samedi 19 août 2017 - par Robert Bibeau

LE VENEZUELA, le crépuscule de la « Révolution bolivarienne »

En 1998, une faction du capital vénézuélien, s’appuyant sur l’armée et bénéficiant de l’appui d’une large portion de la petite bourgeoisie nationaliste et gauchiste (chargée de mobiliser la population pauvre des Barrios), a porté au pouvoir « El Comandante »

Hugo Chavez après deux coups d’État ratés. Afin de consolider son pouvoir chancelant, Hugo Chavez a financé, à même la rente pétrolière nationalisée, un train de mesures sociales (crèches, écoles, enseignement supérieur, dispensaires, médicaments, aides alimentaires, etc.) programme parlementaire qu’il a qualifié de « Révolution ». « La Révolution bolivarienne est le nom donné par ses partisans au mouvement de réformes et de redistribution de la rente pétrolière initié par Hugo Chávez au Venezuela après son arrivée au pouvoir » (1).

C’est via le développement de ces services publics que la petite-bourgeoisie de gauche trouva à s’employer et à stopper sa migration à l’étranger. Ce type de services est courant dans les pays industriels avancés, mais inexistants, pour les pauvres du moins, dans les pays capitalistes « émergents ». Hugo Chavez a présenté cette mise à niveau des services sociaux nationaux comme une Révolution sociale populiste – un peu comme « l’Équipe du tonnerre » au Québec réalisa la « Révolution tranquille » dans les années soixante (1960). Après une phase de « take off », une économie industrielle capitaliste en expansion réclame toujours une telle mise à niveau afin d’assurer la formation des travailleurs et la reproduction d’une force de travail de plus en plus dispendieuse parce que qualifiée. Ce que reconnaissent les experts gauchisants qui étudient la « Révolution bolivarienne » en tant que modèle de modernisation du mode de production capitaliste sur le continent latino-américain : « Au-delà du seul Venezuela, l'étude de la révolution bolivarienne est d'autant plus intéressante, qu'elle a amorcé le passage à gauche de nombreux pays d'Amérique latine en ce début de XXIe siècle, occasionnant des changements profonds et inédits à travers le continent, avec plus ou moins de succès selon les cas » (2).

Évidemment, les latifundiaires et une fraction du grand capital vénézuélien (pétrolier notamment), incapable de comprendre que la paix sociale et leur expansion mondiale réclamaient cette mise à niveaux des services sociaux, s’insurgèrent contre ces « largesses » faites aux populaces démunies qu’ils avaient l’habitude d’affamer ou de réprimer. Ces riches, ignares, ne comprenaient pas que s’il est possible de faire exterminer par l’armée un million de paysans ruraux isolés, il en va autrement quand il s’agit de massacrer un million de prolétaires urbains solidarisés. Toujours est-il que les latifundiaires et une partie des capitalistes vénézuéliens organisèrent contre le pouvoir bourgeois bolivarien coups d’État et insurrections à répétition. Ils en appelèrent à leur ami et protecteur étatsunien afin qu’il leur donne un coup de main pour mettre fin à ce « gaspillage » de capital en faveur des « vaut rien » des bidons villes (3). Hugo Chavez, porter par les cours élevés du pétrole, n’eut aucun mal à imposer son pouvoir au nom de sa classe sociale. Ainsi, le pétrole contribue pour 25% du PIB du pays et pour 95% des entrées de devises (4). Cependant, à sa mort en 2013, « El Comandante » laissait une économie vénézuélienne en difficulté et son successeur Nicolas Maduro vécu le cataclysme du baril de pétrole à 50 dollars US. Le gouvernement des réformistes bolivariens se retrouva en fort mauvaise posture vis-à-vis ses créanciers internationaux comme en fait foi cet extrait : « En janvier 2015, le site Dolar Today [archive] (dont l'accès est interdit par le gouvernement vénézuélien) annonce un taux de change de 180 VEF pour 1 USD sur le marché noir, ce qui correspondrait à une dépréciation de près de 98% de la valeur de la monnaie locale en 12 ans. Le secteur privé détient 70 % de l’économie. Selon le FMI, l'inflation pourrait bondir à 2068 % en 2018 après 720 % en 2017 ; le PIB vénézuélien devrait se contracter de 12 % en 2017 après une chute de 18 % en 2016. Selon les autorités colombiennes, 300 000 Vénézuéliens ont fui leur pays pour se réfugier en Colombie… » (5)

Comme elle le fait dans chaque pays capitaliste « émergent », la faction réactionnaire du capital mondial profita de cette conjoncture économique défavorable pour ébranler la pseudo « Révolution bolivarienne » et reprendre le pouvoir sous l’œil indolent de la population pauvre des Barrios indifférente au fait de se voir couper les services sociaux par Maduro, le capitaliste de gauche, ou par les capitalistes de droite. Le prolétariat vénézuélien venait de comprendre que sous le capitalisme en phase impérialiste ces soi-disant « acquis sociaux » ne sont jamais acquis, ni en pays pauvres ni en pays riches. Le prolétariat doit mener une guerre permanente pour défendre ses conditions de vie et de travail. Depuis lors, la petite-bourgeoisie gauchiste mondiale monte aux barricades afin de préserver et prolonger la vie de son plus récent « miracle » réformiste électoraliste qui s’effrite comme tous les précédents gouvernements nationaleux – chauvinistes – progressistes de l’histoire…le prochain pourrait bien être la Bolivie de Morales ou la Corée du Nord de Kim Jong Il, ou un autre… 

Le truc de l’Assemblée constituante (référendum que le prolétariat vénézuélien a boudé) ne sauvera pas la gouvernance de la gauche vénézuélienne bêlante pas plus qu’éventuellement elle ne sauvera le pouvoir réformiste de Mélenchon en France, ou le pouvoir « solidaire réformiste » au Québec ; bref, partout où la go-gauche propose de partager le pouvoir des riches en faisant croire au « peuple » qu’il détient un pouvoir quelconque au bout de son crayon de votation ou en présence d'une assemblée constituante paralysante. Le prolétariat vénézuélien, comme les autres contingents du prolétariat international, ne feront pas l’économie d’une véritable révolution sociale prolétarienne mondiale, probablement après une sévère guerre nucléaire… malheureusement.

 

L’ARTICLE EST DISPONIBLE SUR LE WEBMAGAZINE http://www.les7duquebec.com/7-au-front/le-venezuela-au-crepuscule-de-la-revolution-bolivarienne/

 

NOTES

 

  1. https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_bolivarienne
  2. http://www.communcommune.com/2017/08/venezuela-revolution-bolivarienne-de-bolivar-a-maduro.html
  3. http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-2-2/le-venezuela-en-question-a-propos-de-marco-rubio-et-des-alliances-avec-la-russie-et-la-chine/ http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/selon-une-etude-du-pentagone-lempire-americain-est-en-train-de-seffondrer/
  4. https://fr.wikipedia.org/wiki/Venezuela#.C3.89conomie
  5. https://fr.wikipedia.org/wiki/Venezuela#.C3.89conomie

 

**********

Le livre de l’année sur la gauche et la question nationale dont la « Révolution bolivarienne » est une démonstration.

 

QUESTION NATIONALE ET RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE SOUS L'IMPÉRIALISME MODERNE

 

Robert Bibeau


COMMANDER SUR AMAZON

Commander la version eBooks chez l’Harmattan

 

En cette époque de tension guerrière meurtrière il faut revoir la politique prolétarienne sur la question des luttes de libération nationale afin de replacer le nationalisme dans une perspective de lutte de classes. La gauche a oublié que le prolétariat n'a pas de patrie et que la lutte pour le droit des bourgeoisies nationales au contrôle politique de leur État national n'entraînera jamais le combat révolutionnaire des prolétaires pour renverser le mode de production capitaliste et pour édifier le mode de production prolétarien. Afin de démontrer cette thèse l'auteur présente et commente six textes d'auteurs marxistes sur les luttes nationalistes.

 

Éditions L’Harmattan. Mars 2017 • 142 pages • 15,5 €

EAN : 9782343114743

 



53 réactions


  • Coriosolite 19 août 2017 12:39

    C’est bien la première fois que je lis ici un article lucide sur le Vénézuela.

    J’entends par « lucide » ni admiratif béat volontairement aveugle, ni démolisseur haineux de Chavez et du chavisme.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 19 août 2017 16:08

      @Coriosolite


      EN effet le but de cet article est d’ouvrir lucidement les yeux des militants prolétariens sur les limites des « révolutions » réformistes qui tentent d’améliorer la vie quotidienne des pauvres gens mais sans remettre en cause - renverser - le mode de production capitaliste en place pour construire un nouveau mode de production prolétarien 

      TOUTES les « révolutions » réformistes (celle d’Allende fut l’une des plus célèbres de notre époque - Castro une autre célèbre, Pol Pot une autre célèbre) ont fini et finiront TOUJOURS en queue de poisson dans la récupération capitaliste pure et dure et le renversement  des bourgeois nationalistes contestataires. 

      Nous ne ferons pas l’économie d’une révolution radicale mondiale et les pleurnichages de la go-gauche actuelle pour laisser croire que l’arnaque de la constituante est justifiable ne fait que discréditer la go-gauche ce qui ne constitue nullement de notre part un appui à la droite réactionnaire vénézuelienne 

      Ni la gogauche bourgeoisie et ni la droite bourgeoise 

      OUI aux luttes prolétariennes quotidiennes pour défendre leurs conditions de vie et de travail au Venezuela et dans le monde 



  • Lugsama Lugsama 19 août 2017 13:02

    Tiens les méchants bourgeois de droite auraient appelés les américains contre les méchants bourgeois de gauche.. quand ça et comment ?

    Pour le moment les USA entretiennent les « vilains bourgeois de gauche » à bout de bras en fournissant les dernières devises du pays, et les grands patrons ont depuis longtemps quitté le pays avec leur argents, usine et emploie. Les multinationales Vénézuélienne sont maintenant « made in USA »..

    Sinon les pseudo révolutions prolétariennes l’humanité à déjà donné et n’a pas vraiment envie retenter le massacre, et l’auteur devrait peut être consulter pour comprendre ce qui ne va pas chez lui avec « les bourgeois »..


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 19 août 2017 16:23

      @Lugsama



      1) Vous avez tout faux monsieur. Le grand capital vénézuelien n’a pas quitté le pays. Il y fait encore business et c’est la raison pour laquelle les grands patrons appellent de leurs voeux et soutiennent dans leurs médias à la solde et par leurs frics les mercenaires fauteurs de guerre qui mettent le pays à feu et à sang avec la collusion de la bourgeoisie de gauche je vous l’accorde.

      2) Que le grand capital vénézuelien des latifundiaires des industries de l’alimentation, du tourisme, du pétrole (puisqu’ils ont conservé des actions dans les entreprises nationalisées et ont recu de bonnes compensations de leur nationalisation) que ce grand capital soit inextricablement imbriquée avec le reste du capital mondial sur les bourses du monde = ÉVIDEMMENT ET il est est de même du capital brésilien - colombien etc. C’est pourquoi nous stigmatisons les limites des pseudos « révolutions » qui ne sont que des réformes... qui aboutissent toutes au même résultat le retour en force de la réaction de droite après un passage de la réaction de gauche.

      3) Si le grand capital vénézuelien avait quitté le pays le Venezuela serait comme la Guinée ou le Bostwana ou la République Centre Afrique - revenu à l’age de pierre... hors il n’en est rien. 
      4) Pour ce qui est des révolutions prolétariennes = NON monsieur l’humanité n’a pas encore donné = AUCUNE - JAMAIS AUCUNE RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE n’a eu lieu dans l’histoire de l’humanité. Ni la Commune (que nous respectons hautement mais ne fut pas prolétarienne) ni la Révolution bolchévique qui eut le tors de se présenter comme prolétarienne sans prolétariat) ni la chinoise paysanne ni les autres révolutions paysannes anti-féodales 

      5) Pour ce qui est de la guerre = elle se prépare sous vos yeux bouchés monsieur et le prolétariat y sera convoqué pour servir de chair à canon - j’espère qu’il refusera la convocation en effet.



    • Zolko Zolko 19 août 2017 23:36

      @Robert Bibeau : "4) Pour ce qui est des révolutions prolétariennes = NON monsieur l’humanité n’a pas encore donné = AUCUNE - JAMAIS AUCUNE RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE n’a eu lieu dans l’histoire de l’humanité."
       
      et c’est peut-être bien ainsi, non ? Celui qui se bat au nom d’une idéologie est un fasciste en puissance. Que cette idéologie s’appelle prolétariat, sharia, communisme, capitalisme ... le résultat est le même. TOUTE idéologie est néfaste. TOUTE. La politique devrait être le territoire du pragmatisme et du débat.


    • Lugsama Lugsama 19 août 2017 23:43

      @Robert Bibeau

      De quelles mercenaires parlez vous ?

      Vous affabulez totalement sur des theories vagues avec des « ils » et des « on » qui ne masque absolument pas l’absence de fondement ou de concret pour nous vendre une soupe indigeste et réchauffé. Je ne parle même pas des théories sur l’apocalypse nucléaire en préparation..

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 20 août 2017 16:26

      @Lugsama

      1) D’une pierre deux coups PARLONS D’abord de l’intervenant qui vous précède qui d.fend l’idéologie DE NÉGATION DES IDÉOLOGIES puis présente son IDÉOLOGIE du soi-disant pragmatisme et du débat = J’en suis du DÉBAT SANS SECTARISME = la preuve je suis ici à vous répondre.

      2) Soyez magnanime monsieur Lugsama - je ne puis dans un post exposé la totalité de la théorie scientifique matérialiste dialectique à chaque fois que je fais une intervention. Ainsi sur le seul thème de la question nationale et de la révolution prolétarienne j’ai écrit un volume http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=52914 que vous devriez lire pour votre culture personnelle 

      3) Je vous répond plus loin dans les interventions subséquentes 



  • bernard29 bernard29 19 août 2017 14:51
    Réjouissante perspective révolutionnaire ...

    les autres contingents du prolétariat international, ne feront pas l’économie d’une véritable révolution sociale prolétarienne mondiale, probablement après une sévère guerre nucléaire… 

    Mais, la crise vénézuélienne donne une leçon pour les insoumis 

    « Appeler à une constituante ne suffit pas pour instaurer une vraie démocratie. » La leçon est d’autant plus forte, qu’elle provient d’un mouvement bolivarien que le leader de la FI n’a cessé d’encenser. 


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 19 août 2017 16:27

      @bernard29


      Si je suis d’accord avec vous à propos de l’arnaque de la CONSTITUANTE BOURGEOISE pour régler les problèmes de la bourgeoisie je ne cherche pas du tout à instituer une VRAIE OU PAS VRAIE DÉMOCRATIE 

      La démocratie électoraliste est la forme juridique de la dictature bourgeoise sur l’ensemble de la société capitaliste et le prolétariat n’a que faire de la démocratie électorale bourgeoise 

      Merci de votre intervention 



    • Pere Plexe Pere Plexe 19 août 2017 19:40

      @bernard29
      « Appeler à une constituante ne suffit pas pour instaurer une vraie démocratie. »

      Admettons 
      Mais peut on faire remarquer que ne pas appeler à une constituante ne risque pas plus d’améliorer la démocratie...


    • Zolko Zolko 20 août 2017 00:03

      @Robert Bibeau : "La démocratie électoraliste est la forme juridique de la dictature bourgeoise sur l’ensemble de la société capitaliste et le prolétariat n’a que faire de la démocratie électorale bourgeoise"
       
      1) vous avez oublié de définir ce que vous entendez par bourgeoisie et prolétariat. Sans ça, vos propos n’ont aucun sens. Malheureusement, Marx ne l’a pas non-plus fait dans le Manifeste du Parti Communiste, vous ne pouvez donc pas y renvoyer.
       
      2) si votre cible est en fait la démocratie électoraliste, indépendamment des 2 concepts précédents, je suis d’accord avec vous. Mais vous n’avez pas proposé d’alternative ... le tirage au sort ?


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 20 août 2017 16:31

      @Zolko

      1) Meme remarque que pour Lugama A chaque POST sur ce site je ne crois pas utile de redonner la définition de chaque concept (chaque mot principal représentant un concept) et il est entendu que le lecteur doit avoir une culture politique minimale - sinon en en sort pas 


       2) Ainsi sur la question de classes sociales bourgeoisie - capitaliste - prolétariat - petite-bourgeoisie je vous réfère à ce volume chez L’HARMATTAN http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=52914 ou je définis ces concepts 

      3) On se retrouve plus bas dans la suite des interventions 



  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 19 août 2017 15:20

    Il parait que sans la théorie de la relativité, nous n’aurions pas le GPS : les outils de Newton ne sont pas suffisants pour concevoir une telle application.

    Les outils marxistes sont-ils suffisants pour rendre compte des réalités socio-économiques du troisième millénaire ?

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 19 août 2017 16:37

      @Jeussey de Sourcesûre


      OUI si on se donne la peine de les affutés, les améliorés, complétés comme les scientifiques ont fait desoutils livrés gracieusement par NEWTON 

      La révolution NEWTON fut de faire comprendre que la science n’est pas un dogme figé - pétrifié dont les newtoniens avaient vocation de défendre l’intégrité et l’interprétation dogmatique contre les schismes de tout acabit. 

      NOUS AVONS ENFIN ATTEINT CE stade dans l’univers de la « science marxiste » = Marx a bien décrit le capitalisme du XIXe siècle, à l’évidence il ne pouvait décrire le capitalisme du XXIe siècle alors nous le ferons en partant de tout ce qu’il a écrit de bon et en complétant ses insuffisances, en répudiant même ses erreurs, ET OUI Nous aurons ce courage (qui m’effraie quand je regarde la meute de sectes qui hantent ces pages)...

      Nous ne sommes pas marxistes monsieur, nous sommes matérialiste dialectique et historique prolétarien. Seul la classe prolétarienne nous préoccupe.

      Merci de votre excellente intervention.



    • JP94 19 août 2017 16:39

      @Jeussey de Sourcesûre

      Certainement, mais si les outils existent, il faut encore qu’il existe les ouvriers pour s’en servir.

      Ce n’est pas parce que vous mettez le Capital entre les mains d’un homme qu’il en devient un nouveau Lénine...

      Par contre, le Patronat a bien compris le danger que représente la pensée marxiste puisque elle est censurée sur les médias , à l’Ecole et dans les entreprises. Cela devrait suffire à vous convaincre que Marx, Engels, Lénine sont on ne peut plus actuels. 

      Seules les idéologies caduques ou faibles face au Capital sont en vogue dans notre société...Piketty
       par exemple, qui n’a pas compris Marx, jouit d’une certaine publicité mais on l’aura oublié d’ci peu. Ne parlons même pas d’Onfray ..

      Le Capital voit clair et s’il s’attaque à Maduro ou Chavez, c’est qu’il en voit le danger, même si le Venezuela n’est pas une société socialiste dans son infrastructure,. Pour autant, à mon sens, il est essentiel de soutenir ce Venezuela face à toutes les attaques impérialistes dont il est l’objet.

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 19 août 2017 17:18

      @JP94


      1) Totalement d’accord avec vous à propos de la société PIKETTY ou ONFRAY il faut être ignare ou mal intentionné pour associé ce petit intellectuel bourgeois à Marx et à la pensée prolétarienne - passons - il passera.

      2) Par contre votre conclusion est totalement erronée. Je vous propose une analogie. Vous admettrez avec moi que le grand capital mondial et américain notamment attaque DONALD TRUMP en ce moment et sévèrement !! Cela fait-il de Donald Trump un anti-impérialiste pro=ouvrier ?? Pourtant le gars cherche à ouvrir les mines de charbon à la demande des mineurs du Kentucky alors TRUMP leader ouvrier ???

      3) J’ai écrit cet éditorial justement pour clarifier les choses vis-à-vis la go-gauche bourgeoise réformiste (même quand elle se compromet avec Marx - Engels - Lénine - Staline) qui prétend que le prolétariat mondial devrait sacrifier sa vie (comme au Venezuela en ce moment) pour défendre l’aile gauche réformiste de la bourgeoisie parce que elle accorde plus d’aumones aux pauvres que l’aile droite de la bourgeoisie.

      4) La gauche réformiste peut bien le faire si elle le désire mais moi je dis aux ouvriers n’ayez confiance ni dans l’aile droite MACRON - TRUMP - Merkel - May - ni dans l’aile gauche bourgeoise insoumise - bolivarienne - socialiste - Hollande - Mélenchon - Trudeau - Clinton - Obama - Morales - Chavez - Maduro etc. etc. 

      5) Prolétaires seul vos luttes acharnées non pas pour élire une constituante mystificatrice mais pour défendre vos conditions de vie et de travail vous rapporteront quelque chose 

      6) La théorie des petits bas démocratiques bourgeois est un leurre pour apaiser votre colère justifiée. 

      Merci de votre intervention camarade 



    • Lugsama Lugsama 20 août 2017 00:02

      @JP94

      C’est au contraire parce qu’on enseigne la pensée marxiste et ses conséquences historiques qu’elle ne fait plus recette. On ne peux plus nous faire le coup du « tout est mieux de l’autre côté du mur ». On sait que jamais l’humanité ne s’était autant planté. Le capitalisme n’est pas parfait mais on vit pas trop mal depuis, contrairement aux experiences dites marxiste qui ont toutes été des naufrages..

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 20 août 2017 16:44

      @Lugsama


      1) Vous avez raison Lugsama toutes les EXPÉRIENCES qui n’étaient pas des expériences incidemment dites - supposées - marxistes (le fait même des appelées marxistes étaient une erreur) ont non pas échouées - mais on aboutit aux conclusions répondant à leurs prémices 

      2) En effet - et le cas de la RÉVOLUTION BOLCHÉVIQUE en Russie tsariste fetera ses cent ans en octobre est un parfait exemple de ce que j’écris.

      3) La Révolution d’Octobre fut une révolution démocratique anti-féodale et donc bourgeoise pour édifier le mode de production capitaliste industriel en Russie 

      4) La particularité est qu’elle fut menée par des gens qui de sociaux-démocrates s’étaient rebaptisé socialiste puis communiste (avec la IIIe Internationale) et patriotes (sous Staline) 

      5) La Révolution bolchévique en tant que révolution bourgeoise pour édifier le mode de production capitaliste d’État industriel fut un FRANC SUCCÈS - l’URSS fut pendant un temps la seconde puissance industriel du monde capitaliste avec une zone impériale importante (sous l’appellation de socialiste - communiste - marxiste peu importe tout cela ce ne sont que des mots) 

      6) CQFD Le mode de production socialiste n’existe pas et n’a jamais existé - ce fut l’appellation que les autorités bourgeoisies de l’URSS donnèrent à la construction du mode de production capitaliste industriel. Le grand capital international fut très heureux de propager ce mensonge de communisme puisque toutes les malversations de l’édification du capitalisme d’État pouvaient ainsi être attribuer aux communistes. devenant des repoussoirs vs les prolétaires du monde entier ce que nous vivons aujourd’hui.

       

  • Hervé Hum Hervé Hum 19 août 2017 15:52

    partout où la go-gauche propose de partager le pouvoir des riches en faisant croire au « peuple » qu’il détient un pouvoir quelconque au bout de son crayon de votation ou en présence d’une assemblée constituante paralysante. Le prolétariat vénézuélien, comme les autres contingents du prolétariat international, ne feront pas l’économie d’une véritable révolution sociale prolétarienne mondiale, probablement après une sévère guerre nucléaire… malheureusement.

    Peut être bien que oui, peut être bien que non, car il n’est pas sûr qu’une sévère guerre nucléaire aboutisse à une révolution prolétarienne, je crains plutôt qu’elle consiste à l’étouffer dans l’oeuf.

    Je préfère parier qu’au moment de déclencher le feu nucléaire, les exécutants réaliseront ce qu’on leur demande de faire et y renonceront, faisant alors boule de neige partout en même temps....

    Réalisant que c’est leur propre responsabilité qui est engagé et non celle d’un autre. Que c’est le sens de la responsabilité qui prime sur la propriété...

    Sur ce point, t’est comme les autres Robert, t’as la tête dans le cul !


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 19 août 2017 16:56

      @Hervé Hum


      1) EN EFFET, lors de certains soulèvements populaires parfois l’armée a refuser de tirer sur la foule je pense à la Tunisie - en Égypte en Iran - d’autres également... 

      2) Malheureusement, dans ces trois exemples c’est la petite bourgeoisie nationaliste qui dirigeait la révolte réformiste (aucune de ces insurrections populaires n’ont donné lieu à une révolution sociale entrainant la construction d’un nouveau mode de production prolétarien)

      3) Ce furent essentiellement des révoltes de la faim contestant l’aile droite du pouvoir capitaliste bourgeois et réclamant des réformes que l’aile gauche bourgeoise s’empressa d’accorder au compte goute - les retirant comme au Venézuella quand le pays fut mis à genoux économiquement par le grand capital mondial. C’est pas la faute de Maduro il n’y peut rien comme tous les réformistes qui ne controlent rien de l’économie capitaliste. Je ne fait qu’exposer les faits. 

      4) Pour ce qui de la guerre nucléaire - ma prédiction se fonde non pas sur un principe philosophique de « responsabilité et du libre arbitre socratique » (sic) du premier millénaire de l’Ère moderne mais sur une simple observation historique - Les guerres ont toujours précédés = ou donner lieu = à des bouleversements sociaux radicaux... suffit de connaitre l’histoire. 

      5) Chaque changement de mode de production a été finaliser (j’écris bien FINALISER car il était déjà amorcer en germe dans le précédent) suite à des guerres dramatiques et lors de la dernière, étant donné son horreur, la bourgeoisie comme toi HERVÉ a beugler « PLUS JAMAIS CA » ET POURTANT ELLE TRAVAILLE FORT À PRÉPARER LA PROCHAINE COMME ON LE VERRA DANS NOTRE ÉDITORIAL de la semaine prochaine sur Charlottesville. 

      Merci beaucoup de ton intervention .




    • Hervé Hum Hervé Hum 19 août 2017 19:29

      @Robert Bibeau

      Certes Robert, mais là, il y a un effet d’échelle !

      On parle de guerre nucléaire engageant la vie de tout un chacun au delà de lui même, mais de toute sa famille et surtout, SURTOUT, du futur de ses propres enfants non pas dans un avenir prospère, mais bel et bien un avenir encore plus terrifiant. En fait, où il n’y à pas d’avenir du tout, or, le but de guerre est d’accroître son bien être futur et non de l’annihiler.

      Autrement dit, une telle guerre ne donne pas d’avenir et donc, n’a pas de sens. Dès lors, se pose la question fondamentale d’une issue pacifique et donc, du mode de production et de la répartition des richesse au niveau global et non plus local. 

      Pour ton point 4, tu insulte mon intelligence et surtout, je ne vois pas où tu es allé pêcher cette phrase « responsabilité et du libre arbitre socratique » (sic), parce que je n’ai certainement pas écris une telle phrase. Et d’ailleurs, je doute que tu sois même capable de l’expliquer, mais je conviens que cela en jette. Cela montre surtout ton petit intellectualisme bourgeois !

      Les guerres ont toujours précédés = ou donner lieu = à des bouleversements sociaux radicaux... suffit de connaitre l’histoire.

      Pas systématiquement, sous certaines conditions que je ne vais pas évoquer ici. Sinon, c’est une tautologie, sauf exception, aucun gouvernement politico-économique détenant la propriété des moyens de productions accepte de perdre tout ou partie de ses privilèges de bon gré, mais uniquement par la contrainte.

      Mais là aussi, il y a un effet d’échelle, car le stade actuel est le dernier niveau de concession que peuvent faire les propriétaires économiques, au delà, cela consiste pour eux à perdre leur propriété. Par contre, pour le prolétaire cela ne change rien, il reste par définition et donc obligatoirement celui qui produit.

      De fait, la guerre nucléaire est la seule solution pour ceux qui ne veulent pas renoncer à leur propriété coût que coûte, car cela consiste à rebooter le système où seuls ceux qui auront pu préserver leur force et leur armes survivront pour à nouveau imposer leur dictature.

      La guerre nucléaire n’annonce pas une société débarrassé du capitalisme, c’est la dernière chance de le sauver.

      l’avènement d’une société libérale, communiste et anarchique, fondé sur un autre mode de régulation de l’économie ne peut advenir que si la guerre nucléaire est évitée. Parce qu’il n’y a pas d’autres alternatives.

      Enfin, sache que je ne suis pas un bourgeois et que je n’ai pas pu beugler « plus jamais çà » parce que né après et que je ne l’ai dit nulle part, sauf toi de me faire dire ce que je ne dis pas. Procédé malhonnête s’il en est.



    • Robert Bibeau Robert Bibeau 19 août 2017 20:04

      @Hervé Hum


      1) Économise tes doigts (ta salive si tu étais en face de moi)

      2) Tu fais un long développement pour prêcher à des convaincus 

      3) Évidement que tout le monde a peur de la guerre nucléaire et si elle n’a pas eue lieue ou presque depuis Hiroshima 1945 c’est qu’ils savent tout ce que tu écris de sang froid loin du champ de guerre et sans être milliardaire 

      4) J’écris PRESQUE PAS POUR introduire un aparthé. De fait des bombes à sous munition à l’uranium appauvri - au plutonium sont effectivement utilisés par les USA en Afghanistan et en Irak (je ne sais pas ailleurs) et par Israel en Palestine POUR TE DIRE que la tentation leur brule les doigts malgré tout.

      5) Évidemment que la grande guerre nucléaire ne commencera pas nucléaire mais conventionnel avec chaque camp qui jurera de ne pas et en croyant la chose - puis les généraux étant aux commandes (comme ca se passe en ce moment aux USA) rien ne sera plus assuré pour le camp qui risque de tout perdre 

      6) Si Hitler avait eu dix bombes atomiques a la fin de son ràgne tes raisonnements n’auraient servit à rien et ils auraient bombarder Londres et Paris et Moscou et Stalingrad et .... Leningrad 
      Merci pour ton effort 



    • Hervé Hum Hervé Hum 20 août 2017 00:31

      @Robert Bibeau

      Analyse simpliste.

      Sans faire trop complexe, la situation d’aujourd’hui n’est pas la même qu’il y a 50 ans. Notamment le fait qu’à l’époque, l’URSS était vu par les zunien comme l’incarnation du mal absolu et que la population était prête à ce que son gouvernement utilise la bombe atomique plutôt que d’imaginer voir l’armée rouge envahir les USA. L’imaginaire était porteur, alors qu’aujourd’hui et malgré tous les efforts récents des médias aux ordres et d’une partie Hollywood, la sauce à du mal à re-prendre, c’est qu’internet est passé par là. C’est que personne ne veut perdre ses acquis, c’est que la communication et l’information est globalisé, c’est que pendant ces mêmes chefs d’états se menacent l’un l’autre, des événements tant sportifs que scientifiques continuent de faire coopérer ces mêmes pays. C’est que pour l’instant, on continu aussi de commercer comme si de rien était, même si on s’invective. On note aussi qu’à l’intérieur de l’armée, les généraux semblent ne pas êtres tous d’accord entre eux, ni dans la population, ni chez les riches. Etc....

       C’est donc une situation ubuesque où d’un coté les informations des grands médias ne montrent rien d’alarmant, comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes avec juste quelques terroristes fanatiques et de l’autre, surtout sur internet et dans les médias dits alternatifs, la situation est en alerte rouge.

      Pour ce qui est des bombes à uranium appauvri, cela reste des bombes avec un impact de niveau conventionnel et qui ne risque pas de déclencher une guerre nucléaire totale.

      Quand à Hitler, comme on dit chez nous, si ma tante en avait, ce serait mon oncle. Cela dit, si Hitler avait eut la bombe, c’est qu’il l’aurait eut avant que les autres l’aient, donc, qu’il aurait été le seul à l’utiliser et non comme aujourd’hui avec un arsenal quelque milliers de fois supérieur. Bref, ta remarque est ridicule.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 20 août 2017 16:57

      @Hervé Hum

      1) Salut camarade Tu commets la faute de tous les petits bourgeois de la terre et en cela tu exposes ton origine sociale Ainsi tu écris ceci : « L’imaginaire était porteur, alors qu’aujourd’hui et malgré tous les efforts récents des médias aux ordres et d’une partie Hollywood, la sauce à du mal à re-prendre, c’est qu’internet est passé par là.  »


      2) NON Internet n’est qu’un instrument technologique soumis à la conscience et non l’inverse comme le crois les petits-bourgeois technicistes.

      3) TU AS RAISON TOTALEMENT RAISON « La sauce fascistes vs gauchistes et démocrates libéraux bourgeois » qui a fait recette en 1930 et suivante ne PREND PAS du tout. Mais pas par la faute de Internet mais parce que la classe prolétarienne a donner bien plus que 50 millions de ses fils et de ses filles dans une guerre LA SECONDE qui en fait ne s’est jamais terminée et se poursuit encore...

       4) Nous y reviendrons la semaine prochaine dans notre éditorial sur les incidents de Charlottesville - la tentative la plus récente et conséquente de REFORMATER l’idéologie gauche-droite qui assure le pérennité du pouvoir bourgeois depuis un siècle - depuis la Révolution bolchevique de 1917


      Merci de ton intervention 




    • Hervé Hum Hervé Hum 20 août 2017 19:47

      @Robert Bibeau

      Pour ta gouverne, je n’écris rien de ce que tu me prête, car j’écris à la suite "C’est que personne ne veut perdre ses acquis, c’est que la communication et l’information est globalisé, c’est que pendant ces mêmes chefs d’états se menacent l’un l’autre, des événements tant sportifs que scientifiques continuent de faire coopérer ces mêmes pays. C’est que pour l’instant, on continu aussi de commercer comme si de rien était, même si on s’invective. On note aussi qu’à l’intérieur de l’armée, les généraux semblent ne pas êtres tous d’accord entre eux, ni dans la population, ni chez les riches. Etc...."

      Tu retiens internet uniquement pour pouvoir me faire dire ce que je ne dis pas. Tu m’accuse de sophisme, alors que tu en commet sans cesse, la preuve ici.

      Enfin, évidemment qu’internet est un instrument technologique soumis à la conscience. Le drame, c’est qu’une conscience mal informé, qui ne dispose pas des bons outils pour décrypter l’information et du recul nécessaire, à toute les chances de se faire manipuler.


  • Jean-Yves TROTARD Jean-Yves TROTARD 19 août 2017 17:42

    Mr Bibeau : faites un peu attention aux infinitifs ( er,ir) et et aux participes passés (é ;...) ; ça fait meilleur effet.

    Cordialement.



  • antiireac 19 août 2017 18:48

    La révolution bolivarienne est en train de perdre le terrain chaque jour que le seigneur fait au profit du peuple de la rue le seul habilité à gouverner.


    • Jean-Yves TROTARD Jean-Yves TROTARD 19 août 2017 19:17

      @antiireac

      Dans la société marchande ,devenue folle, la bourgeoisie compradore ne se sent plus et envoie ses canailles dans la rue. La suite au prochain numéro...


    • Pere Plexe Pere Plexe 19 août 2017 19:54

      @antiireac
      La révolution Bolivarienne recule essentiellement par la grâce des USA.


      Putsch au Honduras
      Achat en Colombie (et au Nicaragua jusqu’en 2006)
      Déstabilisation au Venezuela
      Le peuple à bon dos... 

      Accessoirement regardez les résultats de D Ortega en une décennie...

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 19 août 2017 20:12

      @Pere Plexe


      Je ne dis pas le contraire Plexe TU AS TOTALEMENT RAISON 

      Mais qu’est-ce que cette constance dans les renversements de la faction gauche de la bourgeoisie latino par la faction droite te donne à penser ?? Je dis bien cette constance échelonnée sur un siècle ??? 

      On braille et on continue à pousser les prolétaires dans les bras des réformistes ou ils iront briser leurs illusions = pour ensuite regretter d’avoir écouter les gauchistes réformistes comme en Union soviétique que l’on nous présente comme un modèle de socialisme prolétarien ??

      Alors les ouvriers se disent SI C’EST CA LE POUVOIR OUVRIER ALORS JE SUIS AUSSI BIEN DE RESTER AVEC LE POUVOIR BOURGEOIS SUR LES BRAS. 

      On nuit à la révolution en endossant ces parodies de RÉVOLUTION BOLIVARIENNE  qui ne sont qu’un bon programme de réforme à l’intérieur du mode de production capitaliste comme le fut le pouvoir soviétique en Russie. - sans plus 

      Seule le renversement total du mode de production capitaliste permettra d’assurer les acquis que la classe prolétarienne se donnera à elle-même dans son propre mode de production sous sa dictature de classe chargée d’assurer la pérennité et empêcher le retour en arrièreé
       



    • Jean-Yves TROTARD Jean-Yves TROTARD 19 août 2017 21:36

      @Robert Bibeau

       Avant de se heurter de front à l’ aristocratie féodale (passablement embourgeoisée),en 1789,  la bourgeoisie Française et Europeenne avait expérimenté des alliances utiles avec certains feodaux

      en Angleterre et pendant les guerres de religions qui, à mon avis, étaient déja l’esquisse de 1789.

       En 1790 le fruit (Les forces productives ) est tellement mur que 40ou50 pour cent des officiers de la noblesse passent du coté de l’armée révolutionnaire de Carnot....

       Le proletariat pourra aussi compter sur des secteurs progressistes d’ une partie de la bourgeoisie.

       Votre vision me semble tres schematique et abstraite. 

       La réalité est moins pure que la théorie : les 35 H ET la cinquième semaine sont utiles au proletariat mondial ;

       


    • Lugsama Lugsama 20 août 2017 11:54

      @Pere Plexe

      En achetant le pétrole au prix du marché, ce sont surtout les derniers à leur faire l’aumône, comble du ridicule.

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 20 août 2017 17:12

      @Jean-Yves TROTARD


      Merci de votre intervention c’est du solide bravo.

      1) Oui dans des posts comme ici il se peut que je présente les choses de façon trop schématique. Merci d’illustrer le tout par vos propos concret.

      2) En effet, quand un mode de production est écarté - le nouveau mode de production de remplacement est déjà en gestation dans le ventre de la bête - il est d’ailleurs la réponse imparfaite et incomplète aux contradictions fondamentales qui tiraillent le précédent 

      3) Vous avez raison quand la Révolution sociale (une révolution sociale est le renversement d’un ancien mode de production et son remplacement par un nouveau - ainsi en Égypte en 2012 ce ne fut pas une révolution sociale) est mure prête à accoucher des segments de l’ancienne classe dominante hégémonique peuvent passer du côté de la révolution sociale 

      4) CE pourrait être le cas de segments de la petite-bourgeoisie populistes. MAIS MAIS ces segments doivent ne jamais être placés à la tête - « avant-garde » de la révolution JAMAIS - RENONCÉS à tenter de diriger le mouvement populaire - se mettre résolument au service exclusif de la classe ouvrière SEULE ET UNIQUE CLASSE RÉVOLUTIONNAIRE JUSQU’AU BOUT sous le capitalisme. La paysannerie n’existera plus au moment de la VRAI PREMIÈRE RÉVOLUTION SOCIALE PROLÉTARIENNE alors inutile d’en discuter. Le fait même qu’il se pose une question PAYSANNE est l’indice assuré que les conditions objectives de la révolution prolétarienne ne sont pas à maturité. 

      5) OUI vous avez TOTALEMENT RAISON les 35 h et la 5e semaine sont des revendications et des gains que la classe prolétarienne a obtenu et qu’elle doit et devra défendre avec acharnement - dans sa lutte quotidienne pour la défense des ses conditions de vie et de travail. La go-gauche n’a pas à parasiter les luttes ouvrières pour se gagner des votes pour obtenir l’Élysée ou Matignon.



  • Lugsama Lugsama 19 août 2017 23:54

    C’est quoi un « mode de production proletarien » qu’on aurait soit disant jamais expérimenté ?


    • Hervé Hum Hervé Hum 20 août 2017 00:48

      @Lugsama

      C’est quoi un « mode de production proletarien » qu’on aurait soit disant jamais expérimenté ?

      C’est le mode de production actuel, on l’expérimente depuis quelque temps déjà.

      Le prolétarien, c’est celui qui ne possède pas l’outil de production, donc, s’il le possède, il cesse mécaniquement d’être prolétarien.

      Autrement dit, on peut parler de mode de production prolétarien que dans le système capitaliste et seulement avec ce système.

      Le mode de production prolétarien, c’est donc le mode d’exploitation du prolétaire par le capitaliste. S’il n’y a plus de capitaliste, c’est qu’il n’y a plus de prolétaire, c’est qu’il n’y a plus de rapport entre propriétaire et non propriétaire économiques, cad, des moyens de productions.

      Or, s’il y a que des propriétaires, la notion même de propriété perd tout son sens.

      Cela veut dire qu’on peut plus penser ni en terme de prolétariat, ni en terme de propriétaire, mais uniquement en terme de responsabilité économique.

      Ne vous inquiétez pas de ce qu’écrit Bibeau, c’est votre meilleur allié !


    • Lugsama Lugsama 20 août 2017 11:44

      @Hervé Hum


      Si tout le monde est propriétaire ça ne fait pas disparaître la propriété, c’est ridicule, si tout le monde a une maison, les maison restent.

      Si le prolétaire est celui qui ne possède pas son outils de production le contraire existe déjà et depuis plus longtemps, on appel ça un artisan et ironiquement ils sont très rarement marxiste, même plutôt libéraux de nos jours. smiley

      Et pour une central nucléaire vous faite comment pour que le prolétaire dispose de son outil de travail ? En passant par la finance ?

      Parce que vous pouvez vouloir supprimer le « capitaliste », la « propriété » et j’en passe. Le capital lui sera toujours la, la matière et les outils de production serons toujours necessaire aux sociétés..

    • Hervé Hum Hervé Hum 20 août 2017 15:21

      @Lugsama

      Le drame de la société actuelle, c’est la faiblesse de compréhension de texte des gens.

      Ainsi, je ne parle pas de la propriété d’usage, mais de celle des moyens de productions, y compris la maison louée pour en tirer profit.

      L’artisan, l’agriculteur et même le petit chef d’entreprise est certes propriétaire de son outil de travail, mais cela ne fait pas de lui un propriétaire économique, dans le sens où s’il ne travaille pas son outil de travail, il ne lui rapporte rien.

      Il reste donc un prolétaire économique parce qu’il doit s’employer lui même à la différence du propriétaire économique qui peut choisir de vivre uniquement de la rente de sa propriété.

      La propriété, exception faites de l’usage, a pour seul but de permettre le profit tiré sur le travail d’autrui. Dès lors où tout le monde est propriétaire des moyens de productions, où personne ne peut plus exploiter autrui à son profit, alors la propriété des moyens de productions est vidée de son sens, de sa raison d’être. C’est une coquille vide.

      Pour ce qui est du capital et de la finance, ce que vous écrivez montre surtout votre propre ignorance ou plutôt votre conditionnement à moins que ce soit de la duplicité. Le capital étant constitué des moyens humains disponibles, tant en force de travail physique qu’intellectuelle, ce n’est pas ce à quoi vous pensez, cad, de l’argent. Ce dernier n’existe que s’il y a des gens disposés à louer leur propre temps de vie en force de travail pour l’acquérir, sans cela, l’argent ne vaut rien, n’a aucune valeur.

      Cela veut dire qu’on peut capitaliser autant qu’on dispose de moyens humains disponibles, mais pas autant qu’on crée de la monnaie, sinon, tout le monde pourrait être millionnaire, et même milliardaires. 

      Enfin, la monnaie, la bourse, l’entreprise, l’appareil d’état sont des outils nécessaires aux sociétés complexes, à forte concentration démographique et en tant que tels, dépendent de leurs utilisateurs. Autrement dit, si leur fonction demeure quel que soit le système, leur réglage est totalement différent.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 20 août 2017 17:37

      @Hervé Hum


      1) Je respecte trop nos interlocuteurs pour te suivre dans ce spéculatif janséniste et ces sophismes.

      2) J’utilise l’expression MODE DE PRODUCTION PROLÉTARIEN COMMUNISTE afin de me démarquer des socialistes, des communistes qui avec les expériences russe et chinoise et vietnamienne et coréenne et de l’Europe de l’Est ont semé l’incompréhension, la consternation, la confusion dans la tête des prolétaires qui se disent « SI C’EST CA LE MODE DE PRODUCTION COMMUNISTE - ALORS TRÈS PEU POUR MOI »  et ils ont totalement raison. Les ouvriers sont infiniment plus conscient que les petits-bourgeois marxistes-léninistes ne le croient.

      3) Ce que sera le mode de production prolétarien communiste ??? Je ne le sais pas, pas davantage que Marx ou Engels ou Lénine ou Staline ou Mao ne le savaient. Ces gens ne pouvaient pas plus que moi imaginé ce que sera le mode de production du futur du XXII e siècle s’appuyant sur des forces productives et des moyens de production hyperproductifs - hypertechnologiques- hyperévolués 

      4) La seule mission que nous ayons nous RÉVOLUTIONNAIRES PROLÉTARIENS c’est de libérer les forces productives sociales des carcans que leurs imposent le mode de production capitaliste décadent. La classe ouvrière hégémonique (au début de la phase de transition) saura forger le nouveau mode de production du futur 

      Merci beaucoup de ton intervention



    • Hervé Hum Hervé Hum 20 août 2017 19:40

      @Robert Bibeau

      Ce commentaire te trahit, il montre que sous couvert d’une phraséologie marxiste, abreuvant tes articles et commentaires des mots prolétaires, révolutionnaires, etc ,pour convaincre le lecteur de ton pseudo engagement communiste, tu défend le grand capital.

      Ton discours consiste à laisser penser une seule chose, le capitalisme est le pire des systèmes à l’exception de tous les autres. 

      Un gars qui écrit qu’il veut faire la révolution en disant que personne ne sait quoi y mettre, qu’il faut tout jeter à la poubelle, est un gars qui laisse entendre clairement que sa révolution mène au chaos et à rien d’autre.

      Tu ne respecte pas tes interlocuteurs, tu les prends pour des imbéciles, tu les méprises.

      Tu parle de « jansénisme » pour faire intellectuel et pour ne pas devoir expliquer où est mon supposé sophisme et cacher que tu en commet un.


      La seule mission que nous ayons nous RÉVOLUTIONNAIRES PROLÉTARIENS c’est de libérer les forces productives sociales des carcans que leurs imposent le mode de production capitaliste décadent. La classe ouvrière hégémonique (au début de la phase de transition) saura forger le nouveau mode de production du futur

      Voilà résumé ta manière de parler, un discours abscons et qui ne mène nulle part

      je ne remercie pas le genre de gars comme toi dont les articles et les commentaires ont pour but de distraire et de maintenir les cogito dans l’impasse, donc, maintenir le système tel qu’il est.
       




    • Lugsama Lugsama 20 août 2017 22:43

      @Hervé Hum

      Moi aussi je parlait également des moyens de production et pas de l’argent, la compréhension des textes tout ça comme vous dites..

      Vos propos reste totalement obscur et approximatif.

    • Hervé Hum Hervé Hum 21 août 2017 08:36

      @Lugsama

      Lisez mes articles, vous y verrez plus clair.


    • Hervé Hum Hervé Hum 21 août 2017 08:50

      @Lugsama

      Moi aussi je parlait également des moyens de production et pas de l’argent, la compréhension des textes tout ça comme vous dites..

      Alors votre question est sans fondement, puisque quel que soit le système, il n’y a de capital qu’humain.

      Vous pouvez avoir une société humaine sans centrale nucléaire, mais pas de centrale sans humains. Cela n’implique donc pas la propriété, mais la volonté de produire. La propriété ne porte pas sur la volonté de produire, mais de posséder de manière exclusive et en matière économique, la volonté d’exploiter le travail d’autrui à son profit. La non propriété étant l’inverse.

  • Luniterre Luniterre 20 août 2017 10:36


    Beaucoup de prises de têtes et d’affabulations autour du Venezuela, ces temps ci...


    Ce pays connait une crise assez comparable à ce qui s’est produit dans les pays victimes, on peut le dire des « printemps arabes », et aussi déjà en Libye, et plus récemment en Ukraine...


    Cela n’a rien à voir avec le contenu politique de la « révolution » bolivarienne...


    Les « bolivariens » n’ont de rouge que la chemise, et encore, comme nos gauchistes européens (et canadiens...) en peau de lapin, du reste, chez qui la couleur n’est même plus de mise...


    Cela a simplement à voir avec le fait que l’impérialisme US ne supporte pas de perdre le contrôle, ne serait-ce qu’un tout petit peu, et où que ce soit....


    A la rigueur il accorde des concessions très partielles comme « chez nous », (...mais pas « chez mo »), avec la Françafrique...


    Pour le reste, tous les moyens sont bons, et toutes les manipulations permises, même de jouer à court terme avec le feu du terrorisme, ( Afghanistan>>>URSS), quitte à « devoir » éteindre l’incendie plus tard, mais avec grand profit pour le « pompier-incendiaire » US, c’est à dire l’incendiaire « pompier » après coup !


    Et donc, si on considère lucidement que la résistance « chaviste » est d’abord celle d’une bourgeoisie nationale qui a simplement cherché un peu d’appui parmi les classes populaires, et sans aucun doute au moindre frais, cela ne fait pas moins d’elle un ennemi de l’impérialisme US et un allié, même si très relatif, du prolétariat.


    Dans le même genre, la bourgeoisie nationale de Kadhafi, tout en vivant assez confortablement, n’en avait pas moins fait profiter l’ensemble de l’économie de son pays et une bonne partie de l’Afrique noire.


    Aujourd’hui le gain pour une prétendue « démocratie » est nul, et il y a même une perte dans ce domaine, comme dans celui de l’économie...


    Mais les impérialistes US et français attendent, plus ou moins impatiemment, que le cadavre refroidisse encore un peu avant de le dépecer tout à fait...


    Dans le cas du Venezuela, M. Bibeau se positionne dans le chœur des loups qui hurlent à la lune avant même que la « bête chaviste » soit morte...


    En fait, il constate lui-même qu’elle n’est que blessée, et même si gravement atteinte, un diagnostique plus avisé devrait le rendre plus prudent...


    Mao, l’un de ses anciens « maitre-à-penser », peu avant de vendre la Chine aux USA, proclamait qu’il ne croyait pas aux chances de la résistance palestinienne...


    Et pourtant, elle est toujours debout...


    Lénine, un révolutionnaire prolétarien conséquent, et qui ne se faisait pas d’illusions sur la nature de classe évidente des bourgeoisies nationales, n’en préconisait pas moins de tenir compte de leurs velléités de résistance contre l’impérialisme.



    https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/08/17/heritage-doctobre-sur-le-front-anti-imperialiste-encore-du-lenine-sans-poussiere/



    La bourgeoisie nationale vénézuélienne est dans son rôle et prends ses responsabilités en fonction de ses intérêts.


    Cela n’empêche nullement le prolétariat de s’organiser de façon autonome pour prendre les siennes et lutter pour ses propres intérêts.


    Il s’agit de deux causes différentes.


    Il se trouve simplement qu’elles peuvent provisoirement coïncider.


    Cela n’implique pas de mélanger les torchons et les serviettes, même si, contre l’impérialisme, ils ont à faire le même ménage.


    En entretenant le confusionnisme à ce sujet, M. Bibeau ne fait que hurler en chœur avec les loups de l’impérialisme... Pire, il les précède, pratiquement, et s’en fait donc l’avant-garde, tout en prétendant parler au nom du prolétariat...


    Un vrai « pro » de la communication !


    Parmi d’autres « transfuges » de la cause, si jamais ils en ont vraiment été...


    On a appris à le connaître...


    Luniterre




    • Luniterre Luniterre 20 août 2017 11:19


      Une faute de frappe...

      Évidemment, il faut lire... « ...mais pas chez moi »...

      Et une faute d’orthographe, mais c’est l’occasion utile et amusante d’apprendre :

      “Le médecin diagnostique le patient. Le diagnostic est plutôt rassurant.”

      nous rappelle le net, à ce sujet...


      Transposons ici :

      “Bibeau diagnostique le Venezuela.

      Mais il se fourre le doigt dans l’œil...

      Le diagnostic est plutôt rassurant.”


      Bonne fin de WE à tous...

      Luniterre


    • Lugsama Lugsama 20 août 2017 11:53

      @Luniterre

      Évidement c’est la faut des méchants américains si tous ces régimes finissent dans la misère..on se demande bien comment ? 

      Sauf qu’aujourd’hui les USA soutiennent a bout de bras ce pays et sont donc plutôt complice de la dictature.

      Si le marxisme est un échec total depuis le début c’est la faute du marxisme. Dur réalité. 
      Cette obsession anti-américaine rappel celle des nazi pour les juifs. Haine aveugle sans fondement autre qu’une intense jalousie au plus profond de l’âme. 

    • Luniterre Luniterre 20 août 2017 12:46

      @Lugsama

      Un grand sens de l’humour, chez vous, quoi que manifestement involontaire... :

       « ...les USA soutiennent à bout de bras... »

      Les USA sont effectivement les « souteneurs » de tous leur kollabos dans ces pays...

      On ne saurait vous contredire sur ce point... !

      Je vous l’accorde donc bien volontiers, en ce qu’il révèle le cynisme et la duplicité de ceux qui s’en font également les kollabos en France ( ...et au Canada !)

      Continuez bien d’« observer » aussi « lucidement » la réalité et ne manquez pas de nous en informer...

      Luniterre


    • Lugsama Lugsama 20 août 2017 14:52

      @Luniterre


      Les USA soutiennent a bout de bras le régime chaviste, ce n’est pas de l’humour mais une réalité économique.

      Lorsque l’idiot écoute les discours populiste anti-imperialiste du régime, maduro survit grâce aux devises US et négocie avec le Canada du brut pour les raffinerie venezuelinne aux USA, pour compenser son incapacité a maintenir la production dans son propre pays. Ah on ne vous avait pas dit que le régime chaviste investit aux USA pour reparer da propre demagogie ?

      Et oui Trump reçoit des cartes de sénateur républicains pour protéger les 20 raffineries du golf du Mexique contre un embargo du pétrole Vénézuélien. Il faut dire que les entreprises US exploitant le gaz de schiste sont au contraire totalement pour l’augmentation mécanique de 20% du brut. Les intérêts economique US sont contradictoire.

      Trump ne jouera pas de toutes façon la carte d’une augmentation du pétrole avant la fin des vacances, à la rentrée on saura quel est son choix.

    • Luniterre Luniterre 20 août 2017 19:16

      @Lugsama

      Ce qui ne change donc pas forcément le sens de mon analyse...

      Il est évident que la bourgeoisie nationale ne peut pas résister sur une base d’autonomie totale et fait des concessions, tout en résistant quand même, autant qu’elle le peut...

      Kadhafi a aussi longtemps joué à ce jeu, et fini par perdre...

      La RPDC joue aussi au même jeu, mais avec un atout déjà plus sérieux...

      Tout est une question de rapport de force...

      Le créer et difficile, vu la disproportion des moyens, mais pas impossible...

      Et quoi qu’il en soit, capituler ne mène nulle part...

      Néanmoins, en jouant un double jeu financier habile, les chinois ont réussi à retourner la situation, d’un point de vue entièrement capitaliste, et sont maintenant des concurrents de l’impérialisme US.

      Sans un parti réellement prolétarien et organisé pour la lutte, la bourgeoisie, qu’elle soit « nationale » ou comprador, finit toujours dans le camp impérialiste. Le PCC, depuis 1927, a cessé d’être un parti prolétarien, pour devenir, avec Mao, un parti national bourgeois et payasan, qui a néanmoins lutté de façon assez conséquente contre l’impérialisme, jusqu’au milieu des années 50.

      La politique du double jeu révélée clairement à partir de sa « théorie des trois monde » (Alliance avec les USA contre l’URSS) était déjà contenue, dans son principe « philosophique », dans son ouvrage de base « De la contradiction », qui fit le bonheur des gauchistes des années 60.

      Quelques articles sur le sujet, regroupés ici :

      https://tribunemlreypa.wordpress.com/chine-capitalisme-ou-socialisme-aux-racines-du-maoisme/

      ****************************************

      Bonne lecture et bonne soirée...

      Luniterre


    • Lugsama Lugsama 20 août 2017 22:38

      @Luniterre

      La Chine est surtout devenu le pays le plus impérialiste tout en étant ultra dépendant du monde extérieur et surtout des USA.

    • Luniterre Luniterre 21 août 2017 01:07

      @Lugsama

      En très simplifié, c’est à peu près ça...

      « Le plus impérialiste » restent les USA, mais les dents du dragon Chinois commencent à rayer sérieusement le parquet, surtout du côté des ïles Spratleys, par exemple.

      Luniterre


    • Luniterre Luniterre 21 août 2017 01:16

      @Lugsama

      En très simplifié, c’est à peu près ça...

      « Le plus impérialiste » restent les USA, mais les dents du dragon chinois commencent à rayer sérieusement le parquet, surtout du côté des îles Spratleys, par exemple.

      Luniterre


    • Luniterre Luniterre 21 août 2017 01:20

      Apparemment un « bug » avait fait provisoirement disparaitre la première édition de ce très court post...

      D’où le « doublon »...

      Luniterre


  • Robert Bibeau Robert Bibeau 21 août 2017 16:40

    @ Lugsama 


    Vous avez entrepris une bonne discussion avec quelques intervenants - qui porte sur un sujet central de la lutte de classe - notamment au Venezuela - mais partout dans le monde également d’ou son intérêt.Ce débat a pour thème L’IMPÉRIALISME dans lequel l’économie vénézuelienne est imbriquée comme l’économie de tous les pays du monde capitaliste (sachant que seul existe l’économie capitaliste dans le monde actuel (si on exclu le Népal et le Bouthan l’afghanistan et quelques pays d’Afrique encore féodaux).

    1) Vous écrivez sur les traces de votre interlocuteur ceci : « La Chine est surtout devenu le pays le plus impérialiste tout en étant ultra dépendant du monde extérieur et surtout des USA. » 

    2) Vous aviez aussi fait une telle affirmation de dépendance du VENEZUELA par rapport aux USA.

    3) L’impérialisme n’est pas une politique de grandes puissances que l’on pourrait ainsi quantifier - mesurer - jauger - et attribuer à un pays ou à un autre pays selon une unité de mesure qui permettrait de dire que la CHINE est PLUS impérialiste que les USA.

    4) Un exemple et une analogie Diriez-vous que la FRANCE est plus capitaliste que le Canada mais moins capitaliste que l’Allemagne ? Et qu’en serait-il du niveau de capitalisme de la FRANCE par rapport au niveau de capitalisme de l’ITALIE ?

    5) Tout ceci n’a aucun sens - Tous ces pays sont ou ne sont pas sous le mode de production capitaliste hégémonique. Ce que vous pourriez comparer c’est non pas le niveau de capitalisme de ces pays mais leur rôle respectif dans leur IMBRICATION SYSTÉMIQUE AU SEIN D’UN SEUL ET UNIQUE MODE DE PRODUCTION CAPITALISTE MONDIAL TOTALEMENT INTÉGRÉ. 

    6) Ainsi la Chine d’atelier de montage - fabrication industriel dans l’impérialisme mondial cherche depuis quelques années de développer sa haute technologie, son industrie du design - de l’administration - son secteur financier bancaire et de prêt bref, des secteurs qui hier étaient réservé au sein de l’UNIQUE IMPÉRIALISME MONDIAL INTÉGRATEUR - aux pays occidentaux (plus Japon) en pointe.

    7) Tant que la Chine restait dans sa position d’atelier manufacturier et les USA et l’Europe en position de gestionnaire - de financier - de marchand dans cette division impérialiste mondiale du travail tout allait bien ET IL EST FAUX DE PRÉTENDRE QUE LE GOUVERNEMENT chinois était anti-impérialiste simplement il vendait leur force de travail national pour ce qu’elle était PEU SPÉCIALISÉ PEU QUALIFIÉ.

    8) lE DÉVELOPPEMENT DE L’ÉCONOMIE-INDUSTRIE CHINOISE AU SEIN DE L’IMPÉRIALISME MONDIAL LES AMÈNE TOUT NATURELLEMENT AUJOURD’HUI A envisager d’élargir leurs activités - la Chine lance des satellites - construit un avion furtif - et développe de l’ingénierie en Afrique et la route de la soie II ce qui la place en confrontation directe avec ses concurrents occidentaux au sein du toujours même système économique impérialiste unique dans le monde entier 

    9) Peut-on dire qu’un requin est plus requin qu’un autre requin ?? NON on peut simplement dire qu’il est plus ou moins puissant que l’autre requin 



Réagir