mardi 3 avril 2007 - par keiser

Controverse autour d’une plante : l’iboga

L’iboga vient d’être classée comme stupéfiant par le gouvernement français qui dénonce des pratiques sectaires ainsi qu’un désintérêt thérapeutique.

Les effets antiaddictifs de l’iboga ont été mis à jour par Lotsof, dans les années soixante. Divers pays étudient sérieusement cette plante

"Que cela plaise ou non á la FDA, le fait est que des centaines, sans doute même des milliers de gens ont été traites á l’ibogaïne", assure Stanley Glick, médecin et pharmacologiste à l’Albany Medical Center de New York, qui a travaillé sur les propriétés antidépendance de l’ibogaïne chez les rongeurs. Kenneth Alper, maître assistant en psychiatrie á l’université Columbia, estime que plus de 5000 personnes ont pris de l’ibogaïne depuis qu’une clinique a ouvert à Amsterdam, vers la fin des années 1980. A en croire Boaz Wachtel, un partisan israélien de l’ibogaïne, une quarantaine de cliniques utiliseraient ce produit dans le monde.

Une controverse est mise en évidence suite à la parution au journal officiel de ce classement de l’iboga.

La Slovénie a engagé des études très sérieuses concernant l’iboga, les conclusions sont diamétralement opposées au rapport français : les scientifiques slovènes ont découvert des particularités intéressantes concernant l’iboga

Mais peut-être est-il préférable de laisser le lecteur se faire une idée de ces deux rapports.

Point de vue français :

Le ministre de la Santé et des Solidarités a décidé de classer comme stupéfiant l’arbuste Iboga ainsi que l’un de ses composants, l’ibogaïne (et certains produits dérivés) par un arrêté publié au Journal officiel du 25 mars 2007. Cette décision fait suite à la proposition de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) après avis de la Commission nationale des stupéfiants et des psychotropes, en raison de leurs propriétés hallucinogènes et de leur grande toxicité.

Tabernanthe Iboga, également appelé iboga, est un arbuste présent dans les forêts équatoriales d’Afrique de l’Ouest, en particulier au Gabon, au Cameroun et au Congo où cette plante est utilisée au cours de rites initiatiques et religieux. En France, l’utilisation de l’Iboga tend à se développer dans le cadre d’activités sectaires au travers de séminaires de « revalorisation de soi » et de « voyage intérieur », notamment en Ardèche, dans le Calvados et l’Eure-et-Loir. L’Iboga est également disponible sur Internet, où cette plante fait l’objet d’une promotion active.

La racine de l’Iboga contient une douzaine d’alcaloïdes, dont l’ibogaïne qui est une substance proche de celles présentes dans différentes espèces de champignons hallucinogènes et dans l’Ayahuasca. L’ibogaïne est un psychostimulant à faibles doses. A doses plus élevées, elle est responsable d’hallucinations visuelles et auditives, parfois très anxiogènes et pouvant conduire à l’acte suicidaire. Par ailleurs, sa neurotoxicité a été démontrée chez l’animal, par l’observation d’atteintes du cervelet.

Actuellement aucun intérêt thérapeutique n’est démontré ni pour l’iboga ni pour l’ibogaïne, bien que celui-ci ait été évoqué et étudié notamment dans le traitement de la dépendance aux opiacés, à la cocaïne et à l’alcool (Etats-Unis et Israël).

En 2005, le décès d’un homme ayant consommé une infusion d’iboga a été signalé en France. Ce décès s’inscrit dans un contexte international où l’on relève près d’une dizaine de décès liés à la consommation d’ibogaïne sans toutefois que les mécanismes de survenue soient totalement élucidés. Ces décès ont eu lieu généralement plus de vingt heures après la prise d’iboga, parfois consécutifs à une ingestion de faibles doses.

L’Afssaps avait, en conséquence, ouvert une enquête afin d’évaluer la toxicité et le potentiel d’abus et de dépendance de cette plante. Cette enquête a été confiée au réseau des centres d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance (CEIP).


Compte tenu des effets neurotoxiques, des propriétés hallucinogènes de l’iboga et de la survenue croissante d’intoxications aiguës ayant conduit à des cas de décès, le ministre chargé de la Santé a décidé, après avis de la Commission nationale des stupéfiants et des psychotropes réunie le 19 décembre 2006 et sur proposition de l’Afssaps, d’inscrire sur la liste des stupéfiants :

Point de vue slovène :

L’ibogaïne est un alcaloïde de la plante africaine iboga qui intrigue les esprits depuis trente ans du fait de ses vertus supposées en terme de traitement des différentes sortes de dépendances. Un projet de recherche sur les effets de l’ibogaïne a été entrepris sous la direction du Centre de médecine anthropologique, et plus précisément, de son Institut de la " pensée ouverte ", l’OMI

Cet institut, créé en novembre 2005, s’est donné pour mission la recherche et le développement expérimental en médecine selon deux axes : la vérification scientifique des méthodes de soins empiriques et traditionnelles et le développement de nouveaux types de traitement. L’objectif principal de l’OMI est donc de développer une approche globale de la santé, prenant en compte états physique, mental et social.

Ce travail de recherche sur l’ibogaïne a constitué le premier projet dirigé et coordonné par l’OMI, regroupant un grand nombre de partenaires  : la faculté de pharmacie, la faculté de biotechnique et la faculté de médecine ont coopéré à la partie scientifique du projet, tandis qu’ont apporté leur soutien l’Office des drogues, l’Institut de protection de la santé, le ministère de la santé, la ville de Ljubljana, la faculté des sciences sociales, le Centre de la santé mentale, la faculté d’informatique, l’Institut Open society, ainsi que certains particuliers.

L’ibogaïne surprend surtout par sa propriété inhabituelle : ses effets se prolongent au-delà de sa présence dans le corps. Ainsi, les personnes qui en ont consommé rapportent une amélioration de leur sentiment de bien-être et de leur humeur plusieurs semaines, voire des mois, après une prise unique.

Le projet de l’OMI s’est appuyé sur des éléments matériels et l’analyse protéinique. Il a étudié en quoi la coupe protéinique des tissus exposés à l’ibogaïne différait des tissus de référence, puisque cet effet prolongé constaté lors de la prise d’ibogaïne n’est possible que si s’opèrent des modifications fondamentales, tant structurelles que fonctionnelles. Les scientifiques s’attendaient à des modifications sur les voies métaboliques spécialisées et ont été extrêmement surpris du fait que l’ibogaïne provoque une activation accrue des enzymes qui participent au métabolisme énergétique. Ce dernier est le point de départ et la condition de tout ce qui se passe au sein de la cellule et le carrefour métabolique central. L’équipe a pu démontrer l’induction des enzymes responsables de la glycolyse, ce qui favorise la vitesse de combustion des sucres et donne plus d’énergie à la cellule.

Des neurotrophines se libèrent sous l’effet de l’ibogaïne ; ces substances servent entre autres au renouveau des neurones. Elles sont fondamentales pour la création de réseaux d’association alternatifs permettant le remplacement de comportements pathologiques par d’autres. La qualité des soins exige un accompagnement par une thérapie de soutien.

http://www.omi.si/

Cette information est un extrait du BE Slovénie numéro 41 du 13/04/2006 rédigé par l’Ambassade de France en Slovénie. Les bulletins électroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

Nous sommes donc en droit de poser quelques questions :

Pourquoi les études slovènes mettent-elles en évidence que l’ibogaïne a des effets particulièrement intéressants qui peuvent aider dans certaines pathologies, alors que l’étude française affirme que l’iboga n’a aucun intérêt thérapeutique et aurait même des incidences dévastatrices sur le cerveau ?

Le Gabon qui a inscrit l’iboga au patrimoine national et dont la population est pour une grande partie consommatrice de cette plante, serait-il un pays peuplé de fous allumés par les feux de la drogue ?

Les dépendants soignés et guéris de leur addiction dont les témoignages parsèment le Net, sont-ils les victimes de pratiques sectaires leurs faisant croire qu’ils sont guéris des drogues ?

Le Canada qui a interdit l’iboga mais autorise le traitement de l’addiction par prescription médicale, a-t-il perdu la raison  ?

Traduction de : http://www.laweekly.com/ink/03/40/features-pinchbeck.php

La Chambre de thérapie d’Ibogaine à Vancouver, Colombie britannique, ouverte en novembre passé. « Jusqu’ici, nous avons traité quatorze personnes tout à fait bien, » dit l’émeris de Marc, le fondateur de la clinique aussi bien que la tête de la partie de marijuana de B.C. « Elles ont toute la parole que leurs vies ont été améliorées. » L’émeris, surnommé « le prince du pot, » place la clinique libre avec le montant de ses affaires réussies de chènevis. «  Ibogaïne arrête le penchant physique sans causer le retrait, et il traite les questions psychologiques fondamentales qui mènent à l’utilisation de drogue. »

Depuis que Lotsof en 1962 a découvert les effets antiaddictifs de l’iboga, toutes les études, bien que confirmant ces effets, ont avortées et seule l’étude slovène est significative :

Soutenues par des gens le plus souvent étrangers au monde médical et universitaire, les recherches sur l’ibogaïne commencent à faire parler d’elles. Il s’agit pourtant d’un produit interdit aux Etats-Unis. Depuis plusieurs décennies, des passionnés tentent de faire légaliser cette substance hallucinogène, un alcaloïde tire d’une plante d’Afrique de l’Ouest, l’iboga, qui est censé supprimer l’accoutumance et l’état de manque chez les toxicomanes. La Food and Drug Administration [FDA, organisme charge de l’approbation des produits pharmaceutiques] a donné son feu vert à un essai clinique en 1993, mais le National Institute on Drug Abuse [NIDA, Institute national sur les toxicomanies] a décide de ne pas le financer, des consultants ayant estimé que ce produit ne serait pas sans risques.

Une poignée de chercheurs continuent cependant à l’étudier pour ses capacités à traiter la dépendance. Ils se sont récemment réunis à New York pour passer en revue un certain nombre de travaux ayant pour but de séparer, parmi les métabolites de l’ibogaïne (produits issus de leur transformation biochimique par l’organisme), les composants ayant une action sur la dépendance et ceux ayant des effets hallucinogènes. Certes, une recherche lancée sur Pub Med (base de données biomédicales) renvoie à environ 200 articles sur des études en laboratoire, mais les essais cliniques ne concernent qu’une dizaine de patients. La raison en est que les patients cherchent à se faire traiter clandestinement.

Actuellement des drogues de substitution aux effets bien plus dévastateurs que l’iboga sont distribuées sans restrictions et seuls 5 % s’en sortent, sans parler des effets à long terme que nous ne connaissons pas encore

Après une petite enquête, j’ai rencontré des personnes sorties de leur dépendance et ayant repris une vie normale depuis suffisamment longtemps pour que ce soit significatif.


Pourquoi ne veut-on pas prendre ces cas en considération ?

Pourquoi l’iboga n’est-elle pas étudiée sérieusement au niveau mondial, afin de tirer le meilleur parti de cette plante aux multiples facettes ?

Je n’ose croire que des intérêts financiers ou autres sabotent toutes recherches, au détriment d’une jeunesse à le dérive, devenant de ce fait un énorme vecteur de bénéfices.

La prohibition peut-elle stopper l’engouement du public pour cette plante ?

Ne risque-t-on pas au contraire de voir apparaître des dérives de toutes sortes et cela sans aucun contrôle possible, vu que ces activités vont devenir souterraines ?

La solution n’est-elle pas dans un échange Nord/Sud, sérieux et contrôlé par des personnes compétentes ?

Le fait est que maintenant cette plante n’est plus confidentielle, il faudra bientôt faire face à une demande de plus en plus importante.

Ce que confirme la tendance générale.

Et l’interdiction n’y changera rien.



29 réactions


  • 1984 (---.---.62.213) 3 avril 2007 16:02

    J’ai eu l’occasion de lire un dossier sur cette plante dans un numéro du magasine « Ca m’intéresse » (Fort bien concu, par ailleurs)

    Ils parlaient justement des effets thérapeutiques, en citant certaines études qui montraient que cette plante pouvait jouer le rôle de substitut à certaines drogues dures, comme l’Héroine. Cette plante avait, toujours selon ces études, le pouvoir de stopper la dépendance en très peu de prises, et avait un taux de rechute très faible.

    Et les rédacteurs de s’interroger si il n’y avait pas une certaines pression, de la part par exemple des instituts qui produisent les actuels substituts comme la métadone, pour empêcher les études sur cette plante.


    • keiser keiser 3 avril 2007 17:37

      Il est à noter que l’iboga est :

      Agoniste du récepteur 5HT2A.

      Antagoniste du récepteur NMDA : atténue le syndrome de sevrage aux opiacés précipité par la naloxone.

      Agoniste du récepteur kappa des opiacés.

      Diminuerait d’augmentation de dopamine suite à la prise d’opiacés ou de cocaïne.

      Inhibition de la recapture de la dopamine.

      Agoniste du récepteur nicotinique.

      Elle serait aussi efficace dans le traitement de l’alcoolisme ( Nombreux temoignages )

      On peut assimiler l’iboga au cannabis pour ses proprietés sous exploitées , toujours sous le coup d’un amalgame discréditant et stérile :

      L’emission de Arté du 2 avril ( heureusement qu’elle n’a pas été diffusée le premier Avril ) , va egalement en ce sens :

      Aujourd’hui, les chercheurs réalisent des progrès spectaculaires dans la compréhension des effets des cannabis de l’extérieur et de l’intérieur. Leurs résultats, encore peu connus du grand public, devraient profondément modifier notre regard sur cette drogue. La science du cannabis ouvre des perspectives inédites sur de nouveaux traitements médicaux contre la douleur, l’obésité, l’anxiété, ou encore la sclérose en plaques. Pour les chercheurs, une véritable révolution biologique est en marche.

      http://www.arte.tv/fr/recherche/1505296.html

      A tous les affolés de naissance : Il s’agit bien sur de faire un distinguo entre usage abusif et thérapeutique


    • ROm1 (---.---.37.253) 3 avril 2007 18:28

      Je tiens à rajouté que d’apres mon experience et le centre d’Evaluation et d’Information sur la Pharmacodépendance de Grenoble, l’iboga est utilisé de manière empirique en automédication pour réduire le craving et l’intensité des syndromes de sevrage aux morphinique, à la cocaïne, à l’alcool, et au tabac. Le craving est une expression traduite de l’américain qui signifie « désir ardent » et peut se définir comme un comportement obsédant, tourné vers le produit qui le provoque. Un appétit insatiable, un désir irrépressible d’utiliser une drogue. Attention il faut bien distinguer le « craving » et le manque. Lorsqu’il y a craving, c’est-à-dire appétence insatiable il n’y a plus de discussion possible tant que le besoin n’est pas satisfait.

      En ce qui concerne l’emission de Arté du 2 avril, la realisatrice Christine Carriere à fait 5 documentaires tous tres interressants :

      “Cannabis et THC“, “Alcool et tabac“, “Cocaïne et stimulants“, “Hallucinogènes et ecstasy” et pour finir “Opiacés et tranquilisants“


    • WAWA (---.---.184.4) 3 avril 2007 20:49

      ben voila un commentaire interessant on a en fin quelque proprieté pharmaco de l’ibogaine.

      Pour ce qui est de l’absence quasi genérale d’interet officiel sur une thérapeutique il est tout simple : l’ibogaine est un produit naturel, donc non brevetable. Le fabriquer ne doit pas couter grand chose par contre les essais cliniques (alias sur l’homme) coutent très cher. considerons le point de vue de l’industrie pharmaceutique : laquelle serait prete a investir des millions d’euros dans les trois phases d’essais clinique avec rémunération et assurance des « cobaye humain » comme il se pratique pour les substances artificielles, alors qu’une fois des éventuels résultats favorables connus et publiés, n’importe quel labo pourra le vendre sans avoir a amortir le cout de ces essais !!!

      les firmes pharmaceutiques sont des entreprises ayant pour but le profit (il n’y a rien d’anormal dans ce fait mais il faut le rappeler : une entreprise a pour but le profit, qu’elle soit pharmaceutique ou autre !!!) bref aucune firme pharmaceutique n’a interet a faire d’essai clinique sur une substance naturelle, non brevetable ! C’est d’ailleurs l’une des raison pour laquelle ont se soigne si peu par les plantes (a part la morphine) : on a très peu de données objectives sur leur efficaité et effets indesirables, faute de financement d’essai !!!!

      Il revient donc au pouvoir public de financer, a perte et sur le dos des contribuables les essais cliniques qui restent irremplaçables. il y a deja eu un precedent avec la DHEA dont aucune structure privée ne voulait supporter le cout des essais et qui a été effectué par l’agence du médicament.

      Les résultats ont d’ailleurs été rendu de manière non biaisé et cette dhea, nouvelle fontaine de jouvence de temps moderne, n’as semblé avoir d’effet significatif que sur les femmes de plus de 75 ans, bref si vous etes un homme ou une femme de moins de 75 ans, il ya moins de 5% de chance que prendre de la dhea ai un effet positif sur votre santé !


    • Jacques De Schryer (---.---.136.106) 7 avril 2007 05:38

      La DHEA a produit des effets, me concernant, à partir de l’âge de cinquante ans et il suffit de lire les conclusions du professeur Beaulieu pour se persuader que je ne suis pas un cas isolé. Au lieu d’être comparable à une vieille voiture, on devient une voiture de collection bien entretenue...

      Un effet peu connu du grand public mais largement vérifié est que la DHEA annule en grande partie les effets de l’alcool. Une DHEA de qualité s’achète chez le français Biovéa, ou encore Swanson ou Natrol. Enfin, ce produit étant vendu aux USA dans les drugstores, au même titre que la vitamine C, son prix est désormais très bas.


  • alberto alberto 3 avril 2007 16:57

    Keiser : vous « n’oser » croire que des intérêts financiers sabotent les recherches !

    C’est votre forme d’humour ?

    Osez que diable...

    Bien à vous.


    • keiser keiser 3 avril 2007 18:51

      Si je dévoilais le fond de ma pensée , je serais bien plus vindicatif envers cette politique consistant à acheter la paix sociale au detriment de toute une jeunesse

      Il n’est pas rare de constater que des personnes se font prescrire du subutex sans jamais avoir touché aux opiacés

      Ces drogues de substitutions font actuellement des ravages sans que personne ne s’en offusque

      Des fortunes sont faites par des blouses blanches qui du moment que leur helico fonctionne bien , se foutent pas mal des degats que vont faire ses substituts sur le long terme

      Ou alors commencerait on déja à pratiquer la selection naturelle

      Ca va comme ça ??? J’ai suffisament osé ???


    • Eponymus Eponymus 3 avril 2007 22:08

      « Il n’est pas rare de constater que des personnes se font prescrire du subutex sans jamais avoir touché aux opiacés »

      Tout à fait d’accord avec vos remarques sur les drogues de substitution. Mais concernant votre remarque ci-dessus, si c’est vrai, c’est vraiment énorme !

      Vous avez plus d’informations sur le sujet ? Par qui ? Pour traiter quoi ?

      Ca meriterait un article car ce genre d’infos est quasimment censuré dans la presse classique ! Personne n’ose remettre en cause cette politique de « traitement » de la toxicomanie...


    • alberto alberto 4 avril 2007 15:11

      Oui, merci d’avoir osé, comme ça, ça me plait bien !

      Bien à vous.


  • Gaudin François (---.---.16.207) 3 avril 2007 21:48

    Moi j’ai taté de l’Iboga dans les années 60 dans la zone 2 des Monts de Cristal au Gabon. A l’époque jeune en service à la coopération j’essayais de m’acculturer avec les populations locales. J’ai bien rigolé avec les anciens l’iboga et la bière. Mais c’est une plante hallucinogène et qui doit être classée comme tel. Quand au nombre d’allumés qu’il y avait au Gabon il y en avait un bon nombre, comme maintenant il y en a de plus en plus dans toute l’Afrique avec toutes les drogues qui circulent librement ce qui ne contribue pas à l’amélioration des performances des populations rurales et urbaines. Une petite précision les forêts du Gabon, du Cameroun et du Congo sont en Afrique Centrale et non de l’Ouest. En France le vin pourrait être considéré comme une drogue, il ne faut pas trop s’ennorgueillir de posséder des plantes hallucinogénes même si cela peut soigner. mais attention au side-effects !


  • 1984 1984 4 avril 2007 00:36

    Comme à chaque fois, il s’agira de bien gérer la situation, et d’encadrer strictement l’usage de la plante.


  • Aldoo (---.---.118.122) 4 avril 2007 01:25

    Plante intéressante, mais attention avant de s’emballer : en science, 10 000 témoignages n’ont pas force de preuve.

    Donc, il faudrait voir ce que donneraient des études pharmacologiques sérieuses. Je ne me prononce pas sur le sérieux des études respectives fournies aux gouvernements français et slovène, mais il y a nécessairement au moins une des deux qui est biaisée. Donc il s’agirait de regarder de plus près les hypothèses testées, les protocoles expérimentaux et les résultats bruts.


  • LE CHAT LE CHAT 4 avril 2007 09:42

    article stupéfiant ! smiley il ne manque pas de plantes toxiques en vente libre pour qui veut se défoncer avec n’importe quoi par exemple le datura ....

    Nom : Datura

    Nom scientifique : Datura stramonium

    Autres noms : Stramoine, dhatura, pomme épineuse

    Résumé : Utilisé dans des rituels de sorcellerie, cette plante a aussi des vertus médicinales mais s’avère aussi et surtout très toxique, donc très dangereuse.

    Description : Plante annuelle robuste à feuilles ovales et lobées, à fleurs en forme de trompette et à capsules à fruits en forme de châtaigne.

    Habitat et culture : Amérique, Europe, Asie, Afrique du Nord. On récolte ses feuilles et ses capitules en été et ses graines au début de l’automne , lorsque les capsules éclatent.

    Parties utilisées : Feuilles, capitules, graines, racines. (néanmoins toutes les parties de la plante contiennent des principes actifs en plus ou moins grandes quantitées.)

    Constituants : hyoscyamine, hyoscine, coumarines, tanins, withanolides, scopolamine.

    Historique : Utilisé aux quatre coins du monde pour plusieurs raisons. En Amérique pour des guérisons, des rituels, des voyages dans le monde des enfers. En Inde comme aphrodisiaque, en ivresse cérémonielle ou récréative. En Europe, par les sorcières pour des « voyages ». En Grèce, l’Oracle de Delphes l’aurait utilisé pour faire leur prophéties.

    Usages : Sorcellerie, rituels magico-religieux, médicinal, aphrodisiaque...

    Effets : Hallucinogène, délirogène, antispasmodique, asthme, toux.

    Mises en garde : Toutes les parties de la plante sont toxiques et l’usage de et l’usage de datura n’est en aucun cas recommandé. D’autres part, il y a toujours un risque de surdose, pouvant prolonger l’ivresse à plusieurs jours, voir provoquer la mort. De plus, les hallucinations paraissent tellement réelles qu’il est facile de se blesser ou de se tuer. Bon nombre de personnes se sont jetées dans le vide croyant être poursuivies par des monstres, ou se sont noyées dans des eaux profondes en voulant étancher une soif inextinguible. La vue peut être brouillée pendant plusieurs jours


    • Eponymus Eponymus 4 avril 2007 10:59

      Est-ce que ce n’est pas ce que l’on appelle plus communément « l’herbe à chat » ?


    • LE CHAT LE CHAT 4 avril 2007 12:12

      eponymus

      non , moi je me shoote avec : La vraie herbe à chat, la cataire (Nepeta cateria), aux feuilles d’un vert grisâtre et aux fleurs blanches ou mauves fait partie de la famille des menthes. Elle dégage au froissement de ses feuilles (peut être que c’est là mon erreur, je n’ai pas tenté de froisser quelques feuilles !), un arôme particulier résultant de l’émission d’une huile volatile et, pour se protéger des insectes (et elle en a bien besoin avec tous ceux qui lui tourne autour !), produit de la népétalactone, substance dont la molécule ressemble à celle du LSD ! Cette plante dégage une odeur agréable de menthe qui attire les chats non pour la manger mais simplement pour s’y rouler ou se reposer en sa compagnie. Généralement les chats aiment les plantes appartenant à la famille des labiacées (cataire, menthe, valériane...). Lorsque les chats découvrent la cataire dans le jardin, deux comportements sont possibles soit ils l’ignorent totalement soit ils deviennent fous, la lèchent, s’y vautrent. Elle agit comme une drogue qui peut mettre le chat en extase pendant une dizaine de minutes.

       smiley smiley smiley


  • keiser keiser 4 avril 2007 10:31

    En reponse aux interventions d’hier :

    Wawa :

    Les etudes sont faites et bien réelles comme il est expliqué dans l’article Elles ont deja ete financées , souvent en fonds privés , Lotsof en est le precurseur du fait de sa decouverte de l’effet anti addictif de l’iboga , il lutte depuis les années soixante pour une application medicale de l’iboga ( il est d’ailleurs lui meme medecin )

    Pour ce qui est d’investir , le subutex et la methadone coutent des millions d’euros à la securité sociale , un pharmacien dernierement me glissait que c’est un des plus gros chiffre du labo qui le fabrique ( subutex : Americain ; Methadone : Européen )

    Sans parler des soins pour la mauvaises utilisations de ces substituts : amputations , abcés , destruction du systeme veineux ,des poumons , désocialisation etc ... A noter que seulement 5 % des usagers en sortent , certaines personnes sont sous traitement depuis 10 ans , sans autres espoir que la dépendance .

    Peut etre que dans quelques années nous decouvrirons la catastrophe en feignant la surprise . Mais là , ce n’est pas grave vu que c’est nous qui payons . Quant à la DHEA je te laisse le privilege de la comparaison . Et puis il y a beaucoup mieux avec les anti-oxydants eux aussi controversés

    Eponymus :

    Le subutex est prescrit à la chaine sans aucun controle ( ou si peu ) . Il suffit d’en faire la demande à un medecin en pretextant une dependance aux opiacés . Un usager qui depassait allègrement les limites de la préscription ( plus gros consommateur de la region avec plusieurs médecins ) , c’est juste vu signaler ce fait par la sécurité sociale sans autre forme de procès . Pourquoi pas une médaille ???

    Dernierement , un rapport expliquait que les bas prix de l’heroine rendaient sa qualité quasi nulle , de ce fait , beaucoup de jeunes se rabattent sur le subutex pour etre assurés d’avoir un minimum d’effets . Souvent , comme je l’ai dit , sans connaitre les opiacés ni en etre dependants . Si l’on est majeur , c’est le medecin ; si l’on est mineur , c’est le marché noir qui en ce moment explose à nos frais

    Monsieur Gaudin

    Moi aussi j’ai connu le Gabon , pas vu plus d’allumés qu’en Asie ou la drogue fait des ravages J’ai rencontré au Gabon des gens dignes et interessants J’ai aussi testé l’iboga là bas et je ne vois pas en quoi cela m’aurait fait rire ( un peu comme si on faisait la sieste dans une machine à laver en marche ) , vous devez confondre la Regab ( biere Gabonnaise )ou le mouvava et l’iboga .

    L’iboga n’est pas une drogue car elle n’entre pas dans les descriptions des drogues :

    Pas de plaisirs lors de la prise . Pas d’accoutumance ni de dépendance . Aucun usage récreatif possible .

    Les effets bénèfiques viennent après la prise , ils sont personnels , ils sont très bien expliqués dans l’article de l’OMI ( Slovènie ) Quant à la dénomination d’hallucinogéne , elle n’est pas très exacte non plus . Il s’agit plus de visions ou d’une intospéction imagée sous forme allégorique

    Il faut distinguer l’hallucination qui associe à cette perception sans objet une perte d’insight de l’hallucinose au cours de laquelle le patient reste critique quand à la réalité de la perception expérimentée .

    L’alcool est evidemment une drogue , est ce encore à demontrer ??? Elle fait bien plus de ravage que l’iboga et toutes les autres drogues reunies et j’ai aussi failli oublié les sides effects On ne se gene pas en France pour en faire une fierté nationale et si je ne m’abuse le delirium tremens ne provoque t’il pas des hallus ???

    Aldo :

    En France : « L’Afssaps avait, en conséquence, ouvert une enquête » Enquete et non etude et si je te site : « 10 000 témoignages n’ont pas force de preuve. » . Tu donnes toi meme la conclusion

    Ce travail de recherche sur l’ibogaïne a constitué le premier projet dirigé et coordonné par l’OMI, regroupant un grand nombre de partenaires : la faculté de pharmacie, la faculté de biotechnique et la faculté de médecine ont coopéré à la partie scientifique du projet, tandis qu’ont apporté leur soutien l’Office des drogues, l’Institut de protection de la santé, le ministère de la santé, la ville de Ljubljana, la faculté des sciences sociales, le Centre de la santé mentale, la faculté d’informatique, l’Institut Open society, ainsi que certains particuliers.

    Donc en conclusion :

    Qui est le plus serieux ??? Celui qui fait une enquete rapide ( j’ai calculé qu’elle n’avait pas du depasser 6 mois , tres fort l’efficacité de nos enqueteurs ) Enquete dont on peut se demander auprés de qui elle à ete faite ??? Surtout quand on constate l’amalgame avec l’Ayahuasca , ce qui d’entrée fausse totalement le débat

    Ou un gouvernement qui engage toutes les institutions concernées avec des resultats verifiables et precis A noter que ce gouvernement à la suite de cette etude , engage des therapies hospitalieres concretes . « La qualité des soins exige un accompagnement par une thérapie de soutien. »

    La politique de substitution est un echec flagrant , elle ne sert qu’a acheter la paix sociale et nous coute tres cher Sans parler de la perversion quelle engendre en donnant un accés sans limites aux derivés d’opiacés et aux benzos tres addictifs aussi

    Aussi quand on decouvre une plante aux effets prometteurs ,la moindre des choses est de l’etudier correctement afin d’en tirer le meilleur parti pour une application precise et controlée ( comme le dit tres bien 1984 ) Car evidemment , il ne s’agit pas içi d’une alegorie de l’initiation ou des seminaires bwiti ou autres .

    Surtout qu’il suffit de très petites doses , sans autres effets « hallucinatoires » pour supprimer la dépendance et éviter la dépression propre à tout sevrage .

    Il s’agit bien d’un réel espoir d’aider des personnes malades qui peuvent être nos enfants ou parents .


  • keiser keiser 4 avril 2007 10:46

    En reponse aux interventions d’hier :

    Wawa :

    Les etudes sont faites et bien réelles comme il est expliqué dans l’article Elles ont deja ete financées , souvent en fonds privés , Lotsof en est le precurseur du fait de sa decouverte de l’effet anti addictif de l’iboga , il lutte depuis les années soixante pour une application medicale de l’iboga ( il est d’ailleurs lui meme medecin )

    Pour ce qui est d’investir , le subutex et la methadone coutent des millions d’euros à la securité sociale , un pharmacien dernierement me glissait que c’est un des plus gros chiffre du labo qui le fabrique ( subutex : Americain ; Methadone : Européen )

    Sans parler des soins pour la mauvaises utilisations de ces substituts : amputations , abcés , destruction du systeme veineux ,des poumons , désocialisation etc ... A noter que seulement 5 % des usagers en sortent , certaines personnes sont sous traitement depuis 10 ans , sans autres espoir que la dépendance .

    Peut etre que dans quelques années nous decouvrirons la catastrophe en feignant la surprise . Mais là , ce n’est pas grave vu que c’est nous qui payons . Quant à la DHEA je te laisse le privilege de la comparaison . Et puis il y a beaucoup mieux avec les anti-oxydants eux aussi controversés

    Eponymus :

    Le subutex est prescrit à la chaine sans aucun controle ( ou si peu ) . Il suffit d’en faire la demande à un medecin en pretextant une dependance aux opiacés . Un usager qui depassait allègrement les limites de la préscription ( plus gros consommateur de la region avec plusieurs médecins ) , c’est juste vu signaler ce fait par la sécurité sociale sans autre forme de procès . Pourquoi pas une médaille ???

    Dernierement , un rapport expliquait que les bas prix de l’heroine rendaient sa qualité quasi nulle , de ce fait , beaucoup de jeunes se rabattent sur le subutex pour etre assurés d’avoir un minimum d’effets . Souvent , comme je l’ai dit , sans connaitre les opiacés ni en etre dependants . Si l’on est majeur , c’est le medecin ; si l’on est mineur , c’est le marché noir qui en ce moment explose à nos frais

    Monsieur Gaudin

    Moi aussi j’ai connu le Gabon , pas vu plus d’allumés qu’en Asie ou la drogue fait des ravages J’ai rencontré au Gabon des gens dignes et interessants J’ai aussi testé l’iboga là bas et je ne vois pas en quoi cela m’aurait fait rire ( un peu comme si on faisait la sieste dans une machine à laver en marche ) , vous devez confondre la Regab ( biere Gabonnaise )ou le mouvava et l’iboga .

    L’iboga n’est pas une drogue car elle n’entre pas dans les descriptions des drogues :

    Pas de plaisirs lors de la prise . Pas d’accoutumance ni de dépendance . Aucun usage récreatif possible .

    Les effets bénèfiques viennent après la prise , ils sont personnels , ils sont très bien expliqués dans l’article de l’OMI ( Slovènie ) Quant à la dénomination d’hallucinogéne , elle n’est pas très exacte non plus . Il s’agit plus de visions ou d’une intospéction imagée sous forme allégorique

    Il faut distinguer l’hallucination qui associe à cette perception sans objet une perte d’insight de l’hallucinose au cours de laquelle le patient reste critique quand à la réalité de la perception expérimentée .

    L’alcool est evidemment une drogue , est ce encore à demontrer ??? Elle fait bien plus de ravage que l’iboga et toutes les autres drogues reunies et j’ai aussi failli oublié les sides effects On ne se gene pas en France pour en faire une fierté nationale et si je ne m’abuse le delirium tremens ne provoque t’il pas des hallus ???

    Aldo :

    En France : « L’Afssaps avait, en conséquence, ouvert une enquête » Enquete et non etude et si je te site : « 10 000 témoignages n’ont pas force de preuve. » . Tu donnes toi meme la conclusion

    Ce travail de recherche sur l’ibogaïne a constitué le premier projet dirigé et coordonné par l’OMI, regroupant un grand nombre de partenaires : la faculté de pharmacie, la faculté de biotechnique et la faculté de médecine ont coopéré à la partie scientifique du projet, tandis qu’ont apporté leur soutien l’Office des drogues, l’Institut de protection de la santé, le ministère de la santé, la ville de Ljubljana, la faculté des sciences sociales, le Centre de la santé mentale, la faculté d’informatique, l’Institut Open society, ainsi que certains particuliers.

    Donc en conclusion :

    Qui est le plus serieux ??? Celui qui fait une enquete rapide ( j’ai calculé qu’elle n’avait pas du depasser 6 mois , tres fort l’efficacité de nos enqueteurs ) Enquete dont on peut se demander auprés de qui elle à ete faite ??? Surtout quand on constate l’amalgame avec l’Ayahuasca , ce qui d’entrée fausse totalement le débat

    Ou un gouvernement qui engage toutes les institutions concernées avec des resultats verifiables et precis A noter que ce gouvernement à la suite de cette etude , engage des therapies hospitalieres concretes . « La qualité des soins exige un accompagnement par une thérapie de soutien. »

    La politique de substitution est un echec flagrant , elle ne sert qu’a acheter la paix sociale et nous coute tres cher Sans parler de la perversion quelle engendre en donnant un accés sans limites aux derivés d’opiacés et aux benzos tres addictifs aussi

    Aussi quand on decouvre une plante aux effets prometteurs ,la moindre des choses est de l’etudier correctement afin d’en tirer le meilleur parti pour une application precise et controlée ( comme le dit tres bien 1984 ) Car evidemment , il ne s’agit pas içi d’une alegorie de l’initiation ou des seminaires bwiti ou autres .

    Surtout qu’il suffit de très petites doses , sans autres effets « hallucinatoires » pour supprimer la dépendance et éviter la dépression propre à tout sevrage .

    Il s’agit bien d’un réel espoir d’aider des personnes malades qui peuvent être nos enfants ou parents .

    Petit aparté pour Le chat :

    Je ne vois pas le rapport avec la datura et si tu veux parler de toxicité d’une maniere detournée , j’ai un rapport sur les decés attribués à l’iboga : il s’avere que on ne peut démontrer avec précision que l’iboga en est la cause , je veux bien en faire part , mais il est un peu long .

    Tu parles de sorcellerie ( pourquoi pas d’antéchrist ). Je te signale que la sorcelleris est tabou dans le rituel bwiti et qu’une personne soupçonnée de sorcellerie en est exclue immédiatement . De plus , la Datura provoque bien des hallus ainsi qu’une distortion totale de l’espace temps totalement incontrôlable , ce qui n’est pas le cas de l’iboga Revises tes classiques et ne melanges pas tout . Il y a deja suffisamment de confusions


  • C.C. (---.---.57.248) 4 avril 2007 21:33

    @ l’auteur.

    Le sérieux, en science, ne s’évalue que grâce aux publications dans des revues spécialisées. Les chercheurs slovenes ont-ils publiés leurs résultats ? As-tu des références ? As-tu lu des publications sur cette étude ? Ne penses-tu pas que l’Afssaps aurait pu étudier les travaux slovènes et les trouver peu (ou pas assez) concluant ?


    • keiser (---.---.119.192) 5 avril 2007 00:26

      Si vous n’avez pas le formulaire 62/17 H 121 votre demande ne sera pas validée Nous sommes aux regrets de vous signaler que sans ce formulaire , votre article s’autodetruira dans les quinzes secondes

      L’OMI il me semble n’est pas inconnue et les etudes sur l’iboga remontent aux années soixantes Il suffit de taper iboga et on trouve tout

      Alors dans ce cas vive les enquetes relatves de l’ Afssaps , qui eux ne demontrent absolument rien Mais face au gouvernement slovene qui sont des fous totalement barrés , l’Afssap evidemment à force de droit

      C’est quand qu’on va ou ???

      Connaissant personellement l’iboga depuis tres longtemps ainsi que des gens gueris de leur addiction Je ne m’y interesse pas depuis hier et j’ai pu verifier des faits réels

      Je en suis pas non plus le seul à m’y interesser , nous sommes meme un paquet .

      Encore des allumés en pleine crise

      Je vais utiliser ta technique : Si tu veux demonter mes affirmations , apportes moi des faits concrets et verifiables et on verra , je suis serein sur la suite .


    • C.C. (---.---.34.15) 5 avril 2007 14:41

      Il ne faut pas le prendre comme ça, il n’y avait aucune malice dans mes propos. Comme vous aviez l’air assez documenté et que le centre slovène a l’air sérieux, je me suis dit que vous auriez certainement quelques références à me proposer ... Juste histoire de m’éviter une pénible recherche bibliographique ... et l’inévitable tri qui s’en suit pour cibler les articles les plus intéressants.

      Néanmoins, compte-tenu de la vivacité de votre réaction et de votre tentative, minable et antiscientifique, d’inversion de la charge de la preuve, je concède que je me suis probablement trompé et que, comme vous l’écrivez vous même, je m’adresse à un illuminé. La conversation est donc close en ce qui me concerne.


    • keiser keiser 5 avril 2007 16:22

      Illuminé , ok , mais alors illuminé serein smiley

      Je ne vois pas en quoi je vous aurais offensé et si c’est le cas je m’en excuse Je suis aussi en traitement lourd , ce qui peut me rendre un peu nerveux , je m’en excuse aussi

      Il faut comprendre que je suis habitué aux tentatives de destabilisations en tout genres , cela me fatigue ...

      Elles viennent toujours de la meme façon : doutes sur la veracité des affirmations qui me semble t’il sont assez claires et verifiables

      Remmettre en cause tout un groupe de recherches qu’est l’OMI pour dire que l’AFSSAP serait plus à meme de detenir la verité et cela sans fournir aucune preuve tangible , surtout en melangant champignons et l’Ayahuasca

      Affirmer un neurotoxicité chez l’ animal alors que Stanley Glick, médecin et pharmacologiste à l’Albany Medical Center de New York, qui a travaillé sur les propriétés antidépendance de l’ibogaïne chez les rongeurs. N’en parle absolument pas , je ne pense pas qu’il serait assez illuminé pour le taire .

      Comme je vous le dis , il suffit de taper , iboga , etudes iboga , recherches iboga ,les sites anglais sont tres fournis aussi

      Il faut aussi comprendre que je ne veux orienter aucune recherches en masquant les autres points de vue , malgré que ceux ci vont souvent vers le sectaire , l’experience hallucinatoire ou simplement comme vous le dites : La reflexion d’illuminés

      Pour finir je dirai que l’iboga en elle même ne m’interesse que tres peu , je ne suis pas un fanatique proselyte de cette plante Ce qui m’interesse est son pouvoir anti-addictif mis en evidence depuis Lotsof en 1962 . Confirmé par :http://www.centres-pharmacodependance.net/grenoble/ORITHYE/Monograp/Ibogaine.htm

      Je ne pense pas non plus que les personnes gueries de leur dependance disent n’importe quoi , surtout quand on connait la difficulté et le travail qu’exige un sevrage Les temoignages sont nombreux

      Parallèlement, de nombreuses personnes ont suivi des traitements anti-dépendances avec l’ibogaïne, l’iboga ou un extrait d’iboga, de façon plus ou moins organisée avec des résultats particulièrement encourageants sur les dépendances à l’héroïne, à la méthadone, à la cocaïne et au crack. L’ibogaïne a même été dans les années 1990 au centre d’un projet d’études cliniques du NIDA (National Institute on Drugs Abuse), l’Institut national américain de recherches sur les drogues, qui n’a jamais vu le jour, à la fois pour des raisons politiques et en raison du coût des recherches nécessaires pour prouver son action, particulièrement large et complexe. Cette plante, protégée par le Gabon, est désormais difficile à breveter dans son principe actif, ce qui entraîne un certain désintérêt des grands laboratoires.

      http://savoirsdafrique.org/article70.html

      http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&u=http://myeboga.com/omnimag.html&sa=X&oi=translate&resnum=4&ct=result&prev=/search%3Fq%3Dcraving%2Bet%2Biboga%26hl%3Dfr%26rls%3DGGGL,GGGL:2006-42,GGGL:fr

      http://www.ibogainetreatment.com/fr-literature-science.html

      http://www.informationhospitaliere.com/docs/depeches/archives/infomed/2006/ Avril2006/secretsdevoiles.php

      Je met quand meme ces quelques liens qui vous orientrons

      Alors maintenant que je sois illuminé , peut etre , et ça peut etre pratique dans le noir ou pour me retrouver dans la foret la nuit Mais il y a des faits troublants , il serait temps de se pencher dessus avec serieux , je ne pense pas que l’Afssap en ai fait la preuve


  • meskal (---.---.113.1) 5 avril 2007 23:14

    réferencé sur pubmed (medline) la bible online pour nous les toubibs donc assez fiable : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus&list_uids=17054944&query_hl=1&itool=pubmed_docsum par contre il faut être abonné pour avoir la version complète...


  • Démostène (---.---.32.39) 6 avril 2007 12:00

    Salut,

    Vous avez écrit "Pourquoi l’iboga n’est-elle pas étudiée sérieusement au niveau mondial, afin de tirer le meilleur parti de cette plante aux multiples facettes ?

    Je n’ose croire que des intérêts financiers ou autres sabotent toutes recherches, au détriment d’une jeunesse à le dérive, devenant de ce fait un énorme vecteur de bénéfices."

    Ne pensez vous pas qu’il y ait d’autres obstacles à l’usage de cette plante ?

    Pensez un peu à ceux qui « vivent » du commerce de toutes les drogues qu’on peut trouver, ensembles, ils ont des moyens financiers suppérieurs à ceux des labos, et c’est leur fond de commerce qui est mis en danger par les propriétés de l’iboga !!! smiley

    Il ne me semble pas possible que l’usage thérapeutique de l’iboga puisse se faire sans de gros dommages colatéraux, dont les auteurs, impliqués dans le trafic de drogues, seront certainement des acteurs loins de rester passifs.

    @+


    • keiser keiser 6 avril 2007 14:10

      Voila deja une des raisons

      L’ibogaïne a même été dans les années 1990 au centre d’un projet d’études cliniques du NIDA (National Institute on Drugs Abuse), l’Institut national américain de recherches sur les drogues, qui n’a jamais vu le jour, à la fois pour des raisons politiques et en raison du coût des recherches nécessaires pour prouver son action, particulièrement large et complexe. Cette plante, protégée par le Gabon, est désormais difficile à breveter dans son principe actif, ce qui entraîne un certain désintérêt des grands laboratoires.

      Ensuite :

      J’ai parlé d’interet financiers en general Il est evident que la vente d’armes , tres prolifique en ce moment , est generée par les conflits mondiaux . Ce commerce illegal doit etre financé par des moyens detournés comme la drogue , il suffit de constater la recrudescence du commerce de l’heroine venant d’Afghanistan . Pays pourtant sous la coupe de L’ONU

      Qui vend et fabrique des armes ??? tout le monde le sait !!!

      Tout ce petit monde à donc interet de vendre beaucoup d’armes , donc de vendre beaucoup de drogue , donc d’avoir beaucoup de drogués

      La commandant Cousteau avait dit : « vous voulez supprimer une partie des problemes dans le monde , arretez la fabrication des armes. »

      Le retrait du lambarèné en Afrique ( medicament à base d’iboga ) , a d’aprés des observateurs été suivi d’un apport massif d’heroine à bas prix : hasard ???!!!

      Ce n’est pas quelques drogués qui feront changer les choses , tout le monde s’en fout smiley

      C’est malheureux, a indiqué Dr. Stanley Glick, Président du département de la pharmacologie et de la neurologie à l’université médicale d’Albany à New York. « Dans ma vue, il est quelque chose qui certainement devrait être étudié, » Glick dit. « Quand vous entendez les mêmes histoires d’assez de personnes assez de temps, vous devez croire qu’il y a quelque chose au moins intéressant étudier. »


  • zaxx (---.---.197.122) 7 avril 2007 00:36

    En France,

    Robert Goutarel, CNRS, a présenté l’iboga par deux fois aux ministres de la santé de son époques pour les propriétés thérapeutiques (psychologie) et anti-addictives de l’iboga.

    En ce qui me concerne, j’ai lutté pendant des années contre moi-meme. Alcool, cannabis, tabac, benzo, parfois ensembles, parfois séparément. J’ai vu des psychologues et un psychiatre m’a déclaré maniaco-dépressif un jour en voulant me prescrire un traitement à vie.

    En fait, je n’était à l’époque qu’une personne coinçée entre de mauvaises habitudes mentales (petite enfance) et un rapport aux produits désastreux (adolescence).

    J’ai été au Gabon consommer de l’iboga de manière traditionnelle, en quantité, une fois sur plusieurs jours.

    J’ai retrouvé celui que j’étais avant de sombrer, vers l’age de 4/5 ans (introspection, thérapie accéléré phénoménale) et je ne consomme plus rien. Sur ce point j’ajouterai que l’iboga va encore plus loin que supprimer une ou des dépendances : vous faites alors partie du peu de personnes dans ce pays qui n’ont besoin d’aucune béquille pour vivre. Simplement respirer, manger et dormir.

    Je ne suis qu’un simple et honnête citoyen. Mes dires sont vérifiables ne serait-ce que par mon médecin et autres professionnels m’ayant suivi.

    En France, l’alcool fait 50 000 morts par an mais rapporte tellement d’argent, ainsi que les médicaments.J’ai honte de ce pays.


    • (---.---.119.192) 9 avril 2007 14:31

      Voila exactement le genre de témoignage que j’ai entendu à de nombreuses reprises et j’en fait partie

      Comme le dit plus haut : Dr. Stanley Glick, Président du département de la pharmacologie et de la neurologie à l’université médicale d’Albany à New York.

      Quand on entend la même histoire autant de fois ,surtout venant de gens serieux . C’est qu’il est temps de s’y interesser Et c’est peut etre là que se situe la difference entre la legende et la realité

      A propos de Goutarel : Robert GOUTAREL, Directeur de Recherche Honoraire au C.N.R.S.

      Voici un petit lien qui en éclairera certains : http://www.ibogaine.org/goutarel.html


    • borzan 1er août 2009 23:25

      Zaxx, comment te contacter par mail ? Je veux partir en Gabon... et pour la suite je vais t’écrire, si...


  • pharaon 30 août 2008 18:02

    La pression de la pharmacie est un leurre,
    Le trafic de drogue permet de gérer les tensions sociales,
    mais si vous enlevez la drogue, vous enlevez tout ce qui vie avec, en sous main au noir,
    de plus avez vous vue un pouvoir de droite, cultivé l’éveil de la société,
    il faudra que cela change.
    Un jour et aux lieux de cultivé des ânes, 
    nous cultiverons des esprits éclairé, vif et lucide,
    il faut voir dans les citées, et dans les cadres d’entreprise les situations. 
    c’est un crime contre notre société.


  • Nick Harris 13 juillet 2014 19:39
    L’ibogaïne est très compliquée, en particulier dans l’ouest, où les grandes entreprises pharmaceutiques sont à but lucratif. Tous les brevets pour l’utilisation de l’ibogaïne ont expiré, laissant un potentiel très peu ou pas de profit. Le fait qu’ils ne peuvent pas faire de grosses sommes d’argent sur l’ibogaïne tend à signifier qu’il ne sera jamais développé comme la médecine moderne. 

    Une bonne lecture de l’histoire de l’ibogaïne et usage médical est ici http://ibogaine.mindvox.com/ibogaine/

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