard

      C’est une approche globale mais pas mathématique.
      C’est une courbe gaussienne qui ressemble à cela que vous multipliez. Si vous êtes autant fâché avec les maths, pour être dans la moyenne du QI il vaut mieux résider par chez moi. (Une corrélation de +0,83 entre math et QI ça commence à compter)

      J’emploie parfois le QI pour mes études statistiques des différents pays, j’ai pris des critères subjectifs qui ont une assez bonne corrélation avec le PIB par habitant voir le salaire au niveau d’un pays, ça ressemble plus à cela.

      Regarder le QI c’est pour comprendre, pour diagnostiquer et non pour juger, la race supérieure c’est le tome deux de mein kampf ou Richard Lynn, là on juge.


    • César Castique César Castique 27 juillet 2015 10:30

      @sls0

      Je ne vois pas où vous voulez en venir. 


      Je sais ce qu’est une courbe gaussienne, et mes chiffres n’ont rien à voir avec les mathématiques.Ils font apparaître un ordre de grandeur entre deux peuples dont l’un est, en certains domaines, avantagé par rapport à l’autre, ce qui n’a rien à voir avec des concepts comme la race (la différence de Q.I. moyen entre le Frioul-Vénétie julienne et la Sicile est de 14, 103 contre 89), la supériorité et l’infériorité. 


      Concrètement, cette différence se traduit par le fait que l’Italie du Nord dépose, au prorata de la population, cinq fois plus de brevets que l’Italie du Sud, mais, encore une fois, de là à parler de supériorité et d’infériorité, il y a de la marge.


      « j’ai pris des critères subjectifs qui ont une assez bonne corrélation avec le PIB par habitant…  »

      Comme le démontrent Lynn et Vanhanen dans « The IQ and the Wealth of the Nations »…


    • sls0 sls0 27 juillet 2015 19:24

      @César Castique
      Comme le démontrent Lynn et Vanhanen

      Je me suis servi de certains de leur chiffres mais pas de leur message ou leur idée de race supérieure. Le tome deux de mein kampf m’a suffit comme imbécilité.

      On est plus dans l’Allemagne nazi ni en Afrique du sud à la période de l’apartheid. Deux espèces de surhommes qui ont disparues pour le plus grand bien des autres.

      En Angleterre pendant une période il ont conditionné l’accès à certaines études en fonction du QI, ils se sont tirer une balle dans le pied au niveau potentiel de croissance c’est tout.

      J’aide au niveau scolaire ceux qui ont un bon potentiel, avec l’habitude pour les détecter c’est facile et les résultats scolaires valident mes analyses. Je mets sur le même pied d’égalité la ténacité.

      Les paramètres du QI correspondent à un style de société vivant dans un environnement spécifique.

      Si le style de société ou l’environnement change est’il encore en adéquation ?
      Il me reste de ma période professionnelle 1364 normes sur mon ordinateur, la norme NF EN ISO 7730 et d’autres du genre du fait du changement d’environnement ne sont plus en adéquation.

      Votre vision des choses manque sa cible au niveau temporel 70-80 ans pour l’Europe et 40 ans pour l’Afrique du sud.

      Lynn c’est du racisme avec une fine couche de vernis soit disant scientifique, ses corrélations à +0,4 peut mieux faire. Comme d’habitude les chiffres sont employés pour étayer un discours. Je préfère les mots qui viennent après les l’analyses des chiffres. Lynn n’a pas trop dû se fouler avec l’analyse de la variance pour ses variables.
      Et oui il faut toujours tester même ce qui peut paraitre évident ou aller dans le sens de ses idées.

      Et de quoi devrait’on avoir peur, d’après les dires de Lynn, un QI supérieur à 130 à un temps de réaction deux fois plus rapide que la moyenne et 3,5 fois plus rapide que les bas QI, une meilleure vision périphérique et une analyse 10 fois plus rapide. Ce sont de sérieux avantages pour la survie, non ?


  • César Castique César Castique 25 juillet 2015 18:45

    Ça.c’est la facette « Démographie » du Grand Remplacement. Du point de vue de la planète, ce n’est pas forcément un bon calcul. En termes de Q.I. moyen, c’est même un vrai désastre.


  • Chouardiniste 25 juillet 2015 20:49

    DuFlot de béton pour remplir les Supermarchés du Capital avec la traite négrière philanthropique ...
     
     
    Incohérence (une de plus) de la pseudo-écologie des shiteux bono boboverts qui ont peur de leur cancer atomique ... les recordmen de castistes par cm2 de bulletin ... sans papiérisme a remplacé socialisme ... vu la soumission de la caste aux Seigneurs Capitalistes.
     
    Sans immigration la France aurait 50 millions d’habitants et l’immobilier serait 3 fois moins cher ! (au Japon depuis 30 ans il a baissé !)
     
    Mais on est les gentils ...
     

    « L’Orient et l’Afrique sont des civilisations du temps immobile, l’Europe celle du logos critique. [...] La marchandise a besoin du temps immobile de la marchandise incoercible. »

    Engels prédit le genre de fixisme « rappeur dealer qui aime les putes sur sa Masérati, la Rollex et les Ray-Ban ».


    • sls0 sls0 25 juillet 2015 21:25

      @Chouardiniste
      Au Japon on vend plus de pampers pour les vieux que pour les jeunes, j’ai quelques doutes sur leur avenir. Prendre un pays en phase terminale comme exemple si l’on a pas une vue d’ensemble d’accord.
      Pour le reste j’ai pas trop compris le sens de l’intervention, ce doit être la fièvre du samedi soir.
      (Vu le décalage horaire c’est l’après-midi chez donc pas de fièvre pour l’instant)


    • Chouardiniste 25 juillet 2015 22:19


      @sls0

      l’écologie dénataliste ...

      Lisez ce que vous avez écrit !


    • Chouardiniste 25 juillet 2015 22:21

      @sls0

      Vous devez être bono bobo vert, « je n’ai pas compris » devient donc une tautologie.


    • sls0 sls0 25 juillet 2015 22:51

      @Chouardiniste
      J’ai de la mémoire mais par acquit de conscience je me suis relu, je ne l’ai pas écrit.


  • Chouardiniste 26 juillet 2015 08:27

    "Il est en effet établi que 7 milliards d’individus consomment le double de ce que la planète leur offre et que ce faisant ils vivent, ou survivent, à crédit, ce qui ne saurait durer« 
     
    Votre remarque sur l’immortalité est la bonne ... Mais seuls les Seigneurs Capitalistes le seront, et ils font tout pour assurer cette jouissance de l’inégalité extrême (c’est dorénavant leur Être de Classe,( article »Cyborg, montre moi le dernier homme« ).
     
    On bétonne la surface d’un département tous les 15 ans.
     
    Rassurez vous avec 2/3 d’afro-européens en Uroland à la fin du siècle ça pourra continuer !

     
    (rapport 2010 de l’ONU sur les migrations). Et 2 milliards de pauvres de plus en Afrique. La traite négrière a aussi de l’avenir Ce faisant, le grand bétonnage Duflot HQE et les parkings de supermarchés ont aussi de l’avenir.

    Les princesses bobo ne se parfument plus depuis longtemps à »Sueurs prolétariennes« mais à »N°68" de Bobo Channel.
    Ainsi ces patriciennes flattent leurs ego, dans une compassion mondaine, adoptant même les dieux et les coutumes rarnadaniques des déracinés. Snobisme mondialiste acculturel, sécrétions libidinales dans le mépris de toute souchiennerie, autres déracinés sur pied. Devant le miroir de Frédéric, des vieilles louent les bites du nouvel arrivage.

    Le Seigneur aime le dépendant du Supermarché, le sexe décérébré pousseur de Caddie, son préféré est le vert ! Le paysan est son ennemi, autonome, réactionnaire (comme vous), il peut lui dire merde. Alors il pousse à l’urbain. Mais ce bono bobo vert, qui rêve du monde amazonien, ce hippie shiteux sans culture politique (j’ai horreur de discuter avec un bono bobo vert, j’ai l’impression de parler à un barbu, obtus, halluciné par sa propre propagande), qui change de portable tous les 6 mois mais parle de décroissance, parle de dénatalité mais soutient la traite négrière, parle de démocratie directe mais encense la société civile égoïste et droitdelhommiste (la bête sauvage’ disait Hegel). Civilisation à vendre, jouissance ultime anti-oedipienne d’hyper-classe mondialiste... (voir Avé Fureur de Lotocrassia)
     
    Le Seigneur Capitaliste en rigole de cet opposant !


  • Chouardiniste 26 juillet 2015 08:33

    La politique de l’enfant unique ... c’est pas des écolos qui l’ont faite !


  • Chouardiniste 26 juillet 2015 08:35

    1 département bétonné tous les 15 ans en France seulement ...
     
    (où plutôt dans la colonie bobo vert dirigée par Normalito le Ploutocrate Sexialiste)


  • Chouardiniste 26 juillet 2015 08:45

    « Qu’au demeurant ceux à qui la misère d’autrui permet d’exprimer leur compassion se rassurent »
     

    La misère d’autrui flatte mieux l’ego quand elle concerne des « lointains », pas son voisin !
     
     
    Petit nègre nu, consciencieusement savonné dans la baignoire par nouvelle famille pédérastes voilà la vraie philanthropie bobo ! Les cacahuète jetées dans les barcasses par les grande princesses médiatiques, c’est émouvant aussi !
     
    « Qui dit Humanité veut tromper »
    Proudhon
     
    « Plus le lien social s’étend, plus il se relâche. » Rousseau


  • Chouardiniste 26 juillet 2015 08:49

    "N’importe quelle dictature serait meilleure que la démocratie moderne. Il ne peut y avoir de dictateur assez incompétent pour montrer plus de stupidité qu’une majorité populaire. La meilleure serait une dictature où de nombreuses têtes rouleraient et où le gouvernement empêcherait toute croissance économique. «  Pentti Linkola

    Voilà ce que vous répond le rusé Seigneur : Fasciste ! Raciste !
     
     »Le sens moral est en nous une faculté naturelle, tout comme le sens de l’odorat et le sens du toucher.
    Quant à la Loi, à la piété [antiraciste] et à la Religion, qui elles aussi ont prêché ce principe de solidarité, nous savons qu’elles l’ont simplement escamoté pour en couvrir leur marchandise - leur prescription à l’avantage du conquérant, de l’exploiteur, [du Seigneur Capitaliste négrier baudruchonien], et du prêtre [le prébendier du Capital, payé par lui à coté de la speakerine...]« 

    Piotr Kropotkine - La morale anarchiste [modernisée]
     
     »Que faire, quand un navire transportant des centaines de passagers chavire brusquement et qu’ il n’ y a qu’ un seul canot de sauvetage ? Lorsque la chaloupe est pleine, ceux qui haïssent la vie vont essayer de le charger avec plus de naufragés et de couler tout le monde. Ceux qui aiment et respectent la vie prendront la hache de bord et trancheront les mains supplémentaires qui essayent de s’accrocher au bastingage." Pentti Linkola


  • franc 26 juillet 2015 12:29

    il est évident qu’on ne peut laisser la population mondiale croitre exponentiellement indéfiniment

    -

    Après 10 milliard c’est 100 milliards

    après 100 milliards c’est 1000 milliards

    -

    il est évident que la terre ne peut contenir 1000 milliards d’habitants , les gens seraient serrés comme des sardines et ne pourront pas bouger d ’un milimètre ,c’est la mort assurée

    -

    par conséquent il faudra bien un jour ou l’autre entamer la dénatalité d’une manière ou d’une autre ,c’est inéluctable ,à moins que les hommes deviennent des dieux pour faire des miracles ,mais d’ici là......


    • sls0 sls0 26 juillet 2015 23:50

      @franc
      C’est toujours la faute des autres.
      Des paroles on passe aux actes : suicidez-vous !
      Vous faites partie du problème donc aussi de la solution.


    • Claude Courty Claudec 27 juillet 2015 00:46

      @sls0
      QI insuffisant ? Manque d’attention ? Aveuglement par la misère ou l’idéologie ? Vous n’avez manifestement rien compris à l’article. Il ne s’agit en aucun cas de supprimer des vies mais d’aider des exclus en surnombre à s’abstenir de donner naissance à d’autres exclus qui, dans leur immense majorité, non seulement ne connaîtront que le malheur mais aggraveront celui des autres.


    • sls0 sls0 27 juillet 2015 19:52

      @Claudec
      Je n’ai peut être rien compris à l’article.
      Quand je sort de chez moi c’est le monde des exclus en surnombre, la seule méthode c’est l’éducation, ce mois-ci ça m’a couté 25.000 pesos ou 500€.
      S’il y en qui devraient s’abstenir de faire des gosses, il y en a d’autres qui devraient s’abstenir de dire ou d’écrire des bêtises c’est plus facile.

      il ne s’agit en aucun cas de supprimer des vies
      Je ne parlais pas de supprimer des vies d’exclus mais je disais aux personnes qui sont dérangées par ce surnombre plutôt que parler, passer aux actes et se suicider ça irait dans le bon sens. Et oui, on fait partie du problème
      C’est un problème qu’avec deux solutions :
      La mort ou l’éducation. J’ai choisi la deuxième solution.
      Faire des discours ou discutailler ce n’est que du bruit.

      non seulement ne connaîtront que le malheur mais aggraveront celui des autres.

      Quand je sort de chez moi je vois 100 fois plus de sourires qu’en France, c’est pas trop un indice de malheur.
      C’est qui les autres ? C’est les sales petits cons d’égoïstes que gaspillent 5 à 7 fois plus que la moyenne en spoliant les autres ? Qu’ils crèvent, c’est des parasites qui empêchent un revenu suffisant pour accéder au savoir et et à la dénatalité qui va avec.

      Allez, un peu de lecture, bientôt les choses redeviendront dans l’ordre.


    • sls0 sls0 27 juillet 2015 19:57

      @Claudec
      Au sujet du QI c’est pas moi qui l’ai mis sur le tapis, je n’ai fait que répondre à des propos qui me rappelaient un peu le tome II de mein kampf.


    • Claude Courty Claudec 28 juillet 2015 02:40

      @sls0
      Les pauvres parmi lesquels vous vivez ne doivent à rien d’autre qu’au hasard de leur naissance de se trouver là où ils sont, tout comme vous-même et n’importe lequel d’entre nous. Et enseigner la révolte n’y change rien, sauf à détruire le bonheur que chacun peut connaître.


      Du simple fait du caractère relatif de la pauvreté, l’éradication de celle-ci relève de l’utopie, et la promesse de cette éradication du mensonge le plus démagogique.

      Les pauvres n’existent que par les riches et réciproquement. Mis à part les pauvres profonds qui occupent la base de la pyramide sociale, chacun est le riche de plus pauvre que soi, et vice versa ; cette relativité de la pauvreté – comme de la richesse – ne s’appliquant d’ailleurs pas au seul domaine matériel. En tout, l’ambition, le talent, l’esprit d’entreprise et le goût du risque de quelques-uns, sont les moteurs du progrès et de la richesse de tous ; le partage de cette richesse étant une toute autre affaire.

      La réduction des inégalités – en tout – est possible, dans des limites d’un équilibre quantitatif entre plus de riches et moins de pauvres ou moins de riches et plus de pauvres. C’est à partir du moment où cet équilibre est rompu que la pauvreté s’étend, en même temps que la richesse atteint une inhumanité aggravée par le nombre.

      Le seul pouvoir que possèdent les hommes sur leur condition est celui de réguler leur nombre. A eux de le comprendre, de l’admettre, et de l’appliquer.


    • franc 28 juillet 2015 02:42

      @sls0

      Pour régler le problème de surpopulation il ya d’autres méthodes que le meurtre ou le suicide ,il y a la régulation des naissances par l’éducation ,les méthodes contraceptives et m^me de stérilisation.

      -

      Il y a aussi l’eugénisme contre la multitude des connards .


    • sls0 sls0 28 juillet 2015 18:39

      @franc

      Pour jouer sur une population il n’y a que deux paramètres : les naissances et les morts.

      J’agis mais j’ai pris l’option éducation, non pas l’éducation aux méthodes contraceptives, la contraception coutent trop cher mais à l’éducation qui permet la sorti de la pauvreté qui donne les moyens de la contraception et surtout une modification du mental qui va naturellement vers la réduction des naissances.

      Il y a l’autre solution que je ne préconise pas c’est l’augmentation de la mortalité. C’est la solution implicite de ceux qui se plaignent d’une surpopulation sans passer par le partage des richesses qui permet un changement de mental. C’est pour cela que je leur préconise le suicide, ils passeraient du verbe à l’acte, ils montreraient que ce n’est pas que des paroles et on verrait moins d’avis imbéciles.

      Pour certains les discours sur la surpopulation c’est pour protéger leur style de vie, ce n’est pas l’amélioration du confort de vie mondial qui est recherché.


  • franc 26 juillet 2015 12:31

    Oui

    -

     »Que faire, quand un navire transportant des centaines de passagers chavire brusquement et qu’ il n’ y a qu’ un seul canot de sauvetage ? Lorsque la chaloupe est pleine, ceux qui haïssent la vie vont essayer de le charger avec plus de naufragés et de couler tout le monde. Ceux qui aiment et respectent la vie prendront la hache de bord et trancheront les mains supplémentaires qui essayent de s’accrocher au bastingage." Pentti Linkola


  • Trelawney 27 juillet 2015 10:10

    - Y-a-t-il, oui ou non, une relation entre démographie et écologie au sens large, entendue comme promotion et protection des meilleures conditions de vie possibles sur terre, pour tous ?

    - Dans l’hypothèse ou il y aurait une relation entre démographie et écologie au sens large, entendue comme promotion et protection des meilleures conditions de vie possibles sur terre, pour tous , quel mal y-a-t-il à aider les plus prolifiques d’entre nous – qui se trouvent être les plus pauvres – à pratiquer les taux de natalité des riches. ?

    Dans la mesure où une famille de 8 10 enfants en Afrique consomme 2 fois moins qu’il famille occidentale avec 1 enfants, réduire la natalité dans ces pays ne changera pas fondamentalement l’équilibre écologique de la planète.

    - La pauvreté étant reconnue comme la cause de naissances trop nombreuses dans certaines contrées du monde, qu’attendent les pays riches pour y soutenir, à défaut d’une industrialisation à laquelle ils se montrent peu enclins et qui aggraverait le cas de la planète, des politiques familiales primant la non-naissance, plutôt que d’assister à une prolifération suicidaire, pour tous et partout ?

    Le rapport entre pauvreté et prolifération des naissances est surtout du à une stratégie de survie. Parce qu’ils n’ont pas accès aux soins et à une nourriture quotidienne, les gens pauvre ont un taux de mortalité assez important et de ce fait augmentent leurs chances de survie par la natalité

    - Qui peut affirmer que l’épanouissement et le bonheur familial soit moindre avec 2 ou 3 enfants qu’avec 8 ou 10.

    Vous parlez d’un concept complétement hors propos : « le bonheur familiale » et vous comparez des civilisation qui ont besoin de bras pour permettre leurs survie à des civilisation qui veulent prolonger leur vie à travers celle de leurs enfants

    Vous en êtes encore à penser que nous pouvons influer sur l’organisation de ce monde alors que depuis la préhistoire il s’autogère seul de façon anarchique et que l’humain n’y est strictement pour rien. Il n’est que le témoin impuissant de cette évolution ou ce bouleversement comme vous voulez.

    Aussi, comme tout porte à croire avec la pénurie de matières fossiles, d’aliment et la disparition des espèces vivantes, que nous nous dirigeons tout droit vers une destructions de notre mode de vie pour retourner tout droit à l’âge de pierre, qui serait capable de faire face à ce changement. les personnes qui se contentent de peu, ou celle qui sont dépendantes des approvisionnements, de l’énergie, des transports ? Vous comprendrez que ce qui sont capable de faire face à cette crise, ne sont pas ceux à qui on pense en premier.

    D’autre part qui peut décider de réguler les naissance en 1970 en Irak, en Syrie ou en Lybie parce que l’on prévoit une grave crise en 2000, crise qui mettra un terme à leur mode de vie pour les transformer en migrants involontaires ? Si une personne peut décider de cela, il faut de suite qu’elle décide d’un avortement de masse dans les pays d’Europe et d’Amérique du Nord.


    • Claude Courty Claudec 27 juillet 2015 19:01

      @Trelawney
      Merci pour cette intéressante contribution. Toutefois, quand vous écrivez :


      « Dans la mesure où une famille de 8 10 enfants en Afrique consomme 2 fois moins qu’il famille occidentale avec 1 enfants, réduire la natalité dans ces pays ne changera pas fondamentalement l’équilibre écologique de la planète. » - C’est méconnaître le fait que les sociétés les moins développées peuvent être autant (sinon plus) prédatrices que les autres, dans le milieu qui est le leur, et qu’aucun être humain ne résiste à l’abondance lorsqu’elle est à sa portée. C’est aussi ne pas compter les transferts considérables (même si toujours insuffisants) effectués aux frais de la planète au titre de l’aide humanitaire. 

      « ... les gens pauvre ont un taux de mortalité assez important et de ce fait augmentent leurs chances de survie par la natalité. » - Dans le même temps l’espérance de vie augmente, plus rapidement chez les pauvres (puisqu’ils ont un retard à rattraper. Ce qui prouve au demeurant qu’ils ne sont pas aussi abandonnés à leur sort que le prétendent certains).

      « ... des civilisation qui ont besoin de bras pour permettre leurs survie à des civilisations qui veulent prolonger leur vie à travers celle de leurs enfants ... » - Survivre et prolonger sa vie, n’est-ce pas la même chose ?

      « Vous en êtes encore à penser que nous pouvons influer sur l’organisation de ce monde ... » - Tout à fait d’accord et j’assume, comptant parmi ceux qui considèrent qu’il est dans la condition de l’homme de lutter pour son amélioration et que c’est même ce qui le distingue des autres espèces. Il aurait toutefois plus de chances d’y réussir s’il se préoccupait un peu plus de savoir aussi objectivement que possible quelle est cette condition, plutôt que d’agir en préférant s’en remettre à ses peurs, lesquelles lui dictent ses religions et ses idéologies.

      Pour approfondir cette réponse (et par la même occasion mon article le cas échéant), je vous invite à visiter : http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com



    • Trelawney 28 juillet 2015 19:54

      @Claudec
      « Vous en êtes encore à penser que nous pouvons influer sur l’organisation de ce monde ... » - Tout à fait d’accord et j’assume, comptant parmi ceux qui considèrent qu’il est dans la condition de l’homme de lutter pour son amélioration et que c’est même ce qui le distingue des autres espèces

      Tout cela n’est qu’illusion ! L’homme organise la société et crée des lois ou signe des accords pour cela. La création de l’union européenne en est une parmi tant d’autres. Cela marche, le temps que l’évolution du monde démonte cette organisation pour en créer une autre qui n’est pas celle imaginée à l’origine. Aussi,l’homme modifiera la loi ou signera un nouvel accord pour se mettre en phase avec ce monde en constante évolution qu’il ne maitrise pas. J’entends par évolution un bouleversement, une modification et pas une amélioration.

       

      Si je devais utiliser une métaphore, ce serait celle de l’homme qui cherche inlassablement à endiguer un fleuve (le monde) qui ne fait que déborder. L’union européenne qui au début était une bonne idée a été entrainé dans le maelstrom de l’économie capitaliste mondialisé (auriez-vous cru à l’époque de la création de l’UE, que la République Populaire de Chine deviendrait la première économie capitaliste du monde ?). Aussi pour essayer de garder le contrôle d’un bateau à la dérive, les gouvernants de l’Europe pondent contre leur volonté ou du moins celle de ses habitants des lois qui vont la mettre en phase avec cette économie amphigourique (je fais des fautes d’orthographe, mais j’ai du vocabulaire) et malgré tout prédominante. Et dans tous les domaines, que ce soit les technologies, la démographie, la politique (surtout la politique) c’est pareil

       

      L’expression : « laissons faire les choses et attendons que ça se tasse », prend tout son sens.

       

      Une catégorie de personnes parmi d’autres qui a bien compris le phénomène est la corporation des banquiers. Ils ne contrôlent et ne maitrisent plus rien car le système économique les dépasse complétement, aussi ils « s’amusent » avec des jouets comme le contrôle des changes, la dette, la croissance, la parité des monnaies, en donnant l’illusion à la population qui est complétement dépendantes de ce système économique,  d’être à la manœuvre, et qu’ils contrôlent. Ils le feront jusqu’à ce que tout explose, car ils savent très bien qu’un jour ou l’autre tout va péter et qu’ils en seront à l’origine.

       

      On peut toujours essayer de changer ce système de vie. Certains l’ont fait dans le passé, mais le fleuve finit toujours par déborder.

       

      Ce qui m’intéresse est comment sera la vie après que tout aura explosé. Je suis âgé, mais pas suffisamment pour ne pas connaître cette « évolution ».


  • Alain 27 juillet 2015 18:35

    Si je comprends bien l’auteur de l’article, si on n’est pas pour la décroissance, on est pour la croissance ?

    donc, faut continuer à polluer comme des sauvages mais à beaucoup moins ? 3 milliards d’individus et en avant dans le gaspillage des ressources, à la recherche de la croissance éternelle ?

    Je rassure l’auteur : beaucoup d’analystes pensent qu’une société qui connaitra le pic de pétrole et son déclin inexorable arrivera à terme à une planète à 3 milliards d’individus. La démographie mondiale a explosé parce que justement on a trouvé le pétrole et qu’il a permis un développement fantastique de notre niveau de vie (destructeur pour le reste). Mais la fin inexorable des énergies bon marché marquera la fin de cette démographie sans fin.
    Ah oui, mais voilà, fin du pétrole=décroissance non voulue.

    On a donc le choix : soit on se prépare et on décroit maintenant, doucement et simplement. Soit on se prépare pas, et boum, la guerre, la famine, les émeutes, le chômage, et on décroit brut de pomme dans les pleurs.
    Mais comme on se prépare pas, qu’on continue de consommer comme des cons, on voit déjà les conséquences se mettre en place.


    • Claude Courty Claudec 27 juillet 2015 19:16

      @Alain
      L’auteur de l’article (que vous devriez lire plus attentivement) ne voit vraiment pas pourquoi la décroissance (= paupérisation) pour tous vaudrait mieux qu’une croissance raisonnable au profit d’une population moindre (et mieux éduquée), sachant qu’en tout état de cause, tout est promis à une fin dans notre univers connu.

      Il se permet par ailleurs de rappeler le §1 de son article, dans lequel il souligne que les ressources de la planète sont trop mal connues pour que leur fin puisse être pronostiquée par qui que ce soit, et que l’homme n’a probablement pas dit son dernier mot pour répondre à cette éventualité.


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