lundi 2 mai 2016 - par Didier Cozin

Le travail est devenu inabordable en France

Ceux qui prétendent que le travail n'est pas un coût mais une richesse (évidemment sauf que quelqu'un paie malgré tout à un moment ou à un autre) ne sont sans doute pas dans la situation de payer le vrai prix du travail de nos concitoyens (il est assez facile de "revendiquer" pour un monde meilleur en utilisant un Iphone made in china, en étant habillé made in Asia et en mangeant des fruits et légumes produits à bas prix dans les pays du Sud).

Prenons 3 illustrations simples et courantes pour démontrer que les Français peuvent (et pourront) de moins en moins se payer le travail de leurs compatriotes (de là le recours à la main d'oeuvre venant de l'étranger et aux importations massives de pays à bas coûts)

1) le prix de la garde collective d'enfants

Le gouvernement n'en est pas à un paradoxe près. Il prétend limiter la dépense publique (pour faire rentrer notre pays dans les clous européens) mais il engage sans cesse de nouvelles dépenses publiques (avec sans doute l'idée que de toute façon c'est le camp politique adverse qui devra payer à partir 2017) .
Notre président prétendait par exemple (c'était en 2012) créer 275 000 places supplémentaires de crèches !

En mars dernier dans les les échos un économiste nous expliquait que la garde d'enfants en crèche était devenue une solution hors de prix pour la collectivité (si celles-ci restent subventionnées) et pour les familles (si elles devaient en payer le vrai prix)

Extraits :

".....le prix à payer, net d’aides et déductions fiscales, pour la garde en crèche de deux enfants de moins de trois ans, dans un contexte familial où les deux parents ont la chance d’avoir un travail à temps plein. Si les enfants sont gardés 10 heures par jour, cinq jours par semaine, la somme dont les parents devraient s’acquitter et qui correspond au coût réel supporté par la crèche, serait de 2 200 euros par enfant ! Ce qui est bien au-delà du salaire médian des français estimé par l’INSEE à 1 700€ environ et qui correspond grosso modo au salaire d’un jeune cadre diplômé qui débute sa carrière. Autrement dit, la productivité de ce même jeune cadre au bout de cinq ans d’études supérieures serait même pas suffisante pour qu’il rémunère les personnes chargées de la garde de son enfant"
 
On voit bien que dans ce domaine (comme dans d'autres) sans d'énormes subventions publiques (des mairies, des départements, de la CAF) il serait quasiment impossible de placer un enfant en crèche (même avec un revenu de 10 000 € pour une famille avec 2 enfants).

La garde des enfants par des nounous ne se porte pas mieux d'ailleurs et depuis 2011, le nombre d’employeurs et le volume horaire sont en chute libre. La Gauche a baissé les déductions fiscales des familles pour la garde des enfants et désormais le travail se fait largement sans déclaration officielle (ou quelques heures par semaine).

2) Le prix des transports urbains

Le prix du ticket de métro parisien est actuellement de 1,80 €. Sans les subventions il serait proche de 6 €

Chacun devrait savoir que lorsqu'il achète son ticket de métro (ou son Pass navigo) il ne paie environ que le 1/3 du vrai coût du transport :

  • 1/3 donc est payé donc par le client/usager (et la fraude est bien plus importante que partout ailleurs en Europe)
  • 1 autre tiers est payé par l'employeur (via la prise en charge de 50 % du pass Navigo ou des contributions obligatoires sur les salaires)
  • Enfin le dernier tiers est payé par le contribuable via la région (le STIF) ou l'Etat (subvention sur les retraites prématurées par exemple)

On aboutit au paradoxe d'avoir à la fois des transports en commun hypersubventionnés en France, très endettés (5,3 milliards d'euros pour la RATP mais plus de 45 milliards pour la SNCF) et qui pourtant ne sont pas préparés au renouvellement des équipements (la RATP pourra espérer au mieux retrouver un certain niveau de qualité de service en 2025 !)

3) Le prix d'une heure de formation

Pendant des mois les pouvoirs publics nous ont expliqué que la formation professionnelle gaspillerait tous les ans plus de 32 milliards d'euros.

Mais dans le dernier rapport d'application de la loi du 5 mars 2014, on apprend que la somme de 32 milliards d'euros était bidonnée (un agrégat de dépenses disparates incluant le cout -élevé- des lycées professionnels ou les formations des fonctionnaires). En fait la formation continue des salariés du privé ne dispose, selon ce rapport officiel déposé à l'Assemblée nationale en mars dernier, que de 6 milliards d'euros par an.

Comparons cette somme de 6 milliards d'euros par an (rémunération des stagiaires comprise) aux 144 milliards d'euros que coute officiellement l'éducation nationale aux contribuables tous les ans (sans que cette dernière n'ait à rémunérer les apprenants rappelons le). Rappelons aussi pour mémoire qu'une heure de cours d'un prof de fac coute au bas mot 500 euros à la collectivité (de là le recours massif à des contractuels, précaires qui seuls peuvent maintenir le système, hors de prix, des profs agrégés ou des chercheurs en surnombre).

- Chaque lycéen coute près de 11 000 euros par an (35 % plus cher que dans la moyenne des pays de l'UE)

- Chaque actif salarié dispose en réalité en France de 400 euros en moyenne (mais très inégalement répartis, bien moins dans les sociétés de sous traitance ou les TPE par exemple) et comme une heure de formation revient en moyenne 40 euros en France (calculs de la Cour des Comptes en 2008, rémunérations comprises), chaque salarié peut au mieux se former 10 heures par an.

On est donc bien loin des 24 h de CPF, jamais finançables avec une ridicule cotisation de 0,2% pour les seules entreprises de plus de 10 salariés.

Pourquoi le prix d'une heure de formation est-il si élevé en France (35 % plus cher qu'ailleurs en moyenne en Europe)

Le prix élevé de la formation en France s'explique par quantité de facteurs, citons entre autres :

- le prix de la gestion administrative que chaque organisme de formation doit réaliser avant, pendant et après la formation (il faut en moyenne près d' 1h 30 de travail admnistratif pour gérer un seul dossier CPF financé par un OPCA)

- une TVA exhorbitante de 20 % (alors qu'elle est de 2 ou de 5 % sur la presse ou le cinéma par exemple) empêchant tout financement par les salariés de leur formation

- le prix de l'absence de trésorerie de la plupart des organismes de formation (qui ont été littéralement asphyxiés pendant 1 an -en 2015- par la réforme de la formation). Pour assurer leur trésorerie les banques (quand elles l'acceptent) prêtent à des taux proches de 10 % par an (contre 1,5 % si vous achetez une voiture fabriquée en Corée ou un appartement pour spéculer sur l'immobilier)

- le prix du mauvais remplissage des stages qui souvent doivent être organisés avec 4 ou 5 participants (faute d'envie de se former et de temps libre pour se former) alors que le prix d'équilibre se situe autour de 8 participants (si ceux-ci n'abandonnent pas en cours de route pour des prétextes divers et variés)

- le concours au prix les plus bas et au moins disant dans les appels d'offres publics (qui demandent tout et n'importe quoi pour des prix inférieurs au prix de revient)

- le prix d'un syndicalisme sans cotisants et qui ne peut trouver de ressources hors des fonds de la formation (via les branches professionnelles et les OPCA notamment)

- le prix de la précarité des formateurs qui ne peuvent se reposer sur une activité qu' au mieux durant 120 jours par an (pas de formations le soir, pas de formations le WE, pas de formations pendant les ponts, ni les mercredis ou durant les congés scolaires) mais qui à la différence des profs ne sont payés que sur services rendus, des mois après leur prestation de formation et à la vacation

Les pompes à fric dénoncées par certains sont loin de la réalité du monde de la formation

Si comme le prétendent les contempteurs du secteur privé de la formation celui-ci n'était constituté que de "pompes à fric" on ne comprend pas pourquoi les organismes publics de formation ne prendraient pas ces marchés alors qu'ils sont incapables de présenter eux-mêmes des comptes équilibrés depuis des dizaines d'années (il faut aussi bien dire que l'Etat ne les y aide pas en sous finançant les formations publiques bien en deça de 10 euros par heure).

La formation, tout comme nombre de métiers de services, n'est donc pas rentable en France. Le Travail est devenu là encore trop complexe, trop rare, trop conflictuel et de ce seul fait les entreprises préfèreront encore pendant longtemps ne former que les plus qualifiés de leurs salariés, abandonnant les autres à un improbable Compte Personnel de Formation ou au parcours du combattant pour espérer se former quelques heures.

4) Pour travailler tous il faudra travailler plus et travailler mieux

Le travail continuera à fuir notre pays tant que nous ne l'aurons pas reconfiguré pour le XXI ème siècle (celui des réseaux, de la connaissance et de l'inforrmation)

Pour toutes ces raisons et bien d'autres, le travail, trop complexe à organiser, pénible pour nombre de nos compatriotes, pas assez qualifié et trop chargé (trop coûteux notamment pour le travail routinier)) continuera à être hors de prix pour les habitants de notre pays, des Français condamnés à quémander des aides (que l'Etat pourra de plus en plus difficilement payer) ou à ne pas déclarer le travail réalisé (le continent du travail au noir se développe à la vitesse grand V en France, rattrapant bientôt l'Italie ou la Grèce dans ce domaine).

Nous pourrions donc avoir laissé s'échapper le travail et pour rétablir une situation équitable il faudra revenir sur de nombreux "acquis" qui n'ont plus de sociaux que le nom (car ils sont payés à crédit sur le crédit des générations futures)

Ces promesses pour enfants sages croyant encore au père Noël (la retraite pour tous les baby boomer à 60 ans, les 35 h, les 5 semaines de congés payés, les CE...) doivent être reconsidérées et ceux qui prétendent lutter pour conserver un droit du travail inchangé depuis les années 70 sont soit des naïfs, soit des inconscients soit encore de grands enfants qui refusent de grandir.

 



50 réactions


  • Nicolas_M bibou1324 2 mai 2016 15:08

    En gros, pour résumer votre vision des choses, dans les autres pays comme la Chine ou le Brésil, ils se crèvent au boulot pour des clopinettes, si on veut rester compétitif il faut faire pareil.


    Désolé mais non. Je n’ai pas du tout envie qu’on prenne la même voie. 

    La France , pour rappel, avec 84 millions de touristes chaque année, est la première destination (au monde, oui oui monsieur), pour ceux qui ont envie de vacances. Et vous savez pourquoi ? Parce qu’on a un mode de vie « cool », qu’on ne vit pas pour notre travail, qu’on est plus relax que tous les autres pays du monde, et ceci en maintenant une qualité de vie parmi les meilleures. Parce qu’on est tout le temps en grève, parce qu’on n’aime pas l’idée de se tuer à la tâche. C’est ça que le monde entier nous envie.

    On est dans le rouge niveau finance ? On s’en fout ! C’est pas une raison pour plus travailler. C’est ça qui fait le charme de la France. Au pire notre croissance baissera, ceux qui ont envie de travailler paieront davantage de taxes (après tout personne ne les forces, puis ils aiment bien râler), les autres se serreront un peu la ceinture et tant pis pour le dernier smartphone hors de prix.

    Notre niveau de vie baissera ? Et alors ? Le niveau de vie est moins important que le bonheur au quotidien. Et le bonheur au quotidien, il n’est pas au rendez vous chez les zombies en costard cravate qui n’ont que le mot travail à la bouche.

    • mmbbb 2 mai 2016 20:43

      @Gauche Normale vous avez raison depuis Hollande il y a beaucoup de personnes n’ayant pas trouver de job et peuvent entierement profiter de leur temps libre L internationale du droit du travail Tu parles Charles Le travailleur au bangladesh comme en Inde et aussi en chine et dans de nombreux pays est tres content de trouver un travail Au Bangladesh pays dont la population a double en 40 ans il y a une main d’oeuvre inepuisable Le textile est une sourc de revenu pour ce pays Vous vouiez l’ internationale les travailleurs francais peuvent chanter maintenant Dans ma rue deux constructions, des travailleurs detaches sur les chantiers Le travailleur francais ( l ultra gauche est et comme les liberaux pour une immigration illimitee ) peut rester a la maison et profiter du temps libre. 


    • mimi45140 2 mai 2016 22:10

      @rocla+
      Monsieur, s’il vous plait ne stigmatiser pas une activité millénaire surtout pour un ancien manuel et comme vous le savez assurément dans certain domaine rien ne remplacera la main de l’homme.


  • Jean Keim Jean Keim 2 mai 2016 15:10

    Conclusion : changeons de civilisation, imaginons un monde sans pognon ... et le problème est réglé.


  • philoxera philoxera 2 mai 2016 15:23

    L’auteur a oublié de citer un prix : le prix du capital. C’est quand même ballot !


  • Spartacus Lequidam Spartacus 2 mai 2016 15:27

    Comment ce message de faux prix pourrait passer quand 90% de la population se base sur les faux revenus ?


    Quel Français connait son ultra brut ou salaire complet ?


  • pemile pemile 2 mai 2016 15:28

    @bibou1324 « Pour travailler tous il faudra travailler plus »

    Cela, vous ne l’avez pas démontré dans cet article !


    • foufouille foufouille 2 mai 2016 16:09

      @pemile
      c’est sous entendu mais il le dit clairement dans un de ses torchons libéralistes.
      retraite à 72 ans, 60h par semaine et sans vacances.


  • christophe nicolas christophe nicolas 2 mai 2016 15:59

    Vous devriez préciser deux choses, comme vous le dites nous sommes en situation hors équilibre donc il faut revenir à l’équilibre ce qui ne peut se faire que de deux façons, dévaluation ou frontière et reprise de la monnaie par l’état au passage pour éviter d’accroître l’intérêt de la dette. L’idéal est d’attendre une crise spéculative et de faire comme l’Islande. Sarkozy a raté le coche, il a préféré les copains de la haute.


    La quantité de travail n’est pas un idéal en soi, une fois à l’équilibre, les charges sont réduites et chacun choisit sa quantité de travail mais de toute façon, ça ne marche pas vraiment ainsi. 

    Certains produisent immensément par l’innovation, d’autres pas mal par l’ingénierie, et le « tourne volant » à moins d’importance mais la solidarité impose une pondération bien normale et la possibilité de vivre décemment voir mieux pour les courageux.

    Vous avez deux types de fossoyeur, ceux qui exploitent l’état par les ententes et la cooptation de la commande publique avec des magouilles cupides, ceux qui font un état stupide qui se suicide par idéologie en vivant au dessus de ses moyens et en laissant filer les prélèvements obligatoires multipliant les erreurs et les mensonges. Remarquez que ces deux espèces refusent les bonnes solutions innovantes également, seuls leurs privilèges égoïstes comptent, j’ai pas mal de preuves sur ce sujet. Le top concerne Mitterrand qui plante les recherches d’Antoine Prioré contre le cancer et s’attrape un cancer dans la foulée, quel âne...



  • foufouille foufouille 2 mai 2016 16:07

    le prix du mauvais remplissage des stages qui souvent doivent être organisés avec 4 ou 5 participants (faute d’envie de se former et de temps libre pour se former) alors que le prix d’équilibre se situe autour de 8 participants (si ceux-ci n’abandonnent pas en cours de route pour des prétextes divers et variés)
    stage nul et c’est tout. c’est certainement ton fiston qui dirige et se goinfre.


  • Sozenz 2 mai 2016 16:37

    1) le prix de la garde collective d’enfants

    et si cela est si cher pourquoi ne fiche t ont pas la paix aux mères de famille qui souhaiteraient garder leurs enfants au lieu d aller courir pour un taff médiocre et ne qu’ elle ne puissent pas éduquer leurs enfants ?ce serait equilibrant et pour l enfant et pour lé mère ... m enfin, là encore on marche encore et toujours à coté de nos pompes

    2) Le prix des transports urbains
    quand on voit le nombre de contrôleurs qui se trouve dans les train ou transports en communs . au lieu d avoir à la base un prix raisonnable que tout le monde accepterait de payer . mais il faut carte de ceci carte de cela , quand on parle de service . est ce que les contrôleurs font partis du service ou de la chasse ?

    3) Le prix d’une heure de formation
    combien de centres de formation réalisent des formations voies sans issues . s occupent des plusieurs groupes en meme temps , font faire des formations sur ordinateurs et donne 1/20 eme de leur temps à la formation proprement dit . une affaire juteuse pour certains centres ...

    4) Pour travailler tous il faudra travailler plus et travailler mieux
    ah vous revoilà avec votre propagande de revenir au temps de germinal ... je vous attendais sur ce terrain .. vous aimez decidement le fouet ... vous n en avez certainement pas eu de voitre coté pour le souhaiter aux autres . vous ne savez pas ce que ça fait , tendez votre dos . je vais vous en donner volontiers ^^ ( pâyant pour les masos , que vous etes peut etre, allez savoir ... )


    • escoe 3 mai 2016 17:27

      @Sozenz quand on voit le nombre de contrôleurs qui se trouve dans les train ou transports en communs

      Contrôleur des transports c’est comme contrôleur des impôts : un métier largement rentabilisé par ce qui est récupéré sur la fraude. Et ne croyez pas que réduire le prix du ticket de métro réduirait considérablement la fraude.


  • wesson wesson 2 mai 2016 17:23

    « [...]ceux qui prétendent lutter pour conserver un droit du travail inchangé depuis les années 70 sont soit des naïfs, soit des inconscients soit encore de grands enfants qui refusent de grandir. »


    Et ceux qui prétendent ramener le droit du travail à ce qu’il était au 19eme siècle sont eux les véritables fanatiques de notre époque. 



    L’ultra libéralisme du début de l’ère industrielle - repeint aujourd’hui aux couleurs du « libertarianisme », non merci. Après 2 guerres mondiales qui en ont découlé, on sait à quel point ça ne fonctionne pas.

    • Pyrathome Pyrathome 2 mai 2016 18:02

      @wesson
      L’ultra libéralisme du début de l’ère industrielle - repeint aujourd’hui aux couleurs du « libertarianisme », non merci. Après 2 guerres mondiales qui en ont découlé, on sait à quel point ça ne fonctionne pas.
      .
      Oh mais si ça fonctionne, on parle d’au moins 25 000 milliards planqués dans les paradis fiscaux dont 80 milliards qui échappent chaque année en France, pendant que l’auteur du torchon ci-dessus vient déverser sa propagande.....genre retraite à 75 ans, smic à 400 euros, semaine de 60 heures, suppression des 28 jours de congé, abrogation du code du travail....etc...etc
      L’auteur est soit le pire des fachos, soit le pire des crétins, soit il est stipendié pour distiller sa puanteur.....En tout cas, il signe ici le retour des esclavagistes du 19 ème siècle déguisé en néo-libéral répugnant....


  • Breizh Atao 2 mai 2016 19:43

    Le « travail », vous voulez dire « le revenu du travail » ou en plus clair le salaire ?

    Le salaire est la rémunération de la participation du salarié à la création de richesse. Il est fixé en fonction de la rentabilité de l’entreprise et en fonction des rapports de force entre salariés et patronat.

    Qu’est ce que vous voulez dire par « vrai prix » du travail ?

    Pour ma part je ne connais que la notion de rémunération juste (dans le sens de justice) du travail.


  • COVADONGA722 COVADONGA722 2 mai 2016 20:31

    yep , comme l’auteur nous redis sempiternellement la même ritournelle , il ne verra aucune objection a ce que je lui refourgue le même refrain qu’a son dernier billet !


    Je vois que vous vous parez du titre d’ingénieur connaissant comment est sponsorisé le système éducatif français , je crois bien que je suis un de ces faignants de prolos qui ont subventionnés via l’impôt les années d’études qui vous autorise votre mépris.
    Je vais m’autoriser un jugement aussi péremptoire que le votre sur « les femmes médecins par ex »
    Vous ne connaissez du monde du travail ni la sueur ni la peine juste le mot , par contre pour la morgue et la fatuité vous avez et l’air et la chanson ...
    aucune formule de politesse ne me venant a l’esprit ....


  • Pyrathome Pyrathome 2 mai 2016 22:02

    À l’intention de l’auteur, daignera t-il commenter son fourvoiement quotidien ?
     http://www.telegraph.co.uk/business/2016/04/27/the-european-union-always-was-a-cia-project-as-brexiteers-discov/
    C’est clair et limpide, isn’t it ? smiley


  • ukulele ukulele 2 mai 2016 22:17

    @L’Auteur

    Vous faites partie de la chorale TINA qui compte bien nous faire tous chanter en chinois à raison de 60 heures par semaine pour un salaire de merde, le tout pour nous offrir la liberté.
    Votre discours libéral qui est martelé depuis 30 ans à réussi là où les autres idéologies ont failli.

    Mais vous savez très bien que le système que vous prônez est anti démocratique et que cela commence à se voir. Et que de plus en plus de gens en prennent conscience. Votre billet est une caricature pour ceux qui ont déjà compris…


  • Homme de Boutx Homme de Boutx 2 mai 2016 23:20

    Travailler plus ? en pouvant virer les gens plus facilement, à moindre coût ...

    de l’utopie : le seul but recherché, notamment par la loi Macron-Khomri est de délocaliser à moindre coût car rien n’empêche de réimporter tout ce qui est fabriqué à bas coût avec un maximumun de bénéfice aussi délocalisé dans un paradis fiscal !

    plus de frontière et surtout pas de TVA « sociale » ... y plus qu’à regarder partir les emplois et s’habituer à vivre au jour le jour sans projet car sans moyen ! et peut-être un jour à s’expatrier pour aller faire l’esclave en chine ou ailleurs car il sera devenu impossible de vivre décemment en France, devenue propriété privée des mafias des marchés et autres...


  • Robert GIL Robert GIL 3 mai 2016 08:15

    deux ou trois chiffres :
    --- le budget de l’etat est d’environ 280 milliards d’euros et les aides directes et indirectes aux entreprises privé est de 250 milliards d’euros
    --- en 1981 un salarié travaillait 11 jours par an pour payer les dividendes des actionnaires, en 2012 il travaillait 45 jours par an
    --- il y a trente ans, le partage de la richesses produite etait de 70% pour les salariés et de 30% pourles actionnaires, aujourd’hui c’est du 60% et 40% ce qui represente plus de 200 milliards de perte pour les salariés
    --- les aides de l’etat au secteur recherche et developpement des entreprises privé coute deux fois plus cher aux contribuables que le financement du CNRS qui lui est public
    --- malgrés ce veritable flot d’argent qui est deversé dans les poches des plus riches, ces derniers sont responsables de 80 milliards de fraude fiscale tout les ans
    --- les plus riches par des niches fiscales et autres optimisation, comme ils disent, sont moins imposé qu’un français moyen
    --- avec les fameux contrats Partenariat Public Privé, les famaux PPP, les entreprises privés ont trouvé un autre moyen de ponctionner l’etat avec la complicité des gouvernements
    --- liste a completer .....
     


    • Trelawney 3 mai 2016 08:53

      @Robert GIL

      En France il y a 26.5 millions de salariés du secteur privé et 2.4 millions de fonctionnaires ce qui fait un total de 28.9 millions d’actifs.

      En France il y a 13 millions de retraité qui touchent en moyenne une retraite de 1000 euro par mois ce qui fait : 1000 x 13 x 12mois = 156 milliards d’euro de retraites versées par an.

      En France il y a 6.1 millions de chômeurs catégorie A, B, C, D et E, c’est à dire ceux qui perçoivent toute ou partie d’un indemnité chômage soit en moyenne 800 euro par mois et par chômeur, ce qui fait : 800 x 6.1 x 12 mois = 58,5 milliards d’euro d’indemnités chômage versées.

      A cela il faut ajouter le budget santé accident du travail, invalidité : 220 milliards d’euro par an, ainsi que la branche maternité famille 56 milliards par an et le RSA : 12 milliards d’euro (en fait c’est plus mais il n’y a que cette somme qui est prélevé sur les salaires). On ajoute le logement et les frais de gestions et on obtient la coquette somme de 624.5 milliards d’euro. Si on divise par les 28.9 millions d’actif ca nous fait 21600 euro par an soit 1800 euro de prélèvement sociaux par mois.

      Tout ces chiffres sont vérifiables et toutes ces dépenses sont nécessaires. les aides directes ou indirectes (250 milliards d’euro) dont vous parlez sont simplement des réductions de prélèvement et des transferts de l’état vers les prestataires sociaux. Il n’en demeure pas moins que les 1800 euro représente le cout des prestations sociales par mois et par salarié. C’est cela qui fait que le cout travail est devenu inabordable


    • Robert GIL Robert GIL 3 mai 2016 09:09

      @Trelawney
      et alors ?
      vos chiffres concernent une majorité de français, alors que les miens ne concernent qu’une poignée de privilégiés qui vivent comme des parasites sur le dos de la majorité ... le discours du travail cher c’est une propagande pour dédouaner tous ces parasites
      .
      Le travail ne coutent pas cher, il crée de la richesse, ce qui coute cher c’est ce que le capital prends sur le produit du travail !
      .
      en plus tout les chiffres que vous citez sont payez par l’ensemble de la population pour la population, alors que les plus riches ne payent rien et profitent de tout !
      .
      quand a votre dernier paragraphe sur le cout du transfert c’est digne du Medef, fournissez les mouchoirs pour que l’on pleure sur leur sort ... quoi que ces pleureuses savent trés bien le faire tout seul
      .
      ce qui coute cher a un pays ce sont ses riches, quand on a compris cela, on a tout compris !


    • Trelawney 3 mai 2016 09:35

      @Robert GIL
      Le travail ne coutent pas cher, il crée de la richesse, ce qui coute cher c’est ce que le capital prends sur le produit du travail !

      C’est une doctrine communiste et j’en vient à me demander si le communisme ne serait pas le plus grand défenseur du capitalisme tels qu’il est actuellement. Car le monde commercial tourne depuis la nuit des temps sur le bénéfice que l’on peut tirer d’un produit que l’on vend et ça ne changera jamais

      Le travail ne crée pas de richesse, c’est une composante dans le prix d’un produit au même titre que la matière première, le transport, les frais de gestion etc. Ce qui crée la richesse, c’est son prix de vente par rapport à son prix de revient. Je prend un exemple d’actualité : L’Arabie saoudite est en grande difficulté financière car son pétrole se vend en dessous de son prix de revient et l’on peut diviser le cout du travail par 100 que ça ne changera rien car la valeur travail ne représente que même pas 1% du prix du baril de pétrole. Un autre exemple : je possède une entreprise de boulonnerie visserie qui est entièrement automatisé. De la mise en place des bobines de fer, jusqu’à la palettisation des boites, le filmage et le transport vers la zone de fret, tout ce fait sans main d’œuvre humaine. Dans cette usine il y a 2 salariés pour l’entretien et le contrôle, le cout travail de ces deux salariés (salaire plus prime sur les bénéfices) ne représente pas 2% du chiffre d’affaires. Ils ne font jamais d’heures supplémentaires. Cela veut dire que si je double le salaire des employés, ca ne représentera qu’une augmentation de 2% sur le prix d’une vis et si EDF augmente son électricité de 4 % ca représentera le double de ma masse salariale. Dans cette usine, qui crée la richesse ? Les marchands d’acier qui ont aussi automatisé ? les transporteurs ? les fabricant de machine ? les vendeur de prêt bancaire ? où mes salariés ? difficile à dire n’Est-ce pas

      Dans mon post je vous démontrais que pour un salaire on prenait en moyenne 1800 euro pour le frais sociaux. Et c’est ce qui fait que la cout du travail est énorme en France et tant que l’on ne changera pas cela on restera avec un chômage en augmentation chronique. je n’ai pas dit qu’il fallait réduire les prestations sociales, bien au contraire. Il faut cependant trouver d’autres pistes de financement.

      Mais toujours amener le débat sur « le travail crée la richesse » ça enfume et ne fait pas avancer le débat d’où mon interrogation du début


    • Robert GIL Robert GIL 3 mai 2016 10:40

      @Trelawney
      ah, les fervent defenseur du capitalisme, du Medef et des banquiers... bref du systeme essai deserperement par tout les moyens et les arguments falacieux de defendre bec et ongles les tenants de capital !
      .
      Et oui, difficile de se poser les bonnes questions :LE VRAI COUT DU TRAVAIL
      .
      bonne journée quand meme .


    • foufouille foufouille 3 mai 2016 12:14

      @Trelawney
      " Il n’en demeure pas moins que les 1800 euro représente le cout des prestations sociales par mois et par salarié. C’est cela qui fait que le cout travail est devenu inabordable"
      non pas vraiment car ton actionnaire veut 20% de bénéfice. mais dans tous les cas, le plus important est celui qui paye le produit ou le service : il a la possibilité d’acheter ou pas.
      certaines personnes peuvent acheter du brie à la truffe au prix de 100€ le kilo.


    • foufouille foufouille 3 mai 2016 12:15

      @Trelawney
      je propose que les retraites comme le RSI et MSA en faillite, soient supprimées.
      le travail reviendra moins cher.
       


    • escoe 3 mai 2016 17:13

      @Trelawney Le travail ne crée pas de richesse

      Je vous invite à réfléchir à ce que serait la richesse sans travail.


  • devphil30 devphil30 3 mai 2016 09:03

    Commençons par revoir le coût et les avantages de la noblesse politique en place depuis des décennies. 


    Commençons par limiter le nombre de députés , les primes de chauffage , d’appartement , de voitures , de chauffeurs etc ....

    Commençons par limiter le cumul des mandats , des augmentations abusives , des dérives dans l’attribution des offres de marché etc ...

    Ensuite il sera toujours temps de mettre le reste de la population dans la misère n’est-ce pas Mr l’auteur .....

    Philippe 




  • Hétérodoxe 3 mai 2016 09:11

    L’article des Echos sur le prix des crèches ne dit pas vraiment ce que l’auteur de cet article veut bien en dire. L’article des Echos fait remarquer qu’il est étrange que le coût en crèche revienne plus cher que le coût d’une garde à domicile. Et il n’est nullement fait mention d’un problème de coût, mais essentiellement d’un problème d’organisation.
    Bref, soit l’auteur ne comprend pas ce qu’il lit, soit il nous prend pour des petits lapins tous mignons mais un peu cons.


  • gerard5567 3 mai 2016 09:14

    Si j’ai bien compris, il faudrait revenir au stakhanovisme cher à Staline.

    Et pas un mot sur les méfaits de la mondialisation, qui n’est tout de même pas une fatalité.


  • Yohan Yohan 3 mai 2016 10:38

    Les instits sortent de deux semaines de vacances et ils embrayent sur un pont la semaine d’après. Pour payer cette gabegie étatique, il faut sans cesse pressuriser l’entreprise qui n’a pas d’autre choix que de répercuter sur le salarié en diminuant les salaires. Le poids des charges a dépassé son pic. Est-il normal de bosser 7 mois sur douze pour le compte de l’Etat qui dilapide ensuite pour distribuer à certains qui ne font aucun effort pour se trouver du boulot ?


    • Robert GIL Robert GIL 3 mai 2016 10:44

      @Yohan
      les actionnaires, les PDG du CAC 40 et tout les nantis sont loin de bosser 7 mois par an ... il sont en vacances gracement payés par notre travail et nos impots tout le long de l’année ! Par contre je suis d’accord avec vous il est temps de mettre fin a cette gabegie étatique et de demander des comptes a tout ces parasites auquel ont deverse des milliards sans compter !


    • Yohan Yohan 3 mai 2016 10:54
      @Robert GIL

      Visiblement, tu fais une fixette sur les 2% de patrons goinfres et nantis en oubliant les 98% qui triment, qui prennent des risques et qui ne gagnent pas lourd comparé à leurs heures de travail. Mais sache que je ne suis pas dupe du discours de gens comme toi qui ont intérêt à toujours se comparer aux gros riches sinon comment feraient-ils pour prospérer politiquement sur le dos des couillons qui les écoutent ?

    • escoe 3 mai 2016 17:05

      @Yohan Visiblement, tu fais une fixette sur les 2% de patrons goinfres et nantis

      Le problème c’est que ceux là servent bien trop souvent de modèle aux autres qui eux aussi veulent leur chalet à Courchevel ou leur villa à Miami. N’oublions pas que les modèles de comportement et consommation viennent d’en haut.


    • Trelawney 3 mai 2016 19:06

      @escoe
      Je connais personnellement un docker CGT qui a un chalet à Courchevel. Il n’est pas patron du CAC 40, il vit en Belgique, car s’il habitait en France il serait taxé à l’ISF. Et en plus il a un voilier 45 pieds à Ostende. Est-ce qu’il a comme modèle « les 2% de patrons goinfres et nantis » ? Faudrait lui poser la question.


    • Yohan Yohan 3 mai 2016 20:22

      @escoe


      je remarque que Mitterrand et Hollande ne se sont pas attaqués aux vrais inégalités. Les rémunérations scandaleuses des grands patrons, l’offshorisation des profits, on peut faire quelque chose contre ça non, quand on se dit socialo ? Le jour où l’on s’attaquera vraiment aux privilèges aux deux extrémités de la chaîne des gros profiteurs, grands patrons, hauts fonctionnaires, sénateurs et haut salaires des régimes spéciaux, la France se portera mieux et cessera de rechercher les boucs émissaires faciles, comme les petits patrons et artisans qui se sont enrichis certes mais à 70 heures la semaine de boulot et zéro vacances.

    • escoe 4 mai 2016 10:17

      @Trelawney Je connais personnellement un docker CGT qui a un chalet à Courchevel

      Vous voilà donc contraint de répondre par une imbécillité.


    • Trelawney 4 mai 2016 10:40

      @escoe
      Ca n’est pas une imbécilité, c’est la réalité. Tous ceux qui ont un chalet à Courchevel ne sont pas patrons du CAC40. Il y en a qui ont des statuts protégés comme ce docker


  • Jacques_M 3 mai 2016 10:50

    Ce qui correspond parfaitement au travailleur tel que vous le souhaitez ? ... c’est le robot ! :


    - pas besoin d’augmenter le nombre d’heures, il est déjà au maximum (24 h sur 24 si nécessaire),
    - il n’a pas besoin de jours de congé,
    - pas de congé de maladie,
    - il ne fait jamais grève,
    - pas de charges sociales, pas de retraite à payer,
    - il travaille avec une précision remarquable,
    - etc ...

    C’est étonnant que vous n’y avez pas pensé, en tant qu’ingénieur !
    Avant 10 ans, votre rêve sera devenu une réalité !



  • Habana Habana 3 mai 2016 13:57

    Ceux qui se permettent de dire aux autres qu’ils faut travailler plus sont des « coupeurs de rubans ». Ils font de beaux voyages « d’affaires », se régalent au restaurant midi et soir, font des colloques, des séminaires et des inaugurations dans lesquelles ils coupent de beaux rubans rouges sous un tsunami de flashs photographiques. Après une telle journée « si épuisante », ils se prélassent dans un bel hôtel jusqu’au lendemain où ils iront donner leurs « injonctions » aux sous fifres qui se tuent littéralement 8 heures par jours derrière une machine ronflante à une cadence infernale. Et ils osent vous dire « qu’eux » font des journées de 12 heures et qu’ils sont, bien entendu, indispensables !


    • escoe 3 mai 2016 17:00

      @Habana Ils font de beaux voyages « d’affaires », se régalent au restaurant midi et soir, font des colloques, des séminaires et des inaugurations dans lesquelles ils coupent de beaux rubans rouges sous un tsunami de flashs photographiques

      J’en connaît un, ami de Pujadas et Notat au Siècle, qui va régulièrement aux putes au Brésil. Sa femme va une fois par mois faire du shopping à New York ou Los Angeles. Il se reconnaîtra.


  • TSS 3 mai 2016 20:10

    Quand j’ai commencé à travailler je faisais 60 h/semaine piqué debout


     derrière une fraiseuse ou un tour .Ceux qui partaient en retraite à

     l’époque(65 ans) dcd presque tous dans les 5 ans qui suivaient,c’etait

     tout bénéfice pour la sécu mais je ne le souhaite à personne.

     Il ne faut oublier qu’au passage vers les 35 H les salaires furent bloqués

     pendant 2 ans et que les personnes qui continuaient à faire 39 heures,

     les heures sups passaient à 10% au lieu de 25... !!

  • AmonBra QAmonBra 3 mai 2016 20:46

    @ l’auteur

    « Pour travailler tous il faudra travailler plus et travailler mieux »

    Cela s’appelle la carotte pour faire avancer le baudet !

    Quelles que soient les fausses promesses et les pseudo solutions que les ploutocrates nous proclament par leurs hérauts, Il n’y aura plus jamais du travail pour tous ( y en a t il jamais eu ?) et il y en aura de moins en moins.

    Ils le savent très bien, car c’est leur système mais . . . Chuuut !

    A terme, 2 solutions : Payer les gens sans les employer pour que la machine continue de tourner et, donc, accepter un partage équitable des richesses, ou rétablir un nouveau servage après élimination de tous ceux qui ne peuvent être employé et/ou qui refusent.

    D’après vous, pour quelle solution ces sublimes humanistes, ces grands démocrate vont opter ?


  • smilodon smilodon 3 mai 2016 22:43

    @ l’auteur : Conclusion, arrêtons tous de nous lever le matin pour aller au boulot !.... Devenons « cassoces » !..... Restons au lit et attendons les « aides » ou « subventions » !....... Puisqu’un cassoce nous rapporte des sous quand un travailleur nous en coûte, devenons TOUS « cassoces » !....... Tous chômeurs, tous RMistes, tous CMU, tous « réfugiés », tous « manouches », tous « sdf » !........ Si c’est la « solution », y’a pas de problème !....... L’assistanat sous toutes ses formes, plutôt que le travail, puisque c’est votre solution !....... Essayons !....... POURQUOI PAS ???... Adishatz.


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