mardi 27 juin 2017 - par Dr. salem alketbi

La Zone Zéro Confiance

La profonde crise des dirigeants qatariens prendra des mesures pour mettre fin à l'embauche de mercenaires dans l'espoir de prendre l'initiative dans la région. Le leadership qatarien n'est pas capable de confesser à lui-même, ni aux Qataris, ce qu'il a fait ni son intention de corriger son approche.

La chaîne Al-Jazeera a continué à diffuser des mensonges, affirmant qu'une manifestation avait eu lieu devant l'ambassade des EAU à Londres pour dénoncer le boycott du Qatar. En effet, ce qu'Al-Jazeera a diffusé sur Twitter n'était que des scènes des protestations dans la capitale britannique sur l’incendie de Greenfield Tower.

Al-Jazeera a rapidement supprimé les scènes dès qu'elles ont été identifiées comme fabriquées et d'autres images ont été diffusées montrant des personnes dans une manifestation dont le personnel d'Al-Jazeera à Londres était déjà au courant.

Depuis le début du boycott du 5 juin, Doha n'a montré aucun signe de retrait de son approche. Au lieu de cela, elle continue de mentir, d'inciter, de faire des accusations contre les pays voisins et de prétendre défendre les droits de l'homme et la liberté.

Comment des menteurs et des traîtres prétendent défendre la liberté ? La liberté est une noble valeur humaine que les traîtres ne peuvent réaliser. La vertu est une grande valeur morale que les fraudeurs et les trompeurs ne peuvent pas atteindre.

Anwar Gargash, ministre d'État aux affaires étrangères des Émirats arabes unis, a déclaré que les pays du CCG n'ont plus confiance en le Qatar, soulignant l'aspect moral de la crise actuelle. Ce n'est pas une crise politique entre des alliés ou des partenaires, voire des pays hostiles, mais une crise morale par excellence, a déclaré Gargash. L'effondrement moral flagrant des dirigeants qatariens, comme en témoignent les enregistrements audio, ne peut être nié par les déclarations officielles de l'Emir selon lesquelles du matériel confidentiel a été piraté.

Comment le Qatar peut-il réfuter la preuve de sa participation à des complots contre les pays voisins ? Que peut dire Doha pour le justifier ? Les dirigeants sont-ils prêts à perdre du temps à écouter de nouveaux mensonges ? La seule façon de sortir de leur dilemme moral est que les dirigeants qatariens doivent se rendre compte du crime qu'ils ont commis contre leur peuple et les pays voisins et ensuite agir correctement, mais ceux qui ont commis cet acte méprisable ne semblent pas ressentir de remords.

La restauration de la confiance habituelle entre le Qatar et les Émirats arabes unis, l'Arabie Saoudite, l'Égypte et le Bahreïn est devenue très discutable. La confiance est maintenant nulle. Les dirigeants qatariens devraient sauver leur peuple et prendre la bonne décision de s'éloigner de la scène politique ou que la communauté internationale prenne des mesures pour remédier à la crise d’absence de confiance en le leadership actuel du Qatar.

Les procédures habituelles, les mécanismes et les canaux de la résolution des crises ne sont pas utiles pour sortir de la zone zéro confiance. L'affaire n'est plus une crise politique où la négociation peut être une solution pour régler les choses en fonction de quelques compromis. C'est plutôt une crise de confiance morale qui a abaissé les chances de coexistence entre la communauté du GCC et les dirigeants qatariens actuels.

Les liens fraternels forts entre les peuples du CCG peuvent être un pilier pour surmonter toute crise, mais peuvent également limiter les chances de rétablir les relations normales en cas d'effondrement moral, et c'est le cas des dirigeants qatariens.

En tout cas, il est inutile de pleurer sur le lait renversé. La crise du Qatar a dépassé le Golfe depuis que le Qatar a pris l'initiative de chercher une protection auprès de l'Iran et de la Turquie et à obtenir un soutien pour ses positions. Le monde doit assurer sa responsabilité dans la mesure où un État membre de l'ONU viole toutes les normes, lois et engagements internationaux et exécute des complots contre les pays voisins.



12 réactions


  • njama njama 27 juin 2017 15:27

    L’Arabie Saoudite qui soutient des factions islamistes terroristes en Syrie, qui commandite des attentats au Liban, essaie-t-elle de se refaire un hymen sur le dos du Qatar qui soutient le front al-Nosra et ses satellites ?

    L’Arabie Saoudite en agressant la Syrie, puis le Yémen, et maintenant le Qatar, n’aurait-elle pas des ambitions hégémoniques sur toute la péninsule arabique ?


  • popov 27 juin 2017 15:50

    @Salem Alketbi


    La profonde crise des dirigeants qatariens prendra des mesures pour mettre fin à l’embauche de mercenaires dans l’espoir de prendre l’initiative dans la région.

    Ça veut dire quoi ça ? Une crise qui « prend des mesures » ?

    Vous sembles surmené. Vous devriez prendre un peu de repos.

    Vu de loin, tous les pays du Golfe se ressemblent. Ils ont inventé l’islam, ils l’ont réinventé sous sa forme salafiste. Ils mettent leurs zombies coraniqués et souratés au services des projets les plus troubles de la CIA. Ils endoctrinent les populations de tout le monde islamique en installant des madrasas d’où les enfants sortent plus bêtes qu’à l’entrée.

    Alors, que vous commenciez à vous entre-bouffer, c’est plutôt une bonne nouvelle. Un peu comme si votre idole, Allah, avait décidé de se suicider.

    • Doume65 28 juin 2017 20:33

      @popov
      « Un peu comme si votre idole, Allah »
      T’es malade ! déjà que blasphémer contre Mahomet, simple prophète, te condamne au bûcher, alors t’en prendre à Allah... sais-tu au moins que l’Islam
      interdit les idoles ?
      Bon, si tu es encore en vie dans quelques jours, viens nous donner ton retour d’expérience.


    • popov 29 juin 2017 01:54

      @Doume65

      sais-tu au moins que l’Islam interdit les idoles ?

      L’islam interdit les idoles qui ne sont pas siennes. Allah a été fabriqué en recyclant Yawé et la déesse Allat. La Kaaba est à l’origine un sanctuaire dédié à Allat, déesse de la fécondité pré-islamique. La pierre noire représente la tête d’un enfant sortant de son vagin.
      Pendant le pèlerinage, les islamiques toujours si prompts à traiter les autres d’idolâtrie, vont en fait lécher la foufoune d’Allat.

      https://matricien.org/matriarcat-religion/islam/origines-islam/


  • njama njama 27 juin 2017 16:22

    Rétrospective : Le groupe terroriste Fatah el Islam fut financé par Saad Hariri et le prince Bandar bin Sultan

    Le Fatah el Islam est un groupe extrémiste salafiste qui a trouvé refuge dans le camp de Nahr el-Bared, au Nord du Liban près de Tripoli. C’est à partir de là qu’il menait des actions de terreur. L’une d’entre elles a lâchement visé l’armée libanaise, un matin alors que les soldats étaient encore dans leur sommeil. Cette attaque faisait suite à une autre qu’elle avait mené dans une filiale de la Bank Med (banque détenue par Hariri) dans le but de récupérer les chèques que Saad Hariri, leur employeur, leur devait.

    Voici, en juin 2007, une interview du journaliste Seymour Hersh qui révèle à la CNN les liens entre Fatah el Islam et le clan Hariri.

    Seymour Hersh est un journaliste du New Yorker qui a enquêté sur les réseaux terroristes et qui a révélé les liens existant entre la CIA et certains groupes extrémistes, dont le Fatah el-Islam… avant même que ce dernier se fasse connaître, notamment lors de la bataille de Nahr el-Bared l’opposant à l’armée libanaise lors de l’été 2007. Ce rapport à l’origine anodin devient plusieurs mois plus tard une source d’informations incontestable accablant le rôle US (et de ses alliés locaux) dans le financement de réseaux terroristes.

    Traduction du contenu de l’interview

    Journaliste CNN : L’enquêteur Seymour Hersh reportait en mars dernier que pour défaire le Hezbollah, le gouvernement libanais soutenait des groupes extrémistes sunnites, les mêmes que ceux qui se battent aujourd’hui à Nahr el Bared.

    CNN : Seymour Hersh, quelle est, selon votre rapport, la source de financement du Fatah el Islam dans le camp de Nahr el Bared ? D’où provient cet argent, d’où se procurent-ils les armes ?

    Seymour Hersh : Les acteurs clés sont les Saoudiens bien sûr et Bandar qui ont conclu une sorte d’accord privé avec la Maison Blanche (Dick Cheney et Elliot Abrams). L’idée est d’avoir un soutien financier de l’Arabie Saoudite pour soutenir divers groupes sunnites extrémistes du Jihad, particulièrement au Liban, qui seraient perçus comme un appui en cas de confrontation avec le Hezbollah, groupe chiite. C’est aussi simple que cela.

    lire la suite : https://mplbelgique.wordpress.com/2009/01/16/retrospective-le-groupe-terroriste-fatah-el-islam-fut-finance-par-saad-hariri-et-le-prince-bandar/


  • njama njama 27 juin 2017 16:38

    « La guerre [en Syrie] n’a pas commencé en 2011. Elle était déjà palpable en 2005. Les terroristes takfiris ont creusé des tunnels dès cette époque, notamment à Homs.
    [...]
    Pourquoi à Homs ?
    Homs est située à un endroit stratégique, à mi-chemin entre Alep et Damas, et entre Deir-ez Zor et la côte.
    Homs est au centre de la Syrie. Elle est comme le cœur qui pompe le sang et le redistribue dans tout le corps.
    Homs est un carrefour qui relie toutes les villes syriennes situées aux extrémités du pays.
    Sa proximité avec le Liban (à peine 40 km) fait de Homs une plateforme du trafic d’armes. Homs a deux frontières avec le Liban : l’un du côté de Tall Kalakh et l’autre du côté de Qousseir.

    La fourniture en armes a été assurée par les agents de Saad Hariri, notamment Okab Saqr.
    Pour les terroristes, la prise de Homs permettait de couper le pays en deux.
    A l’époque, deux organisations djihadistes terrorisaient le Liban : Fatah al Islam au Nord, Jund al Cham au Sud. Elles étaient surtout actives dans les camps palestiniens de Nahr el Bared à Tripoli (Nord) et Aïn el Heloué au Sud, près de Saïda.

    Avant même le « printemps syrien », ces organisations ont commis des attentats en Syrie ainsi que des assassinats ciblés relativement peu médiatisés. Certains journalistes occidentaux racontent qu’il n’y avait aucun djihadiste en Syrie en 2011.
    C’est un mensonge odieux. Les djihadistes de Fatah al Islam et Jund al Cham étaient très actifs, à la fois en Syrie et au Liban.
    Ils étaient entretenus par le clan Hariri et les services secrets saoudiens notamment par Bandar Ben Sultan et avaient pour mission d’affaiblir le Hezbollah et ses soutiens, notamment l’Etat syrien.

    Entre 2005 et 2011, les djihadistes des camps palestiniens du Liban étaient en lien avec les djihadistes irakiens liés à Zarqaoui, le fondateur de L’EI d’Irak. Ils étaient en phase préparatoire pour une insurrection d’envergure contre le gouvernement et le peuple syriens.
    Ils étaient le Daech et le Front al Nosra de l’époque.

    Rappelons-nous qu’en 2007, ils décapitèrent des dizaines de soldats libanais. Mais les médias occidentaux évitent de parler de tout cela. Ils veulent empêcher leur opinion publique d’établir une quelconque connexion entre les mouvements djihadistes du Liban, d’Irak et de Syrie pour faire admettre l’idée qu’en mars 2011, l’opposition syrienne était unanimement démocratique. »

    source : Malgré la guerre un migrant syrien rentre au pays
    http://www.investigaction.net/fr/malgre-la-guerre-un-migrant-syrien-rentre-au-pays/


  • njama njama 27 juin 2017 17:09

    @ salem alketbi

    Comment des menteurs et des traîtres prétendent défendre la liberté ?

    Ils pourraient sans vergogne vous répondre que c’est leur liberté de mentir.

    Comment le Qatar peut-il réfuter la preuve de sa participation à des complots contre les pays voisins ?

    Comment l’Arabie Saoudite peut-elle réfuter la preuve de sa participation à des complots contre les pays voisins ?


  • Furtive Sentinelle Furtive Sentinelle 27 juin 2017 18:21

    Encore de la désinformation du troll El Jobar.
    Les saoud princiers sont des chacals.
    Leur vrai politique ce sont les Champs Élysées, la Côte d’Azur, le whisky et les mousmées ah ! oui j’oubliais Marrakech pour les parties de jambon ...


  • CORH CORH 27 juin 2017 23:10

    « La profonde crise des dirigeants qatariens prendra des mesures »
    Au Quatar c’est les crises elles mêmes qui prennent des mesures, c’est pratique, ils n’ont rien a faire.


  • AmonBra QAmonBra 28 juin 2017 01:05

    @u wahhabite de service.


    Article délirant m’obligeant à un diagnostic inquiétant : Même à dose homéopathique, le wahhabisme, tout comme le $ionisme, est très mauvais pour les neurones et autres synapses . . .

  • Bob dit l'âne Bob dit l’âne 28 juin 2017 11:52

    « La zone zéro confiance »


     Voici un titre qui s’applique sans ambiguïté à toutes vos interventions sur Agoravox...

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