mardi 21 février 2017 - par Daniel Salvatore Schiffer

La fascinante histoire secrète de la Révolution russe

Cette année 2017 marque le centenaire de l'un des événements majeurs du XXe siècle : la révolution russe, qui se déroula de février à octobre 1917. Victor Loupan, grand spécialiste de la Russie, nous en révèle aujourd'hui, à partir d'archives inédites et de nouveaux documents, la face cachée mais vraie dans un livre, Une histoire secrète de la Révolution russe*, d'une rare profondeur d'analyse et, en même temps, d'une grande originalité. Fascinant !

Les grands médias occidentaux en parlent, aujourd'hui, relativement peu. Il y a cent ans pourtant, presque jour pour jour, en février 1917, eu lieu, en Europe, l'un des événements historiques les plus marquants, y compris pour le reste du monde, du XXe siècle : le début de la Révolution russe, qui devait s'achever, après huit mois d'âpres batailles entre les troupe « blanches », fidèles au Tsar, et l'armée « rouge », commandée par Trotski, en octobre de la même année. Avec, au terme de cette sanglante guerre civile, la prise du pouvoir par Lénine, alors à la tête des Bolcheviks, lesquels donnèrent naissance à l'Union des Républiques Socialistes et Soviétiques.

 

PHILOSOPHIE MARXISTE ET EPOPEE COMMUNISTE

C'est cette épopée du socialo-communisme, qui, historiquement, prend ses sources politico-idéologiques dans la philosophie marxiste, pour s'accomplir concrètement dans la révolution bolchevique, que Victor Loupan nous raconte dans le passionnant récit qu'il en fait dans son livre, intitulé Une histoire secrète de la Révolution russe, qui vient de paraître, à Paris, aux Éditions du Rocher. Loupan, en expert rigoureux et esprit honnête qu'il est, ne se limite cependant pas à y relater les seuls faits et gestes de l'insurrection bolchevique, laquelle ne fut somme toute que le troisième acte, en octobre 1917, de cette longue pièce, beaucoup plus diversifiée et complexe, que fut la révolution russe. Il y décrit également, par le menu détail parfois, mais d'une plume toujours aussi alerte qu'aiguisée, les deux premiers actes, qui se sont joués, quant à eux, en 1905 déjà, puis donc en février 1917.

Davantage : il n'y oublie pas, non plus, les acteurs moins connus, injustement oubliés ou occultés par l'Histoire, telle la figure de Xénia Gué, jeune et jolie révolutionnaire condamnée à mort, suite à un procès sommairement orchestré par les troupes du Tsar, par pendaison, en 1919. D'elle, enquêtrice en chef de la Tchéka, il brosse, par exemple, ce tragique mais remarquable portrait, tout en finesse et sensibilité, sans rien concéder, pourtant, de sa dure, sinon sévère, réalité factuelle : « Condamnée à la pendaison après un procès dont l'équité peut être considérée comme étant sujette à caution, elle est morte très dignement. Ayant déjà la corde au cou, debout sous la potence dressée en plein milieu de la ville, grouillant de monde, elle a dit à l'un de ses bourreaux : 'Je suis heureuse de mourir pour ma vérité. Vous ne la connaissez pas. Vous en avez une autre. Mais, croyez-moi, la mienne vaincra la vôtre !'. Xénia Gué a été pendue sans sac sur la tête, dans sa belle robe bleue, une robe de luxe, et avec ses belles bottines vernies aux pieds. » Superbe récit, en effet, qui confirme à quel point ce beau et surtout très bon livre, par la limpidité de son écriture comme par la fluidité de son style, se lit, aussi, comme un roman, fût-il, en l'occurrence, historique, au sens premier, littéral du terme !

 

L'HUMAIN PLUTÔT QUE L'EPIQUE

Ce ne sont toutefois pas là – originalité thématique, beauté stylistique et vérité historique – les trois seules qualités, pourtant déjà essentielles en soi, de cette Histoire secrète de la Révolution russe. Car elle peut se prévaloir également d'une autre dimension, non moins importante sur le plan formel et même, cette fois, méthodologique : ne forçant jamais le trait, mais optant au contraire pour la subtilité, elle privilégie toujours l'aspect humain, voire intime, des choses plutôt que le côté exagérément épique, sinon monumental, des événements. C'est dire si l'excellence de l'historien se double là - caractéristique intellectuelle suffisamment rare, de nos jours, pour qu'on la souligne ici - des vertus du psychologue !

 

REJET DE TOUT MANICHEISME

Mais si le sujet de ce livre s'avère autant maîtrisé, rehaussé par un constant souci de la nuance, c'est que son auteur, Victor Loupan, échappe, fort heureusement, au manichéisme d'une certaine historiographie française, laquelle s'est trop souvent vue caractérisée, dans le passé, par deux courants, sur ce point précis, à la fois dominants et rivaux : une révolution russe perçue, d'une part, comme un événement exclusivement positif, comme ce fut le cas de bon nombre d'universitaire de gauche et du Parti Communiste lui-même, ou, d'autre part et à l'inverse, comme un fait excessivement négatif, entretenu notamment par la découverte, chez les intellectuels des années 70, de « L'Archipel du Goulag  » de Soljenitsyne, l'un des plus grands ennemis, à juste titre certes, du totalitarisme stalinien.

Ainsi est-ce bien là que réside, principalement, la grande force de cette Histoire secrète de la Révolution russe, important pan de notre histoire moderne, dont son auteur fait une lecture, en dehors des sentiers battus, à la fois sensible et équilibrée, originale et pourtant sérieuse, cultivée et cependant très accessible, profonde tout en demeurant passionnante, nouvelle quoique sans jamais rien perdre de sa rigueur. Bref : un défi qui, bien qu'il ne soit certes pas mince au regard de la tradition, s'avère, en la circonstance, parfaitement relevé. A lire donc, en ce centenaire de la révolution russe, et aussi afin de mieux comprendre notre présent même, cette intelligente leçon d'histoire, synthétique mais éclairante à maints égards, de Victor Loupan !

 

* Publié aux Éditions du Rocher, à Paris (195 pages ; 17, 90 euros).

 

DANIEL SALVATORE SCHIFFER**

 

**Philosophe, auteur, notamment, de « Philosophie du dandysme - Une esthétique de l'âme et du corps  » (Presses Universitaires de France), « Oscar Wilde - Splendeur et misère d'un dandy  » (Éditions de La Martinière), « Oscar Wilde  » et « Lord Byron  », publiés tous deux chez Gallimard (coll. Folio Biographies), ainsi que « Le Testament du Kosovo – Journal de guerre  » (Éditions du Rocher).

 



29 réactions


  • soi même 21 février 2017 20:05

    Il est évident pour redorer l’héroïsme de la révolution russe au près des jeunes , il est important de pas ressortie le sordide financement de cette révolution.

    Il est vrai qu’il y a deux livres fond vraiment tâches , « L’Archipel du Goulag  » de Soljenitsyne et « Wal-Street et la révolution Bolchevique » de Antony C Sutton ,.

    A vous lire, la révolution Russe est devenue une bagatelle romantique ?

    Malheureusement pour vous et pour l’auteur du livre cette révolution n’a rien d’humaine et serait plus tôt un grand massacre. un petit extrait de cette brève histoire :

    Crimes et violences de masse des guerres civiles russes (1918-1921) :
    Les révolutions de 1917 dans l’Empire russe débouchent, dès 1918, sur des guerres civiles d’une grande violence commandé par lénine et trotky . Comme dans toute guerre civile, il est particulièrement difficile de faire la part des opérations militaires proprement dites et des violences « collatérales » - pour employer ce terme anachronique dans le contexte des événements de ces années-là : massacres de civils, prises d’otages, déportations de populations considérées comme collectivement « ennemies ». Dans ces conflits multiformes, aucun camp n’a eu le monopole de la violence. Néanmoins, il est indéniable que celle-ci a été l’objet d’une théorisation beaucoup plus poussée du côté des bolcheviks, à partir du concept, central chez Lénine, de « terreur de masse ». Lénine élabore cette formule dès 1905 : face à la violence du régime tsariste dans le contexte des événements révolutionnaires de 1905-1906, le prolétariat et la paysannerie pauvre doivent recourir, explique Lénine, à la « terreur de masse ». L’appel à la « terreur de masse » réapparaîtPeu après la prise du pouvoir par les bolcheviks en octobre 1917. Ceux-ci, très minoritaires dans le pays, encouragent à ce moment-là toutes les formes de violence sociale –violence des soldats qui, par millions, désertent l’armée tsariste en décomposition, violence des jacqueries paysannes qui explosent à l’automne 1917 dans le chaos ambiant, violence d’un prolétariat urbain déclassé et affamé. L’essentiel, pour Lénine, est de canaliser, sous la conduite du Parti, toutes ces violences et les diriger sur les « ennemis de classe », qualifiés déjà « d’ennemis du peuple » (décret du Conseil des Commissaires du peuple en date du 28 novembre 1917).Bien plus que la simple canalisation d’une violence sociale, la « terreur de masse » se déploie et se développe comme une politique volontariste, théorisée et revendiquée, sans la moindre inhibition, comme un acte de régénération du corps social. Elle s’affirme comme l’instrument d’une politique d’hygiène sociale visant à éliminer de la nouvelle société en construction des groupes définis comme « ennemis ». D’emblée, en effet, le nouveau régime a classé et catégorisé la population à partir du clivage ami/ennemi. Les groupes « amis » étant, par ordre de priorité, le prolétariat ouvrier « de souche », (une notion plus qu’aléatoire dans un pays où l’immense majorité des quelque trois millions d’ouvriers est d’origine paysanne), puis les ouvriers agricoles et les paysans pauvres  ; les ennemis -le bourgeois, le propriétaire foncier, le pope et le «  koulak », ce dernier étant défini comme un « paysan exploiteur » dans un schéma marxiste de « luttes des classes » plaqué sur les réalités complexes d’un monde paysan que le nouveau pouvoir bolchevique ignore et méprise pour son « arriération asiatique ».Il est d’autant plus désinhibant d’éliminer les ennemis que ceux-ci sont condamnés par l’évolution même de l’Histoire, dont les bolcheviks ont les clefs, grâce au scientisme marxiste et à la théorie des « luttes de classes ». Dans le discours léniniste, les ennemis sont véritablement réduits au statut « d’insecte nuisible », de « poux », de « vermine », de « microbes ». Il faut en permanence, écrit Lénine, « épurer », «  nettoyer », « purger » la société russe des « puces », des « punaises », des « parasites » qui l’infectent et la polluent (cf. son texte Comment organiser l’émulation ? décembre 1917). Il est indéniable qu’un tel langage prépare le meurtre en déshumanisant les victimes qui, bien que condamnées par l’évolution historique, restent néanmoins, par un formidable tour de passe-passe dialectique, perçues comme une menace imminente et mortelle. Pour les bolcheviks, et tout particulièrement pour les tchékistes, agents de la Tcheka (Commission extraordinaire de lutte contre la contre-révolution, le sabotage et la spéculation), la police politique du nouveau régime créée le 10 décembre 1917, la «  terreur de masse » est aussi promesse d’un monde nouveau, régénéré, purifié. En témoigne avec force cet éditorial (18 août 1919) - parmi bien d’autres textes semblables- du Krasnyi Metch (Le Glaive Rouge), le journal de la Tcheka de Kiev : « Nous rejetons les vieux systèmes de moralité et d’ « humanité » inventés par la bourgeoisie dans le but d’opprimer et d’exploiter les classes inférieures. Notre moralité n’a pas de précédent, notre humanité est absolue car elle repose sur un nouvel idéal : détruire toute forme d’oppression et de violence. Pour nous, tout est permis car nous sommes les premiers au monde à lever l’épée non pas pour opprimer et réduire en esclavage, mais pour libérer l’humanité de ses chaînes…Du sang ? Que le sang coule à flot ! Puisque seul le sang peut colorer à tout jamais le drapeau noir de la bourgeoisie pirate en étendard rouge, drapeau de la Révolution. Puisque seule la mort finale du vieux monde peut nous libérer à tout jamais du retour des chacals ». )Bref pour le romantisme c’est raté. l’on n’a vraiment pas besoin d’être anti communisme pour savoir que cette révolution est une horreur sans mon.
    .

    • CN46400 CN46400 22 février 2017 07:35

      @soi même

      Si vous pouviez référencer un peu vos formules ce serait bien. Par exemple « terreur de masse » et Lénine.... dont nous possédons l’intégralité des écrits jusqu’en 24


    • J.MAY MAIBORODA 23 février 2017 08:43

      @soi même


      Sans aller jusqu’à parler de « sordide financement », il est largement admis que l’Allemagne pour des raisons stratégiques, et les Etats-Unis pour des raisons économiques (crainte du développement capitaliste d’une Russie susceptible de devenir un rival dangereux) ont contribué à financer la révolution.
      Quant aux Bolcheviques, ils ont accepté « l’argent du diable » en estimant que la fin justifie les moyens et en se promettant de rembourser leur dette en « monnaie de singe ».

    • CN46400 CN46400 23 février 2017 09:14

      @MAIBORODA
       Nous sommes en février, pas en octobre. La révolution en cours est bourgeoise, anti monarchiste. Il y a assez de bourgeois russes intéressés, et argentés, pour se passer de l’argent étranger. Lénine, en Suisse, négocie avec l’Allemagne son retour en Russie. Il sait, comme les bourgeois allemands, que le peuple russe, majoritairement paysan, est contre la guerre et veut, à son bénéfice, une redistribution de la terre, c’est son programme... L’argent, là dedans n’est qu’un détail, même si mes allemands n’ont pas fait payer la traversée de l’Allemagne au train plombé de Lénine.

       Les réactionnaires, plutôt que d’essayer de chagriner les chaumières sur leur pertes de privilèges, préfèrent souvent expliquer les révolutions par des complots, étrangers de préférence. C’est bien plus confortable, pour eux, que de s’interroger sur les raisons sociales des révolutions.


    • J.MAY MAIBORODA 23 février 2017 09:27

      @CN46400


      Mon complément d’information ne contredit pas le vôtre ....... et inversement.

    • soi même 23 février 2017 12:49

      @MAIBORODA : Sans aller jusqu’à parler de « sordide financement »,Pourtant c’est bien de cela qu’il s’agit en réalité : pour information je vous joins un extrait du premier Chapitre de Wall Street et la Révolution bolchevique .

      « 

      Alors que le contrôle monopoliste des industries fut au départ l’objectif de JP Morgan et de John D. Rockefeller, vers la fin du XIXe siècle le cœur de Wall Street avait compris que la manière la plus sûre de gagner un monopole sans conteste était « d’entrer en politique » et de faire travailler la société pour les monopolistes et ce sous couvert du bien et de l’intérêt public. Cette stratégie fut détaillée en 1906 par Frederick C. Howe dans son ouvrage Confessions d’un monopoliste 1. Howe qui soit dit en passant, est aussi un personnage dans l’histoire de la révolution bolchevique.


      Ainsi un emballage conceptuel alternatif des idées politiques et des systèmes politico-économiques serait de classifier le degré de liberté individuelle contre le degré de contrôle politique centralisé. Sous une telle classification, l’état providence industriel et le socialisme sont du même côté du spectre politique. C’est ainsi que l’on peut constater que les tentatives du contrôle monopoliste de la société peuvent être étiquetées différemment tout en ayant des traits de caractère très similaires.


      En conséquence, une des barrières sur le chemin d’une compréhension naturel de l’histoire récente est la notion que tous les capitalistes sont les ennemis jurés et mortels de tous les marxistes et socialistes. Cette idée erronée trouve son origine avec Karl Marx et fut sans aucun doute très utile pour ses objectifs. En fait, cette idée est un non-sens total. Il y a eu une alliance continue, même si savamment dissimulée, entre les capitalistes politiques internationaux et les socialistes révolutionnaires internationaux et ce pour leur bénéfice mutuel. Cette alliance n’a pas été pour ainsi dire observée, parce que les historiens, mis à part quelques exceptions notoires, ont une conception marxiste inconsciente biaisée et sont ainsi enfermés dans le moule de l’impossibilité qu’une telle alliance existe.


      Le lecteur large d’esprit doit garder deux choses à l’esprit : les capitalistes monopolistes sont les ennemis mortels de la libre-entreprise et de ses entrepreneurs et aussi, au vu de la faiblesse de la planification centrale du socialiste, l’état socialiste totalitaire est le marché captif parfait pour les capitalistes monopolistes si une alliance peut-être établie avec les tenants du pouvoir socialiste.


      Supposons, car cela n’est qu’une hypothèse à ce stade, que les capitalistes monopolistes américains aient été capables de réduire une Russie sous planification socialiste au statut d’une colonie technique captive ? Ceci ne serait-il pas l’extension logique internationaliste du XXe siècle des monopoles sur les chemins de fer des Morgan et du trust pétrolier des Rockefeller de la fin du XIXe siècle aux États-Unis ?


      Mis à part Gabriel Kolko, Murray Rothbard et les révisionnistes, les historiens n’ont pas du tout été alertes quant à une telle combinaison d’évènements. L’historiographie, à de rares exceptions près, a été forcée dans la dichotomie du capitaliste contre les socialistes. L’étude monumentale et lisible de George Kennan sur la révolution russe maintient de manière consistante cette fiction de la dualité entre Wall Street et le bolchevisme. 2 « La Russie quitte la guerre » n’a qu’une seule référence incidentelle à la firme J.P Morgan et aucune référence du tout concernant la Guaranty Trust Compagny ; et pourtant, ces deux organisations sont abondements mentionnées dans les dossiers du Département d’État (NdT : le ministère des affaires étrangères américain), auxquels de fréquentes références sont faites dans ce livre, toutes deux étant partie des preuves principales présentées ici. Aucun « banquier bolchevique » auto-incriminé, Olof Aschberg ni la banque Nya Banken de Stockholm ne sont mentionnés dans la recherche de Kennan et pourtant tous deux furent essentiels au financement du bolchevique. De plus, dans de circonstances mineures mais néanmoins cruciales, du moins cruciales pour notre développement, Kennan a commis des erreurs factuelles. Par exemple, Kennan cite le directeur de la banque de la réserve fédérale William Boyce Thompson comme quittant la Russie le 27 novembre 1917. Cette date de départ rendrait physiquement impossible la présence de Thompson à Petrograd le 2 décembre 1917 d’où il transmît un télégramme de demande d’un million de dollars à Morgan à New York. Thompson en fait quitta Petrograd le 4 décembre 1917, deux jours après avoir envoyé le télégramme à New York. Là encore, Kennan fait état du fait que le 30 novembre 1917, Trotsky fît un discours devant le soviet de Petrograd dans lequel il observa :

      « Aujourd’hui, j’ai avec moi ici à l’institut Smolny, deux Américains en relation étroites avec les éléments capitalistes américains ». D’après Kennan, il est “difficile d’imaginer qui d’autre « auraient pu être » ces deux Américains, « sinon Robins et Grumberg ». En fait, Grumberg n’était pas américain mais russe. De plus, comme Thompson était toujours en Russie le 30 novembre 1917, alors les deux Américains qui visitèrent Trotsky étaient plus certainement Raymond Robins, un promoteur minier devenu bon samaritain et… Thompson de la réserve fédérale de New York. »




       





    • soi même 23 février 2017 12:49

      Pour ceux qui serait encore sceptique sur la thèse d’Antony C Sutton , doit impérativement lire d’autres ouvrages qui ne sont pas traduits en français qui confirme les travaux qui sont présentés dans celui si.



      • Western Technology and Soviet Economic Development : 1917-1930 (1968)
      • Western Technology and Soviet Economic Development : 1930-1945 (1971)
      • Western Technology and Soviet Economic Development : 1945-1965 (1973)
      • National Suicide : Military Aid to the Soviet Union (1973)
      • What Is Libertarianism ? (1973)

      Il va sans dire que ses différents ouvrages qui se bases sur les archives des banques, sur les archives du Département d’État des États Unis, avec document à l’appui balaie toute les réfutations que l’on pourrait objecté sur la nature même de ses faits.

      Il y a noté Sutton n’a jamais eux un seul procès pour diffamation à son encontre, et aucune entreprise comme la Chase Bamk, J P Morgan, où touts entreprise étroitement liés avec URSS ne l’on jamais poursuivie, cela a néanmoins pour lui comme conséquence d’être devenue une personnes nome gratta en perdant sa place de professeur et de chercheurs en économie.

      Quand au refus des communismes de voir cette face cachés qu’a été le communisme, cela est d’autant compréhensible, car tout cela a été soigneusement tenue caché du grand public. Et que les livres qui traite de ses questions sont une rareté et son systématiquement passé sous silence.

      « En bref, ceci est l’histoire de la révolution bolchevique et de ce qui s’ensuivît, mais une histoire qui se démarque de l’approche traditionnelle des capitalistes contre les communistes. Notre histoire postule un partenariat entre le capitalisme international monopoliste et le socialisme révolutionnaire international pour servir leur bénéfice mutuel. Le coût humain final de cette alliance est retombé sur les épaules du citoyen russe, du citoyen américain. L’entreprenariat a été discrédité et le monde a été propulsé vers une planification socialiste inefficace comme résultat de ces manœuvres monopolistes dans le monde de la politique et de la révolution.

      Ceci est aussi une histoire réfléchissant la trahison de la révolution russe. Les tsars et leur système politique corrompu furent éjectés pour n’être remplacés que par les agents du pouvoir d’un autre système corrompu. Là où les États-Unis auraient pu exercer une influence dominante pour amener une Russie libre, cela trébucha sur les ambitions de quelques financiers de Wall Street, qui pour leurs intérêts personnels, pouvaient accepter une Russie tsariste centralisée, une Russie marxiste centralisée, mais en aucune manière une Russie libre et décentralisée. Les raisons de ces hypothèses vont se dévoiler alors que nous développerons les faits sous-jacents et non-dits jusqu’ici, de la révolution russe et de ses conséquences.  »


      Il faut bien l’avouer pour les communistes qui prennent les écrits de Marx Lénine Trocky pour parole d’Évangile voient que leurs héros sont pris la main dans le sac à s’acoquiner avec le grand Capital est difficile à digéré et cela se comprend être cocufier par des héros du prolétariat cela est inamissible et impensable et pourtant c’est bien de cela qu’il s’agit.


    • CN46400 CN46400 23 février 2017 13:47

      @soi même
      Vous enfoncez des portes ouvertes.

      Il est inutile de prétendre que Lénine, entre autres, voulait camoufler ses relations avec les capitalistes, américains, ou allemands, notamment. « Ils nous vendrons tout, y compris la corde pour les pendre » disait-il couramment. Mieux, par exemple, dans le cadre de la NEP, il a proposé à un consortium US une concession d’exploitation de 60 ans de la presqu’ile du Kamtchaka (moitié de la France...) avec une base militaire pour se protéger du Japon. Son but, capter une part (5%) des bénéfices et surtout former les prolos russes aux techniques et pratiques industrielles dernier cri.

      En fait, Lénine en marxiste convaincu savait que le moteur essentiel du capitalisme est le taux de profit du capital, il négociait en conséquence. « Nous avons assez de pouvoirs, mais passez de savoirs que nous n’obtiendront pas par surprise, mais en négociant avec les capitalistes ».....

       60 années après, Deng Xiao Ping empruntera la même piste !


    • soi même 23 février 2017 14:34

      @CN46400, « Vous enfoncez des portes ouvertes. » en êtes vous si sur, la langue de bois chez les communismes est un art consommé.

      Depuis 1974 c’est un fait prouvé , et c’est sans doutes pour cela que vous en avez jamais fait de la publicité sur cette affaire, vous êtes le premier qui se vente de la roublardise de Lénine.

      Il y a pas de doute vous ouvert grand un nouveaux boulevard de la rhétorique communisme, car d’habitude quand il y a un ouvrage conne celui de Victor Kravtchenko,« J’ai choisi la liberté » où avec Alexandre Soljenitsyne » L’ Archipel du Goulag » où de Victor Suvorov « Le Brise Glace » vous n’avez pas hésitez à faire des procès , à diffamé les auteurs à les traites de menteurs, d’escroc de traître et là subitement dans le cas de Antony C Sutton vous êtes en train de dédouane Lénine Trotski et toute la ribambelle de complicité qui tissent le liens très étroits en le monde des affaires de Wall- Street, le double jeux du Département d’État Américain , et la pur oie blanche à été le communisme Soviétique.

      Il y a pas a dire pour se foutre de la gueule du monde , il y a pas mieux et j’espère que ceux qui rêve encore que le communisme est un idéal devrait regardez à deux fois ces relations incestueuses avec leurs supposez pire ennemis du communisme.

      Il serait grand temps avant que vous nous rabâchez votre rhétorique communisme que vous regardez sérieusement la barbarie que cela a engendré en souffrance et en destruction pour un synthème politique qui qui est un véritable naufrage politique social économique et qui est rester un pays attarder et qui n’a jamais brillé pour son humanisme pendant ses 70 ans d’activité .


    • CN46400 CN46400 23 février 2017 15:47

      @soi même

       Une évidence pour mettre de l’ordre dans vos idées : Si les communistes sont hostiles au système capitaliste, il ne sont pas hostiles aux individus capitalistes qui, comme eux, sont des bipèdes doués de raison.
       Mais, Marx leur a appris que si « la bourgeoisie a joué, dans l’histoire des sociétés humaines, un rôle éminemment révolutionnaire », son système a aussi, et il continue, massacré des millions d’individus soit directement soit indirectement par des effets collatéraux à son développement anarchique. Qui est responsable des migrations mortifères que l’on constate chaque jour, sinon les dérèglements des marchés traditionnels sous les coups de boutoirs du capitalisme, occidental en particulier ?

       Parce qu’il ne fonctionne que sous la baguette aveugle du taux de profit, le capitalisme est appelé à être remplacé par le communisme qui n’aura qu’un seul avantage sur lui : être contrôlé par l’espèce humaine


    • soi même 23 février 2017 17:02

      @CN46400, oui bien sur comme rhétorique l’on fait pas mieux, l’on charge le daubé pour absoudre la dictature du prolétariat qui est une en réalité l’ultime aboutissement du capitalisme bourgeois.
      En en fin de compte à ton obtenue avec le régime communisme ? C’est bien un hyper capitalisme étatique qui se retrouve concentre à l’usage exclusif de la nomenklatura communiste .

      Qui d’ailleurs n’a pas manqué de se concrétisé le jours de effondrement de l’ex URSS où ce sont bien les apparatchiks liès aux pouvoir qui c’est accaparé des richesse du pays.

      Entre un communiste de votre acabit et un bon gros bourgeois de la place des Vosges, je ne vois aucune différence le même mépris du peuple, l’un ne s’embarrasse pas de scrupule l’autre pour arrivez à ses fait utilise cyniquement la misère social pour attendre en fin de compte le même but.

      Vous voulez des preuves et bien comparons les faits et vous verrez qu’il y a pas de très grande différence entre le capitalisme Libéral et qu(à été le communisme soviétique,.

      la seule différence l’un n’a pas de scrupule d’aller droits à ses buts tandis que l’autre en entretenue l’illusion de le faire aux mon du peuple.


    • CN46400 CN46400 23 février 2017 17:21

      @soi même

      Jusqu’à aujourd’hui, vous, et moi, n’avons jamais vu de « régime communiste » . Tout juste peut-on dire que nous avons vu des individus, se disant communistes, exercer des pouvoirs dans des état dits « socialistes » (URSS, Chine Cuba etc..) ou capitalistes (France, Italie, Belgique...).

       Mais, à la frayeur que cette éventualité semble soulever chez vous, on peut peut-être penser qu’on pourrait bientôt revoir une telle situation...


    • soi même 23 février 2017 17:51

      @CN46400, c’est que vous n’avez toujours pas compris le XX° siècles a ceci de particulier toute les forme de barbarie se sont exprimé tout au long de ce siècle.

      L’histoire de l’ humanité n’est jamais descendu aussi bas dans la barbarie, et même si en apparence elle a été éradiqué par deux guerres mondiales, la chute et la faillite du communisme, les germes de morts sont toujours là et l’on voit bien qu’ils continues ses ravages.

      Et si l’on est incapable de repensé la société , le pouvoir, l’économie autrement qu’en terme de lutte, il ne fraudait pas s’attendre à que le monde dure plus d’un siècle pour vivre un effondrement totale de toute l’humanité.

      Cela va au delà des idéologie politique économique et social, si l’on n’a pas le courage d’appel un chat un chat, l’on peut continué tant que l’on voudra a continuer à croire que ses préfères politiques sociales, économiques sont les meilleurs du monde , tant que l’on a pas compris que tout cela est porteur du germe de la mort et bien je donne pas un siècle pour que soit éradiqué toute vie sur la terre.


    • CN46400 CN46400 23 février 2017 18:03

      @soi même

      « l’économie autrement qu’en terme de lutte »

      Tous les jours des prolos proposent leur force de travail à des capitalistes qui disposent...Ce n’est ni Marx, ni Lénine, ni vous, ni moi qui sommes responsables de cette situation de subordination du travail devant le capital. On peut juste constater que la lutte des classes est partout, et encore, une réalité. Mais on peut aussi fermer les yeux...


    • soi même 23 février 2017 19:00

      @CN46400 c’est difficile à comprendre « l’économie autrement qu’en terme de lutte », je vous l’accorde, mais tant que vous n’aurai pas compris ce que veut dire l’économie solidaire, vous ne pouvez pas résoudre et j’en convient se problème de exploitation de l’homme par l’homme.

      .

       


  • alinea alinea 21 février 2017 21:43

    Très déçue par cet article d’un creux abyssal !
    Si le côté humain auquel porte son regard Monsieur Loupan, est une robe bleue et des souliers vernis, ou si c’est cela qui vous a le plus marqué dans le livre... oui, déception !


  • bob de lyon 22 février 2017 08:42

    195 pages sur la Révolution russe de 1917 !

    Étonnant.

    Si l’on tient compte des notes et bibliographies…

    Michelet sur Jeanne d’Arc, dont l’épopée dura quelques mois, en fit au moins 100 pages…


    • CN46400 CN46400 22 février 2017 09:10

      @bob de lyon

      Tout est dans le titre. Il y a belle lurette que tous les « secrets » de la Révolution Russe ont été dévoilés.. Reste les interprétations qui peuvent encore varier à l’infini, en fonction de la bonne foi des auteurs, et ... de ce que veulent lire les lecteurs.


  • Balrama Balrama 22 février 2017 10:06

    La voila sous son vrai jour la révolution russe https://www.youtube.com/watch?v=fPjbO3GlkNg


    • CN46400 CN46400 22 février 2017 10:40

      @Balrama

      Les réactionnaires expliquent toujours les révolutions par le racisme ou l’antisémitisme, jamais par la perte de quelques privilèges....


    • bob de lyon 22 février 2017 12:17

      @CN46400

      Oh que je suis d’accord !


    • J.MAY MAIBORODA 23 février 2017 09:09

      @Balrama


      S’agissant des Juifs russes, l’ouvrage que Soljenitsyne leur a consacré, à condition que l’on lise les deux volumes, constitue toujours la contribution la plus importante à l’explication de leur comportement dans la préparation et l’instauration du régime communiste.
      Ceci dit, si leur engagement dans le bolchevisme et particulièrement dans le trotskisme s’explique largement par la condition qui était la leur dans l’empire tsariste, il faut aussi convenir que nombre d’intellectuels juifs de la période pré-révolutionnaire étaient animés d’idées émancipatrices, réformatrices, voire libertaires, dégagées de préoccupations relavant de l’ethnicité ou de la religion.
       
       

  • CN46400 CN46400 22 février 2017 15:55

    « Et l’on peut dire MERCI à STALINE !!!! »

    Pour avoir conçus, et installé, le système qui a achevé la Révolution Russe....


    • julius 1ER 22 février 2017 18:46

      @Michel Maugis


      je serais beaucoup plus nuancé que vous sur le rôle de Staline .... n’oubliez jamais que c ’est Staline qui a trucidé tous les bolcheviks de la 1ere heure et la liste est longue juste pour affirmer son pouvoir personnel !!!
      il a sacrifié la Nep pour ne se consacrer qu’à la phase 1 du développement socialiste (sidérurgie,
      métallurgie, barrages hydro-électrique militarisation à outrance ... 

      c’est finalement le modèle abouti hyper /paranoÏaque que continue de faire la Corée du Nord avec la réussite que l’on sait ...... mais ce n’est certainement pas le communisme dont rêvaient les bolchéviks et même les mencheviks du début du 20 ie siècle ..... rêve auquel on peut associer tous les penseurs socialistes européens de Guesde à Jaurès ou Rosa Luxembourg !!!!

    • CN46400 CN46400 22 février 2017 20:51

      @julius 1ER

       Comme vous, je pense que l’abandon de la NEP est la clef initiale de la dérive de la Révolution Russe. Sur les problèmes politiques et économiques, Lénine avait une grande longueur d’avance sur tous les dirigeants qui l’entouraient. Pour imposer la NEP, il fallait comprendre et populariser la démarche de Lénine auprès de jeunes adhérents, marxiste forcément sommaires, qui, à la sortie de guerre civile, confondaient égalité et égalitarisme. Lénine a disparu avant que ce travail politique ait été achevé.

       Les candidats à la succession, Staline en particulier, mais aussi Trotski aussi bien que Boukharine n’ont pas eu le courage politique de poursuivre franchement le chantier. Staline a lancé l’idée du « socialisme dans un seul pays », immédiatement taclé par Trotski qui parle de « pénurie policière ». Mais, si la formule disparaît, Staline, contre les inégalités visibles, s’impose et finit par troquer l’autarcie d’un hypothétique paradis égalitaire contre l’abandon de la NEP.

       Qui dit autarcie, dit isolement ce qui suppose militarisation pour prévenir toute agression. En clair les canons priment sur le beurre, toute l’histoire du stalinisme, du post stalinisme, goulag, purges diverses et variées aussi bien que la victoire sur les nazis de 1945, est là !


  • CN46400 CN46400 22 février 2017 17:33

    Quand un système échoue aussi profondément que le système stalinien dans son objectif principal, a savoir, satisfaire les principaux besoins du peuple, c’est qu’il y a un vers dans le fruit. Quand au fait que ce soit des successeurs de Staline (Kroutchev...Gorbatchev..etc) qui aient enterré l’URSS, c’est une preuve de plus de la défaillance du système à produire des dirigeants à la hauteur du défit qui avait été lancé en 1917 par Lénine.

     La vraie question à se poser pour dépasser le capitalisme développé en Occident, c’est comment révolutionner la société sans tomber dans les travers du stalinisme ?...


  • J.MAY MAIBORODA 23 février 2017 09:23

    A l’auteur


    1. Logiques révolutionnaires.

    Seules les contre-révolutions, auparavant clairement et crûment appelées « contras », (Amérique centrale et du sud) se font actuellement avec des fleurs (factices et trompeuses) et s’abritent derrière des paravents démocratiques.

    Toute révolution ou toute guerre de libération s’accompagne d’excès répressifs.

    Cf. la révolution française, la révolution bolchevique, la révolution khmère rouge (liste non exhaustive, cela va de soi).

    - La violence est parfois théorisée et proclamée comme un moyen incontournable pour faire prévaloir le changement.

    - Elle est utilisée pour contrecarrer la réaction des ennemis déclarés, et des tenants de l’ordre précédent, ce qui peut aisément se concevoir.

    - Elle est utilisée pour «  prévenir » ou anticiper toute réaction (cela constitue en soi une dérive).

    - Elle est utilisée pour affermir la prise de pouvoir. Mais le pouvoir, c’est bien connu, corrompt. Il arrive même à ceux qui se sont installés au pouvoir de « liquider » ceux de leurs compagnons restés fidèles aux idéaux initiaux alors qu’eux-mêmes les oublient, les dénaturent ou les transgressent (cf. la répression de la révolte des marins de Cronstadt ou l’envoi au goulag des révolutionnaires de la première heure).

    - Elle est utilisée enfin pour jouir des délices du pouvoir en faisant perdurer un discours révolutionnaire qui se transforme vite en slogans creux, en « langue de bois », voire en mensonge permanent (Cf. la nomenklatura soviétique) 

    2. Stalinisme et trotskisme

    Pour les avoir côtoyés du temps de ma jeunesse, je suis contraint de renvoyer dos à dos les restes du P.C.F, et les trotskistes (dans toutes leurs composantes « groupusculaires »). Quand l’organisation prime sur l’individu, toutes les dérives sont possibles, même les plus sectaires.

    Reste le choix du socialisme libertaire.


    • CN46400 CN46400 23 février 2017 10:33

      @MAIBORODA

      Quest-ce qu’une Révolution ?
       Pour les marxistes, c’est un changement qui déplace les intérêts servis par les pouvoirs vers une autre classe sociale en libérant les forces productives potentielles. 1789 en France est une révolution, octobre 1917 est une révolution. 1967 en Chine ou 1975 au Cambodge ne sont que des ertzag de révolution, à peine comparable au Canada Dry par rapport au whisky.

       Le processus révolutionnaire se stabilise lorsque la classe devenue dominante s’estime satisfaite (thermidor en France). Dans cette optique, Lénine, qui sait que la classe ouvrière russe (minoritaire) ne pourra conserver son influence qu’en maintenant une alliance solide avec la paysannerie (majoritaire) promeut la NEP où le capital, russe ou étranger, a tous les pouvoirs sauf ceux de l’état. En 1980, 30 ans aprèes l’arrivée de Mao au pouvoir, Deng Xiao Ping parvient à imposer cette idée en Chine, avec les résultats que l’on connait !

       Après, les péripéties, même sanglantes (ex Terreur en France) ne sont que des épiphénomènes liés aux circonstances ou au personnalités.


  • J.MAY MAIBORODA 23 février 2017 09:33

    à l’auteur


    Puis-je reproduire votre article sur le site :


    sous rubrique : « La guerre civile russe » 



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