mercredi 17 août 2016 - par maidoc25

 Dérives criminelles absurdes ou les obsèques de l’humanité

 Je suis l’étranger, le rustre TME. Et toi donc, mon cher sosie ? Parle, dis ce que tu penses, librement ! 

 Dérives criminelles absurdes ou les obsèques de l’humanité

 

Je dénonce et condamne fermement , ces guerres et ces meurtes horribles !

 

‘’ Syrie. Quinze des 35 médecins encore présents dans la partie rebelle de cette ville, ont de leur côté décrit dans une lettre adressée au président américain Barack Obama leur impuissance face à la mort et à "l'agonie des enfants". ‘’ Suisse : dans un train, un homme met le feu à un wagon et poignarde des passagers, sept blessés. Un enfant de six ans figure parmi les victimes, indique la police.’’ ‘’New York. Un imam et son assistant ont été tués par balles samedi à proximité d'une mosquée de New York, a indiqué la police, qui n'a pas avancé de mobile.’’

Je suis l’étranger, le rustre TME. Et toi donc, mon cher sosie ? Parle, dis ce que tu penses, librement !

 

Dérives humanitaires. Les meurtres, les tueries et les guerres, mais qui cause les guerres et cet enfer que fuient les survivants ! Mieux vaut rester vivant et seul, vivant sur terre, que solitaire et inconscient en dedans ! Seulement, par-delà le chômage, la pauvreté et les affinités, la solitude ne se justifie pas. La solitude est une mauvaise nourrice et triste conseillère. L’homme pour rester debout a besoin d’autrui pour s’épauler. Même si tu es incompris, mon fils, reste avec les tiens ! Une harmonie relative est meilleure qu’une dissemblance radicale.

Patiente avec tes dieux ladres, ton caractère et ta maladresse, plutôt que de subir la ‘’ hogra’’, d’autrui. La hargne de ceux qui détestent ta couleur de peau, les plis de tes yeux et tes origines paysannes. Car eux-mêmes, si cosmopolites et mélangés qu’ils sont, devenus égocentristes et si individualistes, prétextent et assument qu’ils ont le droit d’aimer ou de détester qui ils veulent. C’est un droit. Les envahisseurs, vous autres les premiers. Ces mulâtres mal connus, ces étrangers venus par vagues, d’Europe ou d’Asie, représentent un danger, une concurrence, une menace depuis toujours, pour leur tranquillité. C’est souvent vrai. Mieux qu’ils ne viennent pas que d’être mal aimé et sordidement parqués !

Sauf que les donneurs de leçons, pusillanimes, se comportent en êtres supérieurs ! Les surdoués, évolués suprêmes, ont le droit de regard sur tout ce qui bouge sur terre. Même chez les autres qui ‘’ végètent’’ chez eux. Ils critiquent leurs us, leurs gouvernants, leurs systèmes, leurs crédos et même leurs concepts de l’Au-delà ! Ne les avez-vous pas chassés, vous autres, ces divins-colons, de chez vous ? Retour de politesse bien justifié face aux malvenus ! Fils d’Europe, la vierge violée par Zeus, nés de sa cuisse ou de plus en en dedans, ils sont fiers de ce qu’ils sont ! A raison peut-être ! Même qu’ils nous ont apporté la technique, les langues, la modernité et la civilisation ! Tu ne sembles pas aimer cette corrélation ? Dis-tu ! Et tu parles de déracinement et de déculturation. Mais tu oublies que les Grecs et les Romains ont répandu ainsi sur la Méditerranée antique les vertus et les atouts princeps de la civilisation. Si tu es chaleureux, hospitalier et ouvert, ils détestent quant à eux les nouveaux énergumènes. Supériorité technique, financière et politique, des impérialistes, oblige ! 

Ta race, tes traditions ou tes dieux, dérangent autant leurs crédos qu’ils sont devenus pour la plupart, agnostiques ou laïcs ! Libre à eux, c’est très catholique, ça les regarde, ils sont adultes ! Seulement à leurs yeux, eux qui ont dépassé les guerres de religions, chez eux, il y a à fortement dire en ce qui te concerne, étranger ! Tu parais avec ça, si vieillot quant aux idées, si crédule et sans logique ! Et depuis des siècles, ta religion, si ce n’est par les siens propres, c’est par ses adversaires qu’elle est combattue. Péché de gésine, tare génétique ? ô combien de nos califes ont été tués juste après la mort du Prophète ! Symboliquement, pour le pouvoir, certes, et non pour l’unité des adeptes ou au sein de la communauté. De là sont nés et prospèrent, les schismes, jusqu’à nos jours, avec leurs oppositions rigoristes et leurs déviances excommunicatrices ! L’Occident n’a pas besoin de nous voir nous entre-déchirer, au lieu de travailler et de prospérer en laissant, chacun suivre ses credo, comme il veut, librement, sans le déstabiliser ni le tourmenter !

ô toi l’expatrié, tu as défié la douane, les gendarmes et les dangers de la mer, dans ta barque ou sur ton rafiot. Te voilà vivant, alors que des milliers et des milliers de tes collègues, sont morts noyés, emportés par les éléments. Tu ne représentes, ô désolation, ô manque de fierté, qu’un gueux, un survivant, un être malvenu parmi des hordes de sauvages et des vagues de migrants ! Voilà ce que tu représentes, depuis que les guerres du Moyen-Orient font rage et qu’elles sont été programmées et imposées. Car il faut protéger la tribu du dieu, sorti du Nil avec ses esclaves ! On nage en pleine mythologie. Noé, Abraham, Moïse, David , Salomon, mes chers prophètes, qu’ils retrouvent place avec leurs cousins et une meilleure raison , pour s'aimer en paix !

Avec folie et courage, tu es sorti indemne, des portes du Maghreb ou du Levant. Cet Orient si proche des enfers, un abattoir incendié, par brûlé les guerres. Des conflagrations existentielles qu’ils ont pu allumer, avec ‘’tact suspect et diplomatie’’. Ou qu’ils auraient de loin, si bravement recommandé. Émigré, fugitif ou réfugié. Tu représentes un danger inné de loin, qu’en est-il maintenant que tu frappes à leurs portes hardiment ? As-tu oublié ce que les fous gavés de haines vengeresses ont fait comme meurtres horribles et inutiles saccages. Ce, au nom de la perversion de leur clémente religion ? Parjures !

Amalgames voulus. On confond les guerres de religions et les batailles de libération. Tout le drame est dans cet amalgame voulu pour enrôler les mercenaires et les pseudos fous de dieu. Ce qui est triste et confondant, c’est que tous adorent le même Dieu et qu’à la Résurrection, après l’Apocalypse prochaine, ils voudront partager le même Eden. Noble et raisonnable partage entre les victimes, les martyrs, les politiciens et les assassins du même dieu. Moi, ce qui m’inquiète, ce sont seulement les tués par inadvertance, ou pour trois fois rien. Otages, enfants noyés sur les rivages, malades explosés avec leurs hôpitaux et leurs médecins ! Des dégâts collatéraux en pleines opérations de guerroiements et de frappes chirurgicales ! Tout cela pour que les minorités, qui menacent de leurs différences et autres turbulences, ne s’expriment pas !

Tous leurs partis sont pris d’un nationalisme véhément. Adieu au sens des libertés, dont celle de la libre circulation. Du Sud, l’impudent mulâtre, à vos yeux lourdement handicapés. Je suis le singe, le porc involués, l’atroce reliquat, le sinistre sémite, échappé aux Nazis. Et je paie de ma terre et de mes libertés, le tribut aux vainqueurs et aux victimes, à leur place.

Que penses-tu de moi ? Je suis le campagnard ignare, le reptile venimeux, l’atroce saurien, l’homo différent, qui diverge et ennuie, le glauque à dos de tortue, éternellement courbé ! Je suis le vilain tricheur, l’impudent violeur, le violent voleur, l’arme à la main, qui coupe et qui s’éclate. Je suis l’habituel coupable, le fieffé menteur, le pire des paresseux. Le fourbe, le félon, le perfide trompeur, le pernicieux délateur. L’iconoclaste pervers qui ne comprend rien à Charlie ni à la littérature. Hermétique au rire, à la critique, aux libertés et aux sarcasmes de la caricature. Né pour crever, blasé, j’assume passivement vos haines stupides et jamais ne faiblis ni palis ! Blasphème hypocrite ! Je suis celui qui vous échappe et qui vit grâce à votre bonne charité, parce que vous détestez tuer les animaux inutiles. N’est-ce pas BB ? Erreur de la nature, trop prolixe et fertile, en bêtes parasites. Cendres apocryphes ! Je suis lassé de vous défendre et de vous aimer !

Celui qui pour toujours et depuis des millénaires est l’archétype des gens humiliés que l’on doit détester et haïr et au loin pourchasser. ô l’homme aux ‘’ismes’’ choquants et aux us archaïques, ô le zombie, le zélote, le sniper débauché qu’on dévoie à le rendre terroriste, bardé d’explosifs ! Arrête tes délires et reviens à la paix ! Regarde ! La femme aux vêtements choquants, aux tenues masquées, l’humiliée passive, hermétique et loufoque. Que dis-tu ? Je suis l’odieux différent qui menace vos identités supérieures et vos arrogances suprêmes par ses rites fanatiques avachies.

J’ai perdu mon identité à force d’accepter et de louvoyer. J’ai marqué au fer rouge mon masque de fierté. Je suis seul, perdu dans la houle macabre, fuyant les haines qui suintent des cadavres aux chairs déchiquetées. Je suis seul, un renégat surgi des ténèbres et des tombes. J’ai fui les mers et j’ai échappé aux vagues, pour devenir enfin l’abject et l’ignoré. Un atome malvenu, opaque, perdu dans la foule sans fierté, ni clarté ! L’atroce énergumène à la mine patibulaire, désenchanté, le gus qui vient pour devenir leur ignare ignoré. L’énergumène qu’il faut chasser avant de le laisser naître ou de le débarquer. Je suis le refoulé, pourquoi je me suis permis de naître, différent de ces riches que vous êtes et incompris de vos gens, pieux ou laïcs, et tellement cultivés. Je suis un remords sans solutions ni ressort.

Seul, tel un mort dans sa tombe, qui dans l’horreur, garde toute sa conscience, il voit de ce qu’il est devenu. Il sent les bêtes féroces s’amuser à le déchiqueter et le dévorer. Seul, sans repos, il regrette les siens, ceux qui sont partis, ceux qui sont loin, en voyage, dans le monde des vivants ou dans l’Au-delà. Il regrette les disputes, les crises de violence, les accès de franchise, les accès de faiblesse ou de petits courages. Il voit ses peines passées, son inexpérience, son ignorance qui va le trépasser et l’enterrer. Il regrette ses racines arrachées, sa foi moquée et fourvoyée, sa résipiscence.

Solitude. Comme ce tigre de plastic sur la table étalé, attendant qu’Adam vienne jouer à le ressusciter. Comme ce coq impérial, esseulé dans son jardin d’Eden, qui ne sait que répondre aux appels d’en haut, ceux de Nour qui du balcon, le hèle, Cocoo, en lui jetant du pain frais. 

Conclusion. Entre échos et egos, où est la place d’autrui ! Je me cherche, alors que tu me cherches ! C’est parce que tu me questionnes que j’essaie de me définir. Mais si je ne me suis pas retrouvé aujourd’hui, je t’ai trouvé. Sois, toi-même, c’est une ode à autrui. Sauf que pour être, il faut le devenir. Choix et hasard, actions et freins, erreurs et réussites, se mêlent de la partie supposée solitaire. Chacun sculpte sa personnalité, une image des siens de l’école ou de la rue. Chacun est une partie de l’autre, même s’ils s’ignorent ardemment. En étranges communautés. Même si tu es seul, tu ne l’es pas vraiment. Tu fais référence aux autres pour sentir… ta solitude. Rares mais communs, nous avons si peu de différences et combien de parenté, en fait, sauf que enfermés chacun dans son égo, nous subissons ! L’égo, c’est la fierté seulement, de cette partie de tous, que nous sommes. Une fraction détachée mais si intime des autres ! Va mon frère, essaie de naître sans autrui ! Ou simplement de manger, sans le secours, complémentaire, des uns ou des autres. Même pour un conflit, on a besoin de son ‘’écho’’ ! Nous sommes faits pour les autres, mais, ils ne le savent pas souvent. L’égo est une particule de l’ensemble, je crois. Alors, dès lors au lieu de se désister, il faut parler pour s’entendre et non se renfermer pour se fermer, cœur et oreilles et se délester.

 

Kénitra, le 14Août 2016.



23 réactions


  • maidoc25 maidoc25 17 août 2016 18:12

    Merci aux modérateurs....et plus encore ! 


    • philippe baron-abrioux 18 août 2016 10:14

      @maidoc25

      BONJOUR ,

      dois je vous appeler Docteur , Monsieur ou tout simplement l’Autre ?

      la lecture de votre article m’a , dans un premier temps , fait penser à un poème de Théophile Gautier intitulé « le pin des landes » : il y écrit en parlant du poète qu’il compare au pin des Landes :

       « il faut qu’il ait au coeur une entaille profonde pour épancher ses vers ,divines larmes d’or » .

       ensuite j’ai pensé à un livre « petit dictionnaire de philosophie à l’usage des non philosophes » écrit par Albert Jacquard et un des ses amis , scientifique lui aussi . il écrit l’importance qu’il y a pour l’homme à avoir sur lui le regard de l’ Autre ,seule manière de prendre conscience de sa propre existence .

      enfin une anecdote qui m’est arrivée dans votre pays , à Oujda , en juillet 1980 .

      je visitais le Maroc avec ma compagne chilienne et , Abdellah ,qui travaillait comme ouvrier vigneron chez moi , m’avait invité à venir lui rendre visite durant mon voyage . il m’avait donné l’adresse d’une personne d’origine française mariée à un Marocain ; cette femme pourrait me guider pour me rendre chez Abdellah qui avait pu se construire une maison dans un quartier assez éloigné et mal indiqué du centre d’Oujda .

       il faisait très chaud ce mois de juillet à Oujda et par commodité je m’étais acheté une gandoura et une paire de babouches que je portais le jour de mon arrivée . précision , je portais depuis bien longtemps une belle barbe et j’étais déjà bien bronzé .

       j’ai trouvé l’adresse de cette femme et de son mari et , après avoir frappé à leur porte , une femme est arrivée ( je n’avais pas son numéro de téléphone et j’arrivais donc à l’improviste pour elle ) à qui je me suis présenté avec mon nom patronymique .

       je m’adressais à elle en Français et faisais référence à Abdellah qu’elle connaissait depuis de longues années : elle ne cessait de me parler en Arabe et semblait surprise que je ne parle pas cette langue car , pour elle ma vêture indiquait que j’étais Marocain et parlais Arabe .

        cette situation a duré quelques minutes , jusqu’au moment où je lui ai remis un papier sur lequel figurait mon nom et celui d’Abdellah ainsi que notre adresse .

       son visage s’est alors éclairé et elle m’a demandé de lui pardonner le quiproquo  : elle m’avait pris pour un Marocain .

       accueil comme il est habituel : thé à la menthe , pastèque , amandes , gâteaux ,etc ...

       puis passage par la salle d’eau pour une douche réparatrice (dans cette ville où l’eau était rare et plus ou moins rationnée selon mon souvenir .

       ce fut là que nous avons posé nos bagages , ce couple nous ayant conduit auprès d’Abdellah et avec lui et sa femme Kenza servi de guides jusqu’aux gorges du Zegzell , merveilleux !

       ce couple mixte , déjà âgé , vivotant de la petite retraite de monsieur , se mettait en quatre pour les gamins du voisinage ; madame , assurant des cours gratuits de soutien scolaire en Français pour les élèves de primaire et de secondaire , monsieur cuisinant des plats que ces gamins emportaient chez eux s’ils le voulaient .

       cette anecdote je vous la cite pour souligner la valeur du regard porté sur l’Autre , toutes les erreurs possibles et leur correction éventuelles pour peu que l’on trouve le moyen simple d’établir le lien si on le souhaite vraiment  : le plus souvent on ouvre ainsi le monde de la découverte de l’Humain universel .

       bonne et belle fin de journée et un grand merci pour votre texte qui ouvre vers cette humanité dont nous faisons tous partie .

       P.B.A

       


    • maidoc25 maidoc25 18 août 2016 13:38

      @philippe baron-abrioux
       


      Humblement et sincèrement , merci .
      Vous me tentez d’aller chercher les traces des auteurs cités .
      Merci de ce que vous êtes et de votre ouverture. 
      A plus, cordialement .

    • maidoc25 maidoc25 18 août 2016 16:27

      @philippe baron-abrioux


      http://www.bacdefrancais.net/pin.php

      Le pin des Landes
      On ne voit en passant par les Landes désertes,
      Vrai Sahara français, poudré de sable blanc,
      Surgir de l’herbe sèche et des flaques d’eaux vertes
      D’autre arbre que le pin avec sa plaie au flanc ;

      Car, pour lui dérober ses larmes de résine,
      L’homme, avare bourreau de la création,
      Qui ne vit qu’aux dépens de ce qu’il assassine,
      Dans son tronc douloureux ouvre un large sillon !

      Sans regretter son sang qui coule goutte à goutte,
      Le pin verse son baume et sa sève qui bout,
      Et se tient toujours droit sur le bord de la route,
      Comme un soldat blessé qui veut mourir debout.

      Le poète est ainsi dans les Landes du monde ;
      Lorsqu’il est sans blessure, il garde son trésor.
      Il faut qu’il ait au cœur une entaille profonde
      Pour épancher ses vers, divines larmes d’or !

      Théophile Gautier (1811-1872), Espana


  • howahkan Hotah 18 août 2016 07:50

    Salut et merci...

    restant sur la fin du propos je lis :

    -Va mon frère, essaie de naître sans autrui ! Ou simplement de manger, sans le secours, complémentaire, des uns ou des autres. Même pour un conflit, on a besoin de son ‘’écho’’ ! Nous sommes faits pour les autres, mais, ils ne le savent pas souvent. L’égo est une particule de l’ensemble, je crois. Alors, dès lors au lieu de se désister, il faut parler pour s’entendre et non se renfermer pour se fermer, cœur et oreilles et se délester.

    Sans le groupe, le collectif nous humains n’aurions JAMAIS existé , et n’existerions plus, car même dans ce monde superficiellement divisé par nous tous, le collectif est encore et toujours ce qui prime , qui est vital..

    Le fait est la division qui commence avec soi, mais là faut pas aller trop vite, ceci est totalement ignoré..

    pour moi j’ai vu que c’est le fait qui dicte le chemin, pas l’humain....contrairement à ce qu’il croit penser l’humain ne sait pas le chemin..mais pour vivre cela il faut commence avec des faits...avec soi, pas avec les autres, ni la société, ce qui n’empêche pas de regarder par là aussi mais de grâce pas des opinions mais des faits , une opinion veut dire : je ne sais pas le fait !!

    Par contre comme pour se nourrir, un autre ne peut manger pour moi, il est des chemins en soi qui sont solitaires....et là nous avons encore tout inversé et mis du collectif là ou je dois être seul...

    il y a au bout une sorte de suicide lent ou rapide ou alors , une vie telle que elle fut au début des humains ..ce que relate pou moi le mythe d’Adam et de Eve....à décrypter...

    Salutations..


  • fred.foyn 18 août 2016 08:38

    L’humanité est formatée pour se combattre sans cesse, pour le bon plaisir des gouvernants en remplissant leur poches de monnaies ensanglantées... !


    • howahkan Hotah 18 août 2016 09:25

      @fred.foyn

      certes..mais pour que le formatage marche il faut l’accepter...et là c’est déjà moins drôle...car le bouc émissaire ne marche plus, je deviens responsable du merdier global aussi..

      CQFD..

       smiley


    • chantecler chantecler 18 août 2016 10:31

      @howahkan Hotah
      « certes..mais pour que le formatage marche il faut l’accepter »
      Ca se discute !
      Il y a le conditionnement , la propagande , la doxa qui vous arrivent au berceau .
      Il me semble que certains parlaient « d’aliénation » .
      Et il n’est pas donné à tout le monde , car nous partons de pré acquis différents , de s’en affranchir ...
      Beaucoup ont rencontré la vérité révélée , des gourous de type III ou IV , d’autres ont mis à l’écart le doute inconfortable et préfèrent hurler leurs certitudes en meutes , etc, etc ....


    • fred.foyn 18 août 2016 10:35

      @howahkan Hotah...Faire le bon choix est de la responsabilité de chacun...suffit de penser et d’avoir du bon sens.. !


    • howahkan Hotah 18 août 2016 11:28

      @chantecler

      Salut...

      oui je comprend très bien toute cette pression des le berceau , or ceci ne marche pas du tout pour certains, au début si ...pourquoi ? je ne ressens pas qu’il y ai des êtres si différents et exceptionnels, je crois qu’il y a des gens qui utilisent ce qui est là , et que nous avons tous...

      Si cela n’est pas le cas alors nous sommes réellement maudit..je ne le vois pas comme cela... smiley

      ces gens ne fuient plus parce que ils ont su comprendre donc voir que fuir = souffrance...... ils voient alors des faits, ou des non faits (mensonges etc) ou ils ne savent pas et à partir de quelque chose de si simple..« autre chose » se met en route dans le cerveau....ce que je connais et appelle nos autres capacités qui sont à l’état de veille mais ne marchent pas, sauf exceptions que peut être tout le monde à déjà vécu à un certain niveau ..

      ce que j’essaye de dire par rapport à un vécu réel,et revécu etc est que la pensée elle même ne peut s’affranchir elle même de ses dérives ceci est du au fait que l’intégralité de nos cerveaux ne marchent plus , seule la pensée analytique qui est aussi un calculatrice et +++ qui a comme référence seulement elle mème, est fonctionnelle...

      je vois que elle ne peut s’en sortir par elle même...certes ceci peut être faux..comment savoir alors ??

      Il faut alors y aller par soi même...seul car la personne ne peut manger pour un autre..suggérer un repas au mieux ..

      etc ..sujet d’une vie , entre autres sujets ...

      ce que on appelle la souffrance vécue, ce que l’on ne fait jamais même si on pense que...sauf exceptions, est une clé, peut être la seule pour démarrer...

      sujet pas vendeur bien sur..sauf pur les maso

      salutations


    • howahkan Hotah 18 août 2016 17:45

      @fred.foyn

      salut le p’tit charles

      pour moi pas aussi simple,mais c’est un bon début si « on » est apte a voir le vrai donc le fait, le faux donc le mensonge ou l’illusion et surtout le : je ne sais pas.etc

      ce que je pense voir me dit que la pensée humaine ne peut rien faire d’autre que ce qu’elle fait....la preuve superficielle par au moins 3000 ans de démence..

      quand à la chose profonde, au delà des apparences, le chemin est solitaire et là « quelque chose » se passe...mais un être qui a peur ne peut y aller. car .peur = fuite bien sur..

      etc bien sur...


  • chantecler chantecler 18 août 2016 10:23

    Merci pour votre article .
    Mais vous savez : il est possible d’être agnostique , laïque , d’avoir une morale , des rêves et d’être respectueux et humain .
    On appelait ça autrefois l’humanisme .
    Mais c’était autrefois .


    • maidoc25 maidoc25 18 août 2016 14:04

      @chantecler

      Absolument ! Essentiels, pour être humains, la morale , la politesse et le civisme sont le b-a, ba, de toute civilisation et communauté. 
      Chantecler, les athées comme les agnostiques, me semblent plus libres de leurs jugements. Ils peuvent écouter et discuter, s’ils sont de bonne....foi ! En conformité avec leur idée de la chose. Je dirais, qu’ils me semblent moins formatés ou corsetés , pour pouvoir s’ouvrir aux autres. 
      Mais, il faut qu’ils gardent, avec leurs doutes, le lien et le sens du ’’ libre débat’’ et leur respectabilité, entière, aux plus crédules et aux croyants de tous les crédos... 

      Sachant en cela, que personne n’a la démonstration mathématique de ce en quoi il croit ou pas, non plus ! 

      Salut

  • Zolko Zolko 18 août 2016 11:45

    Pas compris l’article. C’est plutôt une sorte de poème, non ?


    • maidoc25 maidoc25 18 août 2016 13:51

      @Zolko
      Et si on relisait ensemble , une fois encore, lentement ces pensées, portées sur le lyrisme....

      Merci d’avoir écrit...’’poème ’’

  • Pyrathome Pyrathome 18 août 2016 15:02

    Bonjour maidoc,

    Je suis l’étranger.....
    .
    Mais de quelle planète êtes-vous ? quel systéme solaire ?
    En tout cas, pour un « soit disant alien », votre maîtrise de la langue Rabelaisienne « souchienne » est juste d’une fureur poétique et lyrique dithyrambique d’une beauté rare et raffinée....
    Comme quoi la poésie peut-être aussi violente que belle quand le cri du cœur ne peut plus se taire....
    Bravo !!! vous avez trouvé le meilleur médoc !!!!
    Et merci de nous en faire profiter ! un vrai régal !


  • maidoc25 maidoc25 18 août 2016 16:12

    Que la joie, soit de ton partage en remerciement de tes mots 


  • Montagnais .. FRIDA Montagnais 18 août 2016 17:32

    Vous faites penser, dans la forme surtout, à Lautréamont ..


    J’établirai dans quelques lignes comment Maldoror fut bon pendant ses premières années, où il vécut heureux ; c’est fait. Il s’aperçut ensuite qu’il était né méchant : fatalité extraordinaire ! Il cacha son caractère tant qu’il put, pendant un grand nombre d’années ...

    Malédiction ! La pierre voudrait se soustraire aux lois de la pesanteur ? Impossible. Impossible, si le mal voulait s’allier avec le bien ...

    En descendant du grand au petit, chaque homme vit comme un sauvage dans sa tanière, et en sort rarement pour visiter son semblable, accroupi pareillement dans une autre tanière. La grande famille universelle des humains est une utopie digne de la logique la plus médiocre ..

    Dans la forme disais-je

    • maidoc25 maidoc25 18 août 2016 18:37

      @Montagnais
      Merci.

      Et dans le fond.... ?
      Pitié ; pour ce que tu vas dire....Publiquement ...Lol !

  • Daniel Roux Daniel Roux 10 septembre 2016 13:16

    Bonjour à l’auteur,

    Je viens de lire l’article que vous proposez à la modération. Il est intéressant mais je l’ai refusé, dans votre intérêt.

    Vous avez des idées, vous avez du style, vous êtes percutant, mais... Vous gâchez ces qualités en ne prenant pas le temps de vous relire ou de vous faire relire.

    Votre article est trop long. Il comporte beaucoup de trop de maladresses d’écriture. Il n’est pas digne, ni du beau sujet que vous traitez, ni de son auteur, vous. 

    Si je peux me permettre quelques conseils, vous devriez vous mettre à la place du lecteur.

    Par exemple : Quel est le sujet, la problématique, le cadre ? Il doit l’apprendre dès les premières lignes.

    Vous devriez le ré-écrire.

    Avec tout mon respect, je vous adresse mes salutations.


    • maidoc25 maidoc25 10 septembre 2016 13:50

      @Daniel Roux

      Merci, ce n’est pas faute de chercher, autour de moi, qui pourrait me corriger et relayer mes yeux fatigués. Et puis il y a cette envie pressante de parler avec autrui d’autres sujets palpitants, après avoir vidé son cœur. Ou son sac ! Merci de vos remarques. Elles sont justes. Ma façon d’écrire, tient compte de cette série ‘’ des chroniques différées’’ que j’ai dévolue à Mme Student. Souvent, depuis que je l’ai adoptée…comme muse ou alter ego, pour vitaliser mon monologue. Vous trouverez quelques uns de ses épisodes sur le Net. Et là, sous forme de dialogues, ce sont les événements contemporains, nombreux, inclassables, vulnérants qui ‘’nous’’ interpellent …Elle et moi...Et j’en parle, ce qui explique la longueur. Portez-vous bien.

       


    • Daniel Roux Daniel Roux 10 septembre 2016 14:54

      @maidoc25

      Vous, également.


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