lundi 20 février 2017 - par ddacoudre

Ils sont devenus fous

Ne votez pas pour des candidats qui, pour arriver au pouvoir sont prêts à mettre la France à feu et à sang. Il inadmissible de voir certains d'entre eux continuer l'escalade de la surenchère sur la sécurité ou dans la recherche du Buzz.

Le dernier en date est Macron sur un terrain où déjà par électoralisme la France et d'autres ont reconnu le génocide Arménien qui s'est déroulé avant la promulgation et l'application de la loi sur le génocide et ne peuvent de ce fait être concerné, car il ne peut y avoir sauf démence de loi rétroactive.

Article 11 de la déclaration des droits de l'homme

Toutes personnes accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées. 2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commis.

De plus, en France l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité n'est définie que par la loi du 26 décembre 1964. C'est comme la cour pénale internationale signé par 124 états, si elle est entrée en vigueur le 1er juillet 2002 après sa ratification par 60 États, sa compétence n'est pas rétroactive et ne peut traiter que des crimes commis à compter de la date de son entrée en vigueur.

Donc tout événement qui ont eu lieu avant l'entrée en vigueur de la loi sur le crime contre l'humanité, ne peuvent s'appliquer aux actes commis par les uns ou les autres même s'ils sont considérés aujourd'hui comme odieux.

Il ne s'agit pas là de porter un jugement de valeur, mais de faire un constat incontournable. Ceux qui ont commis quelques atrocités que ce soit dans des temps où ils ignoraient que l'évolution de l'existence qualifierait leurs comportements de criminels, ils ne peuvent donc être tenus ou considérés comme tel, car ils agissaient dans le cadre de ce qui était admis et non interdit par la loi.

Nous ne pouvons juger des hommes pour ce qu'ils ignoraient en leur temps et que nous savons nous aujourd'hui. Si nous devons apprendre l'histoire c'est pour pouvoir se situer dans le temps et retenir le passé comme exemple. Le fait de le mémoriser et d'en être affecté émotionnellement par rapport au vécu présent, ne nous autorise pas à transposer nos jugements présents sur un passé qui n'existe plus. L'histoire doit rester l'histoire, même si nous savons que nous nous y attachons pour nous créer une identité spécifique qui nous différencie les uns des autres. Nous savons parfaitement que notre cerveau ne fait pas la différence entre le passé le présent et le virtuel et que nous pouvons en souffrir par les traumatismes qu'ils laissent ou parce qu'ils justifient notre existence. Alors, quand l'on est un homme politique qui ne sait pas faire ces distinctions, il vaut mieux ne pas lui donner les rênes du pays. Pourquoi donc n'irait-il pas dire que les USA sont un pays "génocidaire" à une époque où l'Europe toute puissante se croyait investie du devoir d'apporter la civilisation et de conquérir tout ce qui lui passait sous la main.

S'il veut faire du Buzz alors qu'il déclare que la guerre est un crime contre l'humanité. Ou comme Mélenchon qu'il ait l'audace de dire que quand l'on prépare la guerre pour faire la paix l'on a toujours la guerre.

 



13 réactions


  • rogal 20 février 2017 11:54

    Position très juridique. Est-elle morale pour autant ?
    « Ceux qui ont commis quelques atrocités que ce soit dans des temps où ils ignoraient que l’évolution de l’existence qualifierait leurs comportements de criminels, ils ne peuvent donc être tenus ou considérés comme tel, car ils agissaient dans le cadre de ce qui était admis et non interdit par la loi. »
    Catholiques et Huguenots n’étaient donc pas criminels au bon temps où ils s’étripaient au nom de leur commun Dieu ? Massacrer les Vendéens « dans le cadre de ce qui était admis » n’était pas criminel ?


    • ddacoudre ddacoudre 20 février 2017 13:04

      @rogal

      bonjour . quand tu regardes ce qu’on fait les humais dans le passé tu apprécies leurs histoires à l’aune de tes connaissances et valeurs contemporaines et non celles qu’avaient dans leurs têtes les gens en ces temps. tu peux effectivement dire qu’ils se comportaient comme des criminels d’aujourd’hui, mais suivant les circonstances tu ne peux les considérer comme tel sauf pour les actes que eux avaient qualifié comme tel en leur temps, sinon tu refais l’histoire en travestissant la réalité du conteste d’alors. aujourd’hui il, y a un usage excessif de ce mot. si être criminel est tuer son semblable alors il faut dire que la guerre et un crime contre l’humanité.pour tenir compte de ta référence aux guerres de religions aujourd’hui nous acceptons de tuer des gens en leur déversant des bombes sur la tête et personne ne dit que c’est criminel. mais quand un soldat de DAESH décapite un prisonnier nous disons que c’est un barbare criminel. la différence est que nous nous faisons la guerre en fonction d’un certains nombres de règles que eux ne reconnaissent pas, nous nous avons signé le statut de Rome eux pas.
      cordialement.


    • rogal 20 février 2017 16:09

      Non, ddacoudre, je mets les actes des chrétiens (ou des républicains, ou d’autres encore) en regard de leur sainte doctrine ; en outre je me garde de parler de crime contre l’humanité, notion très juridique. Qu’écrivait-on, sous Henri III, du caractère chrétien des entretueries ? Qu’en a dit Montaigne ?
      Pour être franc j’ai trouvé sophistiques et votre article et ce commentaire.
      Vous me décevez.


    • ddacoudre ddacoudre 20 février 2017 19:50

      @rogal

      désolé l’on ne peut pas toujours plaire  smiley
      cordialement.


    • doctorix, complotiste doctorix 20 février 2017 20:03

      @ddacoudre

      Ceux qui balançaient des grenades dans les gourbis ou utilisaient la gégène et la baignire entre autres tortures ne savaient pas que c’était pas bien. Le législateurs n’avaient pas mis cette réserve dans les textes.
      Responsables, mais pas coupables, en somme.
      Bof, bof...

    • ddacoudre ddacoudre 21 février 2017 08:28

      @doctorix

      bonjour. je défend depuis très longtemps l’idée de classer la guerre comme crime contre l’humanité, je ne vais donc pas te contre dire sur ce que tu avances. mais il n’y a pas de guerre propre contrairement à l’idée qui c’est développé. mais sur les point s que tu soulèves quand l« insurrection algérienne a été classé comme guerre, les acteurs politiques ont pris le soin d’amnistier ces »crimes"pour ne pas les retenir comme crimes contre l’humanité..je comprends les points de vue qui voudraient que la guerre soit morale, mais c’est une ineptie, l’on juge celui qui égorge et l’on donne une médaille a celui qui déverse des bombes. ce qui nous fait prendre la notion de ces différences est la perception de la souffrance. il est vrai que quand une bombe nous tombe dessus c’est radical.
      cordialement


  • hervepasgrave hervepasgrave 20 février 2017 13:25

    Bonjour,
    Voila bien un drôle de plaidoyer ! Pas vraiment. Car il est nul et non avenu,pourquoi ?
    Les lois sur les crimes et les punitions sont effectuées par tous les politiques . Sont-elles justifiées ces lois ? Non ! car il n’y a plus de punition sévère.Le crime est roi. Et qui sont ceux qui craignent le plus les punitions si ce n’est ceux qui ont mis en œuvre ces lois.Alors surenchère ? ,oui ! surenchère du n’importe quoi . Les status sont déguisé pour paraitre humaniste ,alors qu’ils ne sont que des auto-protections pour les crimes.C’est de notoriété publique que le,les peuples ne sont que des criminels.Évident,mon cher Watson ! Pour les autres gens de pouvoirs ,du plus bas au haut plus haut eux ils ne sont que des humanistes qui ne risqueraient pas moralement,physiquement ,et surtout financièrement de commettre de telles horreurs et encore moins sur de grandes échelles.Les abrutis pullulent et ils voudraient avoir le monopole de la parole et de la raison,les C..

    En fait il ne faut pas aller voter,pour remettre les pendules à l’heure. Pendule à l’heure n’est pas le terme approprié .Ce serait plus oser regarder les choses en face, sans déformation. Le résultat ne changera rien ,sur l’avenir,mais changera les choses.Il faut du temps au temps.Alors ! les vendeurs à la sauvette de tous les bords ,ferait mieux de remiser leur quincaillerie ! Cestpasgrave !


    • ddacoudre ddacoudre 20 février 2017 14:00

      @hervepasgrave

      bonjour. j’ai compris le sens de ton commentaire. le crime n’est que social il n’existe pas dans la nature, l’on survit ou l’on meurt sous les coups d’un prédateur. nous nous avons en développant notre civilisation acquis les moyens de nous entre tuer par l’usage d’outils, car à main nu aucun humain n’a sauf accident les moyens d’en tuer un autre. pas de griffes, pas de dents acérées et le plus faible fait allégeance au plus fort de la même espèce. mais il y a belle lurette que nous avons distordu ce schéma et édité des règles pour définir les actes que nous considérons asociaux.définir des actes comme asociaux n’emporte pas la définition de crime qui s’attache seulement à la mort de son semblable, sinon il faudrait dire que l’homme est un criminel n’est ce qui travestirait la nature qui inclus la mort de toute espèce car c’est son fonctionnement, rien ne demeure tout change d’état, et c’est nous qui définissons ce que nous acceptons pour pouvoir vivre ensemble.de ce fait chaque lois vient corriger ou encadrer des actions et de ce seul fait en génère d’autres. sévère ou pas il n’y a pas de terme à cela. l’étude de Callouhm que je te met en lien l’explique parfaitement.http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Du-rat-a-moi-7607770.html
      cordialement.


  • Alpo47 Alpo47 20 février 2017 15:06

    Je crois que le dernier en date c’est .... Poutou. Je viens de l’entendre déclarer qu’il fallait ouvrir toutes nos frontières et laisser venir ... tous ceux qui le veulent. A peine « un peu » déconnecté de la réalité .
    Il va vraiment se présenter avec ce projet ?


    • leypanou 20 février 2017 16:32

      @Alpo47
      Poutou. Je viens de l’entendre déclarer qu’il fallait ouvrir toutes nos frontières et laisser venir ... tous ceux qui le veulent  : c’est çà l’internationalisme des trotskystes.

      Au lieu d’inciter les gens à se « bagarrer » contre les pouvoirs locaux dans leurs propres pays, on les incite à venir ici.

      A quoi ils servent ici, à part exciter les bas instincts des autres autres laissés pour compte comme eux et tirer les salaires vers le bas ?


    • ddacoudre ddacoudre 20 février 2017 20:09

      @Alpo47
      bonjour. je n’ai pas entendu sa déclaration, dans le fond il est en accord avec la déclaration universelle des droits de l’homme. nous avons l’argent qui circule librement presque toutes les marchandises, les hommes candidats à immigration ont toujours existé dans l’histoire avec moins de facilité qu’aujourd’hui du fait des moyens modernes de circulation, et le plus souvent c’est pour des raisons économiques. Pourtant généralement les hommes restent attachés au pays ou régions où il naissent et le nomadisme n’est plus de rigueur sauf pour quelques groupes comme les gens du voyages. même si poutou invitait tous les hommes à venir ils ne viendraient pas, ceux qui immigrent ne le font pas de gaité de cœur, ils courent après un « eldorado » pour vivre mieux.
      cordialement.


  • Odin Odin 20 février 2017 20:23

    Merci pour cet article très intéressant. Pour juger une période de notre histoire, il est nécessaire de ne pas juxtaposer nos connaissances actuelles à celles de l’époque analysée.

    En fonction des commentaires, je constate que cet exercice est difficile pour beaucoup.


    • ddacoudre ddacoudre 20 février 2017 22:29

      @Odin

      bonjour. bien évidement que c’est un exercice difficile car tout événement notre cerveau l’enregistre comme base de donné comparative dans la seule fin de survivre et faire des choix et nous n’avons qu’une notion de temps émotionnelle suivant les événement heureux ou malheureux, pour l’histoire il nous faut faire appel à la raison pour reconstituer l’événement dans son conteste.
      cordialement.


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