jeudi 4 mai 2017 - par hommelibre

Le débat : Orange Mécanique dans un ancien parc oublié…

À minuit je regarde quelques commentaires sur Facebook. Chacun prend parti selon des préférences que je connais déjà. Pas envie de cela. Dire autre chose. Être subjectif pour sortir de la fatigue qui me reste de ce débat médiocre.

Stratégie de l’opposante

Je ne suis pas français, je ne suis pas concerné personnellement par cette élection. Mais j’aime la France. Si la Suisse est ma patrie de corps et de coeur, la France est celle que j’ose le plus critiquer par détestation paradoxale, presque par dépit amoureux.

Dépit de voir cette Lumière du monde mariner dans un état de pauvreté intellectuelle crasse et de conformisme moral. Une image vient : celle d’un vieux bassin d’eau verdâtre dans un ancien parc oublié, peuplé d’une faune étrange. Image d’un Tchernobyl politique légué par François Hollande et sa bande, et par d’autres avant lui.

Mais le débat ? Oui, oui. Les journalistes d’abord. Ils ne maîtrisent pas grand chose, l’homme en particulier. Et c’est tant mieux. Ils sont les spectateurs-témoins du chaos.

Marine Le Pen attaque d’emblée sans que l’on sache pourquoi. Tactique préparée sans doute : il faut déstabiliser l’adversaire. Pourquoi pas : ce genre de débat est fait pour laisser un mort sur le tapis. Donc il nous faut accepter ces assauts successifs.

Mais elle en fait trop, revient à l’attaque avec tant d’insistance qu’elle en devient insupportable, en particulier à la toute fin. Elle reprend ses tics d’opposante. Pourtant elle pourrait se poser en patronne. Son expérience, son épaisseur émotionnelle lui confèrent en principe cet avantage. Or elle se place en challenger. Une stratégie de l’opposante supposée dynamiser la France d’en bas ?

 

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Premier de classe

À force d’attaquer et de couper l’autre elle brouille son propre message. Le débat perd en clarté ce qu’il gagne en chaos souhaité. La stratégie du chaos. Je ne sais à quel point cela peut être ou non rentable. On verra.

Elle a donc cette épaisseur émotionnelle dont elle aurait pu tirer ascendance sur l’adversaire. Sa gestuelle, ses mimiques, son langage corporel sont des atouts. Je la vois plus libre, plus à l’aise, plus intégrée, plus expressive. Elle se laisse moins désarçonner. Elle a de la bouteille comme on dit.

Mais pas de hauteur. Elle revient à ce ton crispé qui est chez elle parfois une force, souvent une faiblesse irritante. Minimiser l’adversaire ne la grandit pas. Il y a trop d’attaques personnelles au détriment du fond. Avec un peu plus de distance elle pourrait moucher son adversaire sans avoir besoin de le dire par ses petites piques de bac à sable. Moins fréquentes, ses attaques auraient plus d’impact. Elle ne me convainc pas de sa capacité à manoeuvrer le char de l’État. Quelle que soit son évolution et celle qu’elle imprime à son parti, que je reconnais, il lui manque quelque chose. Un peu de ciel ?

En face Emmanuel Macron fait figure d’adolescent policé, premier de classe détestable comme tous les premiers de classe peuvent l’être quand ils se complaisent le montrer. C’est leur manière de rabaisser, par une sorte de mépris à peine dissimulé, une condescendance déplacée et révélatrice de la personnalité. Jusqu’à traiter MLP de parasite – juste après lui avoir reproché de salir l’autre : quel culot. Il fait exactement ce qu’il reproche pourtant à l’autre au nom d’une courtoise ou d’une bonne morale. Détestable comportement. Ses leçons de bonnes moeurs, c’est comme le boucher qui dit à sa proie en l’égorgeant : mais pourquoi tu cries ?

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Orange Mécanique

L’innocence du printemps, qu’il avait évoqué en campagne, cède devant l’odeur acre de l’humus automnal. Le paysage Macron a perdu sa fraîcheur. Il est déjà entré en décomposition, dans l’ornière si française par laquelle tous et toutes se croient obligés de passer : blesser, compter les coups, faire illusion. Reprendre les vieilles tactiques éculées d’attaque et d’imperméabilité. Rien de nouveau à part sa posture d’adolescent trop vite grandi, d’adolescent pressé et impatient.

Il ne vaut pas mieux qu’elle dans ce jeu des attaques mais il a le look chic des beaux quartiers. On sait que les Français n’élisent que des riches. Il n’a donc pas d’effort à faire, il a déjà gagné la bataille de l’image.

Sa gestuelle, ses mimiques et son langage du corps sont plus limités que ceux de MLP. Il est souvent rigide et laisse parfois voir des tics qui trahissent les émotions qu’il n’exprime par ailleurs pas. Ses gestes ont dans l’ensemble peu de portée, son ton est plutôt monocorde et vite étouffant (cinq ans de ça ? Misère, il va nous fatiguer). Son regard est trop fixe, accompagné de rapides expressions d’ado désoeuvré.

Mais surtout, et cela m’inquiète : ces sourires en coin parfois, qui pourraient être ironiques – mais non : j’y vois plutôt l’adolescent d’Orange Mécanique. Derrière une sorte de netteté affichée il y a une froideur glaçante. Un homme sans émotion, ou aux émotions rentrées, inhibées : dangereux ça.

 

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Volontarisme

Sa force est sa tête très active, sa parole léchée et sans écho parasite, sa détermination. Ses faiblesses, à mon point de vue : un manque d’épaisseur émotionnelle, une immaturité, une impatience qui le fait couper l’autre comme s’il avait déjà compris. Il n’a pas de temps à perdre à écouter l’autre. Oui, un défaut d’écoute réelle. J’en prends le pari : il sera détestable pour son entourage politique, infect, autoritaire. Un tyran.

L’entendre parler de son origine du nord devrait en faire un gars du peuple. Je souris devant le décalage d’avec son personnage d’ado riche, un peu loubard et de bonne famille. D’ailleurs sa voix manque de conviction. Cette voix qui ne sort pas du ventre, ni du coeur, et sans portée réelle. Il sait qu’il ne doit pas monter le ton : son émotionnel rentré va la faire s’étrangler dans sa gorge, comme on le sait, et révéler son immaturité émotionnelle.

Il va sur le terrain, dit-il. Je me demande bien où et quand. J’ai l’impression qu'il s’invente sa légende au fur et à mesure avec l’aplomb d’un étudiant culotté devant ses professeurs. Il joue au prof, il est l’élève. Seul cet aplomb donne l’impression d’une homogénéité de sa personnalité, alors que d’autres signes montrent une juxtaposition discontinue d’expressions. Habitué à cette observation sur moi-même et par mon travail, je ne peux que constater les lacunes dans son puzzle intérieur. À mes yeux sa personnalité n’est pas convaincante. On va confier le char d’assaut français à un ado pressé et impatient qui n’écoute que lui-même.

Le point d’intégration de sa complexité est dans le volontarisme tout soviétique, un atout et un danger à la fois. De ce point de vue Marine Le Pen a moins à prouver que lui, elle est donc moins dangereuse.

 

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Indépendance nationale

Au point de vue du comportement, si important pour évaluer la capacité personnelle a assumer la tâche, et indépendamment des programmes politiques, aucun des deux ne me convainc. Emmanuel est trop adolescent et instille inconsciemment une image Orange Mécanique, et Marine s’est empêtrée dans ses vieux tics d’opposante qui ne conviennent pas à la présidence.

Sur le contenu il me reste peu d’éléments précis de programme. Je retiens cependant quelques points. Sur l’islamisme politique et guerrier MLP me paraît plus au clair, plus déterminée et ferme qu’un EM bien léger sur ce coup. Elle nomme ce qu’il peine à désigner. La critique de Marine sur l’ambiguïté de son adversaire semble faire mouche.

Sur la très culpabilisante sortie d’EM sur la colonisation, carburant pour les terroristes et les anti-France, il se défausse très maladroitement sur la rafle du Vel d’Hiv afin de noyer le poisson.

Sur la Nation qui serait cause de guerre, je suis étonné de le voir ressortir presque mot pour mot, dans un phrasé presque identique, cet argument déjà utilisé dans un précédent débat. Après tout, l’idée d’indépendance n’est pas exceptionnelle et pas spécialement de droite – voir la Catalogne. Cette répétition quasi mécanique sur la Nation me laisse l’impression d’un champ imaginaire limité chez le candidat d’En Marche, d’une préparation du débat purement scolaire.

L’attaque sur une nation fermée, isolationniste, est de plus caricaturale et peu en phase avec les propos de MLP et avec la réalité dont elle devra tenir compte si elle est élue. Il me paraît également peu à l’aise sur la politique internationale.

 

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Centralisme français

La réponse de MLP à cette critique était intéressante : c’est le déséquilibre entre les nations, et surtout l’impérialisme, qui sont en cause dans les guerres, pas simplement les nations qui sont historiquement un espace relativement récent de protection des peuples et plutôt en voie d’apaisement – du moins en Europe.

Les idéologies totalitaires du XXe siècle n’étaient pas produites par la seule existence de nations mais par des antagonismes antérieurs non résolus et des théories intellectuelles et politiques assassines.

Sur l’Europe, la marche forcée proposée par Emmanuel Macron me paraît irréaliste. L’idée soutenue par Marine Le Pen d’un retour à une Europe des nations, dans des cadres solidaires et sécuritaires, mérite réflexion. La construction européenne est en cale sèche, Angela Merkel parle déjà de rétablir une Europe à deux vitesses.

Les sentiments nationaux priment nettement sur le sentiment d’appartenance européenne, les différentes cultures européennes ne sont pas homogénéisées, les fiscalités non unifiées produisent des inégalités entre les pays membres : je ne crois plus aujourd’hui à la possibilité de passer rapidement à un fédéralisme européen.

La France est centralisatrice, elle le sera encore longtemps et n’est pas prête à la culture du fédéralisme. Et puis, qui en France se passionnerait pour l’élection d’un président européen venu de Lituanie, par exemple ? Qui est prêt à n’avoir qu’un seul ministère européen des Affaires étrangères, une seule défense militaire ?

 

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Lumière du monde ?

Sur l’emploi je suis ouvert au libéralisme d’Emmanuel Macron – jusqu’à un point. En période de souffrance prolongée d’une nation j’admets un certain renforcement de l’État. Sur le volet social Emmanuel Macron me paraît bien abstrait et déconnecté alors que Marine Le Pen incarne mieux le sentiment des petites gens. Qui ne sont pas prêtes à continuer à accueillir des centaines de milliers de migrants économiques quand la France d’en bas est à l’abandon.

Par contre MLP impute abusivement à EM tous les déboires économiques de la France, de quoi il se dédouane de manière appropriée. Cette façon de MLP de critiquer le libéralisme tourne à la caricature et je ne soutiens pas un étatisme trop prononcé.

Au final les deux adversaires politiques mènent à mes yeux un débat à l’image de la France aujourd’hui : celle d’un pays qui vit un long Tchernobyl politique. Mais les cartes sont probablement jouées : malgré ce débat médiocre des deux côtés, le jeune Emmanuel gagnera par défaut, sans mérite réel, et le camp des hypocrites moralistes gagnera un répit de cinq ans. Il ne faut pas attendre de grands changements par rapport à la politique de Fanfrelande.

Le Pen perdra mais avec une forte capitalisation d’image et un meilleur impact pour sa vision politique, qu’elle devra continuer à élaborer. À moins que Florian Philippot, son bras droit, ne la remplace. C’est peut-être souhaitable. Ce serait la fin de l’entreprise familiale, l’étape suivante de la normalisation de ce grand parti souverainiste.

En attendant, l’adolescent Ken « Orange mécanique » Macron, devenu jeune vieillard en dix jours, prolonge le mythe narcissique national-universaliste et le centralisme culturel français : être la Lumière.

Dans cet ancien parc oublié, près d’un bassin d’eau verdâtre, ses mots de fin de restent comme un fil suspendu, entre la mémoire du XVIIe siècle et l’évocation christique : la France Lumière du monde. Vraiment ? Lumière blafarde et sans plus d’éclat, sans bout de ciel, sans plus de liberté intellectuelle vraie, sans respiration.

Étrange lumière crépusculaire que, dans son soliloque, le jeune vieillard paradoxal invoque.

 

 



19 réactions


  • rogal 4 mai 2017 18:51

    Un gladiateur contre une gladiatrice (que presque personne n’avait appelés au premier tour), voilà tout ce que les journalistes et autres maîtres du spectacle sont capables d’organiser en matière de débat d’idées sur l’avenir de la Nation.


  • Taverne Taverne 4 mai 2017 19:00

    C’était un débat digne d’une discussion sur Agoravox et j’ai regretté par moments de ne pas être la place de Macron (pousse-toi donc laisse-moi répondre un peu). C’était vraiment indigne d’un débat de second tour. Mais la faute en incombe à Marine Le Pen uniquement. Et voilà donc l’image qu’elle renvoie aux chefs d’états étrangers et aux autres peuples. Déjà quelle faisait peur. Si c’est cela la France apaisée, alors c’est quoi quand elle se met en rage la Marine ?

    Il s’est bien démerdé le débutant. Quand on voit le chemin parcouru, et ce baptême du feu qu’aucun candidat avant lui n’avait encore eu à subir, on peut dire qu’il est prêt à tout. Et cela sans avoir fait de stage intensif sur Agoravox !


  • Piere CHALORY Piere CHALORY 4 mai 2017 19:01

    Bonsoir Homme Libre,


    Moi y en avoir aussi remarqué la ressemblance étonnante entre Supermacron et Alex d’Orange Mécanique dans un article précédent ;

    ’’Vers la fin du débat, (le débat à 5) sur les images qui le montraient pendant que les dinosaures parlaient, il eut un rictus carnassier qu’il ne quitta plus ; il levait les yeux au ciel et paraissait perdu, je n’exagère pas. Il m’a évoqué l’image de Malcom Mac Dowell alias Alex dans Orange Mécanique, film censuré des décennies durantle héros étant malgré tout séduisant, malgré les horreurs qu’il accomplit.’’

    Depuis, même des psychiatres le disent ; cet homme est dangereux, il faut savoir également que le fait de lever les yeux aux ciel inconsciemment est une des caractéristiques de certaines pathologies mentales. Brrrr !

    • Taverne Taverne 4 mai 2017 19:05

      @Piere CHALORY

      Je dois dire une chose : c’est qu’il a de l’estomac, le gars. Face à Le Pen, beaucoup auraient craqué. Et certains ici feraient bien de ne pas trop pavoiser en affirmant le contraire.


    • hommelibre hommelibre 4 mai 2017 19:18

      @Piere CHALORY

      Intéressant que nous ayons fait la même observation !


    • hommelibre hommelibre 4 mai 2017 19:27

      @Taverne

      Oui, en même temps vu la responsabilité briguée c’est normal de passer un test dur. De toutes façons il l’a voulu. Débutant en politique, jeune en expérience, mais en tant que banquier d’affaire il a aussi dû mener sa barque sans faire le bisounours.

      MLP a très mal fonctionné, mais lui est aussi responsable de son propre comportement. Cela dit il faut bien l’observer, en détails.

  • riff_r@ff.93 [email protected] 5 mai 2017 07:14

    Débat pathétique ! Macron s’est positionné dans son rôle de banquier, de manager. Il n’a même pas cherché à se donner une stature de chef d’Etat : il va gérer la France comme une entreprise et l’assume. Sa stratégie est claire : dégraissage pour le peuple et bichonnage des gros actionnaires. Macron , ce n’est pas un putsch de la finance, c’est une OPA hostile ...

    Face à ça Marine avait un boulevard pour prendre de la hauteur, montrer une vraie vision pour le pays, donner à ce débat une dimension historique. Elle s’est totalement plantée. Mélenchon aurait fait ça très bien je pense. Asselineau, quoiqu’en pensent certains aurait été excellent. Mais Marine s’est plantée. Je pensais lui accorder ma voix pour contrer Macron mais je n’en suis même plus sûr aujourd’hui.


  • Olivier Perriet Olivier Perriet 5 mai 2017 09:18

    Bonjour homme libre,

    je suis surpris de votre analyse.

    Rien sur le féminisme, alors que le débat c’était un homme vs une femme, et que Marine a sacrément joué de son statut féminin ; ainsi sa proposition « en tant que femme » de « promouvoir la laïcité dans tout l’espace public », à savoir prohibition du foulard dans la rue ?

    Au fond le débat a dû ressembler à Royal Sarkozy en 2007 : la candidate en retard joue l’agressivité pour faire sortir de ses gonds le candidat homme qui doit gérer son avance.

    à creuser smiley


    • hommelibre hommelibre 5 mai 2017 09:30

      @Olivier Perriet

      Vous avez raison, Il y avait cet aspect. Il m’a cependant moins intéressé, parce qu’elle n’en a pas fait un must, ou parce que son profil n’est pas celui des féministes revendicatrices habituelles. Elle n’a pas joué la carte « d’enfin une femme à l’Élysée ».

      Son « en tant que femme » est cependant un signal très convenu et électoraliste, je vous l’accorde, d’autant que la laïcité ne saurait justement pas être définie par rapport aux différences de sexe. la question du foulard est un élément parmi d’autres dans un ensemble. En plus pour moi c’est un des plus discutables car on peut aussi voir dans le foulard un signe culturel ou politique qui dépasse largement la question des relations femmes-hommes.

      J’ai peut-être sous-estimé ce moment. Merci de le relever. À creuser.

    • cevennevive cevennevive 5 mai 2017 09:52

      @hommelibre, bonjour,


      Je pense sincèrement et approuve tout ce qui est dit sur ce fil. Vous avez, tous, les mêmes pensées que le miennes, le désarroi et le questionnement.

      Mais ce que j’ai surtout aimé, c’est la phrase de Marine :

      « Quoiqu’il arrive, il y aura une femme à l’Elysée, si ce n’est pas moi, se sera Madame Merkel... »

      Songez à cela qui est passé presque inaperçu.


    • Taverne Taverne 5 mai 2017 10:08

      @cevennevive

      Quoi qu’il arrive, il n’y aura pas de Le Pen à l’Elysée car elle trop incompétente et elle est insupportable aux yeux de tous les chez d’états, à part pour quelques rares despotes qu’elle fréquente et qui la supportent plus ou moins.


    • Taverne Taverne 5 mai 2017 10:09

      « tous les chefs d’états »


    • cevennevive cevennevive 5 mai 2017 10:13

      @Taverne, bonjour,


      Je respecte votre choix, et je trouve que vous avez de la chance d’être aussi inébranlable dans votre certitude. J’aimerais bien qu’il en soit ainsi pour moi dimanche...


    • hommelibre hommelibre 5 mai 2017 11:59

      @cevennevive

      Bonjour Cevennevive, merci pour ce comm, et content de voir que nous partageons les mêmes désarrois et questionnements dans la même liberté intellectuelle. Oui la phrase de Marine m’a fait sourire, et elle n’a pas tort !
       smiley

      Bien à vous.

    • belzebu by lucyfer 7 mai 2017 05:14

      @hommelibre

      Ca fait longtemps que je vous ai à l’oeil


      J’ai commencé par être Scipion chez 24 heures, vous vous souvenez peut-être


      J’ai beaucoup évolué. 


      Cette nuit je me suis mis à mon compte


      C’est une très longue histoire. Cette nuit, j’ai lancé ma grande offensive de fin de campagne. C’est pas trop tard, vous verrez


      Si vous en êtes pour la suite, y’a quà dire OUI. C’est tout





  • joelim joelim 5 mai 2017 16:45

    C’est fou comme le ton de voix est important : on reste avec une impression d’une Le Pen agressive alors que les injures odieuses et gratuites (« parasite » par exemple) venaient exclusivement de Macron.


    Sinon, intéressant - et glaçant - point de vue d’un spécialiste : « Macron est un psychopathe » : l’analyse d’un psychiatre italien

    Votons contre le globalisme macronique ! Sinon on se retrouvera plus vite qu’on croit comme des chatons dans une chasse d’eau...

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