vendredi 3 juillet 2015 - par Nouvelles du Front

Crise grecque : qui sont les responsables ?

La crise grecque n’en finit plus de faire couler de l’encre, il semble que nous assistions au dernier chapitre de ce dossier. La question posée est simple, le peuple doit-il consentir à de nouveaux sacrifices pour rembourser la totalité d’une dette dont de nombreux experts estiment qu’elle n’est pas remboursable ?

La question n’est pas seulement économique, elle est également philosophique et morale, qui du peuple ou des institutions politico-économiques porte le plus de responsabilités ?

 

La dette et le taux d'intérêt

Une dette est une somme d’argent qu'un agent économique (le débiteur) emprunte à un autre acteur (le créancier), elle est composée du montant emprunté (le capital) et du taux d'intérêt. Le taux d'intérêt est essentiellement justifié par deux choses :

- La confiscation de la somme empruntée au créancier qui ne pourra plus l'utiliser - Le risque de ne pas être remboursé. Ainsi, plus un débiteur est solvable et moins les taux d'intérêts sont élevés.

Le créancier est libre ou non de consentir à des prêts et se rémunère par l’intérêt calculé en contrepartie des éléments listés plus haut.

Alors une question peut être posée : Comment se fait-il qu’un créancier, libre de prêter et de fixer ses taux d’intérêt puisse se retourner en cas de non-paiement vers un agent économique qui n’a rien à voir avec la transaction de départ ?

Dans le cas grec, cet agent économique, étranger aux transactions de départ est non seulement les citoyens grecs mais également l'ensemble des citoyens des pays européens.

On pourra me répondre que le peuple grec, ayant voté pour des gouvernements délictueux, ne peut être écarté de sa responsabilité.

Mais qu'en est-il de la responsabilité des agents économiques et du marché ?

Car si le peuple est libre de voter et parfois pour des incapables, il n'a pas forcé la main des prêteurs qui étaient libres de consentir ou non à ces crédits. Il faut ajouter que dans le cas grec, les comptes du pays avaient été trafiqués.

1 De ce fait, reprocher au peuple d'être irresponsable est malhonnête car celui-ci a été trahit par un gouvernement et par des institutions européennes qui ont validé les comptes. Cette validation laissait donc supposer que la gestion des gouvernements grecs précédents avait été satisfaisante.

Comment le peuple grec aurait-il pu être mieux informé que l'ensemble des experts bancaires et institutions bruxelloises ?

Enfin, il faut ajouter que dans le cas grec, dès 2004, l'ensemble des acteurs économiques étaient informés des problèmes de solvabilité de la Grèce. Cependant, cela n'a pas empêché les marchés financiers de prêter aux gouvernements successifs et ainsi, maintenir l'illusion auprès des citoyens de la solvabilité de leur pays.
 

2

Pire encore, entre 2004 et 2007, les taux d'intérêts des prêts à la Grèce ont baissé. Comme le montre le graphique ci-dessous, preuve que les investisseurs ont agi en toute connaissance de cause malgré les risques.

3 (Lien : http://fr.investing.com/rates-bonds/greece-10-year-bond-yield-streaming-chart)

Dans le cas grec, on explique souvent que le peuple se serait saoulé aux déficits publics. Mais les créanciers, qui ont continué à vendre des dettes avec des taux toujours plus bas, ont bel et bien forcé à la consommation.

En France, un patron de bar peut être poursuivi pour avoir continué à servir un client qui aurait trop bu ! 

De la prétendue efficience du marché à son inefficacité totale

 L’efficacité du marché était l'argument majeur d'une privatisation des dettes des états après la fin du standard-or en 1971.



Cette privatisation de la dette était un « garde-fou » pour les gouvernements. Les décideurs de l’époque pensaient que les gouvernements, guidés par leur réélection, seraient tentés de combler les déficits en privilégiant la planche à billet plutôt que le prélèvement de l'impôt. Les exemples dans l'histoire sont nombreux. (Assignats, République de Weimar...)

En partant de ce principe, ils jugèrent que des acteurs économiques privés, risquant leurs propres fonds, seraient plus rationnels que des gouvernements, ces derniers jugés plus enclins à la démagogie quand il s’agit de la gestion des comptes publics. Sur le papier, le raisonnement tient la route mais l'expérience montre que depuis les années 70, les crises se sont multipliées et les marchés ne semblent pas être plus rationnels que les Etats.

Les uns étant aveuglés par l’appât du gain et les autres par leur réélection. Dans une situation normale, lorsqu'un débiteur fait défaut, le créancier qui a pris le risque de prêter doit subir les pertes. Ce dernier se voit alors faire faillite et est mis hors du circuit économique. Ce processus assainit alors l’économie en excluant les acteurs les moins performants.

Une faillite n'est donc pas un drame, c'est même nécessaire.

En réalité, les acteurs défaillants, loin d'avoir été sanctionnés pour leur incompétence dans la gestion du risque, n'ont pas fait faillite, n'ont pas été poursuivi. Au contraire, ils ont été renfloués par les contribuables.

La taille de certaines institutions financières est désormais jugée trop importante pour les laisser faire faillite. Les acteurs économiques défaillants ne sont pas mis hors circuit, le système ne peut s’assainir et pire, les entités insolvables en contaminent d’autres.

Comme disait Einstein :

On ne peut pas résoudre un problème avec le même type de pensée que celle qui l'a créé

L’argent des simples déposants étant mélangé à celui des spéculateurs, le risque pris par ces derniers et de fait supporté par l'ensemble de l'économie. D'où la célèbre formule :

« privatiser les bénéfices, socialiser les pertes ».

 JPEG La plupart des dirigeants des institutions politiques ou économiques ayant permis une telle situation ne sont non seulement pas inquiétés, mais ceux-ci ont parfois été propulsés à la tête des états ou des institutions européennes.

Dragui, Papademos, Monti et ..... par jackyshow38

Plutôt que de prendre le problème à bras le corps dans les années 80, la classe politico-économique a procédé à une fuite en avant, conduisant à faire porter le risque final sur des populations entières éloignées des marchés financiers. Les grecs ont pourtant fait des sacrifices pour redresser les comptes du pays, si bien que son budget est en excédent primaire. (L’état grec gagne plus d’argent qu’il n’en sort, si on ne compte pas les intérêts sur la dette). Ces efforts n’ont d’ailleurs pas été sans conséquences pour la population :


50% de la population de ce pays vit dans une grande précarité

la mortalité infantile explose

des maladies comme la tuberculose refont surface et que le taux de suicide explose.

Dans les faits, nos états ont transféré la quasi intégralité du risque des investisseurs privés vers des fonds publics grâce à des mécanismes financiers complexes. Ces mécanismes ont été approuvés sans que les peuples ne soient consultés et ce, dans aucun pays de l'Eurozone malgré les sommes colossales engagées.

Olivier Delamarche - Le FESF (MES), c'est la... par MinuitMoinsUne

La dette grecque, qui était portée par des investisseurs privés à hauteur de 195 milliards d'euros en 2005 a été transférée aux peuples européens à hauteur de 251 milliards d'euros en 2015.

Cette dette colossale n'a été rendue possible que part le mensonge et la connivence entre les investisseurs privés et les gouvernements successifs faisant semblant d'ignorer la réalité économique du pays.

Dire que le peuple DOIT rembourser, parce que la parole du gouvernement engage ses citoyens est vraie jusqu’à une certaine limite de souffrance endossée par ces derniers.

Une citation de Spinoza datant de 1677, dans son traité politique faisait déjà ce constat :

"Quand un pouvoir souverain s'est engagé à l'égard d'un autre, si plus tard le temps ou la raison lui font voir que son engagement est contraire au salut de ses sujets, il ne doit point l'observer".

En conclusion, a-t-on demandé à la France de 1945 de respecter les accords passés par Vichy ?
N’a-t-on pas annulé une partie de la dette Allemande héritée de la guerre en 1953 ?

Vous pouvez me soutenir en effectuant un achat bio, équitable, engagé et solidaire ici : www.aufildesidees.org

Page facebook : https://www.facebook.com/pages/Nouvelles-du-Front/493158890746734

Compte Twitter : https://twitter.com/NouvelleDuFront



51 réactions


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 3 juillet 2015 10:08
    Crise grecque : qui sont les responsables ?

    Les Grecs et leurs gouvernements, démocratiquement élus, depuis leur entrée dans l’Union Européenne, en 1981, puis dans l’Euro.



    • Nouvelles du Front Nouvelles du Front 3 juillet 2015 11:20

      @Jean-Pierre Llabrés
      Vous n’avez pas lu l’article ?

      Les gouvernements grecs ont menti au peuple, et on été couvert par les institutions européennes.

      De plus les prêteurs le savaient et on continué de prêter, plutôt que de commenter bêtement vous pourriez au moins lire l’article...


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 3 juillet 2015 11:43

      @Nouvelles du Front


      En démocratie, les peuples (grecs et européens) finissent toujours par payer les turpitudes de leurs gouvernants démocratiquement élus.
      Ainsi, les Français, au travers du quinquennat Hollande, paient les turpitudes du quinquennat Sarkozy...



    • Nouvelles du Front Nouvelles du Front 3 juillet 2015 12:05

      @Jean-Pierre Llabrés

      Parce que vous pensez que nous sommes en démocratie ?

      Et puis, ce n’est pas parce qu’il se passe cela, que c’est ainsi que ca devrait être.

      Si les préteurs n’ont plus de risque à prêter, alors supprimons la part d’intérêts qu’ils touchent en contre partie de ce risque, et vous verrez la dette diminuera sensiblement...

      Sans ces intérêts le gouvernement grec actuellement gagnerait plus d’argent qu’il n’en sort...

      Sarkozy a été élu par les Français sur la réduction de la dette, il part avec une ardoise de 600 milliards, mais qui a été assez bête pour prêter à la France ?

      PERSONNE N’A FORCE LA MAIN DES PRETEURS.

      Bref expliquez que le peuple est responsable c’est accepter la servitude volontaire face aux marchés.


    • gerard5567 3 juillet 2015 12:10

      @Nouvelles du Front Oui, vous avez raison. Les banques auraient être sanctionnées et il aurait fallu les laisser couler. Ma banque n’arrête pas de me harceler avec des propositions de crédits à la consommation dont je n’ai que faire. Il convient de rappeler que 90 % des prêts sont allés directement dans le poches des banques via une obscure société anonyme créée par l’Union et implantée au Luxembourg comme de bien entendu. Tout cela reste opaque.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 3 juillet 2015 12:12

      @Nouvelles du Front

      « Parce que vous pensez que nous sommes en démocratie ? »

      Oui.
      Et, si cela fonctionne mal c’est parce que l’offre et la demande politiques sont divergentes et ineptes.


    • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 3 juillet 2015 12:26

      @Jean-Pierre Llabrés

      Bien évidemment que le peuple est aussi coupable, mais à un degré moindre, car les autres acteurs institutionnels ont des responsabilités, de part leur rôle particulier dans le système, que le peuple n’a pas.


    • Nouvelles du Front Nouvelles du Front 3 juillet 2015 12:28

      @Jean-Pierre Llabrés
      L’offre politique est totalement dépendante des grands média. Si un homme aussi bon soit il n’a pas accès aux médias, il n’aurait aucun espoir d’accéder à la gouvernance. Et ces médias sont tenus par des sociétés qui n’ont aucune envie que le système ne change d’un yotta...

      Pourquoi les économistes les plus invités dans le monde sont tous des banquiers ? :
      http://www.acrimed.org/article4707.html

      Pourquoi n’a t’on pas du tout entendu parler de la visite du président équatorien en France, qui a réussit à relancer son pays avec des solutions à l’opposée de celles qu’on nous propose ?
      http://www.cp-productions.fr/spip.php?article161

      De plus pour espérer qu’une autre personne que ceux connues se présente, elle sera soumise à la validation de 500élus qui au final n’ont pas d’intérêts à voir quelqu’un proposer par exemple le nom cumul des mandats, ou la limitation de leurs nombre ou encore le référendum révocatoire...


    • HELIOS HELIOS 3 juillet 2015 12:54

      @Nouvelles du Front
      Les gouvernements grecs ont menti au peuple, et on été couvert par les institutions européennes


      la Grece a fait appel a Goldman Sachs pour préparer de dossier d’entrée de la Gréce dans l’Euro.
      Le rejet de cette entrée aurait coté très cher a cette société américaine, alors elle s’est permis de mentir, de manipuler les comptes et les rapports ainsi que toutes les prévisions.

      C’est Goldam sachs et le chef du projet d’entrée de la Grece dans l’Euro qui sont coupables.
      Et au fait qui etait le chef du projet ???? vous ne le connaissez pas, ils s’appelle Mario Draghi, actuel patron de la BCE... oui, oui, ce sont les tricheurs qui sont aux manette maintenant...

      Alors, les Grecs, il faut les aider ! Si les traites ne nous permettent pas de virer les dirigeants de la BCE, on peut au moins compenser les effets negatifs. Helas, l’etat economique de notre pays, et surtout la soumission de nos dirigeants ne nous permettent pas de le faire.



    • Nouvelles du Front Nouvelles du Front 3 juillet 2015 13:17

      @HELIOS

      Tout à fait, c’est pour cette raison que j’ai publié la vidéo d’euronews « le gouvernement Sachs ».

      Laissons les grecs ainsi que l’ensemble des peuples de la planète organiser leur avenir selon le désire de leurs citoyens :)


    • izarn izarn 3 juillet 2015 14:40

      @Jean-Pierre Llabrés
      L’argument totalement faux que je prévoyais et dénonçais déja en...2009 !
      En fait la crise des dettes souveraines, c’est ainsi qu’il faut les nommer, éclate aprés l’effondrement financier de 2008.
      Il suffit de regarder les courbes.
      Les états, dont l’état grec, renflouent les banquiers ! Par l’intermediaire d’organismes de défaisances, l’ancetre du MES, ou « bad bank ».
      Ce qui provoque un énorme gonflement de la dette souveraine, qui devient insupportable, surtout en Irlande et en Grece. De fait les interets sont devenus si importants, que l’état ne peut plus les payer, sans devoir vendre les biens publics et baisser les salaires des fonctionnaires.
      C’est le plan de la Troika, pour assainir la Grece !
      Grosso modo la Troika devant 25% de chomage minimum, 50% de chomage des jeunes, et la paupérisation générale des classes moyennes, dit : Ca va mieux !
      Pour qui ? Meme pas pour l’économie grecque qui au contraire s’est effondrée lentement ! Selon les prévisions de Joseph Stiglitz, Paul Krugman, Jacques Sapir, Lordon, et j’en passe !
      Utilité économique ? Complètement nulle et dévastatrice !
      Mais pour les rentiers du capital rassurés : Ca va mieux ! Pour madame Lagarde, la créature de Walls Street, Chirac et Sarkosy, c’est la seule solution. TINA.
      On se fout du monde ! Certes les grecs ont du truander pour entrer dans l’euro.
      Mais aussi : Le portugal, l’Irlande, l’Espagne, et meme l’Italie !
      Meme la parité inventée à l’époque pour la France est de la foutaise ! Tous les politicards européens se sont servis de l’Euro pour augmenter frauduleusement la valeur de leur monnaie avant qu’elle ne soit fixée dans le marbre !
      L’euro était déja truqué et mal barré !
      La gesticulation autour de la Grèce n’est qu’une péripétie de la disparition prochaine de l’euro.
      Moi à la place de Tsipras, je serais un rat :
      Je quitterais le navire qui coule.

      Etre un rat n’est pas un sot métier.


    • L'enfoiré L’enfoiré 3 juillet 2015 18:49

      @HELIOS,


       Tous en vacances en Grèce....
       Allons dépenser nos euros chez eux...
       C’est ainsi qu’on pourra les aider.

    • Auxi 3 juillet 2015 20:43

      @Jean-Pierre Llabrés

      Ah ? Si je vote « non » à un referendum et que, par exemple, ce « non » l’emporte à 54% des suffrages exprimés, les politiques se soumettent, comme il se doit, au verdict du suffrage universel ?

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 juillet 2015 06:23

      @Nouvelles du Front
      Si la Grèce, comme tous les pays européens, se trouve endettée jusqu’au cou, c’est à cause de l’article 123 du TFUE ( ex article 104 de Maastritch) qui interdit aux Etats d’emprunter à leur Banque Centrale à taux 0%. Et les oblige à emprunter au marché via les banques privées. Les agences de notation veillent bien à ce que les pays les plus fragiles sur le plan économique payent plus que les autres...


      Dette française, avec et sans l’article 123.
      La différence entre les deux courbes correspond aux intérêts que nous payons.

      Mais comme Syriza ne veut pas sortir de la construction européenne, ni de l’euro, encore moins de l’ OTAN, elle ne peut pas emprunter à 0% à sa banque centrale, comme la France l’a fait de 1801 à Pompidou.

      La responsabilité de la situation actuelle en revient aux Partis de la Gauche européenne, à laquelle appartient Syriza, qui refusent avec la dernière énergie tout débat sur la sortie de l’UE & de l’euro.
      Et qui font tout ce qu’ils peuvent, en nous faisant pleurer dans les chaumières, pour occulter la question centrale de la souveraineté.

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 4 juillet 2015 14:22

      @Jean-Pierre Llabrés


      Foutez nous la paix avec cette histoire de démocratie ! A partir d’un seuil depuis longtemps dépassé, la naïveté devient de la bêtise. ... ou de l’infamie. Le « gouvernement démocratiquement élu » , c’est celui que les médias disent au peuple ignorant de choisir. Ce que disent les médias, c’est ce que ceux qui ont le fric leur disent de dire au peuple.. 

      La crise grecque est une escroquerie perpétrée de connivence entre des dirigeants grecs corrompus et des vendeurs d’équipement européens pour passer à la Grece des factures trafiquées pour du matériel inutile, en suivant les instructions de Goldman Sachs. Le reste est enfumage et bullshit.

      Je ne crois pas que les Grecs aient le courage de la dignité de dire NON. Qui sommes nous pour les en blâmer ? Qui en France a la courage de prendre le maquis contre les menteurs qui font la politique de prévarication actuelle ? Quand la France qui fait le trottoir prendra la rue. elle aura le droit de tapoter la joue des Grecs.

      Pierre JC Allard

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 4 juillet 2015 14:51

      @Fifi Brind_acier


      Bien avant Maastricht... Pompidou Le capitalisme a atteint avec Pompidou on objectif implicite de TOUT posséder, une quête interrompue seulement pendant la Guerre de 39-45 et les velléités de résistance de De Gaulle La marche vers la suprématie du fric a ensuite été complétée....


      Ce paradigme est fini. l faut une redistribution de la richesse réelle.... et de la richesse virtuelle qui la couvre de son corps. Je ne vois pas comment cette crise peut finir autrement que par l’élimination d’une classe de profiteurs. c’est toujours ainsi que l’Histoire a procédé.

      PJCA



  • howahkan Hotah 3 juillet 2015 10:38

    Tous les humains qui sont pseudo compétitifs..soit 7 milliards sauf exceptions ....

    pourquoi ? parce que je le veau bien !!

    La compétition est un de ces mythes fondateur du malheur comme celui du meilleur, car si ce mythe est juste,alors à chaque instant nous ne pourrions donc avoir que le meilleur du meilleur du possible ....donc tout va bien.....

    ceci est grotesque et dangereux ,cela mène à toues les guerre et à la destruction ..et à toutes nos saloperies..

    sans se connaître soi meme dans le fonctionnement meme de notre cerveau en tant que programme pas en tant que matière , qui est une sorte de machine d’analyse de la mémoire, programmée( par qui ??) par quoi ?) qui ne sait pas qu’ il est une machine

    sans ce minimum.........rien de serieux , de bon ,en paix ,en harmonie dans une vraie vie etc ne peut se produire sauf ce simulacre de vie, sauf changement superficiels non radicaux donc toujours avec le couple maudit maître esclave, le tout étant interchangeable selon circonstances..avec mouvement de balancier, un coup je fais voler et détruire, un coup ils reconstruisent ces cons !! etc

    cette crise vieille depuis que un quelqu’un a décider que de ne rien faire était ce qu’il voulait,sans en connaître les motifs profonds et que pour cela seul cela étant impossible, l’idéal etait de niquer les autres, de les voler, de les violenter de les mettre en esclavage etc etc

    ceci implique l’acception de la part des esclaves, pourquoi ?

    maître et esclaves sont sur la meme longueur d’onde et jouent en fait au meme jeu de monopoly...

    si L’Origine a décidé de siffler la fin de ce jeu....ça va tanguer...car c’est ce qu’il nous faut à présent, nous sommes trop dans l’erreur...

    apprendre a vivre l’inconnu sera lors un des aspect de l’homme éveillé qui va arriver...

    quand ? là ça dépends de nous mêmes, pour le moment il n’y a aucun signe...

    le maître mène toujours la barque car il a compris deux choses lui, seul un collectif marche, la competition est une mauvaise chose....

    voila pourquoi il nous fait croire à nous pauvres crédules que la competition( qui n’existe pas en fait) et « moi je suis génial donc je mérite plus » étaient notre nature ...

    ceci est faux......


  • Laurent 47 3 juillet 2015 12:37

    A partir du 7 Juillet, la banque des BRICS ( regroupant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, et l’Afrique du Sud ), entre en service.

    Ces pays ont proposé que la Grèce intègre l’organisation des BRICS, comme membre à part entière, et se sont dits prêts à l’aider à faire face à ses difficultés financières.
    S’ajoute à cela le fait que Poutine, en Mai de cette année, avait déjà proposé au 1er ministre grec de venir en aide à son pays, vraisemblablement par une prise en charge de la dette, contre un remboursement de celle-ci sur une plus longue période et à un taux acceptable ( un peu comme quand on vous regroupe vos multiples crédits revolving en un seul, plus abordable ).
    Enfin, le tourisme russe, chinois, et même européen en expansion, le gazoduc Türkish-Stream, les ports construits par la Chine, avec les royalties engendrées, seront autant d’arguments économiques en faveur de cette solution, alors que la Communauté Européenne ( comprenez les Etats-Unis ), n’a à proposer aux grecs que du sang et des larmes !
    Mais je comprends tout-à-fait la démarche d’Alexis Tsipras : si les grecs sont assez bêtes pour voter oui au référendum, il démissionnera de son poste et les laissera se débrouiller avec les requins de la finance internationale !
    Au nom de la démocratie, la vraie ! ( mot d’origine grecque ).

    • izarn izarn 3 juillet 2015 14:53

      @Laurent 47
      Pour moi le « oui » dépasse mon imagination de français ayant voté « non » au TCE, et s’etre fait entubé de première par Sarkosy...
      S’ils répondent « oui » , c’est que la nation grecque n’existe plus, que la démocratie est bien morte depuis trés longtemps, de fait depuis l’apparition d’Alexandre le Grand...
      « Oui », c’est vive l’Allemagne notre nouvelle nation, le IVieme Reich millénaire.
      Le « oui » c’est un sale coup pour toutes les démocraties européennes, y compris la France.
      Bref c’est de la trahison. Une bombe atomique insupportable. Un coup d’état fachiste, le premier depuis celui d’Adolf Hitler en 1933.
      Le « oui » c’est l’esclave qui élit son maitre, comme en 1933. Ce n’est pas de la démocratie. C’est du vent. De la société du spectacle.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 juillet 2015 06:42

      @izarn
      La propagande euro-atlantiste à bien fonctionné. Bien des européens n’arrivent pas à penser en dehors du cadre de la construction européenne. Il ne faut pas compter sur Syriza ou le PCF/FG pour les informer sur la nécessité de sortir de l’ UE et de l’euro.

      Ils sont là, soit disant, comme « sauveurs de l’usine à gaz ».
      Tsipras hier soir, n’a cessé de parler de l’ Union européenne et de l’euro, comme le modèle indépassable... .


      Des contre exemples existent pourtant, et qui fonctionnent :
      - L’Argentine en 2002, contre le FMI.
      - Raphaël Correa Président de l’ Équateur, 4% de croissance par an.
      Ils donnent des conseils à la Grèce, mais Syriza fait exactement le contraire.

       Tsipras a déclaré dès les élections que la Grèce rembourserait. A quoi sert de faire ensuite un audit de la dette, quand on s’est engagé à rembourser ? A rien. A enfumer.

      - Il refuse d’ouvrir le débat sur la souveraineté et la sortie de l’ UE & de l’euro.
      Son referendum sert à diviser les Grecs, à les empêcher de s’unir pour sortir du piège européen.
      Car Syriza et le PCF/FG voudraient nous faire croire qu’ils vont transformer les crocodiles en végétariens..., rêve !

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 4 juillet 2015 15:12

      @Laurent 47

      C’est la seule solution., comme je l’ai dit et répété ... Ce serait aussi une pré-déclaration de guerre, car les USA ne peuvent accepter une Grece et la Médirerrannée orientale sous contrôle effectif des Brics .. Ce serait : 1811 ; « l’astre qui change de zone..... » comme disait Victor. Plus probable que l’on fasse voter OUI par les Grecs.... Mais on n’aura gagné que bien peu de temps....

      PJCA





  • Le p’tit Charles 3 juillet 2015 12:57
    Crise grecque : qui sont les responsables ?...ben les Grecs non.. ?

    • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 3 juillet 2015 13:41

      @Le p’tit Charles

      Vous allez à la banque, vous prenez un crédit impossible à rembourser, c’est de votre faute ?

      Non, car la raison d’être de la banque c’est justement de bien gérer l’argent des déposants en contrôlant le risque des crédits qu’elle donne

      Ca coule pas de source, ça ne vous semble pas évident ?

      Mais je vous comprends, le discours officiel est parfaitement huilé, il parle du français ou du grec omettant soigneusement et systématiquement la chaine naturelle des responsabilités.

      A la différence de vous je suis du coté des banques pas parce que je crois ce qu’on me dit : mais par ce que je crois qu’elle sont de facto invincibles.


    • Nouvelles du Front Nouvelles du Front 3 juillet 2015 13:41

      @Le p’tit Charles

      Et bien lisez l’article, non ? ;)


    • Le p’tit Charles 3 juillet 2015 13:54

      @La Voix De Ton Maître...heu..pour votre information ce pays était dans le rouge avant d’entrer dans l’UE..ce que les responsables de cette belle machine savaient parfaitement...donc logiquement ils n’auraient jamais du donner de l’argent à la Grèce...c’est très simple à comprendre...Quand à une banque avant de me donner de l’argent elle fait une enquête...Donc les responsables sont bien les Grecs.. !


    • Nouvelles du Front Nouvelles du Front 3 juillet 2015 14:06

      @Le p’tit Charles

      Votre raisonnement est le bon, mais pourquoi imputé une responsabilité aux grecs, la plupart des prêts accordés à la Grèce proviennent d’argent étranger, notamment Allemand.

      Les Grec ont été trompé par des gouvernement menteurs et des institutions européennes complices.

      Dès lors pourquoi imputer cette responsabilité aux citoyens grecs, plus qu’aux organismes financiers qui ont prêté en connaissance de cause, contrairement aux citoyens qui ont voté sans connaitre la situation du pays...


    • izarn izarn 3 juillet 2015 15:10

      @Nouvelles du Front
      La crise de la dette souveraine ne vient pas de quelques truandages minimes, mais de l’effondrement financier de 2008, ou les états ont refinancé sur fond public leurs banques, par l’intermédiaire d’organisme douteux style « bad bank »
      Exemple valable dans tous les pays, donc bien sur l’Allemagne et la France. Pour ces deux pays, le refinancement a largement dépassé les 1000 milliards d’euros !
      Il se trouve que la Grece était déja pas au top, alors elle a basculée.
      Mais les autres pays de la zone euros glissent de plus en plus vers l’apothéose grecque :
      Portugal, Espagne, Italie...France !
      L’euro n’a jamais protégé les états souverains contre l’attaque des marchés sur leurs dettes !
      L’euro est INUTILE !
      Faire porter sur la Grece la débandade de l’euro est une absurdité !


    • Le p’tit Charles 3 juillet 2015 15:34

      @Nouvelles du Front....Parce que jusqu’à preuve du contraire la Grèce est habité par les Grecs....même qui votent n’importe comment comme chez nous...et le résultat est le même d’ailleurs..ils sont dans la merde et nous aussi... !


    • Le p’tit Charles 3 juillet 2015 15:36

      @Nouvelles du Front...la plupart des prêts accordés à la Grèce proviennent d’argent étranger, notamment Allemand....et Français à hauteur de 80 milliards.. !


    • L'enfoiré L’enfoiré 3 juillet 2015 18:51

      @La Voix De Ton Maître,


      « Vous allez à la banque, vous prenez un crédit impossible à rembourser, c’est de votre faute ? »

      Bien entendu. C’est de votre faute.
      Faut-il prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages ?


    • Nouvelles du Front Nouvelles du Front 3 juillet 2015 19:11

      @Le p’tit Charles

      L’argent n’est devenu « Francais » qu’après que les gouvernements (sans consulter l’avis des peuples) ont accepté de transférer les dettes PRIVES des établissements de crédit vers des mécanismes monétaire comme le MES (qui la aussi a été voté sans l’aval du peuple).


    • Nouvelles du Front Nouvelles du Front 3 juillet 2015 19:13

      @Le p’tit Charles

      L’argent n’est devenu « Francais » que lorsque les gouvernements ont décidés de prendre les contreparties des risques pris par des organismes financiers PRIVES.

      Pour ce faire on a monté des monstres comme le MES (FESF à l’époque) sans demandé l’aval d’aucun peuple de l’Eurozone, pire encore on a forcé les Slovaques à l’adopter...

      https://nouvellesdufront.shost.ca/comment-lue-a-tordu-le-bras-des-parlementaire-slovaques-concernant-le-fesf/


    • Nouvelles du Front Nouvelles du Front 3 juillet 2015 19:15

      @L’enfoiré

      Oui c’est de votre faute, mais légalement il y a aussi un système de faillite personnelle, car le banquier n’avait pas à vous préter s’il vous savait en difficulté, hors dans le cas de la Grèce depuis au moins 2004 tout le monde savait que le pays était insolvable, de ce fait la responsabilité incombe également au banquier..

      Je ne connais pas un banquier qui accorde des crédits sans demander des fiches de paye et les vérifie...


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 juillet 2015 06:45

      @Nouvelles du Front
      Dans votre article, vous dites qu’avant Maastritch, les pays européens pouvaient emprunter à taux 0% à leur Banque Centrale ?
      Et qu’en sortant de l’ UE, le gouvernement pourrait se passer des emprunts au marché ?
      Je n’ai rien lu de tel, mais c’est sûrement un oubli...


    • L'enfoiré L’enfoiré 4 juillet 2015 14:22

      @Nouvelles du Front,

       Je crois que vous n’avez pas tout compris du « système ».
       Les banques ne sont pas des organismes philanthropiques.
       Il faut faire du chiffre et de préférence à « double digit ».
       L’employé de la banque n’a absolument ni l’envie ni le pouvoir de chercher à votre place si vos fins de mois correspondent à vos envies.
       Oui, il devrait accorder un crédit avec votre fiche de salaire, mais est-ce que cela dit tout ?
       Absolument pas. Cela ne dit pas si vous n’avez pas d’autres dettes et d’autres besoins, pensions alimentaires, devoir de famille pour parents défaillants....
       Ca, je peux vous assurer que le demandeur de prêts sait cacher
       Savez-vous ce que signifie « gérer en bon père de famille » ?
       Ça, c’est que tout le monde devrait vous avoir appris dès le plus jeune âge.
       L’école devrait aussi vous apprendre comment fonctionne le « système » et la Bourse.
       On apprend comment faire de l’argent mais pas comment le conserver.
       C’est quelque chose que l’école devrait au moins donner quelques informations pour ne pas se faire truander.
       Si vous n’avez pas vu une faille comme un cratère, je crois que vous devrez revoir vos arrières.
       Une dette, ce n’est absolument pas grave, du moment qu’elle est productrice d’un retour sur investissement.
       Dans le cas contraire, c’est de la fantaisie qui vous coûtera des regrets par après.
       La Grèce et ses JO de 200 !, vous croyez que les Grecs n’y pensent plus à cette gabegie ?  


    • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 5 juillet 2015 12:55

      @L’enfoiré

      La banque se doit de refouler un client qui tente de prendre un crédit qu’il ne pourra pas remboursez. C’est son rôle.

      Faites l’expérience lundi : allez au guichet et demandez un crédit de 5 millions d’euros

      La banque protégera le déposant et si vous insistez vous comprendrez aussi le destin du canard sauvage


  • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 3 juillet 2015 14:22

    Quand à une banque avant de me donner de l’argent elle fait une enquête...Donc les responsables sont bien les Grecs.. !

    Non l’enquête n’était pas bonne (goldman sachs)

    Etre dans le rouge c’est la norme désormais, 40 ans que la France est dans le rouge.

    La gestion du risque confié à une banque intègre le risque de non-paiement, et donc sous-entend que tous les prêts accordés ne seront pas tous remboursés dans leur totalité. C’est le rôle de la banque de se tromper le moins possible, et là comme vous dites il y avait du rouge partout.


  • Ruut Ruut 3 juillet 2015 14:48

    ça a apporté quoi au peuple de Grèce l’Europe ?
    Un dépeçage en règle de toutes leurs richesses nationales et la situation actuelle .....


  • Baltha 3 juillet 2015 15:38

    L’auteur :


    ...qui du peuple ou des institutions politico-économiques porte le plus de responsabilités ?

    Je vais répondre en vous la faisant courte : évidemment, c’est le peuple grec le responsable. Je viens de vous faire gagner une demie-heure sur votre week-end en vous dispensant par ma réponse de regarder le JT de ce soir qui n’aurait pas dit autre chose. Ne me remerciez pas, c’est normal.

  • tf1Groupie 3 juillet 2015 16:15

    « a-t-on demandé à la France de 1945 de respecter les accords passés par Vichy ? »

    Donc la Grèce d’avant Syriza c’était Vichy.

    C’est sans doute vrai, mais on attend que Tsipras le dise.


  • alinea alinea 3 juillet 2015 18:24

    J’ai dû être déstabilisée par le début de votre article, ce qui fait que je n’ai guère compris le reste.
    À ma connaissance, personne ne se « retourne » contre les contribuables des pays européens, ce sont juste les gouvernements de ces pays qui ont racheté la dette aux banques privées, ce qui fait qu’on nous fait croire que nous sommes impliqués alors qu’en fait ces rachats sont déjà inscrit dans notre dette ; de plus ces pays ont déjà reçu des dividendes des Grecs, comme intérêt d’emprunt ! Ces gouvernements, France et Allemagne essentiellement, ont soutenu les banques ! rien d’autre.
    Aussi, les magouilles de départ ont été faites par les servants de Goldman Sachs, pas « couverts » ni « soutenus », sauf par les gouvernements à la solde de ces empires financiers. J’ai vraiment le sentiment que tout cela s’est fait par dessus la tête du peuple qui trinque !


    • joletaxi 3 juillet 2015 18:59

      @alinea

      revoilà la « rebelle »
      le haircut qui a permis de transférer les « papiers » grecs sans valeur aux institutions européennes leur a coûté 130 milliards, bien fait pour leur g....
      mais mais ,cet argent, que les banques ont prêté imprudemment ,il vient d’où ?
      La doxa ici, c’est que quand une banque prête elle crée de la monnaie, dont pchiiit, de la monnaie virtuelle, créée ex nihilo qui s’évapore ,ça devrait pas faire l’objet d’une ligne dans les journaux ?
      Seulement ce pognon, ben c’est le vôtre, qui est inscrit sur votre extrait de compte.Et quand le bankster éponge 130 milliards de pertes, sur qui il se rattrape ? sur ses clients, bien vu, dont on paie ,et on paiera ,pour que la banque survive.
      Mais la Grèce a trafiqué ses comptes, a eu recours à Goldman pour le faire, et tout le monde savait ?
      Vraiment ?
      Quand la France publie ses comptes, vous voyez les inspecteurs européens débarquer pour vérifier(ce serait d’ailleurs peut(être une bonne idée ?)Quand une nation annonce ses budgets, en principe, ce sont des chiffres honnêtes.
      Ici, vous dites donc, que intentionnellement, de façon délibérée, les grecs ont magouillé, pour tromper les institutions ?Et vous applaudissez ?

      Vrai que les cocos n’ont jamais été gênés pour spolier, tromper, voler, et mentir, mais en plus, ils trouvent cela « normal ».


    • alinea alinea 3 juillet 2015 21:37

      @joletaxi
      Les Grecs ?
      Non, je vois bien les requins financiers dire à l’oligarchie grecque ; : ne vous en faites pas, ; on va arranger ça !
      Quant à l’épicier, à l’instit ou à l’infirmière du coin, je doute qu’on les ai mis au courant !
      Il s’en passe de belles chez nous, vous le savez ? Et je n’y suis pour rien, et je n’en sais pas tout !!


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 juillet 2015 06:59

      @joletaxi
      Les ventes d’armes à la Grèce, par les USA, la France et l’Allemagne, ont fait l’objet de malversations, pensez vous que ces tractations ont été décidées par les citoyens grecs ou par les gouvernements ? L’audit de la dette montre que les emprunts n’ont pas bénéficié à la population, ni à l’économie.


    • joletaxi 4 juillet 2015 14:50

      @Fifi Brind_acier

      vous avez raison, le peuple ne saurait être tenu responsable des agissements de leurs élus/
      Vrai hein, le peuple, il est là, hors du coup et il regarde, le pauvre.

      Je lis que les allemands devraient 300 milliards aux grecs pour un emprunt forcé pendant la guerre.
      Mais qu’aurait avoir donc le peuple allemand avec cela ?
      Ils ont élus un petit moustachu, qui a fait des bêtises,et le peuple allemand ,ben bon gré mal gré, il a fait ce que lui disait le moustachu, c’est lui le coupable.Le peuple allemand n’est en rien concerné par ces horreurs, d’ailleurs le peuple allemand nous a laissé de grands scientifiques, de grands musiciens,de grands écrivains, etc
      bref, vos 300 milliards...


  • smilodon smilodon 3 juillet 2015 23:37

    @ l’auteur : Le « responsable » ??.. Ben le peuple, forcément !..... C’est lui le responsable de tout, partout et tout le temps !..... Le « peuple » !...... C’est quand même pas nos énarques, nos dirigeants, nos banquiers, nos maitres à penser !......Le « peuple » est toujours, tout le temps et partout, le SEUL responsable de son malheur !...... Ecoutez mieux nos élites et nos téloches !... Tous les jours ils vous le disent et vous le répètent... Quand même, écoutez mieux !... Adishatz.


  • lloreen 3 juillet 2015 23:38

    Qui sont les responsables ?

    En premier lieu ceux qui impriment la monnaie de singe (euro et dollar).
    En second lieu ceux qui croient qu’ ils ont une dette envers les premiers.
    Et enfin, tous ceux qui utilisent l’ euro parce qu’ ils acceptent tacitement d’ être sous le contrôle de la City de Londres dirigée par la dynastie bancaire des Rothschild.


  • BA 4 juillet 2015 08:25

    Référendum en Grèce : quels sont les moyens de pression que l’Europe utilise pour peser sur le vote ?

    Comment l’Europe agit-elle pour inciter les électeurs grecs à voter « oui » ?

    La réponse est dans cet article :

    Samedi 4 juillet 2015 :

    Grèce : un référendum sous la pression de l’asphyxie économique.

    L’écart est donc minime, mais la dégradation économique est si forte que le besoin de retour à la normale va sans doute peser très lourd dimanche. Reste une matière à réflexion pour l’Europe. Comment est-il possible d’appliquer de tels moyens de pression sur un vote dans un pays de l’Union européenne ? Comment justifier que tous les moyens soient bons pour arracher un vote « acceptable » alors que la solution, une renégociation de la dette, est à portée de main ? L’Europe risque de rester durablement marquée par ce précédent.

    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-un-referendum-sous-la-pression-de-l-asphyxie-economique-489316.html


  • VICTOR Ayoli VICTOR 4 juillet 2015 21:56

    Les médias français sont au taquet et reprennent avec un parfait ensemble les discours mensongers.

    Voici, publié par le gouvernement Grec sur la base du document officiel de l’Eurograoupe (également disponible sur le site Syriza-France), la vérité.

    Comme il est mentionné, dans le texte d’aujourd’hui et celui du 25 juin, posé comme un ultimatum, les institutions exigent, entre autres :

    • l’imposition d’une TVA à 23% sur la restauration collective

    • l’abolition de la baisse de la TVA dans les îles

    • l’application d’une avance d’impôt de 100% sur les sociétés et les travailleurs indépendants

    • l’abolition des réductions pour les agriculteurs (pétrole, impôt sur le revenu)

    • que soient baissées de 900 millions € (0,5% du PIB) les dépenses de l’aide sociale (subventions, etc.).

    • la limitation immédiate des pré-retraites

    • l’abolition progressive de la retraite complémentaire.

    • l’application complète de la loi de mémorandum 3863/2010 sur la sécurité sociale

    • l’application de la clause de déficit zéro et que le financement des caisses complémentaires soit réalisé uniquement par des fonds particuliers

    • l’abolition de toutes les participations en faveur de tiers qui financent les caisses de sécurité sociale, qui a pour conséquence une baisse de leurs recettes de plus de 700 millions €

    • l’augmentation des prélèvements pour soins de santé sur les pensions de 4% à 6%

    • le gel des retraites jusqu’en 2021

    • une législation sur les licenciements collectifs et la non-réintroduction des conventions collectives, si les institutions ne le permettent pas

    -la diminution à 1500€ du montant des dépôts non saisissable

    • l’augmentation du taux en vigueur pour le règlement des dettes

    • la réduction des salaires dans le secteur public

    • la mise en oeuvre complète des boîtes à outils de l’OCDE (lait, pain, pâtisseries, dimanches, …)

    • un coup important contre les médicaments grecs

    • la poursuite de la privatisation du secteur de l’électricité.

    -la vente des actions de l’OTE(Compagnie du téléphone) détenues par l’État

    • la non-application d’une taxe spéciale de 12% sur les bénéfices supérieurs à 500.000 pour l’exercice 2014

    • le non-retour des cotisations sociales patronales au niveau de l’année 2014

    Tout ceci constitue un ensemble de propositions qui s’inscrivent dans la conception du Fonds monétaire international, qui ont été posées comme ultimatum à la Grèce, ce qui ressort aussi de l’Eurogroupe, rapporte le bureau du Premier ministre grec qui ajoute : la seule différence concerne la TVA sur les hôtels dont le taux, dans le texte actuel posté sur le site Web de la Commission européenne, est passé de 13% à 23% pour le 25 Juin.

     


    • grangeoisi grangeoisi 5 juillet 2015 22:45

      @VICTOR,compte tenu de tout ce qui était demandé par l’ Eurogroupe pas étonnant que la Grèce fut en dépôt de bilan...c’était si grave que cela ? Et dire qu’il y avait encore des négociations ! Ils ont bien eu de la chance les grecs smiley !

       Dans toute autre affaire privée de ce genre le tribunal aurait été saisi, les dirigeants en garde à vue ou tout autre. Tout de même pratique les affaires étatiques, les dettes ne se règlent pas, et on accuse même les bailleurs d’être des requins. !


  • egos 5 juillet 2015 17:49

    Le peuple, 

    notion théorique, rhétorique,

    prête à ttes les envolées verbales, discours enflammés, duplicités, promesses mensongères, arguments spécieux et justifications fallacieuses

    Das Deutsche Volk, le Petit Père des Peuples, Let my People Go, Le Peuple de Paris ...

    Le terme absout ds le même élan salvateur les honnêtes, petites gens, les profiteurs, collabos, politiciens corrompus, 
    parfois des gens admirables ou bien de véritables salauds,
    les profiteurs, les généreux, les exilés fiscaux, les exploiteurs, des corporatistes ou des bénévoles ;

    La magie des mots et les vices du langage

    Le peuple, concept quasi quantique ?
    on ne sait d’ou il vient ni ou il va, 
    sauf a se prendre un mur sur le trajet
    et ne se perçoit qu’a partir de l’analyse de ses vibrations 
    au moyen des outils de la théorie des probabilités

    nb : John Lennon (pas tt à fait ma tasse d’Earl Grey) chantait Imagine (the People) 
    voulait il signifier ... le peuple ou les gens

    préfère pr ma part les gens au peuple



Réagir