mardi 31 janvier 2017 - par chems eddine Chitour

Frontières entre les Etats : Des ponts au lieu des murs

« Ceux qui nient la liberté à d'autres ne méritent pas la liberté pour eux-mêmes : et sous la domination d'un Dieu juste, Ils ne peuvent pas longtemps la conserver. »

Abraham Lincoln, président des Etats-Unis

 

L'histoire de l'humanité est jalonnée de situations de paix armée de ni guerre ni paix, de crainte de l'Autre et des techniques pour s'accaparer et garder des territoires protégés par des murs réputés infranchissables.

« De tout temps, lit-on dans la contribution suivante, les empires ou les Etats ont construit des murs afin d'établir une séparation entre eux-mêmes et une catégorie d'humains qu'ils considèrent comme différente de la leur. Séparer les civilisés des barbares, les nomades des sédentaires, les bons des mauvais, les riches des pauvres, les Blancs des Noirs, les Mongols des Chinois, les Israéliens des Palestiniens,... Bien que ces murs aient presque toujours échoué à atteindre le but qui leur était fixé, cette course à la séparation se poursuit de nos jours et ne semble pas près de s'arrêter. Il semble que ce soit une des caractéristiques des Etats de continuer à construire des dispositifs ayant déjà fait preuve de leur inefficacité. C'est ainsi qu'une partie de l'humanité se retrouve face au mur. » (1)

Souvenons-nous aussi d'un mur actuel ; le mur de Shengen. Bien que virtuel, ce mur est probablement le plus grand jamais mis en place,. l'un de ses buts principaux est d'interdire le libre accès aux pays membres par les citoyens de pays extérieurs. Il constitue une entrave flagrante à l'exercice du droit d'asile que tous les pays de l'Union se sont pourtant engagés à respecter en ratifiant la convention de Genève sur les réfugiés. Ce mur virtuel a déjà fait et continue à faire de nombreuses victimes. (...) Le massacre continue... en 2016 5000 personnes ont perdu la vie en mer. » (1)

Souvenons-nous de la Grande Muraille de Chine, censée protéger la Chine des envahisseurs, du Lime romain, la version récente est celle des forts de l'armée américaine contre les Indiens. Souvenons-nous de la ligne Morice construite pour empêcher les combattants algériens de se ravitailler en armes. Cette ligne électrifiée et bordée de champs de mines continue encore à faire des victimes 55 ans après l'indépendance de l'Algérie. Citons aussi le mur de la discorde entre miséreux Tunisiens et Libyens, tranchée emplie d'eau salée et surmontée d'une hauteur de sable afin, voué à s'étaler sur 168 kilomètres de frontière commune -, cette zone tuniso-libyenne perméable est censée protéger la Tunisie des djihadistes libyens.

La carte du monde des murs séparant les frontières

Dans un travail remarquable, les universitaires Elisabeth Vallet et Chaire Raoul-Dandurand de l'université du Québec, à Montréal, ont recensé minutieusement les murs dans le monde ; Nous lisons cette contribution : « Le monde est découpé en frontières représentant les États, mais certaines de ces limites sont matérialisées par des murs dont la longueur totale serait égale à celle de la circonférence de la Terre ! (...) Cette carte ne matérialise pas la longueur des murs en question et leur localisation précise, mais indique les frontières concernées et indique si ces murs sont déjà en place, en cours de construction, ou au stade de simple projet (...) On assiste à un phénomène de re-fermeture des frontières, depuis deux décennies. Il est possible de dresser un portrait multiple en fonction de l'apparence de ces murs, leurs objectifs ainsi que leur efficacité, qui changent selon les pays et les enjeux. Il est possible de citer les matériaux comme le béton, les barbelés électrifiés et le sable, ainsi que les différents dispositifs tels que les miradors, les clôtures, les forces armées et la technologie biométrique. Les objectifs diffèrent également (lutte contre l'immigration, contrebande, opposition territoriale et autres raisons de sécurité). (...) Les anciens murs étaient destinés à faire en sorte que certains conflits ne dégénèrent pas, comme ceux opposant l'Inde au Pakistan, les deux Corées ou encore Chypre et la non reconnue République de Chypre du Nord. Aujourd'hui, les murs tendent à surprotéger les frontières, donc à en faire des « sur-frontières ». (2)

Pour Elisabeth Vallet, les murs ne servent à rien puisqu'ils font naître des logiques de transgression, par exemple à la frontière américano-mexicaine, où environ 150 tunnels ont été dénombrés. L'immigration clandestine n'est pas seule actrice dans la zone, puisque les trafiquants ont adopté d'autres logiques : contourner le mur par la mer en sous-marin et par les airs à l'aide de drones. (...) Enfin, construire un mur sur une frontière, c'est également favoriser les organisations criminelles qui profitent de pauvres gens désirant se rendre dans un pays où la vie semble meilleure. Les passeurs seront de plus en plus les représentants de structures criminalisées. » (2)

Mythe du mur de Berlin et vrai mur de la Honte en Palestine

Dans une ancienne contribution j'avais mis en exergue le deux poids, deux mesures s'agissant de l'appréciation concernant le mur de Berlin et concernant le mur érigé par Israël et défigurant la Palestine. J'écrivais : « « Ich bin in Berliner », « Je suis un Berlinois » s'exclamait J.F. Kennedy venu soutenir les Berlinois au plus fort du blocus : résonne encore dans nos oreilles de naïfs bercés par la doxa occidentale au point que l'on croyait tout ce qu'on nous disait -le « on » symbolisant les médias occidentaux. Nous avons comme pour le cinéma hollywoodien vibré et communié avec ceux que l'on nous présentait comme faibles avec naturellement le « Zorro » redresseur de torts qui fait qu'on applaudissait à la fin des films. Je veux dans cette contribution « déconstruire » le mythe du mur de Berlin et parler d'un vrai mur, celui de la Honte, celui de la force injuste contre le peuple opprimé de Palestine. On aurait pensé alors, propagande aidant, que la libération était synonyme de bonheur. Il n'en fut rien. En 1999, USA Today écrivait « Quand le mur de Berlin est tombé, les Allemands de l'Est se sont imaginé une vie de liberté et d'abondance, où les difficultés auraient disparu. Dix ans plus tard, un remarquable 51% aux élections a fait savoir qu'ils étaient plus heureux sous le communisme. » (3)

Pourquoi ne pas parler en effet du « vrai mur de la honte » de plusieurs kilomètres, qui défigure la Jordanie, obligeant chaque matin des milliers de Palestiniens à faire d'énormes détours pour aller travailler chez les colons israéliens, ou pour rentrer le soir ne sachant pas s'ils peuvent ou non passer selon le bon vouloir et les humiliations au quotidien de la part des soldats. Un tollé d'indignation n'a rien pu faire ! Il est vrai que la Cour internationale de justice a déclaré illégal ce mur et a demandé son démantèlement. Peine perdue. Le mur continue d'être peaufiné : les Palestiniens seront « comme des cafards dans un bocal » pour reprendre l'expression appropriée d'un général israélien.. » (3)

« Pour rappel, commencé en juin 2002, le Mur de séparation devrait faire plus de 703 kilomètres de long, soit deux fois la longueur des frontières de 1967 avec la Cisjordanie et quatre fois plus long que le mur de Berlin. Le mur atteint à certains endroits 8 mètres de hauteur, plus de deux fois celle du mur de Berlin. Pourtant, l'Avis consultatif de la CIJ édicté le 9 juillet 2004, est on ne peut plus clair : « L'édification du Mur qu'Israël, puissance occupante, est en train de construire en territoire palestinien occupé, y compris à l'intérieur et autour de Jérusalem-Est, et le régime qui lui est associé, sont contraires au Droit international », « Israël est dans l'obligation de mettre un terme aux violations du Droit international dont il est l'auteur ; il est tenu de cesser immédiatement les travaux d'édification du mur qu'il est en train de construire dans le Territoire palestinien occupé, y compris à l'intérieur et autour de Jérusalem-Est, de démanteler immédiatement l'ouvrage. » (3)

« Dans le même ordre des avanies des Palestiniens, cette fois-ci c'est l'Egypte qui érige. Les sentiments de colère ne cessent de monter contre la barrière métallique qui s'élève entre les territoires palestiniens de la bande de Gaza et les territoires égyptiens. Beaucoup croient que c'est un pas supplémentaire visant à renforcer le blocus imposé sur plus d'un million et demi de Palestiniens emprisonnés chez eux depuis plus de trois ans. (...) Maintenant, le gouvernement construit un « mur d'acier », sous une égide américano-européenne, autour de la bande de Gaza. On a vraiment honte d'apprendre qu'un autre mur de séparation discriminatoire creuse la terre sur nos frontières avec la bande de Gaza, écrit le journal égyptien Al-Dostour. Ce mur installé avec l'aide des Américains et des Israéliens réalisera les mêmes objectifs criminels que le mur de la Cisjordanie : isolement et siège, souffrance et famine. On veut fermer tout espace d'où arrive un peu de nourriture ! Pour rappel, en 2009 la France s'était engagée avec les Américains à asphyxier les Gazaouis pour empêcher la contrebande d'armes en direction de Gaza. Le point 6 de la résolution 1860 du 8 janvier 2009, dix jours avant la fin des combats visait à empêcher les Gazaouis de se procurer des armes pour se battre. » (4)

Trump impulse ses projets contre l'immigration : le mur de la discorde

Tambour battant, Donald Trump signe des décrets, fidèlement à ses promesses. Il vient d'interdire aux ressortissants de sept pays musulmans l'entrée aux Etats-Unis. Mais pour le moment c'est le mur avec le Mexique qui retient l'attention. « Décidément écrit Sylvain Cypel, l'entrée en fonction de Donald Trump comme ses déclarations à l'emporte-pièce suscitent d'innombrables interrogations. Ainsi, confirmé par le Sénat au poste de secrétaire à la sécurité intérieure (Homeland Security) le 20 janvier, le général John Kelly a déclaré « refuser tout fichage de gens basé sur l'ethnicité ou la religion ». Évoquant le « mur » qu'entend construire Trump tout au long de la frontière mexicaine, il a aussi indiqué qu'« une barrière physique en elle-même ne fera pas l'affaire ». (5)

Pourtant, le président américain a signé le décret lançant la construction d'un mur à la frontière mexicaine pour combattre l'immigration illégale. « Je vais construire un grand mur, personne ne construit les murs mieux que moi. » « Une nation sans frontières n'est pas une nation », a-t-il lancé mercredi en présence du nouveau ministre de la Sécurité intérieure, l'ancien général John Kelly. « A partir d'aujourd'hui, les Etats-Unis reprennent le contrôle de leurs frontières. » « C'est sans doute la mesure la plus polémique promise par Donald Trump durant la campagne présidentielle. Le nouveau président des Etats-Unis a martelé, meeting après meeting, qu'il comptait construire un mur de 1 600 kilomètres de long à la frontière mexicaine, pour « endiguer » l'immigration. Et le décret lançant le gigantesque projet a été signé, cinq jours seulement après sa prise de fonctions. Mais cette promesse pose encore de nombreuses questions : le mur sera-t-il vraiment construit ? Qui va le payer ? La construction du mur, « physique » et pas seulement « symbolique », figurait d'ailleurs en tête du programme de Donald Trump : « Construire un mur physique et impénétrable tout au long de la frontière sud, dès le premier jour. » A ceux qui espéraient encore qu'il s'agissait d'une promesse en l'air ou d'un discours rhétorique et symbolique, il faut se résigner. Il n'y a donc plus aucun doute : Donald Trump va construire ce « mur ». (6)

Officiellement, Donald Trump se veut intraitable : « Le Mexique paiera pour le mur », affirme-t-il dans son programme. Une affirmation répétée inlassablement lors de ses meetings. Estimé par des experts américains à 25 milliards de dollars (autour de 8 milliards par Donald Trump), le coût de construction de ce mur frontalier devrait finalement être avancé par... les contribuables américains. Mais le Mexique remboursera, rassure Donald Trump. Les économies américaines et mexicaines sont imbriquées, taxer les importations à partir du Mexique, rendra encore plus vulnérables les deux régions frontalières. Le mur qui existe en partie, servira de pompe aspirante de tous les trafics possibles. Aux dernières nouvelles du feuilleton du mur, Trump refuse de recevoir le président mexicain, il l'appelle ensuite au téléphone, la communication a duré une heure et ils ont convenu de ne plus parler du mur dans les entretiens officiels.

Réalité des enjeux 

Dans une appréciation remarquable de la situation du mur, Fernando Buen Abad Domínguez situe la réalité des enjeux. Le travail des émigrés/immigrés déclare-t-il n'est pas un cadeau de l'Empire. Mettons les points sur les « i » : chaque dollar gagné est une accumulation de richesse pour les Yankees qui profitent du travail d'esclave. Les travailleurs paient un prix élevé (pas seulement pour ce que prélèvent les entreprises parasites pour les envois de fonds), mais parce que la majorité des migrants s'échine tous les jours, et doit épargner, bien qu'ils vivent avec toutes les limitations possibles, sous le poids de la distance, de la solitude fréquente, du statut d'« illégal », la marginalisation, le racisme, la peur, la méfiance systématique et la maltraitance coutumière. Et tout cela dans des terres qui ont été volées par l'empire yankee. Cela aussi est rendu visible par le Mur qu'ils veulent financer également avec les envois de fonds des compatriotes. » (7)

« Ce Mur est un acte inacceptable et inhumain de provocation. Il contient la menace de tuer et de réprimer des milliers de personnes. C'est un Mur conçu pour accentuer l'injustice subie par les immigrants traités comme 'illégaux'' et c'est un piège pour tous ceux qui, pour survivre, sont à la recherche d'une source quelconque d' « emploi ». La frontière avec les USA, est une source permanente d'abus, d'exploitation et d'ignominie et le projet de compléter ce Mur est un affront si grand que l'on ne peut pas ne pas se préparer aux conséquences. Ceux qui causent le chômage, qui génèrent la misère prennent maintenant des mesures de « contrôle » pour mettre de « l'ordre » à la frontière. Tout en bénéficiant des envois de fonds, bien sûr ! Ce que le Mur n'arrêtera pas, conclut l'auteur, ce sera la tragédie du chômage, la barbarie de l'humiliation, l'enfer de la faim et la monstruosité de la dépossession. Tout le contraire. Il met en lumière la barbarie, l'aberration et la gifle avalisées par la bourgeoisie, qui ne connaît ni limites ni freins dans la phase prédatrice où se trouve l'Empire. Le Mur est son miroir(...) ». (7)

Toujours en parlant de frontières elle peut être purement symboliques comme celle qui sépare les deux parties de Chypre. D'un côté de la frontière cypriote grecque nous sommes au XXIe siècle avec toutes les opportunités de l'Union européenne, de l'autre, partie turque, les Cypriotes vivent dans les conditions du XIXe siècle ! Où sont les ponts que nous devons construire pour amener la sérénité ? Il faut bien le dire, nous n'en prenons pas le chemin

C'est un fait, le monde va mal, il n'y a jamais eu autant de mur de la discorde, de haine et de rancoeur ! L’attentat tragique de Montréal en est une démonstration, dans cette tragédie, il faut souligner deux choses, d’abord , la cible visée qui semble être des musulmans mais aussi, la position admirable des autorités canadiennes qui ont eu une réaction fortement compassionnelle et surtout avec une forte volonté d’intégration des musulmans qui devraient se sentir canadiens avec un vivre ensemble à inventer tout les jours dans ce pays qui ne crie pas à la haine de l’étranger.

Aux Canadiens de toutes origines à se montrer dignes et faire des accommodements raisonnables,  la frontière où chacun se sent canadiens et apporte ce faisant son génie et la pleine mesure de son talent à la réussite de ce pays qui à bien des égards peut être un référent notamment par rapport à son voisin frappé espérons le momentanément d’hubris

1. http://rleb07.free.fr/opinions/murs.html

2. http://reseauinternational.net/voici-la-carte-du-monde-des-murs-separant-les-frontieres/

3. Chems Eddine Chitour http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/mythe-du-mur-de-berlin-et-vrai-mur-64656

4. http://www.ism-france.org/analyses/La-colere-monte-contre-le-mur-d-acier-l-Egypte-trahit-Gaza-article-13257

5. http://orientxxi.info/magazine/musulmans-iran-jerusalem-dissensions-entre-donald-trump-et-ses-futurs-ministres,1674

6. http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/l-amerique-selon-trump/20170125.OBS4328/5-questions-sur-le-fameux-mur-que-trump-veut-construire-a-la-frontiere-mexicaine.html

7. http://reseauinternational.net/le-mur-de-trump-une-attaque-symbolique-contre-les-classes-laborieuses/#f9G0v8hMdQTdL8jD.99

 

Article de reference : http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_ chitour/259365-des-ponts-au-lieu-des-murs.html

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique Alger

 



24 réactions


  • Massada Massada 31 janvier 2017 12:54

    Toute cette hostilité contre Donald Trump est très exagérée !

     
    En Israël on a construit un mur le long de la frontière sud d’Israël. Cela a stoppé toute l’immigration illégale. Grand succès. Idée formidable !
     
    La barrière de sécurité aussi, grand succes car dans la région où nous vivons, nous devons nous protéger contre les prédateurs

    • Xenozoid 31 janvier 2017 13:03

      @Massada


      nous devons nous protéger contre les prédateurs

      n’est pas prédateur qui veux

      on reconnais là « l’ancien » discours colonialiste,heureusement les autres font pas comme vous
      a,la fin on revient a dire 
      chacun son mur ,hein ?




    • Massada Massada 31 janvier 2017 13:08

      @Xenozoid
       

      Oui, nous refusons d’être colonisé

    • Xenozoid 31 janvier 2017 14:51

      @Massada


      donc vous fabriquez des ghettos ?car vous avez été colonisés...c’est ça ?

    • Massada Massada 31 janvier 2017 15:51

      @Xenozoid
       

      on veut un pays avec des frontières efficaces, pas le foutoir qui règne en France/Europe


    • Xenozoid 31 janvier 2017 15:54

      @Massada


      tu veux dire frontières a chaque ghetos ?

    • Massada Massada 31 janvier 2017 17:16

      @Xenozoid
       

      Et c’est vous qui parlez de ghetto ! vous etes un comique smiley
       
      La liste des 64 ghettos de France  :
      La liste des 64 ghettos 2015 de France métropole répertoriés avec les villes et quartiers par le JDD est :
      Amiens quartier nord
      Asnières les Hauts-d’Asnières
      Aulnay-sous-Bois Gros-Saule
      Avignon Saint-Chamand
      Behren-lès-Forbach la Cité
      Bonneuil-sur-Marne cité Fabien
      Bron Terraillon
      Champigny-sur-Marne le Bois-l’Abbé
      Corbeil-Essonnes les Tarterêts
      Creil les Hauts-de-Creil
      Dreux plateau Est
      Echirolles la Villeneuve d’Echirolles
      Garges-lès-Gonesse Dame-Blanche
      Gennevilliers le Luth
      Grenoble la Villeneuve
      Grenoble Mistral
      Grigny la Grande-Borne
      Grigny Grigny 2
      Les Mureaux Bougimonts
      Les Mureaux la Vigne-Blanche
      Les Mureaux les Musiciens
      Lille Lille-Sud
      Lyon la Duchère
      Mantes-la-Jolie le Val-Fourré


    • Massada Massada 31 janvier 2017 17:16

      @Massada
       

      Marseille (quartiers nord : 3ème, 13ème, 14ème, 15ème et 16ème arrondissement. quartiers sud : 9ème, 10ème et 11ème arrondissement.
      Montpellier la Mosson
      Mulhouse les Coteaux
      Mulhouse Drouot
      Nice les Moulins
      Nice l’Ariane
      Nîmes Mas-de-Mingue
      Nîmes Chemin-bas-d’Avignon
      Nîmes Pissevin
      Perpignan Saint-Jacques
      Roubaix l’Alma
      Roubaix l’Hommelet
      Roubaix Epeule
      Roubaix Cul-de-Four


    • Massada Massada 31 janvier 2017 17:17

      @Massada


      Roubaix le Fresnoy
      Roubaix Pile-Sainte-Elisabeth
      Saint-Denis quartiers du centre-ville
      Saint-Denis basilique
      Saint-Ouen cité Cordon
      Saint-Ouen Soubise
      Saint-Ouen 8-Mai-1945
      Sarcelles Lochères
      Sevran les Beaudottes
      Strasbourg le Neuhof
      Strasbourg la Meinau
      Strasbourg Hautepierre
      Toulouse le Mirail
      Toulouse les Izards
      Tourcoing la Bourgogne
      Trappes les Merisiers
      Vaulx-en-Velin le Mas-du-Taureau
      Vénissieux les Minguettes
      Wattrelos

    • Xenozoid 31 janvier 2017 17:18

      @Massada


      rien ou tu habites ?


    • Xenozoid 31 janvier 2017 17:22

      @Xenozoid

      les ghettos se font pas attaquer ?

    • Xenozoid 31 janvier 2017 18:40

      @cyrus

      ,je le comprend
      il le sait il n’a pas le choix

    • Massada Massada 1er février 2017 07:52

      @cyrus

       
      « ca fait diversion »
       
      Ce n’est pas pour faire diversion, c’est mon caractère de répondre à l’attaque par l’attaque.
      Tendre l’autre joue ne fait pas partie de ma façon de voir la vie.


    • Habana Habana 1er février 2017 13:34

      @Xenozoid
      EXACTEMENT cher Monsieur !

      Chacun son mur et chacun SA merde !
      Bonjour chez vous !

  • kalachnikov lermontov 31 janvier 2017 13:55

    Le mur de Trump est une pure imbécilité. Voici toutes les données à savoir sur l’immigration illégale en provenance du Mexique :

    http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/802154/immigration-etats-unis-frontiere-mexicains

    Je cite :

    "En 1924, lors de la création du US Border Patrol, il y avait 450 agents. Il y en a maintenant 20 273, dont 17 500 sont affectés à la frontière entre les États-Unis et le Mexique« .

     »On ne peut évidemment connaître le nombre de migrants qui traversent la frontière de façon clandestine. On l’estime cependant à partir du nombre de personnes interceptées.

    Après avoir atteint un sommet de 1,6 million en 2000, celui-ci a connu une chute marquée et n’était plus que de 331 000 personnes en 2015.« 

     »De plus, alors qu’en 2000, les Mexicains représentaient 98 % des immigrants illégaux interceptés à la frontière sud-ouest, ils n’étaient plus que la moitié des personnes arrêtées en 2015.

    Cela s’expliquerait en partie par les mesures dissuasives mises en place à la frontière, précise Maureen Meyers. « Toutefois, c’est lié aussi à des changements au Mexique, soit une amélioration de la situation économique, mais également des changements dans la taille des familles et le fait qu’un grand nombre de Mexicains migrent à l’intérieur de leur pays. »

    La crise économique aux États-Unis a également joué un rôle, ajoute Mme Meyers. « Après 2008, il n’y avait plus de création d’emplois aux États-Unis dans les secteurs de la construction et des services [qui emploient beaucoup de travailleurs peu qualifiés]. Le facteur incitatif n’était donc plus là. »« 

    Il est faux de dire que l’immigration illégale est essentiellement mexicaine. »depuis quelques années, le nombre de migrants en provenance d’Amérique centrale est en augmentation. « C’est une migration qui n’est pas motivée par l’économie, de prime abord, mais plutôt par la question sécuritaire », souligne Andréanne Bissonnette. L’Amérique centrale est une des régions les plus violentes au monde.« Il y a une immigration de plus en plus nombreuse venant d’Haiti et d’Afrique subsaharienne, qui entre au Mexique via le Chiapas ; les autorités mexicaines n’arrivent pas à gérer ce flux par manque de moyens et du fait de singularités institutionnelles et politiques.

     »Les statistiques sont frappantes en ce qui concerne le nombre de mineurs non accompagnés arrêtés à la frontière américaine. Alors que le nombre de Mexicains est en baisse, le nombre de jeunes originaires d’Amérique centrale est en très forte augmentation depuis quelques années, tout comme le nombre de familles.Les statistiques sont frappantes en ce qui concerne le nombre de mineurs non accompagnés arrêtés à la frontière américaine. Alors que le nombre de Mexicains est en baisse, le nombre de jeunes originaires d’Amérique centrale est en très forte augmentation depuis quelques années, tout comme le nombre de familles.« 

     »En réalité, le nombre d’immigrants illégaux installés aux États-Unis demeure stable depuis plusieurs années.

    Pendant les années 90 et au début de la décennie 2000, il y a eu une augmentation très rapide du nombre de migrants en situation irrégulière, jusqu’à un pic de 12,2 millions en 2012.

    Mais depuis 2009, ils sont autour de 11,3 millions, ce qui représente environ 3,5 % de la population américaine.

    On estime qu’environ 5,6 millions de ces immigrants illégaux sont des Mexicains, un chiffre en baisse par rapport à 2007, lorsqu’ils étaient 6,9 millions."

    « Depuis 2009, il y a plus de migrants mexicains qui quittent les États-Unis que de migrants qui y entrent », explique Andréanne Bissonnette.

    Selon des calculs du Pew Research Center, entre 2009 et 2014, un million de Mexicains et leurs familles sont retournés au Mexique tandis que 870 000 Mexicains ont immigré aux États-Unis.

    "D’après le Bureau de recensement des États-Unis, le Mexique n’est plus le premier pays d’origine des migrants, ayant récemment été devancé par la Chine et l’Inde."

    Etc, etc.

    Mais Trump tient ses promesses, même débiles, et l’armée des sans couilles qui du fond de son canapé se fait niquer par l’élite est trop ravie de triompher - par procuration, m^me en pactisant avec un débilos craignos !. ’Trump est notre sauveur, Trump est avec nous.’

    Et cette nuée de sans couilles qui adore faire la morale, se faire passer pour des humanistes, amis de la démocratie, des pauvres peuples martyrisés et surtout de ’moi’ : qu’elle sache que le peuple mexicain va être martyrisé, que l’immigration mexicaine va être relancée, etc, etc.


    • Harry Stotte Harry Stotte 31 janvier 2017 14:52

      @lermontov

      « qu’elle sache que le peuple mexicain va être martyrisé, que l’immigration mexicaine va être relancée, etc, etc. »


      J’allais le dire. Trump va rapatrier des emplois pour que des Américains puissent fabriquer des produits destinés au marché américain, donc des Mexicains pourraient être tentés de venir reprendre leur job perdu aux Etats-Unis. D’où la nécessité du mur. CQFD

    • kalachnikov lermontov 31 janvier 2017 15:06

      @ Harry Stotte

      Bien tenté mais non. Trump a promis le mur en fonction d’une immigration illégale selon lui hors de contrôle, ce qui est faux. En revanche, sur le plan des conséquences, c’est effectivement l’immigration illégale qui va être boostée.

      Ps : Et c’est le contribuable américain qui paiera ces lubies de maçonnerie parce que la taxe de 20% sur les importations mexicaines n’existera pas si les usines sont rapatriées aux usa.

      3200 km de frontière ; un mur de 12 m de haut et 3 m de fondation = 28 milliards.


    • Harry Stotte Harry Stotte 31 janvier 2017 15:43

      @lermontov

      « ...pas si les usines sont rapatriées aux usa. »


      Ne seront rapatriées que les entreprises américaines faisant concurrence à la production nationale, donc toutes ne seront pas frappées.


      « 3200 km de frontière ; un mur de 12 m de haut et 3 m de fondation = 28 milliards. »


      Directement injectés dans l’économie, et qui, pour l’essentiel, resteront aux Etats-Unis, si le protectionnisme est organisé comme il doit l’être. Le mur apparaît ainsi comme une composante du plan de relance par les grands travaux, annoncé par Trump.

  • howahkan 31 janvier 2017 14:04

    Salut en comparant avec un pays = une maison, il est alors aisé de saisir que chacun chez soi est ce qui doit être la règle, chacun ayant un chez soi sans problèmes lorsque coopération volontaire donc partage il y a...depuis le siecle des lumières en particulier l’occident et les parasites nomades financiers se sont fait une spécialité d’envahir les autres maisons, avec toujours des prétextes à la mickey mouse..enfin à la mort moi le nœud pour être clair... smiley

    rien n’empêche des échanges respectueux envers et avec les voisins au contraire même saut si ce sont des truands qui dirigent..ce qui est le cas

    il suffit que les masses et peuplent coopèrent , partagent donc soi équitables et justes, donc en paix avec eux même avant tout et donc par là même avec les autres pour tout résoudre les problèmes pratiques...cela peut commencer là de suite....mais ne peut se faire que d’une manière volontaire non forcée...

    si il n’y a pas de telle volonté...comprenez en les conséquences faciles à percevoir.

    la masse le veut elle est la seule bonne question de fond...que je vois pour le moment ..

    la réponse est ........................... ?


  • Harry Stotte Harry Stotte 31 janvier 2017 14:47

    C’est facile à tenir, un pont ! 



    Des clandestins glandent à proximité de la frontière, le long d’une rivière... L’un d’eux s’écrie : - Oooooh, un pont !« Et le groupe s’engage sur l’ouvrage d’art : »Si Adelita quisiera ser tu esposa, Si Adelita fuera tu mujer, Le comprarias..."

    Il suffit ensuite de deux, trois, quatre, cinq Humwees de front, selon la largeur du pont, pour refouler les clandestins jusqu’à leur point de départ, c’est-à-dire du côté étranger du pont. Et voilà...

  • Safrani Safrani 1er février 2017 11:07

    @ chems eddine Chitour 

    Nos murs extérieurs ne sont que le reflet de nos propres clivages https://www.cairn.info/revue-psychotherapies-2005-2-page-81.htm&nbsp ;

    Comment créer autre chose que ce que l’on est soi-même ? Encore faut-il être conscient de ce que nous sommes... ce qui prendra probablement beaucoup de temps... !

    Une fois conscients (si on n’est pas déjà tous morts) alors, peut-être, serons-nous capable de créer d’autres réalités, une humanité en phase avec ce que nous serons devenus..

    Tout ça pour dire que, si nous avons besoin de temps pour devenir autre chose que les primitifs-barbares que nous sommes actuellement, cette proposition fait sens : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/revenu-de-base-on-n-est-pas-sorti-188672

    Merci !


  • Ruut Ruut 1er février 2017 12:56

    Les ponts n’existent pas entre des dogmes or la politique est devenue une secte dogmatique détruisant les ponts naturels entre les citoyens.
    Les Médiats sont les premiers responsables de la stigmatisation de la politique en faisant tout pour que les débats d’idées n’existent pas.

    La destruction des libertés d’expressions punies pénalement en est le premier marqueur.


  • soi même 1er février 2017 15:55

    Les faits historiques sont toujours une parenthèse de l’avenir qui se chargera de le dissoudre.

    A propos des Murs. vous oubliez les Murs des ghettos qui est plus approprié pour définir ses murs frontalier contemporains donc le premier à été la muraille de Chine qui a bien finie un jour par s’écrouler et laisser passez les hordes de mongoles. 




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