mercredi 8 février 2017 - par ddacoudre

La défaite annoncée de la gauche si ?

C'est la première fois que le parti Socialiste, tout en disant qu'il veut assurer la victoire de la gauche, la conduira à l'échec.

Un contexte mouvant.

Lors des primaires de 2011en l'absence du candidat favori des sondages éliminé par une affaire de mœurs, c'est Hollande qui l'a relayé pour représenter la social démocratie qui caractérise aujourd'hui le PS. Il est important de connaitre cette orientation politique qu'a confirmé Hollande durant son mandat de président pour justifier de sa politique, car cela permet de situer l'opinion des forces politiques en présence quand il faut les classer dans un débat gauche/droite qui s'en trouve alors biaisé. Egalement les glissements du langage politique visent à dénaturer le sens premier de certains mots, révolutionnaire, réformisme, qui s'attachait à la lutte anti capitaliste, le premier par la force, le second par réformes successives. Souligner cela n'est pas anodin quand, Macron utilise le mot révolution pour signifier un changement profond dans le renforcement des droits des possesseurs des moyens économiques et financiers en les libérant des règlementations et prélèvements. Cela, afin de leur offrir une réduction des coûts de mains d'œuvre et une ample flexibilité pour libérer les énergies. Ces mots sont ceux de communicants contemporains pour ne pas dire de meilleurs moyens d'exploitation du travail des autres. Un autre homme politique utilise le terme révolution, c'est Mélenchon, pour faire comme il le dit, une révolution pacifiste par les urnes. C'est ce qui s'appelait le réformisme, tandis que ce mot a été repris par la droite pour signifier l'abandon du keynésianisme et faire avancer comme réformes profitables, bénéfiques, « l'égologisme », la loi du marché, la mondialisation et la marchandisation de l'existence. S'il s'est avéré inévitable de s'inscrire dans les modifications économiques, sociales et morales apportées par le développement des Savoirs et de la technologie qui les a accompagnées et permises, celles-ci ont permis une mise en compétitivité inégale, particulièrement en économie et le libéralisme c'est accommodé de la concurrence déloyale liée aux conditions d'existences des pays en compétitions sans aucune régulation sociale, convenant parfaitement au capitalisme. Ce ne sont pas les accords de OMC, ceux de l'Europe, du CITA ou du Tafta qui réglementent ces inégalités, puisqu'ils ne prévoient aucun coefficient d'ajustement de concurrence loyale ou pour être plus simple de lois sociales minimales ou de conventions collectives internationales. De cet ensemble de situations il en découle une remise en cause des protections sociales des pays de l'OCDE, de la souveraineté des peuples et c'est cela qui est qualifié de réforme par la droite.

Défiance.

Il n'est donc pas facile dans un tel contexte, que j'ai simplifié au maximum, de s'y retrouver pour voter, d'autant plus qu'il échappe à une majorité de citoyens, qui par une perception mal définie, faite autant de constatations individuelles que de ressenti à l'écoute des médias, ont à partir de 2005 engagé un processus de défiance qui s'est confirmé depuis 2009, mesuré par le baromètre de la confiance en politique des Français (CEVIPOF). Celui-ci fait apparaître une perception de défiance constante envers les institutions nationales et internationales, un sentiment négatif de la politique et ils n'ont confiance ni en la gauche ni en la droite (Macron a dû s'en inspirer, lui qui se réclame d'être ni de gauche ni de droite). S'ils demeurent intéressés par la politique ils n'ont pas le sentiment d'être écoutés d'où cette la transcription politique d'opposition confuse dites antisystème qui fait école et qui n'a pas plus de valeur que la loi du marché, si l'on ne définit pas de quel système il s'agit. Dans un monde qui n'est dirigé que par ce que j'appelle les « dominants systémiques » faits de mythes, d'idéologies, de concepts et que, quels que soient les hommes dont nous retenons les noms, comme ayant marqué leur temps. Ils n'ont été que des individus qui se sont inscrits dans les systèmes ou ont été cooptés par eux, sinon ils auraient été rejetés par les structures sociétales élaborées sur leurs bases. Dans ces conditions être antisystème et vouloir en changer suppose d'en avoir une idée claire, ce qui n'est pas le cas pour la majorité des citoyens et des peuples en général. 

L'illusion d'un changement.

C'est dans ces conditions que nous voyons des citoyens choisir des hommes politiques qui promettent des changements et qu'ils se retrouvent encore plus soumis au système. Ceci est la constante d'une stabilité sociétale pour ne pas sombrer dans l'anomie. Or aujourd'hui devant la défiance et le rejet du corps politique comme des institutions, éviter l'anomie nous conduit vers la dictature d'une minorité cooptée par le système et qui détient les pouvoirs. D'aucun parlent d'une élite aristocratique solidaire, œuvrant dans les pouvoirs politiques, économiques et médiatiques regroupant les facettes des « dominants systémiques » qui leur sont profitables et qui ont généré une « pensée unique », rejetant à la marge tout autre positionnement politique. Ceci conduit à dénoncer des boucs émissaires, nationalisme, immigration, identité, probité comme autant d'axes antisystème, mais il n'en est évidemment rien. Ils conduisent à des illusions comme celle de vouloir disposer d'une indépendance économique alors que nous dépendons en France à 70% de l'industrie pétrolière et presque à 80% de l'énergie nucléaire, l'un et l'autre dépendent d'un approvisionnement extérieur, un pour le pétrole l'autre pour l'uranium, sans parler du gaz dont les perspectives sont une dépendance proche de 70% de la Russie. Donc faire des promesses électorales franco-françaises sans tenir compte de la réalité des rapports de forces économiques dans lesquels nous engage cette dépendance, rend les promesses aléatoires si elles ne viennent pas en rupture avec le système dominant qui est le capitalisme qui utilise plusieurs artifices pour se maintenir dont la loi du marché et le libéralisme.

Pas d'opposition de fond de l'extrême droite au centre gauche.

Politiquement si les tenants du libéralisme "capitalistique" ont des approches divergentes ils n'ont pas d'oppositions de fond. Nous retrouvons donc tous les partis que nous classons à droite qu'ils soient souverainiste ou pas cela ne changera rien sur la mainmise du système. Nous y trouvons donc les partis d'extrême droite au nombre de 6 dont le FN, ceux dit de droite au nombre de 11 dont les LR, ceux du centre droit au nombre de 7 dont le Modem et l'UDI, ensuite ceux qualifiés improprement centre gauche au nombre de 10, dont le PS, Macron, PRG, les partis écologistes sauf EELV, FD de Bénnahmias. La rupture avec le fond vient avec ceux dit de gauche antilibérale, au nombre de 10 dont le Parti de gauche, le PC, Ensemble, EELV et les partis dits d'extrême gauche au nombre de 9, dont LO, NPA, Gauche révolutionnaire et Fédérations anarchistes. Un bon échantillon dont il est difficile de cerner l'électorat stable que l'on peut estimer au travers des primaires pour ceux qui s'y sont adonnés.

Une investiture incongrue.

Globalement dans une France devenue de droite plus ou moins social démocrate, l'élection de Hamon est incongrue, car elle ne reflète pas la sensibilité du PS devenu social démocrate et dont les députés historiques socialistes de « gauche » sont minoritaires, environ 12 %. Il n'y a là pas de quoi être assuré d'avoir des troupes qui se serreront derrière le programme défendu par Hamon qui ne leur convient pas, se sentant plus proche à 74 % du programme social libéral défendu par Valls.

Un piège.

Dans ces conditions le maintien de Hamon se transforme en piège pour la gauche, car son échec assuré renforcera l'élection des députés dit social libéraux du PS et marginalisera les chances de succès aussi minime soit-elle de la gauche dite anti libérale que représente Mélenchon. Chacun peut comprendre que la victoire de Hamon si elle doit emporter l'élection d'une majorité de députés PS de gauche libérale opposée à son programme, la fronde changerait de camp et serait plus efficace que celle que menait Hamon et Montebourg contre Hollande. Hamon n'a donc aucune chance de porter à exécution son programme, son maintien ruine les quelques espoirs d'une gauche en rupture avec le système représenté par les propositions des insoumis et son succès signerait son impuissance à disposer d'un groupe cohérent en sa faveur à l'assemblée nationale. Les socialistes historiques du PS sont devant cette équation. Cambadélis a beau appeler du pied Mélenchon et essayer de renverser la responsabilité d'un échec du PS annoncé sur les insoumis, Mélenchon n'appellera pas en faveur d'un vote de Hamon dont il connait la faiblesse politique et les chances d'être arnaqué si celui-ci été élu.

Macron l'homme du système.

58% des citoyens réclament une honnêteté de leurs hommes politiques et 40% qu'ils tiennent leurs promesses. Face à la complexité que j'ai développée ce positionnement suffira-t-il à sortir de la gouvernance alternative des gens du système LR ou PS rien n'est moins sûr. Si malgré sa bonne position actuelle et la bonne grâce dont bénéficie le FN il arrive au premier tour c'est le candidat qui lui sera opposé qui sera élu, dans ce cadre les insoumis ont une chance, si les citoyens dans leur grande confusion en voulant voter contre le système n'élisent pas Macron qui en est l'homme par excellence.

 



16 réactions


  • leypanou 8 février 2017 15:05

    Les msm surgonflent B Hamon dans les sondages pour défavoriser la FI et favoriser En Marche.

    Quant à ceux qui se disent anti-système, je leur dédis ce dessin humoristique qui n’a pas besoin d’être commenté.


    • Le421... Refuznik !! Le421 8 février 2017 16:44

      @Feilusha
      Le super tribun a juste analysé la situation avec clairvoyance et s’est auto-extrait de ce bordel organisé où se côtoient Tartuffes et escrocs en tout genre...
      Aussi simple que ça.
      Et, visiblement, ça gène !!  smiley


    • ddacoudre ddacoudre 8 février 2017 18:09

      @leypanou
      bonjour merci pour le lien comme tu l’écris il se passe de commentaire.
      cordialement.


  • non667 8 février 2017 15:54

    dehors le front ripoublicain !
    le pen vite !vite !vite !


    • Le421... Refuznik !! Le421 8 février 2017 16:47

      @non667
      C’est vrai qu’il n’en ont pas encore mis assez « à l’ombre », les pauvres.
      Une dynastie royaliste, ça doit assurer un train de vie ma bonne dame !!
      Il suffit d’y croire et ça vient tout seul. Il est tellement plus facile de suivre que de réfléchir...
      Les moutons.
      Bêêêêêê Bêêêêêêê !!


    • Alren Alren 8 février 2017 17:36

      @non667

      Mais si Le Pen était élue, elle vous inviterait à la voir déguster des petits fours et du champagne, elle ne vous en donnerait pas ! Qu’est-ce que vous croyez, naïf !


    • ddacoudre ddacoudre 8 février 2017 18:15

      @non667
      bonjour la France est majoritairement à droite c’est une évidence et il semble assez clair que dans les circonstances actuelles le FN sera au second tour, mais il est aussi clair qu’elle sera battu par non un front républicain car le FN est aussi républicain que d’autres, car personne n’a la primauté de ce titre, mais par ceux qui ne veulent pas d’un parti à tendance fascisante.
      cordialement.


  • rogal 8 février 2017 16:50

    De la sociale-démocratie en ce moment ? Elle paraît bien éloignée de celle des Suédois naguère. Ils avaient nationalisé la moitié de leur économie et il me semble que ça tournait plutôt bien.


    • ddacoudre ddacoudre 8 février 2017 18:20

      @rogal

      les suédois sont comme tous les pays de l’OCDE dans une économie capitaliste, mais ils pratique un libéralisme qui n’excluent pas le pouvoir du peuple (l’état) de l’économie. ensuite les gens du nord appelé à vivre entre-soi du fait du climat ont une sociabilité bien mieux développée que nous.
      cordialement


    • chantecler chantecler 9 février 2017 08:32

      @ddacoudre
      Ils ont la chance aussi de ne pas être arrimé à l’Allemagne idéologiquement de droite , avec ses retraités payés par les fonds de pension , et son industrie exportatrice , en meilleur état que les autres pays de l’UE , en dehors des pays qui vivent de la finance par ses banques et paradis fiscaux .
      Notre pays ne fait que coller à la locomotive allemande pour en limiter la casse .
      Les Suédois n’en sont pas moins libéraux depuis une bonne vingtaine d’années .
      Finalement il y a :
      - le système néolibéral , adossé aux USA et leur $ , créature de la Finance , les banques, les places financières , les bourses aux mains d’organismes supra nationaux , dévolus au libre échange et à la rente , dopé par l’UE qui en est le vecteur , et ses administrations (Bruxelles and Cie ) qui dictent la majorité antisociale des politiques des états membres et
      - « l’anti système » qui veut s’affranchir du néolibéralisme , de la mondialisation , du tout marché ,de l’hyper financiarisation de tous les secteurs , privés ou publics ,- ce qu’il en reste - , de l’ouverture des frontières, etc ...(en bref du système US).
      Ces élections sont une farce car il s’agit de sortir du chapeau et d’élire un représentant « du système » , ce qui ne peut se faire que par le mensonge et le renforcement des inégalités ,vue la panade généralisée qui ne profite qu’à une minorité , alors que le seul débat valable de mon point de vue est : comment s’en affranchir et qui aurait assez de courage , d’entregent , de solidité, d’honnêteté pour nous sortir de l’aventure européenne et mondialisée , et de reprendre le sens de l’intérêt commun en répartissant les richesses produites .(initialement le rôle de la sociale démocratie qui s’est sabordée).
      Et là des candidats sérieux je n’en vois pas .


    • ddacoudre ddacoudre 9 février 2017 13:31

      @chantecler

      bonjour je comprend ton point de vue qui se partage quand aux maux qui se développent et se caractérisent par deux fracture l’une sociale, l’autre intellectuelle. les cerner est facile en déterminer les causes l’est moins car nous vivons un peu dans une espèce d’illusion d’une maitrise de notre destinée et d’un libre arbitre, cela nous entraine à analyser qu’une partie des éléments qui concourent à l’évolution, si notre esprit reste sur des acquis intellectuels qui ne se mettent pas à jour de l’ensemble des savoirs et technologies qui nous entraine malgré nous.
      il est quasiment impossible de vivre entre-soi. cela été possible quand il n’y avait pas de moyens de communications. l’abolition des contrôle au frontière est une bonne chose pour permettra aux homme de circuler dans le monde (indépendamment des états de guerre).
      le fait que toutes avancés des savoirs et technologies soient d’abord utilisés par les capitaliste pour profiter des avantage que cela leur confèrent en l’absence d’accord internationaux sociaux et autres est une évidence et les populations salariales sont toujours les dernières a réagir car elles ne se regroupent pas dans les instances qui existent pour contrer un capitalisme intransigeant.
      alors l’on recherche un homme salvateur car c’est dans notre culture judéo chrétienne et l’on envisage de s’enfermer dans une armure législative pour se protéger plutôt que d’affronter la lutte contre ceux qui nous broie, le capitalisme.
      alors comme il n’y aura plus de révolution autant rechercher ceux qui sont en rupture par leurs propositions avec le capitalisme.
      cordialement.


  • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 9 février 2017 11:59

    Bonjour ddacoudre,

    Le plateau du jeu électoral est devenu très confus parce que la bataille qui s’annonce ne concerne pas seulement notre pays, mais aussi le complexe européen et sa place dans l’économie mondiale. Chaque partie joue donc sa partition, les sociaux-démocrates utilisent le bras de Hollande pour pousser Macron sur le tapis et assurer ainsi la continuité de l’intégration européenne dans la mondialisation. Ceux qui s’opposent à ce mouvement sont bien moins puissants et n’ont généralement pas les faveurs des médias, que ce soit Marine Le Pen, Asselineau ou Dupont-Aignan. Je ne sais pas vraiment de quel côté penche Mélanchon.

    De toutes façons, nous ne pouvons nous abstraire de contexte mondial, aussi bien à cause du volume de nos échanges avec l’extérieur que de notre dépendance énergétique, pétrole et gaz par exemple. Autant dire que les promesses électorales ne valent rien, et encore moins si nous ne retrouvons pas la maîtrise de notre souveraineté.

    Cordialement.


    • ddacoudre ddacoudre 9 février 2017 14:24

      @Gilles Mérivac

      bonjour effectivement celui qui ne se tient pas au fait des enjeux mondiaux ce trouve un peu déphasé, parfois je me demande si compte tenue des interdépendances économique et de la circulation monétaire sans entrave l’on peut être assuré que les décision souveraine que l’on peut prendre ne se frottent pas à plus fort que nous. l’exemple de la Grèce est là pour nous le prouver, indépendamment du positionnement politique les citoyens avaient souveraine ment fait un choix et celui qu’ils avaient élu pour, cela a du y renoncer devant la pression extérieure de L’UE. dans le conteste mondial qui se déroule il y avait un affrontement clair USA Russie et USA Chine, ace à ces trois blocs même si les USA sont en perte de vitesse la France est de peut de poids.je regrette que nous n’ayons pas su faire une UE indépendante des USA et une Europe de ses peuples car cela rééquilibrait les forces économiques. il m’est eu arrivé d’expliquer qu’historiquement quand c’est l’Allemagne qui tient le leadership en Europe l’on a que des ennuies et que les premier à toujours le percevoir ce sont les anglais. j’ai du écrire cela dans un de mes articles bien avant que les anglais décident de sortir de l’Europe, ça transpire de notre histoire commune. n’ayant fait qu’une Europe de marchand nous nous sommes livrés qu’à une compétition économique et nous ne sommes pas présent ou si peu sur la scène internationale. cette absence d’Europe politique nous empêche d’avoir la main mise sur la création monétaire via la BCE. c’est essentiellement cela qu’il faut changer si l’on veut ne pas dépendre des marchés financiers. Mélenchon veut tenter de renégocier le traité de Maastricht et s’il échoue sortir de l’Europe pour retrouver une souveraineté. mais voilà sur l’échiquier mondial nous ne sommes que 68 millions fragilisé par nos dépendance d’approvisionnement. c’est pour cela qu’il défend la sortie du nucléaire les énergies renouvelables l’exploitation des ressources maritimes etc, mais il y en a pour 50 ans si l’opposition des grandes multinationales qui tire leur profit de cette dépendance ne créaient pas des obstacles ce qui serait surprenant. comme tu l’écris c’est un plateau politique confus.
      cordialement.


  • hervepasgrave hervepasgrave 9 février 2017 14:00

    Bonjour,
    A quoi bon tortiller du cul pour chier droit ! ce n’est pas plus difficile a comprendre que cela ! Nous sommes pour le plus grand nombre et cela n’est pas dit ouvertement contre toutes ces politiques droites/gauches/du centre ou d’ailleurs ! Ce n’est qu’une défaite de la politique,basta ,nous n’en parlons plus. Alors de quoi faut-il parler ? des représailles et oui ! car tous ces beaux gosses s’en sortirons par quelques attentats odieux , ou en enflammant les banlieues et si cela ne suffit pas il y a encore le recours a quelques révolutions de couleurs ,de nouvelles guerres.Il faudrait monsieur L’homme au chapeau revoir ton jugement très très rapidement ,il y a le feu qui mouronne et c’est qui qui l’a allumé ,question conne ? cestpasgrave !


    • ddacoudre ddacoudre 9 février 2017 14:41

      @hervepasgrave

      bonjour ce que tu dis n’est pas dénué de fondement. quand un poussin sort de l’œuf il dit maman
      au premier volatile qu’il voit si c’est l’homme au chapeau noir ce sera lui, ensuite il s’attachera à celui qui le nourrit. il en est ainsi des peuples, il se sont attaché au gouvernement en place à leur naissance et a ceux qui les nourrissait. c’est pour cela que l’on n’a jamais vu des peuples faire la révolution, mais des groupes agissants, que l’on n’a jamais vu non plus des gouvernant abandonner le pouvoir volontairement s’il n’en sont pas chassé, alors que dans les actions qu’ils développent pour s’y maintenir ou défendre les intérêts de tiers dont ils dépendent ils sont prêt à tout, même à l’assassinat, ce n’est pas nouveau. il ne faudrait pas que tu prenne l’homme au chapeau pour un naïf. enfin il ne peut pas y avoir de défaite de la politique, la politique c’est choisir l’organisation sociale économique que l’on souhaite. chaque fois que l’on dit moi je ferais ceci ou cela l’on fait de la politique, et l’on ne fait pas de la politique avec des gens qui ignorent les tenants et les aboutissant ou qui votent pour de belles gueules, cela donnes les gens que tu dénonces, il ne sont pas venu là par la force, peut être par la roublardise, mais ce sont les citoyens qui les y ont mis. enfin il n’y a pas de politique de droite ou de gauche nous sommes dans une société capitaliste ou la règle est l’exploitation du plus grands nombres d’hommes par le plus petit nombre, l’on est pour ou contre cela, si tu es pour tu te situeras à droite si tu est contre tu seras à gauche, il n’y a pas d’autres alternative pour l’instant.
      cordialement.


    • hervepasgrave hervepasgrave 9 février 2017 19:58

      @ddacoudre
      Bonsoir, chapeau bas réponse très fine et c’est qui ? qui porte le chapeau ! J’avais oublié celui dont tu parles ,aie ! Non excuse moi je parlais de l’homme au chapeau qui n’était autre que ton effigie apposée sur ta vignette de pseudo,ah ! qu’elle blague. Au bout du compte il faut simplifier et mettre le tout dans le même chapeau ! peut-être ?? allez ! allez ,cenestpasgrave !


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