lundi 27 février 2017 - par Marc Filterman

La pollution des batteries au lithium des voitures électriques qu’Anne Hidalgo et Ségolène Royal cachent

RAS LE BOL DE LA MAIRIE DE PARIS - Partie 5 (Annexe)

Lettre ouverte aux parlementaires 26/02/2017

 

1°) Introduction

Pour les socialistes le titre est trompeur, et il y avait des erreurs qui ont été corrigées, et j'avais oublié de mettre quelques liens que j'ai rajouté. Sauf que les dirigeants et ministres pollueurs par intérêt, cela existe aussi. Je pense d'ailleurs que les français ont eu droit à leur dose de mensonges tout au long de ce mandat. Cette page ne peut que déplaire, puisqu'elle met en cause les socalistes. Je me doute que cet article fera un score très faible, car peu d'internautes sont intéressés par la pollution en Amérique du Sud, c'est trop loin de chez nous. La pollution provoquée par nos ministres en France ne les intéresse pas, alors celle à l'étranger n'en parlons pas. Chacun se rappellera du scandale des boues rouges (cliquez ici pour lire l'article) qui se déversent dans les calanques en Méditerranée (carte) avec la complicité de l'ex-premier ministre Manuel Valls. Il suffit de voir la tête de Manuel Valls pour voir qu'il a passé un sale quart d'heure (photo). Anne Hidalgo, maire de Paris, et Ségolène Royal, ministre de l'écologie et du développement, veulent imposer aux français l'achat des voitures électriques, dont la recharge nécessite la construction de centrales thermiques ou de réacteurs nucléaires. Comme nous l'avons vu dans l'article précédent, les éoliennes et fermes solaires ne sont pas des solutions viables, contrairement aux barrages hydroélectriques. Nous allons voir avec les enquêtes de quelques journalistes, que les ministres socialistes ont délocalisé la pollution dans les pays d'Amérique du Sud, et les vidéos sont aussi là pour le prouver.

2°) Reportage n°1 (vidéo 50 mn)
L'extraction du lithium se fait en Amérique du sud, comme dans le désert d'Atacama au Chili où s'est rendu le président François Hollande avec une vingtaine de chefs d'entreprise le 22 janvier 2017. Il s'était aussi rendu en Argentine les 24 et 25 février avec des hommes d’affaires du groupe minier Eramet, qui prévoyait d’investir 260 millions de dollars dans un gisement de lithium.

Chaque année des millions de piles et batteries sont retraitées par une usine en France. Mais le coût aujourd'hui d'extraction et d'affinage du lithium en Amérique du sud est beaucoup plus abordable, que le lithium issu du recyclage des batteries, comme à l'usine SEVESO 2 de Lyon. Le cobalt, le mercure, le manganèse, le cadmium, le nickel et les terres rares sont récupérés par traitement chimique et évaporation. En France 70 à 75% de l'énergie électrique est produite par les centrales nucléaires. En Allemagne en réalité une voiture électrique génère 150 g/km de CO2, car l'énergie électrique est produite par des centrales au charbon. Avec 15% de voitures électriques en France, il faudrait non pas 1 mais 10 réacteurs nucléaire de 1 GW en plus pour les alimenter, ou 8.000 éoliennes de 2 MW. En Allemagne il faudrait entre 10 et 20 centrales au charbon en plus. Pourquoi ? La réponse est très simple, parce qu'en réalité la puissance des batteries a été augmentée comme sur la voiture Renault Zoe, il faut donc augmenter la puissance des chargeurs, ou même les remplacer pour répondre à la nouvelle norme européenne.

 

Adela est guide depuis 10 ans pour les touristes qui se rendent dans le désert d'Acatama pour voir les lagunes et les flamands roses. « Ici dans cette lagune on a beaucoup de flamands roses. On a 3 espèces de flamants (...) Ces lagune étaient plus profondes avant, et maintenant elles ont diminué, tout cela nous inquiête beaucoup, parce qu'on essaye de préserver cette réserve. Les mines de lithium ou de cuivre consomment énormément d'eau ».

pollution par les mines d'extraction de lithium au Chili, désert d'Atacama, lagune, réserve naturelle de flamants roses

L'eau des lagunes est captée et envoyée vers des bassins d'évaporation. Jorgé Vergara est consultant pour la branche agriculture de l'ONU, spécialiste de la gestion de l'eau et des sols. Il a été mandaté par le village de Bene qui compte 400 habitants pour étudier les conséquences environnementales du lithium. Ils vont inspecter la vallée du Terocosto située à 30 km de la mine d'extraction.

 

Jorgé Vergara, consultant pour l'ONU
« Regardez, ces taches sans végétation, ce sont des endroits où il y avait des bosquets et tout a disparu. Nous avons constaté la diminution de la superficie de la vallée depuis 1979, et ceci coincide avec l'exploitation de l'eau par les entreprises minières qui exploitent le lithium et autres. C'est entre 20% et 40% de diminution que l'on constate depuis 1979 ».

 

On constate à côté la présence des puits de pompage de la saumure pour extraire le lithium, qui participe à la dégradation de l'environnement.

puits de pompage et d'extraction de la saumure pour extraire le lithium pour les batteries des voitures électriques

Une habitante de Béné

« Mon sentiment c'est qu'un jour ici, ce sera tout sec, il n'y aura plus de vie, il n'y aura plus de vallée pour venir faire paître les animaux. Ce qui restera, c'est la vallée assèchée. Et nous, qu'est ce qu'on va faire ? De Quoi va-t-on vivre ? Pour le scientifique il est temps de prendre conscience des risques que fait peser le développement des voitures électriques. Je crois que les hommes politiques et les industriels ne regardent pas ce qui se passe localement pour atteindre ce but de l'énergie dite propre. Le Lithium peut aider au niveau global, mais cela a des coûts locaux ».

Les habitants de Béné sont les premières victimes des développements des voitures électriques qui sont de plus en plus utilisées en Chine. Or comme en Allemagne, l'électricité en Chine est produite elle aussi à presque 70% par des centrales au charbon.

 

 

2°) Reportage n°2 (vidéo 2mn)

Novembre 2012 : Le vrai prix de la voiture électrique :
L'exploitation du lithium aux dépens des communautés indigènes.

 

Clemente Floreste, est représentante de la Mesa de comunidades originarias de la Cuenca de Salinas Grandes y Laguna de Guayatayoc para la defensa y gesti on del Territorio (provincias de Jujuy y Salta).

 

Soledad Sedes, est coordinadora de la RedaJ (Red de Asistencia Juridica contra la Migamineral, Argentina)

 

Qui êtes-vous et pourquoi êtes-vous venus en France ?

 

Clemente Floreste
« Je m'appelle Clemente Floreste, je suis de la Laguna de Guayatayoc, située dans les provinces de Jujuy et de Salta en Argentine. Nous sommes ici pour dénoncer les entreprises françaises qui travaillent sur notre territoire ».

 

Soledad Sedes
« Je m'appelle Soledad Sedes, je suis coordinatrice du réseau d'assistance juridique. Je suis là pour accompagner Clemente pour la remise du prix Pinocchio, pour laquelle est nominée l'entreprise minière Bolloré - Eramet. En Argentine elle s'appelle Bolera Minera et elle travaille à la Salinas Grandes sans consulter les populations ».

 

Ici en France, on dit que le lithium est écologique. On l'utilise pour les voitures électriques (comme Autolib). Quelle est votre opinion là-dessus ?

 

Clemente Floreste
« Bon, en réalité, sur le versant de Salinas Grandes, nous ne savons pas ce qu'est le lithium. Les méga-projets miniers ont été lancés pour fournir du lithium pour les batteries, mais à la Puna on ne mange pas des batteries. Alors, ce que nous avons fait, c'est de déclarer ce matériel anti-productif pour les communautés, parce qu'il détruirait tout l'environnement, et spécialement l'eau ».

 

Soledad Sedes
« Le lithium comme matière première nécessaire pour les voitures électriques, une forme de mobilité alternative, représente d'une certaine manière un certain espoir pour certains secteurs, mais il ne va pas être un espoir complet jusqu'à ce qu'on trouve une source d'énergie réellement alternative, car le lithium n'est pas de l'énergie. Il ne sert qu'à conserver l'énergie qui s'utilise dans les batteries des voitures électriques. Tant que l'énergie des voitures provient du pétrole ou du charbon, nous n'auront pas une réelle alternative à la consommation d'énergie traditionnelle. Ceci d'un côté et de l'autre, il est nécessaire que la société se demande quelle prix elle est prête à payer pour l'utilisation des voitures électriques. Si cette utilisation implique que pour extraire le lithium qui s'utilise dans les batteries, il est nécessaire d'en finir avec une culture millénaire, alors, au minimum, nous devons nous poser clairement cette question dans nos sociétés et y réfléchir ensemble ».

 

Et les impacts sur l'environnement ?

 

Soledad Sedes
« L'extraction du lithium implique l'invasion des territoires ancestraux des communautés à accepter ancestralement qu'ils occupent ces communautés que le gouvernement Argentin n'a pas reconnu jusqu'à présent, et d'un autre côté cela implique une invasion culturelle que les communautés ne sont pas disposées à supporter en ce moment. De fait elles exigent le droit à être consultée pour éviter que ces entreprises s'installent sur leurr territoire. La méthode d'extraction du lithium, en plus d'imposer aux communautés une forme de travail complètement différente et étrangère à la culture du travail de la Puna de Jujuy et de Salta, nécessite de grandes quantités d'eau. La Puna est un désert de sel, où l'eau est une denrée précieuse ici, et il est nécessaire de maintenir un équilibre écologique qui fait que la Salina existe, et qui donne la vie à la vie à la Salinas ».

 

Existe-t-il un processus chimique dans l'extraction du lithium qui polluerait l'eau ?

 

Clemente Floreste
« De ce qu'on sait de ce qui est en train d'être fait, la quantité d'eau et de produits chimiques nécessaires est importante et ceci causerait des dommages considérables à l'écosystème de la zone, et porterait atteinte à la vie des 3000 familles qui vivent sur le versant du bassin de Salinas Grandes ».

 

Soledad Sedes
« Pour que les salines se forment, les salines qu'on voit, qui sont toutes ces couches blanches de sel, Il est nécessaire qu'une certaine quantité d'eau soit présente en dessous, eaux fossiles, eaux douces et salées. A cette altitude et à cet endroit, le soleil frappe si fort que cette eau s'évapore à une vitesse si grande que le sel reste sur la surface. C'est comme cela que les salines se forment. Pour extraire le lithium, il faut faire des puits et sortir le sel qui est en dessous des nappes, des nappes poreuses, des nappes qui sont composées seulement d'eau, des nappes d'eaux fossiles ou d'eaux douces ou salées. Il faut en sortir de grandes quantités, pour après les mélanger à des produits chimiques et pouvoir via une méthode d'évaporation, extraire le lithium, le borate, le sodium, le potassium aussi. Alors, cette extraction d'eau des forages par pompage ne permet la recharge naturelle de l'eau qui donne la vie à la Salinas. Avec un seul projet de ce type, l'écosystème des Salinas tel qu'on le connait se brise, et commence un autre cycle que nous ne connaissons pas. Avec un seul project, il y en a 15 autres actuellement  ».

 

On dit que les salines sont des déserts sans vie que l'on pourrait sacrifier au nom du développement. Qu'est ce que vous en penser ?

Clemente Floreste
« Non, au contraire, dans le bassin vivent plus de 3000 familles, il y a des écoles primaires, secondaires, des petites productions de fèves, de petits pois, de pommes de terre qui sont viables. Il y a des petits torrents qui en été donnent de l'eau aux salines. Alors ce n'est pas qu'il y a pas de vie, ce n'est pas un désert. Nous sommes là et la vie existe depuis toujours. Avant le chemin des incas passait par ici, il y a plus de 200 ans. Il y a beaucoup de vie sur ce territoire. Et qu'est-ce qui se passe ? Les gens émigrent vers les villes. Mais nous essayons de travailler d'une manière différente, de faire prendre conscience que la vie existe, et c'est possible. On peut mieux vivre à la campagne, dans cette zone, sur le versant de ce bassin, sans avoir besoin de beaucoup de technologies et sans avoir besoin d'émigrer vers les villes ».

 

Comment vous vous êtes mobilisés pour vous défendre ?

 

Clemente Floreste
« Bon une fois que les entreprises qui extraient le lithium ont commencé à arriver, avec la nouvelle que le lithium apporterait le développement pour le bassin et pour la zone, nous avons commencé à nous organiser et à nous rencontrer entre nous, pour voir ce que nous pouvions faire, et non seulement stopper le projet, mais voir ce que nous pouvions dire, ce que nous avions, et ce que nous vivions. Comment nous nous sommes organisés ? A travers des réunions mensuelles ou hebdomadaires, en fonction des besoins que nous avions, pour pouvoir intenter une action en justice. C'était une des premières luttes où nous avions commencé à nous rassembler et à réunir toute la documentation pour pouvoir déposer une plainte formelle devant la cour suprême de la nation, parce que nous ne pouvions pas le faire sans documentation. Elle était là mais il fallait l'actualisée. Cela nous a pris six mois pour déposer une plainte devant la Cour Suprême de la nation ».

 

Qu'est-ce que vous diriez à un français lambda à ce sujet ?

 

Soledad Sedes
« Que dirais-tu toi ? »

 

Clemente Floreste
« Je crois que les français doivent savoir ce que les entreprises de ce pays sont en train de faire en Argentine ».

 

Soledad Sedes
« Je crois que c'est important que les gens soient informés des coûts que peut avoir le soi-disant "développement". Nous disons que les voitures électriques se présentent comme une alternative aux voitures conventionnelles, mais à nous renseigner sur l'un des matériaux utilisés pour ces voitures, l'un des minerais qui sert à fabriquer ces voitures, nous pouvons nous rendre compte que le coût est beaucoup plus élevé que celui des voitures traditionnelles. Le lithium est un conservateur d'énergie, ce n'est pas une forme d'énergie. On l'utilise pour les batteries des téléphones cellulaires, les Ipad, tablettes, tous les types de téléphones intelligents, les batteries d'ordinateurs. Son extraction met en péril la vie des communautés originaires des populations qui ne sont pas toujours informées sur les lourdes conséquences que cela peut avoir sur leur mode de vie. Alors comme société ou comme collectif des victimes, nous venons d'une certaine forme pour proposer la discussion sociale, la discussion démocratique des coûts complets, non seulement du coût économique complet, mais aussi du coût social, et du coût environnemental que ce genre de technologie exige de notre société ».

 

3°) Conclusion

On ne parle déjà pas des pollutions en France, pourquoi voulez-vous que la presse dénonce les pollutions que la France et les autres pays gènèrent dans les pays pauvres d'Amérique du sud avec la complicité de nos ministres. Depuis les primaires pour les élections, nous n'avons plus d'informations qui risquent de déranger le pouvoir politique socialiste. Tous les scandales sont étouffés par une presse qui se dit indépendante, quand elle n'est pas complice ou complotiste. Les journalistes étrangers ont déjà dénoncé le comportement des journalistes français, ceux qui sont proches des politiques. Il y a peu de journalistes d'investigation en France, qui eux font des enquêtes, contrairement à de mauvais journalistes qui ne peuvent se faire remarquer qu'en faisant le buzz pour sortir de l'anonymat. Il y a aussi ceux qui sont au service de l'industrie en échange de cadeaux ou de quelques billets, mais le plus souvent ils se grillent par eux-mêmes, et discréditent en plus la profession.

 

Source :

https://reporterre.net/Soutenir?from=link

Reportage 1 (octobre 2014) : Une production Yemaya, France 5 - La voiture électrique pas si écolo.

Reportage 2 (novembre 2012) : France TVPluzz - Le vrai prix de la voiture électrique : L'exploitation du Lithium aux dépens des communauts en amérique du Sud.

Ouest-France Boues rouges dans les calanques. Royal charge (encore) Valls



43 réactions


  • JP94 27 février 2017 17:17

    Cet article est tout à fait pertinent, même s’il contient quelques erreurs de dimensionnement, mais qui ne remettent pas en cause le fond ni les conclusions, car son objet est bien de dénoncer l’extractivisme de la part des multinationales ( françaises, en l’occurrence) en Amérique latine.


    Son contenu corrobore tout à fait ceux de la revue FAL mag ( la revue de France Amérique latine) qui dénoncent cet extractivisme destructeur en Amérique latine notamment. 
    Ce phénomène gravissime ( des études montrent qu’il contribue aussi au dégel du permafrost dans les vallées andines (les glaciers des vallées où les multinationales opèrent - y compris dans les parcs naturels - régressent du fait du réchauffement provoqué par cette extraction à renfort d’eau bouillante injectée dans le sous-sol ; mais pas dans les autres vallées, de phénomène est totalement occulté et censuré par les médias, prompts à vanter l’écologie quand il s’agit de culpabiliser les salariés, mais muets quand il s’agit de dénoncer les multinationales qui n’ont qu’un letimotiv : le rendement du capital.

    Pour le dimensionnement, je n’ai pas les chiffres sous le nez, mais pour l’Allemagne , c’est bien pire : 600g/ km d’émission de CO2. 
    Les centrales nucléaires ne sont pas le problème, c’est bien l’extractivisme, qui détruit un environnement de façon irrémédiable, qui est le danger. Les populations paysannes qui résistent sont victimes aussi d’attentats ou s’assassinats, mais ce sont de pauvres gens, donc nos médias s’en moquent. Cela n’est possible que par le crime.

    L’extraction de terres rares, nécessitée aussi par le solaire - qui a l’air tout propre - provoque en réalité bien plus de morts que le nucléaire....

    Mais en l’occurrence, pour la voiture électrique, les deux s’ajoutent. C’est l’originalité de cet article.
    Ne parlons pas aussi de la faillite des investissements pour Autolib’ , qui sera prise en charge aux 2/3 au moins, par nos impôts, tandis que la société Autolib’ ira ... polluer ailleurs.

    Les amis qui prennent le métro me vantent Autolib’ ( mais préfèrent le métro) et moi qui me rend au travail en voiture sur pas mal de kilomètres, je ne vois jamais d’Autolib’ utilisée sur mes trajets. Et comment le seraient-il ? Prendre son Autolib à 50 km de Paris, aller garer son Autolib’ quelque part près du boulot. Ou la même chose en sens inverse...., rouler dans cette voiture faite pour se donner un vernis écolo, mais pas pour rouler.
     La question du lithium est soigneusement occultée, d’autant qu’elle montre toute la logique de cette écologie poiticienne.

    • Marc Filterman Marc Filterman 27 février 2017 22:06

      @JP94
      aussi au dégel du permafrost dans les vallées andines
      Il y a le même problème en Russie et en Sibérie fin 2016, où ils ont été obligés d’abattre plus de 5000 rennes suite à la fonte du permafrost qui a libéré de l’anthrax. Ils ont aussi évacué la population de cette zone.

      mais muets quand il s’agit de dénoncer les multinationales
      qui ne l’oublions pas financent aussi les hommes politiques.
      Hollande avait été en Argentine les 24 et 25 février, j’ai oublié d’écrire que c’était en 2016, et il a été au Chili le 22 janvier 2017.

      Pour l’extraction du charbon voir ma page (cliquez ici)
      Extension des mines de charbon en Allemagne (vidél cliquez ici),
      pour Autolib vois mon article ici lien

      A quoi correspond cette valeur ci-dessous ?
      c’est bien pire : 600g/ km d’émission de CO2

      En plus pour les parkings souterrains il y a un problème pas clair, on ne sait pas quelle est la réglementation pour les voitures avec batterie au lithium, car certaines on déjà pris feu.


    • baldis30 6 mars 2017 09:10

      @Marc Filterman
      bonjour,

      « pour les parkings souterrains »

      je les adore ! je n’ai jamais vu d’étude sur la modification des circulations phréatiques par ces ouvrages .... certes on parle de cuvelage étanche ... ouais... ouais ... ouais ... ça c’est UN côté agressé... mais les côtés agresseur ... parce qu’une véritable étude de risque est une étude agresseur-agressé (*) . 

      ----- 

      (*) Vont venir dans ce débat tous ceux qui vont bondir sur les deux mots sans savoir ce qu’ils signifient, représentent et comment on doit procéder dans quels domaines !


  • Le421... Refuznik !! Le421 27 février 2017 17:46

    L’avantage des voitures nucléaires, ce sera de limiter les déplacements et leur rapidité.
    Avantage très net qui permettra de rendre stupides et inutiles le parc de voitures-radar prévues sur les routes.
    Même l’uranium, en définitive, est une ressource prélevée par des multinationales dans des pays tiers, s’avère une ressource soumise à fluctuation.
    La première chose à faire n’est pas de chercher qui fait quoi mais qui gaspille quoi.
    Je suis révolté de voir en pleine campagne, à 1H00 du matin, des multitudes de carrefours éclairés à giorno parce que les mémères bagouses qui ferment les portes à 20H00 pour regarder Pujadas ont peur de se faire agresser au cas exceptionnel où elles sortiraient de chez elles.
    On baisse le chauffage chez soi pour que l’hypermarché d’à côté puisse mieux éclairer ses enseignes publicitaires.
    Ca va durer longtemps ces conneries ??


    • doctorix, complotiste doctorix 27 février 2017 19:36

      @Le421

      La consommation nocturne est faible : il est plus rentable d’éclairer la nuit que de fermer des centrales. On ne brule que les excédents.

    • baldis30 27 février 2017 20:54

      @Le421
      le problème de la fourniture de l’uranium n’en est pas un ... on a testé l’extraction de l’uranium de l’eau de mer par résines échangeuses : cela donne un uranium plus cher, mais dans la filière nucléaire le poids des équipements est tel qu’un doublement du prix de la matière première n’influence pas outre mesure le prix de l’énergie délivrée .

      Actuellement il est vrai qu’on préfère extraire l’uranium des mines , même si on se retrouve avec des anomalies géologiques comme celle de l’Oklo. Reste aussi le problème de l’exploitation de tous les gisements reconnus à faible teneur ....


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 27 février 2017 21:17

      @doctorix

      +1
      Et surtout le fait d’allumer et d’eteindre les lampes au sodium, c’est ceci qui reduis drastiquement leur cycle de vie.
      Les les leds, c’est autre chose, soit ca éclaire correctement mais ca deviens onéreux et ca finis aussi par consommer bcp, soit ca éclaire miteusement.

      Une fois j’ai vu sur une tof l’éclairage d’une usine de chez crée (*)...
      J’etais mdr, l’éclairage dans l’unsine c’etait...du tube neon smiley

      (*) un des plus gros constructeurs de leds


    • Le421... Refuznik !! Le421 28 février 2017 08:35

      @Ouam
      Et, entre parenthèses, pour parler éclairage, personne ne pense à la pollution lumineuse dont les effets sont désastreux sur la faune ?
      C’est vrai, suis-je bête. D’insignifiantes bestioles qui nous dérangent...
      Brûlons donc les excédents.
      Dire qu’il y a des idiots qui disent à la télé de baisser le chauffage.
      Alors qu’on a plein « d’excédents ». Qu’on ne sait pas stocker.


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 28 février 2017 14:24

      @Le421
      c’est pas faux....
      le problème c’est que une centrale nucleaire, ce n’est pas une pile 9v, une fois qu’elle est chargé (en mox etc) puis démarrée, ca doit tourner coute que coute sans etre stoppée,
      contrairement à une centrale gaz, ou encore mieux un barrage (juste a fermer la vanne)


  • baldis30 27 février 2017 20:55

    bonsoir,

    je viens de vérifier la métallurgie du lithium sur deux ouvrages.... ben c’est pas simple, et c’est plutôt polluant. Cela confirme les propos de l’auteur, mais en réalité .... c’est bien pire ...

    Evidemment on peut toujours aller polluer chez les autres .... c’est une philosophie ....


  • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 27 février 2017 20:57

    @Baldis30
    T’a tout compris et bien résumé (on va balancer ca apres en Afrique ou en roumanie comme les déchets informatique)
    la bonne politique du bobo verdissant....


    • baldis30 28 février 2017 08:18

      @Ouam
      bonjour,

      c’est du classique, et dans tous les domaines ...

      Par exemple :

      on crée des merlons pour dévier des avalanches ... chez le voisin,

      on surélève des terrains pour les mettre hors d’eau et de ce fait on inonde un peu plus les terrains voisins.


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 27 février 2017 20:59

    Bonjour,
    .
    L’avenir à court voire moyen terme de la voiture électrique réside dans la pille combustible (Hydrogène) !
    .
    La 4ème génération des pilles combustibles offrent une autonomie pour atteindre la distance de 594 km avec un seul réservoir . Pour faire le plein il faut à peine 3 minutes.
    http://worldwide.hyundai.com/WW/Showroom/Eco/ix35-Fuel-Cell/PIP/index.html
    .
    Les voitures à pile à combustible marchent uniquement à l’électricité, comme les modèles plus connus à batterie. Mais elles peuvent être utilisées sur de plus longues distances et rechargées en quelques minutes, comme les voitures à moteur à combustion.
    .
    Renault-Nissan a annoncé lundi avoir signé un partenariat avec Ford et Daimler pour développer des voitures électriques à pile à combustible. Présentée comme plus performante que les batteries, cette technologie pourrait équiper des véhicules dès 2017. Cette technologie consiste à transformer en électricité de l’hydrogène gazeux comprimé dans un réservoir, à l’aide d’oxygène, ce qui dégage pour toute émission de la vapeur d’eau.
    http://www.bfmtv.com/societe/renault-des-voitures-a-pile-a-combustible-des-2017-343356.html
    .
    Par ailleurs une pile à combustible produit de l’électricité, donc une voiture à pile à combustible est un cas particulier de voiture électrique, avec un avantage qui est que le moteur électrique dispose d’un rendement bien supérieur à celui d’un moteur thermique. Avec 1 kWh de carburant on finira par avoir 0,2 à 0,4 kWh d’énergie mécanique à la sortie du moteur (le reste est de la chaleur perdue pour faire avancer le véhicule), alors qu’avec 1 kWh d’électricité c’est plutôt 0,5 à 0,6 kWh d’énergie mécanique que l’on obtiendra à la sortie du moteur.
    https://jancovici.com/transition-energetique/transports/que-peut-on-esperer-des-piles-a-combustible-et-de-l-hydrogene/
    .


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 27 février 2017 21:10

      @eau-du-robinet
      Tu n’a pas tord (dans le raisonnement déjà)
       
      Et ca reviens en fait à ce que j’explique depuis le début, l’hybride quoi
       (ou la bagnole n’est PAS connecté au réseau) la c’est bien
       
      Apres il faudra résoudre l’ensemble des problèmes de ces technos en condition extrèmes, contacte le labo de reims ils travaillent dessus justement si tu veut plus d’infos un pote à moi faisait son doctorat dessus , il y a peu de temps (2,3 ans)


    • vesjem vesjem 27 février 2017 23:09

      @eau-du-robinet
      avec quelle énergie peut-on , à partir de l’eau du robinet, séparer l’oxygène de l’hydrogène ............... ? ch’te le donne en mille ;
      et combien de KWh d’électricité faut-il pour obtenir 1 litre d’hydrogène ? ; tout est sur le net ;
      je vous laisse chercher


    • baldis30 28 février 2017 08:21

      @eau-du-robinet

      un réservoir d’hydrogène en pleine ville avec un accident .....  smiley

      et la tenue du métal d’un réservoir d’hydrogène ...... certes possible de le surveiller ... d’heure en heure ...  smiley


    • dobertou 28 février 2017 12:22

      @baldis30
      On a déjà eu les voitures GPL, quand ça explose, c’est pas mal non plus, sinon il y aussi les voitures à hydrogène, c’est pas mal non plus, mais sinon tous les 14 juillet nous avons des bagneules qui crament au cocktails molotov, mais c’est pour compléter nos feux d’artifice, mais il faut attendre le 14 juillet là.


    • dobertou 28 février 2017 12:35

      @dobertou
      AH j’ai oublié de dire que les batteries lithium, explosent ou prennent aussi feu ;


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 28 février 2017 14:27

      @dobertou
      "sinon tous les 14 juillet nous avons des bagneules qui crament au cocktails molotov, mais c’est pour compléter nos feux d’artifice, mais il faut attendre le 14 juillet là."
       
      faux !, visite le 9.3 c’est noweil tous les jours ou presque smiley


    • dobertou 28 février 2017 14:40

      @Ouam
      Ben oui mais si tu parles des exceptions, le 93 c’est un cas, c’est comme en grammaire française, tu as plein d’exceptions, c’est comme en politique d’ailleurs.
      D’ailleurs tous les jours maintenant tu as un feu d’artifice, même dans les petits bleds de province.
      Oh putains ça me fait pensé que si du jour au lendemain on interdit toutes les voitures, nous n’aurons plus de feux d’artifice, ça va être triste. Ah ben non il restera les poubelles à incendier, ah ben oui mais ils risquent aussi de nous les supprimer, ah ben non on pourra plus faire la fête.


    • Marc Filterman Marc Filterman 28 février 2017 18:50

      @dobertou
      Les batteries lithium de voitures qui brûlent c’est pas courant, il y a quelques exemples, mais le plus souvent suite à un choc mécanique, comme avec les voitures Tesla voir photo.
      Plus drôle, une voiture électrique BMW I3 de la police avait pris feu à Rome (photo), en juillet 2016, là ça fait désordre, surtout si cela se passe en pleine poursuite. Il y a plusieurs autres cas


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 28 février 2017 18:58

      @Marc Filterman
      pour info sur le li-ion.
      lors d’une surchargent (defaut de l’electronique, du chargeur, mauvaise detection etc) elles gonflent, explosent et s’enflamment
      lors d’un court-circuit (meme tres court) elles peuvent encore exploser et prendre feu 10mn (ou +) apres le court circuit, ca arrive meme batterie en dehors de l’appareil et de nombreuses heures apres. (mais la je ne puis t’expliquer la cause)


    • Marc Filterman Marc Filterman 28 février 2017 19:13

      @eau-du-robinet
      Il y a 8 ans de ça environ, un bricoleur avait installé un catalyseur à hydrogène dans son moteur, c’était passé à la télé à l’époque. Il y a quelque jour, j’ai vu que shell allait installer une pompe à Hydrogène, il faut que je regarde plus près, car j’ai enregistré l’article mais malheureusement pas le lien. Il y a eu de nombreux dispositifs, mais ils ont tous disparu de la presse ou ils ont été systématiquement dénigrés, comme nous l’avons vu suite à quelques posts publiés sur mon article précédent. Certains qui sont dans la physique se rappelleront aussi de toute la polémique sur fusion froide, ou le département de l’énergie était à l’orgine d’une fuite à mon avis pour empêcher le dépôt de brevet, qui devenait consultable par tous.


    • Marc Filterman Marc Filterman 28 février 2017 19:36

      @Ouam
      Salut Oam, c’est justement ce qui s’est passé sur les Boeing, car les accus utilisés ne sont pas rond, mais plat, t’as compris. J’avais discuté du PB avec un fournisseur spécialiste au bourget. Il y a eu quelques voitures Tesla qui prenaient feu sans choc en 2011.
      Ah celle là elle a bien cramé, à l’orgine c’était une Tesla (Photo) au Danemark

      enquête menée suite à l’explosion de seize Fisker Karma pendant la tempête Sandy. Elles ont pas aimé l’eau.


    • Marc Filterman Marc Filterman 28 février 2017 20:07

      @Ouam
      Ah oui j’ai oublié, quand les accus sont trop chargés, ils ne débitent plus non plus Dans cas il faut les décharger un peu avec une petite lampe pour qu’ils refonctionnent, et le remesurer avant de l’utiliser.


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 5 mars 2017 22:45

      Bonjour vesjem,
      .
      Sur l’île norvégienne d’Utsira, une centrale d’un nouveau type a résolu ce problème du stockage de l’énergie - et l’île est autonome en énergie. À côté de l’éolienne, un électrolyseur transforme l’eau de mer, dessalée, en hydrogène. Cet hydrogène est stocké dans une cuve. Comment est-il ensuite transformé en courant électrique, selon les besoins ? Avec une pile à combustible, qui fait l’inverse de l’électrolyse : à partir de l’hydrogène et de l’oxygène de l’air (O2), elle produit de l’électricité. Un moteur à hydrogène est aussi utilisé.
      http://www.espace-sciences.org/sciences-ouest/288/dossier/l-hydrogene-est-dans-le-vent
      .
      Il existe une quinzaine de projets de ce type dans le monde, visant l’autonomie énergétique des îles, avec des sources d’énergie propres et durables. En Bretagne, cette association éolien-hydrogène pourrait améliorer la situation énergétique. Mais une dizaine de champs d’éoliennes, composé chacun de 100 éoliennes, est-ce vraiment réaliste ? « C’est vrai, il y a un problème de rentabilité à court terme, sur 10 ans, reconnaît Jacques Saint-Just. Mais il faut évaluer le coût réel de toutes les solutions énergétiques, notamment les coûts cachés ! Au Japon, si l’on inclut le coût externe de la catastrophe de Fukushima, cela change la donne. Et en France, le coût réel de l’électricité, incluant celui du démantèlement des centrales nucléaires, est deux à trois fois le coût facturé. »
      .
      La société WH2 a reçu le feu vert : elle peut produire dès 2015 de l’hydrogène à la petite centrale hydroélectrique de Port-Mort, située dans le département de l’Eure, sur la Seine, à moins de 100 kilomètres à l’Ouest de Paris. Ici, pas d’hydrocarbures, même pas de gaz “naturel” (le méthane), l’hydrogène sera produit par électrolyse de l’eau, grâce à l’électricité produite par la centrale. C’est une première. “Nous serons les premiers en France à produire de l’hydrogène vert, en utilisant l’énergie hydro-électrique locale. C’est une formidable opportunité pour le département et pour les acteurs publiques et privés. Ils pourront ainsi utiliser une énergie verte, produite localement pour alimenter tous types de véhicules propres, comme pour les besoins scientifiques et industriels”, se félicite Pierre Picard, Pdg de WH2. Objectif : produire 7 tonnes d’hydrogène d’ici septembre 2015 et 21 tonnes à l’horizon 2016.
      http://www.sortirdupetrole.com/societe/210-hydroelectricite-au-bord-de-la-riviere-solidifiera-de-l-hydrogene.
      .
      Dans sa feuille de route “hydrogène et piles à combustibles”, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), qui soutient par ailleurs l’activité de WH2 notamment, note : “A l’horizon 2020, une capacité de production d’hydrogène renouvelable de 100 MW (soit 3 tonnes d’hydrogène par heure) peut être retenue comme objectif atteignable (...) L’hydrogène et les piles à combustibles pourraient par ailleurs représenter 5 à 15 % du marché des nouveaux besoins de stockage d’énergie incluant une réinjection sur les réseaux d’électricité et/ou de gaz naturel”.
      .


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 5 mars 2017 22:59

      Bonjour baldis30,
      .
      L’hydrogène peut se stocker de différentes manières...
      .
      Regardez cette vidéo :
      https://www.youtube.com/watch?v=Qov4l7Vwxv0
      .
      La technologie développée par McPhy utilise un composé chimique appelé hydrure métallique, formé d’hydrogène et de métal.
      .
      Dans certaines conditions de température et de pression (10 bars), le métal absorbe l’hydrogène pour former un hydrure métallique.
      .
      En réduisant la pression à 2 bars, il y a désorption de l’hydrogène et le métal revient à son état d’origine.
      .
      L’entreprise a sélectionné l’hydrure de magnésium (Mg + H2 = MgH2) car le processus est totalement réversible et ne nécessite pas de compression (faible consommation d’énergie).
      .
      Une innovation présentant de nombreux avantages :
      .
      Amélioration de la sécurité par rapport aux technologies existantes : stockage haute pression (>200 bars) et stockage liquide à -253 °C.
      .
      Au contact du feu, la galette d’hydrogène solide ne s’enflamme pas et n’explose pas.
      .
      Stockage à court et long terme : pas de perte dans le temps contrairement aux batteries classiques.
      .
      Le magnésium , nécessaire au processus est un métal abondant et bon marché, sans impact sur l’environnement.
      .
      Rendement élevé, pas de compression nécessaire lors des phases chargement/déchargement
      Réduction du volume de stockage : le stockage d’hydrogène sous forme solide permet d’obtenir une densité volumique plus importante que les autres techniques :

      - Stockage d’hydrogène sous forme de gaz (700 bars) : 42kg / m3

      - Stockage d’hydrogène sous forme liquide : 70kg / m3

      - Stockage d’hydrogène sous forme solide MgH2  : 106kg / m3

      http://www.ecosources.info/innovations/394-galette-de-stockage-d-hydrogene-solide-mcphy


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 5 mars 2017 23:19

      complément d’information :
      .
      Le brevet français n° FR 0807087 est détenu en copropriété par la Société (MCPHY) et le CNRS

      http://bases-brevets.inpi.fr/fr/document/FR2939784.html?s=1488752230962&p=5&cHash=a040adfcfc32f6ccf25ad79a7781a6f7


  • Didierdemetz 28 février 2017 11:24

    Eh ben ! Que diriez vous s’il fallait passer de l’électricité au pétrole smiley ? Pollution à l’extraction, au transport, au raffinage, et finalement dispersion TOTALE dans l’air qu’on respire et surtout la ou il y a le plus de monde À INTOXIQUER


    • dobertou 28 février 2017 12:18

      @Didierdemetz
      Eh ben alors comment vous faites pour alimenter vos voitures électriques qui ne polluent pas et qui ne consomment pas de pétrole, vous construisez d’autres centrale thermique électrique au charbon ou au fioul lourd ? Ou vous construisez d’autres réacteurs nucléaires comme l’explique l’auteur sur son article précédent que vous avez oublié de lire.
      http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/voitures-electriques-polluantes-189956
      Ah oui j’ai tout compris, il y les éoliennes, ben oui, mais s’il en faut 800 pour remplacer un seul réacteur, il va falloir en importer des moulins à vent !


    • baldis30 28 février 2017 14:47

      @Didierdemetz
      bonjour,

      il est très difficile de faire comprendre aux gens ( et impossible pour des élus dont on casse alors la logorrhée) que de l’extraction à l’utilisation il y a une chaîne dont les maillons sont étroitement dépendants, et qu’à chaque étape il y a la possibilité de dégâts collatéraux ( penser à la silicose des mineurs, mais si c’est la silicose des sud-africains ou des polonais .....) . Et cela aussi bien pour le pétrole, l’uranium, le charbon, l’acier, l’aluminium ou même le bois, les produits agricoles ( si ce sont des gans des antipodes ils n’ont qu’à émigrer ... on n’a pas idée d’habiter là-bas )


  • Jacques_M 28 février 2017 20:35

    Bonjour.

    Merci pour l’article.

    L’acide formique pourrait être une solution : la dissociation en H2 et CO2 s’effectue (à bord des véhicules) à basse température (avec catalyseur) et produit une pression suffisamment élevée pour liquéfier le CO2 qui est échangé à la station service avec l’acide formique. 
    Il n’y a donc pas de rejet de CO2 dans l’atmosphère.

    Pour la mise en réserve de l’énergie électrique : le système décrit permettrait un rendement proche de celui du stockage par turbinage-pompage.

    L’idée est basée sur 3 concepts existants :
    A. L’électrolyse à haute température qui nécessite deux fois moins d’électricité.

    B. La mise en réserve de la chaleur à haute température dans des sels fondus, chaleur récupérée lors du fonctionnement en mode pile et restituée lors du fonctionnement en mode électrolyse.

    C. L’utilisation de l’acide formique comme réserve d’hydrogène .

    • Marc Filterman Marc Filterman 28 février 2017 21:23

      @Jacques_M
      L’électrolyse à haute température qui nécessite deux fois moins d’électricité
      Merci pour votre post et pour vos liens que viens de consulter. Je dois dire que sur l’acide formique n’avair rien lu dessus, je viens de charger le brevet pour lire à tête reposée.

      Je me rappelle d’un prof de physique qui dans les années 70 nous disait, si on savait la puissance que peut délivrer l’électrolyse... J’ai d’ailleurs comparé cela aux expériences sur la fusion froide.

      Si vous souhaitez voir les autres article sur les voitures, vous trouverez les titres sur la page http://www.agoravox.fr/auteur/filterman
      La mairie de Paris m’a tellement mis en rogne qu’il fallait bien que je fasse rermarquer que plusieurs points techniques n’avaient pas été pris en compte. Pour moi ces décisions ont été faites pour que certains politiques se remplissent les pochent en touchant des récompensent avec les constucteurs auto.


    • Jacques_M 28 février 2017 21:37

      @Marc Filterman
      J’avais lu votre précédent article que j’avais déjà trouvé intéressant.

      Les politiques ont normalement des experts à leur disposition :
      soit ces experts ne font pas leur travail correctement,
      soit les politiques ne tiennent pas compte des remarques et ils font n’importe quoi, soit pour faire parler d’eux soit pour se remplir les poches et placer les amis et la famille.


    • Marc Filterman Marc Filterman 28 février 2017 21:54

      @Jacques_M
      Je vais prendre quelques exmples, le fameux compteur linky dit écologique, il consomme plus d’énergie que nos vieux compteurs sans parler des concentrateurs+émetteur et l’informatique qu’il faut rajouter derrière. Il faut donc compter un réacteur nucléaire en plus, comme pour les box, c’est ce qui avait été calculé dans les années 90 si on mettait de l’ADSL partout.
      Quant à la cybersécurité, j’ai consulté les rapports Cap Gemini, pas une ligne sur le sujet, vous comprendrez pourquoi quand je vous dirai que Cap Gemini est partenaire d’Itron comme cisco qui est partenaire de la NSA, comme IBM.

      Quant aux risques des micro-ondes ou les experts médecins de l’académie de médecine affirment qu’il n’y a aucun risque, ils sont membres des conseils scientifiques des opérateurs ou d’EDF quand ils ne sont pas dans les conseils d’administration. Même les médecins du travail en plus ils ne connaissent pas les règles de sécurité que nous avons dans les manuels constructeurs depuis les années 60 en maritime aviation et autres.

      Les plupart des rapports d’expertises officiel sont frauduleux, comme les chiffres du chomage.
      D’ailleurs dans le cas présent, essayez de trouver un rapport officiel sur l’énergie nécessaire au réseau national électrique si nous basculons tout en véhicules électriques. Mieux appelez le ministère de Ségolène Royal, tout le monde sera aux abonnés absents si vous demandez combien de réacteurs nucléaires il faut rajouter en plus.


    • baldis30 28 février 2017 22:02

      @Jacques_M
      bonjour,

      « Les politiques ont normalement des experts à leur disposition : »

      Cela ne se passe pas ainsi ! .

      D’abord il y a les experts autoproclamés, qui n’hésitent pas à aller frapper à toutes les portes des politiques en laissant une documentation énorme sur leurs travaux, laquelle n’est souvent qu’une compilation d’articles parus dans la Semaine de Suzette et la Gazette de Trifouillis-les-Oies. le nombre de fois où l’on trouve le viol des principes fondamentaux de la physique est époustouflant ...Meuh non cela n’existe pas, cela n’existe pas, cela n’existe pas !

      Des précédents quelquefois certains politiques se méfient alors ils commencent par consulter leur entourage pour savoir de quoi il s’agit et qui va-t-on consulter ... Arrive une entreprise possédant un nombre limité de solutions qui par tous les moyens va en placer une dont il est sûr d’être ensuite le maitre d’œuvre.... Meuh non cela n’existe pas, cela n’existe pas, cela n’existe pas !

      Enfin, fin du fin, le politique omniscient qui décide de la solution parce que c’est la sienne et trouve des entreprises, des cabinets-conseils qui vont bâtir un raisonnement abscons pour mettre en œuvre la « solution géniale »...Meuh non cela n’existe pas, cela n’existe pas, cela n’existe pas ! Et pourtant c’est au moins la moitié des cas dans mon domaine d’action.

      Un souvenir, lors d’un congrès : une personne intervient et se présente « x... expert », dans ma zone géographique et d’une entreprise ayant pignon sur rue..... biiiiiiiigre je ne le connaissais pas celui-là ... des propos d’une rare banalité et parfaitement inefficaces ... Quelques jours après j’apprends par une conversation que cette entreprise nomme « expert » toute personne qui a passé 25 ans chez elle ....J’en ai déduit que l’existence de techniciens de surface expert était possible.


    • baldis30 28 février 2017 22:11

      @Marc Filterman

      bonsoir,

      « le fameux compteur linky »
      je suis heureux que vous abordiez le sujet parce que cette affaire me parait extrêmement louche sur le plan de la morale ....voire sur le plan pénal si on allait au fond des choses ... C’est incompréhensible .... cela aura des conséquences graves sur les comportements et les réactions qui s’ensuivront. Bizarrerie... bizarrerie .

      Je n’ai pas l’impression que les auteurs de cette décision aient évalué correctement les conséquences sociales de leur action ....


    • Marc Filterman Marc Filterman 28 février 2017 23:40

      @baldis30
      C’est partiellement vrai ce que vous dites, mais vous oubliez les experts par cooptation, qui font parti de club service pour ne pas dire de loges. Dans le domaine sanitaire, il y en a une palanquée qui vient de Neuily, un hasard sans doute. J’avais été auditioné par un comité, sur 23 experts il n’y en avais que 3 ou 4 qui n’avaient aucun liens avec l’indus.
      Une radio suisse romande m’avait demandé comment ont recrute les experts en France, j’avais répondu c’est très simple, il suffit de dire du bien de l’industrie, on est tout de suite reconnu.
      Ensuite je confirme cet « expert » passe au service de l’industrie et va présenter les textes qui serviront d’amendement pour ou contre une loi.
      J’ai vu des gens nommés expert, alors qu’ils n’ont jamais travaillé sur les micro-ondes, et encore pire, ils n’ont même jamais monté un labo. C’est comme sur les forums de mes anciens articles, où on peut voir des clonws venir jouer les experts, alors qu’ils n’ont jamais travaillé dans le domaine, en réalité ce sont des criminels qui sont au service des officines qui surveillent les forums, et qui interviennent pour dénigrer ceux qui ont les compétences. Comme j’ai participé à des colloques de l’IE y compris dans le mil, je ne suis pas long à les tracer. Il est possible d’avoir la liste de tous ces cabinets douteux. On avait même des experts judic dans les années 90, qui étaient en plus vendeurs de matos, il a fallu faire le ménage, ou des sociétés de gardiennage qui faisait ausi de l’esp en même temps, donc là aussi ménage.


    • Marc Filterman Marc Filterman 1er mars 2017 00:14

      @baldis30
      Pour le linky il suffit d’aller sur mon précédent article du 29/4/206 sur ce site agoravox (lien).
      Et autrement sur mon site Filterman (lien), cela confirmera votre impression. Comme je l’ai dit l’année dernière, nos élus sont frappés du syndrôme des 3IC, mais ils ont commis des actes encore plus graves, et je ne comprends qu’on puisse aller voter pour des gens comme ça, y compris ceux qui ont été dans ce gouvernement, et pourquoi ils ne sont pas destitués.
      Derrière cette affaire il y a des histoires de pognon, en plus itron est aussi américain, et EDF espionne et surveille le réseau et ses opposants. Ils ont été coincé pour des histoires de piratage et d’espionnages d’ordinateurs d’avocats, et l’officine fournisseur à mis la clef sous la porte, mais il y en a d’autres. Problème pour eux, il faut qu’ils fassent gaffe aux gens qui viennet des milieux techniques ou mil, et qui sont équipés et qui ont des sondes sur le réseau.


    • Jacques_M 1er mars 2017 07:40

      @baldis30
      Merci pour les renseignements, j’étais loin de la réalité !



    • baldis30 1er mars 2017 09:04

      @Marc Filterman
      bonjour,

      « vous oubliez les experts par cooptation »

      exact ... et tout à fait d’accord pour la facilité de les détecter : en général le ton péremptoire attire l’attention et en grattant un peu, la couche de vernis n’apparait plus que sous la forme d’une couche de graisse...

      « jouer les experts, alors qu’ils n’ont jamais travaillé dans le domaine, en réalité ce sont des criminels qui sont au service des officines qui surveillent les forums, »

      dans la phrase ci-dessus un peu sortie de son contexte, et pour mon domaine, je retiens un terme : « criminel » !


    • Marc Filterman Marc Filterman 2 mars 2017 21:08

      @Jacques_M
      En allant lire cet article sur ce lien, vous aurez une idée des méthodes utilisées par les grands groupes et leurs officines.


    • Marc Filterman Marc Filterman 2 mars 2017 21:10

      @baldis30
      En allant lire cet article sur ce lien, vous aurez une idée des méthodes utilisées par les grands groupes et leurs officines.


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