lundi 24 juillet 2017 - par rosemar

La fesse mérite bien un hommage et une célébration !

La fesse ! Un mot banni du grand monde, un mot honni de tous !

Et, pourtant, la fesse a la cote, elle plaît aux regards, attise les attentions et les tentations, elle s'affiche sur des panneaux publicitaires, la fesse se veut séduisante, emplie de rondeurs et de souplesse.

Les fesses sont redondantes, à un double titre : elles vont par paires et révèlent des rondeurs...

Le mot en lui-même se veut séducteur, avec ses sonorités affriolantes de fricative "f", et de sifflante "s" redoublée, comme si le mot mimait la redondance des deux masses charnues qui les constituent...

Et même si ce mot ancien, venu d'un verbe latin "findere", "fendre", et du participe passé de ce verbe "fissa", désigne à l'origine "la fente", la fesse a des allures attrayantes.

La fesse peut être hautaine, altière, ou plus évasive, fuyante. 

On apprécie la fesse pulpeuse, ronde, gourmande. On aime la fesse charnue, moelleuse.

La fesse mérite bien un blason, tant elle suggère de rondeurs, tant elle est mise en valeur dans la silhouette, au centre du corps, tant elle est faite pour chalouper au rythme d'une démarche ondoyante et légère...

Ce mot, d'ordinaire employé au pluriel, prend encore plus de relief quand il est utilisé au singulier !

L'arrière-train, le derrière, le pétard, le postérieur n'ont pas le charme de la fesse...

Alors que ces mots pétaradent, la fesse, elle, se fait murmure léger, caresse subtile.

Elle appelle et suscite l'intérêt, elle fascine, elle déborde de sensualité et de douceur.

Dès qu'elle apparaît, le regard s'attarde, se fait insistant, comme captivé et happé par cette rondeur vue de dos...

Et le regard se fait d'autant plus insistant que l'on peut observer, sans être vu !

Les fesses traduisent aussi un équilibre, celui de tout corps humain où le nombre pair règne en maître : deux yeux, deux oreilles, deux mains, deux seins, deux jambes, deux fesses...

Le mot discret, avec ses voyelles feutrées, semble être prononcé comme dans un souffle, la fesse est d'ailleurs souvent aérienne, quand elle se balance avec élégance et distinction.

Elle se glisse et se love dans des pantalons moulants, pour mieux attirer l'attention, elle est objet de séduction...

La fesse s'enfle de rondeurs apaisantes, elle évoque des paysages, des lunes rondes, des pentes douces, des reliefs pleins de charmes.

Elle suggère des astres pleins, des mondes à découvrir...


Elle nous fait voir des fruits pulpeux, aux formes arrondies et sensuelles.

La Vénus Callipyge, l'Aphrodite grecque exercent une fascination, depuis la nuit des temps : statues de l'antiquité, aux lignes épurées, aux fesses bien rondes et modelées, les Vénus Callipyges hantent l'imagination, comme d'ailleurs, les statues de kouros antiques aux fesses musclées et fermes...
Les Vénus belles fesses peuplent les chansons paillardes, elles suscitent l'enthousiasme et attirent les esthètes, les amateurs d'art.

La fesse, ce terme jugé trivial et vulgaire, mérite bien un hommage et une célébration !

   

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2016/06/la-fesse-merite-bien-un-hommage-et-une-celebration.html



46 réactions


  • jef88 jef88 24 juillet 2017 14:31

    QUEL BEAU TEXTE ! ! !
    Rosemar ! Montre nous tes fesses ! ! !
    Elles doivent être super ........


    • Abou Antoun Abou Antoun 24 juillet 2017 19:01

      @jef88
      Voilà une intervention qui est plébiscitée. Elle reflète le sentiment général. Oui Rosemar a failli entrer dans la légende (d’AV) en nous livrant une partie de son anatomie. Les avantages étaient multiples : pas de copyright pour les photos, mais pas seulement.
      Livrant son pétard en pâture, Rosemar marchait fièrement sur les traces de l’Amiral (Michel Polnareff). Elle pouvait mettre fin aux ragots (non elle n’est pas une machine). Elle pouvait confirmer les rumeurs le plus souvent flatteuses sur son anatomie, alimenter tous les fantasmes, rallier Robert Lavigue à sa cause, désarmer définitivement Rocla.
      Bref, une occasion manquée, mais qui sait, quand elle décidera de s’attaquer aux glandes mammaires, Rosemar va peut-être se lancer et décréter « Pour mes lecteurs fidèles, j’enlève le haut ! ».


    • ricoxy ricoxy 25 juillet 2017 09:06

       
      ►Abou Antoun
       
       « quand elle décidera de s’attaquer aux glandes mammaires, Rosemar va peut-être se lancer et décréter « Pour mes lecteurs fidèles, j’enlève le haut ! ». »
       
      C’est étonnant
       


  • Abou Antoun Abou Antoun 24 juillet 2017 15:48

    « Et le désir s’accroît quand l’effet se recule » . (Corneille-Polyeucte)


    • ricoxy ricoxy 25 juillet 2017 08:44

       
      ► Abou Antoun
       
      Variante pragmatique : « il faut laisser les faits se faire ».
       


    • ricoxy ricoxy 25 juillet 2017 08:47

       
      ►Abou Antoun
       
      Sans oublier Rabelais : « Femme folle de messe, femme molle de fesse ».
       


  • Abou Antoun Abou Antoun 24 juillet 2017 15:53

    PLus près de nous. Georges Brassens rend hommage au fessier (Venus callypige) :

    Que jamais l’art abstrait, qui sévit maintenant
    N’enlève à vos attraits ce volume étonnant
    Au temps où les faux culs sont la majorité
    Gloire à celui qui dit toute la vérité

    Votre dos perd son nom avec si bonne grâce
    Qu’on ne peut s’empêcher de lui donner raison
    Que ne suis-je, madame, un poète de race
    Pour dire à sa louange un immortel blason

    En le voyant passer, j’en eus la chair de poule
    Enfin, je vins au monde et, depuis, je lui voue
    Un culte véritable et, quand je perds aux boules
    En embrassant Fanny, je ne pense qu’à vous

    Pour obtenir, madame, un galbe de cet ordre
    Vous devez torturer les gens de votre entour
    Donner aux couturiers bien du fil à retordre
    Et vous devez crever votre dame d’atour

    C’est le duc de Bordeaux qui s’en va, tête basse
    Car il ressemble au mien comme deux gouttes d’eau
    S’il ressemblait au vôtre, on dirait, quand il passe
    « C’est un joli garçon que le duc de Bordeaux ! »

    Ne faites aucun cas des jaloux qui professent
    Que vous avez placé votre orgueil un peu bas
    Que vous présumez trop, en somme de vos fesses
    Et surtout, par faveur, ne vous asseyez pas

    Laissez-les raconter qu’en sortant de calèche
    La brise a fait voler votre robe et qu’on vit
    Ecrite dans un c ?ur transpercé d’une flèche
    Cette expression triviale, « A Julot pour la vie »

    Laissez-les dire encor qu’à la cour d’Angleterre
    Faisant la révérence aux souverains anglois
    Vous êtes, patatras ! tombée assise à terre
    La loi d’la pesanteur est dure, mais c’est la loi

    Nul ne peut aujourd’hui trépasser sans voir Naples
    A l’assaut des chefs-d’œuvre ils veulent tous courir
    Mes ambitions à moi sont bien plus raisonnables
    Voir votre académie, madame, et puis mourir

    Que jamais l’art abstrait, qui sévit maintenant
    N’enlève à vos attraits ce volume étonnant
    Au temps où les faux culs sont la majorité
    Gloire à celui qui dit toute la vérité


  • Abou Antoun Abou Antoun 24 juillet 2017 15:55

    Tonton Georges encore (La fessée).


  • nenecologue nenecologue 24 juillet 2017 16:10

    Le trou du fût est entre les deux caisses


  • UnLorrain 24 juillet 2017 16:18

    Plus tard la fesse devenue molle,flasque,ratatiné,dégringolante,rêve de jeunesse éteinte,a défaut de pantalon moulant la fesse naturellement ferme,elle fera bonne figure...hihi,dans ce vêtement faisant quasiment contention,pour sauver les apparences sans doute.

    Une petite ode phallocratique...elles m’en remercieront jamais assez smiley


  • cevennevive cevennevive 24 juillet 2017 16:20

    Bonjour rosemar,


    J’ai remarqué que les gens qui ont les fesses « en gouttes d’huile » sont tristes et malveillants.

    Ceux qui n’ont pas de fesses sont mesquins et avares.

    Les gros culs sont toujours avenants et gais, mais un peu trop insistants et « m’as-tu vu ».

    Seuls les derrières souriants sont charmants, civilisés et bienveillants. On a envie de les suivre du regard.

    Je voudrais ajouter, pour ceux qui ont un léger relent de racisme, que les fesses des femmes de couleur sont souvent des modèles de sculpture redondantes.

    Bien à vous rosemar.

    (Tiens, où est notre capitaine ?)


    • Abou Antoun Abou Antoun 24 juillet 2017 16:48

      @cevennevive
      Ce qui fait qu’elles désignent les européennes par ’culs plats’.


    • UnLorrain 24 juillet 2017 17:05

      @cevennevive

      Quelle couleur ? La black non ? Car...soyons curieux de comment est le c.. euuh croupion euuh enfin arrière train de l asiatique...Il est différent non ? La vietnamienne semble avoir les reins si musclés que la chute de rein qui donne le galbe semble au même niveau que les sphères affriolantes,affolantes,ceci traduirait une personne apte au travail de forçat,ereintant,la personne est résistante.


    • popov 24 juillet 2017 17:12

      @rosemar & cevennevive


      Bonjour

      Pour en rajouter une couche : https://www.youtube.com/watch?v=Hgzl_6-K0mY

    • cevennevive cevennevive 24 juillet 2017 17:14

      @UnLorraIn, bonjour,


      La black bien sûr ! (On parle rarement des asiatiques comme des personnes de couleur...)

      Souvenons-nous de la petite Lolita noire qui patinait si bien, il y a des années (j’ai oublié son nom) le beau derrière pommelé et musclé qu’elle nous montrait sous sa jupette...

      Les femmes asiatiques ont rarement des fesses joufflues.




    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 24 juillet 2017 17:18

      @UnLorrain

      il parait que Fillon préfère les caisses noires aux vieux fonds de la Sarthe !

    • cevennevive cevennevive 24 juillet 2017 17:26

      @popov, bonjour,


      Super ! Je ne connaissais pas...

      ’La mappemonde du bonheur« , j’adore !

      Dans sa ronde des prénoms, il a oublié le mien, alors, je lui suggère : »Y a le cul de Danielle qui fait battre des ailes". 

    • popov 24 juillet 2017 17:44

      @Jeussey de Sourcesûre


      Voir le monde à travers le cul de la bouteille et celui des femmes !

    • rosemar rosemar 24 juillet 2017 19:25

      @popov

      Je ne connaissais pas cette chanson de Pierre Perret : merci !

    • Abou Antoun Abou Antoun 24 juillet 2017 19:37

      @cevennevive
      Tiens, où est notre capitaine ?
      S’est fait anastasier (légèrement hors-sujet).


    • mmbbb 24 juillet 2017 22:05

      @cevennevive Soraya Bonaly Si elle avait ete arabe elle aurait bachée , et nous aurions ete supris qu un otarie puisse patiner. 


    • UnLorrain 24 juillet 2017 22:10

      @Jeussey de Sourcesûre

       smiley smiley

      @ Cévennevive

      Soyez curieuse des titanesques fessiers pachydermateux que peut ( choisir ? Instinct de survie ?) La femme noire,Dinka ou Buschimane..ca ressemble a du blob...


  • Decouz 24 juillet 2017 17:08

    Après, il faut nous faire les seins !


  • JC_Lavau JC_Lavau 24 juillet 2017 17:19

    C’est plus grave quand la cervelle descend dans les fesses.

    - Et ça arrive souvent ?
    - Hélas ! Ô combien !

  • Abou Antoun Abou Antoun 24 juillet 2017 18:00

    Notre Rosemar réussit le tour de force d’écrire une page entière consacrée à l’arrière-train sans citer une seule fois le mot ’cul’. C’est dommage pour une amoureuse des mots.
    Voyez la page du cul et tous ses dérivés.
    Comparez avec celle de la fesse.
    Vous voyez que finalement comparé à ’cul’, ’fesse’ est un mot pauvre qui frappe beaucoup moins l’imaginaire.


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 24 juillet 2017 18:31

    Les crêpes, c’est pas comme les femmes, il suffit pas de montrer l’épaisse pour faire gonfler la fine !


  • Al djamaal 24 juillet 2017 19:38

    Sans être un rabat-joie ni trouble-fête, la fesse (suivant le jargon ou plutôt l’expression en argot des quartiers défavorisés d’une ile de l’océan indien), n’oublier pas, elle est « chiante » sinon elle fait chier carrément.


    • Abou Antoun Abou Antoun 24 juillet 2017 19:44

      @Al djamaal
      Sans être un rabat-joie ni trouble-fête
      En l’occurrence vous êtes plutôt un trouble-fesses. Voilà un fil où l’esthétisme domine et où vous venez carrément semer la m...


    • Al djamaal 24 juillet 2017 19:54

      @Abou Antoun

      Sorry men ! I didn’t mean it. It come just in my mind... as I remember what they said about the buttock... Désolé, sincerement.... sans offence...


    • Abou Antoun Abou Antoun 24 juillet 2017 19:59

      @Al djamaal
      Don’t worry, it’s all right ! Anyway, I didn’t mean you’re a pain in the ass.


  • xana 24 juillet 2017 22:42

    Bonsoir Rosemar et merci pour ce joli texte.


  • Bernie 2 Bernie 2 25 juillet 2017 00:01

    Pour une fois que c’est pas cucul, c’est fefesse. Bof.

    Tous les grabataires d’ago se bousculent, accrochant leurs déambulateurs. On cite Perret, Brel, Brassens. Bref, que des morts et enterrés depuis fort longtemps.

    Le jeff88, je me suis toujours demandé si le 88 était du aux Vosges ou à sa date de naissance, 1888.Ou pire 88, pour Heil Hitler, 2 fois la huitième lettre de l’alphabet, vu ces positions archaïques, je me dit que même dans les Vosges, on a pas aussi arriéré. Trop basique pour jouer sur l’alphabet. C’est juste un vieux machin des Vosges.

    Puis arrive tous les autres vieux machins, avec leurs blagues d’Almanach Vermot, se vidant dans leurs couches.

    Et dire qu’on paie pour ces débris, tirant la langue pendant que la maitresse nous apprends que le s de fesse est sifflant. Il s’imagine votre cul, ils ne peuvent guère faire mieux. La vieillesse est effectivement un naufrage.

    En attendant vous chauffez les vieux machins d’agoravox, une petite vingtaine de retraités. Vous donnez un surcroit de travail dans divers ehpad, pensez y.

    Je sais que la valeur travail, vous est que théorique, mais quand même.


  • rogal 25 juillet 2017 06:28

    « corps humain où le nombre pair règne en maître : deux yeux, deux oreilles, deux mains, deux seins, deux jambes, deux fesses... »

    Au pair préfère l’impair...


  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 25 juillet 2017 08:48

    Femme, à ton cul ce jour, je voudrais rendre hommage,

    Moi qui suis culophile, moi qui suis culophage.

    Tes divines rondeurs de Vénus calypige

    Aiguisent mes fantasmes et font gonfler ma tige.

    etc. mais « x » xl


    https://blogs.mediapart.fr/victorayoli/blog/291212/ouiquinde-de-fin-d-annee-classe-x-o-cul-passion


  • L'enfoiré L’enfoiré 25 juillet 2017 13:39
    Ces folles de la fesse : le grand retour du vrai faux-cul

    Les faux-cul qui font un derrière rebondi et que les femmes mettaient sous leur robe au XVIIIe siècle, c’est fini. Elles préfèrent désormais se faire injecter directement de la graisse dans le postérieur pour ressembler à Jennifer Lopez ou Beyoncé.

    Il y a une chanson étudiante (si quelqu’un s’en souvient) qui dit :

    Par devant, par derrière, tristement comme toujours

    Sans chichi sans manière

    Elle a connu l’amour....

    Les oiseaux dans les branches en les voyant s’aimer

    Entonnèrent la romance du 14 juillet....

    Pom pom pom pom pom


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