jeudi 30 octobre 2014 - par Daniel Salvatore Schiffer

Entretien avec Matthieu Ricard : plaidoyer pour les animaux

Matthieu Ricard, moine bouddhiste proche du Dalaï Lama, est l'auteur de nombreux best-sellers, dont Plaidoyer pour l'altruisme*. Son nouveau livre, Plaidoyer pour les animaux (Vers une bienveillance pour tous)**, est d'autant plus appréciable qu'il fait écho à l'amendement, voté le 14 avril 2014, du code civil français, pour lequel les animaux sont considérés, non plus comme des « biens meubles », mais comme des « êtres vivants doués de sensibilité ».

 

Daniel Salvatore Schiffer : Vous écrivez, dès l'introduction de votre « Plaidoyer pour les animaux », que « ce livre est une suite logique et nécessaire à « Plaidoyer pour l'altruisme ». Vous y précisez qu' « il a pour but de mettre en évidence les raisons et l'impératif moral qui justifient d'étendre l'altruisme à tous les êtres sensibles, sans limitation d'ordre quantitatif ni qualitatif. » Pouvez-vous développer cette idée ?

Matthieu Ricard : La souffrance humaine, sur terre, est immense. J'ai passé une grande partie de ma vie, et aujourd'hui encore avec l’organisation humanitaire que j’ai fondée, « Karuna-Shechen », au Népal, en Inde et au Tibet, à tenter, pour ma modeste part, de la soulager. Ce type d'humanisme ne doit pas nous empêcher, toutefois, de nous préoccuper aussi du sort des 1,6 million d'autres espèces qui peuplent notre planète. Au nom de quel critère devrions-nous choisir, en les excluant l'un par rapport à l'autre ? Toute souffrance mérite d’être soulagée. Nous vivons dans un monde interdépendant, où le sort de chaque être, quel qu'il soit, est intimement lié à celui des autres. Il ne s'agit donc pas de nous occuper que des animaux bien entendu, mais aussi des animaux, qui méritent notre respect et notre attention.

 

HUMANISME, ALTRUISME ET BIENVEILLANCE POUR TOUS

D.S.S. : D'où cette nuance, capitale pour bien comprendre votre démarche, que vous introduisez, au sein de votre raisonnement, afin d'éviter, animé par une sage prudence, tout anthropomorphisme et, comme tel, aussi réducteur que « dénaturé » lorsqu'il se voit appliqué au règne animal . Ainsi, écrivez-vous dans l'introduction de ce même « Plaidoyer pour les animaux : « Il ne s'agit pas non plus d'humaniser les animaux ou d'animaliser l'homme, mais d'étendre aux deux notre bienveillance » !

M.R. : Exact ! L'extension de cette notion de « bienveillance », éminemment morale, s'avère plus une question d'attitude responsable envers ce qui nous entoure que d'allocation des ressources, par ailleurs limitées, dont nous disposons pour agir sur le monde. Je pense que le temps est enfin venu, et c'est même une urgence aujourd'hui, de considérer les animaux non plus comme des êtres inférieurs, mais comme nos « concitoyens » sur cette terre. Comme disait très justement le poète romantique français Alphonse de Lamartine, « On n'a pas deux cœurs, un pour les animaux et un pour les humains. On a un cœur ou on n'en a pas. » !

D.S.S. : Cette superbe et généreuse pensée de Lamartine, vous l'avez mise en exergue de votre « Plaidoyer pour les animaux », tout comme une autre magnifique phrase du grand dramaturge irlandais George Bernard Shaw, célèbre végétarien : « Les animaux sont mes amis... et je ne mange pas mes amis.  » !

M.R. : Oui ! Nous perpétrons aujourd'hui un massacre d'animaux à une échelle qui, hélas, n'a pas d'égale dans l'histoire de l'humanité. Nous tuons chaque année, pour notre seule consommation, 60 milliards d'animaux terrestres et 1000 milliards d'animaux marins. Cette tuerie, en masse, pose un défi éthique majeur ! Mais il nuit aussi à nos sociétés : cette surconsommation, mauvaise pour notre santé, aggrave, paradoxalement, la faim dans le monde (750 de tonnes de céréales sont exportées des pays pauvres pour l’industrie de la viande dans les pays riches), tout en provoquant, de surcroît, une série de déséquilibres écologiques sans précédent. Je suis donc, moi-même, végétarien, sans que jamais je n'impose pour autant, respectueux de mes semblables, mes vues à autrui : chacun est libre de vivre comme il l'entend !

 

PRISE DE CONSCIENCE

D.S.S. : Vous invitez donc, sans jamais verser toutefois en une quelconque forme de prosélytisme, à une prise de conscience de ce malheureux et dangereux état de fait !

M.R. : Absolument ! La production industrielle de viande et la surpêche des océans constituent, en soi, un grave problème. Mais, plus généralement, le non-respect des animaux, de leur sensibilité et de leur dignité, amène à tuer, et à faire souffrir horriblement, un grand nombre d'entre eux lorsqu'ils se voient utilisés, pour le trafic d'animaux sauvages (l'ivoire des cornes de rhinocéros ou des défenses d'éléphants, le cuir des crocodiles, la chair des ailerons des requins, la peau des félins, la chasse à la baleine, la fourrure des bébés phoques, etc.), pour la corrida, le cirque, le zoo, la pêche sportive et autres formes d'instrumentalisation ou de divertissement. Ces comportements, déjà très répréhensibles en soi, sont en outre induits, le plus souvent, pour de simples et pures raisons « artistiques » ou vénales.

D.S.S. : A cette hécatombe s'ajoutent ses conséquences, non moins dommageables, sur la biosphère !

M.R. L'impact de ce style de vie sur la biosphère est considérable : au rythme actuel, d'ici 2050, 30% de toutes les espèces animales auront disparu, anéanties, de la surface du globe. Cela s'avérera donc également, si nous n'y prêtons pas garde, avec toute l'attention que pareille menace mérite, une catastrophe, y compris sur le plan environnemental, pour l'espèce humaine elle-même .

DS.S. : Vous vous opposez donc résolument là à la très contestable théorie de l'animal-machine, privé de toute sensibilité et conscience, dont se prévalaient, par le passé, certains philosophes et hommes de science, tels Aristote, Descartes, La Mettrie, Malebranche et même Kant !

M.R. : Effectivement ! Cette théorie de l'animal-machine est, de toute évidence, une absurdité. C'est une insulte au bon sens. Il suffit, pour s'en convaincre, d'observer, tout simplement, la vie des animaux, leurs réactions face à la douleur, leurs comportements face à leurs émotions, comme le plaisir, la joie, la tristesse, la peur. Les études qui jalonnent mon livre, Plaidoyer pour les animaux, jettent une nouvelle lumière, je pense, sur la richesse tout autant que la complexité des capacités intellectuelles et affectives d’innombrables espèces animales et sur leurs cultures si différentes des nôtres, trop souvent ignorées par l'homme. Elles mettent également l'accent sur le continuum reliant l'ensemble des espèces animales jusqu'à l'Homo Sapiens, et permettent ainsi de retracer l'histoire évolutive, par une longue série d'étapes et de changement parfois minimes, des espèces qui peuplent notre planète.

 

DROITS DE L'ANIMAL ET DEVOIRS DE L'HOMME

D.S.S. : Vous parlez également, dans ce « Plaidoyer » et en accord avec le récent amendement (voté le 14 avril 2014) du code civil français, selon lequel les animaux sont considérés désormais comme des « êtres vivants doués de sensibilité » et non plus comme des « biens meubles », des « droits de l'animal » et des « devoirs de l'homme » ! Qu'est-ce à dire ?

M.R. : Cet amendement au code civil français, voté le 14 avril dernier, a été précédé, deux mois auparavant, en février 2014, d'un colloque, à Paris, au Sénat, auquel j'ai moi-même participé avec d'autres, afin de favoriser cet important vote, qui est un progrès notoire, même si encore insuffisant (car encore faudrait-il l’appliquer de manière plus large). Mon dernier livre, Plaidoyer pour les animaux, est une exhortation à changer notre rapport aux animaux. Elle ne se veut pas, toutefois, faire figure de blâme ou de diktat. Qui suis-je, d'ailleurs, pour prétendre à pareille prérogative ? Non, les enseignements de mon livre se fondent, tout d'abord, sur les travaux et recherches d'évolutionnistes, d'éthologues, de penseurs et de spécialistes de l’environnement mondialement reconnus, respectés dans leur domaine cognitif et sphère de compétence. Je suis convaincu – l'expérience quotidienne le démontre sans ambages – que les animaux sont capables de jugement. Ils sont dotés, chacun à leur niveau et selon leur espèce, de sensibilité et d’intelligence. Il y a un continuum, dans la chaîne de la vie, entre le règne animal et les humains. Les animaux ont donc des droits naturels, celui de rester en vie pour commencer, comme nous avons envers eux le devoir de ne pas leur infliger des souffrances inutiles.

D.S.S. : Quel est, selon vous, le point le plus essentiel, au sein de ce continuum, entre l'homme et l'animal ?

M.R. : Le point commun le plus frappant entre l'homme et l'animal est la capacité de ressentir la souffrance. Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur cette réalité. La plus grande partie des souffrances, incommensurables, que nous leur infligeons ne sont ni nécessaires ni inévitables. Il n'y a aucune justification morale au fait d'imposer la souffrance et la mort à qui que ce soit. Mon Plaidoyer pour les animaux se présente donc aussi comme une invitation à agrandir le cercle de notre bienveillance et à y inclure les animaux. Restreindre notre bienveillance à nos semblables, c’est déjà la dégrader. En aimant ces autres êtres sensibles que sont les animaux, nous n’aimons pas moins les humains ; au contraire, nous les aimerons mieux, car notre bienveillance y gagnera en qualité et en profondeur !

 

*Publié chez Nil.

**Allary Éditions.

 

DANIEL SALVATORE SCHIFFER***

 

***Philosophe, auteur de Oscar Wilde – Splendeur et misère d'un dandy (Editions de La Martinière, “beaux livres”).



52 réactions


  • alinea alinea 30 octobre 2014 11:34

    Je n’avais pas remarqué qu’il y avait une bienveillance envers nos semblables ; et j’ai bien peur que le noeud du problème se trouve entièrement là !


    • bernard29 bernard29 30 octobre 2014 13:10

      Très juste , Alinéa.


    • Fergus Fergus 31 octobre 2014 08:37

      Bonjour, Alinea.

      Entièrement d’accord. La cause animale est noble. Encore faudrait-il que la cause humaine, prioritaire, ne passe pas au second plan.


    • tendrel 1er novembre 2014 09:40


      salut Alinéa,

      je suis souvent en phase avec toi dans tes commentaires politiques, étant membre actif du Front de Gauche. Ici ta réponse me parait légère. N’y a t il que les personnes engagées en politique qui te procurent matière à réflexion ?
      essaie les liens suivants : http://www.franceculture.fr/emission-les-revolutions-invisibles-%C2%AB-la-revolution-des-invisibles-%C2%BB-2014-08-29 ou encore
      http://www.creatifsculturels.be/_documents/Enquete_CC.pdf

      Notre révolution est en marche, mais pas forcément où on l’attend ; Ne négligeons aucun soutien !...

      bien amicalement et bonne continuation smiley


    • tendrel 1er novembre 2014 09:53

      salut Fergus,

      où as tu lu que la cause humaine passait au second plan ?
      ce dernier livre de Matthieu Ricard, « Plaidoyer pour les animaux » (que je n’ai pas lu), fait suite à « Plaidoyer pour l’altruisme », comme cela a été précisé.
      Ce « Plaidoyer pour l’altruisme » ne fait que démonter les idées reçues qui servent de base au capitalisme, au libéralisme fou qui sévit sur notre planète. Matthieu Ricard démontre tout cela avec force de références scientifiques (tout est sourcé).
      En tant que militant du PG, mais pas que, ce livre m’a redonné du courage politique et procuré beaucoup de joie.

      bien amicalement


    • alinea alinea 1er novembre 2014 11:44

      Ce n’est pas tout à fait ce que je voulais dire Fergus : pour moi, c’est la même chose, la même veine : si l’homme avait une conscience d’espèce , s’il était, au moins, respectueux de ses semblables, il le serait avec les animaux, car au fond, tous ceux-là vivent, et je me demande pourquoi nous avons perdu l’amour de la vie ! Si vous êtes capable de tuer un animal, juste parce qu’il vous dérange ou vous fait peur, vous êtes capable de tuer un homme pour les mêmes motifs : si vous ne le faites pas, c’est qu’il y a un interdit.
      On voit d’ailleurs que d’interdit il y a de moins en moins. Alors que si les choses sont ressenties profondément et sincèrement, l’idée ne vous vient même pas !!


  • Electric Electric 30 octobre 2014 14:40

    Sur le fond, tout à fait d’accord. Le sort des humains dépendra de la façon dont on traitera à l’avenir le monde animal et végétal, bref la biosphère. Milieu concentrationnaire pour les animaux = milieu concentrationnaire pour les humains.

    Les limites de Ricard : il a avoué que la déferlante du bouddhisme tibétain avait été financée par les jésuites. Le Dalaï et son frangin sont l’un membre du CFR, l’autre de la CIA.

    Il existe une tendance mondiale à vouloir renvoyer les humains torcher le cul des poules à la campagne en terme de solutions durables : la décroissance.

    La world company, pour partie cornaquée par les jèzes est obnubilée par la « surpopulation », et savent qu’il n’y a pas assez de ressources disponibles pour faire vivre 9 milliards d’humains comme vivent 500 millions de privilégiés sur le plan matériel.

    Il y a donc d’un côté un mouvement transhumaniste qui vise à l’amélioration de l’homme, la création d’un humanoïde 2.0, mais ce ne sera pas pour tout le monde.

    De l’autre, un mouvement écolo qui promeut la décroissance (comprendre la dépopulation) et le respect des animaux (entre autre).

    1kg de viande = 15 000L d’eau. Y’en aura pas pour tout le monde !

    Les deux mâchoires jésuites de la même pince.

    Toujours se méfier des mecs en toge qui veulent le bien de l’humanité.

    Evidemment, rien sur la possibilité aujourd’hui techniquement possible si on met le paquet, d’aller chercher sur les autres planètes du système solaire ce qui fait défaut sur terre et donc d’épargner le biotope et d’arrêter de mourir par millions pour les matières premières.

    Les élites qui gouvernent depuis 200 ans sont eugénistes, malthusiennes et racistes (au vrai sens su terme).

    ça fait bien d’envoyer un mec en toge qui porte une parole de sagesse pour accélérer le mouvement.


    • Pyrathome Pyrathome 30 octobre 2014 14:56

      Les limites de Ricard : il a avoué que la déferlante du bouddhisme tibétain avait été financée par les jésuites. Le Dalaï et son frangin sont l’un membre du CFR, l’autre de la CIA.
      .
      Comme d’habitude, il y a toujours beaucoup de schizophrénie entre ceux qui font les choses par pure conscience bienfaitrice trompés par ceux qui tirent les ficelles derrière pour en récolter des fruits nauséabonds...
      Ne jetons pas systématiquement le bébé avec l’eau du bain, il faut aussi savoir séparer le bon grain de l’ivraie, même si l’opération est difficile....j’en conviens !
      Le Bouddhisme n’a pas changé sa philosophie avec l’arrivée de la cia, il était déjà là depuis très longtemps...


    • christophe nicolas christophe nicolas 2 novembre 2014 00:41

      Les Jésuites ont financé les Bouddhistes ? Contre les hindous ou les communistes ? Je me renseigne...

      Je suis dubitatif sur le bouddhisme, entre le danger d’affirmer la vérité car on a foi dans la résurrection et la recherche du bonheur, il y a un monde... ce n’est compatible que dans la vérité, ils devraient s’investir dans la connaissance.... et s’intéresser d’abord aux apparitions mariales.

  • Pyrathome Pyrathome 30 octobre 2014 14:41

    Je n’avais pas remarqué qu’il y avait une bienveillance envers nos semblables ; et j’ai bien peur que le noeud du problème se trouve entièrement là !
    .
    Justement, la bienveillance envers les animaux est le nœud véritable du problème, la bienveillance envers nos semblables commence par là.....
    Les réponses à nos problèmes sont dans la nature et pas ailleurs, quand on aura compris qu’il faut respecter et prendre soin de celle-ci, elle nous le rendra à la puissance 1000..........mais dans le cas contraire, elle s’acharnera sur nous jusqu’à notre éradication totale de la planète !!
    .
    Très bel article, Daniel !!! Merci !!


    • Fergus Fergus 31 octobre 2014 08:42

      Bonjour, Pyrathome.

      « la bienveillance envers nos semblables commence par là ».

      Pas d’accord : les deux causes, humaine et animale, doivent être menées de front, avec une priorité à l’Homme lorsque des circonstances rarissimes imposent un choix exclusif.


    • nicolas_d nicolas_d 31 octobre 2014 09:46

      « avec une priorité à l’Homme lorsque des circonstances rarissimes imposent un choix exclusif »
      Pas d’accord.
      Premièrement parce que je pense que l’Homme sans la nature ne peut pas vivre, alors que le contraire est vrai.
      Deuxièmement parce que les circonstances, analysées par l’Homme, ne seront pas rarissimes. Si l’Homme est la priorité, il y aura toujours une bonne raison de sacrifier un bout de nature. Autrement dit toujours une bonne raison de scier la branche sur laquelle nous sommes assis.
      Avec ce raisonnement, rien ne vous empêchera de couper le dernier arbre ou de manger le dernier animal


    • Fergus Fergus 31 octobre 2014 18:06

      Bonjour, Nicolas.

      Je suis d’accord avec vous sur le risque. C’est pourquoi j’ai employé le mot « rarissime ». Paut-être pas la meilleure formulation : sans doute aurais-je du invoquer les « cas de force majeure », par exemple lorsqu’une espèce invasive en vient à mettre en péril la survie de l’homme.


  • Electric Electric 30 octobre 2014 15:23

    Salut Pyra. Je partage et suis totalement OK.

    Mais la voie jésuites/CIA /Bouddhistes ressemble bien trop à la blagounette de Personne dans « Mon nom est personne » de l’oiseau qui tombe du nid pour que je me méfie pas.

    Tu connais comme moi les véllléités eugénistes de ceux qui gouvernent.

    Ceux qui veulent te sortir de la merde ne le font pas toujours pour ton bien !

    Mais j’avais dit avant : « Milieu concentrationnaire pour les animaux = milieu concentrationnaire pour les humains ».

    Notre salut viendra évidemment de notre relation avec le biotope.

    Et si la ferme des 1000 vaches c’est l’avenir, évidemment on est mal.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er novembre 2014 10:16

      « Et si la ferme des 1000 vaches c’est l’avenir, évidemment on est mal. »


      Ceux qui s’opposent à la ferme des 1000 vaches sont des agents de la CIA (j’essaie de jouer à votre jeu.)

  • TDK1 TDK1 30 octobre 2014 18:19

    220 00 enfants tués par an en France par avortement et dont la mort est prise en charge par l’argent public... 

    Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression qu’entre le problème animal et le problème de l’assassinat des enfants, je ne hiérarchise pas les choses de la même manière...


    • mmbbb 30 octobre 2014 21:13

      Je peux vous choquer mais je prefere encore une mere qui avorte au lieu de donner naissance a un enfant qui n’aura pas une vie facile Vous faites comme Boutin et comme les catho vous avancez ce chiffre en omettant de citer le nombre d’enfants en France qui selon les etudes du CREDOC ont une vie deja saccagée et leur enfance perdue Je connais trop ce genre de cas et si la societe voulait hierachiser les problemes comme vous le dites elle mettrait les moyens Je fais un plaidoyer pro domo puisque j ai connu ce genre de situation alors de grace ne chanter ce credo de nos chers catho qui en realite se fiche pas mal de la misere Quant a cet article il ne s’agit pas de voir « le probleme animal » mais de si’nscrire dans une evolution des mentalites A contrario nous en serions reste a l’esclavage qui etait inscrit dansle droit si certains ne s’etaient jamais revoltes


    • Claude Courty Claudec 31 octobre 2014 04:41

      mmbbb (---.---.---.91) 30 octobre 21:13


      Tout à fait d’accord avec vous. Voir mon post plus loin.
      Mais le Bouddhisme, cette philosophie en cours d’accession au rang de religion comme les autres, ne fait qu’épouser les position de celles-ci, au nom d’une spiritualité qui ne s’embarrasse pas de ce genre de détails.

    • Fergus Fergus 31 octobre 2014 08:43

      Bonjour,Mmbbb.

      Entièrement d’accord avec vous.


    • sharonpierrot 31 octobre 2014 10:30

      ne vous fatiguez pas avec ces gens sur ce sujet. Ils deviennent complétement dingues dès que l’on discute au sujet de certains acquis qui par bien des aspects n’ont rien de progressistes.


    • Julien30 Julien30 31 octobre 2014 21:30

      « Je peux vous choquer mais je prefere encore une mere qui avorte au lieu de donner naissance a un enfant qui n’aura pas une vie facile »


      Oui mieux vaut éliminer son enfant à venir que de le voir risquer d’avoir une vie difficile, logique imparable. Sinon à partir de quels critères et conditions on considère qu’il vaut mieux faire avorter son enfant plutôt que de prendre le risque selon vous ?

    • Fergus Fergus 1er novembre 2014 08:15

      Bonjour, Julien.

      Vous abordez là une question de conscience individuelle. Nul ne peut répondre pour les autres.


  • robertlumer 30 octobre 2014 23:41

    pourquoi des types qui ne repondent jamais aux commentaires peuvent continuer à publier sur ce site ?
    le principe, je pense, ce site est de pouvoir interagir entre lecteurs et auteurs (et lecteurs avec lecteurs aussi), donc CETTE AUTEUR NE JOUE PAS LE JEU, ON peut supposer qu’agora est juste un des nombreux où il peut livrer sa prose. Ses lecteurs ? aucun intérêt pour lui sinon il finirait au moins par leur passer le bonjour, mais non : que dalle !


  • robertlumer 30 octobre 2014 23:42

    cet auteur


  • soi même 31 octobre 2014 02:16

    C’est beau comme un dimanche Matthieu Ricard ,cela malheureusement pas changer beaucoup les choses !


  • Claude Courty Claudec 31 octobre 2014 04:35

    Question à Matthieu RICARD (et aux commentateurs pouvant se sentir concernés) :


    Dans son dernier ouvrage, « COMPTE A REBOURS », Alan WEISMAN écrit « Si l’espèce humaine continue [de proliférer], nous serons plus de 10 milliards en 2100.
    Supposons cependant – de façon purement théorique – que le monde entier adopte demain une politique de l’enfant unique. A la fin de ce siècle, nous serions de nouveau 1,6 milliards d’habitants. Le chiffre de 1900. Nous libérerions ainsi des milliards d’hectares de terres que pourraient réinvestir les autres espèces vivantes – essentielles au bon fonctionnement des écosystèmes (et à notre place au sein de ces écosystèmes). »

    Quelle est votre position face à la surpopulation, laquelle rend parfaitement vains vos propos.

    Pour approfondir cette réaction, voir : http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com

  • Francisco Francisco 31 octobre 2014 09:44

    « Il ne s’agit pas non plus d’humaniser les animaux ou d’animaliser l’homme... « 

    Mathieu Ricard répond »Exact !« , et ce contredit 4 lignes plus loin :
     »considérer les animaux non plus comme des êtres inférieurs, mais comme nos « concitoyens » sur cette terre."

    Il humanise les animaux en voulant les considérer comme des concitoyens.

    Il faut bien penser que si nous considérons les animaux comme des concitoyens, alors il en émane des droits et des devoirs. Supposons qu’une chèvre libre dégrade un bien privé ou public, alors elle devra passer devant un tribunal. La malheureuse finira en prison, et l’idée de sortir les animaux des prairies pour les mettre en cage est assez sotte.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er novembre 2014 10:22

      Nous sommes avec les animaux concitoyens de la Terre (nous habitons la même planète) et non pas concitoyens de la même communauté politique (tant que les animaux ne sont pas capables de parler pour objectiver leur volonté personnelle).


    • alinea alinea 1er novembre 2014 11:51

      ça se faisait au moyen âge !!!! Aujourd’hui, on condamne à mort sans jugement !! Du reste avec les hommes on va finir par faire pareil !! ( cela réglera le problème de la surpopulation !!!)


    • foufouille foufouille 1er novembre 2014 12:31

      ce serait drôle
      - accusé loup, levez vous
      - accusé loup, reconnaissez vous avoir tuer un mouton ?
      ........
       smiley


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 2 novembre 2014 08:31

      Plaignante poule, que reprochez-vous à l’accusé Foufouille ?


      « Eh bien d’abord il m’a traitée correctement et me donnait du grain autant que je voulais. Il était même affectueux. Moi en échange, je lui pondais un oeuf par jour, ce qui ne me cassait pas trop le cloaque. Mais j’ai rapidement compris que ça ne lui suffirait pas, à ce pervers, et qu’il en voulait aussi à mes cuisses ! »  smiley

  • Pierre Régnier Pierre Régnier 31 octobre 2014 21:40


    Matthieu Ricard a milité pour un bout de papier et le gouvernement l’a signé. Matthieu est donc content mais dit qu’il faut aller plus loin. C’est bien. Mais il prend bien soin de ne pas s’attaquer explicitement aux traitements dégueulasses des animaux qui sont acceptés par la majorité des humains, comme l’élevage des poules en batterie ou l’abattage sans insensibilisation préalable "pour plaire à Dieu".

    De son côté le philosophe auteur - dont un commentateur dit fort justement qu’il se fout éperdument de ses lecteurs d’Agoravox puisqu’il ne prend jamais la peine de leur répondre - ne pousse pas Ricard à s’exprimer sur ce point.

    Dans mon principal article contre la violence religieuse je croyais utile d’impliquer les bouddhistes, et je commençais par une citation d’un livre de Matthieu Ricard :

    http://www.blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/



  • Mowgli 1er novembre 2014 04:27

    Et les animaux carnivores, qu’est-ce qu’on en fait ?


  • Jean Keim Jean Keim 1er novembre 2014 09:39

    A un certain niveau, le respect de la vie concerne la vie dans sa globalité, en fait dans son unité. 

    L’homme n’est pas un animal évolué même si son enveloppe corporelle , dans un souci d’économie et de simplicité de dame nature a été empruntée au règne animal. 


  • njama njama 1er novembre 2014 15:04

    « moine bouddhiste proche du Dalaï Lama ... »

    sérieusement Daniel Salvatore Schiffer vous pensez que cela serait une quelconque caution pour la démonstration ?
    .
    Il était temps que le bouddhisme tibétain (re)découvre enfin après tant de siècles la compassion ... inhérente sûrement au bouddhisme du Siddhartha Gautama, comme elle l’est au christianisme, mais perdue depuis belle lurette dans les bouddhismes, tibétain ou autres d’Asie

    car HUMANISME, ALTRUISME ET BIENVEILLANCE POUR TOUS, n’étaient certainement pas l’apanage de ces bouddhismes « off-shore » de leur Inde d’origine, parfois violents Pour ce qui concerne le Tibet historique, il était un état féodal doublé d’une théocratie assez féroce avec le peuple mis en servage au profit d’une petite aristocratie dont les moines faisait partie.
    « Dalaï-Lama : pas si zen ».
    Le mythe du Tibet
     
    Que Matthieu Ricard se convertisse à ces vertus cardinales de l’HUMANISME’, tant mieux, et qu’il fasse des adeptes dans sa religion avec ses saines paroles, génial ! qu’il ait retrouvé ces fondamentaux des enseignements du Bouddha, très bien ! (quoiqu’il les avait peut-être puisées en partie dans les bagages de son background très occidental ?), qu’il soit sensible à la cause animale, et à nos délires productivistes pas toujours écolo, super ! mais cela ne saurait suffire pour attirer la sympathie pour ce type de bouddhisme articulé sur des ordres monastiques, sur un dieu vivant incarné en la personne du Dalaï-lama, pas plus que pour ses très politiques revendications territoriales pas très spirituelles, car le moins que l’on pourrait attendre de sa sainteté dalaï-lama serait un profond détachement de ces vicissitudes très terrestres de revendication de possession, comme peuvent en avoir les sionistes avec la Terre Promise
    Je pense personnellement que « moine bouddhiste proche du Dalaï Lama ... » n’apporte rien du tout au sujet, au contraire peut-être (?)


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er novembre 2014 19:15

      « Je pense personnellement que « moine bouddhiste proche du Dalaï Lama ... » n’apporte rien du tout au sujet »


      Il se trouve que c’est la vérité concernant Mathieu Ricard, et la cacher n’apporterait rien au sujet non plus. Vous avez un problème personnel avec ça, mais le réel est le réel. 

  • Pierre Régnier Pierre Régnier 1er novembre 2014 16:06

    njama

    A l’origine, la revendication de possession d’un territoire par les sionistes ne faisait pas référence à la Terre promise. Elle était essentiellement une revendication d’un territoire refuge pour le peuple juif partout persécuté, et elle était portée principalement par des juifs laïques.

    C’était le cas notamment du journaliste Théodor Herzl, fondateur du sionisme. Le procès du capitaine Dreyfus l’avait convaincu que les antisémites ne sauraient décidément pas se débarrasser de leurs horribles sentiments et pratiques judéophobes.

    Le génocide des juifs par les nazis a renforcé, dans une partie importante du peuple juif, ce sentiment d’Herzl, et la nécessité d’un territoire refuge.

    C’est selon moi la judéophobie constitutive de l’islam et le refus de toutes les religions monothéistes de désacraliser ce qu’il y a (qui subsiste) de criminogène, directement ou non, dans leur théologie qui a été la cause principale de la transformation progressive, depuis un demi-siècle, du sionisme laïc en sionisme religieux.

    Ni les bouddhistes ni, hélas, les états laïques ou se prétendant tels, comme la France, n’ont aidé à la désacralisation de la théologie indirectement criminogène du judaïsme et du christianisme qui, seule, aurait pu entraîner un courant interne à l’islam pour la désacralisation de sa théologie directement criminogène.

    Tous sont responsables, 2000 ans après la radicale réforme de la démarche religieuse voulue par Jésus de Nazareth, de la remise en place d’une confrontation essentiellement religieuse entre le Nouvel Israël et ses ennemis.

    Et ce n’est qu’un aspect du terrible résultat, pour le monde entier, de l’entêtement à ne pas désacraliser la violence religieuse.


    • njama njama 1er novembre 2014 18:28

      la judéophobie constitutive de l’islam
      Pierre Régnier, lisez le Coran, les versets édictant une attitude fraternelle envers les Gens du Livre sont très nombreux, et sans aucune équivoque. N’invoquez pas non plus la dhimmitude, c’est une invention sioniste pas plus que le Pacte d’Omar qui n’est pas dans le Coran.
      vous inversez ! ou vous cherchez à défausser le christianisme de ses (hélas) égarements, ou vous jouez sur les mots, car l’antisémitisme selon le sens le plus courant est une histoire strictement européenne, l’islam n’a rien à voir là-dedans, et encore moins la Palestine, et le Moyen-Orient qui subissent ce sionisme.
      Je me demande dans quelle mesure vos thèses sur les théologies criminogènes des religions monothéistes seraient exactes, puisque dans le cas de figure du bouddhisme, même si le dalaï-lama est considéré comme un dieu vivant par ses adeptes ce n’est pas un monothéisme stricto sensu, et les bouddhistes comme les autres, ont su faire preuve de violences parfois dans leurs histoires, ni plus ni moins je pense.
      Donc, les responsabilités que vous imputez aux religions ne le sont peut-être pas tant que cela ...
      Élargissez le champ de vos investigations, vous cantonnez vos interprétations dans les religions, la politique est la petite soeur de la religion, elle est aussi dogmatique, elle a ses rites, ses martyrs et ses saints (héros), ses académies, ses gloires ...
      Vos analyses gagneraient en crédibilité à être corroborées par une dimension anthropologique.
      La violence, dans son sens le plus simple, c’est un penchant de l’homme, celui de vouloir exercer une domination pour x raisons, sur son semblable (femmes ou hommes), et, les mobiles me paraissent finalement très accessoires, la religion n’en étant qu’un parmi d’autres dans un contexte d’opportunités pour la réaliser.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er novembre 2014 19:12

      Najma, merci pour vos liens vers la propagande la plus épaisse promue par le régime autoritaire chinois à propos du Tibet. C’est toujours drôle les gens qui ont l’impression de dire un truc super audacieux alors qu’ils sont les idiots utiles d’une mafia. 


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 1er novembre 2014 19:39


      D’accord, njama, sur le bouddhisme et ses violences, à lui aussi.

      Évidemment pas d’accord sur le contenu du Coran concernant les juifs. Vous n’y retenez que le positif sur « les gens du Livre », qui est bien présent aussi mais seulement aussi. Daniel Sibony a souvent montré ce double aspect, très trompeur, du discours coranique.

      La politique petite soeur de la religion, ça je ne sais pas, mais tout aussi dogmatique, ça oui, assurément.

      Mais le plus évidemment juste dans votre commentaire, c’est la violence penchant de l’homme. Oui, bien sûr mais ce qui m’intéresse, me préoccupe - et maintenant m’épouvante puisqu’il y a un large accord entre religieux et faux laïcs pour ne pas y réfléchir - c’est en quoi la religion, jusqu’à ce jour, a favorisé et développé ce penchant.

      Les biens réels mobiles d’exercer la violence au nom de Dieu, qui vous paraissent finalement très accessoires, c’est ça qui, pour moi, est le plus grave. Que la religion ait favorisé, préconisé aussi le contraire c’est pour moi très clair, mais je ne vois pas pourquoi ses restes de croyance criminogène devraient rester éternellement interdits d’analyse sérieuse par les politiciens, au pouvoir ou pas, et par les journalistes. Seule la lâcheté - chez les journalistes le carriérisme et la servilité - me paraît constituer une réponse plausible.

      Je pense que l’avenir mettra en évidence la gravité de cette lâcheté, de cette fuite politicienne et médiatique durant la période que nous vivons. Cette fuite et cette lâcheté me paraissent extrêmement délétères.



    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er novembre 2014 20:23

      Je me demande si l’ironie de mon propos précédent est bien passée.


    • njama njama 2 novembre 2014 02:09

      @ Qaspard Delanuit
      bon, allez, je paraphrase :
      Matthieu Ricard, moine bisounours, est l’auteur de nombreux best-sellers, ...

      Najma, merci pour vos liens vers la propagande la plus épaisse promue par le régime autoritaire chinois à propos du Tibet.
      si mes liens de vous inspirent pas entreprenez donc la lecture de « Bêtes, hommes et dieux » de Ferdynand Ossendowski paru en 1924, qui vous emmènera dans l’Himalaya des années 20 ...

      http://www.amazon.fr/B%C3%AAtes-hommes-dieux-interdite-1920-1921/dp/275290620X


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 2 novembre 2014 08:24
      Ce livre d’Ossendowski est effectivement très attirant d’après la description, donc merci, sans ironie cette fois, pour ce lien, car je vais effectivement me le procurer et le lire.

      Cependant supposez-vous que le Tibet serait aujourd’hui comme il était dans les années 1920 s’il n’avait pas été envahi et occupé par le régime maoïste ? Pourquoi ne pas aussi imaginer que la France serait restée comme elle était dans les années 1930 sans l’invasion et l’occupation nazie, d’après ce genre de raisonnement ?

      Le Tibet pas plus qu’aucun pays n’a jamais été un paradis, et le statut de moine n’a nulle part été une garantie de sainteté ni même d’honnêteté, pas plus en Asie qu’en Europe. Mais si l’on veut imaginer ce que le Tibet serait aujourd’hui sans les horreurs maoïstes, on peut imaginer raisonnablement qu’il pourrait ressembler - non pas à ce qu’il était il y a un siècle - mais plutôt au Bhoutan actuel. Pensez-vous que les Bhoutanais trouvent la situation des Tibétains enviables et qu’il regrettent de n’avoir pas, eux aussi, été « modernisé » par la religion maoïste ??

    • njama njama 2 novembre 2014 11:21

      Le livre d’Ossendowski, récit autobiographique, est un témoignage très intéressant à plus d’un titre, on y découvrira que le bouddhisme de l’Himalaya ressemble avant tout à un shamanisme, ce qui nous renseigne sur une petite caste de « prêtres » qui fondait son autorité sur des pratiques superstitieuses obscurantistes... et, puis, il nous renseigne également sur la révolution bolchévique de 1917 qui était très loin d’être terminée au début des années 20. Les partisans du tsar étaient encore loin d’avoir abdiqué devant les communistes. Par analogie, un peu comme ce qui se passe en Ukraine actuellement ...

      pour simplifier, Matthieu Ricard reprend le dicton qui n’aime pas les bêtes n’aime pas les hommes, évidence qui avait pas attendu le bouddhisme. Après son brillant plaidoyer pour les animaux (si j’en crois l’@uteur de ce billet), on pourra donc le compter au nombre des adeptes de 30 millions d’amis
       smiley


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 2 novembre 2014 14:20

      Le bouddhisme himalayen entretien des relations complexes avec les spiritualités précédentes. Par certains aspects il tend fortement à se départir du chamanisme et certains lamas sont même très hostiles vis à vis de cette tendance, qu’ils considèrent comme régressive. Par d’autres côtés, le chamanisme bön a lui aussi évolué pour s’adapter aux temps présents et pour pouvoir se conjuguer avec le bouddhisme. Le bouddhisme tibétain d’aujourd’hui est très différent de celui du début du XXe siècle. D’ailleurs toutes les religions ont évolués en un siècle, il n’y a qu’à voir ce qu’était le catholicisme en France dans les années 1920, son pouvoir et son influence dans tous les domaines de la vie, la sexualité, la culture, la vie quotidienne.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 2 novembre 2014 14:20

      Désolé, le gras s’est mis tout seul ! 


    • Xenozoid 2 novembre 2014 15:21

      fait gaffe a la savonette


  • christophe nicolas christophe nicolas 2 novembre 2014 00:14

    Non seulement les animaux sont sensibles mais ils sont intelligents, ils apprennent, en revanche ils n’ont pas d’âme car ils ne peuvent pas modifier leur forme intentionnelle d’eux même. Ils ne peuvent pas changer leur nature alors que l’homme le peut.

    Par exemple, vous montrez un miracle de Marie et certains restent bouddhistes car ils n’arrivent pas à changer.... Il faut savoir quitter son maître zen qui n’est qu’une étape pour suivre Jésus sur le chemin de la vérité, il ne faut pas confondre la forme intentionnelle de bonté et le gentilisme, la première sert à aller vers la vérité, la seconde résulte d’un manque de compréhension de la trinité, le gentilisme n’amène pas la paix, c’est l’esprit de vérité qui amène la paix et guérit les hommes. Etre altruiste, c’est émanciper par la vérité. On peut prier mais le Dieu vivant.

    Mince, je vais me faire censurer.... les bouddhistes sont sympa, en plus la chatte du quartier vient de bouffer les poussins de la petite, j’ai beau lui balancer de l’eau, elle recommence. Une fois, je l’ai même regardé dans les yeux pour lui faire la morale, elle est si mignonne, et bien le lendemain, elle en a bouffé un autre... la saloperie.. Bon elle est tout de même mignonne surtout que les volailles ce ne sont pas des lumières... Elle a une technique, elle fait semblant d’attaquer, le poussin bien protégé mais con comme un poussin se barre et hop, il se fait bouffer.

    Je vous ai raconté comment le Directeur d’exploitation de mon ex boutique chassait ? C’est beaucoup plus technique parce qu’il est intelligent, il se cache derrière les bits informatiques... mais il va bientôt avoir des soucis parce qu’il n’a pas le charme de la petite chatte de gouttière qui elle, ne maîtrise pas sa forme intentionnelle. Qui la mettrait en prison pour meurtre de poussin ? Alors que les ententes illégales... en plus il en était fier, ça le faisait jouir d’embarquer toute l’entreprise dans ses magouilles...


    • njama njama 2 novembre 2014 02:13

      christophe nicolas fait partie de la secte chrétienne trinitaire, en dehors de Jésus point de salut
      bah merde alors ... c’est juste un peu con qu’il ne soit venu parler aux hommes il y a que deux mille ans


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