vendredi 18 novembre 2016 - par ddacoudre

Fin du premier acte du spectacle des primaires

J’ai écouté le dernier débat des primaires de LR, mais j’ai abandonné à la question posée par l’alsacien sur les grandes régions. Quel spectacle affligeant. Enfin la vérité est sortie de la bouche de ces candidats. Si les français sont devenus de plus en plus pauvre c’est de leur faute ils ne travaillent pas assez, et aider les pauvres coule le pays. Nous avons fait des lois pour interdire aux clochards de s’allonger sur les bancs publics. Un pauvre ça doit se taire et ne pas avoir l’affront d’exposer sa misère et de mendier de l’aide pour vivre. Le pauvre si on l’aide il doit mériter cette aide par un travail d’utilité, et il ne doit pas percevoir plus qu’un citoyen qui travaille au smic. Le pauvre s’il ne trouve pas de travail c’est de sa faute.

Pour résumer la pensée de ces candidats, la pauvreté s’est accrue en France, c’est la faute à l’assistanat, aider les gens pauvres, c’est maintenir leur pauvreté. Pour réduire la pauvreté il faut réduire leurs prestations sociales afin qu’ils soient dans l’obligation de trouver du travail en étant plus pauvre encore. Idem pour les chômeurs, les indemnités doivent être réduites, donc réduire leurs prestations sociales. Un bémol ils ne toucheront pas aux prestations handicapés. Nous allons donc avoir une recrudescence de demande d’handicap ou alors, de mutilations pour devenir handicapé. L’avenir n’est plus dans la pauvreté mais dans l’handicap. Une note positive de Fillon, si je suis élu je prendrai des mesures radicales pour baisser le coût du travail afin de créer des emplois, de manière que l’on puisse réduire les prestations sociales des pauvres et des chômeurs afin qu’ils trouvent un travail au salaire de pauvre. Nous améliorerons ainsi leurs conditions en faisant de pauvres sans travail des pauvres travailleurs.

 J’avais l’impression d’être dans un autre monde, 30 ans qu’ils sont au pouvoir, et si la pauvreté a augmenté ce n’est pas de leur faute, mais des pauvres qui sont fainéants. Et ils disent cela avec aplomb droit derrière leurs pupitres, et ils le disent parce qu’un grand nombre de citoyens le pensent, il ne faut pas s’y tromper, ils ont au préalable testé l’opinion publique pour aller dans son sens du poil. Le chômage qui sévit depuis 1980, c’est la faute de Hollande. Ce pauvre hollande comme s’il n'en avait pas assez sur le dos. Les ingrats, pas un pour lui dire merci de leur avoir permis de faire des projets d’austérité plus radicaux dans la voie qu’il a ouverte. Les petites retraites aussi seront épargnées, ces retraites seront revalorisées. En relevant le départ à 65 et 67, les économies pourront être reversées aux autres. Le plus merveilleux fut Sarkozy collant aux idées frontistes, je peux le résumer ainsi, les familles qui n’accepteront pas leur misère et auront des enfants dans la difficulté qui viendront perturber la vie des autres, auront leurs prestations sociales supprimées. Moi je leur couperais la tête, comme cela ils deviendraient handicapés et l’on économiserait une prestation puisqu’ils ne pourraient pas en profiter. Je n’ai jamais assisté de ma vie à des débats aussi attristants et sans vergogne. Il est juste qu’avant ils se tenaient à huis clos et qu’au moins ces primaires les montrent pour ce qu’ils sont, des réactionnaires au sens profond du terme. Sans aucune envergure politique, sans projet politique que de servir la finance, s’aplatir devant les riches et leur offrir des travailleurs pauvres et dociles. Il n’est pas beau le XXI siècle vu par le LR. Merveille des merveilles c’est encore Sarkozy qui explique très énergiquement qu’il faut changer le traité Européen, l’Europe ne peut plus être ce qu’elle est si l’on veut la conserver. Combien, 11 ans de retard pour le comprendre. Je me réjouis à la pensé des primaires des socialistes à venir. Si le LR, en dehors de ses sympathisants, trouve encore des citoyens pour les élire, c’est bien que nous sommes devenus de la graine d’esclave. La solidarité, maitre mot de l’humanisme est devenu l’assistanat, comme si dans un monde civilisé il n’était pas naturel que l’aide aille à ceux qui sont socialement les plus vulnérables. Eux l’aide ils la donnent aux investisseurs, à ceux qui sont déjà riches, moi j’appellerais cela une inversion des valeurs. La seule bonne note c’est la tenue des débats, courtois. Quant à l’état de la France qu’il dénonce c’est les 30 ans d’une politique capitaliste qu’ils ont servi eux et le PS.

Demain je regarderais les sondages pour voir si la France est insoumise ou une carpette, car il n’est pas possible que l’abstention et les blancs donnent un sondage favorable. Ces positionnements politiques ne sont pas des positionnements versatiles, car ils sont constants depuis longtemps et je ne vois pas dans ces débats ceux qui auraient pu inverser le rejet qu’ils formulent tant pour la droite que pour le PS.

 



25 réactions


  • LE CHAT LE CHAT 18 novembre 2016 10:39

    et bien moi j’ai regardé Baby sitting 2 , tant qu’à voir des clowns , au moins ceux ci faisaient rire !


    • gogoRat gogoRat 18 novembre 2016 13:37

      Finement observé ! :
      ’... si la pauvreté a augmenté ce n’est pas de leur faute, mais des pauvres qui sont fainéants. [...] et ils le disent parce qu’un grand nombre de citoyens le pensent ’
       
       Il convient alors de constater que ce grand nombre de citoyens se recrute au moins autant parmi le commun de nos commentateurs avoxiens que se veulent ’de Gauche’ et qui se font un point d’honneur de s’arc-bouter contre l’idée sacrilège de concéder un Revenu Minimal d’Existence à leurs frères-compatriotes en danger !
       
       Voir les commentaires de cet article ! :
      http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/le-revevenu-de-base-un-remede-186588#forum4728443


    • ddacoudre ddacoudre 18 novembre 2016 13:40

      @LE CHAT
      bonjour, pourquoi pas, j’ai regardé avec l’intention d’écrire un article et donc de ne pas dire n’importe quoi, sinon rien que l’on ignore. c’était du spectacle digne de Chabot que Peillon avait tancé. cordialement..


    • LE CHAT LE CHAT 18 novembre 2016 14:25

      @ddacoudre

      salut ddacoudre,

      plus que quelques jours à subir ce casting de clowns blancs ! et après on aura droit au casting des augustes de gôôche jusqu’en janvier , heureusement qu’il y a d’autres chaines à regarder !


    • philippe baron-abrioux 19 novembre 2016 08:26

      @ddacoudre

      Bonjour ,

       « au théâtre ce soir » ,au programme « la poudre aux yeux » d’Eugène Labiche .

       PUJADAS en officiant des pompes funèbres, ELKABACH , tout juste sorti du sarcophage et l’’ineffable« vilain petit génie » .

       offusqué quand on lui parle de ses connaissances du Bassin Méditerranéen et des« trésors » qui s’y trouvent , parlant de HONTE pour le service public , deux mots qui lui ont sans doute été soufflés mais prononcés avec la juste intonation ,tonique , convaincante (ou presque) , du grand art dramatique .

       bonne fin de journée !

       P.B.A


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 18 novembre 2016 10:48

    «  et ils le disent parce qu’un grand nombre de citoyens le pensent, »....


    et un grand nombre de citoyens le pensent parce qu’ils les disent !

    cette boucle infernale ne pourra être tranchée qu’à la manière du nœud gordien : par une action brutale, parce qu’au jeu de dupes, c’est toujours le plus vicieux qui gagne.

    • ddacoudre ddacoudre 18 novembre 2016 18:03

      @Jeussey de Sourcesûre

      bonjour effectivement, nous ne savons pas nous réformer en toute intelligence car ce qui détiennent le pouvoir ne sont jamais disposés à le quitter si l’on ne les en chasse pas.
      cordialement.


    • baldis30 18 novembre 2016 21:06

      @Verdi
      bonsoir ,


      non pas la guillotine ! ça met du sang partout, il faut nettoyer, ça coûte cher, Robespierre avait tort . Utilisez plutôt la corde, ça peut resservir, ça peut se vendre.... 

  • Francis, agnotologue JL 18 novembre 2016 11:51

    La droite est devenue ultralibérale par la force de l’UE.

     
     J’explique
     
     Hier encore, le deal dans le pays de la Révolution et la république du CNR, c’était le troc « accumulation de capital » en échange des « Droits acquis ». Ce deal apportait une relative paix sociale (je pense aux grèves que l’on connaissait ici ou là).
     
     Aujourd’hui, dans un cadre de concurrence libre et non faussée ouverte à l’international, le protectionnisme à la papa c’est fini ; terminé avec ces politiques que je qualifierai de « politiques de pâté d’alouettes » : une alouette de keynésianisme de gauche ; un cheval de keynésianisme de droite. Normal hein ! les riches ne payaient-ils pas plus d’impôts que les pauvres ? Aujourd’hui cela n’est même plus vrai.
     
     Si l’UE ne condamne pas les politiques sociales, de fait elle impose la moins disance sociale, je n’ai pas besoin de développer. 
     
     Pour le coup, il n’y a plus de différences possibles entre droite et gauche (*) ; la meilleure preuve c’est que la candidature récente de Macron ministre dissident du PS, est soutenue par le Medef !
     
     Les primaires de droite, de gauche, et les élections à venir en 2017 ne sont plus que le triste spectacle d’une vie politique moribonde. Les candidats à la présidence ne sont plus que des morts vivants : ça bouge comme des vivants, mais leur génie spécifique est mort.
     
     Celui qui s’imposera sera comme toujours celui qui veut le plus le job et qui saura le mieux tirer parti du mécontentement. A ce petit jeu, l’un d’entre eux en particulier est un redoutable concurrent. 
     
     Le président sortant est sur ce terrain, battu d’avance, il n’aspire plus qu’à se reposer ; ce qu’il devrait faire sans attendre.

     
     (*) reste plus que des mauvaise solutions çà ce mauvais problème : par exemple, les débats au sujet du revenu inconditionnel .

  • leypanou 18 novembre 2016 12:04

    Si le LR, en dehors de ses sympathisants, trouve encore des citoyens pour les élire, c’est bien que nous sommes devenus de la graine d’esclave : tout le problème, il est là.

    Et ce n’est même pas une histoire de niveau intellectuel ou de diplôme. Il y a aussi la conviction du moindre mal, fonction de la situation socio-économique de chacun.


    • ddacoudre ddacoudre 18 novembre 2016 18:14

      @leypanou
      bonjour

      nous sommes d’accord, ce n’est pas une question de niveau intellectuel seulement, mais aussi ce que tu as résumé par le moindre mal qui est un enchevêtrement sociologiquement complexe, sinon le capitalisme n’existerait plus depuis longtemps.
      cordialement.


  • jef88 jef88 18 novembre 2016 13:05

    Taper sur les salaires !
    Ah que c’est facile ! !
    Ah que cela semble évident ! ! !
    Mais cela démontre une chose : nos « candidats » n’ont AUCUNE idée de l’économie réelle ! ! ! !
    Si ils avaient étudié, par exemple, la dégringolade de l’industrie manufacturière, ils auraient pu constater :
    1) que les charges sur les salaires ont bien augmenté ....
    2) que le cout administratif a augmenté beaucoup plus ....
    en 1965 une entreprise de 2500 personnes et 5 usines avait un cout de structure de 16%
    en 2004 une entreprise de 400 personnes et 1 usine avait un cout de structure de 45 à 55% (suivant le poids du bureau d’étude et de la recherche)
    C’est à dire que l’administration coute pratiquement aussi cher que la matière et la main d’oeuvre réunies ! ! ! ! !
    VIVE LA PAPERASSE


    • ddacoudre ddacoudre 18 novembre 2016 18:51

      @jef88
      bonjour. comment peut tu dires que les charges sont un coût, s’entend bien sur au sens de la ventilation comptable, le compte 6 des charges et le plus spécifique 64 des salaires si mes souvenir sont bons. toutes ses masses financière distribuées deviennent le chiffre d’affaires des autres,et tu sais cela, idem pour les frais administratifs et autre structures. la complexité de l’évolution de notre monde des obligations réglementaires ne peuvent plus se traiter comme par le passé. ce n’est pas un problème en soi dans la mesure où l’entreprise peut vendre ses coûts au client. notre approche de l’économie est encore préhistorique.que les individus concourent à leur intérêt il n’y a rien d’anormal, mais dans notre économie interdépendante être employeur, n’est plus se contenter de tondre les autres, c’est maintenir une circulation monétaire de manière que l’appel au prêts soient à proscrire. les employeurs sont à même de pouvoir créer une banque d’affaires« mutualisatrice » pour leurs investissements seulement ils n’en veulent pas, ils préfèrent se couper l’herbe sous les pieds en réduisant leurs sources de chiffre d’affaires que sont les redistributions par les coûts de production de manière que leur client soient obligé d’emprunter et de renchérir le coût par le remboursent d’intérêts.la recherche de réduction des coûts est naturelle, sauf il faut que globalement elle s’accompagne d’une croissance sinon elle devient suicidaire.cela se comprend par l’absurde, si produire ne nécessite plus de mains d’œuvres d’où les citoyens retireront leurs revenus pour acheter les productions et services disponibles.
      quand tu dis vive la paperasse cela me faisait penser à des employeurs qui se plaignaient de devoir remplir des papiers à destination des différentes institutions, y compris des chambres patronales elles mêmes. je leur disais qu’il était relativement amusant de refuser cela ou s’en plaindre, puis d’aller consulter les données de la banques de france qui fondent ses analyses prospectives sur les informations qu’ils leurs ont données. sans paperasses pour reprendre ton terme nous serions aveugles. ce que tu dis est exact , mais ce n’est pas un problème en soi dans l’analyse macro économique.http://ddacoudre.over-blog.com/2015/02/pour-creer-des-emplois-il-faut-en-suprimer.html
      cordialement.


  • alinea alinea 18 novembre 2016 13:19

    Je me répète, je radote, et je n’aime pas ça, mais, ce qui nous met dans ce pétrin, c’est la philosophie consensuelle et unique du « je le vaux bien ».
    En effet, autant dans l’attitude personnelle d’où toute humilité a disparu, que dans l’attitude sociale, le moindre péquin qui possède un petit quelque chose acquis à la sueur de son front, le vaut bien, aussi, se situe-t-il à la tête d’une hiérarchie où les moins bien lotis ne sont plus des faire-valoir mais des menaces car cette pyramide est un artifice qu’il construit pour se faire croire à sa réussite.
    Les gus qui dirigent et décident et se trouvent là par quelques talents ambigus, sont exactement dans la même position ; ils font partie de ces gens qui ne se plaisent qu’à se comparer à plus petits qu’eux, dans leur système de valeurs, et leur grandeur ne tient que dans le mépris qu’ils leur réservent, et s’ils le peuvent, dans le pouvoir qu’ils leur font subir. Mais tout ce qu’il y a au dessus d’eux est respectable, enviable, respecté et envié, donc protégé. Même si eux en bavent, surtout s’ils en bavent car ce« courage » accroît la valeur qu’ils se donnent. Si l’autre ne réussit pas, c’est qu’il n’en bave pas ! Et cela est méprisable.
    Toute l’UMP et les autres guignols du même acabit sont construits de cette façon. L’extrême droite y ajoute l’envie, la jalousie des nantis, ce qui la rend haineuse vers le haut, et vers le bas !
    Je n’oublie pas toute cette part d’hypocrisie qui tend à culpabiliser celui qu’on spolie pour se façonner une belle image.
    Le « si j’ai pu, vous pouvez » de Sarkozy, en est l’illustration parfaite. Reprise avec volupté d’être si bien compris, par tous les autres.


    • ddacoudre ddacoudre 18 novembre 2016 19:07

      @alinea

      bonjour ce n’est pas un mal de le rappeler, ’on ne peut pas se séparer de son ego, mais il est aussi valorisant pour lui de se mettre au service des autres tout en retirant la satisfaction qui lui est nécessaire.
      cordialement.


    • egos 18 novembre 2016 21:54

      @alinea


      « se plaisent qu’à se comparer à plus petits qu’eux »

      Asserttion qui gagnerait à être documentée, 
      admettons que vs parlez a partir d’expériences vécues.
      Le principe qui dirige nos sociétés, celui de la reprentation sociale, compétition individuelle répond à un schéma ascendant, d’incrémentation.
      Les puissants et nantis regardent tjrs plus haut, entretiennent de puissances rivalités avec leurs pairs et au mieux exploitent les masses qd ils ne les ignorent pas.
      De ce point de vue, la gauche institutionnelle le rend bien à la droite.
      A part cela, se sentir méprisé tient avant tt d’un préjugé moral ou d’un réflexe d’auto défense psy, genre victimisation 
      si cela peut servir qq sentiment de révolte, pourquoi pas ? 
      dans le cas contraire quel intérêt à intégrer ce jugement ?




    • alinea alinea 18 novembre 2016 22:28

      @egos
      Il y a , à mon sens, beaucoup de médiocrité chez les élus ; une des caractéristique de celle-ci est le contentement de soi ; pour être content de soi, il faut regarder plus bas. Sûr que les « hommes d’affaires », les champions sportifs, mais aussi les artistes, les créateurs, les philosophes, etc, regardent plus haut que soi, pas tous dans la même direction on l’aura compris, mais vers le bas non plus, pas dans la même direction ; beaucoup regarde le fric parce que c’est ce qui se voit le plus, mais il y a des tas de gens qui fréquentent des gens sur qui ils peuvent exercer un pouvoir, de séduction, manipulation, ou juste repos du guerrier !!
      Cela se place dans une autre part de psychisme que l’ambition, mais on s’aperçoit souvent que l’ambition est juste le désir d’être plus « haut » que les autres, pas plus grand que soi-même !
      Oui, je pense que si le peuple avait conscience qu’il est méprisé et s’il avait plus d’orgueil, nous n’en serions pas là. Mais surtout s’il comprenait que le mépris ne peut venir que de médiocres, il serait moins enclin à leur obéir !
      Si je puis me permettre de le placer là, il semble que personne n’a compris que l’ambition de Mélenchon c’est d’être plus grand que soi, ce n’est pas une ambition temporelle, ce n’est pas une médiocrité qui veut se hisser pour se faire valoir ; en cela c’est la garantie qu’il ne trahira pas « la cause » qu’il défend.


    • ddacoudre ddacoudre 19 novembre 2016 09:28

      @egos

      bonjour ce que signifient alinéa c’est que c’est que ceux qui dans la compétions n’ont pas les moyen d’arriver le plus haut dans le cadre de l’incrémentation comme tu le dis,se tournent vers le bas pour se valoriser et exercer un pouvoir sur ceux qui sont plus bas qu’eux.
      chacun retirons dans notre environnement les raisons de nous sentir valorisé pour satisfaire l’ego.
      et il n’y a bien que le dernier qui ne puisse le faire, alors il se le construira pour ne pas en crever

       cordialement


    • egos 19 novembre 2016 10:33

      @ddacoudre


      Tout est dans tout et nos défauts ne sont jamais qu’une exagération de nos qualités (caractères) 
      cad une forme de faiblesse.
      Le mépris affiché délibérément peut s’exprimer de manières très diverses ie abus d’autorité (qu’ils viennent d’un cadre « mercenaire » du privé, d’un agent administratif ou d’une personnalité politique).
      L’éducation, la maitrise des relations sociales (intelligence sociale en langage codé), la distance sociale (cloisonnement des classes et hiérarchies) constituent la parade éprouvée aux conflits qui résulteraient d’un clivage direct et brutal.
      Du moins au sein d’une société comme la nôtre marquée par son histoire et sa culture.
      Il en va différemment aux USA (le cadre UK reste fondamentalement élitiste) ou les relations sont plus décomplexée (ie usage du you) hormis Hillary et ses « pitoyables » (le diable se cache ds les détails)
      Le mépris s’affiche ds les relations de proximité : familiales, amicales, sous couches sociales très proches économiquement, nations frontalières ou empire vs colonies (le mépris prend là la forme de racisme), 
      dans son expression atténuée il adopte le discours de la condescendance.
      Bien entendu, cette approche admet ttes les les déclinaisons possibles, cependant un statut élevé dans la hiérarchie sociale impose certaines figures : na pas afficher ses sentiments, garder le contrôle de son image et réactions, éviter de créer des freins ou de l’hostilité.
      Certaines formations ou organisations stimulent ce sentiment de supériorité (top des grandes écoles ie St Cyr, X, ENA, mède) sans que l’on puisse attribuer ce trait de comportement à tous les diplômés, les corporatismes apportent leur part au « mépris » ou de morgue.
      La référence à l’égo ne s’inscrit-elle pas trop dans la notion d’individualisme, moteur de l’économie marchande (principe de différenciation) le terme lui même se serait il pas qu’un mot valise à l’égal de populisme, beaufs, immigrés, assistés ... polyvalent, s’attachant purement aux aspects formels qd les comportements (a)sociaux sont stimulés à dessein ?
      Le perception fondée ou non de mépris, ressentie, n’appelle-t-elle pas des réflexes de compensation ?
      Croyez ou nom au mépris qui est l’apanage des imbéciles (qqs exemples Tapie, Mitterrand, Copé, Fillon, Grattaz, DCB ...) et pas tjrs nécessairement celui de vos ennemis les plus habiles.


    • ddacoudre ddacoudre 23 novembre 2016 23:37

      @egos
      merci de ce commentaire.


  • jef88 jef88 18 novembre 2016 16:40

    Toute l’UMP et les autres guignols du même acabit
    Dont ceux du PS ? ? ?
    En fait les politicards ne recherchent qu’une seule et même chose : la combinaison du fric et du pouvoir .....


  • izarn izarn 19 novembre 2016 03:21

    Pour une fois je suis OK 100%
    Mais je ne suis pas du tout étonné du discours de LR.
    De toutes façon, il n’y a rien à voir. Circulons.
    Meme, en éliminant toutes les sorties vomitives anti-pauvres et anti-chomeurs, leurs vues économiques sont aberrantes...
    Meme, on est certain d’aller droit dans le mur et dans le pire. Des sous Killary Klingon. Des dangers publics, en plus d’etre d’ex-délinquants eux-meme, et aussi criminels de guerre (Libye, Syrie, Afrique)...
    Meme face à Marine Le Pen, je voterais contre.


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