mardi 5 juillet 2016 - par Taverne

La formule E=MC2 applicable à la philosophie ?

Ce cher Albert ne mesurait pas toute la portée de son équation. La production d'énergie nucléaire, par exemple, ou la datation au carbone-14. Mais avait-il songé à une application philosophique ? Sans doute pas. Pourtant, les lois qui gouvernent l'Univers se retrouvent souvent dans le fonctionnement des corps vivants. Ceux-ci ont aussi une masse qui peut se transformer en énergie...

Rappel de la formule physique

Dans la formule E=mc2, E est l'énergie, m, la masse et c, la vitesse de la lumière dans le vide. En vertu de cette loi, un objet qui se déplace deux fois plus vite qu'un autre objet (de même masse) a une énergie quatre plus importante. On parle alors d'énergie cinétique, celle que produit un objet en mouvement. Elle est égale à la masse de cet objet multipliée par le carré de sa vitesse. Dans le cas de la rupture d'un atome, cette vitesse est celle de la lumière. Tout corps, si minime soit-il, contient des quantités prodigieuses d'énergie.

La vitesse de la lumière est une constante, car si vous transformez de la matière en énergie, cette dernière se déplacera à la vitesse de la lumière.

La masse est définie comme étant la quantité de matière qui compose un corps. Elle ne se confond pas avec la notion de poids, qui mesure la force de pesanteur, laquelle varie en fonction de la pesanteur du lieu où on se trouve. Tout comme l'énergie, une masse n'est ni créée ni détruite : elle se transforme. Ainsi, un glaçon, en fondant, passe à l'état liquide, mais la masse reste toujours la même.

La formule d'Einstein connaît des applications très utiles comme la datation des objets anciens par le carbone-14 : au bout d'un certain temps (demi-vie), toute substance radioactive perd la moitié de sa masse : c'est ce phénomène qui permet de dater.

Applicabilité en philosophie

Bien sûr, la formule n'est pas transposable telle qu'elle. Il faut l'adapter :

  • L’« énergie totale » (E), appliquée à l'être, pourrait bien être la « vitalité totale de l’être ». Quelle que soit cette vitalité, celle du Bouddah ou celle d'un grand sportif ou d'un artiste, cette vitalité emplit l'être en sa totalité. Cela est sans doute plus vrai pour le bouddha.
  • La masse (M). Appliquée ici, c’est la masse des ressources qui sont en nous : le savoir, les fonctions actives de notre intelligence (la perception, le jugement, l'imagination, la raison), et la confiance, car celle-ci est à la fois besoin, ressource et force motrice.
  • C = vitesse de la lumière. Ici la notion de lumière se retrouve dans celle de guide (la confiance est notre guide). En se référant à Plotin, l'Un est le noyau de l'être. Il est indivisible et rayonne un peu comme le soleil sur les autres parties de notre être. Je dirai que, plus on s'approche de notre noyau et plus vite nous parvient la lumière de sa vérité. Quant à la notion de vitesse, elle est incorporée dans le désir et la confinace mais à des degrés très différents : le désir a pour but de presser le mouvement, d'aller très vite. La confiance, au contraire, repose sur une notion ralentie de la vitesse : elle s’élabore et se cumule patiemment avec le temps. Ce sont donc là deux vitesses très opposées ; celle du désir (rapide) et celle de la confiance (lente). Les idées de lumière et de temps sont bien présentes dans l'être.

Les moteurs de l'agir : désir, confiance, volonté

- Le désir est le principe même de toute action humaine, il est l’énergie motrice de l’homme. Aristote fur le premier à de dire dans son Traité de l'âme : "il n'y a qu'un principe moteur : la faculté désirante").

- La volonté est la puissance qui actionne notre conduite (dont la direction et les buts sont fixés par la raison).

- Entre les deux, la confiance mobilise les ressources et les dirige.

L'équation E=mc2 fonctionnerait comme suit : l'Etre dans toute sa vitalité (E) est la masse des ressources mobilisée par la confiance, elle-même renforcée exponentiellement par le désir.

On pense traditionnellement, mais à tort selon moi, que c’est la volonté qui, le plus souvent, mobilise nos ressources. Je pense plutôt que c’est la confiance qui joue le rôle habituel de mobilisatrice, la volonté et le désir n’entrant en jeu que si la confiance faiblit ou fait défaut. Ce qui nous fait un moteur à trois temps :

1er temps : la confiance, 2ème temps : le désir, 3ème temps : la volonté.

Résumé : le désir agit comme une énergie, la confiance mobilise et nous guide, la volonté actionne.

Le désir est multiplicateur

Par sa nature illimitée, le désir peut accroître de façon exponentielle la confiance. Il existe d’autres choses qui renforcent la confiance, mais qui ne sont pas multiplicateurs et infinis comme le désir :

- La confiance mêlée au sentiment devient l’amour. Mêlée à la croyance, elle devient la foi. L’amour et la foi sont des facteurs très mobilisateurs. La confiance forte alliée à une admiration sans limite peur conduire au fanatisme.

- La méfiance mêlée au sentiment de haine ne mobilise pas les ressources. Mais il s’agit là d’un épuisement destructeur. C’est ainsi que le bon sens populaire dit que la haine et la violence sont les armes du faible. C’est la marque des personnes pauvres en confiance (y compris en elles-mêmes) et en ressources (dont le désir).

La confiance peut compenser la faiblesse du désir et vice versa.

La volonté peur compenser la faiblesse du désir et de la confiance. Elle prend le relai momentanément mais elle n’est pas la solution durable parce qu’elle s’épuise assez vite, moins naturelle que le désir et la confiance, moins mobilisatrice aussi.

Comment différencier désir et confiance ?

Désir et confiance sont deux causes originelles, deux bases de deux dimensions distinctes et même parallèles. On a vu que la confiance était la base de la dimension (en trois triangles imbriqués : voir mon article sur la pyramide de Maslow) du bonheur. Le désir, lui, est le fondement de la dimension de la liberté. Il existe une passerelle qui relie ces deux dimensions parallèles par leur centre, c'est l’autonomie, qui est un chaînon commun aux deux dimensions.

Le désir est le résultat de la transformation humaine, par la prise de conscience, des pulsions et instincts. Il n’aime pas attendre et veut agir vite. C’est la flèche de Cupidon par exemple.

Deux formes de confiance 

- La confiance naturelle, qui est un don offert dans le ventre maternel et dans la petite enfance. Cette confiance est une trame, un tissu qui requiert un temps long pour s’élaborer et se renforcer. Sans confiance, l’être ne se développe pas ou meurt. Une fois solidifiée, la confiance donne de la consistance à l’être. Cette confiance naturelle, innée, voire prénatale, est très corporelle. En conséquence, le corps peut trahir sa faiblesse.

- La confiance qui résulte d’un apprentissage. L’enfant ne peut pas faire autrement que de faire confiance aux adultes, dont il dépend, parce qu’il n’a ni le savoir suffisant ni l’esprit critique suffisamment développé pour prendre son autonomie. Cette autonomie s’acquiert au travers de la crise de l’adolescence qui est aussi une crise de la confiance. C’est une tape normale où sévit l’esprit critique (même si celui-ci est excessif et peu nuancé).

La confiance est affaire d’éducation. Quand on manque de confiance en soi, on donne sa confiance à n’importe qui. Cela peut être le cas pour des jeunes sans repères ou momentanément déboussolés. Il faut avoir assez confiance en soi pour ne pas avoir à trop s’en remettre aux autres, confiance en soi pour juger si les autres sont fiables.

Confiance bien gérée ne se laisse pas abuser.

La confiance est don et abandon (de soi)

Mais cela ne fait pas l’affaire de notre société, fondée sur la marchandisation, qui rejette le don. La société de consommation favorise aussi le désir au détriment de la confiance, car le désir fait vendre. On a vu comment la pyramide de Maslow, qui recense les besoins et les motivations de l’homme moderne, n’a pas retenu la confiance ni comme besoin, ni comme motivation. Il n’existe plus beaucoup de communautés sociales où la confiance domine le désir et où, par exemple, on peut laisser sa porte ouverte et les clés sur sa voiture.

Qu’avons-nous fait de la confiance ?

La politique instrumentalise les deux. Quelques slogans pris en exemple permettent de montrer ce qui relève du désir et ce qui relève de la confiance : 

- Confiance : « je vous ai compris » ! » signifie en réalité « ayez confiance ! ». Même sens pour le slogan de la première campagne d’Obama, « Yes, we can ! »

- Désir : « tout devient possible » (désir)

- Synthèse des deux : « la force tranquille » : le désir en toute confiance.

La confiance donne de la force, ce qui est beaucoup moins le cas du désir. Quand Nietzsche écrit « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort », ce ne sont pas les épreuves qui l’accablent qui le renforcent mais bien la confiance dans sa conviction que les épreuves le renforcent. L’expression « l’union fait la force » rappelle que la confiance commune vient à bout de tout.

La confiance peut mobiliser au-delà de nos ressources, en cas de confiance de groupe. Cela s'appelle de la synergie : la confiance qui cimente le groupe est telle qu'elle crée un phénomène cumulé qui va jouer un rôle multiplicateur d’effet positifs.

On le voit, le désir et la confiance peuvent élever exponentiellement l'usage de nos ressources intérieures et produire l'énergie vital de l'Etre. Alors, la formule physique E=mc2 est-elle aplicable à l'Etre ? La question méritait d'être posée.

 



61 réactions


  • soi même 5 juillet 2016 13:56
    La formule E=MC2 applicable à la philosophie ?

    Non

    Le nombre d’Or Oui....... !


    • Taverne Taverne 5 juillet 2016 14:28

      @soi même

      Plutôt l’objet d’un culte que l’objet d’applications conceptuelles ! Le nombre d’or rejoint l’idée du Beau et le Beau, selon moi, est l’abstraction tirée d’une chose (idée qui se rapproche de celle de Platon sauf que pour lui l’idée précède la chose).

      Une de ces abstractions est la symétrie (et l’harmonie) correspondant au nombre d’or.

      Quant à E=mc2 , c’est une inspiration de poète. Rien qui se prétende scientifique mais de quoi exercer l’esprit à penser hors des cadres préconçus.


    • soi même 5 juillet 2016 14:39

      @Taverne, c’est qui est charment avec vous c’est que l’on sait quand l’on rentre dans votre aubergeet que l’on sait jamais quand l’on en sort..

      Je n’aie vraiment pas envie de polèmiquè avec vous tellement est devancent votre réponse, vous êtes un poète qui rase les pâquerettes de la pensé..


    • Taverne Taverne 5 juillet 2016 14:43

      Pardon, j’ai écrit « quant à E=mc2 , c’est une inspiration de poète ». Je voulais dire, bien sûr, que ma tentative de l’appliquer à la philosophie est une idée de poète. La formule d’Einstein,elle, est très sérieuse.


    • soi même 5 juillet 2016 15:20

      @Taverne, ( La formule d’Einstein,elle, est très sérieuse. ) et bien non c’est du flan, c’est trop l’on pour vous le démontre, il y a déjà une erreur de logique à vouloirs utilisé une vue morphologiques  pour explique l’univers,  Einstein est un canular de la physique .

      Sa théorie de la relativité est un canular et cela arrange vraiment intelligentzia que le bon peule croit dur comme fer au baron du Crak.... !


    • soi même 5 juillet 2016 15:22

      anthropomorphique


    • mmbbb 5 juillet 2016 15:59

      @Taverne le nombre est comme PI un nombre irrationnel 6.16.................... Divine proportion comme disait les anciens Vous êtes quand meme un pur intello Tout de meme, il suffit de regarder ou d’entrer dans certains ediidice afin de constater l’ harmonie de ces constructions. Quant a la formule employée c’est aussi devenue une formule culte et la plus simple a comprendre des travaux de ce physicien.


    • Alren Alren 5 juillet 2016 17:54

      @Taverne

      un objet qui se déplace deux fois plus vite qu’un autre objet (de même masse) a une énergie quatre plus importante

      Cher Taverne,

      C’est la formule E= 1/2mv² qui prévoit ce résultat.
      La relativité montre d’ailleurs qu’elle n’est qu’approchée et fausse à l’approche de la vitesse de la lumière.

      Par ailleurs, je me méfie des formules en matière de psychologie et de philosophie. Le XXe siècle a découvert mathématiquement la complexité et le chaos qui rendent mieux compte de la réalité.


    • Taverne Taverne 5 juillet 2016 18:54

      @Alren

      En fait de formules psychologiques, c’est plutôt un moyen mnémotechnique pour retenir cette « proposition » philosophique (MC2, quoi de mieux comme moyen ?) qui, d’ailleurs s’inscrit dans une plus grand ensemble. On ne peut juger une oeuvre que dans sa totalité. Actuellement je réécris mon livre chapitre après chapitre et je tiens compte des réactions pour amender le texte. Il faut savoir se confronter rudement pour approcher la vérité (« approcher » pas « atteindre »). C’est pourquoi je publie ici.


    • Sozenz 6 juillet 2016 21:30

      @Taverne
      la contemplation est le moyen le plus essentiel pour aller vers la philosophie . et le nombre d or . dans sa vision intuitive ( car nous la recevons en premier de cette façon car elle est inscrite dans « toute chose » non manipulé par l homme ) nous parle au plus profond de nous même .
      Puis quand on a conscience de ce nombre d or ; que nous arrivons à avoir ce décryptage conscient . c est véritablement un sujet d émerveillement et un bonheur immense amenant à un plus grand respect encore de ce qui nous entoure , car nous voyons une règle harmonieuse dans l univers .


    • soi même 7 juillet 2016 02:50

      @sarcastelle, sauf que certain le prenne pour une auberge espagnole les mathématiques.


    • gimo 7 juillet 2016 11:16

      @Taverne
      bon article Mais pas pour les footeux et autres du meme genren 
      cela dit un petite metaph philo et poétique
       La brièveté est soeur du talent.
       le temps lui meme est eternel dépourvu de duréeet l’espace qui le supporte il est le passé et le future et le present
      seulement pour une existence vivante qui dés lors prend consciencede de la duree du temps qui passe apartir de sa conscience d’existe dans sa vie
       de sa naissance a sa mort le temps redevient eternel
      le temps c’est extirper ce jour là de sa vie de lui ou d’elle


    • Taverne Taverne 7 juillet 2016 11:33

      @Sozenz

      J’aurais dû faire plus court, c’est ce que vous voulez dire ? Pas facile. En effet, les complexités et approximations du langage - qui par ailleurs n’est pas la réalité elle-même - obligent à faire des phrases. Mais le E=mc2 m’est apparu comme un moyen assez péremptoire de résumer, même si, dans la version finale, je modifierai la formule pour l’adapter à ce que je veux dire.

      Ceci n’est pas la phase finale. Je réfléchis par exemple sur un point : le désir est multiplicateur de la confiance, certes mais la confiance n’est-t-elle pas le terrain indispensable permettant à ce désir de croître de manière forte et « exponentielle » (au sens courant du terme) ?

      Mon but n’est pas d’asséner des affirmations que je présenterais comme des vérités mais d’approcher les vérités, fût-ce en m’exposant aux critiques des autres. Car, si l’on craint la critique, c’est que l’on craint la vérité aussi, et alors on est mauvais juge. Il ne faut rien craindre d’autre que l’erreur, je veux dire l’erreur que l’on refuse de voir ou de corriger.


  • amiaplacidus amiaplacidus 5 juillet 2016 15:35

    Dans le genre scientifico-philosophico-cucul, difficile de faire mieux.


  • Sozenz 5 juillet 2016 16:13

    je vois que vous vous amusez bien dans vos projections !
    beaucoup s amusent à jouer avec ces types de théories pour en faire des courants qui vont peut être rapporter . il y a plein de personnes qui aiment cela : se masturber l esprit dans des délires .
    je dis pourquoi pas , si c est dans le cadre du ludique ; mais de là à en faire une science ...

    continuez à vous amuser , ça fait du bien ^^
    mais ne prenez trop ces délires au sérieux


    • Taverne Taverne 5 juillet 2016 16:22

      @Sozenz

      Si ce que vous appelez le « sérieux », ce sont les horizons limités, alors non, je ne suis pas prêt d’être sérieux.

      « Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ?
      Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau
       ! »


  • Taverne Taverne 5 juillet 2016 16:30

    S’il fallait conserver quelque chose, ce serait :

    1- Le désir agit comme une énergie, la confiance mobilise et nous guide, la volonté actionne.

    2 - L’Etre dans toute sa vitalité (E) est la masse des ressources (matières = M) mobilisée par la confiance (C), elle-même renforcée exponentiellement par le désir (le désir est multiplicateur).


  • popov 5 juillet 2016 16:34

    @Taverne

    Bonjour
     
    Je vous trouve bien sympathique et plein de bonne volonté, mais là...votre introduction à la formule d’Einstein est pleine de contre-vérités.
     
    En vertu de cette loi, un objet qui se déplace deux fois plus vite qu’un autre objet (de même masse) a une énergie quatre plus importante.
     
    La formule E = m c2 ne contient pas explicitement la vitesse de l’objet. Comment pouvez-vous affirmer que si l’objet se déplace 2 fois plus vite qu’un autre objet de même masse il aura une énergie 4 fois plus grande ?
     
    La masse m qui intervient dans cette formule n’est pas sa masse au repos ; elle vaut
     
    m = m0 / [1 - (v/c)2] si m0 est la masse au repos.
     
    La formule faisant apparaître la relation entre l’énergie et la vitesse est donc
     
    E = m0 c2 / [1 - (v/c)2].
     
    Faites le calcul en doublant la vitesse (remplacez v par 2v) et vous verrez que l’énergie n’est pas quadruplée.
     
    On parle alors d’énergie cinétique, celle que produit un objet en mouvement. Elle est égale à la masse de cet objet multipliée par le carré de sa vitesse.
     
    Non, l’énergie cinétique, c’est la différence entre l’énergie totale et l’énergie de l’objet au repos.
     
    Ecinétique = (m - m0) c 2
     
    Dans le cas de la rupture d’un atome, cette vitesse est celle de la lumière.
     
    Non, dans la rupture d’un atome, les morceaux se déplacent à des vitesses inférieures à c (sauf les photons gamma).
     
    La vitesse de la lumière est une constante, car si vous transformez de la matière en énergie, cette dernière se déplacera à la vitesse de la lumière.
     
    Là, je reste sans paroles.


    • Taverne Taverne 5 juillet 2016 16:45

      @popov

      Là je dois dire que cela dépasse mes compétences. Je n’ai fait que copier ce que j’ai trouvé sur Internet sur un site qui avait l’air sérieux. C’est surtout l’idée philosophique sous-jacente qui m’intéressait.

      « Là, je reste sans paroles. »
      Et moi, je vous crois sur paroles car ce n’est pas mon domaine.


    • amiaplacidus amiaplacidus 5 juillet 2016 16:57

      @Taverne
      « ...cela dépasse mes compétences.... »

      On a remarqué.
      À l’avenir, abstenez-vous de parler de ce que vous ne connaissez pas. Vous éviterez de passer pour un pitre.


  • popov 5 juillet 2016 17:18

    @Taverne
     
    Je pense simplement qu’il vaut mieux ne pas mélanger les genres.
     
    Rien n’empêche de faire des analogies entre des concepts tels que la volonté et le désir d’une part et des objets bien connus de tout le monde.
     
    Mais introduire des équations qui ne sont pas comprises par la plupart, ce n’est pas très utile.
     
    Cela semble attribuer aux équations un domaine de validité qu’elles n’ont pas, et aux concepts dont vous parlez un petit air de sciences « exactes » dont ils peuvent se passer.


    • Taverne Taverne 5 juillet 2016 17:27

      @popov

      Bah ! Je l’introduirai dans mon livre en disant que c’est pour une comparaison amusante et innocente qui n’a d’autre fin que d’expliciter le propos philosophique. De toute façon, je pense que personne n’a cru sérieusement que je faisais de la physique.


    • popov 5 juillet 2016 17:32

      @Taverne
       
      Je ne voudrais pas qu’on puisse dire de vous ce qu’on dit de personnages tels que Jaques Lacan dans ce livre.


    • JP94 5 juillet 2016 18:30

      @popov

      Pour un philosophe matérialiste dialectique, il est évident que la formule d’Einstein et les concepts qui lui correspondent ont un impact en philosophie, puisque sa philosophie donne le primat à la matière. Donc ce ne sont pas deux genres séparés en soi.

      Le souci ici est que Taverne ne me semble pas matérialiste et que sa transposition morale est alors inadéquate, à mon sens. Ce serait un peu comme faire correspondre une conception aristotélicienne avec la Relativité ou la théorie des Quanta.

      Toutefois, on trouve aux Echecs une transposition de E=mc² en quelque sorte : dans la notion de transformation par exemple d’un avantage matériel en gain d’espace ou de temps ou qualitatif....et ces notions d’échecs hypermodernes sont contemporaines aux recherches en physique : c’était dans l’air...

      Par ailleurs, je pense qu’Einstein est justement un physicien qui mesurait la portée philosophique de la physique. S’il avait été un « formuleur » pur, il n’aurait pas conceptualisé la Relativité.
      Poincaré était un immense mathématicien mais ne concevait pas la Relativité : et pourtant il en manipulait les formules.
      Langevin, lui concevait la Relativité et a aussitôt appuyé Einstein. 
      Quant à la portée dans le nucléaire, Einstein et les autres physiciens l’ont bien conçue...d’où la bombe mais aussi d’où l’Energie nucléaire civile.

    • Taverne Taverne 5 juillet 2016 19:32

      @JP94 et Popov

      J’ai retrouvé l’un des deux sites où j’ai puisé les informations : c’est ici.


    • Albert123 6 juillet 2016 12:38

      @popov

      « Je pense simplement qu’il vaut mieux ne pas mélanger les genres. »


      la pensée haute qui consiste à entremêler les champs de connaissances préexistants pour ouvrir de nouveaux champs de réflexion échappe à la compréhension des esprits étriqués. Elle n’en reste pas moins la seule source véritable d’idées nouvelles.

      la seule erreur véritable de l’auteur n’est finalement que de coucher sur papier une hypothèse un peu trop à la hâte (ce qui est un mal du monde moderne).

    • popov 7 juillet 2016 12:21

      @Albert123
       
      Assez d’accord avec ça.


  • Gasty Gasty 5 juillet 2016 19:18

    Contrairement à la matière noir de l’univers qui n’émet aucune lumières, la matière grise elle, peut briller de mille façons.


    • Taverne Taverne 5 juillet 2016 19:40

      @Gasty

      Salut Gasty !

      On te voit peu...

      C’est un mystère toute cette matière. Je renonce à la comprendre. Pour ce qui est de ma matière grise, je vais donc la cantonner aux domaines que je maîtrise le mieux : la poésie et la philosophie.


    • abcdef (---.---.70.146) 5 juillet 2016 21:56

      @Taverne, il a toujours été d’usage à la philosophie de s’approprier à sa manière les sciences et les pratiques de son temps, sinon on cherche souvent des synonymes à Dieu, mais peut-être une formulation plus prudente du type : voilà ce que peu inspirer à un philosophe béotien en physique une équation totem... bon c’est pas un titre « pute à clics » mais cela peut éviter des mal entendus.


    • abcdef (---.---.70.146) 8 juillet 2016 22:03

      @abcdef
      Il y aurait une sociologie à faire sur ce type d’article et commentaire, on peut repéré des classes sociales, des affects et des incompréhensions, autant il est cruel de n’avoir anticiper les réactions à une action, autant l’absence d’action nui fortement à la réaction.
      C’est cruel pour qui agit, mais c’est à la réaction (permise par l’action) qu’on s’identifie, cela peut ressembler à une question de test d’embauche, on a moins de mal a ce donner 3 défauts que 3 qualités.


  • zutalors 5 juillet 2016 23:33

    Le point d’interrogation...ce qu’il y a de mieux dans ce sujet, comme dans la philosophie d’ailleurs.


    • Taverne Taverne 5 juillet 2016 23:56

      @zutalors

      C’est très pertinent de l’avoir fait remarquer. Merci. Philosopher, c’est l’art de s’interroger.


    • Taverne Taverne 6 juillet 2016 09:19

      @Porcu Nustrale

      Qui peut dire ce qui est stupide et ce qui ne l’est pas ? On est plus facilement pardonné d’écrire n’importe quoi sur un sujet d’actualité, comme le Brexit, que de développer des idées personnelles. Il y sans doute chez des modérateurs une tolérance pour les originaux dans mon genre. Mais,n ’a pas l’esprit ouvert qui veut.


  • Le Gaïagénaire 6 juillet 2016 02:36
    @Taverne mardi 5 juillet 2016

    Lien vers un praticien philosophe :

    http://www.philo5.com/Les%20philosophes/Einstein.htm

    Quelqu’un m’a demandé s’il était possible d’améliorer la formule d’Einstein et j’ai répondu que la vitesse de la pensée (désirante pour vous) était E=MC3

    Cordialement

    • Taverne Taverne 6 juillet 2016 09:12

      @Le Gaïagénaire

      La force exponentielle, si elle a l’avantage de mobiliser la confiance, présente le risque d’excéder les limites de la réalité. Mais, le principe de réalité le remet à sa place.


    • amiaplacidus amiaplacidus 6 juillet 2016 10:53

      @Taverne
      « .....force exponentielle... » ????????

      Décidément, vous êtes incorrigible, toujours utiliser des mots dont vous ignorez totalement la signification.


    • Taverne Taverne 6 juillet 2016 10:55

      @sarcastelle

      Reformulation : « prendre ses désirs (exponentiels) pour la réalité (limitée) ».


    • Taverne Taverne 6 juillet 2016 10:59

      @amiaplacidus

      Toute définition a valeur dans un contexte. La définition scientifique ou mathématique ne s’impose pas ici. Mais vous pouvez quand même la rappeler puisque vous semblez si savant.


    • Le Gaïagénaire 9 juillet 2016 00:20

      @Taverne  6 juillet 09:12

      À partir de la 13ième minutes, vous trouverez une preuve très concluante à votre intuition :


      Il est intéressant d’entendre le conférencier confirmer les freins mis en place par l’éducation.

      Cordialement

    • zutalors 9 juillet 2016 14:03

      @sarcastelle
      pour la croissance minime sur une très longue durée, je trouve la logarithmique plus appropriée.


    • Taverne Taverne 14 juillet 2016 13:20

      @Le Gaïagénaire

      Bonne synthèse de l’effet d’enthousiasme. Et d’ailleurs, je suis moi-même enthousiasmé par le sujet qui vient de me donner comme un déclic. La suite fera l’objet d’un article philosophique sur les trois grandes dimensions humaines que j’appelle la dimension projetante (liée au besoin de croissance), la dimension guidante (confiance, valeurs, foi...), la dimension reliante (besoin de lien). Je montrerai comment ces trois grandes dimensions déterminent toutes les autres dimensions humaines.

      Merci pour le lien vers cette vidéo.


  • JC_Lavau JC_Lavau 6 juillet 2016 09:40

    Nul de chez nul. Mais sur Agoravox, la nullité est illimitée.


    • Taverne Taverne 6 juillet 2016 09:45

      @JC_Lavau

      « sur Agoravox, la nullité est illimitée. » C’est une affirmation que votre seule présence pourrait attester s’il n’y avait aussi des commentateur intelligents.


    • Taverne Taverne 6 juillet 2016 10:53

      Voyez, Lavau, il y a des commentaires intelligents !

      @sarcastelle

      En effet, j’y ai songé aussi. Si mon article manquait de recul, c’est aussi parce que je l’ai écrit de façon spontanée. L’avantage pour Agoravox est d’avoir la primeur de mes idées.

      Donc, je vous rejoins. Cela pourrait être quelque chose comme : P = MCD (exposant X)
      P = plénitude de l’être, D = désir (avec exposant x pour indiquer la force exponentielle du désir). Le reste inchangé : Masse des ressources, C = confiance.
      L’énoncé verbal reste le même, seule la formule est modifiée. Mais je crois que ne résisterai pas à citer E=MC2 au tout début par malice et en clin d’oeil au malicieux Albert.


    • JC_Lavau JC_Lavau 6 juillet 2016 12:41

      @Taverne. En somme, en folklore tavernicole, Merde x Connerie x Connerie = ? ? ?
      = Entourloupe ?
      J’ai bon ?
      Entourloupe = Merde x Connerie x Connerie
      Voilà ce qui passe sans problème en Agoravoxie.


    • Taverne Taverne 6 juillet 2016 14:17

      @JC_Lavau

      Détendez-vous, j’ai signé un contrat d’animateur pour toute la période estivale sur Avox. Plus détendu, vous parviendrez peut-être à dire quelques phrases intelligentes de temps en temps.

      Enfin, je veux pas vous forcer, mais vous, comme vous n’êtes pas habitué à en dire, vous devrez vous forcer.

      Forcément...


    • amiaplacidus amiaplacidus 6 juillet 2016 17:25

      @Taverne

      Je pense que Pierre Dac devait vous connaître lorsqu’il a formulé :

      "Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir."


  • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 6 juillet 2016 11:51

    Einstein n’ajoute rien aux spéculations philosophiques. 


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 6 juillet 2016 14:49

    « Tout corps, si minime soit-il, contient des quantités prodigieuses d’énergie. »


    Voilà qui prête à la plus grande confusion, j’ai déjà dit que « les Galets des plages ne renfermaient aucune énergie ». 

    Je rappelle que la « RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET ÉPISTÉMOLOGIE » que j’ai rédigée en 2001, reste une référence indépassable. 

    Le plus grand handicap humain qui empêche la consécration ne vient pas de l’incompréhension mais de la volonté d’interprétation et du désir profond du recyclage des idées d’autrui : Il y a eu des « prophètes envoyés de Dieu », il y en a tellement aujourd’hui sur cette planète qu’une remise en cause de la Vérité soit chose voulue et...permise ! Il y a eu les Grands penseurs et les génies scientifiques mais suite au foisonnement des paperasses qui avaient fait la prémotion des « interprétés » et des « copieurs », on arrive à la pollution générale qui cultive « l’utile principe de l’incertitude » qui permet justement le plus grand développent de cette pollution !

    Oui, la « volonté » ... mais les philosophes n’avaient jamais compris les mécanismes qui la produisent !

    • Taverne Taverne 6 juillet 2016 15:02

      @Mohammed MADJOUR

      - « Les Galets des plages ne renfermaient aucune énergie ».

      - Ah ? Le septième jour, Dieu en slip de bain s’adressa aux galets et leur dit « restez polis ! » Non, je déconne. C’est relâche.


    • Taverne Taverne 6 juillet 2016 15:10

      @Mohammed MADJOUR

      Comme je suis une bille en sciences (une bille, c’est comme un galet mais plus petit et plus rond), je ne vais pas trop m’avancer à cause des tomates et des huées, mais il me semble qu’un galet soumis à une force nucléaire pourrait produire de l’énergie , non ? Enfin, je pose la question, c’est tout.


    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 6 juillet 2016 21:21

      @sarcastelle


      Cela vous chatouille la fibre hein ? Vous pouvez le réécrire en majuscule comme à l’original, sans risque de vous tromper !

    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 6 juillet 2016 21:29

      @Taverne

      «  » mais il me semble qu’un galet soumis à une force nucléaire pourrait produire de l’énergie , non ? Enfin, je pose la question, c’est tout.«  »

      Non, ce n’est pas tout. Posez-vous cette question jusqu’à ce que la bonne réponse s’impose à votre jugement. Comme disait Nietzsche, pour comprendre il faut avoir la faculté de la vache, il faut ruminer afin de broyer les difficultés !

    • Sozenz 6 juillet 2016 22:15
      « Voilà qui prête à la plus grande confusion, j’ai déjà dit que « les Galets des plages ne renfermaient aucune énergie ». »

      ah je croyais que les galets étaient fait d atomes et que les atomes avaient besoin d énergie pour rester souder entre eux

      Je rappelle que la « RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET ÉPISTÉMOLOGIE » que j’ai rédigée en 2001, reste une référence indépassable.

      wouarfffffffff , quel ego ^^ ça va être un choc pour vous le jour où..., j espère que vous tiendrez le coup....

    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 6 juillet 2016 22:22

      @Sozenz

      «  »ah je croyais que les galets étaient fait d atomes et que les atomes avaient besoin d énergie pour rester souder entre eux ,«  » 

      Servez-vous missieu... Cette énergie plus que propre doit être en plus renouvelable à souhait !!! 

    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 6 juillet 2016 22:25

      @Sozenz

      «  »ah je croyais que les galets étaient fait d atomes et que les atomes avaient besoin d énergie pour rester souder entre eux , «  »

      Servez-vous Missieu ! En plus qu’elle est propre, c’est une énergie renouvelable et inépuisable à souhait ! ALSTOM est sauvée !

    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 6 juillet 2016 22:26

      @Mohammed MADJOUR
      Oh pardon : Je voulais dire Aréva !!!


    • Sozenz 7 juillet 2016 10:47

      @Mohammed MADJOUR
      vous confondez énergie utilisable par l’homme et énergie existante .
      ce n est pas parce que l’homme ne peut pas en faire usage ou qu elle ne la voit pas ou ... qu elle n existe pas . vous mélangez les deux aspects


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