mardi 2 mars 2010 - par docdory

Le transsexualisme n’est plus une maladie mentale en France, décrète l’Etat : le retour de la « science officielle » !

C’est une bien étrange décision qui vient d’être entérinée par le "Journal officiel" : l’Etat décide de rayer d’un trait de plume le transsexualisme de la liste des maladies mentales, renouant avec une déplorable et obscure tradition de la "science officielle", que l’on espérait enterrée depuis les élucubrations de Lyssenko. Examinons les faits :

Le "Journal Officiel" dans son édition du 10 février 2010 (1) , publie le "Décret n° 2010-125 du 8 février 2010 portant modification de l’annexe figurant à l’article D. 322-1 du code de la sécurité sociale relative aux critères médicaux utilisés pour la définition de l’affection de longue durée « affections psychiatriques de longue durée »

Ce décret stipule que : "Au 4 du I de l’annexe de l’article D. 322-1 du code de la sécurité sociale, les mots : « ― troubles précoces de l’identité de genre ; » sont supprimés."

Que signifie ce jargon juridico-administratif ?

Le terme "trouble précoce de l’identité de genre" est un équivalent du terme "trouble de l’identité sexuelle" (2) , qui est l’appellation que donne le DSM IV (3) (4) au transsexualisme, et qui est défini par les critères diagnostiques suivants :

- Identification intense et persistante à l’autre sexe

- Sentiment persistant d’inconfort par rapport à son sexe ou sentiment d’inadéquation par rapport à l’identité de rôle correspondante

- L’affection n’est pas concomitante d’une affection responsable d’un phénotype hermaphrodite (pour les aspects biologiques : Syndrome de Klinefelter : XXY, Syndrome de Turner : XO)

- L’affection est à l’origine d’une souffrance cliniquement significative ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants.

- Ces troubles sont indépendants de l’orientation sexuelle.

Le transsexualisme est une maladie mentale incurable par les moyens classiquement utilisés par les psychiatres. C’est une affection grave aboutissant souvent au suicide, à la prostitution ou à une déchéance sociale. Pour améliorer l’état psychique de ces patients, la médecine n’a pour l’instant qu’une solution peu satisfaisante à leur proposer : des traitements hormonaux et chirurgicaux donnant aux patients l’aspect extérieur approximatif du sexe opposé, suivis d’un changement administratif d’état civil.

Rappelons que le DSM IV, (diagnostic and statistical manual-révision IV ) (3)(4) est le principal outil de classification des maladies psychiatriques en usage actuellement, et représente le résultat actuel d’efforts poursuivis depuis une trentaine d’années aux USA pour donner des critères diagnostiques précis au maladies mentales. Cet outil de classification a été établi par les psychiatres américains, mais est internationalement utilisé, bien que faisant l’objet de nombreuses controverses. Il a été établi selon le consensus des psychiatres américain et se veut purement descriptif et athéorique. L’établissement de critères de classification des maladies, ou nosologie, est d’une importance capitale en médecine, puisqu’elle est un élément essentiel du diagnostic des maladies et pour juger de l’efficacité des traitements. A noter que la CIM 10 ( classification internationale des maladies établie par l’OMS ) range également le transsexualisme dans les troubles mentaux (5)

Donc , le Journal Officiel , en publiant ce décret gouvernemental, déclare la chose suivante, en clair : " le transsexualisme ne fait plus partie des maladies mentales " ( le terme " affections psychiatriques de longue durée " , en jargon médico-administratif, est superposable à ce que ce que le commun des mortels appelle " maladies mentales " )

Autrement dit, le gouvernement français se déclare plus compétent, pour déterminer quels sont les troubles mentaux, que l’OMS et l’association psychiatrique américaine réunies, lesquelles n’ont pas du tout l’intention de retirer le transsexualisme de la liste des maladies mentales, dans la prochaine révision de la classification en cours d’élaboration !

Comment est on arrivé à cette prise de position du gouvernement français ?

En 1973, l’association américaine de psychiatrie retire à juste titre l’homosexualité de la liste des maladies mentales, suivie par l’OMS en 1990 (6). En effet , le fait d’avoir des goûts inhabituels ou bizarres, mais non nuisibles à autrui, dans quelque domaine que ce soit , ne saurait être qualifié de maladie mentale, sinon, l’on se mettrait à soigner les gens qui aiment les choux de Bruxelles ou les expositions de Boltanski, et aussi, à une autre époque, ceux qui n’aimaient pas le système soviétique !

Les associations transsexuelles, voyant que l’homosexualité avait été retirée de la liste des maladies mentales, se sont posées la question : " pourquoi pas nous ? " . En effet, être considéré comme un malade mental , pour eux , est considéré comme de la " stigmatisation " ce qui est le crime le plus absolu dans un monde régi par l’idéologie politiquement correcte.

Le 16 mai 2009, Le Ministre de la Santé, Roselyne Bachelot reprend les arguments des " associations " et saisit la Haute Autorité de Santé (7), afin que soit publié un décret visant à déclassifier la transsexualité des affections psychiatriques de longue durée. “Les personnes qui souffrent de trouble précoce de l’identité de genre, les transsexuels ou transgenres, peuvent bénéficier de l’exonération du ticket modérateur pour les soins et traitements au titre de l’affection longue durée n°23 (ALD 23) “affections psychiatriques de longue durée”, rappelle à cette époque le ministère, soulignant également que cette admission peut être considérée comme “stigmatisante " puisqu’elle peut " introduire une confusion entre le trouble de l’identité du genre et l’affection psychiatrique”.

Le décret publié ces jours-ci entérine donc les désirs ministériels. Pour le Ministère de la Santé, il s’agit " d’un signal fort envoyé à l’ensemble de la communauté " , message qui est reçu 5 sur 5, puisque Joël Bedos , de l’association IDAHO a déclaré que "La France est le premier pays au monde à ne plus considérer le transsexualisme comme pathologie mentale " (8)...

Pour pouvoir continuer à être remboursé à 100% par la sécurité sociale, le transsexualisme serait classé dans les " affections de longue durée hors liste" ou dans les " maladies orphelines "

Que penser de ce décret ?

1°) Le gouvernement français vient donc de réactiver la détestable tradition de la " science officielle " que l’on croyait enterrée depuis l’affaire Lyssenko (9) .

Une lecture attentive de la Constitution de la Cinquième République m’a permis de constater qu’il n’entrait nullement dans les attributions du gouvernement ni du parlement de déterminer par décret ou par loi quelles sont les vérités scientifiques du moment, ni de décréter ce qui est, ou n’est pas, une maladie mentale ! Que le gouvernement laisse donc les médecins et psychiatres décider, sur la base du raisonnement scientifique, ce que sont les maladies, et ne s’en mêle pas, ce n’est pas son travail. Imaginons le tollé si le gouvernement décidait un jour, pour éviter des dépenses, que " la grippe n’est pas une maladie " ! Eh bien , c’est à peu près la même chose.

2°) Il faudrait quand même savoir : soit une maladie est physique, soit elle est mentale ( souvent les deux sont intriqués ). Dans le cas du transsexualisme, il n’existe aucune anomalie des organes génitaux avant les "traitements " hormonaux et chirurgicaux ( d’ailleurs , nombre de transsexuels ont des enfants avant d’être opérés ). Sauf à être de très mauvaise foi, il ne s’agit donc pas d’une maladie physique, mais d’une maladie mentale ( conviction inébranlable d’être d’un sexe qui n’est pas le sien et tentatives de ressembler, par tous les moyens, à un individu du sexe auquel on est à tort persuadé d’appartenir ).

Si le gouvernement était logique dans sa démarche " intellectuelle " , le transsexualisme n’ayant jamais été une maladie physique et n’étant plus, selon lui, une maladie mentale, il devrait par conséquent décréter que ce n’est plus une maladie du tout !!!

Il n’ y aurait donc plus lieu, si l’on suit le raisonnement gouvernemental, de faire rembourser par l’assurance-maladie un très coûteux et dangereux " traitement " de ce qui, par décret au journal officiel, n’est plus une maladie mentale, et qui n’est objectivement pas une maladie physique !

3°) Une autre conséquence néfaste de ce décret est la suivante : les patients, avant de subir leurs " traitements " hormonaux et chirurgicaux, doivent être suivis pendant une longue période par des psychiatres afin de vérifier qu’ils ne souffrent pas en fait de syndromes délirants ou de fétichisme, par exemple, ce qui peut être une source d’erreurs de diagnostic et donc de traitement inapproprié. Au vu de ce décret affirmant que ce n’est pas une maladie mentale, comment les médecins feront-ils pour imposer à leurs patients un suivi psychiatrique, préalable indispensable à toute décision thérapeutique ? Enfin, ce décret ôte toute légitimité aux psychiatres qui souhaiteraient trouver un traitement, médicamenteux ou autre, plus adapté à cette maladie, et qui ferait, par exemple, disparaître la conviction inébranlable d’appartenir au sexe opposé. Nul ne sait si un tel traitement sera un jour trouvé, encore faut-il laisser aux psychiatres l’opportunité légale de le chercher.

4°) Il faut noter l’emploi abusif par le Ministère du terme " communauté " . La France est une République constituée de citoyens libres et égaux en droit , et non pas de " communautés ". Il faut noter le pouvoir de lobbying tout à fait excessif qui est donné aux associations représentant lesdites " communautés " . Le " droit à la différence " ne saurait être considéré comme une différence des droits, or chaque communauté revendique divers privilèges et accommodements, dont la probabilité d’obtention est fonction de son poids électoral ...

Pour conclure, en rédigeant cet article, j’ai découvert qu’il existait un " Prix Lyssenko " (10), qui est en fait un anti-prix, décerné " à un auteur ou une personnalité qui, par ses écrits ou par ses actes , a apporté une contribution exemplaire à la désinformation en matière scientifique ou historique, avec des méthodes et arguments idéologiques " . A n’en pas douter, Roselyne Bachelot, par cette décision, est fort bien placée pour remporter l’édition 2010 de ce prix, s’il est décerné !

 

(1) http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021801916&dateTexte=&categorieLien=id

(2)http://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_l%27identité_sexuelle

(3) http://fr.wikipedia.org/wiki/DSM-IV

(4) http://fr.wikipedia.org/wiki/Manuel_diagnostic_et_statistique_des_troubles_mentaux

(5)http://fr.wikipedia.org/wiki/CIM-10_Chapitre_05_:_Troubles_mentaux_et_du_comportement

(6)http://fr.wikipedia.org/wiki/Homosexualité#Le_regard_de_la_psychanalyse_et_de_la_psychiatrie

(7)http://www.yagg.com/2009/05/16/roselyne-bachelot-souhaite-declassifier-la-transsexualite-des-affections-psychiatriques-765/

(8) http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/02/12/01016-20100212ARTFIG00756-le-transsexualisme-n-est-plus-une-maladie-mentale-.php

(9)http://fr.wikipedia.org/wiki/Trofim_Denissovitch_Lyssenko

(10)http://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Lyssenko



124 réactions


  • LE CHAT LE CHAT 2 mars 2010 09:50

    est ce que c’est parce qu’il n’y a plus assez d’hopitaux psychiatriques pour acceuillir tous les escargots ?  smiley  smiley


  • Gabriel Gabriel 2 mars 2010 09:57

    Allongé dans un transat à côté d’un transsexuel, j’effectuai une traversée sur un transatlantique pour aller prendre le transsibérien en sirotant un whisky à base de malt transgénique. Lisant quelques articles d’Agoravox, je me pris soudainement à espérer ma transmigration corporelle sous d’autres cieux. Allez savoir pourquoi ?


  • Romain Desbois 2 mars 2010 09:59

    "C’est une affection grave aboutissant souvent au suicide, à la prostitution ou à une déchéance sociale« 

    Je me suis arrêté là .....

    Ce qui pousse ces personnes à ces extrémités ce n’est pas »l’affection" dont ils souffrent mais le fait que la société intolérante les stigmatise.

    Je suis effaré que des modérateurs aient pu voter pour cet article. Une des rares où j’ai voté contre. smiley


    • docdory docdory 2 mars 2010 11:22

      @ Romain Desbois


      J’en déduis que, lorsque vous êtes modérateur vous votez contre un article dont vous n’avez lu que le premier quart. Je vois que vous prenez très au sérieux votre fonction de modérateur ...


    • Romain Desbois 2 mars 2010 18:47

      Doctory

      Effectivement je le confesse, je prends de plus en plus au sérieux le rôle de modérateur.

      contrairement à beaucoup , je ne vote pas en fonction du fait que je suis d’accord ou non avec ce qu’écrit l’auteur. J’approuve plus de 90% des textes proposés dont certains seront vilipendés. Mais ce qui ne passe pas c’est le fait d’écrire ce genre de mensonge.

      Peut-être ai-je eu tort. Mais sur le fond vous ne corrigez pas « l’erreur » signalée.

      je vais néanmoins le lire en entier, juste pour voir si je me suis trompé.


    • smaugb smaugb 2 mars 2010 18:58

      « Je suis effaré que des modérateurs aient pu voter pour cet article. Une des rares où j’ai voté contre. »

      Ainsi donc vous votez contre un article quand vous n’êtes pas d’accord avec son propos...
      Belle aveu de censure !


    • Biaise Biaise 2 mars 2010 19:17

      "C’est une affection grave aboutissant souvent au suicide, à la prostitution ou à une déchéance sociale"

      </i> En effet, ce passage m’a énromément choquée.
      Tout ce que vous citez là n’est que le résultat des discriminations subies par ces personnes. L’amalgame est innacceptable.


    • anty 2 mars 2010 20:25

      Au contraire il est révélateur d’une certaine réalité qui existe même dans certains pays comme les Pays Bas connus pour une attitude plutôt cool envers ces gens


  • foufouille foufouille 2 mars 2010 10:09

    le doc a fait ses etudes en allemagne a une autre epoque


    • docdory docdory 2 mars 2010 11:01

      Et un point Goodwin !


    • foufouille foufouille 2 mars 2010 11:45

      faire de longues etudes t’a pas rendu plus ouvert
      ton diplome tu as du le passe (paye) en roumanie
      ils ont des ecoles special pour tes momes
      diplome garantie a 100%


    • LE CHAT LE CHAT 2 mars 2010 10:58

      t’as lu l’article paru dans Charlie Hebdo à ce sujet ? c’est inquiétant cette dérive et ces créations de nouveaux syndromes pour fourguer les poisons de l’industrie pharmaceutique !


    • docdory docdory 2 mars 2010 11:16

      @ Chanteclerc


      Drôle d’argument : il y a 60 ans , il n’y avait aucun médicament pour combattre la schizophrénie . Cela veut-il dire, selon vous, qu’elle n’est devenue une maladie mentale qu’après l’invention de la chlorpromazine ?

  • Lapa Lapa 2 mars 2010 11:41

    article intéressant sur la question posée du rôle de l’état et de la réponse de celui-ci aux aspirations communautaires.


  • Rough 2 mars 2010 11:58

    Excellent article !

    Après s’être attaqué à l’histoire avec les lois Gayssot et autres lois mémorielles le législateur veut maintenant décider à la place de la Faculté !


  • Paul Villach Paul Villach 2 mars 2010 12:36

    @ Cher Docdory

    Très intéressante illustration de cette immixtion du pouvoir dans les domaines de la recherche et des définitions de la « normalité ».
    L’Union soviétique a poussé l’exercice aussi loin que possible : même Andréi Sakkarrov devait être soumis à un un traitement psychiatrique.
    Avant lui, les généticiens comme Doubinine étaient incarcérés, car la génétique, « cette idéologie démoniaque et sa théorie réactionnaire de l’hérédité », disait Staline, entrait en collision avec la théorie marxisto-stalinienne : Lyssenko, l’imposteur, était alors à son zénith et avec lui l’agriculture soviétique allait sombrer dans l’abîme...
    Paul Villach


    • voxagora voxagora 2 mars 2010 17:04


      @ Paul Villach :
      Le transexualisme a ceci de commun avec A. Sakkarrov :

      ni l’un ni l’autre ne relèvent du médical.

      Ils relèvent du psychisme : choix de genre, opinions politiques


    • anty 2 mars 2010 18:48

      Alors pourquoi les trans ont tant besoin des medecins ?


    • lord_volde lord_volde 3 mars 2010 01:35

      Sacré Villach qui endosse cette fois le rôle dévolu habituellement à Doctory de thuriféraire patenté portant cachet officiel de la République. 


  • kiouty 2 mars 2010 13:01

    Bon, et sinon, il fait beau chez vous ?


  • LT25 LT25 2 mars 2010 13:09

    Méconnaissance profonde de la question et volonté, derrière des a priori pseudo médico scientifiques, de donner un avis prétendûment pertinent sur un problème qu’on ne connait pas.

    Au lieu d’en rester au niveau des discours du zinc du café du commerce, « Doc », je vous recommanderais de lire le rapport du Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe (47 états membres quand même.... dont l’UE des 27..) intitulé « Droits de l’Homme et Identité de Genre »
     ( https://wcd.coe.int/com.instranet.InstraServlet?command=com.instranet.CmdBlobGet&InstranetImage=1370638&SecMode=1&DocId=1458356&Usage=2 ) et de reconsidérer la question comme n’étant pas réductible à une « simple » affaire « médicale », mais faisant partie du vaste champ des DISCRIMINATIONS, cultivé (notamment en France) par une classe politique (au pouvoir) particulièrement obtuse.

    Confondre sexe et genre est courant.
    Faire la distinction l’est moins....
    http://www.sts67.org/html/lect/fr_lectures_sexe_genre.html serait aussi une lecture intéressante...

    Par ailleurs..... la maternité, qui est bel et bien prise en compte par la sécu, non ?? vous la classez en maladie physique ou mentale ??? smiley


    • docdory docdory 2 mars 2010 16:36

      @ LT 25

      L’intitulé exact de l’Assurance maladie , c’est « assurance maladie-maternité » ce qui explique pourquoi les grossesses sont remboursées par la sécu .

    • docdory docdory 3 mars 2010 00:30

      @ LT 25

      Désolé de n’avoir pu vous répondre plus tôt,mais j’avais du travail ...
      J’ai lu avec attention votre rapport du Conseil de l’Europe . Une remarque préliminaire : le Conseil de l’Europe est cet organisme supra-national élu par personne , qui ne représente que lui même, et qui prétend régenter la vie des gens en Europe sans leur demander leur avis. En effet , une absurde initiative récente de ce Conseil est de vouloir interdire la fessée dans toute l’Europe . De quel droit ce conseil non élu ce conseil prétend-il édicter aux parents la façon d’édicter leurs enfants, on se le demande ...
      Le rapport du conseil de l’Europe que vous mettez en lien est typique des rapports émanant d’institutions supra-nationales à la légitimité obscure . Ses préconisations sont irréalisables en pratique . Par exemple , ses voeux pieux concernant la discrimination à l’embauche . Comment une loi pourrait -elle contraindre un patron à embaucher en toute connaissance de cause une personne transgenre ? 
      Sur les soins dont relèvent les transsexuels, comment le conseil de l’Europe pourrait-il imposer à bon nombre de ses états ayant déjà un système de sécurité sociale en grande difficulté , voire inexistant, le remboursement des coûteux traitements de la transsexualité, alors que certains de ces Etats ont déjà du mal a financer les opérations cardiaques ou les chimiothérapies anticancéreuses de leurs citoyens ?
      Quand aux décisions de la cour européenne de justice mentionnées dans ce rapport, elles me confirment dans ma conviction que chaque pays ayant ses lois et coutumes ( vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà ), une justice internationale va forcément à l’encontre de ce que les citoyens de certains pays estiment légitime, et est donc , par essence , liberticide .
      Enfin , sur votre lien concernant sexe et genre , il y a deux points de vues, le point de vue essentialiste et le point de vue constructionniste . La controverse entre ces deux points de vue n’est pas close , et je me garderais bien de prendre parti à ce sujet.

  • tylhdar tylhdar 2 mars 2010 13:22

    - L’affection n’est pas concomitante d’une affection responsable d’un phénotype hermaphrodite (pour les aspects biologiques : Syndrome de Klinefelter : XXY, Syndrome de Turner : XO)
    Qui a dit ça ? l’auteur ou le DSM ? le Syndrome de klinfelter ne provoque pas hermaphrodisme.

    Sauf à être de très mauvaise foi, il ne s’agit donc pas d’une maladie physique, mais d’une maladie mentale ( conviction inébranlable d’être d’un sexe qui n’est pas le sien et tentatives de ressembler, par tous les moyens, à un individu du sexe auquel on est à tort persuadé d’appartenir ).
    Là c’est l’auteur qui est d’une mauvaise foi.


    • docdory docdory 2 mars 2010 16:29

      @ Tyldhar

      Ce que veut dire le DSM , c’est qu’il n’y a pas de transsexualisme si il y a une anomalie des chromosomes sexuels , ou bien n’importe quel état intersexué ( pseudohermaphrodismes, hermaphrodisme vrai : en effet , dans les cas d’ambiguïtés sexuelles , il arrive que le sexe assigné à la naissance ( qui peut être très difficile à déterminer ) ne s’avère pas du tout correspondre au sexe réel à la puberté, d’où nécessité d’un changement d’état civil. Ce que dit en fait le DSM IV, c’est que, dans ces cas, le terme de transsexualisme ne s’applique pas. 

  • King Al Batar Albatar 2 mars 2010 13:29

    Je ne sais pas si ca peut faire avancer le débat, mais je sais qu’en Thailande ils ont une vision du transexualisme qui n’a rien a voir avec la notre, ils font partite intégrante de leur société et sont admis très tot dans les écoles. Ils ont même des toilettes spécialement pour eux dnas les lycées.....

    C’et bizarre quand même !

    Serieusement je n’ai aps d’avis sur la question. Est que le sadomasochisme ou la scatophilie sont considéré comme des maladaies mentales ?

    LEs pratiques sexuelles et leur déviances (le fait de preféré se faire enculer à faire l’homme devie sur l’acoutrement et le role que l’on souhaite avoir dans la société homme/femme) restent a mon sens du domaine du privé tant que cela ne nuit pas a autrui.

    Il faudrait l’avis d’un psychologue pour qu’il nous dise ce qu’il en pense, mais également ce qu’il pense de toutes les autres pratiques sexuelles qui sortent de l’ordinaire et de l’influence que celapeut avoir sur le comportement d’un individu dans sa vie au dela de l’acte sexuel. Y a t il un psy sur agoravox ?


    • LT25 LT25 2 mars 2010 14:30

      Le problème, cher Albatar, c’est que la transidentité n’a STRICTEMENT RIEN A VOIR avec une quelconque pratique sexuelle !

      Dans les transgenres (terme générique regroupant, notamment, les personnes opérées et celles qui ne le sont pas) il y a très probablement des homos et des hétéros, et aussi des bisexuel(le)s et des asexuel(le)s...
      Tout autant ni plus ni moins que dans le reste de la population, et vraisemblablement aussi une proprtion de scatophiles, nécrophiles, et autres pédophiles, et pas davantage que dans le reste de l’humanité.

      La transidentité n’a RIEN A VOIR avec tout ça, et ce sont les médias, qui, par leur habitude de tout déformer parce que leur unique objectif est de faire du fric (à quoi servirait l’audimat ?) préfèrent, bien sûr, caricaturer que chercher la réalité de la question.
      C’est moins fatiguant et ça rapporte plus ! smiley

      Le pire c’est quand on retrouve des sottises de ce calibre colportées par quelques uns qui se drapent dans une prétendue science médicale !

      Nous autres, qui ne sommes pas d’origine génétique, avons un gros boulot d’éducation et de démystification à faire pour arriver à faire comprendre qu’une personne transidentitaire n’est ni plus ni moins malade qu’une femme en sitaution de grossesse.

      Ce sont des choses NATURELLES, que, pour la transidentité, on ne S’EXPLIQUE PAS (pas encore ?)... et en AUCUN CAS une maladie.

      On a juste à DECIDER de vivre ou de se laisser crever, mais on ne CHOISIT PAS d’être trans !

      Lors de mes premières consultations avec un psy (mais pas un membre des « équipes soi disant officielles », surtout pas !) une des premières choses qu’il m’a dites : « Ne vous laissez surtout pas dire que vous souffrez d’une pathologie ! »...

      On EST comme ça, et ensuite on essaye de faire en sorte que ça puisse être VIVABLE..

      Et il n’y a ni chemin standard, ni recette miracle, chaque cas est différent !


    • voxagora voxagora 2 mars 2010 17:13

      Comme je l’ai écrit plus haut (ou plus bas je ne sais pas),
      le transsexualisme n’a rien à voir avec le médical
      qui soigne les maladies,

      il a à voir avec le psychisme, en ce qu’il est un « choix » de genre.
      (je mets les guillements car nos choix ne sont pas des choix
      au sens de la volonté.)


    • voxagora voxagora 2 mars 2010 17:41

      Colloque du Centre Psychanalyse et Médecine,
      Université Denis Diderot Paris.
      intitulé « POLITIQUE DU SEXUEL »


    • anty 2 mars 2010 19:04

      à LSD

      Tu déblatères les mêmes anneries que l’organisation mafieuse la lgbt
      et que tout le monde connait

      Je pense qu’il est temps qu’il est temps que le public ouvre les yeux et s’aperçoivent
      qu’une certaine catégorie sociale des gens malades profitent honteusement
      des faiblesses de certains de nos politiques pour satisfaire ses CAPRICES
      avec l’argent des contribuables.


    • Pie 3,14 3 mars 2010 20:40

      A Anty

      CAPRICE ????

      Il faut vraiment être totalement stupide pour qualifier le problème de ces personnes de caprice.


    • kammy kammy kammy kammy 4 mars 2010 13:03

      @ PIE 3,14

      Je crois que tu as précisément mis le doigt sur le problème du sieur anty... smiley


  • Krokodilo Krokodilo 2 mars 2010 14:31

    Article courageux, sur un sujet où il n’y a que des coups à prendre ! Un vrai problème est clairement posé : est-ce au gouvernement de décider ce qui est ou n’est pas une pathologie mentale ? D’ailleurs, celui-ci ménage la chèvre et le chou, en excluant la transsexualité de l’ALD 23 tout en recommandant de l’accepter en ALD hors-liste, donc toujours comme une maladie ! A l’évidence, il ne s’agit pas de médecine ni de science, mais de démagogie et de politique - c’est un peu pléonastique, d’ailleurs. Même la décision - poitique et légitime comme payeur - d’établir les listes d’exonérations pour les soins longue durée doit s’appuyer sur un collège de professionnels.

    Ca rappelle un peu le débat aujourd’hui mis en veilleuse sur l’homosexualité : on sait simplement qu’elle a existé à toutes les époques, dans toutes les cultures, mais à part ça, est-ce une maladie ou une simple variante de la sexualité... il faut admettre que la science a encore du pain sur la planche. D’ailleurs, même si on la considère comme une sexualité naturelle, il est probable qu’il y ait une explication scientifique, même si elle nous échappe à l’heure actuelle.

    Sur le DSM, en laissant couler les publications francophones, la France et d’autre spays se sont mis sous le joug de l’autorité étatsunienne, qui donne le la, en psychiatrie comme ailleurs. Mais ils savent se critiquer : « Comment la psychiatrie et l’industrie pharmaceutique ont médicalisé nos émotions » (traduit), de C. Lane, un historien américain, 2007. Par exemple, la pub faite à la phobie sociale, la raréfaction du terme névrose, trop psychanalytique, démembrée en diverses maladies psychiatriques, etc.
    Si chaque culture veut faire vivre sa façon de voir le monde, il faut re-publier dans sa propre langue...


    • docdory docdory 2 mars 2010 14:57

      @ Krokodilo


      A noter que les transsexuels , qui pensent avoir obtenu une grande victoire avec le classement de cette maladie dans les affections « hors liste » , vont bien vite déchanter : en effet, les affections « hors liste » ne bénéficient pas de l’exonération du ticket modérateur ( elles ne sont pas prises en charge à 100 % par la sécurité sociale ) . les transsexuels qui n’auraient pas de mutuelle auront donc à payer le prix fort pour avoir leur traitement, alors qu’auparavant celui-ci était gratuit . 
      Nul doute que bon nombre de mutuelles mettront dans leur contrat un codicille en petites lettres stipulant que ce genre de soins n’est pas pris en charge ....
      Je partage ton opinion sur les faiblesses du DSM IV, en particulier l’abandon du concept de névrose , qui avait une utilité, mais cependant, en l’occurrence , le DSM IV est en accord avec la classification des maladies de l’OMS, et , en tout état de cause , ce n’est pas à l’Etat d’investir le débat scientifique entre psychiatres

    • Krokodilo Krokodilo 2 mars 2010 15:16

      Je n’avais pas réalisé que les « hors-liste » étaient désavantagés ! C’est bien la peine de vouloir faire plaisir à un lobby ...
      Pour le DSM IV, l’influence de la littérature médicale anglophone, principalement américaine, est telle qu’il est probable que l’OMS suive aussi son évolution, mais ce n’est pas le même débat.


  • LT25 LT25 2 mars 2010 15:19

    Il suffit pour cela de se reporter à la lettre réseau qui vient d’être adressée par le ministère aux caisses de sécu.
    Elle est citée, par exemple, là :
    http://www.fabulous-gonzesses.com/forum/la-loi-bachelot-t4574-15.html
    ...
    Ca évite toute « interprétation » erronnée... de nature à déformer la réalité des choses... smiley



    • docdory docdory 3 mars 2010 00:36

      @ LT 25

      Je ne voudrais pas vous alarmer, mais compte-tenu de ce qui se passe habituellement avec les dépenses de santé , il y a fort à parier que l’interprétation qui sera fait e de cette lettre du ministère aux caisses de sécurité sociale sera sujette dans l’avenir à fortes variations en fonction des remaniements ministériels futurs, et de l’état du trou de la sécu ...

  • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 2 mars 2010 15:23

    Changer l’article D. 322-1 du code de la sécurité sociale, n’est-ce pas changer un texte législatif par un autre ?


  • johnford johnford 2 mars 2010 16:10

    Pour moi il s’agit d’un trouble mental qui pousse l’enfant à s’identifier au mauvais parent pendant l’enfance.


  • emma 2 mars 2010 17:30

    Pourquoi Agoravox permet la publication d’articles basés sur l’ignorance qui provoquent la discrimination sociale, l’exclusion, la haine et des morts ?

    Quand est ce que le milieu médical ouvrira ses yeux et comprendra que c’est l’identité de genre (l’ensemble de nos idées sexuées, ce qui est dans notre tête, y compris l’idéologie de se définir « homme », « femme », ou de ne pas s’appliquer cette idéologie) qui définit le sexe.

    Ce n’est pas ce qui est entre les jambes qui définit l’identité sexuée, mais ce qui est dans la tête, et cela pour tout le monde. Définir l’identité s’une personne uniquement par rapport à l’apparence d’une petite partie de son corps à la naissance ignore l’essentiel de chaque personne : sa personnalité, son véritable identité, ce qui est acquis tout au long de sa vie.

    Lisez ce que dit Commissaire Hammarberg, au Conseil de l’Europe, au sujet de l’identité de genre https://wcd.coe.int/ViewDoc.jsp?id=1476821&Site=CM et lisez son document thématique au sujet.

    C’est uniquement la discrimination sociale, soutenue par la politique de l’Etat et la volonté du corps médical d’imposer l’idée que l’identité de genre DOIT être défini par ce qui est entre les jambes qui mène aux discriminations, et aux besoins d’opérations, y compris ceux que le corps medical appel encore (apr son ignorance) des personnes « intersexes ». Lisez ce que le corps médical et l’idéologie de l’Etat font à ces personnes : http://www.genrespluriels.be/Traitements-de-normalisation Vous citez DSM IV dans l’article sans tenir compte du fait que non-seulement il est basé sur des croyances politico-culturelles, mais surtout qu’il ignore les principes fondamentaux des droits humains. Lisez les articles de la Convention de sauvegarde des Droits de l’Homme http://www.echr.coe.int/NR/rdonlyres/086519A8-B57A-40F4-9E22-3E27564DBE86/0/FrenchFrançais.pdf surtout les articles 8, 9, 10, 12, 14… Appliquez-les à votre texte qui est basé sur l’incompréhension des psychiatres du 20e siècle. Réfléchissez où sont les droits humains qui n’ont pas l’idéologie de l’homme et de la femme, qui ne définissent pas leur identité sexuée par une perception de ce qui se trouve entre leurs jambes, mais par rapport à ce qui se trouvent dans leur tête.

    Lisez les principes de Jogjakarta, texte fondamentale suite à un accord international au sujet des droits humains et l’identité de genre. http://www.yogyakartaprinciples.org/principles_fr.htm Ecoutez le discours à l’ONU en décembre 2009, au sujet de la discrimination des personnes transgenre : http://www.youtube.com/watch?v=JrOc6CIQjtc&feature=player_embedded Posez-vous la question, est-ce votre caryotype clef dans la définition de votre identité sexuée ? Bien sur que non. C’est votre ressenti, votre identité de genre, ce qui est clef, qui est fondamentale dans cette définition.

    Informez vous au sujet de l’identité de genre : http://www.sts67.org/html/lect/fr_lectures.html Posez-vous la question du pourquoi le besoin du mouvement féministe ? Tout simplement par discrimination de genre : parce que l’Etat, soutenu par le corps médical, impose son apartheid de l’identité de genre sur toute la population, en disant que nos idées, notre identité sexuée, l’ensemble de notre personnalité sexuée, notre expression sexuée, notre véritable ETRE sexuée puisse se résumer par une de deux perceptions d’un médecin lors de notre naissance.

    Réveillez-vous de votre ignorance....ou sinon, admettez que votre approche soutient celui qui mène aux morts de la transphobie, qui mène à l’exclusion sociale, et pousse les gens vers le suicide, les pratiques à risque...qui mène à la fracture sociale. Les personnes dont les nomes se trouvent sur ces tableaux Excel http://www.transgenderdor.org/?page_id=192 ne sont que la partie visible de l’iceberg des morts provoqués par la discrimination de l’identité de genre, soutenu par le texte de votre article. Réveillez vous. Prenez conscience des conséquences de vos actes.


    • Krokodilo Krokodilo 2 mars 2010 18:03

      Croire que l’esprit est indépendant du corps, notamment de la production hormonale, est également très naïf ! Si nous sommes tellement poussés à nouer des relations sexuelles, au point d’y penser dit-on, plus d’une centaine de fois par jour pour les ados, c’est sous l’influence de notre corps et de molécules qui orientent notre esprit, dans le but souverain de perpétuer l’espèce. Quant ce besoin impérieux se calme, l’esprit aussi. Le pur esprit philosophique, qui choisit son identité tout seul comme un grand, ça n’est qu’une vue de ... l’esprit.


    • anty 2 mars 2010 19:19

      a aimpas
      tu viens sur AV pour la circonstance et en plus tu traites des gens d’ignares et exhibant des arguments absurdes...

      Ce n’est pas parce que les politiques ont décidé que tout d’un coup que les trans ne sont plus des êtres malades que par enchantement ils deviennent des êtres normaux en pleine possession de leur moyens mentales


    • johnford johnford 2 mars 2010 20:41

      « apartheid de l’identité de genre » ?.. Il ne s’agit pas d’être noir ou blanc là, ce qui est naturel et inné.
      Il ne faut pas banaliser et laisser telles quelles des déviances chez l ’enfant mais l’aider tant qu’il en est encore temps, rien à voir avec la couleur de sa peau, elle tout à fait naturelle.


    • docdory docdory 3 mars 2010 00:50

      @ Emma

      Contrairement à ce que certains ont cru à la lecture de mon article , celui-ci n’attaque nullement les personnes transsexuelles, mais attaque le fait qu’un gouvernement se mêle de questions scientifiques qui ne le regardent nullement .
      Personnellemnt , ce qui me choque le plus dans la décision gouvernementale , c’est qu’elle bloque en pratique toute recherche neurologique ou psychiatrique sur cette maladie.
      Supposons que la médecine découvre un traitement , qui, appliqué aux personnes souffrant de transsexualité, fasse disparaître la conviction pathologique qu’ils ont d’appartenir au sexe opposé.
      Je ne sais pas si il existera un jour un tel traitement, mais ce que je sais , c’est que si il existe , il deviendra le traitement de référence de la transsexualité, et enverra les traitements hormonaux et chirurgicaux vers la préhistoire de la médecine. Il est en tout cas du devoir de tout chercheur en neuro-psychiatrie dans ce domaine d’essayer de découvrir un tel traitement , si c’est possible.

  • saint_sebastien saint_sebastien 2 mars 2010 18:06

    prochain sur la liste la pédophilie ne sera plus un crime ... tripoter des jeunes gamins sera « normal » ... 

    Je rappelle juste , que , quand bien même on se fait opérer , on ne devient ni un homme , ni un femme , mais une caricature d’homme ou de femme ...

    Ce qui détermine votre sexe , ce sont vos gènes , chez l’être humain en tout cas...
    qu’on aime s’habiller en homme ou en femme ,n’a rien à voir avec le fait d’être un homme ou une femme ...

    Moi je suis noir, mais j’aurai bien aimé être asiatique , ou grand blond comme les suédois ... et pourtant j’accepte ce que je suis tout les jours , ceux qui n’arrivent pas à accepter ce qu’ils sont sont des malades , et oui , je suis noir et transophobe ... à part les brésiliennes qui sont généralement des objets sexuels bien réussi ... puisque c’est ça les trans , des objets sexuels qu’ont opère pour les mettre sur le trottoir qu’elles fassent le tapin dans les rues de rio , car des amateurs de trans , yen a un bon paquet chez les hétéros ...

    Maintenant le jour ou un homme né homme pourra faire des momes je changerai d’avis... idem le jour ou une femme produira du sperme ...

  • saint_sebastien saint_sebastien 2 mars 2010 18:11

    Sur le fond de l"affaire , si le lobby trans arrive à ses fins tant mieux pour eux ... mais ne demandez pas aux gens de tout accepter , au non de je ne sais quelle lutte contre les discriminations ... 

    Et rappelez vous que l’histoire n’est jamais à sens unique... les periodes de permissivité et d’ordre moral s’alternent régulièrement...

  • Eric Kaminski 2 mars 2010 18:17

    Voilà une belle décision attendue de puis longtemps par les personnes qui acceptent de prendre de la distance et réfutent les évidences ! Un beau progrès qui passe trop inaperçu

    et maintenant supprimons la mention du genre sur les cartes d’identité, inutile... 

    jetez un oeil sur ce blog pour comprendre les enjeux du genre et du respect de la dignité et des droits de l’Homme : http://ekaminski.blog.lemonde.fr/


    • anty 2 mars 2010 19:24

      C’est vrai que les conneries sont à la mode en ce moment

      Supprimons aussi l’interdiction de ne pas tuer son prochain

      il ya des individus qui ont envie d’exprimer leur nature leur côté assassin

      c’est ignoble de les empêcher.


    • anty 2 mars 2010 19:28

      Supprimons l’interdiction de tuer

      Ilya des individus qui ont envie d’exprimer leur côté naturel leur côté assassin

      c’est ignoble de les empêcher..


  • saint_sebastien saint_sebastien 2 mars 2010 18:18

    A quand un dessin animé de poissons trans pour expliquer au CP l’amour entre 2 shemales ? ah mais oui , j’oublie que les carpes peuvent changer de sexe sans charcutage , elles ..

    Finalement un peu de Salafisme chez nous ferait un peu de bien pour calmer certain fous ...

  • ratatouille ratatouille 2 mars 2010 18:18

    Je cite l’article :

    Le gouvernement français vient donc de réactiver la détestable tradition de la « science officielle »
    ...et...
    Que le gouvernement laisse donc les médecins et psychiatres décider, sur la base du raisonnement scientifique, ce que sont les maladies, et ne s’en mêle pas, ce n’est pas son travail.

    Cette indignation et cette réclamation sont infondées parce qu’elles supposent que les psychiatres ont un point de vue scientifique sur la question. Ce qui est tout à fait faux. La proposition : « Le transsexualisme est une maladie mentale » n’a rien d’une théorie scientifique vérifiable. C’est un jugement moral pur et simple.

    Quant à la prochaine révision du DSM IV qui ne compte pas supprimer le transsexualisme de la liste des pathologies, rien d’étonnant à ça : elle est rédigée par les mêmes cinglés qui il y a 40 ans essayaient de reconvertir de force les ados homos en hétéros à coups d’électrochocs. Maintenant que les homos sont acceptés, ils se rabattent sur les petits garçons qui jouent à la poupée.

    Ce n’est pas le boulot des psychiatres décider si c’est bien ou mal pour un homme d’être attiré par les hommes ou de vouloir vivre en femme. C’est pourtant ce que l’auteur réclame en leur nom dans le deuxième cas. C’est au minimum de l’aveuglement sur les limites de sa science, au pire de la mégalomanie.


    • anty 2 mars 2010 20:19

      Quant à la prochaine révision du DSM IV qui ne compte pas supprimer le transsexualisme de la liste des pathologies, rien d’étonnant à ça : elle est rédigée par les mêmes cinglés qui il y a 40 ans essayaient de reconvertir de force les ados homos en hétéros à coups d’électrochocs. Maintenant que les homos sont acceptés, ils se rabattent sur les petits garçons qui jouent à la poupée.

      Non les cinglés dont tu parles sont des hommes de sciences auxquels les malades déments ont forcé la main il y a 40 ans et les politiques irresponsables ont parachevés en 1990.


    • docdory docdory 2 mars 2010 23:47

      @ Ratatouille

      Les psychiatres essaient d’avoir un point de vue scientifique sur la question. Affirmer que le transsexualisme n’est pas une maladie mentale consiste en fait à affirmer qu’il ne s’agit pas d’une maladie du tout, puisque, par définition, les transsexuels , avant toutes procédures médicales , sont des personnes physiquement strictement normales ( c’est un des critères du transsexualisme pour le DSM IV ). Comme il ne s’agit objectivement pas d’une maladie physique , il ne reste plus que le choix qu’ entre deux options :
      -soit il s’agit d’une maladie mentale
      - soit il ne s’agit pas d’une maladie du tout, et à ce moment là, on ne voit pas pourquoi les médecins interviendraient de quelque façon que ce soit dans cette affaire.
      On peut d’ailleurs se demander si les premiers médecins ayant donné des hormones ou fait des opérations chez ces personnes n’ont pas outrepassé leurs fonctions, dans la mesure ou le principe de base de la médecine est « primum non nocere » ( d’abord ne pas nuire ) .
       

    • COLRE COLRE 3 mars 2010 00:21

      Doc,

      Est-ce que cette référence donnée par l’un des intervenants, ici, vous interpelle sur l’action des médecins qui ont outrepassé leurs fonctions pour normaliser des enfants ou des bébés selon les codes de la société ?

      http://www.genrespluriels.be/Traitements-de-normalisation

      « Depuis les années ’50 et les expérimentations psycho-médicales effrénées, beaucoup de personnes intersexuées ont subi dès la naissance une ou plusieurs opérations chirurgicales visant à « corriger » leur appareil uro-génital afin de le rendre conforme aux normes binaires (en résumé : homme = individu muni de deux testicules et d’un pénis permettant l’urination en position debout et la pénétration vaginale / femme = individu dépourvu d’un pénis et possédant un vagin calibré pour la pénétration hétérosexuelle). La plupart du temps, ces opérations nécessitent plusieurs « retouches » et s’accompagnent de soins contraignants voire traumatisants et d’un traitement hormonal lourd et sans fin. Lorsqu’ils sont pratiqués sans le consentement éclairé des parents, il y a tout lieu d’estimer que ces traitements de normalisation binaire s’assimilent à des mutilations génitales.  »


    • docdory docdory 3 mars 2010 01:00

      @ Colre 

      Vous parlez là des états intersexués ( sexe mal défini à la naissance. ) . C’est un problème très différent de celui de la transsexualité .
      Il est parfois très difficile de dire de quel sexe se sentiront ces enfants à la puberté.
      Hormis les cas évidents ( hyperplasie congénitale des surrénales ,) , il est conseillé maintenant de donner un prénom neutre à ces enfants ( genre Claude, Dominique ou Camille ) et d’attendre la puberté pour voire ce qu’il est possible de faire, car de lourdes erreurs ont parfois été commises, à l’époque où la médecine ne disposait pas des techniques et du savoir dont elle dispose actuellement. Il conviendrait que la législation permette la déclaration à l’état civil en sexe indéterminé, ce qui simplifierait l’évolution ultérieure .

    • ratatouille ratatouille 3 mars 2010 14:31

      @Docdory

      C’est vrai que le coup de la maladie « orpheline » qui est une maladie sans en être une vraiment est bancal. En même temps comme dans l’exemple de la grossesse évoqué dans d’autres commentaires, il ne doit pas forcément y avoir maladie pour qu’il y ait des soins. Dans le même ordre d’idée, la sécu rembourse bien l’augmentation mammaire dans certains cas, pourquoi pas des changements de sexe ?

      Peut-être le problème est-il la définition de la maladie plutôt que de savoir s’il y a maladie ou non. Quand on lit « le transsexualisme est une maladie mentale » on entend « ce n’est pas normal d’être un homme et de vouloir être une femme, il faudrait rendre ces hommes comme les autres ». Or pour le trans ce n’est pas ça le problème. Il ne souffre pas d’avoir un « esprit de femme », mais de ne pas avoir un corps de femme. C’est à cause de ce détournement que, probablement, les trans n’aiment pas se voir décrire comme des malades. Or la base pour la définition d’une maladie c’est bien la souffrance telle que décrite par le patient non ? Et d’une fille avec seins monstrueux, dira-t-on que son problème c’est les seins monstrueux ou son envie injustifiée d’avoir de jolis seins ?

      « Les psychiatres essaient d’avoir un point de vue scientifique »
      C’est très noble de leur part. Hélas l’identité de genre ça tient beaucoup au fonctionnement du cerveau et on comprend à peu près aussi bien le cerveau aujourd’hui que l’on comprenait le système sanguin au moyen-âge. En l’absence de connaissances scientifiques suffisantes, peut-être faudrait-il s’abstenir de faire comme si on en avait.

      « primum non nocere »
      Exactement. Alors quand un petit garçon veut jouer à la dinette plutôt qu’aux petits soldats on lui achète une dinette ou on lui dit qu’il est malade et on l’emmène faire une thérapie traumatisante pour essayer de le convertir aux petits soldats ? Il me semble que la volonté de décrire les trans comme des malades mentaux vient plutôt des fans de la deuxième approche.


  • Branck2012 2 mars 2010 18:25

    « Le transsexualisme n’est plus une maladie mentale en France »

    ...........................................Je le savais !!!


    • anty 2 mars 2010 19:31

      « Le transsexualisme est encore plus une maladie mentale en France »

      ...........................................Je le savais !!!


  • smaugb smaugb 2 mars 2010 19:06

    Poser la question de savoir si le « transexualisme » est une maladie mentale manifeste une autre maladie mentale :
    celle de ceux qui passent leur temps à voir dans toutes les monstruosités et les horreurs dont sont capables les hommes des choses normales, des choix neutres, des manifestations de liberté, par lâcheté, par conformisme et par ignorance.


  • Biaise Biaise 2 mars 2010 19:13

    En fait, docdory, il vous manque une notion : celle que la transsexualité ne serait pas une maladie. En effet, nous grandissons et nous construisons et la plus grande tâche dans notre vie est : devenir nous-même et affirmer son identité malgré les influences de la société où les limites de notres corps.

    Le fait d’avoir un corps de femme quand on se sent homme nous met face à une limite du corps humain que certains animaux ne connaissent pas : nous ne savons pas changer de sexe (biologique, autrement j’utilise la notion de « genre »).

    Les femmes enceintes sont médicalisées, un processus pris en charge par la sécurité sociale. La gestation n’est pourtant pas une maladie. Mais les frais médicaux sont nécessaires pour son bon déroulement. De plus l’État se doit de mettre à disposition des femmes enceintes tous les moyens modernes accessibles. Autrement, ce serait un scandale.
    Il doit tout bonnement en être de même pour les transsexuel(le)s.

    Le DSM, que j’ai souvent consulté, ne peut pas être pris au sérieux. Il est fait pas des vieux psychatres qui travaillent entre eux et se recrutent entre eux. C’est fermé, ce n’est pas un milieu propice à des recherches efficaces et encore moins critiques. Nous les remercieront notamment d’avoir rendus fous des enfants dits « hyperactifs » aux USA en les gavant de médicaments.

    Un dernier point sur la politique.
    -> Il s’agit bien sûr d’une éhonteuse hyppocrisie de retirer la transexualité des maladies mentales alors que la France est à ce point en retard sur les relations entre les trans et le corps médical tout comme sur le changement d’État civil. De plus, la Halde ne reconnait pas officiellement la discrimination pour transexualité, voir mon article « des droits pour tous, sauf pour toi » plus tôt dans l’année pour observer le calvaire d’une des nombreuses victimes.


    • Krokodilo Krokodilo 2 mars 2010 19:50

      En même temps, on pourrait soutenir que devenir nous-mêmes est la tâche la plus simple de notre vie !
      Mais je partage votre étonnement devant le nombre d’enfants sous Ritaline aux USA. C’est le pays des excès, fascinant par certains côtés, mais excessif.


    • COLRE COLRE 3 mars 2010 00:11

      Biaise,

      Je suis tout à fait d’accord avec vous : la faille de cet article est de vouloir à tout prix que la transsexualité soit une « maladie ». Mais pourquoi ?!… merci aussi pour votre précédent article, remarquable (et qu’est devenue Gabrielle ?)

      Bonjour doc,

      Je trouve votre réaction contradictoire : vous êtes contre si l’Etat décrète que « le transexualisme n’est plus une maladie mentale » (voir votre titre), et vous y voyez un « retour de la »science officielle« , mais cela ne vous dérange pas si le même Etat décrète, à l’inverse, que le »transexualisme est une maladie mentale"…

      Donc, votre papier ne concerne pas l’immixtion indue de l’Etat dans des affaires « scientifiques » : il concerne votre opinion et votre propre jugement moral de ce qui se fait et ne se fait pas.

      J’ai beaucoup apprécié les interventions de Biaise, LT25, ratatouille ou emma qui ont apporté une information éclairée sur un sujet que je ne connaissais pas. Je trouve que votre papier n’est pas assez argumenté et laisse trop filtrer votre irritation personnelle. J’ai trouvé l’article du Figaro sur lequel vous vous êtes appuyé plus factuel et plus respectueux (! !) d’un domaine difficile et douloureux que l’on ne devrait pas traiter à la hache, comme vous l’avez fait.


    • docdory docdory 3 mars 2010 01:11

      @ Blaise 


      Si la transsexualité n’est pas une maladie, comme vous semblez le soutenir, on voit mal pourquoi les médecins devraient s’occuper de la question ...
      La gestation en elle même n’est pas une maladie, mais les nombreuses complications graves dont elle est fréquemment l’objet fait que sa médicalisation est préférable .
      Pour ce qui est de la HALDE, je suis signataire, d’une pétition demandant la suppression de cet organisme liberticide, pétition co-signée par bon nombre de rédacteurs de « riposte laïque » .



    • docdory docdory 3 mars 2010 10:31

      @ colre

      Lorsque la Sécurité sociale classe une maladie ( par exemple la tuberculose ) parmi les affections de longue durée , elle le fait parce que le consensus général de la médecine et des collèges d’experts nommés à cet effet ont déterminé que le traitement de cette maladie était long et coûteux. Si il était inventé un traitement bon marché de cette maladie la guérissant au bout de 10 jours , elle serait rayée de la liste.

      Pour les affections mentales de longue durée, c’est exactement la même chose : des médecins-conseil haut placés de la sécurité sociale élaborent avec éventuellement l’aide d’un collège d’experts psychiatres la liste des maladies mentales de longue durée et ses réactualisations, en se basant sur des consensus internationalement validés, tels que le DSM IV et la CIM 10. Par conséquent , dans ce cas , ce n’est pas « l’Etat qui décrète que le transsexualisme est une affection mentale de longue durée », mais la sécurité sociale , éclairée par le consenssus professionnel des psychiatres .

      Autrement dit , ce qui est très critiquable dans cette affaire, c’est que le ministère de la santé aurait par exemple pu et du demander un rapport pour savoir quel était le consensus de la profession médicale à ce sujet. Il est hautement vraisemblable que ce consensus aurait conseillé de continuer à classer le transsexualisme dans les affections psychiatriques de longue durée. L’état a court-circuité la profession pour instituer une « vérité » dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle n’est certainement pas partagée par la majorité du corps médical.


  • anty 2 mars 2010 19:38

    Les femmes enceintes sont médicalisées, un processus pris en charge par la sécurité sociale. La gestation n’est pourtant pas une maladie. Mais les frais médicaux sont nécessaires pour son bon déroulement. De plus l’État se doit de mettre à disposition des femmes enceintes tous les moyens modernes accessibles. Autrement, ce serait un scandale.
    Il doit tout bonnement en être de même pour les transsexuel(le)s
    .

    Les femmes enceintes ne sont pas des trans

    Elles sont assistées médicalement car il ya des risques médicaux

    Les femmes enceintes sont acceptées dans nos cultures car elles travaillent pour l’avenir d’une société

    Les femmes enceintes ne nous font pas chiées avec des revendications débiles


  • emma 2 mars 2010 20:58

    @Krokodilo : Tout à fait, croire que le corps est indépendant de l’esprit est très indépendant, cependant l’idéologie de l’homme et de la femme est basée sur cette notion. Et pourtant, c’est l’esprit qui st clef dans la définition de l’identité sexuée. S ce n’était pas, l’idée de transidentité, et d’opérations, de vêtements et comportements sexuées n’existerait même pas... Nos corps agissent sur nos esprits, mais fondmentalement, c’est l’esprit qui est décideur...

    @johnford : L’apartheid en question est celui qui impose l’idéologie que ce qui est dans la tête (toutes les idées sexuées) sont divisées par deux modèles basées sur une perceptoin du génital. Si c’était le cas, encore, l’idée de personnes transgenres n’existerait pas... C’est ce qui est dans la tête (l’ensemble des idées sexuées) qui définit l’identité de genre. Essayer de définir la diversité de comportements par une de deux visions du génital de naissance ignore cela. 


  • emma 2 mars 2010 21:03

    (2eme envoie, veuillez excuser les typo dans le texte précédent)

    @Krokodilo : Tout à fait, croire que le corps est indépendant de l’esprit est très naïf, cependant l’idéologie de l’homme et de la femme est basée sur cette notion. Et pourtant, c’est l’esprit qui st clef dans la définition de l’identité sexuée. S ce n’était pas, l’idée de transidentité, et d’opérations, de vêtements et comportements sexuées n’existerait même pas... Nos corps agissent sur nos esprits, mais fondmentalement, c’est l’esprit qui est décideur...

    @johnford : L’apartheid en question est celui qui impose l’idéologie que ce qui est dans la tête (toutes les idées sexuées) sont divisées par deux modèles basées sur une perceptoin du génital. Si c’était le cas, encore, l’idée de personnes transgenres n’existerait pas... C’est ce qui est dans la tête (l’ensemble des idées sexuées) qui définit l’identité de genre. Essayer de définir la diversité de comportements par une de deux visions du génital de naissance ignore cela. 


    • anty 2 mars 2010 21:52

      L’apartheid en question est celui qui impose l’idéologie que ce qui est dans la tête (toutes les idées sexuées) sont divisées par deux modèles basées sur une perceptoin du génital. Si c’était le cas, encore, l’idée de personnes transgenres n’existerait pas... C’est ce qui est dans la tête (l’ensemble des idées sexuées) qui définit l’identité de genre. Essayer de définir la diversité de comportements par une de deux visions du génital de naissance ignore cela.

      As tu d’autres théories comme çà

      tu confonds des spéculations purement théoriques et la réalité

      si mon chien miaulait il pourrait être un chat

      il est inutile de les appeler chat ou chien ces sont des animaux qu’ils ne faut différencier

      l’un pourrait être l’autre et vice versa

      Voilà les raisonnements débiles et de bas étage auxquelles se livrent certains étudiants de notre pays.

      Pauvre France


  • emma 2 mars 2010 22:00

    @Anty

    Par ta réponse, il est évident que tu confonds l’identité de genre (les idées sexuées par lesquelles une personne se définit) et l’identité, ce qui est l’étiquette donnée pour identifier quelquechose.

    Un chien est un chien...un chat un chat.

    Un homme est un homme et une femme est une femme. 

    L’identité de genre est autoproclamé : sinon la transidentité n’existerait pas.

    Si je te dis tu es une femme, et tu dis tu es un homme, qui a raison ?


    • anty 2 mars 2010 22:23

      @aimpas(l

      Par ta réponse, il est évident que tu confonds l’identité de genre :plus absurde que moi tu mœurs c’est idée par laquelle tu t’es définit et l’identité du genre : tout ce qui ne correspond à mes idées ne vaut rien.

      Un chien est un chat...un chat un chien.

      Un homme est un homme et une femme est une femme. 

      L’identité de genre est certaine : la transidentité est une maladie
      Si je te dis tu es une femme, et tu dis tu es un homme, qui a raison  ?
      là j’ai dit que tu racontes des conneries.

      Pauvre étudiante


    • docdory docdory 3 mars 2010 01:14

      @ Trolléon

      Effectivement , j’ai failli parler de l’intervention intempestive de l’Etat concernant l’Histoire , mais cela aurait été hors-sujet .

  • emma 2 mars 2010 22:42

    @pauvreanty

    Dis ce que tu veux , mais penses-tu que ton identité de genre se situe entre tes jambes ? ;o)

    @Trolléon

    A priori, les politiques prennent (ou devraient prendre) des decisions politiques.
    Quand l’origine d’une pathologie est politique (l’idée politique que la société doit être divisée en deux basée sur l’idée que l’identité de genre puisse se résumer par une de deux perceptions de l’entrejambe), les politiques ont raison d’agir...


    • anty 2 mars 2010 23:20

      Non seulement tu racontes n’importe quoi mais en plus tu es une obsédée...

      C’est un peu pathologique tout çà et

      çà se soigne

      ma pauvre vieille


  • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 2 mars 2010 22:45

    Remarque du juriste calviniste J. L. De Lolme :

    « C’est un principe fondamental chez les gens de robe de ce pays-là, que le Parlement peut tout, excepté faire une femme d’un homme, et vice versa. » (Constitution de l’Angleterre, I, ix).

    Mme Bachelot est plus forte que le Parlement britannique.


  • Takuan Takuan 2 mars 2010 23:51

    @ l’auteur :
    c’est franchement nauséabond comme article...encore un qui va nous faire un pataquès anti-gauchiste parce que l’homosexualité n’est plus considérée comme une maladie mentale NON PLUS...et ce depuis 1981...A titre de comparaison, les curés qui se baladent en soutane,donc quasi déguisés en travelos, et qui s’amusent à sodomiser les petits enfants de chœurs cathos habillés aussi avec des petites robes blanches symbolisant la pureté,c’est pas pathologiquement parlant un peu pervers peut-être ça ?
    La nature fait des erreurs,la preuve,vous écrivez des articles ou vous prétendez nous communiquer vôtre pensée profonde et étaler vôtre science,,,sauf que vôtre pensée,elle à une une vieille odeur d’eugénisme naziforme tout à fait répugnante...à vomir.


    • Reinette Reinette 3 mars 2010 00:55

      Takuan tout à fait d’accord avec vous


    • docdory docdory 3 mars 2010 01:17

      @ Takuan


      Si vous aviez lu mon article , je me félicitais du fait que l’association américaine de psychiatrie et l’OMS ne considéraient plus l’homosexualité comme une maladie.
      Sinon, encore un point Goodwin ...

  • Caphi 3 mars 2010 00:45

    Bonjour,

    Article bien ambigue pour ne pas dire plus...

    Les arguments d’ordre administratif cachent une réelle méconnaissance scientifique du sujet de la part de l’auteur de cette analyse qui peut être dangereuse dans son interprétation.

    Heureusement, à lire les commentaires, la plupart des internautes ne se sont pas laissés berner par le discours de ce pseudo « 
    docdory ». 
     
    Quoi qu’il en soit, les personnes qui souffrent de ce qu’on appelle aussi le « syndrome de Benjamin » - d’après le nom d’un médecin spécialiste du XXe siècle qui a tenté de définir cette « affection » - ne peuvent être classées, sans que cela soit prouvé, comme des « malades mentaux ».

     
    Tous les champs d’expérimentation sont donc encore ouverts.
     
    Toutefois, la souffrance des transsexuel(le)s est bien réelle, surtout à cause de l’ostracisme vécue et le rejet de la société qui les prive d’une véritable reconnaissance sociale et contraignent certaines, malheureusement, à la prostitution.
     
    Journaliste et transsexuelle, j’ai créé un portail consacré à la TRANSIDENTITE (appelée improprement transsexualité) pour faire face à l’incompréhension, voire pire aux discriminations que nous subissons quotidiennement :
     
     
    Revue de presse et de blogs, vous y trouverez toute l’actualité sur cette problématique autant en France que partout dans le monde ainsi que toutes les (rares) études réalisées sur cette population qui suscite malheureusement, en raison de son « mystère », autant de fantasmes que de rejets.
     
    « Différences » est aujourd’hui le blog de REFERENCE FRANCOPHONE sur la TRANSIDENTITE.
     
    Merci de votre attention
    caphi
    http://caphi.over-blog.fr
    (« Différences »)


    • Reinette Reinette 3 mars 2010 01:03

      Salut Caphi

      je vais aller sur votre site ... mais pouvez-vous me dire s’il existe des personnes transsexuelles celèbres dans l’Histoire


    • docdory docdory 3 mars 2010 01:22

      @ Caphi


      Comme je le dis plus haut, le transsexualisme n’étant objectivement pas une maladie physique, reste la maladie mentale , ou l’absence de maladie ... Mais alors , dans cette dernière hypothèse, ce n’est pas le problème des médecins.

    • Reinette Reinette 3 mars 2010 01:23

      est-ce que les trolls sont des malades mentaux ?


    • anty 3 mars 2010 06:27

      Oui quand c’est des grenouilles qui croasses.

      Je te signale que ce n’est pas encore la saison et pour draguer tu peux aller sur d’autres sites plus appropriés.


    • Laurène 4 mai 2010 21:19

      Je réponds a Reinette. Je suis étudiante en Psycho et je prépare actuellement un mémoire sur le transsexualisme. Oui bien sur que dans l’Histoire il y a eu des transsexuels. Dans un récit de Montaigne (« Journal de voyage en Italie ») il écrit « Elle disoit aymer mieux souffrir que de se remettre en estat de fille et fut pendue pour des intervention illicites à suppléer au défaut de son sexe ».

      On parle surtout du Chevalier D’Eon (1728 - 1810) qui vivra en Angleterre après une mission pour le roi Louis XV en tant que femme. On le dit d’abord fou, puis hermaphrodite, puis femme. Il vit déguisé en femme jusqu’à sa mort, ne connaitra ni amant ni amante et à son décès seulement le médecin qui en attestera fera part dans son rapport qu’il n’a jamais été femme, mais homme.

      Voila, je voulais juste vous dire cela. Quand au sujet lui même, déjà avant mes cours d’ethnologie je ne croyais pas au fait que cela n’était pas naturel et encore moins maintenant. Le fait qu’on s’identifie à notre sexe, en tant q’homme ou femme, n’a rien à voir avec la nature mais avec la culture. En Grèce Antique, l’homosexualité était autorisé, en tant qu’éducation sexuelle des jeunes hommes ( ou plutôt des jeunes garçons...). Mais sans remonter si loin, il y a en Amerique Latine des société ou l’apprentissage sexuel passe par la sodomie entre homme ou par la fellation. En Afrique noire, des femmes ont le droit de prendre statut d’homme pour épouser une femme qui sera plus fertile qu’elle et dans les pays de l’est une femme a le droit de prendre la place d’un homme au sein de la société ! Tout cela coule de source dans ces sociétés ! Ce genre de pratique n’a rien a voir avec la nature mais avec la culture !

      Je ne crois pas qu’un homme est homme par son sexe. Je crois qu’un homme est homme parce que la société lui dit qu’il a un sexe d’homme et qu’il ne peut être autre que homme... Je trouve ça triste mais c’est ainsi...

      Si vous voulez lire à propos de cela, je vous conseil Pat Califia.

      Mer ci de pas m’en foutre trop plein la tronche, je me suis dit que ce serais sympas de vous dire ce que j’en pense.

  • frédéric lyon 3 mars 2010 01:25

    Le seul effet de ce Décret est de retirer le transsexualisme de la liste des maladies de longues durées remboursables à 100% par la Sécu.


    Cest bien le seul but recherché par cette décision.

    Par conséquent, le fait de savoir si on doit s’en réjouir ou le déplorer sera laissé à l’appréciation des transsexuels.

    Et maintenant supposons que l’on trouve un traitement pour cette affection, malgré le fait qu’elle ne soit plus considérée comme une affection de longue durée, que se passera-t-il ?

    (Car il convient de noter que ce Décret ne se prononce pas quant au fait de savoir si le transsexualisme est une affection ou pas !! 

    En fait il semblerait bien que les autorités n’aient pas osé se prononcer sur ce point, afin que personne n’ait la puce à l’oreille !!)

    Et bien il ne se passera rien : Le traitement en question ne sera plus remboursé à 100% par la Sécu, mais il restera remboursable à un taux inférieur. Et c’est tout.

    Nous laisserons donc aux transsexuels le soin d’apprécier si c’est une bonne ou une mauvaise chose !

    Et s’ils, ou elles, s’en réjouissent, alors tant mieux !

    Ce sera tout bénéfice !

    Mais en bien peur que les transsexuels soient en train de se faire baiser avec leur consentement enthousiaste. 

    • Reinette Reinette 3 mars 2010 01:42

      Frédéric Lyon

      c’est ce que j’ai également pensé quand j’ai lu au début de l’article :

      l’Etat décide de rayer d’un trait de plume le transsexualisme de la liste des maladies mentales... donc le e traitement en question ne serait plus remboursé à 100% par la Sécu

      reste une mutuelle ?


      en fait n’est-ce pas la « maltraitance » envers ces personnes qui engendre des problèmes psychologiques ? surtout dans la période l’enfance... ?


    • frédéric lyon 3 mars 2010 01:57

      Un homme (ou une femme) qui se fout à poil devant une glace et qui s’écrit « je suis une femme !! » (ou « je suis un homme !! ») a un petit problème de perception de la réalité.


      Mais nous savons bien que ce sera inutile de le lui signaler.

      Par conséquent le seul problème que nous pouvons utilement nous poser consiste à savoir si la collectivité doit ou non se cotiser pour payer à sa place les frais de chirurgie nécessaire pour lui ajouter ou retirer les parties de son corps qui ne correspondent pas à sa croyance et à sa perception erronée de la réalité, ou pour prendre en charge à sa place les désagréments que cette erreur de perception de la réalité ne manqueront pas de produire.

      C’est l’objet du Décret.

      Le reste est sans importance et peu importe la cause de cette erreur.

    • Yérémiah Yérémiah 3 mars 2010 05:54

      « en fait n’est-ce pas la » maltraitance " envers ces personnes qui engendre des problèmes psychologiques ? surtout dans la période l’enfance... ?« 

      non c’est une tare spirituelle c’est l’iniquité des père qui se transmet aux enfants sur 4 générations.(version croyant)

      c’est pas une erreur de la nature, c’est juste un manque d’éducation faute de repères bien définis dans l’enfance. (version laic)

      les mots sont différents dans ces 2 versions mais la signification reste la même. smiley

       »Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots."
      Jean Jaurès


    • Biaise Biaise 3 mars 2010 13:59

      @ reinette : non.
      C’est du même manque de pertinence que feu les théories selon lesquelles les gays étaient des pauvres petits délaissés par leur père et les lesbiennes des frustrées sexuelles.
      En revanche, les maltraitances, enfance ou pas, due à la non-acceptation de la transsexualité de son enfant/employé/élève sont notables.


    • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 3 mars 2010 16:55

      Il n’y a pas de changements de sexe, il n’y a que des mutilations.


    • Reinette Reinette 4 mars 2010 13:38


      Biaise

      je me suis mal exprimée, en effet je voulais dire :

      les maltraitances venant des parents (ou des adultes) n’acceptant pas la transsexualité de leur enfant


  • frédéric lyon 3 mars 2010 01:40

    Et maintenant il ne reste plus qu’à attendre le Décret qui proclamera que le transsexualisme n’est pas une affection du tout.


    Les affections psychiatriques sont les plus vulnérables au déremboursement par la Sécu, car beaucoup d’entre elles n’ont pas de définition très précise, ni de traitement de fond définitif. 

    La plupart du temps on se contente de traiter les symptômes les plus handicapant.

  • anty 3 mars 2010 07:12

    Le retrait de la transsexualité comme une maladie mentale est clairement une mauvaise chose dans la perception de jeunes de ce pays qui ne sauront pas la valeur de choses.

    Car comment leur expliquer que ce que beaucoup considère comme des tarés sont en fait considérés par l’administration comme des gens normaux .

    Par contre ce qui se réjouissent que ce genre de maladie ne sera plus pris en compte par la sécu.
    je vous signale que malheureusement ce n’est pas vrai car rien ne les empêchera d’aller chez le médecin comme tout le monde qui de toute façon ne pourra pas les mettre dehors même s’ils invoquent la véritable raison de leur présence(càd leur problème d’identification)

    Dans cette histoire les français moyen qui respecte certaines règles de bienséance et qui triment tous les jours en vivant dans la certitude que l’état ne peut pas le tromper en donnant des droits spécifiques à une ultra minorité.C’est lui qui se fait le plus avoir dans son intégrité.

    Désormais il faut savoir que dans une démocratie les groupes de pressions qui gueulent le plus obtiennent satisfaction même si c’est au détriment de la société.


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 3 mars 2010 09:09

    article écrit avec la bite .


  • emma 3 mars 2010 09:38

    @Pauvreanty

    Oui des pathologies comme le cis-obsessisme ce soignent... Courage ;o)

    @Trolléon

    « Quant à une pathologie d’origine politique.. Non, peu convaincant »

    Pourtant, c’est l’Etat qui assume l’entière responsabilité des règles qui gouvernent la société, y-compris le règle que c’est une de deux perceptions du sexe de naissance qui doit définir l’identité de genre, la personnalité sexuée, ce qui est acquise tout au long de la vie...

    C’est le cas contraire, l’identité de genre qui est responsable de la définition du sexe : Sinon, l’idée de chirurgie génitale et chirurgie esthétique, et même l’idée de l’homme et de la femme n’existeraient pas....


    • anty 3 mars 2010 10:25

      C’est le cas contraire, l’identité de genre qui est responsable de la définition du sexe : Sinon, l’idée de chirurgie génitale et chirurgie esthétique, et même l’idée de l’homme et de la femme n’existeraient pas...

      Propos imbéciles et sans consistances

      ma pauvre vielle


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