vendredi 12 septembre 2014 - par Ludwiga

La vérité sur l’élevage industriel : extraits du livre « Eating Animals » de Jonathan Safran Foer

Voici plusieurs extraits du livre "Eating Animals" de Jonathan Safran Foer, un écrivain qui a décidé de mener l'enquête dans les élevages industriels (qui représentent 99% des élevages aux Etats-Unis et 80% en France).

On a tendance à penser qu'il n'y a que pour la viande halal que l'étourdissement n'est pas pratiqué, ce qui est totalement faux. L'étourdissement est souvent très mal fait pour ne pas risquer de tuer l'animal avant de le saigner (si le coeur ne fonctionne plus, le sang coule moins vite), ce qui ralentirait la cadence de l'abattoir et de ce fait, les profits.

On a aussi tendance à penser que les normes sanitaires sont correctes dans le secteur de l'agroalimentaire, que les inspections sont fiables et régulières, et que les horreurs que l'on peut parfois lire sont loin d'être la règle. C'est aussi totalement faux. La règle dans les élevages intensifs est celle du rendement rapide, peu importe le bien-être des animaux ou la santé des consommateurs, il faut que ça rapporte, et vite.

 

L'abattoir conventionnel. (p. 303 à 308).

"Dans un abattoir classique, les bêtes descendent par un toboggan jusqu'au box d'étourdissement - en général, un grand habitacle cylindrique d'où ne sort que la tête. Le responsable de l'opération, le knocker, appuie un grand pistolet pneumatique entre les yeux du bovin. Une tige en acier s'enfonce dans le crâne de l'animal, ce qui le plonge dans l'inconscience, voire le tue, puis se rétracte dans le canon. Parfois, la tige ne fait qu'étourdir la bête qui, dans ce cas, reste consciente, ou se réveille plus tard en plein "traitement". L'efficacité du pistolet dépend de la qualité de sa fabrication et de son entretien, mais aussi du savoir-faire de l'opérateur - il suffit qu'il y ait une fuite dans le système pneumatique, ou que l'opérateur tire avant qu'une pression suffisante ait été accumulée, pour que la tige jaillisse avec une puissance atténuée, ce qui infligera des blessures atroces à des animaux toujours douloureusement conscients.

L'efficacité de l'étourdissement est également réduite parce que certains directeurs d'abattoir pensent que les animaux risquent d'être "trop morts" et que par conséquent, leur coeur ne fonctionnant plus, ils risquent de saigner trop lentement, ou insuffisamment. (Pour les abattoirs industriels, il est "important" que la saignée ne dure pas trop pour des questions de rendement et parce que le sang subsistant dans la viande favorise le développement de bactéries, ce qui réduit la durée de vie du produit. Aussi certains abattoirs choisissent délibérément des méthodes d'étourdissement moins efficaces. Ce qui a pour effet secondaire qu'un fort pourcentage d'animaux doit subir plusieurs chocs, que d'autres restent conscients, ou se réveillent pendant le traitement.

Parlons clairement : les animaux sont saignés, écorchés et démembrés alors qu'ils sont encore conscients. Cela arrive tout le temps, et l'industrie comme les autorités le savent. Plusieurs abattoirs accusés de saigner, écorcher ou démembrer des animaux vivants ont défendu leurs actes en affirmant que ces pratiques étaient courantes. (...)

A l'autre bout de la chaîne qui les entraîne vers l'aire d'abattage, les animaux, apparemment, n'ont aucune idée de ce qui les attend, mais s'ils survivent au premier choc, manifestement, ils comprennent très bien qu'ils sont en train de se battre pour leur survie. Comme le raconte un ouvrier : "Ils lèvent la tête, ils regardent partout, cherchent à se cacher. Ils ont déjà été touchés par ce truc, et ils n'ont pas l'intention de le laisser recommencer."

Entre la vitesse de la chaîne, qui a augmenté de près de 800% en un siècle, et un personnel mal formé qui travaille dans des conditions cauchemardesques, les erreurs sont inévitables. (Les ouvriers des abattoirs connaissent le plus fort taux de blessures de tous les secteurs professionnels - 27% par an - et touchent de bas salaires pour tuer jusqu'à 2050 animaux par vacation.)

Temple Grandin (docteur en sciences animales) affirme que ces gens ordinaires peuvent se transformer en sadiques à cause du caractère déshumanisant du travail en abattoir. C'est un problème persistant, souligne-t-elle, contre lequel les patrons de ces structures doivent se prémunir. Parfois, les animaux ne sont pas étourdis du tout. Dans un abattoir, des employés (et non des défenseurs des droits des animaux) ont tourné clandestinement une vidéo qu'ils ont transmise au Washington Post. On y voit des animaux conscients défiler le long de la chaîne de traitement. A un moment, un aiguillon électrique est enfoncé dans la bouche d'un bouvillon. D'après le Post, "plus de vingt ouvriers ont signé des déclarations sous serment affirmant que les violations dénoncées dans le film sont très fréquentes et que les responsables sont au courant". Dans une de ces déclarations, un employé explique : "J'ai vu des milliers et des milliers de vaches subir vivantes le processus d'abattage. Elles peuvent se trouver depuis sept minutes dans la chaîne et être encore en vie. J'ai travaillé à l'écorchage, et j'en ai vu qui étaient encore vivantes. A cette étape du processus, on leur arrache toute la peau à partir du cou." Et quand la direction daigne écouter les salariés qui se plaignent, c'est souvent pour les licencier ensuite. (...) Vous savez, je suis un ancien marine. Moi, le sang et les tripes, ça ne me dérange pas. Mais le traitement inhumain, il y en a tout simplement trop."

En douze secondes ou moins, la vache assommée - inconsciente, à demi-consciente, tout à fait consciente ou morte - progresse le long de la chaîne et arrive entre les mains de l'entraveur, qui fixe une chaîne à l'une de ses pattes arrières et la soulève dans les airs. Après l'entraveur, la bête, désormais suspendue par une patte, est déplacée mécaniquement jusqu'au pointeur, qui lui tranche les carotides et une jugulaire dans le cou. Ensuite, toujours mécaniquement, l'animal est entraîné vers un "rail de saignée", et vidé de son sang pendant plusieurs minutes. L'arrêt de l'afflux de sang au cerveau tue l'animal, mais pas immédiatement (c'est pourquoi les bêtes sont censées être inconscientes). Si l'animal est en partie conscient ou que le pointeur a mal fait son travail, cela peut limiter le flot de sang et prolonger l'état de conscience.

"Parfois, elles clignent des yeux, étirent le cou d'un côté et de l'autre, regardent autour d'elles, elles sont littéralement folles de peur" explique un ouvrier de la chaîne.

Maintenant, la vache est théoriquement une carcasse qui va se déplacer jusqu'à l'écorcheur de tête qui retire la peau de la tête de l'animal. Le pourcentage d'animaux encore vivants à cette étape est faible mais pas nul. "Souvent, l'écorcheur s'aperçoit que qu'une bête est encore consciente quand il lui entaille le côté de la tête et qu'elle donne de violents coups de pattes. L'écorcheur leur enfonce alors un couteau dans l'arrière du crâne pour sectionner la moelle épinière".

Après l'écorcheur de tête, la carcasse atteint le coupeur de pattes qui tranche les pattes de la bête. "Quand il y en a qui se réveillent, on a l'impression qu'elles cherchent à grimper le long des murs. Et quand elles arrivent au coupeur, il ne tient pas à attendre que quelqu'un vienne assommer de nouveau les bêtes pour commencer à travailler. Donc il leur coupe simplement le bas des pattes avec les pinces. Les bêtes deviennent folles", explique un employé de la chaîne."

 

Le poulet (p.183) :

"Inutile de dire qu'entasser des oiseaux difformes, drogués et soumis à un stress extrême dans un enclos malpropre et tapissé de déjections n'est déjà pas très sain. En sus des difformités, blessures aux yeux, cécités, infections bactériennes des os, vertèbres déplacées, paralysies, hémorragies internes, anémies, tendons déboîtés, pattes et cous tordus, maladies respiratoires et systèmes immunitaires affaiblis, des problèmes fréquents et durables affectent les élevages de volailles. Plusieurs études scientifiques et enquêtes officielles indiquent que la quasi-totalité (95%) des poulets sont victimes d'une contamination au E.Coli (indicateur de contamination fécale) durant leur élevage et qu'entre 39 et 75% de ceux qui sont vendus dans le commerce sont toujours infectés. Environ 8% des volailles sont infectées par la salmonelle, 70 à 90% sont porteurs d'autres agents pathogènes potentiellement mortels, les Campylobacters. Des bains de chlore sont couramment utilisés pour nettoyer les carcasses, les désodoriser et tuer les bactéries.

Bien sûr, au cas où les consommateurs remarqueraient que leur poulet n'a pas très bon goût - et quel goût pourraient bien avoir des animaux bourrés de médicaments, affectés de diverses maladies et contaminées par leurs excréments ? - , on administre aux volailles par gavage ou injection, des "bouillons" et des solutions salées pour leur donner ce que nous en sommes venus à considérer comme étant l'aspect, l'odeur et le goût d'un poulet. Une étude menée récemment par le magazine Consumer Reports a montré qu'entre "10 et 30% du poids" des produits issus de poulets ou de dindes, dont beaucoup labellisés "naturels", "étaient constitués de bouillon, agent de saveur ou eau".

Maintenant que vos poulets sont élevés, il s'agit de les "transformer". Il vous faudra d'abord trouver des employés pour rassembler les volailles dans des caisses et assurer le processus consistant à transformer des oiseaux vivants et entiers en morceaux de viande sous cellophane. Vous devrez chercher constamment de nouveaux employés, car le taux de rotation annuel dans ce secteur dépasse généralement 100%. Les étrangers en situation irrégulière sont les plus prisés. Au regard des normes en vigueur parmi la communauté mondiale des défenseurs des droit de l'homme, les conditions de travail en usage dans les abattoirs américains constituent des violations des droits humains ; mais pour vous, elles sont le moyen essentiel de produire de la viande bon marché et de nourrir le monde. Vous donnerez donc à vos employés le salaire minimum, ou presque, pour qu'ils rassemblent les volailles et les entassent dans les caisses de transport. Si le travail se déroule à la vitesse appropriée - 105 poulets mis en caisse par chaque employé en 3 minutes et demie semble être le rythme généralement requis selon plusieurs opérateurs que j'ai interrogés-, les oiseaux seront manipulés sans ménagement et les employés sentiront souvent les os des pattes se briser sous leurs doigts, m'a-t-on également indiqué. Environ 30% de l'ensemble des volailles vivantes arrivant à l'abattoir présentent des fractures récentes dues à des croisements génétiques délirants et à des manipulations brutales. Si aucun texte ne protège les volailles, il existe en revanche des lois sur la façon de traiter les employés, or ce genre de travail a tendance à causer chez ceux qui l'effectuent des douleurs qui persistent pendant plusieurs jours. Aussi, je le répète, veillez à n'embaucher que des gens qui ne seront pas en position de se plaindre.

Vos caisses doivent maintenant être chargées sur des camions. Ne tenez aucun compte du froid ou de la chaleur extrêmes, et ne donnez ni eau ni nourriture à vos oiseaux, même si l'abattoir est situé à plusieurs centaines de kilomètres. Une fois qu'ils seront arrivés à destination, d'autres employés devront suspendre chaque volaille par les pattes à des sortes de menottes fixées à un convoyeur aérien automatique. Cette phase occasionne de nouvelles fractures d'os. Il arrive souvent que les cris et les battements d'ailes des poulets atteignent un tel volume sonore qu'un employé n'entend pas ce que lui dit son voisin sur la chaîne. La peur et la douleur font fréquemment déféquer les oiseaux. Le convoyeur entraîne les oiseaux vers un bain d'eau électrisée. Cela suffit probablement à les paralyser, mais pas à les insensibiliser. Pour les poulets immobiles mais encore conscients, l'étape suivante sur la chaîne sera la trancheur de cou automatique. Le sang s'écoulera lentement des animaux, à moins que la lame n'ait manqué les artères vitales, ce qui, selon un employé avec qui je me suis entretenu, arrive "sans arrêt". Il vous faudra alors prévoir quelques employés de plus pour jouer les "tueurs d'appoint" chargés d'égorger les oiseaux que le trancheur automatique aura manqués. A moins qu'eux aussi ne ratent leur coup, ce qui, m'a-t-on dit, arrive aussi "sans arrêt". D'après le national Chicken Council -qui représente l'industrie de la volaille- environ 180 millions d'oiseaux seraient abattus de manière non conforme chaque année.

J'ai eu l'occasion de parler avec de nombreux attrapeurs, suspendeurs et tueurs qui m'ont dit que beaucoup de poulets arrivaient vivants et conscients dans la cuve à ébouillanter. Des estimations gouvernementales obtenues grâce à la loi sur la liberté de l'information affirment que cela serait le cas pour environ 4 millions d'oiseaux chaque année. Du fait que la fiente dont sont maculées la peau et les ailes se retrouve dans les bains bouillants, les oiseaux en ressortent infectés d'agents pathogènes qu'ils ont inhalés ou absorbés à travers leur peau (l'eau des bains provoquant l'ouverture des pores).

Une fois que la tête des oiseaux a été arrachée et leurs pattes coupées, des machines les ouvrent en deux par une incision verticale et en retirent les entrailles. Les contaminations se produisent souvent à ce moment-là, car les machines, qui travaillent à un rythme extrêmement rapide, entaillent souvent les intestins, de sorte que les excréments se répandent dans la cavité péritonéale. Autrefois, les inspecteurs du département de l'agriculture étaient obligés de rejeter tout oiseau présentant une contamination fécale. Mais il y a une trentaine d'années, l'industrie du poulet a persuadé le département de reclassifier les déjections afin de pouvoir continuer à utiliser les machines à éviscérer. Alors qu'elles étaient considérées jusque là comme un "contaminant dangereux", les fientes sont désormais classifiées comme simples "souillure esthétique". Résultat : les inspecteurs ne rejettent plus que la moitié des oiseaux crottés. "Il ne faut que quelques minutes à un consommateur pour digérer ces fientes", se contenterait sans doute de soupirer Lobb et le National Chicken Council.

Ensuite, les volailles sont examinées par des employés du département de l'agriculture, dont la fonction officielle est de protéger le consommateur. Chaque inspecteur dispose d'environ deux secondes pour s'assurer que la carcasse et les organes de chaque oiseau sont exempts de plus d'une centaine de maladies et d'anomalies suspectes. Il doit examiner environ 25 000 volailles par jour. Scott Bronstein a signé dans l'Atlanta Journal-Constitution une série d'articles remarquables sur l'inspection de la volaille, articles que devrait lire toute personne envisageant de manger du poulet. "Chaque semaine, écrit-il, des millions de poulets d'où s'écoule du pus jaunâtre, souillés d'excréments verdâtres, contaminés par des bactéries dangereuses, affligés d'infections cardiaques ou pulmonaires, de tumeurs cancéreuses ou de maladies de peau, sont expédiés pour être commercialisés."

Ensuite, les poulets sont plongés dans une énorme cuve réfrigérée remplie d'eau, dans laquelle sont refroidis des milliers d'oiseaux en même temps. Tom Devine, du Government Accountability Project, a déclaré que "l'eau de ces cuves a pu être qualifiée à juste titre de "soupe fécale" en raison des déchets et bactéries qu'elle contient. En immergeant des oiseaux propres et sains dans la même cuve que des animaux souillés, vous êtes quasiment certain de provoquer une contamination croisée". (...) Une étude a montré que le simple fait d'enfermer les carcasses dans des sacs plastique hermétiques pendant le stade de refroidissement éliminerait les risques de contamination croisée. Mais cela éliminerait aussi une occasion pour l'industrie de transformer de l'eau souillée en dizaines de millions de dollars de poids supplémentaire dans les produits de volaille. Il n'y a pas si longtemps encore, l'USDA avait fixé à 8% la part de liquide absorbé que l'on pouvait vendre au consommateur au prix de la viande de poulet, et le gouvernement ne pouvait prendre des mesures qu'au-delà de cette limite. Lorsque la chose a enfin été connue en 1990, des consommateurs ont entamé des poursuites judiciaires contre cette pratique. Les tribunaux ont supprimé la règle des 8%. Pourtant, l'USDA a autorisé l'industrie du poulet à procéder à sa propre évaluation du pourcentage de viande de poulet pouvant être composée d'eau polluée et chlorée."

 

KFC (p.89) :

"KFC insiste sur le fait qu'il est "attentif au bien-être et au traitement humain des poulets". Dans un abattoir fournissant KFC, il a été établi que les employés arrachaient la tête de poulets vivants, leur crachaient du tabac dans les yeux, leur coloraient la tête à la bombe à peinture et les piétinaient violemment. Ces actes ont été constatés des dizaines de fois. Cet abattoir n'était pourtant pas une "brebis galeuse", mais au contraire un "fournisseur de l'année". Imaginez ce qu'il se passe à l'abri des regards dans les abattoirs qui n'ont pas été primés. KFC affirme contrôler ses fournisseurs de manière permanente afin de s'assurer des procédures humaines dans le traitement des animaux. Ceci est une demi-vérité puisque tout ce que pratiquent les fournisseurs est automatiquement considéré comme respectant le bien-être animal selon le CFE."

 

CFE (Common Farming Exemptions) : dispenses communes en matière d'élevage (p.68)

"Ces dispenses rendent légale toute méthode d'élevage tant que celle-ci est une pratique courante du secteur. En d'autres termes, les éleveurs -compagnies commerciales serait un terme plus approprié- ont le pouvoir de définir ce qu'est la cruauté. Si l'industrie adopte une pratique -celle de trancher sans analgésique tout appendice non souhaité (comme les testicules), par exemple- , celle-ci devient automatiquement légale."

 

Témoignage d'un employé d'abattoir (p.332 à 333) :

"Une fois, le pistolet d'abattage est resté en panne toute la journée, alors, ils se sont servis d'un couteau pour ouvrir la nuque des vaches alors qu'elles étaient encore debout. Là, elles tombaient par terre en tremblant. Et ils enfonçaient la lame dans les fesses des vaches pour les faire avancer. Ils leurs cassaient la queue, ils les battaient, c'était terrible. C'est difficile d'en parler. Il y a tellement de stress, de pression. Et ça peut paraître horrible, mais je prenais des aiguillons électriques et je les enfonçais dans leurs yeux. Et je les laissais un bon moment. En bas, dans la zone de saignée, on dit que l'odeur du sang vous rend agressif. Et c'est vrai. On finit par se dire que si le porc nous donne un coup de pied, on va se venger. De toute façon, vous allez le tuer, mais ça ne suffit pas, il faut qu'il souffre. On y va à fond, on appuie, on lui écrase la trachée, qu'il se noie dans son sang. On lui fend le groin. Y a ce cochon qui court dans la zone. Il me regarde, et moi, je le pique, je prends mon couteau et -chlak- je lui arrache l'oeil alors qu'il se tient là devant moi. Et il se met à hurler. Une fois, j'ai pris le couteau et j'ai tranché un bout du groin d'un cochon, comme une tranche de saucisson. Il est devenu dingue pendant quelques secondes. uis il est juste resté là, l'air un peu idiot. Alors j'ai pris de la saumure et je lui ai plaqué sur le groin. Là il est vraiment devenu cinglé. Il me restait de la saumure dans la main et je lui ai fourrée carrément dans le cul. Le pauvre porc ne savait plus s'il devait chier ou devenir aveugle. Je n'étais pas le seul à faire ce genre de trucs. Je connais un type qui les poursuit pour les faire entrer vivants dans la cuve d'échaudage. Et tout le monde -les conducteurs, les entraveurs, le personnel de service- bat les cochons avec des tuyaux de plomb. Tout le monde le sait."

 

Conclusion de l'auteur (p.349) :

"Nous aurons beau l'occulter ou l'ignorer, nous savons que l'élevage industriel est une pratique inhumaine au sens le plus profond du terme. Notre comportement face à l'élevage industriel est, au bout du compte, une mise à l'épreuve de notre comportement face à ceux qui sont impuissants, qui sont loin, qui n'ont pas voix au chapitre - c'est un test sur la façon dont nous agissons quand personne ne nous oblige à nous comporter d'une façon ou d'une autre. Ce n'est pas une question de cohérence, mais d'engagement.

Il peut paraître naïf de suggérer que le fait de commander un roulé au poulet ou un hamburger végétarien est une décision d'une importance capitale. Une fois encore, si, dans les années 50, on vous avait dit que la place que vous choisiriez dans un restaurant ou dans un bus pourrait aider à lutter contre le racisme, cela vous aurait semblé délirant. Cela peut sembler irréaliste, mais quand on s'y intéresse vraiment , on ne peut pas nier que nos choix de tous les jours façonnent le monde. C'est dans nos assiettes que se trouve l'une des plus grandes chances de vivre selon nos valeurs - ou de les trahir."

 

 

Selon les résultats d'un sondage, les Français sont massivement (90%) contre l'élevage intensif, pourtant, il est pratiquement la règle en France.

Source : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3666_elevage_intensif_France_sondage.php

 

Au cas où certains penseraient que ce genre de pratiques n'ont pas lieu en France, voici quelques enquêtes et vidéos prouvant le contraire :

- Abattoir Charal

- Liste de vidéos de l'association L214

- Liste d'enquêtes de L214 sur les élevages intensifs (porcs, vaches, poules pondeuses, poulet de chair, canards à foie gras, chevaux, poissons) ainsi que sur le transport et l'abattage.

- Autres images d'élevages industriels français

- Abattoirs KFC

- Abattoirs français

- Liste de documentaires sur le sujet

 

Il est possible d'arrêter de consommer de la viande (ainsi que des oeufs et des produits laitiers) provenant d'élevages intensifs aux traitements inhumains sur les animaux, mais aussi sur les employés, et aux normes sanitaires déplorables, en diminuant sa consommation et en achetant de la viande provenant de petits élevages respectueux des animaux et des consommateurs.

A notre époque, en sachant la vérité, l'excuse du prix n'en est plus une.

Il est temps de se demander si notre confort personnel justifie les souffrances de ces milliards d'êtres vivants.

 

Pour finir, sans parler d'éthique ou de respect des animaux, les catastrophes écologiques qu'entraînent ces élevages industriels sont aussi un bon argument pour diminuer sa consommation de viande et se diriger vers des petits élevages moins polluants.

 

Pour plus d'informations sur les effets des élevages industriels (pollution de l'atmosphère, gaspillage et pollution de l'eau, accaparement des terres agricoles pour nourrir le bétail etc.)

 

Sur ces sites, on peut avoir une liste d'élevages bio et plus respectueux des animaux et de l'environnement :

- http://www.unebio.fr/

- http://www.leseleveursbiodefrance.com/



196 réactions


  • Francis, agnotologue JL 12 septembre 2014 11:39

    Bonjour Ludwiga,

    j’ai décidément un pb de compréhension avec votre écriture.

    Vous dites : ’’On a aussi tendance à penser que les normes sanitaires sont correctes dans le secteur de l’agroalimentaire, que les inspections sont fiables et régulières, et que les horreurs que l’on peut parfois lire sont loin d’être la règle. C’est aussi totalement faux.’’

    Voulez vous dire que les horreurs que l’on peut parfois lire (je suppose que vous voulez parlez des horreurs et non pas de l’a description des horreurs, qui sont deux choses distinctes) ne sont pas la règle (deux négations valent affirmation) ?

    C’est dommage, car je suis sûr que sur le fond, nous sommes d’accord.


    • Ludwiga Ludwiga 12 septembre 2014 12:00

      Bonjour JL, je dis simplement qu’on a tendance à penser que ce qu’on peut apprendre (scandales sanitaires liés à l’élevage industriel) est loin d’être la règle, alors que ça l’est. Je dis que c’est totalement faux de penser que ça n’est pas la règle. Je trouve ça assez clair vu le sujet de l’article, mais veuillez m’excuser pour l’ incompréhension.


    • Francis, agnotologue JL 12 septembre 2014 12:14

      Oui, c’est ce que j’avais compris. Mais pardonnez moi, j’ai dû relire plusieurs fois vos deux § d’introduction pour comprendre.

      Je vous souhaite un bon débat.


  • claude-michel claude-michel 12 septembre 2014 12:35

    +++++++...MERCI

    Un joli tableau de notre société.. !

  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 14:06

    « L’étourdissement est souvent très mal fait pour ne pas risquer de tuer l’animal avant de le saigner (si le coeur ne fonctionne plus, le sang coule moins vite), ce qui ralentirait la cadence de l’abattoir et de ce fait, les profits. »

    le coeur est dans le cerveau ?

     smiley


    • Ludwiga Ludwiga 12 septembre 2014 14:26

      Haha vous êtes une perle vous dis donc. Je vous explique, lorsque l’on met un gros coup avec le pistolet à pompe dans le crâne de l’animal, il y a un risque qu’en atteignant le cerveau, ce coup tue l’animal. Et si l’animal est tué, donc mort (je m’assure que vous suiviez), son coeur ne bat plus, et ne pompe donc plus. Je vous l’apprends, sérieusement ? Ou c’était juste pour le plaisir de troller peut-être, on va dire que c’est ça smiley


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 14:47

      « Et si l’animal est tué, donc mort (je m’assure que vous suiviez), son coeur ne bat plus, et ne pompe donc plus. »

      c’est pas le cas, le coeur bat assez longtemps pour la saignée. il est pas tué sur le coup, en plus, juste en train de mourir. (mais inconscient) une autre méthode consiste à électrocuté le cerveau


    • Ludwiga Ludwiga 12 septembre 2014 14:55

      Eh non, si l’animal est mort, le coeur bat beaucoup moins vite, ce qui rallonge le temps de saignée et qui ralentit donc la cadence de l’abattage.

      Bref, pensez donc ce que vous voulez, si vous êtes pour l’élevage intensif, c’est que vous êtes bien naïf ou que vous manquez cruellement d’empathie. Bonne continuation.


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 15:29

      essaye et tu verras que le sang coule vite de la trachée artère


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 15:33

      « si l’animal est mort, le coeur bat beaucoup moins vite, ce qui rallonge le temps de saignée »

      donc le coeur n’arrête plus de battre comme écrit plus haut ?


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 15:34

      « si l’animal est mort, le coeur bat beaucoup moins vite, ce qui rallonge le temps de saignée »

      « Et si l’animal est tué, donc mort (je m’assure que vous suiviez), son coeur ne bat plus, et ne pompe donc plus. »

       ???

       smiley


    • Ludwiga Ludwiga 12 septembre 2014 15:55

      Ecoute, joue sur les mots si tu veux, les choses étaient très bien expliquées dans l’extrait, c’est toi qui n’as pas été foutu de comprendre. Par « ne bat plus » je voulais dire qu’il est en phase d’arrêt puisque l’animal est mort. Et étant donné qu’il y a environ 7 minutes entre l’étourdissement et la saignée, le coeur bat de plus en plus lentement, il ne bat plus du tout comme il ferait si la bête était simplement étourdie.

      Je te laisse à ton troll. Merci encore pour tes interventions dignes d’un gamin de 12 ans. «  smiley »


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 16:04

      on voit tout de suite le menteur pathologique pris en faute.

      7 minutes est bien suffisant

       smiley


  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 14:08

    « Parfois, la tige ne fait qu’étourdir la bête qui, dans ce cas, reste consciente, ou se réveille plus tard en plein »traitement« . L’efficacité du pistolet dépend de la qualité de sa fabrication et de son entretien, mais aussi du savoir-faire de l’opérateur - il suffit qu’il y ait une fuite dans le système pneumatique, ou que l’opérateur tire avant qu’une pression suffisante ait été accumulée, pour que la tige jaillisse avec une puissance atténuée, . »

    en gros, il voit pas qu’il a pas fait de trou ?

     smiley


    • Ludwiga Ludwiga 12 septembre 2014 14:32

      C’est plus compliqué que ça en fait, ce n’est pas une histoire de trou mais de profondeur et de façon de faire. Les personnes chargées de ce travail n’étant pas bien formées pour le faire (puisque c’est un secteur où le personnel change constamment), elles le font mal et les bêtes se réveillent donc quelques minutes plus tard pendant qu’elles se font découper.


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 14:48

      ben voyons, et c’est encore générique

       smiley


  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 14:10

    « que les animaux risquent d’être »trop morts« et que par conséquent, leur coeur ne fonctionnant plus, ils risquent de saigner trop lentement, ou insuffisamment. . »

    le coeur est autonome assez longtemps. certains directeurs c’est plus la plupart qui sont nuls. j’imagine une tonne de boeuf qui démolit tout

     smiley


  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 14:12

    « le sang subsistant dans la viande favorise le développement de bactéries »

    donc on achète de la viande sèche sans une goutte de sang ?

     smiley


  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 14:13

    « Parlons clairement : les animaux sont saignés, écorchés et démembrés alors qu’ils sont encore conscients. »

    sous entendu, tous les animaux

     smiley


    • Ludwiga Ludwiga 12 septembre 2014 14:51

      Non, pas tous, mais les employés et les supérieurs savent que ça arrive très souvent et ne mettent pas de techniques plus fiables en oeuvre, parce que le profit est bien plus important.

      C’est marrant, vous ne savez absolument pas de quoi vous parlez, vous lisez des extraits du livre d’un écrivain qui, lui, a passé trois ans de sa vie à enquêter dans des élevages intensifs, et vous préférez vous dire (pour vous donner bonne conscience en mangeant votre steak surgelé) que tous les élevages industriels ne sont pas concernés.

      Avez-vous au moins regardé les vidéos de la fin de l’article et les enquêtes effectuées en France avant de dire que ce sont des cas exceptionnels ? Pensez-vous réellement que les services de l’industrie de l’agroalimentaire s’inquiètent du bien-être animal ?

      Voici une phrase que l’auteur a écrite pour les gens comme vous : "Il est toujours possible de réveiller quelqu’un qui dort, mais aucun vacarme ne réveillera celui qui fait mine de dormir."

      Ajustez bien vos oeillères, c’est vrai que c’est pratique pour son petit confort personnel. C’est bien plus simple que de remettre ses habitudes en question et se dire que ce serait quand même mieux, d’un point de vue éthique et écologique, de diminuer sa consommation de viande et de l’acheter à des petits producteurs.

       smiley


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 15:31

      c’est de la propagande végétarienne identique à tout les sites végétariens


    • Matthias24 Matthias24 15 septembre 2014 09:49

      Best troll ever spotted ! smiley


  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 14:16

    « D’après le Post, »plus de vingt ouvriers ont signé des déclarations sous serment affirmant que les violations dénoncées dans le film sont très fréquentes et que les responsables sont au courant« .. »

    un cas qui est général, bien sûr

     smiley


  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 14:51

    « L’écorcheur leur enfonce alors un couteau dans l’arrière du crâne pour sectionner la moelle épinière ».

     « . Donc il leur coupe simplement le bas des pattes avec les pinces. »

    c’est l’un ou l’autre ?

    vaudrait savoir si il laisse la vache bouger ou pas, après avoir été égorgée

     smiley


  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 14:53

    «  »Inutile de dire qu’entasser des oiseaux difformes, drogués et soumis à un stress extrême dans un enclos malpropre et tapissé de déjections n’est déjà pas très sain. En sus des difformités, blessures aux yeux, cécités, infections bactériennes des os, vertèbres déplacées, paralysies, hémorragies internes, anémies, tendons déboîtés, pattes et cous tordus, maladies respiratoires et systèmes immunitaires affaiblis,".

    ce sont donc des animaux malades qui finissent pas en ronron ?

    bizarre

     smiley


  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 14:57

    « Plusieurs études scientifiques et enquêtes officielles indiquent que la quasi-totalité (95%) des poulets sont victimes d’une contamination au E.Coli (indicateur de contamination fécale) durant leur élevage »

    faux. c’est l’abus de maïs qui produit E. coli

    et qu’entre 39 et 75% de ceux qui sont vendus dans le commerce sont toujours infectés. Environ 8% des volailles sont infectées par la salmonelle, 70 à 90% sont porteurs d’autres agents pathogènes potentiellement mortels, les Campylobacters,Des bains de chlore sont couramment utilisés pour nettoyer les carcasses, les désodoriser et tuer les bactérie".

    en zunie, ensuite c’est immangeable, oubli de la version amoniaque.

    interdit en france.

     smiley


  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 15:01

    « l’odeur et le goût d’un poulet. Une étude menée récemment par le magazine Consumer Reports a montré qu’entre »10 et 30% du poids« des produits issus de poulets ou de dindes, dont beaucoup labellisés »naturels« , »étaient constitués de bouillon, agent de saveur ou eau« . »

    injecté après l’abattage, en partie. avant, comme au brésil, la « nourriture » comprend des stimulant qui font grossir plus vite

    le poulet font à la cuisson et n’a aucun gout

     smiley


  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 15:04

    « les oiseaux seront manipulés sans ménagement et les employés sentiront souvent les os des pattes se briser sous leurs doigts, m’a-t-on également indiqué. »

    mdr

    c’est une machine avec des espèces de brosses qui les attrapent. les employés les rabattent juste vers la machine qui les distribuent dans une caisse

     smiley


  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 15:06

    « La peur et la douleur font fréquemment déféquer les oiseaux. Le convoyeur entraîne les oiseaux vers un bain d’eau électrisée. Cela suffit probablement à les paralyser, mais pas à les insensibiliser. »

    mdr

    je te dit pas l’hygiène. fais toi électrocuter pour voir.


  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 15:08

    « Le sang s’écoulera lentement des animaux, à moins que la lame n’ait manqué les artères vitales. »

    mdr

    c’est un couteau islamiste ?


  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 15:09

    « Du fait que la fiente dont sont maculées la peau et les ailes se retrouve dans les bains bouillants, les oiseaux en ressortent infectés d’agents pathogènes qu’ils ont inhalés ou absorbés à travers leur peau. »

    mdr

    c’est plus durant l’élevage ? cf plus haut 


  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 15:12

    « Il ne faut que quelques minutes à un consommateur pour digérer ces fientes »

    mdr

    avec le transport, la carcasse serait pourrie.

     smiley

    « Une fois que la tête des oiseaux a été arrachée et leurs pattes coupées, »

    pourquoi les pattes sont pas arrachées ?



  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 15:15

    « Ensuite, les poulets sont plongés dans une énorme cuve réfrigérée remplie d’eau, dans laquelle sont refroidis des milliers d’oiseaux en même temps. Tom Devine, du Government Accountability Project, a déclaré que »l’eau de ces cuves a pu être qualifiée à juste titre de « soupe fécale » en raison des déchets et bactéries qu’elle contient. En immergeant des oiseaux propres et sains dans la même cuve que des animaux souillés, vous êtes quasiment certain de provoquer une contamination croisée« . (...) Une étude a montré que le simple fait d’enfermer les carcasses dans des sacs plastique hermétiques pendant le stade de refroidissement éliminerait les risques de contamination croisée »

    mdr

    c’est un sachet magique !!!! eau magique !!!!!!

     smiley



  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 15:17

    « il a été établi que les employés arrachaient la tête de poulets vivants, leur crachaient du tabac dans les yeux, leur coloraient la tête à la bombe à peinture et les piétinaient violemment. »

    mdr

    c’est pour en faire quoi ? c’est un poulet = oiseau, pas un boeuf

     smiley



  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 15:20

    « ils se sont servis d’un couteau pour ouvrir la nuque des vaches alors qu’elles étaient encore debout. Là, elles tombaient par terre en tremblant. Et ils enfonçaient la lame dans les fesses des vaches pour les faire avancer. . »

    mdr

    une vache tétraplégique qui marche ? vite le prix nobel

     smiley



  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 15:22

    « En bas, dans la zone de saignée, on dit que l’odeur du sang vous rend agressif. Et c’est vrai. »

    ce sont des vampires !!

     smiley

    les canines pousse aussi ?

     smiley


  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 15:25

    « Selon les résultats d’un sondage, les Français sont massivement (90%) contre l’élevage intensif, pourtant, il est pratiquement la règle en France. »

    c’est sur. y a aucun choix. c’est même plus en zunie

     smiley

     smiley


  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 15:26

    « A notre époque, en sachant la vérité, l’excuse du prix n’en est plus une.. »

    tipyque du bourgeois avec dents

     smiley

     smiley


  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 15:28

    tu as pris ton supplément de B12, le militant végétarien ?

    (avec dioxyde de titane)

     smiley

     smiley


    • Ludwiga Ludwiga 12 septembre 2014 15:46

      Exactement, et toi, tu as pris ton supplément d’antibiotiques, d’hormones de croissance, et bien sûr de B12 aussi, car tu apprendras que la majorité de la vitamine B12 produite en France sert à supplémenter les animaux d’élevage (http://www.cahiers-antispecistes.org/spip.php?article405).

      Merci tu m’auras bien fait rire, même si ton humour est aussi lourd que celui d’un adolescent de 13 ans. Merci à toi car tu illustres parfaitement la débilité profonde de ceux qui refusent de remettre en question leur mode de vie par pur égoïsme, mais surtout par pure bêtise dans ton cas parce que tu m’as servi une quantité d’énormités.. En plus, tu ne fais que réciter le bouquin que j’ai déjà cité, que veux-tu que je te dise, demande donc à l’auteur pourquoi il a écrit ces vérités qui te dérangent tant.

      Tu as été embauché par l’industrie de la viande ou quoi ? Quel est l’intérêt de venir troller ici ? Je n’ai pas parlé de végétarisme mais d’éthique par rapport au fait de manger de la viande. Le végétarisme/végétalisme touche à l’affect, c’est personnel, mais chacun est capable d’avoir une éthique. C’est possible aujourd’hui de manger de la viande tout en respectant les animaux qui nous offrent leur chair.
      Tes petites interventions n’étaient vraiment pas constructives, le débat est impossible tu ne fais que te moquer. Mais j’imagine que tu te mets à ton propre niveau pour être à l’aise.

      Si pour toi l’excuse du prix est valable, si pour toi les souffrances des animaux d’élevages industriels que tu manges sont justifiables pour ton petit confort personnel et financier, c’est que tu manques cruellement d’humanité.

      C’est assez étonnant venant d’un fumeur de weed. La plupart ont l’esprit ouvert. Décidément ça n’a pas l’air d’être facile..

      Bonne continuation et merci pour le petit spectacle


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 16:09

      j’ai lu la même propagande, voire pire sur les sites végétariens. libre à toi de t’informer.

      je fume pas de pétard non plus.

      en france, on a des services d’hygiènes pas toujours présent mais qui existe.

      ta propagande est donc rare.


    • Ludwiga Ludwiga 12 septembre 2014 16:37

      Si au lieu de parler tu fournissais des sources pour appuyer ce que tu dis. Et si tu avais aussi pris le temps de regarder les vidéos des élevages et abattoirs français, tu saurais que nos services d’hygiène dans les élevages industriels sont déplorables aussi.

      Sais-tu au moins de quoi on parle au juste ? Tu sais, ces élevages où les animaux sont parqués dans des hangars, les uns sur les autres ou enfermés dans des stalles les uns collés aux autres. Ces animaux auxquels on enlève les testicules au scalpel, le bec, les cornes et la queue au sécateur sans anesthésie , qui vivent dans leurs excréments et dont la plupart meurent avant d’être disponibles à la consommation à cause d’infections (d’où la quantité astronomique d’antibiotiques) ou même sur le trajet de l’abattoir.

      En France, comme aux USA, des services d’hygiène existent, bien évidemment, mais sais-tu par qui ils sont gérés ? Par des organismes qui ont des accords financiers avec l’industrie de l’agroalimentaire, et on a en France notre équivalent au CFE américain, qui permet aux éleveurs de définir ce qu’ils ont le droit de faire ou non. Alors avant de parler de propagande, informe-toi.

      Moi, je n’ai rien à gagner en disant qu’il faut arrêter de filer notre argent à ces industries irrespectueuses du vivant, en revanche ces industries ont tout à gagner en établissant des accords avec des multinationales et l’Etat lui-même, parce que oui, il faut le reconnaître, le business des êtres vivants rapporte gros au pays. Je t’invite à lire « Santé, Mensonges et Propagande » de Thierry Souccar, comme ça tu verras ce que c’est la propagande.

      Pour ma part, je sais que je n’en fais pas, c’est toi qui as été froissé et qui as mis le végétarisme dans le débat. Je n’ai pas parlé de végétarisme mais d’éthique. Ne t’inquiète pas, cela fait un bon moment que j’ai compris que le monde ne deviendrait pas végétarien. En revanche, il peut agir en conscience et faire l’effort de se fournir en viande chez des éleveurs plus respectueux de leurs animaux d’élevage. Donc libre à toi de continuer comme tu as l’habitude de le faire, mais la moindre des choses serait d’admettre que c’est plus par fatalité que tu le fais, et pas parce que tu soutiens les élevages industriels, c’est absurde, à moins que tu fasses partie des 10% de soutien à ces élevages, et à ce moment-là tu peux te moquer tant que tu veux mais sache que tu suscites peu de considération chez pas mal de personnes, y compris chez celles qui mangent de la viande et qui, heureusement, ne sont pas du même avis que toi.


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 16:45

      c’est une re-pompe de la propagande végétariste, d’où le terme de militant végétarien.

      comme tu es convaincu d’avance, te mettre des liens ne servira à rien. mazis si un bon élevage industriel de poulet passe aux infos, ce sera faux et minoritaire.

      on est d’accord pour la zunie, vu que javel et amoniaque sont autorisés.

      c’est comme les merguez avec de faux boyaux qui pissent de l’eau à la cuisson, c’est devenu car les gens n’en achetait plus.

      mais exagéré la situation comme tu le fais ne servira à rien. comme l’écolo extrêmiste qui fait passer tous les écolos pour barjeot.


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 16:47

      un poulet industriel est assez fragile, il est juste sélectionné pour sa viande. donc à la moindre grosse crasse, ils crèvent tous.


    • Ludwiga Ludwiga 12 septembre 2014 17:00

      Ah non je ne suis pas convaincue d’avance, je n’ai juste jamais eu de preuves en images d’élevages industriels exemplaires, donc si tu en as, je prends avec plaisir.

      Sinon, je pense que je vais abandonner, tu n’as que « propagandiste végétarien » comme argument et déjà que ce n’était pas très constructif de discuter avec toi, là je n’ai vraiment plus envie de perdre mon temps avec quelqu’un de si mauvaise foi. C’est un peu comme ceux du FN qui répètent en boucle « sales gauchos » quand ils ne savent pas quoi dire.

      Je ne vois pas en quoi j’exagère, je cite un livre intéressant qui regroupe des enquêtes dans les élevages intensifs. Désolée que tu sois outré du contenu et que tu refuses d’admettre que des faits similaires se déroulent en France. Je sais, c’est dur, moi aussi j’étais déçue mais au bout d’un moment il faut arrêter de jouer les aveugles.

      Je ne vois pas en quoi je suis extrémiste, c’est toi qui as amené le sujet du végétarisme, je ne demande à personne d’être végétarien, j’essaye juste de susciter une réflexion par rapport aux élevages intensifs et au fait qu’on peut manger de la viande qui a été traitée éthiquement durant son élevage. D’ailleurs de plus en plus de mangeurs de viande vont dans ce sens, sont-ils extrémistes ? Je ne pense pas. En revanche je te trouve extrémiste dans ta mauvaise foi, c’est plutôt toi qui fais passer les mangeurs de viande pour des barjots, mais heureusement, j’en côtoie beaucoup, et je sais que ta pensée est loin d’être la règle.


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 17:09

      « Ah non je ne suis pas convaincue d’avance, »

      -ben si, tu gobes un seul livre

      « je n’ai juste jamais eu de preuves en images d’élevages industriels exemplaires,  »

      tu as pas cherché beaucoup. le cochon plein air est courant en campagne

      « u n’as que « propagandiste végétarien » »

      -vu ton texte qui y ressemble comme 2 gouttes d’eau .............

      rempli de contradiction et de faits déformés

      « tu refuses d’admettre que des faits similaires se déroulent en France. »

      pas du tout, mais en minorité. surtout l’hygiène stricte.

      « Je ne vois pas en quoi je suis extrémiste, c’est toi qui as amené le sujet du végétarisme, je ne demande à personne d’être végétarien, »

      tu généralise quelques faits comme les militants végétariens. de plus, tes liens sont végétariens.

      bientôt tu goberas leur propagande sur le lait qui est un poison


    • Ludwiga Ludwiga 12 septembre 2014 17:32

      Merci mais j’ai lu pas mal d’articles, vu pas mal de preuves en images sur le sujet avant de lire ce livre, qui est très intéressant car c’est l’un des seuls à raconter trois ans d’enquête dans les élevages intensifs.

      Tu me parles d’élevages de cochons en plein air en campagne, tu n’as donc rien compris, je parle d’élevages industriels de masse où les cochons sont bien trop nombreux pour rester dehors. Et si tu crois que ton Fleury Michon vient de ces élevages, tu es bien naïf. Je parle des élevages en hangars, je parle de ça : http://www.l214.com/cochons
      Et tu dis que mes liens sont végétariens ? Pourtant ce sont des images bien réelles, je ne vois pas pourquoi tu les définis comme végétariennes. Mauvaise foi quand tu nous tiens.

      Tu penses que ça se passe en minorité en France ? Pourquoi ? Tu es allé vérifier ? Tu sais, par exemple, que la plupart des élevages refusent de faire visiter leurs locaux aux citoyens ? Le peu d’élevages intensifs que les associations ont réussi à infiltrer étaient honteux, je te laisse donc imaginer ceux qui ne laissent entrer personne.

      Je ne généralise pas, je dis juste que c’est évident qu’il est mieux, d’un point de vue éthique et écologique, de consommer de la viande provenant de petits producteurs. Et si tu trouves à redire, montre moi un élevage intensif qui agirait aussi bien ou mieux qu’un petit élevage.

      Pour finir, oui, je sais que le lait n’est pas bon pour la santé à l’âge adulte. Si tu n’es toujours pas au courant qu’il est la première cause d’ostéoporose dans les pays occidentaux, il est temps de te mettre à jour. Sur ce lien tu verras quelques études sur le sujet, notamment à la page 3 « les laitages et la santé osseuse à l’âge adulte » : http://www.ducourt-olivier-coaching.com/pdf/lait-et-sante.pdf (tu as les sources scientifiques à la fin du PDF, que tu ne dises pas que j’invente).


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 17:56

      « Pour finir, oui, je sais que le lait n’est pas bon pour la santé à l’âge adulte.  »

      -ça fait juste 10000 ans qu’on en consomme

      typique du végétal fasciste qui sort son étude totalement bidon


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 18:00

      « A partir de 1997 je m’oriente exclusivement sur la préparation physique sportive. Même si cela me permet d’avoir d’excellents résultats (voir références). Je me rends vite compte que la préparation physique ne peut pas être optimale si on ne s’occupe pas en même temps de la nutrition : Assimilation des aliments, utilisation de l’énergie provenant de ces aliments, évacuation des déchets provenant toujours de ces mêmes aliments ainsi que de l’organisme, récupération et/ou reconstitution de l’organisme et de ses réserves.

      En 2008 je décide de démarrer une formation en nutrition cellulaire active me permettant de mieux comprendre le fonctionnement de l’organisme en fonction de son alimentation et de ces symptômes. Puis en 2009 je suis une année de cours en nutrithérapie me permettant d’avoir un certificat d’éducateur de santé et de nutrithérapeute.

      Utilisateur depuis le début du TRX (année 2009), je suis devenu instructeur TRX Training en Février 2012. »

       smiley

      mdr


    • Ludwiga Ludwiga 12 septembre 2014 18:13

      Oui bien sûr, ça fait 10 000 ans qu’on consomme minimum 3 produits laitiers par jour sur conseils nutritionnels de nutritionnistes payés par les lobbies et l’Etat. T’as quel âge en fait ? C’est pas possible d’avoir si peu de jugeote.
      Les élevages intensifs ont été habituels après la seconde guerre mondiale, avant ça, jamais on n’avait consommé autant de produits laitiers, ni autant de viande d’ailleurs, et jamais la montée des cancers et autres maladies n’a été si forte que depuis qu’ils existent. Révise ton histoire avant de parler.

      Ensuite, je ne t’ai pas dit qu’il fallait lire la biographie du type qui a réuni les articles scientifiques sur les méfaits du lait, mais les articles scientifiques, banane.


    • kalachnikov lermontov 12 septembre 2014 18:30

      @ Ludwiga

      On consommait moins de lait autrefois pour la simple raison que l’on suivait les cycles de la nature. Les gens ne savent pas que pour avoir du lait, il faut que la vache soit engrossée. Ca se fait via des paillettes et c’est un veto qui vient de loin en loin mettre la main dans le cul des vaches. Et ça donne ce qu’on appelle les veaux gris.

      Le fermier avec lequel j’ai lié amitié m’a raconté la perte d’espérance de vie des vaches (’elles durent de moins en moins longtemps’, ce sont ses propres mots) ; la hausse de la productivité/animal ; la hausse de problèmes tel que les mammites. Etc.

      Pour bien comprendre : appliquez la chose à une femme ; vous l’engrossez constamment, d’après vous sur le plan de la santé et physique, elle vire comment ?


    • Ludwiga Ludwiga 12 septembre 2014 18:58

      Pour une femme ce serait insoutenable physiquement et émotionnellement, alors pourquoi ce serait différent pour un autre mammifère ? Mais là beaucoup répondront que ce n’est pas comparable..


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 19:25

      "Oui bien sûr, ça fait 10 000 ans qu’on consomme minimum 3 produits laitiers par jour sur conseils nutritionnels de nutritionnistes payés par les lobbies et l’Etat."
      tactique habituel de manipulateur.
      merci
       smiley


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 19:29

      pour la vache, elle a été sélectionné pour produire beaucoup.
      comme les poules pondeuses.
      une vache laitière avec des mammites finit en viande vu les risques de transmission dans le lait. cuve pas bonne = poubelle


    • kalachnikov lermontov 12 septembre 2014 22:39

      Foufouille, tu déconnes.

      J’avais envie de retrouver le lait de mon enfance ; enfant, j’allais le soir chercher du lait, avec la timbale, c’était un bon moment, toujours après l’école. C’est pour cela que je suis allé dans une ferme. De fil en aiguille, je me suis lié avec le fermier et ai demandé à faire à l’occasion la traite avec lui. Au bout de quelques semaines, un soir, de but en blanc, il me sort que si je n’étais pas venu, il se serait peut-être ...suicidé. Je suis désarçonné évidement et à partir de là, il se met à me raconter sa condition de petit paysan. Dignement, avec des larmes dans les yeux.Tout y passe, le problème avec l’endettement, le salaire de misère pour la surcharge de travail, la condition animale. Ce dernier point le démolit particulièrement et je pense qu’il a honte de ce qu’il est amené à son corps défendant de faire. Les vaches sont effectivement sélectionnées pour leur rendement ; mais par exemple, elles ne se reposent pas entre chaque grossesse. Elles sont mignonnes les vaches, elles ont toutes un petit nom et chacune leur caractère. Tout est tracé et suivi, on ne leur donne pas n’importe quoi à bouffer (pour le goût du lait). Ce qui chapeaute tout ça, c’est celui qui achète le lait (sans doute des sociétés type candia ou autres qui appartiennent en fait à des multinationales type Danone) et ces sociétés ont un pouvoir exorbitant car la production de ce fermier excède largement la consommation du ...canton (il n’y a pas que lui, de plus) ; et donc, si la société ne lui prend pas son lait, comment pourrait-il l’écouler, sachant que c’est un produit hautement périssable. Donc, très simplement, le paysan est soumis ou il est mort. Lui est paysan de père en fils, près de la retraite ; il a vu l’évolution et me l’a dit clairement, les vaches donnent de plus en plus et durent de moins en moins longtemps. Bien sûr, il pourrait acheter d’autres vaches et laisser reposer les autres ; mais le système est bien fait, il travaille dur pour des clopinettes et ne peut le faire, il ne pourra jamais le faire et est donc réduit à cette extrêmité : le bien être des vaches ou lui. C’est du fait que ce choix, et la nécessité de le départager, repose sur le paysan qui le démolit ; il devient la main qui fait le mal et ce type qui a été élevé dans le respect de l’animal, qui est chrétien est conduit à cette extrêmité. Et ce n’est pas tout car tout ceci est inutile et absurde du fait des quotas laitiers. Car il se trouve que si vous excédez votre production (le marché du lait est artificiellement cadré), vous la jetez tout simplement à l’égoût. Concrètement, cela se passe ainsi : vous avez atteint votre quota ; donc à un moment de l’année vous allez traire pour jeter à l’égoût. Ceci aussi humainement est difficile car vous avez le sentiment d’absurdité et d’inutilité ; vous vous levez pour la première traite de bon matin pour tout mettre à l’égoût, etc ; pendant des jours et des jours ; vous regardez la tv et vous voyez des gens qui crèvent de faim dans votre pays et ailleurs et vous jetez des milliers de litre de lait ; vous voyez vos animaux souffrir et pour rien, pour que le système continue selon les règles qu’il impose.

      Pour les mammites, voici ce que c’est :

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Mammite_%28animaux_domestiques%29

      Ce n’est qu’en cas de mammite chronique que la vache devient de réforme*. Sinon, elle est traite à part et mise sous antibio ; le lait jeté.. Cela aussi est vicieux : un camion passe tous les 2/3 jours collecter le lait des différentes exploitations ; le lait est donc mélangé. Le paysan est obligé de cotiser à un syndicat afin que ce syndicat effectue des contrôles car si son lait contamine un camion, c’est le paysan qui doit payer tout le lait perdu. Et à l’autre bout de l’année il jettera à l’égoût. La grosse société agroalimentaire n’assume aucun risque, aucune perte.
      Tu crois qu’une mammite devient chronique par quel mystère, foufouille ?

      (’vache de réforme’ : vous trouverez cette dénomination sur la viande vendue en supermarché. Il s’agit donc chaque fois de vache laitière arrivée en bout de vie, fatiguée, malade. Ce sont évidemment ces vaches qui passent aussi dans tous les plats préparés type lasagnes et autres. Entre poney, chien et bien d’autres choses. Les bas morceaux, le gras, etc ; tout ce qui ne peut être vendu au détail. Pour faire le minerai, 40 % de gras minimum, non digestible, courant tout de suite boucher les artères dès ingestion. Un carnivore ne devrait manger que de la race bouchère ; animaux qui voient le pré, etc. Il faut bien comprendre que pas cher = merde et déchets.)


    • Alphonse Dé 14 septembre 2014 14:48

      Laisse tomber Ludwiga, foufouille-le-spameur est incapable de produire un jugement critique dans son petit monde tout rose.
      Désolé j’ai pas pu lire cet article jusqu’au bout c’est franchement gore, je n’en ferai pas mon livre de chevet , trop bien écrit !
      lire ça le jour d’ouverture de la chasse c’était pas une bonne idée =)


    • foufouille foufouille 14 septembre 2014 15:21

      « Pour éviter l’apparition de mammites, l’hygiène (prétrempage des trayons, utilisation de lingettes individuelles, etc. lors de la traite des animaux est indispensable. La traite doit également être réalisée avec de bons gestes techniques pour limiter les contaminations entre les animaux. L’hygiène dans les locaux (salle de traite, aire de couchage des animaux, etc.) doit aussi être maintenue, aussi bien qu’un bon entretien de la machine à traire.

      Pour éliminer les infections, il convient de détecter précocement les mammites, par palpation de la mamelle à chaque traite et par l’observation des premiers jets. Il faut aussi les traiter immédiatement, suivre l’évolution du nombre de cellules dans le lait, et surtout réformer les vaches incurables. »

      personne n’empèche les cultos de vendre à la ferme, ça se fait toujours.

      par contre, si c’est pas propre, le client ne revient pas.


  • hunter hunter 12 septembre 2014 16:26

    Foufouile, d’habitude je te soutiens, mais là t’es top relou ma poule !

    T’es subvetionné par un abattoir ou quoi ?

    Vas-y roule-toi un spliff, ça va te détendre !

    Merci à l’auteur pour cette boutique des horreurs ; en fait je connaissais, mais ça sera bien pour les urbains.

    Adishatz

    H/


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 16:53

      c’est de la propagande tiré de sites végétariens. la plupart des abattoirs respecte l’hygiène sinon c’est fermé.

      donc pas de massacre de poule ou cochon qui vont dégueulassé le reste

      c’est différend en zunie


  • cilce92 12 septembre 2014 16:31

    J’aime la viande, je tiens à la préciser. J’étais déjà au courant des ces pratiques révoltantes ? J’en ai pleuré tellement c’est honteux, dégradant et indigne de tuer ces animaux avec tant de souffrances inutiles et cauchemardesques !

    Nous sommes des barbares sadiques, il n’y pas d’autres mots !

    De quoi devenir végétarien pour ne pas cautionner une industrie aussi dégueulasse !

    Merci pour votre article. Ceux qui l’auront lu jusqu’au bout ne pourront pas dire qu’ils ne savent pas !


  • kalachnikov lermontov 12 septembre 2014 16:32

    J’ai travaillé deux mois autrefois dans un petit abattoir de volailles. Des oies et canards, Pour le foie gras. Il s’agissait d’un travail à la chaîne, de l’abattage au produit fini. J’ai fait ce job au hasard, il s’est présenté à moi, et par curiosité. Il m’a permis de comprendre par expérience des tas de choses, ce qu’est la condition ouvrière, le travail à la chaîne, etc.

    L’abattage :
    les volailles arrivent dans des cages 4 par 4 ; on s’en empare et on brise les ailes ; ensuite, on les accroche par les pattes sur un cintre roulant sous lequel se trouve une gouttière. Là, on donne un coup de poinçon au cou afin qu’elles se vident de leur sang. L’objet du brisage d’ailes est de pur confort, si je puis dire, car la bestiole, refusant de mourir, se cabre et bouge en tous sens. C’est un cintre tapis-roulant ; il se dirige vers une machine qui s’appelle une plumeuse (une machine faite de rouleaux, etc) ; mais avant cela, le cintre roulant amorce une descente dans un bain d’eau bouillante ; la bête, vivante, se vidant de son sang, souffrant, plonge d’un cou dans l’eau bouillante. De fait, elle en ressort toujours vivante, les plus résistantes, et mourra dans la plumeuse. Mais évidement, ça couine à la mort.
    Ces jours-là, la chose se passe sus les yeux d’un vétérinaire assermenté envoyé par l’état. Sur les lieux, on me filera la tâche de l’incapable car j’ai du mal.

    Cette expérience m’a donné des enseignements sur un tas de choses. par exemple, le phénomène d’entraînement de groupe ; comment je suis jugé du fait de ma réticence. On est perçu comme un traître, etc. Ce que ’l’on peut faire faire à un individu et ce qu’il peut faire, juste pour vivre. La diversité des individus entre moi qui trouve que c’est ignoble tout ça et d’autres qui vont jusqu’à aimer (cas de sadisme). Etc, etc.
    Des sensations étranges, ce que j’appelle le goût suave de la mort, qui passe par le goût et l’odeur : m^me après le taf, on a ce goût atroce en bouche, qui reste.
    Etrangement, une habitude et en m^me temps une incapacité à s’y faire. Je note cela à des ambiances : dès que l’on passe la porte du vestiaire, la gorge se noue, il y a comme une gravité qui tombe ; une économie soudaine de paroles, ça ne rigole plus ; je sens confusément chez chacun une même idée : ’vivement que cette p*** de journée se termine’. Concernant le sadique, je vois cela comme une sorte de geste révolutionnaire ultranihiliste mais pas du vice ; qq ch comme ’poussons la logique jusqu’à l’ultime’, qq chose de passionnel et de quasi extatique, une sorte de pantomine. Au dehors, essayant de parler de tout cela, je me heurte à un mur et une hostilité ; c’est vécu comme une folie, ne pas y penser ; pour une discussion de groupe, difficile, car c’est tout de suite l’optique ’pas de mouton noir’ qui veille au grain, entraîne autocensure, etc. M^me l’attitude du véto m’apparait étrange : il fera les cent pas de toute la journée en regardant le plafond ! Sans faire l’économie des cris, de l’odeur, etc. A quoi peut-il penser ?

    J’observe. Parmi les types, là, certains font cela depuis des années. Une vie s’écoulera peut-être, jusqu’à la retraite. Pourquoi ? C’est souvent la même histoire : ’il faut manger’, ’j’ai une famille à nourrir’, ’au moins, j’ai un taf’, ’je travaille, je ne suis pas un parasite’. Très franchement, chacun préfèrerait que ça se passe autrement ; ce ne sont pas ces ouvriers qui conçoivent et déterminent les exigences (la productivité). Ce sont des gens qui ne le font pas.

    Pour dire comment c’est vicieux : suite à l’abattage, il y a le dépeçage. Les carcasses arrivent par clayettes ; la chaîne est un anneau, même système de cintre. Je suis en début de chaîne et chargé d’attraper les cadavres, les accrocher et leur fendre la peau au niveau du cou ; le type à ma droite a pour tâche de fendre la peau horizontalement ; celui d’après ouvre le corps comme un emballage et chope un organe et ainsi de suite ; à ma gauche, la fin de chaîne, le type attrape les squelettes ; il n’y a plus que la tête intacte, le reste n’est qu’un squelette vide avec des bouts de chair ; lui décroche et coupe la tête avec une grande scie d’atelier à bande. C’est un taf physique et ultra dur ; il fait froid, huit heures à lever du cadavre et tu as le dos et les bras en compote ; tu risques de te couper avec les lames ultra aiguisées même si tu as un gant en maille de fer. Ce n’est pas le pire ; le pire est que la chaîne va a une vitesse soigneusement calculée et que c’est à toi de t’adapter ; et autant le dire, je finis par courir comme un lapin et être en sueur dans cette putain de chambre froide. Pas le temps de papoter ou de se gratter le nez. Le type à gauche avec ses squelettes et ses têtes à la pogne regarde le nouveau que je suis constamment avec un regard vide et un sourire niais ; il me fait l’effet d’un zombie ou d’un automate. N’en pouvant plus, je finis par louper quelques cintres ; d’abord de loin en loin puis plus souvent ; d’autant plus que je réfléchis à ce qui se trame en moi. Une sonnerie s’élève, la chaîne s’arrête ; je n’avais pas envisagé que sur la chaîne il y a un chef, et que ce chef a la faculté d’appuyer sur un bouton d’urgence ; le type accourt et me hurle dessus, m’engueulant comme du poisson pourri. ’je ralentis tout le monde, je suis un boulet, je les mets en danger’. Leur angle d’attaque est en fait l’aventure collective, le challenge collectif ; ils manipulent les individus en les entraînant là-dedans. Et j’ai le déplaisir très vif de me faire embrouiller par de simples collègues qui ne sont pas chefs mais embrassent corps et âme la morale en cours ici et ceci par crainte du châtiment (être viré, etc).

    Moment marrant : je suis vraisemblablement jugé pas au top au bout de plusieurs jours. Du coup, un matin, je suis envoyé bosser dans un autre coin de la petite usine avec carrément le directeur, juste lui et moi. Il n’a pas mis son costume d’homme pressé qui roule en grosse tuture ce jour-là ; il est comme moi : bottes, blouse, tablier, calot. Tous les deux nous trions des palettes de foie gras venus de Bulgarie ; nous séparons les foies trop petits de ceux ’décents’ ; ceux tout petits finirons dans ces boîtes de foie gras reconstitués que les prolos mangent à Noël avec la petite mention ’fabriqué en France’. Le type me parle comme à un mongolien ou un petit enfant ; il souffle le chaud, le froid, châtiment, récompense. Il joue remarquablement du pipeau, comment ne pas frémir quand je l’entends me sussurer des trucs comme ’révéler ton potentiel’ ou me parler de primes. Il essaie d’accéder à mon âme par tous les moyens, il cherche manifestement le point faible, celui qui permet de manoeuvrer tel individu, ’à quoi il marche celui-là ? Amour propre, pognon ?’. Accessoirement, il s’enquiert en loucedé de mes opinions philosophicopolitiques et regarde si je ne suis pas plus éduqué qu’il ne faut. J’évite de le relancer avec Nietzsche, Rimbaud et tout le bastringue.

    Bon, au bout de deux mois de ce voyage ethnologique (j’étais dans la dèche aussi, j’étais nomade à l’époque et visitais à l’arrache mon beau pays), de façon très surprenante on me propose un cdi. Que je décline, ce qui effare


    • Ludwiga Ludwiga 12 septembre 2014 16:45

      Merci pour ce témoignage (très bien écrit en plus), ça ne devait pas être facile..


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 16:51

      « J’ai travaillé deux mois autrefois dans un petit abattoir de volailles. »

      c’était en combien ?

      c’est normalement interdit en france. on lui plonge d’abord la tête dans l’eau électrisée.


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 16:57

      « on s’en empare et on brise les ailes. »

      c’était un abattoir spécial nuggets ?

      jamais vu de poulet cru , même PAC, avec des ailes cassé


    • kalachnikov lermontov 12 septembre 2014 17:05

      @ Foufouille

      Il y a 20-25 ans.

      Je n’ai pas tellement écrit ce long message pour parler des conditions d’abattage. Plutôt pour faire part de la réalité humaine.

      Il s’agissait de canards, quelquefois d’oies, et non de poulets.


    • Ludwiga Ludwiga 12 septembre 2014 17:09

      Mais qu’est-ce que tu en sais toi ? Tu viens même contredire quelqu’un qui a travaillé dans ce secteur c’est grave. Et n’importe quoi, s’il y a des problèmes sanitaires l’élevage ne ferme pas, et c’est le cas de nos jours, il y a quelques semaines L214 a mené une enquête dans un élevage de lapins en Bretagne, voici les images : http://www.l214.com/enquetes/maltraitance-lapins/ , des lapereaux morts dans les cages, écrasés par les plus gros entre les grilles (oui, parce qu’en plus le sol est une grille), avec un couche d’excréments sur les murs. Et tu sais quoi ? Lorsque la vidéo est sortie, l’élevage a porté plainte contre l’association, et aujourd’hui, l’association a été relaxée pour la plainte mais l’élevage n’est toujours pas fermé. Alors arrête un peu de parler et de défendre aveuglément ces élevages sans savoir.


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 17:14

      lermontov

      « Il y a 20-25 ans. »

      à cette époque c’était encore autorisé effectivement. c’est plus le cas de nos jours (sauf « rhallalh »)


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 17:18

      « Et n’importe quoi, s’il y a des problèmes sanitaires l’élevage ne ferme pas, »

      si, il ferme ou il doit régulariser sa situation rapidement et tous les animaux contaminés ne peuvent être vendus. ensuite, il est contrôlé souvent.

      remplacé tout un élevage coutant très cher, il ferme souvent. sauf magouille.

      c’est comme le lait avec antibiotique = poubelle toute la cuve.


    • kalachnikov lermontov 12 septembre 2014 17:21

      @ Ludwiga

      J’ai vécu cela comme une sorte de trip hallucinatoire. Puis, j’ai une tendance à l’émerveillement, m’étonner. Puis, dès le départ, je savais que je ne ferais pas de vieux os. Je comptais juste gratter un peu de blé pour pouvoir bouger et je suis resté un peu plus longtemps par curiosité.

      Je suis de la campagne et carnivore, je peux tuer. Enfant, je le faisais avec ma maman, ainsi que le plumage/éviscérage. Nous avions un grand poulailler avec poules, coqs, canards, lapins, pigeons. Puis nous faisions tuer le cochon dans le garage ; l’agriculteur le livrait, un boucher à tâche venait pour l’occasion et le faisait avec mon père.

      Je n’ai jamais vu de maltraitance ou de mauvais geste, de quiconque. L’idée était la nécessité. Mon père n’était pas à l’aise, ce jour-là.

      Si j’avais personnellement eu un mauvais geste envers un animal, on père m’aurait gentiment mis la branlée en me disant qu’il allait me remettre la cervelle d’aplomb. Ie pour lui, ça tient à la folie.

      Mais si vous le voulez, je peux vous raconter une autre histoire concernant la traite des vaches et plus récente, relative à la condition animale et à sa dégradation du fait de la pression du système.


  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 17:11

    « Faut-il manger les animaux ? (titre original : Eating Animals) est un plaidoyer végétarien romancé de l’écrivain américain Jonathan Safran Foer. Sorti dans sa langue d’origine le 2 novembre 2009 aux États-Unis, il est traduit en français par les traducteurs Gilles Berton et Raymond Clarinard et est sorti aux Éditions de l’Olivier le 6 janvier 2011. »


  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 17:22

    L214 Éthique & Animaux est une association loi 1901 centrée sur les animaux utilisés dans la consommation alimentaire (viande, lait, œufs, poisson), s’intéressant à leurs conditions d’élevage, de transport, de pêche et d’abattage.

    L’association articule son travail sur 3 axes complémentaires :
    Rendre compte de la réalité des pratiques les plus répandues, les faire évoluer ou disparaître par des campagnes d’information et de sensibilisation. Repérer et tenter de faire sanctionner les pratiques illégales par des actions en justice.
    Démontrer l’impact négatif de la consommation de produits animaux (terrestres ou aquatiques) et proposer des alternatives.
    Nourrir le débat public sur la condition animale, soulever la question du spécisme, revendiquer l’arrêt de la consommation des animaux et des autres pratiques qui leur nuisent.


    • Ludwiga Ludwiga 12 septembre 2014 17:40

      Pour L214 je ne vois pas le problème. Des citoyens engagés qui luttent pour le respect de la condition animale, il n’y a que pour toi que ça semble aberrant.


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 17:48

      ce sont des militants végétariens qui veulent interdire toute consommation de viande. en enfreignant la loi. c’est pour ça que leurs videos ne sont pas recevables

      arrête de boire du lait et de manger des oeufs, c’est pas bon pour la santé.

       smiley


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 17:53

      Nourrir le débat public sur la condition animale, soulever la question du spécisme, revendiquer l’arrêt de la consommation des animaux et des autres pratiques qui leur nuisent.

       smiley


    • Ludwiga Ludwiga 12 septembre 2014 18:08

      Bien sûr, en tant que petits citoyens, ils veulent interdire la viande. Comme si chacun n’était pas libre de faire ce qu’il souhaitait. Tu fais vraiment de drôles d’amalgames.

      Et en enfreignant la loi ? En même temps, t’es au courant que les militants des droits des animaux sont considérés comme le deuxième groupe terroriste après Al Qaïda ? Parce que par l’information ils risquent de nuire à l’industrie agroalimentaire, aux expérimentations animales, aux propriétaires de zoos et parcs aquatiques qui renflouent bien les caisses de l’Etat ? Fais preuve d’un minimum de réflexion, c’est vraiment ridicule.


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 18:14

      Nourrir le débat public sur la condition animale, soulever la question du spécisme, revendiquer l’arrêt de la consommation des animaux et des autres pratiques qui leur nuisent.

       smiley

      c’est leur but unique

      si, au lieu de publier une vidéo avec de la casse, ils portaient une caméra caché, ce serait utile. et sans propagande du style : tous les autres sont comme celui-là.

      c’est pas le cas. le but est que tu soit comme eux par tous les moyens.


    • Ludwiga Ludwiga 12 septembre 2014 18:23

      De ton point de vue peut-être mais dans la réalité pas du tout. Ils luttent pour les droits des animaux et cherchent à sensibiliser les gens, mais certainement pas en les forçant à quoi que ce soit vu qu’ils n’en ont pas le pouvoir.

      « le but est que tu soit comme eux par tous les moyens », je crois que tu as un gros problème avec ceux qui luttent pour le droit des animaux, qu’est-ce qu’ils t’ont fait ou empêché de faire, je ne comprends pas ton intolérance envers eux, c’est complètement absurde. Tu sais, ils s’en foutent de ne pas te convaincre, ils cherchent à sensibiliser ceux qui seront un minimum ouverts à leurs idées, leur but n’est pas de créer une armée de végétariens mais de susciter la réflexion par rapport à la condition animale. Tu sais, il y a des adhérents à L214 qui ne sont pas végétariens.


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 19:23

      c’est ce qui est écrit qui compte.
      en inde, il y a des villes réservées juste aux végétariens. aux USA, ce sont des écoles.


  • foufouille foufouille 12 septembre 2014 17:32

    viande.info

    site de propagande végétarienne fasciste

    Promouvoir la pratique d’une journée végétarienne[1] par semaine et développer la présence du choix végétarien

    C’est une approche qui présente de nombreux atouts :
    - Cette proposition jouit déjà d’une certaine popularité au niveau international, il est probable que les mises en application vont s’étendre dans divers pays. On s’inscrit ainsi dans une dynamique qui dépasse nos frontières.
    - C’est une mesure dont les effets sont sensibles dès qu’elle entre en application.
    - Elle permet de communiquer sur les bénéfices d’un accroissement de la part des produits végétaux dans notre alimentation en prenant comme point d’appui une disposition simple et concrète, ce qui est plus efficace qu’un discours très général. Elle est en particulier plus efficace que le simple conseil « mangeons moins de viande et plus de végétaux », parce que le fait d’organiser une journée sans viande crée l’occasion de découvrir de nouveaux produits, de nouvelles recettes, de nouveaux critères dans la composition des repas : le plaisir de manger autrement.


    • Ludwiga Ludwiga 12 septembre 2014 17:38

      Ah bon ? Propagande fasciste ? Que dire alors des pubs pour la viande et le lait ?
      Excuse moi mais le fasciste c’est toi, je ne vois pas en quoi ce que tu as copié-collé est une propagande, personne n’est obligé je te signale, chacun fait ce qu’il veut. Je commence à être convaincue que tu es payé par des lobbies de l’agroalimentaire, là ça va vraiment trop loin.
      La propagande, c’est mettre dans le crâne des slogans comme « Les produits laitiers sont nos amis pour la vie » ou « Mmmh Charal j’aime la viande », ça c’est de la propagande et de l’incitation à consommer.

      Le site viande.info, déjà, il faut y aller de soi-même, par choix, on ne verra pas de pubs pour le végétarisme à la télé, donc arrête un peu tes bêtises là, je comprends que ton petit égo soit froissé mais faut arrêter les énormités là.

      La propagande est bien plus du côté des lobbies de l’agroalimentaire que du végétarisme, et tu en es la preuve vivante d’ailleurs.


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 17:50

      « Les produits laitiers sont nos amis pour la vie »

      c’est donc quand cela t’arrange

      le lait est mauvais pour la santé n’est donc pas une propagande. car c’esr une affirmation végétaryenne


  • Ludwiga Ludwiga 12 septembre 2014 18:04

    Seulement, il n’y a pas de pub sur les dangers du lait au milieu de celles pour vendre les produits laitiers à la télé. Décidément tu es sacrément formaté.

    Et tu prouves par ton intolérance envers des gens qui veulent agir éthiquement que tu es bien plus aryen que n’importe quel végétarien.

    Si tu fais référence à Hitler (typique) que tu penses avoir été végétarien, c’est faux :

    "Il souffrait d’indigestions et de douleurs épisodiques depuis l’adolescence[15] , ainsi que de flatulences et d’une sudation incontrôlable[16] . La première preuve de ses tentatives pour soigner ses problèmes d’estomac en veillant à son régime figure dans une lettre écrite en 1911, quand il vivait à Vienne : « Je suis heureux de pouvoir vous informer que je me sens déjà beaucoup mieux [...]. Ce n’était rien qu’un petit dérangement de l’estomac, et je tente de me soigner par un régime de fruits et de légumes[17] . » Il découvrit que lorsqu’il réduisait sa consommation de viande, il ne transpirait pas autant et qu’il y avait moins de taches sur ses sous-vêtements. Hitler fut aussi bientôt convaincu que manger des légumes améliorait l’odeur de ses flatulences, un problème qui l’ennuyait terriblement et lui causait bien de l’embarras[18] . Il avait très peur du cancer, qui avait tué sa mère, et croyait que la consommation de viande et la pollution causaient le cancer[19]."

    Source : http://bibliodroitsanimaux.voila.net/patterson.html (les petits numéros te redirigeront vers les sources de chaque information).

    Après, je ne nie pas que certains militants de la cause animale comme la Bardot sont ouvertement fascistes, mais ils sont loin de représenter la majorité des végétariens. C’est comme dans tous les domaines, ce sont toujours les plus cons qui font le plus de bruit. Et d’ailleurs, tu en fais beaucoup je trouve, pour un sujet qui fait à peu près l’unanimité, même auprès de ceux qui mangent de la viande. La plupart des gens ne cautionnent pas les élevages intensifs (même ceux qui consomment la viande qui en provient par confort financier ou par dépit).


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 18:19

      « Seulement, il n’y a pas de pub sur les dangers du lait »

      car ce n’est pas prouvé. sauf pour ceux qui ne produisent pas de lactase.

      adolf était bien végétarien durant la guerre dans la version anglaise

      « Hitler followed a vegetarian diet.[385] At social events he sometimes gave graphic accounts of the slaughter of animals in an effort to make his dinner guests shun meat.[386] Bormann had a greenhouse constructed near the Berghof (near Berchtesgaden) to ensure a steady supply of fresh fruit and vegetables for Hitler throughout the war.[387] Hitler publicly avoided alcohol, but occasionally drank beer and wine in private, but gave up drinking due to weight gain in 1943.[388] He was a non-smoker for most of his life, but smoked heavily in his youth (25 to 40 cigarettes a day). He eventually quit, calling the habit »a waste of money« .[389] He encouraged his close associates to quit by offering a gold watch to any who were able to break the habit.[390] Hitler began using amphetamine occasionally after 1937 and became addicted to it in the autumn of 1942.[391] Speer linked this use of amphetamines to Hitler’s increasingly inflexible decision making (for example, rarely allowing military retreats).[392] »

      comme d’autre dictateurs végétariens.

      le végétaryen n’existes pas sauf dans sa tête


    • Ludwiga Ludwiga 12 septembre 2014 18:38

      Il était plutôt fléxitarien, il mangeait de la viande très peu souvent pour remédier à ses problèmes d’estomac et de transpiration, et non pas par empathie envers les animaux. Il tabassait son chien et insultaient les hommes qu’il détestait avec des noms d’animaux.

      Bref, j’en ai fini avec toi, au début tu étais à peu près drôle avec tes smiley mais là c’est un dialogue de sourds, tu fais semblant de ne rien comprendre ou alors tu es particulièrement bête, ou bien payé par Charal, qui sait, mais c’est bon j’ai eu mon compte en tous cas.

      Heureusement que je n’ai pas publié un plaidoyer sur le végétarisme, tu aurais sûrement avancé la douleur des végétaux.

      Merci pour la soupe de clichés et de désinformation que tu m’as servie, tu as su appuyer mon discours malgré toi, et je ne peux t’en être que reconnaissante.

      Bonne continuation Foufouille, et pense un peu à fouiller sur internet ou dans des bouquins les informations en lien avec le sujet sur lequel tu veux débattre, ça te permettra d’être un peu plus crédible.


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 19:14

      c’est sûr que des sources de militants végétariens, c’est super fiable.
       smiley


  • philouie 12 septembre 2014 18:20

    Bonjour,

    Je défends généralement l’idée que le problème de la violence envers les animaux est lié aux fondements idéologiques de notre culture occidentale.

    La difficulté, à la fois pour expliquer mon point de vue et pour le comprendre, est qu’il repose sur un paradoxe.

    Notre rapport à la violence est pipé à cause de l’idéalisation du moi qui provient de la croyance en un Dieu Bon.
    Sur la question de l’abattage, cela s’observe par le fait que d’une part nous croyons que nos méthodes sont faites pour que les animaux ne souffrent pas. croyance en accord avec notre idéal du moi, pendant que la violence réelle à l’égard des animaux est occultée .Ainsi nous refoulons hors de notre vue la violence réelle pour ne pas mettre en cause notre idéal. Nous sommes donc dans un mensonge. Mensonge produit par idéalisation.

    De ce point de vue votre discours est vain parce qu’il s’adresse à des gens qui ne veulent ni entendre, ni voir.
    Il est également vain, s’il vise à améliorer le processus d’abattage pour qu’il corresponde davantage à cet idéal de bonté puisque se faisant, il ne fera que faire croitre la violence inconsciente.


    • Ludwiga Ludwiga 12 septembre 2014 18:30

      Bonjour Philouie, je ne sais pas si c’est vain, tout le monde ne réagit pas de la même façon.
      Et moi aussi, par exemple, je ne voulais ni entendre ni voir pendant des années de ma vie. On ne naît pas conscient de ces horreurs, on les apprend et on les reconnaît le moment venu.

      Aujourd’hui, le débat est de plus en plus présent. Les personnes qui mangent de la viande industrielle (pour certains) se disent qu’ils aimeraient qu’il en soit autrement pour ces animaux. C’est déjà un premier pas.

      Mais bon, j’essaye de rester optimiste au maximum, peut-être n’est-ce pas réaliste, mais de plus en plus de personnes y réfléchissent et j’aime à croire que lentement mais sûrement, les choses évolueront.


    • philouie 12 septembre 2014 18:36

      Oui, la prise de conscience est de toute façon toujours utile.


  • alinea alinea 12 septembre 2014 18:32

    Quel fil, foufouille et lermontov !
    Pas pu lire, non plus que l’article ! j’en sais assez et en ai assez vu !
    Au point où nous en sommes, il n’y a que le végétarisme !
    Car vous parlez d’abattage, mais pas de la naissance ni de la vie ; et là, c’est pas triste non plus ; on ne parle pas non plus de la qualité nutritive de la viande ni de la qualité gustative : tout cela c’est zéro ! sans compter les hormones et autres antibiotiques.
    Résumons : nous torturons des bêtes, nous les tuons comme on peut après les avoir transportées comme on peut aussi, pour que chaque français puis bouffer - il n’y a pas d’autres mots- plus de cent kilo de viande par an, ce qui le rendra malade et le tuera précocement !
    Elle est pas belle la civilisation ?


    • Ludwiga Ludwiga 12 septembre 2014 18:41

      Je suis entièrement d’accord, mais je ne voulais pas susciter trop de passions, déjà que Foufouille n’a cessé de contredire le fait qu’il était plus éthique de se procurer sa viande chez des petits éleveurs, et a défendu bec et ongles les élevages intensifs exemplaires de notre beau pays..


    • kalachnikov lermontov 12 septembre 2014 18:41

      @ Alinea

      Comme je te l’ai déjà dit, je suis modérément carnivore, soucieux de la condition animale, et volontiers hédoniste. Je pense que la consommation de viande devrait être circonscrite à quelques moments collectifs de l’année ; comme autrefois car ce n’est pas pour des raisons nutritives que la viande était autrefois consommée*. De même que le pur végétarisme n’existait pas pour de mêmes raisons. Les raisons étaient mystiques.

      (comme dans le cannibalisme, on mangeait de la viande pour faire corps avec l’animal ; prendre de sa force. C’est en fait une altération de l’holocauste plus lointain ; l’abattage rituel est un relief de cela. Ce n’était pas du tout la question de la nutrition qui entrait en jeu.)


    • alinea alinea 12 septembre 2014 19:11

      D’accord avec cela lermontov ; le côté fête, le côté partage d’un festin, et le côté gratitude, font que l’on sait ce que l’on fait ; et on le fait rarement ! L’élevage de toutes façons induit le meurtre, autant qu’il soit « sacré », cent fois moins de viande consommée par an, il peut n’y avoir que des fermes, des moyennes fermes en polyélevages polycultures, quoi !
      Pas d’objection.


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 19:20

      j’ai juste défendu que c’est pas partout pareil. surtout les histoires ridicules de fientes sur les carcasses en france.
      les sources étant, encore une fois, celles de militants végétariens et mensongères.
      en disant que la viande d’un élevage respectueux de l’animal, sa viande est meilleur, ce serait mieux. bien élevé, tu peut manger un coq au four.
       


    • alinea alinea 12 septembre 2014 19:25

      le problème foufouille, c’est que pour que tout le monde mange de la bonne viande, issue d’animaux qui ont vécu une vie, il faut en manger un kilo par an !! pas cent !!


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 19:34

      mais non, il suffit de les élever sans stress avec de la bonne nourriture et de l’attention.
      même un coq roux, mâle de la pondeuse, teigneux comme pas possible et tueur de poules, finit au four sans problème. et adulte.
      il a juste souffert en mourant. chopé au lasso, pendu à un arbre, égorgé puis au four
       smiley


    • alinea alinea 12 septembre 2014 22:06

      Pour les élever comme tu dis, il faut de la place, du temps et de l’amour : pas possible pour 60 millions fois cent kilos par an !!! 6000 millions, donc 6 millions de tonnes donc, vingt millions de vaches !!! tu les mets où ???


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 22:27

      si c’est possible pour les poules ou les chêvres. ça prend peu de place. un bord de route pour une chevre ou oie. une prairie pleine de pierre pas cultivable.

      le temps est long pour les animaux. 3 mois est une vie

      la carte n’est pas le terrain


  • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 septembre 2014 20:23

    Foufouille saute aussitôt à pieds joints sur tout article qui évoque la souffrance des animaux d’élevage, pour la nier avec la plus totale mauvaise foi, et toujours d’une manière stupide, en dépit du bon sens, de la documentation, des études, des reportages, des témoignages. C’est tout juste s’il ne nous assure pas que les animaux vont eux-mêmes de leur plein gré se faire torturer et tuer dans des conditions épouvantables, juste parce qu’ils aiment servir de nourriture aux êtres humains, et de la manière la plus douloureuse possible. 


    Il n’a jamais aucun argument mais sort systématiquement des slogans stupides évoquant une prétendue « propagande végétarienne », ou le nazisme des végétariens !! 

    Son acharnement est délirant, il n’y a qu’à voir la suite de messages trollistiques développée ici, à quoi tente pourtant de répondre avec intelligence et courtoisie l’auteur de cet excellent article qui n’exagère rien.

    Pourquoi Foufouille fait-il cela ? 

    Plusieurs hypothèses :

    - Il travaille dans ou pour l’industrie du cadavre alimentaire
    - Il est totalement fou
    - Il a mauvaise conscience quand il mange de la viande et cherche à se mentir à lui-même pour se dissimuler la vérité à lui-même, de sorte que c’est lui-même qu’il tente bêtement à chaque fois de convaincre. 

    Je pencherais plutôt pour la troisième hypothèse. 


    • foufouille foufouille 12 septembre 2014 20:54

      tactique habituelle de végéto-fachiste.

      j’élève ma viande moi-même autant que possible. comme les oeufs. de très bon neuneuf que la belle cocotte est contente de pondre. en échange, elle a droit à une grosse marmite de patates à l’eau en plus des graines.. la plus vieille qui a 5 ans se lève à midi.

      par contre, le méchant coq qui tabassait les poules a eut sa chance et a finit en casserole qui voulait rien comprendre

      j’ai un jar en trop, il fera noël, c’est son nom.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 septembre 2014 21:02

      Je disais plus haut de Foufouille : « Il n’a jamais aucun argument mais sort systématiquement des slogans stupides évoquant une prétendue « propagande végétarienne », ou le nazisme des végétariens !! »


      Et sans doute pour me démentir, il répond :
      « tactique habituelle de végéto-fachiste. »

      Bref : CQFD   smiley




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