mercredi 22 juin 2016 - par Taverne

L’être, le savoir et le bonheur

L'article aurait pu s'intituler "le dimensionnisme pour les nuls" car il s'agit d'un résumé de deux tomes de philosophie. Qu'est-ce que le bonheur ? Qu'est-ce que l'être ? Qu'est-ce que le savoir ? Et surtout quelle méthode première chacun peut-il employer pour tracer ses lignes de perspectives personnelles, pour se dimensionner ? Cet article, contrairement aux deux tomes, va s'efforcer de faire court et clair.

Pour connaître et maîtriser les dimensions de l’Univers (macro dimensions) et les dimensions du Soi (micro dimensions) pour tracer les lignes de son bon dimensionnement personnel, il faut se poser à bonne distance du Réel afin que ce Réel ne soit ni trop près (en ce cas, aveuglant) ni trop éloigné (inaccessible). Il faut commencer par regarder le bonheur comme une chose universelle et extérieure à nous.

  • L’état de bonheur naît de la transformation physique et chimique de molécules.

Pour réactiver régulièrement l’état de bonheur, il faut de l’énergie en permanence, d'où la nécessité de la nutrition (du corps et de l'esprit). Nous qui sommes façonnés de matière cosmique, nous pouvons trouver les éléments de cette nutrition dans l’Univers qui recèle les éléments du bonheur et ses nourritures.

  • Le bonheur ne peut se contenter d’un état stable. Il lui faut suivre une ligne d’évolution : la constance (voire la croissance) du plaisir, l'équilibre entre les opposés, la conservation, et trois choses à ne pas confondre : le mouvement, le changement et la transformation.
  • Le mouvement se traduit par le déplacement. Apprendre à se déplacer dans nos différentes dimensions aide à construire son bonheur. Ces dimensions sont au nombre de neuf, ce qui permet de réaliser un enneagramme. Ces neuf dimensions sont aussi représentables sous la forme de trois triangles où la valeur du sommet de chaque forme est reprise comme valeur de base de la figure suivante (ainsi pour le bien-être et la joie).

I - Les dimensions du bonheur

 a - les triangles du bonheur

Les conditions du bonheur ici s'emboîtent une à une. La confiance est la base de tout ; elle se construit dès la naissance. De la confiance primaire dépend l'aptitude au bonheur. Il n'y a rien au-dessus du bonheur.

 b - l’enneagramme de Pi : une représentation du bonheur

Par une coïncidence heureuse, le premier enneagramme des valeurs de Pi se calque sur celui du bonheur. Nous allons n'en faire qu'un seul !

Voici les 54 premières valeurs de Pi qui sont à l’origine de cette construction arithmétique. Ces valeurs, placées après la virgule, sont regroupées deux par deux. On les lit de gauche à droite et de ligne en ligne.

14 - 15 - 92 - 65 - 35 - 89 - 79 - 32 - 38
46 - 26 - 43 - 38 - 32 - 79 - 50 - 28 - 84
19 - 71 - 69 - 39 - 93 - 75 - 10 - 58 - 20 

Les trois triangles formés par les additions sèment les bases des éléments suivants :

Le triangle n°1 : 14 (A : confiance) + 65 (B : santé) = 79 (C : sécurité).
Le triangle n°2 : 46 (D : bien-être) + 38 (E : reconnaissance) + 84 (F : accomplissement)  
Le triangle n°3 : 19 (G : joie) + 39 (H : partage) = 58 (I : sagesse) 

 Elément

A

B

C

D

E

F

G

H

I

 Valeur Pi

14

65

79

46

38

84

19

39

58

 

 c - l'enneagramme des quêteurs de bonheur

La théorie dimensionniste recense neuf stéréotypes de quêteurs de bonheur : le chasseur, le bâtisseur, le semeur, le passeur, le conquérant, l'explorateur, l'esthète, le serviteur, le pêcheur.

Ces neuf modes de quête du bonheur correspondent, dans cet ordre, avec quelques nuances, aux neuf stéréotypes de la personnalité (voir l'article "L'enneagramme" de Zolko sur Agoravox"). Alors que l'enneagramme de la personnalité trouve un intérêt certain dans le monde professionnel, l'enneagramme des modes de quête de bonheur s'applique à la vie privée.

Correspondances des deux enneagrammes :

perfection-

niste

meneur

diplomate

généreux

battant

original

expert

loyal

jouisseur

chasseur

bâtisseur

semeur

passeur

conquérant

explo-

rateur

esthète

serviteur

Pêcheur

 

II - Les trois directions de la vie humaine

Mais le bonheur n’est pas le seul but de la vie.

En réalité, l’être humain poursuit trois buts essentiels qui sont : le bonheur (le plus légitime), la liberté et la vérité. Ces deux dernières notions ont quelque chose de plus que le bonheur : ce sont aussi des valeurs. Le bonheur doit par conséquent en tenir compte même s’il est, des trois buts, le plus légitime. Qui dit « doit » dit « obligation ».

Cette obligation repose sur un triple principe :

1 - la liberté est un devoir sacré de chacun envers l’Homme (*),
2 - la vérité un devoir nécessaire envers la société,
3 - le bonheur un devoir très souhaitable envers soi-même.

(*) Notons cette apparente contradiction : l'homme a l'obligation d'être libre ! En réalité, il est libre par nature, mais il est engagé envers l'Homme et en tant qu'Homme (détenteur d'une condition supérieure). Il n'y a donc pas de contradiction logique sur un même plan : l'homme est libre, l'Homme est engagé par sa liberté.

III - Le précepte « connais-toi toi-même », base du savoir et de l'autonomie

Le précepte « connais-toi toi même » inscrit au fronton du temple d’Apollon est le conseil le plus intelligent qui ait jamais été donné. Seulement il faut savoir l’analyser. Socrate en avait fait sa devise mais, comme il n'a laissé aucun écrit sur ses travaux, on ne sait pas s'il avait développé un mode d'emploi, une technique. Rien en tout de plus que ce que nous transmis son disciple Platon. A nous de nous débrouiller seuls pour décoder les sens profonds de cette injonction première.

Que recommande ce précepte ?

1 - de tirer une forme du savoir de la connaissance de soi,
2 - de dimensionner la liberté pour en faire, à son niveau, l’autonomie,
3 - de domestiquer la force pour en faire un pouvoir sur soi-même,
4 - de transformer ses pulsions en désirs.

Cet en-dimensionnement peut se formuler ainsi : « prends le pouvoir sur toi-même pour créer la loi de ton autonomie, choisis tes désirs et bâtis ton savoir ! »

Ce précepte, en invitant à la connaissance des "évidences", a permis d’engendrer le cogito qui, lui, fonde la démarche du savoir ("je sais que je pense" et "je sais que je suis"...). Sans ce précepte, point de cogito car Descartes l’a bien monté : il a fondé toute sa méthode sur la connaissance de soi. Le savoir ainsi fondé, il fallait ensuite ("en suite") en mesurer l'étendue. Le "que sais-je" était le chaînon logique suivant du raisonnement.

Voici l’enneagramme qu’il engendre.

L’enneagramme de l’autonomie :

Etat naturel

 Liberté

 Force

 Connaissance

Pulsions, instincts

Etat transformé

 Autonomie

 Pouvoir

 Savoir

 Désir

En effet, la connaissance de soi permet de connaître ces quatre dimensions naturelles, universelles, et à les dimensionner en fonction de soi pour mieux conduire sa vie.

Dans toute société, la vérité est en danger

Car toute société comporte des instances de pouvoir. Or, la vérité (le Savoir) entre en contradiction, si ce n'est en opposition frontale, avec le Pouvoir (politique, religieux). Face au politique, Socrate a été contraint de boire la ciguë, face à la religion, Galilée a dû se récuser. Toute forme de pouvoir semble, par nature, un ennemi en puissance du savoir et de la vérité.

Cette règle vaut aussi pour le plan individuel : le pouvoir de notre désir, de notre volonté ou de notre prétention à connnaître, par exemple, nuisent à notre savoir, à notre perception de la vérité.

Plus une société tend vers le pouvoir et plus elle s’éloigne de la vérité

Le pouvoir prend notamment la forme de l’appropriation, du pouvoir sur les autres (quelquefois, mais rarement, avec les autres), de l’influence (notoriété, lobbying). Dans cette situation, le politicien et les leaders et managers, supplantent le philosophe.

La chose fonctionne aussi dans l'autre sens : la vérité peut menacer le Pouvoir. Si l'on reprend les exemples de Socrate et de Galilée, on voit que ces deux hommes étaient perçus comme subversifs et dangereux par les autorités officielles car celles-ci fondent leur pouvoir sur l'illusion, le mensonge, la manipulation. Le Pouvoir s'éloigne toujours de la vérité pour pouvoir s'exercer. Cet éloignement du réel et de la vérité est la condition même de son existence et de son déploiement.

Aujourd'hui, des formes de savoirs se transmettent par le bas, via les réseaux sociaux ou l'open source. On parle aussi d'empowerment, qui est l'octroi de pouvoir aux individus ou aux groupes pour agir sur les conditions sociales, économiques, politiques ou écologiques qu'ils subissent. Tant que ces processus nouveaux demeurent à la marge et ne menacent pas directement le Pouvoir, ils pourront prospérer. S'ils venaient à le menacer dans sa légitimité, ses attributs ou dans son existence même, ils en subiraient les attaques. Car le pouvoir ne tolère la vérité que tant qu'elle ne le remet pas en cause.

IV - Les trois composantes de l'homme

L’homme, c’est un tiers d’animal, un tiers d’humain et un tiers d’humanité.

C’est un tiers d’animalité (avec les lois chimiques et physiques qui vont avec), un tiers de recherche personnelle de bonheur (l'une des trois directions de la vie humaine), et enfin un tiers de transcendance et de normatif qui est la part de l’humanité comme entité abstraite qui régit l’existence de l’individu et dont celui-ci n’est qu’un élément.

L'enneagramme des neuf dimensions de la vie humaine

   Les trois directions de la vie (l'humain)  Les « passions » (l'animalité)  Transcendance & Normatif (l'Humanité)

 

 bonheur

 liberté

 vérité

 désir

 joie

 tristesse

 foi(*) 

 droits

 devoirs

 bonheur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 liberté

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 vérité

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 (*) Transcendance

Ce tableau est issu de ma théorie dite du "dimensionnisme". Il s’inspire aussi de la thèse hégélienne des trois périodes historiques et de la conception spinoziste des passions. Enfin, l’enneagramme, cette modélisation à neuf dimensions, existe dans le Yi-King et dans la psychologie qui traite des formes de personnalité.

J’y ai ajouté ma conception de l’attelage du bonheur avec la liberté et la vérité. Ce tableau peut se révéler bien utile pour formuler les questions essentielles que l’on doit se poser sur le bonheur. On peut, au gré des cases que l’on pointe, confronter entre eux les neuf grands thèmes avec les trois buts essentiels de la vie (bonheur, liberté, vérité).

V - Les trois dimensions de l'homme

Nous sommes trois choses : une structure, un contenant, une chose reliée.

1°) La structure (masse et dimensions)
2°) Le contenant (puissance, force)
3°) La reliance (énergie, vitesse) : nous sommes cette fois dans la dimension du flux et des interactions. La reliance a trois dimensions :

- horizontale : les relations horizontales avec les autres (échanges, dialogues, coopérations...).

- verticale : on trouve sous cette catégorie la médiation, l’emprise, le lien de subordination, la dette.

- circulaire : les ensembles auxquels nous appartenons : catégories, famille, cercle d’amis, de relations, cité, région, peuple, nation, etc. Le philosophe Habermas a fait des interactions sociales l’un de ces thèmes de prédilection. Il faut, pour que celles-ci soient possibles, dit-il, un langage clair et sincère (une entente).

Nous pourrions ici reprendre l'enneagramme précédent et remplacer les rubriques des trois lignes par : structure, contenant, reliance.

VI - Les quatre parties de nous

Nous avons vu les dimensions et les éléments extérieurs ; nous avons évoqué l'être au travers de ses composantes. Il est temps de le voir en sa globalité.

Selon l'intuition de Plotin, confirmée par Hartmann (et par votre serviteur) l'être est Un. Il est composé d'un noyau qui rayonne (en osmose avec l'Absolu) et d'une périphérie (l'individu) qui est en contact avec le Réel, le relatif (cette partie est davantage liée à l'espèce qu'avec l'Absolu et Dieu).

Il me semble que ces deux cercles (l'Absolu et le Relatif) se subdivisent eux-mêmes, sur les bases suivantes :

- la prise d'autonomie de l'être par rapport à l'Absolu (Dieu) : le précepte "connais-toi toi-même est une distance prise avec les dieux, un affranchissement de leur tutelle.

- la confrontation de la force vitale de l'individu - à savoir le désir - à la réalité.

Dans la sphère de l’Absolu, l’être, frais émoulu de l’Univers, va prendre peu à peu son autonomie en construisant son identité personnelle. Sa pensée, tout en restant solidaire et au contact du cosmos, se singularise. Ainsi aurions-nous deux sous-parties dans la zone des forces du dedans : le noyau (le Un) et la zone du « Je » cartésien (la pensée autonome, l’ego).

Dans la sphère du Relatif, l'individu (élément d’une espèce) apprend à connaître ses désirs propres et les limites que lui oppose le principe de réalité. Ainsi s’opère une opposition entre le désir de jouir sans entrave et d’expérimenter et la nécessité. La zone des forces du dehors se séparerait en deux : la zone de sensualité, la zone de nécessité. Par une heureuse coïncidence, le cours de ce propos suit le sens des planètes en partant du soleil.

Quatre phases successives ont créé quatre composantes de l'être :

Le soleil (astre)

Mercure (dieu)

Vénus (déesse)

La Terre

Le noyau de l’être

(le rayonnement)

La pensée (l’autonomie)

Le Vivant

(la sensualité)

Le lieu

(la nécessité)

Nous passerons sur la phase 1, trop mystérieuse quant à sa genèse et à son contenu. D'ailleurs, nous ne savons même pas si nous pouvons qualifier cette zone de "phase". Disons simplement que toute explication se trouve dans l'oeuvre de Plotin.

Phase 2 : l'autonomie

Mercure, en sa qualité de messager des dieux, donne à l'Homme son précepte d'autonomie. Mais Mercure, qui est aussi le dieu des voleurs, par son exemple fait de l'Homme un voleur. En effet, l'homme obtient la liberté de pensée en dérobant le feu au dieu, au Soleil

Phase 3 : le désir et la sensualité

Vénus est la divinité idéale pour incarner la sensualité. Comment pourrait-il en être autrement ? La coïncidence est trop belle pour ne pas faire le parallèle.

Phase 4 : la loi de la nécessité

C'est ici que l'être s'ancre dans un lieu.

Conclusion

La théorie dimensionniste repose sur le postulat que la valeur maximale universelle est trois. Il y a l'unité (l'atome), la dualité, la ligne de fuite (échappatoire à dualité quand il y a risque de spirale sans fin). Au-delà de ce chiffre, les valeurs sont des dérivées abstraites des trois valeurs primaires réelles : elles ne servent qu'au calcul. Ainsi, tout va par trois ou par neuf, éventuellement par six (comme les émotions chez Spinoza). Il existe trois dimensions dans notre monde. Au vu des récurrences des règles observées et des études poussées sur le nombre Pi, l'auteur laisse ouverte l'hypothèse que, par subdivision ou combinaisons, il puisse exister quelque part dans l'univers une possibilité de neuf dimensions.

La thèse dimensionniste développe également une partie consacrée aux quatre âges de l'Humanité : l'Age du récit, l'Age du précepte, l'Age de la Raison, l'Age du Bonheur.
Enfin, le tome "Plein bonheur" établit un parallélisme minutieux entre les enneagrammes formés par les décimales du nombre Pi et les différents stades d'évolution de l'enfant et de l'adolescent.

Pour aller plus loin, commentez cet article ou lisez les extraits gratuits en ligne ("Plein bonheur", suite de mon premier essai "Le Bonheur dimensionniste").

 



38 réactions


  • Jo.Di Jo.Di 22 juin 2016 15:50

    Le branlettenisme pour les grand remplacées) smiley
     
    200 ans avant Naïade Vagino Bécassine dans la Taverne de Socrasse :
     
    « Ensuite, la Substance vivante est l’Être qui est en vérité Sujet ; où, ce qui est la même chose, qui n’est en vérité objectivement-réel que dans la mesure où la substance est le mouvement de l’acte-de-se-poser soi-même où la médiation avec soi-même de l’acte-de-devenir-autre-que-soi. En tant que Sujet, la Substance est la Négativité simple-où-indivise pure, et par cela même le dédoublement du simple-où-de-l’individu, où le doublement opposant, qui est également la négation de cette distinction-où-différenciation indifférente et de de son opposé. Ce n’est que cette égalité qui se re-constitue, ou la réflexion en soi-même dans l’être-autre, qui est Vrai, non l’unité-unifiante primordiale en tant que telle, c’est à dire immédiate en tant que telle. Le Vrai est le devenir de soi-même, le cercle qui présuppose son terme-final comme son but et qui l’a pour commencement, et qui n’est objectivement-réel que par le développement-réalisateur et par son terme final » Hegel PhG


    • Jo.Di Jo.Di 22 juin 2016 21:05

      A propos des âges de Hegel :
       
      - L’hoplite, enfant envié, plein de certitudes et d’émerveillements, sous le regard des dieux défend la Cité ses armes à la main, égaux, bouclier contre bouclier dans la phalange lotocrate, par honneur et vergogne
      - Le prêtre brûle la sorcière trop belle .... pour la sauvegarde des âmes de ses moutons (comme le colon halal importé par Capital-Féodal actuel)
      - Le soldat de Napoléon, premier impérialiste du droitdelhommisme, impose sa guerre « juste » (à la Bush), massacrant les abscons espaingouins trop pieux. Qui dit Humanité veut tromper.
       
      sont les 3 premiers âges ...
       
      puis vint l’âge final du benêt, le sexe décérébré pousseur du Caddie, chiure finale de l’histoire, Avachi sur son canapé Darty, il regarde les match de foot, une canette de Coca d’une main, un hamburger MacDo de l’autre, sur écran plasma (qu’il vient d’acheter), pour voir des millionnaires colons incultes, symboles de réussite sociale. Panem et circenses du crétin de gôôôche.
       
      « Chaque peuple fait des progrès en lui-même ; il progresse et il décline. La catégorie qui s’impose aussitôt est celle de la culture , de l’excès de culture et de la perversion de la culture [VerBildung où Plug Anal Géant Vert] : ce dernier moment est pour le peuple à la fois le produit et la source de sa ruine [...] La culture est forme du penser. Ainsi l’homme sait se retenir ; il n’agit pas selon ses inclinations et ses désirs, mais se recueille [...] De même que l’homme meurt dans l’habitude de la vie, de même l’Esprit d’un peuple meurt dans la jouissance de lui-même [la branlette ...] Il reste certes remuant [la Nuit Avachie], mais cette agitation n’est plus que celle des intérêts privés : elle ne concerne plus l’intérêt même du peuple. L’intérêt majeur, suprême, s’est retiré de la vie [... la projection dans l’avenir commun] La mort naturelle de l’Esprit d’un peuple peut se manifester par la nullité politique [le Flan de la caste crasse] Dans une telle mort, un peuple peut se sentir fort à son aise, bien qu’il soit sorti de la vie de l’Idée. Il sert alors de matériau à un principe supérieur ; il devient province d’un autre peuple où prévaut un principe supérieur [colons du mondialisme...] Nous pouvons observer comment l’Esprit d’un peuple prépare lui-même sa propre décadence. Le déclin apparaît sous diverses formes : la corruption jaillit du dedans, les appétits se déchaînent ; la particularité ne cherche que sa satisfaction [Caddie ...] La vie de chaque peuple fait donc mûrir un fruit, car son activité vise à réaliser complètement son principe [se savoir vivre français]. Mais ce fruit ne retombe pas dans le giron du peuple qui l’a produit. Il ne lui est pas permis d’en jouir. Au contraire, ce fruit devient pour lui une boisson amère ; il ne peut la rejeter car il en a une soif infinie, mais goûter à ce breuvage est sa ruine et en même temps l’avènement d’un nouveau principe [GlobalState américain des rappeurs, dealers gangs MacDonaldisés halal]. » 
       
      Hegel, La Raison dans l’Histoire


  • Daniel Roux Daniel Roux 22 juin 2016 16:51

    Il y a que certains idiots qui sont toujours heureux, quelque soit l’appellation politiquement correcte ou psycho-médicale que vous leurs donnez. Certains les appellent d’ailleurs, les imbéciles heureux.

    Les gens ordinaires, ceux qui affrontent la vie en vraie, peuvent être heureux un moment, mais pas tout le temps, sauf s’ils entrent dans la catégorie ci-dessus.

    Il y a des bonheurs faciles comme gagner dans un jeux, fut-il de hasard, et des bonheurs rares, comme un jour sans guerre dans le monde. L’effet ressenti est sans doute le même.

    Bizarre quand on y pense, non ?

    Le dimensionnisme n’est-il pas une manière rassurante de donner un sens à une vie qui n’en a pas ?


    • Taverne Taverne 22 juin 2016 18:52

      @Daniel Roux

      En fait, le dimensionnisme est une exigence d’efforts pour tous ceux qui n’ont pas la chance d’être les imbéciles heureux que vous mentionnez. Quoique je me demande si ceux-là ne sont pas leurrés et ne mériteraient pas un bonheur plus authentique.

      On ne peut pas être heureux tout le temps, le bonheur aussi a besoin de se reposer.


    • Taverne Taverne 23 juin 2016 00:59

      Le dimensionnisme est aussi une approche originale des concepts. Par exemple, la définition en relief du bonheur (les 3 triangles). Cette définition est plus proche de la réalité que toute définition par des phrases.

      Le 1er triangle est évident : la confiance est la base de tout. L’enfant teste sa sécurité : il sait que s’il crie, il aura son biberon ou le sein, et que si sa maman s’absente, elle reviendra bientôt. C’est ainsi qu’il fait l’apprentissage de la confiance primaire. Tout se joue sur la confiance.

      Quant aux trois conditions suivantes (santé, sécurité, bien-être), on la retrouve dans les conditions de recrutement des assistantes maternelles pour lesquelles la loi exige des conditions d’accueil assurant « la santé, la sécurité et l’épanouissement » de l’enfant.

      La méthode de définition classique est incapable de rendre compte de concepts comme le bonheur.


    • Taverne Taverne 23 juin 2016 15:51

      Passez par-dessus le 1er triangle, c’est un peu comme marcher sur les eaux !


    • Vipère Vipère 24 juin 2016 23:58

      @Taverne


      Je pense aussi que la confiance est innée, au départ !

      Je vous donne un exemple à l’appui de mon propos : le nouveau né fait confiance à sa mère, que ce soit un humain ou un animal, c’est dans l’état naturel. La confiance est à l’origine, donnée à tous sans distinction ni mérite particulier, c’est dans l’ordre des choses, un déterminisme.


      C’est par la suite qu’elle se perd et doit se reconquérir, et ce de manière constante tout au long de la vie.

    • Taverne Taverne 25 juin 2016 01:22

      @Vipère

      Cela est très possible et, en regardant mon schéma, je me dis que c’est ainsi que je l’ai entendu au départ en plaçant la confiance comme le socle et donc la cause originelle, c’est-à-dire comme une force naturelle. De la même façon, le désir est une force naturelle, une autre cause originelle à la base d’une autre construction dimensionnelle. Mais, à la différence du désir, il me semble que la confiance est aussi une sorte de « patrimoine ». La confiance se cumule, pas le désir. Donc la confiance serait plus qu’une simple force. Mais, bien sûr, ce qui se cumule peut aussi se perdre et il faut alors retrouver de la confiance et la renforcer, ainsi que vous le dites : il faut la reconquérir.


    • Taverne Taverne 22 juin 2016 21:09

      Dans toute thèse philosophique, il y a une part de vanité, une part de bêtise. Je le sais parce que je suis un adepte du « connais toi toi-même » smiley.

      Mais aussi une part utile à chacun et qui lui permet de se dépasser. Et donc, il serait dommage de ne pas voir aussi la dernière part...


  • Radix Radix 22 juin 2016 17:57

    Bonjour Taverne

    Le bonheur est une chose relative.

    Par exemple quand la tempête souffle et que le suis dans mon lit, il me suffit de me remémorer les fois où, me trouvant en mer en plein coup de vent, je pensais avec nostalgie à mon lit douillet pour aussitôt apprécier ma couette et mon bonheur d’être là !

    Par contre voir le bonheur mis en tableau Excel me déprime fortement.

    Radix


    • Taverne Taverne 22 juin 2016 18:55

      @Radix

      Mon cher Radix, c’est dur pour moi aussi mais que veux-tu, Descartes nous a laissés au milieu du gué (*) et depuis on cherche à faire le pas suivant. Mais les vérités évidentes sont les plus ardues à énoncer.

      (*) (sans jeu de mots...)


    • Radix Radix 22 juin 2016 19:30

      @Taverne

      Si Descarte nous a laissé au milieu du gué c’est parce qu’il était mathématicien et qu’il est tombé dans une impasse, comme il ne pouvait pas le dire....

      Radix


    • Taverne Taverne 22 juin 2016 19:49

      @Radix

      Moi qui ne suis pas mathématicien, je ne risque pas d’aller beaucoup plus loin que lui. Mais le peu que j’aurai proposé et qui sera utile, ce sera déjà cela de partagé.

      Au fait, je vous donne raison : c’est moche tous ces tableaux ! C’est l’effet pervers du résumé...
      Au fait (bis) : vous avez vu l’erreur ? L’enneagramme de l’autonomie qui n’a que quatre colonnes ! Or, « ennea » veut dire neuf en grec. Bref, ce vieux René n’a pas trop lieu de s’inquiéter là-haut.

      On avance parfois vers la vérité à coups d’erreurs corrigées smiley


  • Vipère Vipère 22 juin 2016 21:32

    « Connais toi toi même » : c’est renoncer à chercher en dehors de soi.

    Découvrir sa propre vérité, sa nature profonde, ses sentiments propres, sa voie car tout un chacun est doté d’un esprit, de facultés et d’une philosophie de vie apprise au travers de ses expériences.

    Ce qui est vérité pour l’un, ne l’est pas forcément pour un autre, mais n’est ce pas parce que la vérité est intimement liée à la sagesse et que plus l’on progresse dans la science de l’Homme et plus la vérité se révèle à nous  ?

    Voler de ses propres ailes, sans qu’il soit absolument nécessaire de se sécuriser auprès d’un maître à penser, qui ne peut qu’exprimer ses propres pensées, et par là même sa grandeur, alors qu’il devrait s’employer à aider à son élève à accoucher des siennes.


    • Taverne Taverne 22 juin 2016 22:00

       @ Vipère

      Je partage votre conclusion. C’est le but du précepte que de grandir en autonomie sans la tutelle d’un maître omniscient. L’éducation, qui nous aide à grandir, nous inculque aussi la petitesse. A chacun de se libérer de tout ce qui entrave sa propre pensée et son autonomie, quel que soit son niveau d’instruction. Quant à moi, je me contente de proposer quelques pistes qui sont à creuser peut-être. Et quelques clés : j’aime à penser que certaines ouvrent des portes.


  • Taverne Taverne 22 juin 2016 22:39

    A tous : le risque d’un résumé est d’être incomplet ou mal compris. N’hésitez pas à me demander des éclaircissements sur tel ou tel point qui pourrait vous intéresser.


  • egos 23 juin 2016 00:51

    « Vénus est la divinité idéale pour incarner la sensualité »

    Hermaprhodite ne serait ille pas mieux approprié-e à représenter cette composante de la personnalité en regard des évolutions sociétales présentes, 
    et, ce qui n’est pas négligeable, permettrait de ménager diverses sensibilités.

    • Taverne Taverne 23 juin 2016 01:22

      @egos

      Cela se discute en effet. Hermaphrodite aurait été le choix de Platon. Mais mon choix s’est arrêté sur les noms de divinités qui correspondent aux noms des planètes. Et puis soyons réalistes, les êtres humains ne sont pas des anges asexués.

      L’homme et une entité désirante. Le désir est la condition de l’homme. C’est le moteur de sa vie disait Aristote. Cette année, le bac philo comportait plusieurs sujets sur le désir. Il n’est pas surprenant que le désir soit la chose acquise juste après l’acquisition par l’homme de l’autonomie (la part de liberté volée aux dieux !).


  • Enabomber Enabomber 23 juin 2016 05:05

    Je vais essayer l’exposition de cette théorie comme méthode de drague. Sûr qu’elles vont toutes craquer.


  • petit gibus 23 juin 2016 07:37

    En ces temps de dépaillage abusif des cardons
    ça fait du bien de rire un peu smiley

    PS
    pour les in-cul-terreux
    dans mon petit village,
     dépailler ses cardons signifie
    se mettre en culotte courte smiley

  • Neymare Neymare 23 juin 2016 11:50

    La vérité, le bonheur et la liberté ne sont , à mon sens, pas des choses différentes. Elles sont les caractéristiques de l’etre « absolu ». C’est pourquoi en fait elles ne sont pas à chercher, elles sont déjà. La vraie question est : « qu’est ce qui les masque chez l’homme ? »

    C’est en se connaissant soi meme qu’on peut répondre à cette question et donc supprimer ce voile pour atteindre l’Etre. Se connaitre ne permet donc pas de prendre son autonomie par rapport aux dieux comme vous dites (?), mais de prendre son autonomie par rapport à ce monde et à ses façons de voir.

    Cette habitude que l’on peut prendre d’analyser sa pensée et ses réactions créé une distanciation de la conscience par rapport à la pensée. C’est cette distanciation qui va permettre l’éveil


    • Taverne Taverne 23 juin 2016 12:08

      @Neymare

      Vous avez raison, je pense, du point de vue de l’Absolu. A ce niveau, les trois choses forment une trinité réunies au sien de l’être. Mais dans le monde relatif, les trois notions se distinguent et peuvent même se nuire entre elles. Ainsi, Kant qui, au nom de l’impératif catégorique de vérité, se dit favorable à la dénonciation des amis qu’ils cacheraient. La vérité ici ne fait pas le bonheur mais le malheur. De même la liberté rend malheureux pour Sartre à cause de la grande responsabilité qu’elle fait porte à l’homme comme un fardeau.
       
      Donc, bien que vous ayez raison du point de vue de l’Absolu, je place la poursuite des buts essentiels de l’homme dans la sphère du relatif, celle du monde sensible et matériel.


    • Neymare Neymare 23 juin 2016 13:03

      @Taverne
      Oui si on se cantonne à la sphère du relatif, vous avez sans doute raison. Néanmoins, dans l’Absolu, ces 3 choses revêtent un caractère différent. Par exemple, la vérité absolue annihile complètement le relatif, le bonheur dans l’absolu est total et de tous les instants, et la liberté est elle aussi totale.

      Dans le relatif comme vous le dites, ces 3 choses sont restreintes par le seul fait de la dualité, par exemple ma liberté se heurte à celle de l’autre, la vérité n’est que valable pour moi (au passage il est ridicule de pousser la vérité jusqu’à dénoncer ses amis), le bonheur est toujours restreint, limité dans le temps et incomplet, la complétude ne peut etre trouvée dans le relatif

      Ce que cherche l’homme, consciemment ou non, c’est l’absolu. Or cette absolu, l’homme le recherche dans le relatif comme vous le faites ici. C’est pour cela qu’à mon sens, vous devez pousser votre développement, par ailleurs intéressant, du relatif vers l’absolu, càd de la multiplicité des êtres vers l’unité de l’Etre. Le raisonnement doit prendre comme point central l’Etre unique, ou la substance unique comme le fait Spinoza, car c’est de là que tout part


    • Taverne Taverne 23 juin 2016 13:59

      @Neymare

      On ne peut pas dire ce que cherche l’homme. Vous en voyez ici beaucoup par exemple qui sont extrêmement satisfaits d’eux-mêmes en affichant leur ignorance et leur bêtise. Ils ne cherchent pas l’absolu. Ils ne veulent d’ailleurs rien voir d’autre que leur intérêt propre et surtout ne pas penser, ne pas chercher à comprendre les autres.

      Quant au bonheur total, il semble impossible, vu qu’il n’existe que par contraste avec l’ennui, la tristesse et le malheur. Pareil par la liberté qui s’éprouve surtout dans la libération.


    • Neymare Neymare 23 juin 2016 14:47

      @Taverne
      « d’ailleurs rien voir d’autre que leur intérêt propre »

      Effectivement, chercher son interet c’est aussi chercher son bonheur. Celui qui cherche la fortune, à etre une star, a etre reconnu dans son travail etc... pense « une fois que j’aurai ça, je serai heureux », car l’homme est toujours, inconsciemment, à la recherche de ce bonheur perdu,quelque soit les moyens qu’il met pour le rechercher

      Et si je dis qu’il est perdu c’est qu’il existe bel et bien sans etre en contraste avec quoi que ce soit. L’Etre, càd notre quintessence, ce qui est à l’origine de tout ça, est heureux, libre et connaissant de façon constitutive. Quand vous l’aurez atteint, càd débarrasser de votre ego/personnalité humaine, c’est ce que vous serez : vous serez heureux et libre. C’est comme ça que les Bouddhistes (et /ou les indouistes je ne sais plus) désigne cet Esprit, qui ne peut etre désigné autrement que par ces termes : Sat Chit Ananda

      Sat est la vérité absolue non changeante

       Chit est la conscience

      Ananda (Ānanda), c’est le bonheur

      Cet « Etre » que l’on est tous, est ça de façon constitutive, il est conscient de l’etre, il en est heureux, et il est immuable et n’est soumis à aucune contrainte étant unique et donc libre

      Il est le point d’arrivée de cette recherche du bonheur


  • Taverne Taverne 23 juin 2016 17:01

    Message à Rocla et à Proxydore : vos remarques ont été intégrées dans ma thèse et reprises dans le résumé dont la nouvelle version sera mise en ligne dans quelques heures à cette adresse. Vous reconnaîtrez facilement vos contributions : sous les trois triangles, un passage en gras évoque la bonne humeur (apport de Rocla : thème de la joie) et un autre aussi en gras évoque la confiance d’êtres exceptionnels qui parviennent à se passer des trois conditions du 1er triangle (mais pas de la confiance qui est la condition socle), une idée renforcée par Proxydore.

    Ce sera en ligne en fin de soirée ou, au plus tard, demain (en cliquant sur « feuilleter »).

    Merci à tous ceux qui ont contribué au débat.


    • Taverne Taverne 23 juin 2016 19:00

      @rocla+

      C’est moi qui vous remercie. Et ne l’oublions pas : la bonne humeur favorise la bonne santé. Logique, le « bon » attire le « bon ».


    • Taverne Taverne 23 juin 2016 19:02

      @Rocla :

      La nouvelle version est en ligne. Gloire à vous ! smiley


  • Taverne Taverne 23 juin 2016 18:58

    Le modèle des 3 triangles du bonheur est modifié :

    Je savais que le triangle du milieu était perfectible. Eurêka ! J’ai enfin trouvé la solution. Je remplace la « reconnaissance » par « l’autonomie ». Cette dimension très importante méritait en effet de figurer alors que la reconnaissance est incluse dans l’accomplissement, la joie et le partage. Et bien sûr dans le bonheur.

    On sent que cela s’emboîte mieux ainsi. Je prends l’exemple de l’enfant :

    1er triangle : L’enfant qui baigne dans une bonne confiance développera son bien-être dans les conditions de santé et de sécurité. La confiance est la condition originelle. Ne pas confondre « condition originelle » avec les « besoins premiers » que sont la santé, la sécurité, et le bien-être. La condition originelle (confiance) irrigue toutes les étapes vers le bonheur.

    2ème triangle : L’enfant pour lequel le bien-être est assuré développe son accomplissement dans l’autonomie et connaît la joie.

    Voilà, cette modification importante sera intégrée très prochainement dans une prochaine version en ligne.


  • Taverne Taverne 23 juin 2016 19:05

    Avis de publication gratuite.

    Je vais publier dans quelques jours un résumé plus conséquent qui s’appellera « initiation au dimensionnisme », plus agréable (moins de moches tableaux, plus de phrases jolies).

    Et ce sera GRATUIT ! smiley


  • soi même 23 juin 2016 19:50

    Je ne peux pas résisté tellement c’est hilarant, c’est du brute de connerie c’est article.


  • Zolko Zolko 24 juin 2016 00:08

    Bonjour Taverne, article bien ambitieux.
     
    Je ne comprends pas ce que Pi (3,1415...) vient faire dans cette affaire.


  • L'enfoiré L’enfoiré 6 janvier 2017 19:23

    @taverne,

     Bonsoir Paul,
     J’ai dit que je lirais.
     Il y a des points qui restent obscur pour moi.
     J’en retiens ceux-ci :

    « Il faut commencer par regarder le bonheur comme une chose universelle et extérieure à nous. »
    Absolument pas.
    Deux articles sur le bonheur, te suffiraient-il ?
    Le bonheur c’est toujours pour demain
    Où se cache le bonheur ?
    Tu ne peux pas forcer le bonheur à quelqu’un.
    A te lire on dirait que ton bonheur d’homme repose sur celui des autres.
    Ce qui est complètement faux.
    C’est ça la différence entre la psychologie qui ne s’adresse qu’à une personne et la sociologie qui extrapole à toute un peuple ou une culture.
    « Le précepte « connais-toi toi-même », base du savoir et de l’autonomie »
    C’est la technique de Socrate et d’Aristohane comme une morale déiste.
    Alors que Platon disait « Connais les autres pour savoir comment te comporter en société ».
    "métaphysicien, épistémologue, philosophe de la science, philosophe du langage, philosophe de la religion, de l’éducation et de l’art.


    • L'enfoiré L’enfoiré 6 janvier 2017 19:25

      Je vais te dire ce qui est pour moi le bonheur.
      C’est pouvoir faire ce que tu as envie de faire au moment où une idée te vient et pas quand l’idée vient d’ailleurs, de quelqu’un d’autre.


    • L'enfoiré L’enfoiré 6 janvier 2017 19:32

      Pour quelqu’un qui n’a pas d’idées, c’est de pouvoir participer à sa réalisation quand elle convient.
      Walt Disney dont je parlais est un excellent exemple.
      Un visionnaire que le travail pendant des journées très longues, n’inquiétait pas.
      Son erreur c’est d’avoir considéré que tout le monde était comme lui.
      Il voulait travailler avec l’esprit d’équipe.
      Tout était possible. La série des films à gros budgets pour l’époque en a été la résultante, jusqu’à « Blanche neige ».
      La grande césure a eu lieu en 1941.
      Des grèves qu’il n’a pas compris.
      L’esprit d’équipe n’y était plus. Il a fait du n’importe quoi ensuite du moment que cela coûtait moins cher j’en 1947.
      Son imagination a refonctionné alors pour créer les parcs d’attractions que tout le monde connait.


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