lundi 8 août 2016 - par Daniel MARTIN

La quatrième révolution industrielle… Et si c’était la der des ders ?...

Dans les années 1780, l’invention de la machine à vapeur avec le charbon permet la création des premières usines mécanisées et signe la première de ces révolutions. L’arrivée de l’électricité, avec en 1800 l'Ita­lien VOLTA qui invente une batterie et produit pour la première fois du courant, bien qu’il faudra attendre en 1879 pour que l’américain Tho­mas EDISON mette au point une ampoule « sûre et bon marché » et construise la première centrale électrique à Manhattan (une turbine au charbon faisant tourner un alternateur). Ensuite, d'autres sui­vront très vite, à Paris, « Ville lumière », Londres et Berlin. Le courant remplace la vapeur pour faire tourner des machines plus sophis­tiquées dans les usines qui inaugurent les productions à la chaîne. C’est la seconde révolu­tion industrielle qui commence. Le pétrole va ensuite largement contribuer au développement technologique du XXème siècle, mais il s'annonce comme le fléau du XXI eme siècle. Fin des années 1970 s’ouvre la troisième révolution qui marque le départ de la production automatisée, de l’informatique industrielle, du développement de l’électronique puis de la communication interpersonnelle via l’Internet et de la délocalisation des unités de production. 

Nous sommes en train de nous extraire de la 3ème révolution industrielle et s’ouvrir sur la quatrième, avec de sombres perspectives si nous ne savons pas anticiper par des mesures adaptées.

Pour Jeremy RIFKIN : « Notre civilisation industrielle est à un tournant. Le pétrole et les autres énergies fossiles touchent à leur fin, tandis que les technologies issues de ces énergies ou alimentées par ces dernières sont devenues obsolètes. Toute l’infrastructure industrielle fondée sur ces énergies fossiles est dans un état d’obsolescence avancée. Il en résulte une hausse dramatique des taux de chômage. Les gouvernements, les entreprises et les consommateurs sont submergés par les dettes, et les niveaux de vie s’effondrent. Un milliard d’êtres humains sont confrontés à la faim. Pire encore, les premiers signes du changement climatique, engendrés par ce modèle, font leur apparition, mettant ainsi en péril les capacités de survie de notre espèce ». C’est une évidence que l’on ne peut contester et pour Jérémy RIFKIN il faut se projeter dans une Troisième révolution industrielle, fondée sur le couplage des technologies de l’Internet et des énergies nouvelles. Or, depuis le début de la décennie 2000, nous sommes en train de nous extraire de la 3ème révolution industrielle. Il ne s’agit pas d’une simple évolution de la troisième révolution industrielle vers plus d’informatisation et d’automatisation, mais vraiment une révolution en tant que telle. Elle transforme non seulement le monde de l’entreprise, mais également la société. Cette transformation sociétale se produit à une vitesse de rupture, sans précédent historique. Nous ne pourrons faire l’impasse sur les effets de cette 4ème révolution industrielle qui, faute d’avoir su les anticiper vont conduire nos sociétés modernes à des conflits d’une  violence insoupçonnée. La quatrième révolution, celle du numérique incluant des secteurs comme l’intelligence artificielle, « le big data », dont L’explosion quantitative des données numériques oblige les chercheurs à trouver de nouvelles manières de voir et d’analyser le monde, car Il s’agit de découvrir de nouveaux ordres de grandeur concernant la capture, la recherche, le partage, le stockage, l’analyse et la présentation des données. Mais aussi l’impression 3D, les biotechnologies, la robotique ou encore l’Internet des Objets devraient transformer en profondeur l’économie d’ici une quinzaine années dans les pays développés et ceux dit »émergents », en étant à l’origine de suppressions considérables d’emplois.

Avec le développement de l’intelligence artificielle qui va globaliser l’ensemble des tâches et remplacer totalement l’intervention de l’homme dans les processus de la plupart des activités, nous devons prendre acte que la 4eme révolution industrielle induit une nouvelle organisation et de nouveaux rapports au travail, qui faute d’avoir été anticipé par des mesures adaptées vont amplifier le chômage de masse, auquel, si on y ajoute les problèmes de surpopulation et certains impacts cultuels, nous avons là un vrai cocktail explosif.

Sachant que nous sommes désormais dans l’ère POST-CROISSANCE il faut imaginer des mesures qui contribuent à redéfinir la notion de salariat, pour laquelle nous ne pourrons éviter un accroissement de la diversification de l’activité professionnelle de manière indépendante ( Ubérisation), ainsi que des nouvelles solidarités, via des formules de taxation de la productivité autre que celle réalisée par le travail humain, ou encore le principe d’un revenu minimum universel à l’échelle planétaire… Sachant que les gros besoins énergétiques, essentiellement électriques, dont les moyens et capacité de production vont à terme être confrontés à d’importantes difficultés pour les nouvelles intelligences artificielles de la productique et de la robotisation des productions de type industriel, faute, par exemple, d’avoir anticipé par des mesures draconiennes contre l’obsolescence programmée, les aberrations, tel le chauffage électrique, les productions « gadgets » non indispensables et grosses consommatrice d’électricité, ou à l’inverse pris des mesures en faveur de certaines réduction des mobilités où la régulation démographique, la 4eme révolution industrielle risque toutefois d’être éphémère et se terminer dans un chaos social planétaire…

Dès la seconde révolution industrielle, croissance économique et démographique synonyme de destruction de la planète

A partir de la seconde révolution industrielle, avec le pétrole et l’électricité cela a permis une consommation de masse, amplifié avec la troisième révolution par un important développement du secteur des services. La surexploitation des sources d’énergie fossiles, charbon, gaz naturel, pétrole, uranium, sans compter les terres rares, dont les métaux sont utilisés dans des fabrications de hautes technologies, avec un fort développement économique et une explosion démographique (la population mondiale passe de 3,7 milliards en 1971 à plus de 7 milliards d’habitants en 2013) ces deux phénomènes s’accompagnant d’une accélération de la dégradation de l’environnement, de la destruction de la biodiversité et de la perte annuelle moyenne d’environ 100 000 Km2 de terres arables nourricières (entre 1971-2013 c’est la superficie des 28 pays de l’U.E.). Les effets, en particulier sur le climat sont désormais irréversibles. L’homme, par son nombre et sa puissance économique est devenu une force géologique qui peut être destructrice à terme de toute vie sur terre.

Si chaque révolution industrielle marque une rupture sur les précédentes, elle en conserve toutefois certains acquis, ce qui n’est pas très bon pour la planète…

Bien que chaque révolution industrielle marque une rupture avec les précédents, elle en conserve toutefois certains acquis. Ainsi, la seconde révolution avec le pétrole n’a pas totalement éliminé le charbon ou les usines mécanisées, pas plus que la troisième n’a pu se passer du pétrole, de l’électricité, du charbon et des usines mécanisées. Il est de même pour la quatrième révolution qui va continuer de cumuler l’informatique industrielle, l’électronique, la communication interpersonnelle via l’Internet, sans éliminer le charbon, le pétrole, ainsi que l’usage controversé et contesté de l’uranium pour produire toujours plus l’électricité, pour laquelle la consommation va exploser, ainsi que les métaux et terres rares avec les nouveaux besoins de la 4eme révolution industrielle.

Evolution de Consommation d’électricité en KWH par habitant et par an dans le monde de 1971 à 2013.

La consommation d’électricité n’a cessé d’augmenter dans le monde depuis 1971, passant ainsi de 1201 kw à 3104 kwh en 2013 avec, par exemple, une importante progression entre 2009 et 2013, (4 ans) passant de 2798 kwh à 3104 kwh. Le développement de nouveaux usages, notamment informatiques, explique également cette croissance. 

Il faut toutefois distinguer de très gros écarts entre certains pays. La Norvège, 5 084 000 habitants, dont la consommation est passée de 14 084 kwh en 1971 à 23 326 kwh par habitant en 2013 et le Costa Rica, 4 872 000 habitants, dont la consommation est passée de 605 kwh par habitant à 1955 kwh pendant la même période. Il est vrai que les conditions climatiques sont différentes. On pourrait faire la même comparaison pour la France, 65 631 000 habitants, dont la consommation par habitant est passée de 2746 kwh en 1971 à 7374 kwh en 2013, ou la Thaïlande, 67 091 000 habitants, qui passe dans la même période de 120 kwh par habitant à 2471 kwh. Et que dire de la république démocratique du Congo, 67 510 000 habitants, avec 56 kwh par habitants en 1971 et 234 kwh en 2013. Les exemples de ce type sont légion à voir : http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/EG.USE.ELEC.KH.PC

Quand on observe l’évolution de la consommation d’électricité entre certains pays, Il existe de grandes disparités dans l’accès à l’électricité selon les régions du monde. Si certains pays souffrent encore de pénurie électrique, la consommation électrique globale connaît pourtant une croissance constante depuis 1971 qui a été multipliée par 3,2, alors que la population mondiale a été multipliée par un peu moins de 2, ce qui est considérable et ne semble pas prête de s’arrêter. Pas un pays n’a connu une stagnation de la consommation entre 1971 et 2013. Tous, sans exception, ont eu une consommation annuelle en progression constante par habitants, qui va s’amplifier à cause des besoins légitimes des populations du tiers monde, de la croissance démographique et les exigences des nouvelles applications de l’intelligence artificielle inhérent à la quatrième révolution industrielle. Il faut savoir qu’entre 2001 et 2010, la consommation de certains pays en développement a considérablement augmenté : elle a été multipliée par 2,8 pour la Chine, par 1,8 pour l’Inde et par 1.5 pour le Brésil. En France, la consommation totale d’électricité a presque été multipliée par 1,5 en 20 ans

A terme, faute d’avoir anticipé en prenant les dispositions nécessaires correspondant aux perspectives qu’impose l’ère POST-CROISSANCE dans laquelle nous sommes entrés, la consommation pourrait dépasser la production

L’épuisement prévisible des ressources fossiles et la prise de conscience collective de l’impact de l’activité humaine sur le climat rendent complexe notre rapport à l’énergie, notamment par rapport à la production d’électricité. D’un côté, nous sommes prêts à chercher des solutions concrètes et durables, ainsi que de faire des économies en terme de consommation pour consommer moins d’énergie, mais d’un autre côté, dans les pays riches et à fortiori dans les pays dits « émergeants » nous sommes réticents à renoncer à la société de consommation qui ne cesse avec ses gapillages de progresser grâce à une énergie toujours disponible et aujourd’hui encore bon marché.

Pour faire face à la croissance de consommation d’électricité qu’impose la 4eme révolution industrielle, ce n’est pas l’espoir d’une transition énergétique par L’émergence de la production d’électricité renouvelable (essentiellement éolienne, mais aussi solaire ou issue de la biomasse) qui va permettre d’assurer cette croissance. Outre les désagréments liés à l’espace, aux paysages et au et coût, se pose surtout le problème de l’intermittence de la production.

L’éolien et le solaire sont, par ailleurs très dépendants de métaux rares dont l’accès pourrait devenir de plus en plus incertain, a fortiori si ces formes d’énergie doivent être massivement développées. Exemple : le dysprosium et le néodyme, deux terres rares produites presque exclusivement par la Chine, laquelle a d’ores et déjà fait savoir que ses gisements actuels étaient en déclin. Il faut savoir qu’une voiture hybride contient un kilo de néodyme et Selon les études réalisées à ce jour, une éolienne utiliserait de 600 à 700 kg d’aimants par MW de capacité, dont 25 à 29% de néodyme et 4% de dysprosium dans l’aimant permanent de la génératrice (http://www.eolien.be/Terres%20rares). Il faudrait multiplier par 26 d’ici à 2035 les extractions de dysprosium pour faire face aux enjeux du changement climatique…

Pour le nucléaire, selon Marc DELPECH du Commissariat à l’énergie atomique, les besoins en uranium devraient atteindre cent mille tonnes par an, « soit le double de ce que les mines d’uranium ont fourni en 2010 », sachant qu’ « aucune découverte récente significative n’a été réalisée en dehors de l’extension de gisements déjà connus »… On peut imaginer la suite… 

Avec la quatrième révolution industrielle la croissance de consommation d’électricité, loin de stagner et à fortiori de ralentir va exploser. Selon les dernières estimations de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), la consommation d’électricité dans le monde devrait augmenter de 75 % d’ici à 2030, passant de 19.756 TWH à 34.292 TWH. Les pays en voie de développement seraient à l’origine de plus de 80 % des nouveaux besoins, Chine et Inde en tête.

En France, selon un récent bilan publié par RTE, la demande d’électricité pourrait dépasser la production dès 2016, si le parc de production restait dans l’état actuel.

La production d’électricité s’accompagne de forts rejets de CO2. Dans le monde, ces rejets sont de 565 grammes de CO2 par KWH produit.

Par exemple, en Union Européenne c’est 331 grammes de CO2 par KWH produit, dont en France 79 gr. CO2 par KWH produit. Les USA c’est 522 grammes de CO2 par KWH produit. La Chine c’est 766 grammes de CO2 par KWH produit.

Le bonheur sera-t-il vraiment là où on l’envisage ?...

La quatrième révolution industrielle devrait avoir le plus d’impacts sur le plan sociétal. Par exemple, la voiture sans chauffeur peut être considérée comme une révolution sociale, puisque des gens à mobilité réduite ou nulle, en incapacité de conduire, vont pouvoir se déplacer de manière autonome. Mais est-ce aussi simple et ne considérer que l’aspect économique, en estimant que toutes ces personnes qui ne pouvaient se déplacer vont pouvoir le faire et créer de l’activité. Mais a-t-on pensé qu’il est difficile, sinon impossible de quantifier le niveau de l’amélioration de la vie de ces gens et les impacts énergétiques de ces déplacements individuels supplémentaires sur leur santé ? Pour ces personnes c’est précisément vers la santé que doivent se développer les applications scientifiques de cette révolution industrielle pour leur permettre de retrouver tout ou partie de leur mobilité au quotidien, autrement qu’assis dans une voiture sans chauffeur…

Pour conclure

Comme l’indiquent Philippe BIHOUIX et Benoît de GUILLEBON, auteurs de l’ouvrage français de référence sur la question (Quel futur pour les métaux ?, EDP Sciences, 2010) :« Certes, on peut espérer encore beaucoup des progrès techniques et des innovations. Mais pour rendre nos sociétés réellement durables, en tout cas du point de vue de notre consommation ‘métallique’, il faudra sérieusement les orienter vers l’économie de ressources à moyen terme, plutôt que vers la recherche de profit à court terme. Nous en sommes encore loin. » Et de rappeler que le pétrole n’est pas la seule matière première que menace le prurit de la société de consommation. Le cuivre, le zinc, l’or et l’uranium figurent parmi les principaux métaux dont les ressources mondiales semblent en voie d’épuisement. Tout simplement parce que pour creuser des mines, il faut de l’énergie. Beaucoup d’énergie. Aujourd’hui, 8 à 10 % de l’énergie primaire est consacrée à extraire et raffiner les ressources métalliques, notamment pour l’acier et l’aluminium.

Selon que l’on s’orientera vers l’économie draconienne des ressources ou non, une baisse de la démographie ou non, la quatrième révolution industrielle risque d’être la der des ders et ne pas finir le siècle dans un chaos social et cultuel généralisé.…



13 réactions


  • JC_Lavau JC_Lavau 8 août 2016 12:45

    Un changement climatique existe et persiste : la fin de la dernière glaciation.
    Un autre changement climatique mineur existe : le petit âge glaciaire des règnes de Louis XIII et Louis IV s’éloigne.

    Quant au « changement climatique anthropique », il n’existe que dans les modèles informatiques délirants de l’IPCC, et dans la presse aux ordres. Toute la presse française, tous les media de masse, en fait.

    Fraudeurs aux ordres, ces gens là fraudent à longueur d’années. Ils ont truandé les relevés de température néozélandais, et les météorologues néozélandais ont protesté.
    Ils ont truandé les relevés de température scandinaves, et des météorologues scandinaves ont protesté.
    Ils ont truandé les relevés de température russes, et les météorologues russes ont protesté.
    Ils ont truandé les relevés de température ruraux aux U.S.A. afin de les conformer aux bulles thermiques des villes, et des météorologues U.S. ont protesté.
    Chaque année, ils modifient les moyennes des années antérieures, pour les rendre conformes aux délires des modèles IPCC.

    Escroquerie à l’échelle planétaire, encore plus énorme que celle de Trofim Lyssenko.
    Fraude : nulle trace de corpus expérimental soutenant « acidification des océans »
    www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/fraude-nulle-trace-de-corpus-152331
    La fraude à « 70 % des arbres menacés par le changement climatique »
    www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/la-fraude-a-70-des-arbres-menaces-153196
    Non, le dioxyde de carbone est incapable de diriger le climat
    www.agoravox.fr/actualites/medias/article/non-le-dioxyde-de-carbone-est-154558
    Le GIEC n’est pas sans précédents dans l’histoire de l’humanité
    www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/le-giec-n-est-pas-sans-precedents-153653
    Ces ruses pour compromettre des milliers de scientifiques naïfs
    www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/ces-ruses-pour-compromettre-des-154986

    Gang Intergouvernemental d’Escrocs Carbocentristes, et fraude à l’évolution climatique :
    deonto-ethics.org/impostures/index.php ?board=30.0

    Il n’en demeure pas moins que les problèmes miniers sont insolubles à long terme.


    • clostra 8 août 2016 18:43

      @JC_Lavau
      histoire de rafraîchir la période la plus chaude de l’année, j’ai attaqué « Passer par le Nord, La nouvelle route maritime » d’Isabelle Autissier et Erik Orsenna où je lis que le GIEC a fait l’impasse sur le dégel du pergelisol ...
      Depuis que la terre est terre et qu’elle abrite la vie, elle en a vu passer des hypothèses de travail et a réussi la plupart de ses examens, y compris en réalisant l’infinie complexité de la physiologie adaptative ...


    • JC_Lavau JC_Lavau 9 août 2016 12:34

      @clostra. On a déjà fait plus clair. Essaie encore !


    • JC_Lavau JC_Lavau 9 août 2016 17:16

      @JC_Lavau. D’autres changements climatiques de durées moindres, persistent à échapper à l’entendement des journalistes aux ordres :
      Les oscillations océaniques ont des durées fort inamicales envers les impératifs « Publish or perish » qui sont imposés à tous les chercheurs de carrière. Typiquement dans les 50-60 ans pour l’oscillation Pacifique Nord.
      Ces durées sont encore plus incompréhensibles aux politiques, qui ont les yeux rivés sur la prochaine échéance électorale.
      L’influence des volcanismes sous-marins, notamment de la ceinture de feu du Pacifique, sur les oscillations océaniques, est encore à peine soupçonnée, et à peine documentée.
      On attend toujours les résultats de fond de la campagne océanographique sur la dorsale Gakkel.

      Des causes anthropiques sont bien réelles, mais les journalistes n’en parlent pas car cela ne cadre pas avec le carbocentrisme. La couverture neigeuse du Kilimandjaro diminue parce que les précipitations diminuent, et pas parce que température etc. Or ces précipitations diminuent parce que la forêt a été défrichée sous pression démographique, à l’ouest du Kilimandjaro. Or non seulement la forêt stoppe bien des ruissellements et des érosions en absorbant par ses racines, non seulement elle restitue beaucoup à l’atmosphère en vapeur d’eau, mais en plus elle fournit les germes organiques des aérosols qui condensent.

      Comptez sur les journalistes aux ordres pour ne jamais vous donner de détails techniques essentiels sur les évolutions des sols, région par région. En effet, les milliardaires qui les dirigent n’ont pas encore trouvé de siouxante pour tirer de ça plein de pognon.


  • julius 1ER 8 août 2016 18:33

    la Sobriété ....qu’elle soit énergétique ou sociétale devrait être le mot d’ordre pour tout gouvernement qui se respecte ..... or l’on en est aux antipodes !!!


    on devrait parler comme au Bhoutan de Bonheur National Brut et non plus de PIB ... c’était l’objectif d’une commission mandatée par je ne sais plus qui il y a quelques années à la suite des travaux de
    Rifkin et de Stiglitz ..... et on voit bien que cela n’a pas été suivi de beaucoup d’effets ???

    à l’instar de la COP 21 .... beaucoup de blabla ... et peu de résultats !!! 

  • clostra 8 août 2016 18:58

    « Le pétrole et les autres énergies fossiles touchent à leur fin » non, mais ce n’est pas une raison, c’est juste que c’est faux.


  • Le paysan hystérique Le paysan hystérique 8 août 2016 23:52
    La plupart des révolutions industrielles ont été accompagner de réforme politico-économique. Il était alors facile d’analysé les répercussions, sans pour autant les anticipés pleinement. Avec les méthodes d’analyses traditionnelles, puisque quantifiable physiquement. Enrichissement par le plus value matériel, consommation, emploi, etc... Sincèrement je ne crois pas qu’il s’agisse de la quatrième révolution industrielle, les nanotechnologies, la physique quantique, bio technologie et autre science de pointe, nous y amèneras lorsqu’elle seront à maturité. Je pense plutôt que nous traversons une période prérévolutionnaire, la sociologie et autre science d’étude du développement humain et sociale, cherche à redéfinir leurs méthodes d’analyses, l’exemple du bonheur intérieur brut est très éloquent. Parce que cette révolution pose un nouveau défi, il ne s’agit pas de mettre en oeuvre et récolté le plus value matériel par une réforme politico-économique. Mais tout à fait l’inverse, réformé le modèle politico-économique pour accueillir la prochaine révolution. Tout un défi, puisque nous naviguons dans l’inconnue la plus totale.

    Merci pour votre texte, au plaisir de vous relire !

    Bien à vous !

  • Mac the gyver (---.---.168.182) 9 août 2016 07:29

    bonjour , personne remarque que l auteur oublie l ammoniaque... Oui oui l ammoniaque. Abuser de diptère se sentir tout puissant et pourtant être aveugle. ( premier post sur ago première mise en pls ! Merci au revoir )


  • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 9 août 2016 08:18

     Vous mettez le doigt sur beaucoup de problèmes essentiels. « On » a tenté dans les années 70 d’engendrer un Homme nouveau sage, sobre, intelligent. Visiblement, on a renoncé. Je crains que la baisse de la croissance viendra du fait que les nombreux pauvres seront encore plus pauvres et que les riches le seront davantage. 


  • JC_Lavau JC_Lavau 9 août 2016 13:00

    Conformément aux ordres transmis par la presse aux ordres, D. Martin a fondé tout son argumentaire sur la mythologie carbocentriste : « émission de CO2 pour raison climatique ». C’est ainsi que les milliardaires qui dirigent la presse aux ordres, s’assurent la stupidité de tous ceux qui prétendent les critiquer.

    La misanthropie indistincte dictée par les mêmes milliardaires, oblige D. Martin a confondre les gens entre eux. Jamais il ne s’aperçoit que ceux qui pensent « l’économie de ressources à moyen terme », et ceux qui sont obsédés de « la recherche de profit à court terme » ne sont radicalement pas les mêmes. Dans tous les cas, D. Martin n’a aucune idée de comment modifier le cerveau reptilien des femmes, en sorte qu’elles ne soient plus en priorité chasseresses de caractères sexuels secondaires tels que l’épaisseur du compte en banque, la cylindrée de la voiture, l’ampleur du territoire, la prédation, la violence, la fourberie, et la domination envers les autres mâles. La mythologie carbocentriste cache à D. Martin les réalités de la sélection sexuelle, depuis houla ! depuis au moins l’Ordovicien.

    Zéro pensée éthologique, zéro pensée sociologique, zéro réflexivité sur sa propre insertion sociale ni culturelle, D. Martin est un grand penseur, presque entièrement sous contrôle.


  • L'enfoiré L’enfoiré 9 août 2016 18:03

    @l’auteur,


     Il manque quelque chose : les raisons pour lesquelles cette nouvelle révolution par le numérique, était prévisible et presque obligatoire.
     Il y a une raison tout à fait stratégique.

    • JC_Lavau JC_Lavau 9 août 2016 20:45

      @L’enfoiré.
      Sors toi donc les doigts du [sifflement] et fais ton exposé en clair.


    • L'enfoiré L’enfoiré 10 août 2016 10:49

      @JC_Lavau,


       Trop long pour faire cela ici.
       C’est en préparation....
       Cela sortira avant la fin du mois d’août.
       J’espère que tu sauras attendre jusque là.
       Que tu dormiras sur tes deux oreilles jusque là.... smiley

Réagir