vendredi 9 décembre 2016 - par Luniterre

Cuba, Fidel, sous les cendres, la braise !

 

Aujourd’hui on estime que plus de 4 millions de Cubains sont descendus dans les rues, sur le parcours des cendres, pour cet hommage à Fidel Castro.

( Sur une population à peine supérieure à 11 millions, au total...)

Ceux qui n’ont pas pu y venir, dans les endroits trop éloignés du parcours, lorsqu’ils ont pu s’exprimer sur les médias occidentaux qui les ont visité, sont allés également dans ce sens, sans nier pour autant les difficultés qui ne sont pas encore surmontées.

Dans chaque quartier, dans chaque localité, il y a les Comités de Défense de la Révolution, où les cubains ont la possibilité de discuter de ces problèmes concrets et de faire remonter leurs revendications en matière de besoins sociaux.

En somme, ce genre de « dictature » qui se préoccupe des conditions de vie des plus humbles, et tente d’y répondre au mieux avec les moyens disponibles, ne serait-ce pas une forme de ce que Marx appelait précisément la « dictature du prolétariat » ?

C’est le fond du débat sur ce point. Sur les diverses formes qu'elle peut prendre selon les conditions concrètes de chaque pays, ce n'est que l'histoire qui tranchera le débat, et en ce qui concerne Cuba, on voit bien que la messe est loin d'être dite, en dépit des diverses visites papales...

Après une brève mise en sourdine, après quelques bémols remarquables, dont celui de Ségolène Royale, le chœur des cris d'orfraies a repris, pour crier "à la dictature", au mépris de la volonté affirmée par le peuple cubain, qui a en quelque sorte massivement "voté", et plus sûrement encore avec ses millions de pas au long des routes cubaines, que nous ne pourrions le faire avec notre "démocratie" spectaculaire-guignolesque, chassant le dernier locataire de l’Élysée pour mieux se plaindre du prochain, six mois après son élection...

Une démocratie formelle, où tout le monde est sensé pouvoir dire à peu près n’importe quoi, mais où on voit bien qu’elle se trouve rapidement des limites, en pratique, et même carrément des œillères, pour empêcher de faire passer sur les grands médias ce qui dérange la pensée unique, qui est celle du capitalisme, même si elle déguise parfois ses clones en clowns "de gauche"...

Et des limites, et des œillères, surtout, pour déformer les faits grossièrement, comme on le voit à cette occasion, lorsqu’ils ne rentrent pas dans le cadre du tableau...

Lorsqu’une voix reconnue s’élève pour simplement rappeler une évidence, comme vient de le faire Ségolène Royal, tous lui tombent dessus pour tenter de reboucher la brèche...

Cet hommage populaire est un instant de vérité que les capitalistes/impérialistes ont manifestement du mal à avaler, ainsi que les roquets médiatiques et politiques qui aboient pour leur faire de l’écho...

Mais la caravane est passée, c’est le cas de le dire !

Pour autant, il n’y a pas de modèle universel pour le socialisme, et ce sont les grandes leçons que l’on peu tirer de chaque expérience historique qui permettent de faire avancer la suivante positivement.

Pour tous ceux qui refusent de chercher à comprendre, et qui veulent encore appliquer à Cuba des recettes qui ne fonctionnent déjà plus chez nous, face à la crise, il n'y a sans doute pas grand chose à dire, mais pour ceux qui veulent simplement comprendre le paradoxe apparent de Cuba, qui selon les premiers se résumerait à l'histoire d'un peuple féru de dictature, alors qu'il s'agit simplement de la conscience du chemin parcouru, dans des circonstances autrement plus difficiles que les nôtres, il suffit donc, pour les autres, d'écouter et de lire le dernier discours d'adieu de Raul Castro à son frère, sur la Place de la Révolution à Santiago de Cuba.

Contrairement à ceux de Fidel, les discours de Raul sont brefs, à la fois analytiques et synthétiques, reflétant sa formation marxiste-léniniste ancienne, ce qui ne les empêche pas d'être également charismatiques, émaillés d'anecdotes qui symbolisent et rendent vivants les tournants de l'histoire, les remettant en perspective, dans le temps, et dans la signification globale de son analyse.

C'est aussi pourquoi le "C'est possible" de Raul Castro n'a rien à voir avec le "Yes we can" de Barack Obama, dont on attend en vain les effets, huit ans après son élection, et alors que son tour de piste dans le cirque politique de l'Oncle Sam est déjà terminé... Ce "C'est possible" n'a évidemment rien à voir, non plus, avec le tonitruant "Moi Président" ânonné par notre baudruche nationale François Hollande, déjà dégonflée par le bilan d'un seul tour de piste...

Ce "C'est possible", au contraire, résume l'histoire des obstacles immenses déjà surmontés, et montre donc que ceux à venir peuvent aussi être franchis !

Compte tenu de la difficulté relative des obstacles, ici et à Cuba, on ferait bien mieux de s'en inspirer, plutôt que de mépriser et dénigrer sans connaître.

Luniterre

 

 

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Le discours de Raul Castro

à Santiago de Cuba

 

(Traduction de la version sténographique du Conseil d’État.

Voir la VO en espagnol, en copie PDF, ici : Raoul-a-Santiago___Discours 

 

Et le discours "live" sur la Place de la Révolution :

https://youtu.be/_i2YuyuzeZA  )

 

 

Chers chefs d’État et de gouvernement,

Éminentes personnalités qui nous accompagnent,

Compatriotes, qui êtes présents ici en représentation des provinces orientales et de Camagüey,

Santiagaises et Santiagais,

Cher peuple cubain,

 

Dans l’après-midi d’aujourd’hui, après son arrivée dans cette ville héroïque, le cortège funèbre contenant les cendres de Fidel, qui a réédité, en sens inverse, le trajet de la Caravane de la Liberté de 1959, a parcouru des sites emblématiques de Santiago de Cuba, le berceau de la Révolution, où, comme dans le reste du pays, il a reçu les témoignages d’amour des Cubains.

Demain, ses cendres seront déposées, au cours d’une simple cérémonie au cimetière de Santa Ifigenia, très près du Mausolée du Héros national José Marti, de ses compagnons d’armes de la Moncada, du Granma et de l’Armée rebelle, de la lutte clandestine et des missions internationalistes.

Il reposera à quelques pas des tombes de Carlos Manuel de Céspedes, le Père de la Patrie, et de la légendaire Mariana Grajales, la mère des Maceo, et j’irai même jusqu’à dire la mère de tous les Cubains et les Cubaines.

Non loin de là se trouve également le tombeau où reposent les restes de l’inoubliable Frank Pais Garcia, jeune Santiagais assassiné par les sbires de la tyrannie de Fulgencio Batista, âgé d’à peine 22 ans, un mois après la mort au combat dans cette ville de son frère cadet Josué. L’âge de Frank ne l’empêcha pas d’avoir eu un parcours exemplaire dans la lutte contre la dictature, dans laquelle il se distingua comme chef du soulèvement armé de Santiago de Cuba, le 30 novembre 1956, visant à appuyer le débarquement des membres de l’expédition du yacht Granma, ainsi que dans l’organisation de l’envoi décisif d’armes et de combattants à la naissante Armée rebelle dans les montagnes de la Sierra Maestra.

Depuis l’annonce, tard dans la soirée du 25 novembre, du décès du leader historique de la Révolution cubaine, la douleur et la tristesse se sont abattues sur le peuple qui, profondément ému par sa perte physique irréparable, a fait preuve de courage, de fermeté, de conviction patriotique, de discipline et de maturité en se rendant massivement aux activités d’hommage qui ont été organisées, et en faisant sien le serment de fidélité au concept de Révolution énoncé par Fidel le 1er Mai 2000. Les 28 et 29 novembre, des millions de compatriotes ont apposé leur signature en soutien à la Révolution.

Au milieu de la douleur de ces journées, nous nous sommes sentis réconfortés et fiers, une fois de plus, par la réaction impressionnante des enfants et des jeunes Cubains, qui réaffirment leur engagement à être les fidèles continuateurs des idéaux du leader de la Révolution.

Au nom de notre peuple, du Parti, de l’État, du gouvernement et des proches, je tiens à vous réitérer ma reconnaissance la plus profonde pour les innombrables témoignages d’affection et de respect envers Fidel, envers ses idées et son œuvre, qui continuent à affluer de tous les coins du monde.

Fidel qui cultivait l’éthique de José Marti selon laquelle « Toute la gloire du monde tient dans un grain de maïs », le leader de la Révolution rejetait toute forme de culte à la personnalité et a été conséquent avec ce principe jusqu’aux dernières heures de sa vie. Il a insisté pour qu’après son décès, ni son nom ni son image ne soit jamais donné à des institutions, des places, des parcs, des avenues, des rues ou autres sites publics, ni que soit érigé en sa mémoire aucun monument, buste, statue ou autre forme d’hommage.

Conformément au vœu du camarade Fidel, nous présenterons à la prochaine période de sessions de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire les propositions législatives qui s’imposent en vue de respecter de sa volonté.

Notre cher ami Bouteflika, le président algérien, avait parfaitement raison lorsqu’il affirmait que Fidel possédait la capacité extraordinaire de voyager dans le futur et de revenir pour l’expliquer. Le 26 juillet 1989, dans la ville de Camagüey, le commandant en chef avait prédit, deux ans à l’avance, la disparition de l’Union soviétique et du camp socialiste, assurant devant le monde que si ces circonstances venaient à se produire, Cuba continuerait de défendre les drapeaux du socialisme.

L’autorité de Fidel et ses liens profonds avec le peuple ont été déterminants dans la résistance héroïque du pays, dans les années dramatiques de la période spéciale, lorsque notre Produit intérieur brut a chuté de 34,8%, que l’alimentation des Cubains s’est considérablement détériorée, que nous avons enduré des coupures de courant de 16 à 20 heures par jour et qu’une grande partie de notre industrie et des transports fut paralysée. Malgré tout, nous sommes parvenus à préserver la santé publique et l’éducation pour toute notre population.

Je me souviens des réunions du Parti dans les provinces : dans l’est de l’Île, à Holguin ; dans le centre à Santa Clara et dans l’ouest, dans la capitale de la République, La Havane, tenues en juillet 1994 pour discuter comment affronter avec davantage d’efficience et de cohésion les défis de la période spéciale, le durcissement du blocus impérialiste et les campagnes médiatiques destinées à répandre le désenchantement parmi les citoyens. De ses réunions, y compris celle de l’ouest qui fut présidée par Fidel, nous sommes tous sortis convaincus qu’avec la force et l’intelligence des masses unies en rangs serrés sous la conduite du Parti, il était possible, et cela fut possible, de transformer la période spéciale en une nouvelle bataille victorieuse dans l’histoire de la patrie.

Rares étaient à l’époque ceux qui dans le monde misaient sur notre capacité de résistance pour vaincre l’adversité et le renforcement du siège ennemi.

Cependant, notre peuple, sous la conduite de Fidel, a donné une leçon inoubliable de fermeté et de loyauté aux principes de la Révolution.

En évoquant ces moments difficiles, il me paraît juste et pertinent de répéter ce que j’ai dit de Fidel le 26 juillet 1994, l’une des années les plus dures, à l’Île de la Jeunesse, il y a 22 ans, et je cite : « L’enfant le plus brillant de Cuba de ce siècle, celui qui nous a prouvé qu’il était possible de tenter la conquête de la Caserne Moncada ; qu’il était possible de transformer le revers en victoire », ce que nous avons réussi cinq ans, cinq mois et cinq jours plus tard, lors du glorieux 1er Janvier 1959, – ceci ajouté aux paroles que j’ai prononcées à cette occasion (Applaudissements).

Il nous a prouvé « qu’il était possible d’atteindre les côtes de Cuba à bord du yacht Granma, qu’il était possible de résister à l’ennemi, à la faim, à la pluie et au froid, et organiser une armée révolutionnaire dans la Sierra Maestra après la débâcle d’Alegria de Pio ; qu’il était possible de créer de nouveaux fronts de guérilla dans la province d’Oriente, avec les colonnes d’Almeida et la nôtre ; qu’il était possible de vaincre avec 300 fusils la grande offensive de plus de 10 000 soldats  ». Une fois cette armée mise en déroute, le Che écrivit dans son journal de campagne que cette victoire avait brisé l’épine dorsale de l’armée de la tyrannie ; « qu’il était possible de rééditer l’épopée de Maceo et de Gomez en étendant la lutte à l’ouest de l’Île avec les colonnes du Che et de Camilo ; qu’il était possible de vaincre, avec le soutien de tout le peuple, la tyrannie de Batista appuyée par l’impérialisme nord-américain.

Celui qui nous a appris qu’il était possible de vaincre, en 72 heures, voire moins, « l’invasion mercenaire de Playa Giron tout en poursuivant la campagne destinée à éradiquer l’analphabétisme en un an », que nous avons parachevée en 1961.

« Qu’il était possible de proclamer le caractère socialiste de la Révolution à 90 miles de l’empire, alors que ses navires de guerre avançaient sur Cuba derrière les troupes de la brigade mercenaire ; qu’il était possible de maintenir fermement les principes inébranlables de notre souveraineté sans céder au chantage nucléaire des États-Unis pendant les journées de la Crise des missiles de 1962.

« Qu’il était possible d’envoyer de l’aide solidaire à d’autres peuples frères qui luttaient contre l’oppression coloniale, l’agression extérieure et le racisme.

« Qu’il était possible de vaincre les racistes sud-africains et préserver l’intégrité territoriale de l’Angola, forçant l’indépendance de la Namibie et assénant un rude coup au régime de l’apartheid.

« Qu’il était possible de transformer Cuba en une puissance médicale, de réduire la mortalité infantile au plus faible taux du Tiers monde, d’abord, et de l’autre monde riche ensuite, car sur ce continent, pour le moins, nous affichons un taux de mortalité d’enfants de moins d’un an inférieur à celui du Canada et des États-Unis eux-mêmes (Applaudissements), tout en élevant considérablement l’espérance de vie de notre population.

« Qu’il était possible de transformer Cuba en un grand pôle scientifique, avancer dans les domaines modernes et décisifs de l’ingénierie génétique et de la biotechnologie ; de nous insérer dans la chasse gardée du commerce international des produits pharmaceutiques ; de développer le tourisme en dépit du blocus nord-américain ; de construire des routes sur la mer pour faire de Cuba un archipel de plus en plus attractif et obtenir une source croissante de devises grâce à nos beautés naturelles.

« Qu’il est possible de résister, de survivre et de nous développer sans renoncer aux principes ni aux conquêtes du socialisme dans le monde unipolaire marqué par la toute-puissance des transnationales qui a émergé à la suite de l’effondrement du camp socialiste d’Europe et de la désintégration de l’Union soviétique.

« C’est possible, tel est l’enseignement permanent de Fidel. Il nous a montré que l’homme est capable de surmonter les conditions les plus dures s’il reste inébranlable dans sa volonté de vaincre, s’il fait une évaluation correcte de chaque situation sans renoncer à ses justes et nobles principes », fin de citation.

 

Ces paroles que j’ai prononcées voici plus de dix ans sur celui qui, après le désastre du premier combat à Alegria de Pio, dont nous fêterons après-demain le 60e anniversaire, n’a jamais perdu la foi en la victoire, et 13 jours plus tard, dans les montagnes de la Sierra Maestra, un 18 décembre de cette même année, après avoir réuni sept fusils et une poignée de combattants, s’exclama : « Maintenant, nous avons gagné la guerre ! » (Applaudissements et exclamations de : « Fidel, Fidel ! Ça c’est Fidel ! »).

C’est le Fidel invaincu qui nous convoque avec son exemple et avec la preuve que c’était possible, que c’est possible et que ce sera possible ! (Applaudissements et exclamations de « C’est possible ! »). Autrement dit, je répète qu’il a prouvé que c’était possible, que c’est possible et que ce sera possible de surmonter n’importe quel obstacle, menace, turbulence dans notre ferme effort pour construire le socialisme à Cuba ou, ce qui revient au même, préserver l’indépendance et la souveraineté de la patrie ! (Applaudissements).

Devant les restes de Fidel sur cette Place de la Révolution Major-général Antonio Maceo, dans la ville héroïque de Santiago de Cuba, jurons de défendre la patrie et le socialisme (Exclamations de « Nous le jurons ! »), et, ensemble, réaffirmons la sentence d’Antonio Maceo, le Titan de Bronze : « Quiconque tentera de s’emparer de Cuba recueillera la poussière de son sol baigné de sang, s’il ne périt pas dans la bataille ! » (Exclamations).

Fidel ! Fidel ! Hasta la Victoria (Exclamations de « Siempre ! »). (Exclamations de « Raul est Fidel ! » et de « Raul, rassure-toi, le peuple est avec toi ! »

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Sources de l’article :

 

TRIBUNE MARXISTE-LÉNINISTE :

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2016/12/09/cuba-fidel-sous-les-cendres-la-braise/

 

SOLYDAIRINFO :

https://solydairinfo.wordpress.com/2016/12/09/cuba-fidel-sous-les-cendres-la-braise/

 

http://fr.granma.cu/hasta-la-victoria-siempre/2016-12-04/cest-possible-tel-est-lenseignement-permanent-de-fidel

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86 réactions


  • Christian Labrune Christian Labrune 9 décembre 2016 18:25

    Goebbels, chargé de la propagande du Reich, avait coutume de répéter :

     « Un mensonge répété dix fois reste un mensonge ; répété dix mille fois il devient une vérité. »

    Au aura bien vu passer une vingtaine d’articles faisant l’éloge de la dictature cubaine. On est encore loin des dix mille, mais si cela continue, on peut aisément faire le calcul suivant :
    52 semaines dans une année, à raison de vingt articles par semaine, cela fait au bout de l’année 1040 articles. Il faudra donc moins de dix ans pour que Cuba ait toujours été et continue d’être le paradis sur terre.
    Les adorateurs du totalitarisme, adeptes de la soumission, sauront-ils soutenir un tel rythme sur dix ans ? Rien n’est moins sûr. Souhaitons-leur quand même bon courage.


    • Ben Schott 9 décembre 2016 18:39

      @Christian Labrune
       
      Premier mot : « Goebbels » !
       
      Faut pas resté bloqué comme ça, Labrune, consultez !
       


    • tf1Groupie 9 décembre 2016 19:13

      @Ben Schott

      C’est sûr il n’y a que Labrune qui nous sert du Goebbels sur Agoravox ! smiley


    • Ben Schott 9 décembre 2016 19:15

      @tf1Groupie
       
      Ah, chez lui, c’est même un trouble obsessionnel compulsif, oui !
       


    • Christian Labrune Christian Labrune 9 décembre 2016 19:25

      https://www.youtube.com/watch?v=KuKqLkKpnKU

      UNE PETITE VIDEO SURPRISE !

      On peut passer l’annonce publicitaire du début, dont la présence est particulièrement indécente. La suite dure trois minutes.

      Attention quand même : ON PEUT MOURIR DE RIRE !


    • Pomme de Reinette 9 décembre 2016 19:38

      @Christian Labrune

      Incroyable cette vidéo
      C’est vraiment terrifiant ces pauvres gens réduits à se vautrer à terre en simulant des larmes de crocodiles pour se faire bien voir de leur dictateur chéri .... 


    • Christian Labrune Christian Labrune 9 décembre 2016 20:16

       ces pauvres gens réduits à se vautrer à terre

      @Pomme de Reinette
      J’ai regretté de n’avoir pas précisé qu’il fallait regarder la chose jusqu’à la fin. C’est à partir du milieu qu’on risque de mourir de rire, et ce que vous écrivez me persuade que vous avez tout vu... et survécu !

      C’est effectivement incroyable, mais les gesticulations de ces malheureux Coréens n’auront duré que quelques minutes, le temps de faire bien voir à leurs voisins qu’ils n’étaient pas en reste de pleurs. L’avalanche d’articles que nous voyons défiler depuis quelques jours est finalement beaucoup plus inquiétante : étant donné la longueur de ces textes, j’évalue bien à deux heures le temps de pénitence qu’il aura fallu à chacun de nos endeuillés pour enfiler ses perles.

      Qu’espèrent-ils par tant de génuflexions, d’aplatissements et d’humiliations volontaires face à ceux qui regardent ça comme un spectacle burlesque ? Ils savent bien qu’ils sont ridicules et qu’ils se rendent méprisables. Pourquoi persévèrent-ils ?

      Je ne vois qu’une explication métaphysique, religieuse : ils descendent dans l’arène comme les premiers chrétiens sûrs de se faire bouffer par les lions, espérant passer immédiatement dans un monde meilleur, ou bien ils sont comme les martyrs de l’islam qui se font joyeusement sauter à la dynamite en gueulant « Allah Akbar ! ».

      En tout cas, si le phénomène devait se prolonger, nous autres qui appelons un chat un chat et une dictature une dictature, nous n’aurions pas fini de rigoler.

       


    • Ben Schott 9 décembre 2016 20:24

      @Christian Labrune
       
      C’est vrai, vous l’avouez, vous êtes un peut longuet (pas de jeu de mots). Mais au final, vous voulez prouvez quoi, au juste ?
       
      Si votre propos est de dénoncer toutes les dictatures, alors allez jusqu’au bout, et regardez celle que vous ne voyez pas et qui est portant juste sous votre tarin.
       
      Sinon, baisse la tête, t’auras l’air d’un coureur...
       

       


    • Pomme de Reinette 10 décembre 2016 00:04

      @Christian Labrune

       smiley
      Cela me fait surtout penser à cette profession, dont l’origine est attestée depuis la haute Egypte : celle des pleureuses, grassement rémunérées pour verser de chaudes larmes lors des funérailles des riches potentats.
      Au moins celles-là étaient malignes car il n’y a pas de sot métier, mais de là à geindre en pure perte, comme c’est certainement le cas de l’auteur de ce pensum ....


    • PiXels PiXels 10 décembre 2016 12:49

      @Christian Labrune

       « Un mensonge répété dix fois reste un mensonge ; répété dix mille fois il devient une vérité. »

      Vous êtes tellement stupide et tellement aveuglé par votre idéologie que vous ne vous rendez-même pas compte qu’en croyant asséner « le coup fatal » vous vous tirez une balle dans le pied.

      Parce qu’il suffit de retourner VOTRE « argument » (arme) contre vous pour vous disqualifier définitivement.

      «  « Un mensonge répété dix fois .... » écrivez-vous !

      C’est précisément cette stratégie qu’applique à la lettre et depuis près de 60 ans l’ IMPÉRIALISME 
       »siono-états-unien «  pour »bourrer le mou«  »anesthésier« , »lobotomiser« les populations avec l’appui de ses larbins serviles, les médias aux ordres.

      Et là, ce ne sont pas dix fois, cent fois ni même dix mille fois que les mensonges destinés à décrédibiliser celui qui a eu l’outrecuidance de leur résister ont été répétés.

      La »bonne parole« a été si bien »prêchée« , REPRISE en BOUCLE ad nauseam par TOUS les médias de TOUS les pays inféodés pendant des décénies qu’il était devenu impossible d’émettre la moindre réserve, le moindre doute sous peine de déclencher la »machine infernale :
      si tu n’es pas 100% d’accord avec la « version officielle », alors... c’est que tu es CONTRE !
      Et,.... si tu es contre = antiaméricanisme (primaire) = bolchevique = stalinien = antisioniste = ANTISÉMITE = anti juif = négationniste = complotiste..... bref, UNE RACLURE !

      Oui mais voilà !
      Internet est passé par là !
      Et les gros bobards sont de plus en plus difficile à faire gober à la populace !

      Et ce n’est pas avec d’aussi piètres « avocats » utilisant d’aussi pathétiques (et même contre-productifs) arguments que la tendance va s’inverser....

      Vous devriez de temps en temps vous rappeler que...
      « Tout ce qui est exagéré est insignifiant ! »

    • tf1Groupie 10 décembre 2016 19:32

      @OMAR

      Faut que tu reprenne tes pilules : quand on dénonce un dictateur on ne méprise pas le peuple opprimé, on méprise juste le dictateur et ses sbires.

      Ce qui drôle c’est que toi qui méprises les juifs tu nous fais des références à la peste brune


  • Pomme de Reinette 9 décembre 2016 18:34

    Sous la cendre, la braise, et sous la braise ..... les patates.

    Merci pour l’idée recette de ce soir.
    Il faut bien que ça serve un peu à quelque chose ce genre d’article ...


  • tf1Groupie 9 décembre 2016 19:12

    Encore un qui nous explique que la dictature c’est finalement mieux que la démocratie, qui est imparfaite.

    Certes une dictature parfaite est beaucoup plus facile à obtenir qu’une démocratie parfaite.

    C’est ce qui discours qu’on nous répète à l’envi sur les pas de Fidel : « finalement une dictature c’est pas si mal ! »
    Franco, c’était le bonheur hein.
    Pinochet pareil : sous son règne, de 1984 à 1989, le taux de croissance dépasse les 7 % par an alors que la classe moyenne se développe, que l’analphabétisme recule et que l’inflation chute de 500 % à 30 %.

    Et quand l’auteur nous dit : "ce genre de « dictature » qui se préoccupe des conditions de vie des plus humbles, et tente d’y répondre au mieux avec les moyens disponibles", je pouffe doucement.
    Quand des dirigeants ont fabriqué un pays qui ne contient que des plus humbles, à part ces mêmes dirigeants bien sûr, il y a vraiment de quoi s’extasier.
    En Chine c’est pareil : les plus humbles s’enrichissent mais les dirigeants du PC ont carrément gagné le jackpot.

    La dictadura, siempre !!


    • Ben Schott 9 décembre 2016 19:22

      @tf1Groupie
       
      « Pinochet pareil : sous son règne, de 1984 à 1989, le taux de croissance dépasse les 7 % par an alors que la classe moyenne se développe, que l’analphabétisme recule et que l’inflation chute de 500 % à 30 %. »
       
      Je sens que, malgré votre aversion envers toutes les dictatures, vous avez quand même vos préférences...  smiley
       


    • tf1Groupie 9 décembre 2016 19:34

      @Ben Schott

      Non je cite volontairement celles qui vous dérangent ...


    • tf1Groupie 9 décembre 2016 19:43

      J’aurais pu vous citer la quasi-dictature Singapourienne qui ressemble beaucoup à la dictature Castriste, sauf qu’il y a peu de « très humbles » à Singapour.

      Faut dire qu’ils ne se la pètent pas avec des grand discours humanistes et ils une ont une économie de marché très performante, reconnue internationalement comme un modèle de réussite tout en étant transparente et exempte de corruption (d’après wikipedia).

      Normal, quand Castro passait son temps à s’écouter parler et à donner des leçons à la terre entière il n’avait pas le temps de s’occuper du développement de son pays.


    • Ben Schott 9 décembre 2016 19:58

      @tf1Groupie
       
      Non, pas du tout. Vous citez celle qui vous semble me déranger parce que, malgré tout, celle-là était « objectivement » meilleure : « un taux de croissance qui dépasse les 7 % par an, une classe moyenne qui se développe, l’analphabétisme qui recule et l’inflation qui chute de 500 % à 30 %. »
       
      Pinochet a été mis au pouvoir par la CIA (surement dans l’intérêt du peuple chilien !), à la suite d’un putsch, et entre 5 et 10 % des Chiliens ont quitté le Chili à partir de 73.
      En 1998 il est placé en état d’arrestation puis assigné en résidence surveillée, à la suite d’un mandat d’arrêt international émis par le juge espagnol Baltasar Garzón. En Espagne, deux procédures sont en cours : enquête sur l’assassinat ou la disparition de ressortissants espagnols au Chili entre septembre 1973 et décembre 1983, et enquête sur « l’opération Condor ». Deux juges espagnols l’accusent de génocide, de tortures, de terrorisme international et d’enlèvements.
       
      C’est pas la même cour de récré...
       


    • Scual 9 décembre 2016 20:17

      @tf1Groupie

      Oui sauf que quand on va dans la banlieue de singapour, la ville malaysienne de Johor Bahru, on comprends mieux la beauté de cette dictature. Mais c’est pas pris en compte puisque c’est un autre pays.

      La plupart des grandes métropoles commerciales du monde feraient pareil en décrétant une frontière entre le centre ville et le reste du pays qu’elles exploitent.


    • tf1Groupie 9 décembre 2016 21:34

      @Ben Schott

      Et donc ??
      L’analphabétisme a régressé, comme à Cuba, l’économie s’est redressée magistralement, bref la dictature de Pinochet a plein de points positifs, comme à Cuba.
      Que des « récalcitrants » aient quitté le Chili c’est encore une magnifique similitude avec Cuba.

      Pour Cuba vous passez l’éponge sur les emprisonnements arbitraires, les enlevements et autres assassinats, alors vous n’allez pas chipoter sur quelques dérapages de Pinochet, hein.

      La dictadura, siempre.


    • Ben Schott 10 décembre 2016 05:41

      @tf1Groupie
       
      « Et donc ?? »
       
      Et donc, dans un cas on a Pinochet et l’oligarchie contre son peuple et dans l’autre cas on a Castro et son peuple contre l’oligarchie, c’est pas très compliqué à comprendre, non ?
       
      « alors vous n’allez pas chipoter sur quelques dérapages de Pinochet, hein »
       
      Castro a été poursuivi pour génocide, tortures, terrorisme international et enlèvements ?
       
      Quant aux points positifs de la dictature Pinochet...
       


    • julius 1ER 10 décembre 2016 10:08

      @Ben Schott


      c’était les chiffres donnés par les lobbiistes de Pinochet !!!!

    • tf1Groupie 10 décembre 2016 19:27

      @Ben Schott

      Ah parce que la famille castriste régnant depuis près de 60 ans c’est pas une oligarchie ?

      Non mais Allo quoi !

      Pour ce qui est de dénoncer les exactions de Castro c’est peut-être aux cubains de s’en occuper non ?
      On va attendre que les placards soient ouverts ...


    • Ben Schott 11 décembre 2016 11:26

      @tf1Groupie
       
      « c’est pas une oligarchie ? »
       
      Je parlais de l’Oligarchie, l’oligarchie mondiale (il faut toujours être précis avec les sophistes !).
       
      Vous faites semblant de ne pas comprendre.
       


  • Spartacus Lequidam Spartacus 9 décembre 2016 19:39

    « dans chaque localité, il y a les Comités de Défense de la Révolution »

    Ces gens sont chargés de vérifier que tu ne conteste pas la dictature révolutionnaire Castriste...
    Attention ces comités de terreur ont le pouvoir de t"envoyer croupir en prison par simple délation.

    Les gauchistes sont de grand malades psychologiquement défaillants.
     
    Les morts, les exécutés, l’apologie des comités de terrorisme local, le pays ou au monde il y a le plus d’exilés....Et ces enculés sont encore a admirer ces pourris...

    La volonté de rester dans le déni et aveugle. 
    Quelles que soient la réalité, quels que soient les preuves, ils se cramponnent à leur rhétorique bêtise a admirer tous les plus autocrzates de la terre. 

    Il doit venir un moment où le fossé entre les croyances et la réalité mérite au moins une certaine auto-examen chez un médecin.
    Dramatique...
    Sur ce site vous êtes une sacrés ribambelle de négationnistes...

    • Christian Labrune Christian Labrune 9 décembre 2016 20:35

      « dans chaque localité, il y a les Comités de Défense de la Révolution »

      @Spartacus

      A cette page :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_%C3%A0_Cuba
      On trouvera une description du fonctionnement des Comités de Défense de la Révolution que je recopie ci-dessous.
      C’est très exactement ce que décrit Orwell dans « 1984 » : la surveillance de tous par tous et tout en haut, quelque part, il y a un Big Brother très bienveillant qui vous regarde. On doit tout de suite se sentir moins seul que dans nos démocraties où chacun fait à peu près ce qu’il veut, peut même, si ça lui chante, écrire des sottises sur AgoraVox, sans avoir jamais à rendre des comptes à personne.
      --------------------------------------------------
      L’extrait :

      Fondés en 1960, les comités de défense de la révolution (CDR) sont un réseau de surveillance locale de la population doté de responsabilités multiples. Aux dires de Fidel Castro, ils forment un « système de vigilante révolutionnaire collective qui permet à chacun de connaître chacun, de savoir ce que font les autres, ce à quoi ils se consacrent, qui ils rencontrent, quelles sont leurs activités26 ». Les CDR forment la « clef de voûte de l’édifice totalitaire » cubain27 : « Si les CDR disparaissent, le régime s’écroule12 ».

      Selon les médias cubains, les comités de défense de la révolution ont pour but de défendre Cuba des actions du Pentagone et de la CIA28,29. Exerçant une surveillance de jour comme de nuit12, ils garantiraient par ailleurs la sécurité de tous, en prévenant le gangstérisme et le trafic de drogue, problèmes qui touchent particulièrement les États-Unis et l’Amérique latine29.

      Les CDR jouissent d’un grand nombre de compétences : alphabétisation, vaccination, hygiène, gestion des déchets et du recyclage, lutte contre la prostitution, lutte contre le gaspillage énergétique, règlement des conflits conjugaux, regroupement en lieu sûr des citoyens en cas de cyclone, lutte pour l’élimination du moustique infecté par la dengue, etc28,30,11. En matière politique, les CDR sont aussi responsables d’encourager les citoyens à participer aux élections et de les mobiliser en vue des manifestations12. Il n’est pas obligatoire d’être membre d’un CDR28, mais ne pas participer à ses activités peut vous rendre suspect aux yeux des autorités26 et rendre beaucoup plus difficile l’obtention d’un emploi auprès d’un centre de travail28.

      Il existe un Comité de défense de la révolution par pâté de maisons regroupant des citoyens volontaires[réf. souhaitée] et dont chaque Président est nommé par le Parti communiste31,32. En 2015, les Comités de défense de la révolution sont constitués de 135 519 unités avec 8 millions de membres sur les 11 millions d’habitants de Cuba29.

      Ils sont communément appelés les « trompetas » (les balances) car ils sont notamment chargés de rapporter les faits et gestes des habitants. Les opposants dénoncent : « un système de surveillance continu et oppressant, notamment par l’organisation de patrouilles de nuit et un réseau d’informateurs ». Par contre les proches du régime rappellent que les cederistas ont « participé aux campagnes d’alphabétisation, de vaccination contre la polio et à la mise en place de la distribution de nourriture à la suite de l’embargo américain ». Selon eux, ils sont aujourd’hui un des garants de la sécurité de Cuba. Ils répondent aux critiques du régime comme celles par exemple des Dames en blanc (épouses et sœurs de prisonniers politiques)3


    • Luniterre Luniterre 9 décembre 2016 21:34

      @Christian Labrune

      « Si les CDR disparaissent, le régime s’écroule12 ».

      En fait, c’est donc une citation de cet écrivain, dont la notice « Bibliomonde » se présente ainsi :

      Pierre Vayssière

      Historien, spécialiste de l’Amérique latine

      Professeur émérite de l’Université de Toulouse II, Pierre Vayssière a aussi enseigné à l’Université de Droit de Santiago du Chili et à l’Université de Paris X-Nanterre. Il a notamment publié : Sandino, ou l’envers d’un mythe (Editions du CNRS), Les contradictions du Sandinisme (Presses du CNRS), Les Révolutions d’Amérique latine (Point Seuil), L’Amérique latine de 1890 à nos jours (Hachette)... Franchement marqué à droite, Pierre Vayssière offre une vision conservatrice de l’Amérique latine. Ses ouvrages proposent une image systématiquement défavorable des mouvements de gauche du sous-continent et au contraire ont tendance à minimiser les méfaits des dictatures et de l’interventionnisme nord-américain.

      http://www.bibliomonde.com/auteur/pierre-vayssiere-2464.html

      Reprise également sur Babelio :

      http://www.babelio.com/auteur/Pierre-Vayssiere/8753

      Au risque de vous surprendre, et pour avoir un peu voyagé à Cuba, je vous dirais :

      _1_que c’est tout à fait exact.

      _2_qu’il n’y a pas besoin d’être « professeur émérite » pour en arriver à une telle conclusion.

      _3_en tant qu’institution étatique, les CDR ont évidemment une fonction politique.
      (Quelle institution étatique n’en a pas, ici, en occident... ??)

      _4_et donc effectivement, sans la fonction sociale de ces institutions, qui est aussi leur fonction politique essentielle, par nécessité évidente, ce que l’article Wiki tente de noyer sous d’autres considérations, le régime perdrait sa raison d’être, qui est précisément sociale...

      Le côté « flicage », c’est aussi une vue très occidentale, car la vie sociale est telle à Cuba que, surtout à l’échelle d’un quartier, ou d’un village, qui est celle du CDR, tout le monde connait tout le monde, et donc on ne voit pas très bien l’utilité sous cet angle...

      Opposants anti-castristes et partisans du régime cohabitent donc en toute connaissance de cause...
      Cela n’exclut évidemment pas des tensions et des problèmes, mais ils ont plus souvent rapport à des questions personnelles et/ou de petits trafics, comme dans bien d’autres endroits du monde.

      Le but de l’article n’est pas de faire un tableau idyllique du régime castriste, mais de dégager les principes qui le distingue du notre et de comprendre pourquoi, précisément, il suscite une grande adhésion populaire, malgré les difficultés.

      Luniterre




    • Christian Labrune Christian Labrune 9 décembre 2016 22:13

      Le côté « flicage », c’est aussi une vue très occidentale, car la vie sociale est telle à Cuba que, surtout à l’échelle d’un quartier, ou d’un village, qui est celle du CDR, tout le monde connait tout le monde, et donc on ne voit pas très bien l’utilité sous cet angle...
      ---------------------------------------------------------
      @Luniterre

      Vous êtes en train de nous expliquer que ce que nous n’accepterions assurément pas en France, c’est-à-dire un système totalitaire où chacun est sous la surveillance de tous et où la délation est devenue un principe de contrôle des populations, c’est bien bon pour des Cubains qui n’ont pas la même histoire que nous.
      C’est ce que faisaient déjà des journalistes du Monde en 75 : sans doute, disaient-ils, nous ne concevrions guère qu’on vidât Paris de ses habitants pour les envoyer arracher les betteraves picardes ou moissonner à la faucille dans la Beauce, mais c’est que la France n’est pas le Kampuchea démocratique. Grâce à ces très efficaces mesures prises récemment par le régime communiste de Pol Pot, qui heurtent en France tant d’ignorants et de naïfs, le Cambodge ne tardera pas à sortir d’un sous-développement chronique résultant d’une exploitation capitaliste néo-coloniale.
      Le processus n’aura coûté en peu d’années, dans ce petit pays, qu’un million et demi de morts, peut-être plus, très souvent atrocement torturés avant l’exécution sommaire. En France, évidemment, si c’était le bilan de notre Président Normal qui n’est déjà pas bien haut dans les sondages, il y a déjà longtemps qu’on l’aurait destitué, mais les Français sont les Français, et les Cambodgiens ou les Cubains, c’est autre chose. Les traitements qui leur ont été infligés ne sont guère plaisants, certes, mais ils sont loin. Tout cela est bien bon pour eux et ils auraient tout à fait tort de se plaindre.


    • Luniterre Luniterre 9 décembre 2016 22:46

      @Christian Labrune

      Vous avez simplement l’art de tout mélanger...

      On ne voit pas vraiment où est votre argument, dans cette réponse...

      Si je compare la vie dans la Sierra Maestra et la vie dans bien des villages français en dehors des grandes routes, je constate simplement que dans des conditions d’isolement en partie similaires, avec les petites « histoires » locales, il n’y a pas besoin de la police pour pourrir l’ambiance !

      Perso, question ambiance, j’ai tendance à la trouver plutôt meilleure la sierra, mais des goûts, des couleurs... En outre, on n’y voit quasiment jamais la police...

      Mais même dans les quartiers urbains, et vivant chez l’habitant, je n’ai jamais ressenti de « pression policière » dans la vie quotidienne, Et la plupart des problèmes, s’il en est, se règlent à l’amiable entre voisins.

      Ce n’est que vu d’occident que l’on peut avoir une vision aussi paranoïaque de la vie à Cuba...

      Mais gardez la donc, si ça vous rassure...

      Luniterre


    • Christian Labrune Christian Labrune 10 décembre 2016 03:49

      Vous avez simplement l’art de tout mélanger...

      @Luniterre
      Cette phrase dans la partie de l’article de Wikipédia que j’ai recopiée, « ils [les CDR] forment un système de vigilance révolutionnaire collective qui permet à chacun de connaître chacun, de savoir ce que font les autres, ce à quoi ils se consacrent, qui ils rencontrent, quelles sont leurs activités », de qui est-elle ? selon toute apparence, du dictateur lui-même puisque l’auteur de l’article la fait précéder de cette précision : « Aux dires de Fidel Castro »

      Je vais vous faire une explication de texte :
      « un système de vigilance révolutionnaire » : Je ne suis pas hispanisant, mais je suppose que « vigilance » traduit un mot espagnol formé sur la même racine latine, lequel devait rappeler à l’ancien élève des jésuites le « vigilate et orate » des matines, prières de la fin de la nuit qui permettent de se prémunir contre les attaques du démon. Ce qui remplace le démon qu’on appelle aussi bien l’Ennemi dans le catholicisme devient, dans la religion très particulière du barbu au cigare , l’affreux REACTIONNAIRE menaçant partout les progrès de la sainte révolution. Les CDR jouent donc à peu près le même rôle que l’Inquisition espagnole, laquelle fonctionnait sur dénonciations et n’avait pas même à informer ceux qu’elle avait arrêtés des charges retenues contre eux. Les moyens qu’on avait pour les faire parler, de toute façon, étaient tels qu’ils finissaient par avouer bien plus que ce qu’on pouvait espérer. Dans le protestantisme Genevois, à l’époque de Calvin, c’était à peu près pareil : on entrait dans les maisons, on fouillait les bibliothèques pour voir s’il ne s’y trouvait pas des livres que la doctrine du réformateur avait interdits. On payait ces errances par quelques semaines de prison.

      Si vous habitiez le même immeuble que moi et que vous voulussiez savoir pourquoi à plus trois heures du matin je suis encore debout, ce que je fais à taper sur un clavier et ce que je peux bien être en train d’écrire, cela me serait tout à fait désagréable, et plus encore que dans la journée vous regardiez par le judas optique de votre porte à l’autre bout du couloir qui entre chez moi, qui en sort. Si vous essayiez de faire en plus, comme le préconise le barbu,une petite enquête pour savoir qui sont ces gens-là, ce qu’ils font dans la vie, on serait très précisément dans le roman d’Orwell que j’évoquais dans un message précédent.
      Il y a des gens qui sont curieux par nature : on peut bien, mine de rien, par exemple, s’attarder à sa fenêtre parce qu’une jolie voisine est en train de prendre un bain de soleil sur le balcon d’en face, mais cela n’a rien d’une « vigilance révolutionnaire ». Que mes voisins s’intéressent à mes activités parce qu’ils me trouvent bizarre, peu me chaut, c’est leur affaire, mais dans un système où il s’agit de détecter les ennemis de la révolution, il faut bien que l’information serve à quelque chose, qu’elle remonte vers ceux qui pourront, le cas échéant, prendre les mesures qui s’imposent.
      Vous aurez une excellente description d’un dispositif de cette nature dans l’excellent film d’Ettore Scola que tout le monde connaît : « Une journée particulière », lequel montre la vie d’un grand immeuble italien le jour même de la rencontre à Rome du Führer et du Duce. Plutôt que rencontre, je devrais dire « mariage », puisque sur les images d’archives où l’on voit au début du film les deux dictateurs dans la même voiture, c’est la marche nuptiale de Mendelssohn qu’on entend.
      Vous avez dans ce film une illustration parfaite de ce que souhaite le barbu de la Havane et vous pourrez ainsi constater que communisme et fascisme, c’est kif-kif. On appelle ça le totalitarisme. Un autre totalitarisme actuellement se développe en France, sous l’impulsion des islamistes : il convient de savoir qui observe le ramadan, qui s’en fout, de voir s’il n’y aurait pas des bouteilles de pinard vides dans la poubelle du voisin, de surveiller les femmes qu’on verrait se promener sans le voile islamique, lesquelles seraient ipso facto de sale putes à insulter à la première occasion.
      Bref, si vous ne voyez pas le danger des théories calamiteuses dont vous vous faites ici le propagandiste, c’est très inquiétant.


    • Luniterre Luniterre 10 décembre 2016 11:33

      @Christian Labrune

      "Aux dires de Fidel Castro, ils forment un « système de vigilante révolutionnaire collective qui permet à chacun de connaître chacun, de savoir ce que font les autres, ce à quoi ils se consacrent, qui ils rencontrent, quelles sont leurs activités21 »

      Telle est la présentation de cette « citation » sur Wikipedia, mais la note renvoie au « livre noir » de RSF, ONG aujourd’hui bien mieux connue, grâce à Robert Ménard, cacique du FN...

      Elle ne envoie donc à aucune source dans les textes de F. Castro, que l’auteur de la notice Wiki, certainement très consciencieux, n’aurait pas manqué, si elle existait...

      Les bouts de phrase suivants « entre guillemets » renvoient encore à d’autres sources du même ordre... Où l’art de manipuler pour avoir l’air cohérent...

      Luniterre


    • Christian Labrune Christian Labrune 10 décembre 2016 12:51

      Elle ne envoie donc à aucune source dans les textes de F. Castro, que l’auteur de la notice Wiki, certainement très consciencieux, n’aurait pas manqué, si elle existait...

      @Luniterre

      Ben voyons ! Vous allez bientôt nous expliquer que Fidel Castro ne s’est jamais réclamé du communisme, que le communisme, de surcroît, n’est pas du tout ce que nous croyons qu’il est, et que toute critique du communisme est par ailleurs nécessairement infondée. 

      Allez-y, dites-le : la preuve même que cet article est erroné, c’est qu’il critique le régime de Castro, tant il est vrai que le communisme ne doit et ne peut même pas être critiqué. Ses dogmes sont aussi intangibles que ceux de la religion catholique fixés par les conciles. En intervenant comme vous le faites, vous contribuez sans même vous en rendre compte, à révéler le type de dogmatisme assez consternant dans lequel vous vous trouvez coincé.

      Or, Wikipedia n’est pas l’encyclopaedia universalis, où l’on confie à tel spécialiste la rédaction d’un article dont il est entièrement maître, mais où son propre point de vue transparaît nécessairement lorsqu’il s’agit de questions historiques. Les articles de Wikipedia font l’objet de discussions, sont critiqués et constamment remaniés. Certains, et peut-être celui-là (je n’ai pas vérifié) permettent de suivre les discussions - souvent très vivres sur certains sujets générateurs de polémiques- qui ont accompagné sa rédaction collective. Si vous n’êtes pas content de cet article, rien ne vous empêche de demander sa modification. Il y a longtemps que vous auriez dû le faire. Je serais curieux de voir dans quelques mois le type de discussion qui en aura résulté.


    • Christian Labrune Christian Labrune 10 décembre 2016 13:01

      PRECISION

      Vous trouverez à cette page la discussion de l’article que vous mettez en cause. J’ai vu ça en diagonale. C’est fort long. Il s’y rencontre apparemment quelques fanatiques qui auront essayé de faire prévaloir des analyses du type de celle que vous proposez. Leur point de vue, apparemment, n’aura guère prévalu. Il conviendrait de se demander pourquoi . C’est apparemment que les faits sont les faits, et que lorsqu’ils sont établis, on peut difficilement aller contre.
      Je n’ai pas le temps de lire maintenant cette discussion, mais je le ferai dès que possible.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Politique_%C3%A0_Cuba


  • Christian Labrune Christian Labrune 9 décembre 2016 19:41

    https://www.hrw.org/fr/news/2016/11/26/cuba-lourd-bilan-de-la-repression-sous-fidel-castro

    A cette adresse, on trouvera le point de vue très favorable au régime Cuba de Human Rigths Watch sur Cuba.

    Je ne serais certes pas aussi optimiste, mais il faut savoir être impartial !


    • Spartacus Lequidam Spartacus 9 décembre 2016 19:45

      @Christian Labrune
      J’ai bien essayé de passer un témoignage d’une dame qui c’est fait couper le bras par les Castristes l’année dernière, mais les gauchistes n’autorisent pas qu’on puisse évoquer la réalité de leur idoles....


      La modération, c’est un peu leur « comité de la révolution »....Empêcher la liberté d’expression.

    • Christian Labrune Christian Labrune 9 décembre 2016 19:46

      ERRATUM

      « Le point de vue très favorable au régime cubain de Human Rights Watch », et non pas ce que j’ai écrit, qui est complètement incohérent.

      Et pourtant, si je fume bien actuellement un cigare, je n’ai pas même chez moi une bouteille de rhum ! Je n’ai donc pas la même excuse que, naguère, la Madone du Poitou.

      Excuses !


    • Francis, agnotologue JL 9 décembre 2016 19:51

      @Spartacus
       

       vous devriez proposer votre article à la grande presse.
       
       smiley

    • Christian Labrune Christian Labrune 9 décembre 2016 19:55

      @Spartacus
      Vous voulez dire, je pense, que votre article aura été refusé par la modération ? Cela m’est déjà arrivé aussi plusieurs fois, c’est ce qui fait que je préfère intervenir longuement à la suite des articles qui confessent l’idéologie dominante totalitaro-gauchiste. Cela dit, c’est beaucoup de temps perdu.

      Je serais quand même curieux de connaître cette histoire ! A l’époque de l’esclavage, dans ces régions, on coupait le pied ou la jambe à qui avait voulu s’évader d’une plantation, ou la main s’il s’était blessé en actionnant une meule. Voltaire rapporte ça dans Candide, mais j’ignorais que ces méthodes eussent perduré.

      Un petit bout de votre article, si l’ensemble est trop gros pour tenir dans la petite fenêtre des messages, nous éclairerait sans doute.


    • Ben Schott 9 décembre 2016 20:07

      @Christian Labrune
       
      « c’est ce qui fait que je préfère intervenir longuement »
       
      Oui, et même un peu trop longuement parfois... Si vous pouviez être plus bref (en évitant les références pompeuses – Voltaire, Thomas d’Aquin, etc –)... Enfin faites comme bon vous semble, mais ne soyez pas choqué ensuite des quolibets subséquents ! À la bonne franquette, comme on dit, d’autant que vous ne nous proposez pas non plus du caviar !...  smiley
       


    • Spartacus Lequidam Spartacus 10 décembre 2016 00:02

      @Christian Labrune
      Quelques extraits : 

      Mon nom est Shirley Avila Léon, je suis cubaine et je vis à Cuba. J’ai été élu délégué à l’Assemblée municipale du Pouvoir Populaire à Cuba par les habitants de mon quartier en Juin 2005, dans le quartier rural, Citrons, circonscription n ° 37, dans la municipalité province Majibacoa Las Tunas. 

      L’Assemblée, qui est contrôlée dans la réalité par le Parti communiste de Cuba, en théorie devrait être l’entité qui régit l’organe de pays. L’Assemblée est composée de 81 districts, avec plus de 50.000 habitants......./////

      Lors d’ une réunion, je fus accusé par le président de celle– ci, d’être un chef de file anti-révolutionnaire, parce que j’avais exigé la municipalité de respecter l’engagementd’acheter des tomates, des légumes et des fruits aux producteurs qui, , pourrissaient dans les champs, les affectant économiquement, tandis que les personnes dans toutes les villes manquaient de nourriture et vivaient des famines. 

      Il a dénoncé mon comportement au siège provincial du Parti communiste de Cuba, et qui a immédiatement entraîné des représailles.//////

      La jeune Yudisleidy Lopez Rodriguez m’a alerté sur le fait que la police politique avait offert une récompense et absolution à des criminels de droit communs dangereux de me tuer. 

      Yudisleidy a été tuée le 26 Septembre 2014 pour décrier publiquement une attaque sur moi, le matin, tentative ou je suis sortie indemne par l’incendie de mon lit. Son assassinat a était couvert comme soi-disant un crime passionnel…//////

      Le 24 mai 2015, je fus attaqué dans ma maison par Osmani Carrión, envoyé par la Sécurité d’ État pour m’assassiner. 

      Il m’a attaqué avec une machette, il a coupé ma main gauche et mon bras droit et mutilé mes deux genoux. Grâce à la présence d’un enfant sur les lieux des événements et grâce à Dieu qui a protégé ma vie pour que je puisse être ici aujourd’hui et que d’offrir mon témoignage il ne m’a pas coupé la tête. ////

      La source : http://www.therealcuba.com/?p=2024#more-2024

      Publié sur http://lequidampost.fr/on-a-coupe-la-main-et-lavant-bras-de-sirley-a-la-machette/


    • Pomme de Reinette 10 décembre 2016 00:11

      @Spartacus

      Chapeau bas pour ce témoignage édifiant.


    • Luniterre Luniterre 10 décembre 2016 04:53

      @Spartacus

      Juste un seul « petit » problème avec votre article du « quidampost », que vous tentiez de republier sur Agoravox, avec ce lien, plus un autre également :

      http://dailysignal.com/2016/07/26/one-womans-struggle-for-freedom-in-castros-cuba

      où l’on retrouve la même histoire, en apparence, que sur celui de votre post :

      http://www.therealcuba.com/?p=2024#more-2024

      Or les deux « versions » en anglais, sont en fait le même article, mais ne correspondent pas à l’histoire telle que présentée sur le « quidampost ».... 

      Voici comment les faits y sont présentés :

      « Ávila first met Osmany Carriòn in early 2015, introduced by a fellow opposition activist. Ávila hired Carriòn and his wife to help her work her farm.

      Two months later, on May 24, with his wife looking on, Carriòn suddenly attacked her with a machete. »

      Son agresseur était donc un employé de cette dame, gérante, apparemment, à ce moment, d’une de ces fermes qui sont généralement fournies gratuitement par cette horrible dictature à qui veut bien travailler la terre...

      Et de plus, il était donc notoirement embauché avec une recommandation de l’opposition anti-castriste !

      Un règlement de comptes ?

      Et selon votre « quidampost » :

      « Le 24 mai 2015, je fus attaqué dans ma maison par Osmani Carrión, envoyé par la Sécurité d’ État pour m’assassiner. »

      De plus, il n’y a aucune mention, dans les médias US, du cas de ce supposé « Yudisleidy » qui n’existe donc que sur votre « quidampost » français !!

      Le lien entre cette agression, effectivement inqualifiable, et une éventuelle répression politique reste donc entièrement à prouver, et pour cause !

      Que cette dame tente d’utiliser cette agression sauvage dans son trip anti-castriste, c’est son choix, mais si l’on s’en tient à la version qu’elle a bien voulu raconter aux médias US, peut suspects de complaisance castriste... (« Castro’s gulag », etc...), cela ne tient déjà pas la route, et c’est pourquoi le torchon français « quidampost » a trouvé nécessaire d’en rajouter en inventant une histoire de « Yudisleidy » qui parait lui donner une certaine consistance...

      A mon sens, la modération Agoravox se comporte de façon tout à fait correcte en refusant de publier un faux grossier, tout simplement.

      Luniterre


    • Spartacus Lequidam Spartacus 10 décembre 2016 10:25

      @Luniterre


      L.e déni. C’est culturel semble t-il. 

      Ce témoignage est une traduction sans ajout ou omission de Sirley Avila Leon aux commémoration du COV du 9 Juin, à 2016 Washington, DC.
      http://blog.victimsofcommunism.org/a-cuban-hero-speaks/
      Chaque lecteur ici peut vérifier si  le nom de  « Yudisleidy » n’existe pas ou aurait été inventé !

      Voulez vous d’autres témoignages ? Vous imaginez que c’est le seul ?
      Vous rendez vous compte qu’il y en a des milliers et de l’absurdité de vos dénis ?
      Dramatique.




    • Luniterre Luniterre 10 décembre 2016 11:03

      @Spartacus
      En fait de « déni », c’est vous qui vous embrouillez vous même dans les différentes « versions » de cette histoire...

      Effectivement, dans le papier ci-dessus, qui semble donc être la « source » de votre « quidampost », on a cette version :

      "The young Yudisleidy López Rodríguez alerted me to the fact that the political police had offered highly dangerous common criminals rewards for murdering me. She was killed on September 26, 2014 for publicly decrying an attack on me in which my bed was set on fire during the early morning. Her murder was covered up as a crime of passion. On May 24, 2015, I was attacked in my home by Osmani Carrión, sent by State Security to kill me.« 

      Qui est donc tout à fait différente de l’autre »source« ,

       »Ávila first met Osmany Carriòn in early 2015, introduced by a fellow opposition activist. Ávila hired Carriòn and his wife to help her work her farm.
      Two months later, on May 24, with his wife looking on, Carriòn suddenly attacked her with a machete.« 

        »source« que vous aviez mentionné, sans doute par »erreur« (? ?), dans votre post précédent, et dans votre projet d’article, qui était une simple copie du »quidampost« ...

      Donc, je ne suis pas dans le déni, mais j’essaye simplement de voir ce qu’il peut y avoir de vrai dans une telle histoire...

      Apparemment, avec une personne qui raconte des histoires différentes selon les médias auxquels elle s’adresse, cela devient tout à fait impossible !

      Que cette personne ait été victime d’une agression, cela seul parait crédible, mais en ce qui concerne les circonstances, les différentes versions, selon les médias anti-castristes, ressortent de différentes techniques d’affabulation, et vous y participez, avec votre »quidampost".

      La prochaine fois, vérifiez vos sources...

      Luniterre


    • Spartacus Lequidam Spartacus 10 décembre 2016 11:37

      Vous voulez un autre témoignage ?

      Deux autres ? 
      10 autres ?
      100 autres ?
      1000 autres ?

      Vous avez pas l’impression que vous chercher à vous mentir à vous même tellement il vous est difficile de renoncer a croire que Cuba est le pays des Bisounours ?

      Je me souvient à 18 ans dans ma ville de coco, avoir été en voyage organisé de la ville en Allemagne de l’EST. Avoir vu autour des hôtels les gens essayer de changer des USD. Avoir vu les bagnoles pourries, la vie dégueulasse, et le risible des cocos qui en revenant expliquaient « le formidable pays »dans le déni total et l’aveuglement idéologique. Tout aussi risible que vous.

      Le déni, la volonté de ne voir que ce que vous avez envie de voir et l’aveuglement est a vomir....
      Vous méritez un coup de pied au cul et un passage au camp de redressement à Kilo 5.5. 

    • Christian Labrune Christian Labrune 10 décembre 2016 11:50

      @Luniterre
      Vous avez tout à fait raison de nier ces sortes d’informations, lesquelles rappellent fâcheusement certaines inventions odieuses de la presse anti-communiste dans la deuxième moitié des années trente, faisant état de je ne sais quels procès intentés à des psychopathes dont le régime de Staline aurait voulu réprimer les agissements et qui finissaient tous, du reste, ces cinglés, par reconnaître leur culpabilité. Quand on a la chance de vivre dans un monde aussi égalitaire que celui de la Russie des années trente (ou aujourd’hui à Cuba !), où règne la plus parfaite équité, il est particulièrement odieux de vouloir jeter le discrédit sur ceux qui font de leur mieux pour organiser le bonheur de tous. Il y a un article de Wikipedia qui fait très bien le point sur les mystifications de la presse occidentale à cette époque :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Grandes_Purges
      Citons aussi les ouvrages de l’historien François Furet, « Le passé d’une illusion » en particulier, qui démonte très bien cette fabrication par le capitalisme d’une vision totalement fausse, illusoire et fabriquée, d’un monde communiste qui était sur le point d’accoucher de la paix et du bonheur universels.

      L’objectif, comme le fera remarquer Jean-Paul Sartre au début des années cinquante, c’était pour ces crapuleux propagandistes, de « désespérer Billancourt ». Dans sa très grande clairvoyance qu’accentuait encore à l’époque où il écrivait la « Critique de la raison dialectique » une importante consommation de corydrane et de whisky (il faut ce qu’il faut !), il devait reconnaître que le marxisme était « l’horizon indépassable de notre temps » . D’où il résultait nécessairement « qu’un anticommuniste est un chien ».

      L’infecte corruption de ces chiens d’anticommunistes ira encore plus loin encore dans les années 60-70, allant jusqu’à faire croire à des lecteurs crédules qu’il existât en Sibérie ce que des agents stipendiés par la CIA comme Soljenitsyne appelaient le « Goulag », où le pouvoir soviétique aurait enfermé ceux qu’on appelait des « dissidents ». On sait aujourd’hui que rien de tel n’a jamais existé. Ces sortes d’auteurs, agents de l’étranger, qui furent trop nombreux pour qu’on puisse ici rappeler tous les noms, ont nui considérablement à une société qui était en marche vers le communisme. Le dernier en date, et non des moindres, fut un certain Sakharov, parfaite crapule, ennemi juré du prolétariat, dont l’influence ne fut pas pour rien dans l’irrésistible ascension du tyran Gorbatchev.

      On sait maintenant que tout ce qui a été raconté sur le communisme pour le discréditer était totalement faux. Si on avait faim en Ukraine au début des années trente, au point dans certains endroits de devoir recourir au cannibalisme, malgré les efforts incessants de Nikita Khrouchtchev, c’était à cause des intempéries et des Occidentaux qui auront refusé d’organiser l’aide internationale. Résultat : ce fut l’holodomor, c’est-à-dire quatre ou cinq millions de morts voulues et programmées par le capitalisme.

      Le pire, c’est encore l’affaire du Cambodge, à propos duquel on aura inventé les mêmes fables qu’à propos de l’Allemagne du chancelier Hitler injustement accusé de génocide. Cette accusation infamante aura lourdement pesé sur les dernières années du grand dirigeant Pol Pot, l’auront profondément désespéré, lui qui avait tant fait pour le bonheur de son peuple. Très assombri par ces accusations odieuses, il eut une mort prématurée. Ayons ici une pensée émue pour ce grand dirigeant auquel je me permettrai d’associer Kim Jong Il, le génial dirigeant de la Corée du Nord, qui fut tant pleuré par un peuple qui lui devait tout : la liberté et un essor économique des plus surprenants.

      Un si constant négationnisme à propos des admirables résultats du communisme (et je n’ai pas parlé de la Chine !), c’est quelque chose qui me révolte profondément. Je me rappelle avec émotion (je suis assez vieux pour ça !) les voix de Maurice Thorez, de Jacques Duclos, celle du très regretté Gerorges Marchais, mais je dois avouer, à ma grande honte, que je serais incapable de dire le nom aujourd’hui du Secrétaire Perpétuel d’un Parti Communiste Français que le plus immonde capitalisme aura fini par réduire au silence.

      Non à un négationnisme odieux ! Non au capitalisme. Et vive Alain Badiou, notre maître à tous, et le dernier chantre de la liberté dans un monde qui paraît en avoir fait son deuil.

      Pour finir, longue vie au Camarade Raoul Castro ! Vive unCuba libre, et indépendant !


    • Luniterre Luniterre 10 décembre 2016 11:53

      @Spartacus


      « Vous méritez un coup de pied au cul et un passage au camp de redressement à Kilo 5.5. »

      Pour finir, faute d’argument autre que bidonné, vous dévoilez votre vraie nature...

      Déjà évidente en lisant le torchon « quidampost » que vous tentez de relayer...

      C’est l’un des mérites de ce débat...

      Luniterre


    • Christian Labrune Christian Labrune 10 décembre 2016 12:12

      @Spartacus
      Je crains que vous ne soyez vraiment un ce ces ennemis du communisme que, par solidarité avec l’auteur de ce bel article sur Cuba je viens de dénoncer dans mon dernier long message, et je vais vous en administrer la preuve :
      A la fin des années 60, j’avais un poste de radio qui permettait la réception des ondes courtes, et il m’arrivait d’écouter les stations des démocraties populaires qui émettaient en français. Très souvent, il y était fait état des résultats économiques et je puis vous assurer que cela ne cadrait guère avec ce que vous êtes en train de nous raconter à propos de la RDA. Certes, on vous communique en quintaux le résultat de la récolte de céréales ou en centaines de milliers de tonnes la production d’acier dans un pays étranger, si vous n’êtes pas un géographe, vous n’avez évidemment aucun moyen de savoir si c’est peu ou beaucoup. Or, ces émissions très bien faites prenaient toujours soin de vous indiquer ce qu’avaient été les prévisions du plan. Eh bien je puis vous assurer que les résultats réels dépassaient - pas toujours, mais très souvent - les prévisions.
      Cela me rappelle ces très beaux vers de Malherbe :

      La moisson de nos champs lassera les faucilles,
      Et les fruits passeront la promesse des fleurs.

      Gageons qu’à Cuba aussi les résultats dépassent largement les espérances. Sans cela, comment expliquer une si grande foule aux obsèques du lider maximo ? Comment expliquer cet hommage du vice capitaliste à la vertu communiste rendu par notre Madone du Poitou ?
       


    • Sparker Sparker 10 décembre 2016 13:33

      @Spartacus
      « Vous avez pas l’impression que vous chercher à vous mentir à vous même »
      Savoureuse celle là venant de vous....


    • Spartacus Lequidam Spartacus 10 décembre 2016 23:24

      @Christian Labrune


      Vous avez raison. smiley
      Les dénis systémiques des horreurs communistes du passé étaient de la propagande...Evidemment. Goulags, terreur. famines forcées, Planification, nomenklatura et autres monstruosité n’ont été que des inventions. Les témoignages n’étaient qu’invention...
      Comme aujourd’hui a Cuba. Voyez l’auteur...Il est le quasi copié-collé caricatural d’un passé de déni sans jamais avoir admis...Cuba c’est Castro-bizounoursland.

      Pour les commémorations, les gens dans la foule n’ont pas le choix. Les écoliers sont forcés d’assister. Les fonctionnaires n’ont pas le choix. Quand des gens ont connu qu’un seul système, que matin midi et soir on leur explique que c’est le meilleur sans qu’il y aie eu accès à la connaissance d’un autre, ils finissent pas le croire.

      Quand il découvriront que les Cubains les plus heureux ne sont pas sur l’île, mais ceux exilés en Floride.

      La France n’est pas un pays « capitaliste ».
      La Madonne du Poitou ne cherche que de la reconnaissance. Les gauchistes sont nombreux ici. ..
      Nous travaillons tous à 57% pour l’état. La quasi des programmes scolaires sont politisés. Nous sommes en soviétisation...L’état est partout.
      Il y longtemps que les pays de l’Est on renoncé à la progressivité de l’impôt. Pas en France....

      J’ai reçu tout juste après la chute du mur des habitants de pays de l’Est. Je les ai emmené a Vélizy2. Ils sont resté la journée du matin au soir et ont refusé de rentrer tellement ils étaient émerveillés des rayons et des vitrines...Tous les jours du séjour, ils ont demandé a y retourner... 
      Ils n’imaginaient pas qu’une telle profusion de produits existait....Ils sortaient du pays de la queue toute la journée où la plupart de la nourriture était rationnée et il n’y avait presque rien à acheter....Tout simplement ils ignoraient...
      C’était comme des gamins qui découvraient un jouet extraordinaire.

      Cuba deviendra comme la Pologne ou la Lituanie. Des pays ou le communisme et son souvenir est haït.
      Les cubains voient les hôtels que Castro a construit pour l’usage exclusif des étrangers qu’ils ne peuvent se payer.
      Les cubains entendent le sifflement qui bloque les radios étrangères.
      Les Cubains voient le rationnement et la terreur des comités de la révolution.
      Les cubains ont compris que les médecins sont envoyés à ’étranger pour la propagande et qu’a l’intérieur il n’y en a pas.

      Mais l’auteur est tellement déphasé qu’il n’admettra pas... Le communisme est une religion. Même devant l’évidence, on dénie.

    • Pomme de Reinette 11 décembre 2016 00:02

      @Spartacus

      Très juste. de A à Z.


    • Luniterre Luniterre 11 décembre 2016 04:54

      @Spartacus

      « Les cubains » ceci..., « les cubains » cela...
      Avez vous eu l’occasion de vivre chez eux et avec eux... ?

      En dehors de la propagande de votre « quidampost » qui voit la France comme une nation « soviétique », qu’en savez vous... ?

      L’article ne nie pas les problèmes existants à Cuba. Pour avoir eu, précisément, l’occasion de constater ce qu’il en est sur place...
       
      Exemple : le système de santé cubain ne serait, selon vous, qu’un produit d’exportation et de« propagande »...

      « Les cubains ont compris que les médecins sont envoyés à ’étranger pour la propagande et qu’a l’intérieur il n’y en a pas. »

      Allez donc sur place, leur expliquer...

      Indépendamment de mon constat personnel, que vous « nierez » certainement, votre propagande anti-castriste grossière va contre toutes les études faites sur le sujet, même en « occident capitaliste », et pas seulement par des « français soviétisés »... !

      L’article tente simplement de faire la part des choses.

      Le bilan historique dressé par Raul Castro ne fait pas l’impasse sur les difficultés connues par Cuba. A l’occasion des funérailles de son frère, il souligne, mais n’est-ce pas tout à fait logique, les aspects positifs, les victoires qui ont été remportées, par rapport aux principaux obstacles affrontés au cours de cette période historique.

      Il ne nie pas non plus les problèmes actuels.

      Il constate simplement que si les obstacles précédents ont pu être surmontés, dans des conditions historiques particulièrement difficiles, et tout en défendant l’indépendance de l’île, ceux d’aujourd’hui peuvent l’être aussi.

      « C’est possible ! », nous dit-il, en écho inversé au « Yes we can ! », d’Obama, qui, lui, n’a pas résisté à l’épreuve de l’histoire, et pour cause !

      « C’est possible », mais manifestement, pas pour les adeptes du « quidampost », votre livre de chevet, en quelque sorte...

      Luniterre


    • Spartacus Lequidam Spartacus 11 décembre 2016 18:11

      @Luniterre

      Effectivement un gros coup de pied au cul...
      Mais quel déni... Impossible a un gauchiste d’admettre la réalité.
      Hier sa caste niait les crimes communistes aujourd’hui pareil.

      Tellement enfumé qu’il expose « des petits problèmes » . Dramatique idiot utile.
      Des comités de persécution et délation. Des enfermements arbitraires en permanence. Des meurtres, tortures des entraves perpétuelles aux libertés.

      Réveil le coco ! Castro a 35000 morts sur la conscience. C’est un enculé de meurtrier de masse.
      Il a tué 5 fois plus Pinochet.

      Mais oui....Ils sont très doués pour couper la main quand tu as une écharde...
      Quelques photos des hôpitaux cubains ? http://www.therealcuba.com/?page_id=77

      Les études sur la santé à Cuba ?
      Comme celle du New-York-Times ?

      Castro a pris le pays le plus développé d’Amérique du Sud pour en faire le pire...

      Quel infection ces communistes...Déni de Pol ¨Pot. Déni de Staline. Déni de Mao. Déni de Castro.
      Une infection.....A vomir ! A vomir ! Hier comme aujourd’hui.

    • Luniterre Luniterre 11 décembre 2016 18:42

      @Spartacus

      Nulle part je n’ai parlé de « petits problèmes », mais de la réalité des problèmes vécus sur place.

      Ce n’est certainement pas avec vos insultes qu’ils seront résolus.

      Les problèmes les plus difficiles ont déjà été surmontés, et précisément contre toutes les tentatives de gens de votre sorte, qui espéraient profiter de ces difficultés pour venir à bout de l’indépendance de Cuba.

      Même le renforcement du blocus US, au moment de l’effondrement de l’URSS, qui a privé Cuba d’un soutien essentiel, n’a pu en venir à bout, et c’est ça qui vous rend malade...

      Ce sont les forces politiques que vous soutenez qui en réalité ont besoin de la misère et de l’humiliation des peuples pour pouvoir les dominer.

      Luniterre

      PS : pour ce qui est de la médecine à Cuba, voir la revue de presse « occidentale » dans le post :

      http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/cuba-fidel-sous-les-cendres-la-187366#forum4750439


    • Spartacus Lequidam Spartacus 11 décembre 2016 22:54

      @Luniterre

      C’est certain la torture, le meurtre les enfermement massif ont résolu les problèmes...
      Le coco « trouve cela »excusable« ....

      L’idéologie communiste doit déshumainiser l’esprit et la réflexion du coco...

      C’est vrai des enculés de tueurs de masse sont pas des problèmes....Pour un religieux communiste.

      Et quelle rigolade la »médecine a Cuba« ....Faut il être dans le déni pour ne pas comprendre la supercherie d’une propagande.
      Un médecin Cubain ne ferait même pas une aide soignante en France....

      Allez écrit le........ »Castro a fait assassiné des milliers de gens".
      Quand on ne veut pas admettre ou écrire cela c’est qu’on mérite un coup de pied au cul....
      A gerber ! Hier comme aujourd’hui les cocos sont a vomir !

    • Luniterre Luniterre 11 décembre 2016 23:25

      @Spartacus

      Votre rêve, c’est d’obliger les gens à penser comme vous, et par la violence, verbale, pour l’instant, sur Agoravox, à partir du moment où vos arguments bidonnés sont démasqués...

      Cela porte un nom : la dictature !

      Pour la médecine je viens de vous répondre :

      "@Spartacus

      Des stats de « cocos » ??...

      .

      FranceTVinfo

      "Le taux de mortalité infantile chez les nourrissons de moins d’un an est très faible à 4,5 décès pour mille nouveaux nés en 2010 (un taux approchant les résultats de plusieurs pays d’Europe et d’Amérique du Nord). En outre, l’espérance de vie s’élève à 77 ans, aussi élevée que dans les pays développés, indiquent les statistiques officielles. Ce résultat était considéré comme le meilleur de l’Amérique latine. Selon le Bureau National des Statistiques (ONE), « l’Île compte 1 médecin pour 147 habitants (incluant ceux qui travaillent via des missions de coopération internationale). Il y a 40 ans, ce chiffre approchait 1 pour 1400 habitants ». Cuba possède un des plus haut taux de médecins pour 1.000 habitants. Un taux qui a augmenté de  611% en 50 ans."

      http://geopolis.francetvinfo.fr/castro-le-succes-de-la-politique-de-la-sante-a-cuba-99099

       

      RFI


      http://www.rfi.fr/ameriques/20110808-cuba-exception-medicale



      Bulletin de l’Organisation mondiale de la Santé :


      http://www.who.int/bulletin/volumes/88/5/10-010510/fr/

       

      Slate

      "La fin de l’embargo à La Havane ouvre la porte aux avancées médicales réalisées sur l’île. Les Américains se sont déjà saisi d’un traitement contre le cancer du poumon.

      C’est un des paradoxes du régime cubain : peu de liberté, mais une implication de l’État en matière de santé ou de scolarité qui ferait des envieux dans les pays les plus développés. Aujourd’hui, la levée de l’embargo cubain pourrait bénéficier à la médecine mondiale. Un traitement fait particulièrement parler de lui : le Cimavax, vaccin thérapeutique contre le cancer des poumons, développé par le Centre d’immunologie moléculaire (CIM) de La Havane."

      http://www.slate.fr/story/101473/traitement-cancer-poumon-prouesses-medicales-cuba

       

      Etc..., etc...

      Luniterre




    • Spartacus Lequidam Spartacus 12 décembre 2016 11:44

      @Luniterre


      Vraiment un « gros coup de pied au cul ».
      Cet enculé de Castro a tué plus que Pinochet mais le gauchiste persiste dans l’amour d’un des pires enculés de tueur de masse de la terre....

      Quand bien même ! il aurait été utile....
      Faut il être immature et dans la monstruosité et l’inhumanisme doctrinaire pour sortir de telles conneries...
      Hitler a construit des autoroutes....Cela reste bun enculé identique a Castro.

      Que faut il avoir un état d’esprit abjecte pour se cacher derrière ces arguements aussi pitoyables et détourner sa responsabilité de faire l’apologie des pourrios les pires de la terre...

      Ces même gauchistes hier nous sortaient les mêmes conneries pour le régime de Pol Pot...
      Abjecxtes hier, abjectes aukourd’hui....Av omir ! A vomir !

      Et en plus si c’était vrai....Ce n’est qu’une propagande
      Quel baratin...
      Le taux de naissance est bidonné car les enfants morts dans la première année ne sont pas déclarés...C’est un chiffre de propagande étatiste...

      Tous les pays d’Amérique du sud ont aujourd’hui une espérance de vie élevé. Les chiffres Cubains sont pipotés... Comme tout le reste..

      Mais qu’ils sont puants ces gauchistes ! Puant d’inhumanisme et de mépris de leurs victimes...

    • Luniterre Luniterre 12 décembre 2016 12:38

      @Spartacus

      Je constate que, faute d’arguments, vous ne faites que tourner en boucle dans votre propre délire...

      Je ne suis pas spécialiste de ces questions psychologiques, mais cela doit pouvoir se soigner.

      ( Autrement que par « un coup de pied au cul et un passage au camp de redressement à Kilo 5.5. », selon votre expression, très révélatrice, depuis votre post...

      http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/cuba-fidel-sous-les-cendres-la-187366#forum4749710

      Avec Fillon, ce sera, s’il est élu, probablement le genre de thérapie appliquée à notre pays, mais je ne crois pas que ce soit la bonne et je continuerais donc à la combattre.

      Quoi qu’il en soit, et pour toute autre thérapie que vous décideriez d’entreprendre pour votre cas personnel, je vous souhaite bon courage.

      Luniterre


    • Ben Schott 12 décembre 2016 12:44

      @Spartacus
       
      « Abjecxtes (sic) hier, abjectes aukourd’hui (sic)....Av omir (sic) ! A vomir ! »
       
      Tu perds ton sang-froid, mon bonhomme...
       


    • Spartacus Lequidam Spartacus 12 décembre 2016 13:16

      @Luniterre


      Un énorme coup de pied au cul pour les admirateur des pire merdes de la terre....
      Plutot que de simplement avouer que ses idoles sont les pires dégeulasse de la terre le coco passe toujours à ,un autre sujet....

      On passe a Fillon (totalement hors sujet), pour évacuer d’être un beau pourri d’enflure a faire l’apologie des assassins ?

      Mais il est vrai que la phrase des cocos est « responsable mais pas coupable »...

      Ils n’assument pas faire partie des pourritures d’admirateur d’assassins de masse...

      Alors on "admet que Castro est une pourriture ?... 

      Après avoir nié Staline ? Après avoir nié Mao ? Après avoir nié Pol Pot. Après nier Castro actuellement.

      Que les cocos sont a vomir. A gerber ! Ils tueraient père et mère pour leur idéologie. 

    • Luniterre Luniterre 12 décembre 2016 14:05

      @Spartacus

       Au contraire de votre délire, la recherche historique cherche à s’appuyer sur des faits avérés, des sources concordantes, et non sur une histoire racontée en plusieurs versions incompatibles par la même personne, comme celle que vous aviez tenté de faire passer sur Agoravox, avant la parution de cet article...

      Je comprends que vous l’ayez eu « en travers », comme on dit, mais enfin, il vous reste le « quidampost » où vous pouvez épancher votre bile tout à votre aise...Du moins, je le suppose...

      Si cela vous soulage... 

      Luniterre


  • phan 10 décembre 2016 11:58
    Alep outragé ! Alep brisé ! Alep martyrisé ! mais Alep libéré !
    Pour plaire aux détracteurs de Fidel Castro, la Ratp a renommé la station « Stalingrad » par « Alep »


    • Christian Labrune Christian Labrune 10 décembre 2016 12:25

      @phan

      C’est une très bonne idée de changer ainsi les noms des stations. Je suis très proche de la station Belleville. Tout le monde sait où est Belleville et ce nom d’un ancien village désormais rattaché à la capitale n’a plus beaucoup de sens.
      Il y a beaucoup de restaurateurs cambodgiens à Belleville, qui se sont installés là, je ne sais trop pourquoi, à la fin des années 70, et je souhaiterais vivement que, pour leur faire honneur, on appelât désormais cette station « Pol Pot ».
      Savez-vous comment il faut procéder pour obtenir un tel changement ? Une pétition aurait-elle quelque chance d’aboutir ? Notre maire de Paris est du même parti rosâtre que la Madone du Poitou, peut-être serait-elle heureusement émoustillée par un changement de nom qui rappelât la très glorieuse révolution cambodgienne ?
      Je ne serais pas opposé à ce qu’on débaptisât cette station pour l’appeler « Fidel Castro », il doit bien y avoir quelques Cubains dans ce quartier où se côtoient des représentants de plus de cinquante nationalités, mais il est quand même devenu ce qu’on appelle, pour faire simple, un « quartier chinois », et je pense que prendre le métro pour « descendre à Pol Pot », ce serait quand même plus parlant pour les Parisiens.


    • phan 10 décembre 2016 12:41

      @Christian Labrune
      Je vous ai répondu au sujet de Pol Pot dans le fil sur Agoravox :

      Bien à vous !

  • CN46400 CN46400 11 décembre 2016 09:11

    Luniterre a réussi un petit exploit : Coaliser contre lui tous les pisses-vinaigre anti castristes de AG. Posez donc leur la question suivante, à Spartacus, Labrune TF1 et tutti quanti : si vous deviez renaître où conseilleriez à votre mère d’aller accoucher ? Cuba ou Haïti ?


    • Luniterre Luniterre 11 décembre 2016 11:35

       


      @Figatelli


      Je suppose que CN46400 veut comparer entre eux deux pays d’Amérique centrale, l’un ayant suivi le modèle « occidental », avec les conséquences désastreuses bien connues...

      Comparer Cuba à la France ou à d’autre pays « occidentaux », pourquoi pas ?

      "Le taux de mortalité infantile chez les nourrissons de moins d’un an est très faible à 4,5 décès pour mille nouveaux nés en 2010 (un taux approchant les résultats de plusieurs pays d’Europe et d’Amérique du Nord). En outre, l’espérance de vie s’élève à 77 ans, aussi élevée que dans les pays développés, indiquent les statistiques officielles. Ce résultat était considéré comme le meilleur de l’Amérique latine. Selon le Bureau National des Statistiques (ONE), « l’Île compte 1 médecin pour 147 habitants (incluant ceux qui travaillent via des missions de coopération internationale). Il y a 40 ans, ce chiffre approchait 1 pour 1400 habitants ». Cuba possède un des plus haut taux de médecins pour 1.000 habitants. Un taux qui a augmenté de  611% en 50 ans."

      http://geopolis.francetvinfo.fr/castro-le-succes-de-la-politique-de-la-sante-a-cuba-99099

      FranceTVinfo, peu suspect de castrisme...


      Dans le même esprit de constat médiatique »occidental", voici encore d’autres liens peu suspects de la moindre complaisance :

      http://www.rfi.fr/ameriques/20110808-cuba-exception-medicale

      Bulletin de l’Organisation mondiale de la Santé :

      http://www.who.int/bulletin/volumes/88/5/10-010510/fr/

      «  tous ensemble pour la santé »

      https://m3m.be/blog/cuba-les-avantages-dun-syst%C3%A8me-public-de-soins-de-sant%C3%A9

      et même sur « Slate » :



      "La fin de l’embargo à La Havane ouvre la porte aux avancées médicales réalisées sur l’île. Les Américains se sont déjà saisi d’un traitement contre le cancer du poumon.

      C’est un des paradoxes du régime cubain : peu de liberté, mais une implication de l’État en matière de santé ou de scolarité qui ferait des envieux dans les pays les plus développés. Aujourd’hui, la levée de l’embargo cubain pourrait bénéficier à la médecine mondiale. Un traitement fait particulièrement parler de lui : le Cimavax, vaccin thérapeutique contre le cancer des poumons, développé par le Centre d’immunologie moléculaire (CIM) de La Havane."

      http://www.slate.fr/story/101473/traitement-cancer-poumon-prouesses-medicales-cuba

      voir aussi :

      https://blogs.mediapart.fr/pizzicalaluna/blog/250713/cuba-l-ile-de-la-sante

      Etc..., etc...

      La réponse à votre question est donc moins évidente qu’il y parait à priori, et s’il reste un léger avantage « France » sur le taux de mortalité du nourrisson, pour le reste, il faut voir de quel type de soins on a besoin...

      Luniterre



    • CN46400 CN46400 11 décembre 2016 11:38

      @Figatelli
      Votre réponse est un compliment pour les Castro-brothers puisqu’elle sous entend que la situation sanitaire de Cuba (pays sous-développé) est comparable avec celle de la France (pays hautement développé), et qu’avec ses seuls moyens, cette île, d’à peine plus de 10 millions d’habitants, joue dans la cour des grands...


    • Luniterre Luniterre 11 décembre 2016 12:10

      @Figatelli

      Je ne suis pas souvent en accord avec CN46400, mais je supposerais encore, sur ce thème, qu’il a voulu dire la même chose que moi, sans prendre la peine de développer par des exemples concrets, qui abondent pourtant... Voir revue de presse ci-dessus.

      En matière de « raisonnement bancal », c’est donc manifestement plutôt le vôtre qui rentre dans cette catégorie. Comparer Cuba et Haïti, pays extrêmement voisins, fait sens, dans la mesure où Haïti, même si nettement plus petit que Cuba, est supposé parfaitement intégré dans le système économique international, avec son économie capitaliste, sans souffrir d’embargo d’aucune sorte.

      Luniterre


    • Spartacus Lequidam Spartacus 11 décembre 2016 18:23

      @CN46400


      Pauvre cloche ! Si tu prenait le soin de te renseigner autrement que par la propagande.
      Surement pas a Cuba...
      A Cuba il faut préciser : dans les hôpitaux pour les étrangers et nomenklatura ou pour les locaux ?
      C’’est pas pareil !

    • CN46400 CN46400 11 décembre 2016 18:35

      @Spartacus

      C’est vrai que la comparaison est hasardeuse puisque depuis le tremblement de terre et l’épidémie de choléra, votre mère, aurait, en arrivant à Haïti, de fortes chances d’être prise en charge dans une structure de campagne tenue par des toubids cubains...


    • CN46400 CN46400 11 décembre 2016 18:48

      @Figatelli
      Haïti = 10,7 millions d’hab
      Cuba = 11 millions d’hab


    • Luniterre Luniterre 11 décembre 2016 18:51

      @Spartacus

      Pour ce qui est de la médecine à Cuba, voir la revue de presse « occidentale » dans le post :

      http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/cuba-fidel-sous-les-cendres-la-187366#forum4750439

      Luniterre


    • Luniterre Luniterre 11 décembre 2016 19:27

      @CN46400

      Oui, mais :

      Cuba, Superficie totale 110 860 km2

      Haïti, Superficie totale  28 773 km2 (3)

      Il faut donc constater objectivement que Haïti est surpeuplé, en comparaison, et en fonction de ses ressources, quoi que actuellement peu mises en valeur, aussi. Son économie est sous-développée, en dépit du tourisme US, de la prédominance US dans les échanges économiques, de la finance US, etc...

      La misère à Haïti est donc une bonne illustration, malgré tout, de ce que serait Cuba, une fois établi le régime dont rêvent Labrune et « Spartacus »...

      Luniterre


    • Spartacus Lequidam Spartacus 11 décembre 2016 22:40

      @CN46400

      Effectivement comparer Cuba avec un pays ayant connu la dictature et les tremblement de terre est une méthode gauchiste pour nier et dénier les vérités.....
      La malhonnêteté c’est nier et aussi comparer avec ce qui n’est pas comparable....C’est comme ça les endoctrinés....

      Mieux vaut allez se faire soigner à Cartagène en Colombie..On a moins largement moins de risques qu’a Cuba et les hopitaux sont plus modernes...
      Et puis il y a la confiance.....
      La mortalité infantile à Cuba est une propagande....Les enfants morts dans la première année ne sont pas comptés. Cuba n’ayant qu’a vendre de la propagande.....Sic. Les cocos n’ont que des stats frelatées à exposer....
      Pareil avec Pol Pot ou Mao et Staline.....Les mêmes bis répétitat de conneries.


    • Luniterre Luniterre 11 décembre 2016 23:12

      @Spartacus

      .

      Des stats de « cocos » ??...

      .

      FranceTVinfo

      "Le taux de mortalité infantile chez les nourrissons de moins d’un an est très faible à 4,5 décès pour mille nouveaux nés en 2010 (un taux approchant les résultats de plusieurs pays d’Europe et d’Amérique du Nord). En outre, l’espérance de vie s’élève à 77 ans, aussi élevée que dans les pays développés, indiquent les statistiques officielles. Ce résultat était considéré comme le meilleur de l’Amérique latine. Selon le Bureau National des Statistiques (ONE), « l’Île compte 1 médecin pour 147 habitants (incluant ceux qui travaillent via des missions de coopération internationale). Il y a 40 ans, ce chiffre approchait 1 pour 1400 habitants ». Cuba possède un des plus haut taux de médecins pour 1.000 habitants. Un taux qui a augmenté de  611% en 50 ans."

      http://geopolis.francetvinfo.fr/castro-le-succes-de-la-politique-de-la-sante-a-cuba-99099

       

      RFI


      http://www.rfi.fr/ameriques/20110808-cuba-exception-medicale



      Bulletin de l’Organisation mondiale de la Santé :


      http://www.who.int/bulletin/volumes/88/5/10-010510/fr/

       

      Slate

      "La fin de l’embargo à La Havane ouvre la porte aux avancées médicales réalisées sur l’île. Les Américains se sont déjà saisi d’un traitement contre le cancer du poumon.

      C’est un des paradoxes du régime cubain : peu de liberté, mais une implication de l’État en matière de santé ou de scolarité qui ferait des envieux dans les pays les plus développés. Aujourd’hui, la levée de l’embargo cubain pourrait bénéficier à la médecine mondiale. Un traitement fait particulièrement parler de lui : le Cimavax, vaccin thérapeutique contre le cancer des poumons, développé par le Centre d’immunologie moléculaire (CIM) de La Havane."

      http://www.slate.fr/story/101473/traitement-cancer-poumon-prouesses-medicales-cuba

       

      Etc..., etc...

      Luniterre





  • Acerekebolah Acerekebolah 18 décembre 2016 16:15

    Il y a quelques jours, j’étais à un concert de rock à Cuba, pour annoncer une chanson le chanteur a demandé au public « Levez les mains s’il y a un indic dans votre quartier ! » Tout le public a levé les deux mains, pour eux, l’allusion au CDR était très claire...


    « Dans chaque quartier, dans chaque localité, il y a les Comités de Défense de la Révolution, où les cubains ont la possibilité de discuter de ces problèmes concrets et de faire remonter leurs revendications en matière de besoins sociaux. »

    Alors, ce que vous en dites ferait rire très très fort la grande majorité des cubains.

    Sinon, une grande partie du public de ce concert de rock (parmi ceux que je connais) était aussi allée place de la Revolucion pour l’hommage à Fidel. Et pas parce qu’ils y étaient obligés. C’est un truc difficile à comprendre, mais de très nombreux cubains (même des jeunes) adorent Fidel mais trouvent que le système qu’il a installé à Cuba est complètement idiot.

    Pourquoi ce mélange d’adoration et de critique ? Parce qu’il a donné à un petit pays colonisé une voix reconnue dans le monde entier, parce qu’il a donné à un peuple une raison d’être fier en se mesurant au géant américain, parce qu’il était plus malin que tout le monde... et pour la critique, parce que n’importe qui ayant plus de 5 ans ne peut que constater que pas grand chose ne fonctionne normalement à Cuba.

    Pourquoi faut-il que les choses soient noires ou blanches ? La réalité cubaine est plus complexe que ce qu’on en dit à Miami, mais aussi dans ces colonnes.

    • Luniterre Luniterre 18 décembre 2016 23:15

      @Acerekebolah

      Votre point de vue est très intéressant, parce que récent, alors que le mien remonte, pour le vécu sur place, à 2011 déjà. Ceci-dit, la différence s’explique aussi pour d’autre raisons, manifestement :

      _Je ne suis pas vraiment de la « génération rock », sans doute, sauf si l’on remonte à celle qui dérivait encore directement du « country » et voyait également encore les choses autrement...

      _Les personnes que j’ai fréquenté étaient souvent plutôt de ma génération ou antérieure. Il n’y avait donc pas ce point de vue à propos des CDR.

      _Je comprends bien que certaines personnes y cherchent une opportunité de régler des comptes, mais ce genre de phénomène n’est pas spécifiquement cubain.
      Le fait que la jeunesse soit éventuellement « rebelle » à ce genre d’institution étatique se comprend également, mais il n’est pas un phénomène spécifiquement cubain non plus.

      En fait, vous soulignez vous-même des contradictions que j’ai pu moi-même observer, jusqu’à un certain point, à l’époque, et mon article ne cherche pas à nier les problèmes non plus, mais au final, la question est de voir le verre à moitié plein ou à moitié vide...

      En ces temps de crise, je trouve plus constructif de voir ce qui est positif, dans un petit pays aux moyens si limités, pour faire face à des difficultés encore largement supérieures à celles auxquelles nous sommes confrontés en France...

      Luniterre


  • alinea alinea 18 décembre 2016 23:38

    Je ne connais Cuba de ce que j’en ai lu et par ce que m’en ont rapporté mes amis qui y sont allés ; une chose me frappe, et je ne dirai rien de la politique dont on a tant débattu ici ou ailleurs ; pour moi les Cubains sont vivants, ils vivent une vie d’homme, non dénuée de conflits ou de peines, d’enthousiasme ou de joie, de labeurs et de fêtes, une vie où qui le veut s’investit ; je suis guère plus vieille que Cuba, et dans la tourmente du monde actuel, ce pays reste à mes yeux le lieu d’une authenticité préservée.
    Et y pensant, je me demande si la difficulté qui lui a été faite, ne l’a pas aidé à le réussir ce défi de la liberté d’être soi, en dépit de toutes les contraintes. car la liberté ne s’exerce que dans les limites du réel et au grand jamais dans l’illusion du grand large !
    Que le courage, la détermination lui prêtent vie longtemps.


  • Acerekebolah Acerekebolah 19 décembre 2016 11:32

    @alinea

    Vous avez mis le doigt sur un truc intéressant « l’authenticité préservée », d’une part il y a l’aspect visible, les voitures hors d’âge, les maisons d’époque, les orchestres de son, tout cela est en train de se momifier sous l’influence des touristes qui veulent visiter le parc à thème « Buenavista Social Club, Guevara et Fidel ». 
    Ce qui est plus intéressant, ce sont les relations humaines, bien moins hiérarchisées et distantes que chez nous, on se parle plus facilement entre inconnus, et quand on se connait, on se parle plus vrai...
     
    Cela n’empêche pas cette « doble moral » (en public on fait le bon communiste - en privé l’exact contraire) qui touche une grande partie de la population et a été pleinement intégrée au point d’être un thème récurrent dans l’humour cubain. 

    En matière de liberté, il y en a à la fois beaucoup plus et beaucoup moins qu’ici : impossible d’exprimer la moindre critique sur un gouvernement qui en aurait besoin, mais aussi droit d’être qui on veut, de s’habiller comme on veut sans se faire mitrailler du regard (à La Havane... la province est un autre pays !). 
     
    A côté d’un nombre d’échecs spectaculaire, l’état cubain ne met pas trop en avant une grande réussite, celle de la culture. Le cinéma cubain a fait naufrage, mais les arts plastiques, la littérature, la danse et la musique sont plutôt en forme et les artistes testent et repoussent en permanence les limites de la censure. En jazz, il y a des dizaines de musiciens cubains qui sont à l’avant garde de ce qu’on fait sur cette planète, et je continue d’en découvrir de nouveaux.  

    Difficile de savoir ce qui vient de l’héritage historique de l’esprit cubain et ce qui a été rendu possible par la Revolucion, par ses initiatives comme par ses restrictions.

    • Luniterre Luniterre 19 décembre 2016 13:12

       

      @Acerekebolah

      " En matière de liberté, il y en a à la fois beaucoup plus et beaucoup moins qu’ici  : impossible d’exprimer la moindre critique sur un gouvernement qui en aurait besoin, mais aussi droit d’être qui on veut,..."

      « doble moral »

      " Ce qui est plus intéressant, ce sont les relations humaines, bien moins hiérarchisées et distantes que chez nous, on se parle plus facilement entre inconnus, et quand on se connait, on se parle plus vrai... "

      .

      Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il est facile d’avoir instantanément un échange critique sur le régime avec un inconnu croisé dans la rue, mais ayant passé, à l’époque, plus de temps à Santiago et dans des milieux plus populaires qu’artistiques, j’ai eu le sentiment et constaté que cette « doble moral », que vous évoquez, est une barrière pour le moins extrêmement friable, et comme vous le dites si bien, "on se parle plus vrai", et je n’ai donc pas le souvenir d’avoir été empêché de soulever tel ou tel problème concret rencontré dans la vie quotidienne, et d’en discuter tout à fait librement.

      Et des problèmes concrets aux considérations plus générales sur le régime, il n’y avait, le plus souvent, pas très loin... !

      Luniterre



    • alinea alinea 19 décembre 2016 17:57

      @Acerekebolah
      Je pense que l’on reconnaît une dictature en ce qu’elle apporte la délation, la peur ; donc, si j’en crois ceux, comme vous, comme d’autres qui ont vécu à Cuba, ce n’est pas le cas. Réprimer des paroles publiques, des appels à la rébellion, qui on le sait sont partout le fait de pro capitalistes, pro occident, est le fait d’un régime fort qui veut se maintenir envers et contre les « rois » du monde.
      Mais j’ai souvenir, et ce n’est pas si vieux, que ces « rois » furent répressifs à l’égard des pro communistes !
      L’attitude occidentale à l’égard de Cuba est d’une mauvaise foi et d’une hypocrisie insupportables !
      Merci aussi pour votre témoignage ; en parlant d’authenticité, je ne pensais pas aux vieilles bagnoles, mais à une attitude humaine, simple et, si j’ose dire, universelle, hors des interdits « civilisés » ( et puisque vous ne me connaissez pas, sachez que je mets tout le mépris du monde dans cette prétention à être « civilisé » !!)


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