samedi 28 mai 2016 - par Mohamed Belaali

Le véritable scandale, c’est le capitalisme

 « Le gouvernement moderne n'est qu'un comité qui gère les affaires communes

de la classe bourgeoise toute entière ».

K. Marx

F. Engels

 

« Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux ».

Étienne de La Boétie

 

Le scandale des « Panama papers » qui vient d'éclater à la face du monde n'est que l'arbre qui cache la jungle capitaliste. Fraudes fiscales, blanchiment d'argent noir, sociétés écrans, détournement de fonds, paradis fiscaux, corruption généralisée etc. montrent à la fois le degré de pourriture atteint par ce système et la décadence morale des sociétés capitalistes.

La collusion quasi organique du monde politique avec celui des affaires est une caractéristique fondamentale du capitalisme. Leurs liens sont tellement intimes qu'il devient difficile de les distinguer. Les hommes politiques et le milieu des affaires voire parfois le milieu tout court se nourrissent les uns des autres. Les premiers gèrent et couvrent les affaires des seconds. Dans ces scandales à répétition, on trouve à côté des grandes entreprises, des banques, des institutions sportives, des célébrités, des milliardaires, des rois, des chefs d'Etat, des premiers ministres, des ministres et bien d'autres responsables politiques. Toute cette classe de fraudeurs, pur produit du système, s'acharne par tous les moyens à piller les richesses produites par les travailleurs dont elle ne voit en eux que des êtres méprisés et méprisables.

 

JPEG Le capitalisme mondialisé a généralisé et universalisé la corruption et les scandales. Il a multiplié les montages financiers frauduleux, les paradis fiscaux et judiciaires, les trusts (fiducies), les fondations etc. Aucun domaine de la vie économique, politique, sportive et artistique n'échappe à la corruption et aux manipulations frauduleuses en tout genre. Les sommes astronomiques concernées sont difficilement imaginables par les citoyens (1). La corruption, les affaires, la fraude fiscale et les détournements des fonds publics sont des phénomènes intrinsèques au capitalisme qui les produit sans cesse.

 

Le pouvoir politique encourage le système, lui offre des opportunités à travers des politiques de dérégulation, de privatisation et par l'absence totale de sanctions. Il l'incite à poursuivre sur la voie des pratiques frauduleuses, de l'escroquerie et de la criminalité financière. Les gouvernements ne sont là que pour servir les intérêts de cette classe ou plus précisément cette couche de parasites qui ne produit aucune richesse et ne vit que des dividendes, des intérêts, des commissions, de la spéculation, bref de l'argent produit lui même par de l'argent. « Le propre du capitalisme, écrivait Lénine, est de séparer la propriété du capital de son application à la production, de séparer le rentier, qui ne vit que du revenu qu'il tire du capital-argent. La suprématie du capital financier sur toutes les formes du capital signifie l'hégénmonie du rentier et de l'oligarchie financière » (2).

 

C'est dans ce cadre qu'il faut comprendre les agissements du pouvoir politique totalement soumis à cette oligarchie financière. Le gouvernement français par exemple, a retiré en 2012 le Panama de la liste noire des paradis fiscaux. La Société Générale, le Crédit Agricole, la BNP Paribas et le Crédit mutuel sont parmi les plus gros clients de Mossack Fonseca. Toutes sont impliquées, à travers des centaines de filiales, dans le blanchissement d'argent sale et la fraude fiscale (3). Comme réponse à ces scandales, le ministre des finances et des comptes publics s'est contenté de publier un simple communiqué d'une platitude affligeante « il ne serait pas tolérable que des banques puissent permettre des opérations de fraude, d’évasion fiscale ou de blanchiment » (4). Pourtant le gouvernement français savait depuis longtemps que les grandes banques françaises utilisaient des structures offshore, par centaines, spécialisées dans la criminalité financière et que les dirigeants de ces banques n'avaient jamais été inquiétés. A chaque nouveau scandale, les hommes politiques feignent l'indignation et promettent de mettre un terme à l'évasion fiscale et de châtier sévèrement les responsables fraudeurs : « Il n’y a plus de paradis fiscaux. Les paradis fiscaux, le secret bancaire, c’est fini » proclamait avec force Nicolas Sarkozy en 2009. La commission des finances du Sénat qui a auditionné le11 mai 2016 Frédéric Oudéa, patron de la Société Générale, ne trouvait aucune raison valable de poursuivre le dirigeant de la banque !

Le gouvernement britannique dirigé par David Cameron a organisé le 12 mai 2016 à Londres un sommet international pour lutter contre la corruption ! Rappelons tout de même que sur les 214 488 sociétés offshore administrées par le cabinet panaméen Mossack Fonseca, plus de la moitié sont domiciliées dans les îles britanniques. David Cameron lui-même ainsi que sa famille sont impliqués dans le scandale des fraudes fiscales des Panama papers. Le premier ministre britannique a tenté dans un premier temps de nier l'évidence en affirmant qu' il ne possédait « aucune action, aucun trust offshore, aucun fonds offshore, rien de tout cela » (5), avant de tout avouer.

Les vingt gouvernements les plus riches de la planète (groupe G20) qui représentent l'essentiel des richesses produites dans le monde, se sont réunis à Londres en avril 2009, à Saint-Pétersbourg en septembre 2013, se sont engagés fermement à lutter contre les paradis fiscaux et le secret bancaire. Force est de constater que la criminalité financière sous toutes ses formes n'a jamais été aussi florissante qu'aujourd'hui.

Les Etats-Unis qui dénoncent la criminalité financière et les privilèges exorbitants accordés à leurs multinationales à travers le monde, abritent eux-mêmes sur leur propre territoire des paradis fiscaux considérés comme les plus opaques (6) et les plus favorables aux grandes entreprises et aux milliardaires du monde entier. Le Dakota du Sud, le Nevada, leWyoming mais surtout le Delaware sont de véritables édens fiscaux sur terre. Même Donald Trump et Hillary Clinton, favoris des primaires, y possèdent des sociétés à côté d'Apple, d'American Airlines, de Coca-Cola et de biens d'autres multinationales (7). La fusion ici entre le pouvoir économique et le pouvoir politique est totale.

 

Invoquer, dans le cadre du capitalisme, la morale, l'éthique, la bonne volonté, la bonne gouvernance est une véritable chimère. Mobiliser les pouvoirs économiques et politiques nationaux et internationaux contre les scandales financiers est une hypocrisie pour ne pas dire une absurdité. Ces pouvoirs sont eux-mêmes les organisateurs et les bénéficiaires. Rien ne sert de gémir sur les scandales financiers, tant qu'on laisse dans l'ombre les racines qui les produisent. Ces gérémiades ne font que perpétuer un système qui se nourrit et se développe de ces scandales.

 

On peut adopter les lois que l’on veut contre la corruption, les affaires et les privilèges, contre le secret bancaire et la fraude fiscale, mener toutes les enquêtes possibles, on peut même diminuer et limiter leur importance, mais on ne peut pas les éliminer. Car leur existence et celle du capitalisme sont tellement imbriquées l’une dans l’autre que l’on ne peut supprimer l’une sans éliminer l’autre. Les lois et les mesures prises pour lutter contre les scandales en tout genre ne sont que des paravents derrière lesquels la bourgeoisie sous toutes ses formes dissimule ses forfaits. Le problème n’est donc pas l’existence des scandales financiers, des affaires et autres privilèges, mais celle du capitalisme qui les engendre. Il y a eu dans le passé des scandales, il y a aujourd’hui des scandales et il y aura dans l’avenir d’autres scandales tant que ce système existe. Le véritable scandale, c’est le capitalisme lui-même.

 

Mohamed Belaali

http://www.belaali.com/

 

-------------------------

 

(1)https://www.theguardian.com/business/2012/jul/21/global-elite-tax-offshore-economy

Voir également les données de Tax Justice Network :

http://www.taxjustice.net/cms/upload/pdf/Price_of_Offshore_Revisited_120722.pdf

(2) « Limpérialisme, stade suprême du capitalisme », page 68 . Editions en langues étrangères, Pekin.

(3) http://www.lemonde.fr/panama-papers/article/2016/05/11/panama-papers-le-business-offshore-du-credit-agricole-et-de-la-bnp_4917399_4890278.html

(4) http://proxy-pubminefi.diffusion.finances.gouv.fr/pub/document/18/20924.pdf

(5) http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20160412.OBS8308/comment-david-cameron-tente-de-glisser-les-panama-papers-sous-le-tapis.html

(6) http://ccfd-terresolidaire.org/IMG/pdf/ccfd-rapport-g20-2011-net.pdf

(7) https://www.theguardian.com/business/2016/apr/25/delaware-tax-loophole-1209-north-orange-trump-clinton?CMP=fb_gu

 



31 réactions


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 28 mai 2016 11:21

    Le véritable scandale, c’est le capitalisme
    Mais non, mais non ! ! !

    Au terme de 40 ans de chômage massif, il n’est plus temps de se concentrer sur la lutte contre le chômage mais de prendre en compte la réalité du déficit structurel d’emplois tout en imaginant le mieux pour sortir d’affaire les chômeurs, sans fermer la porte à un éventuel hypothétique retour au plein-emploi.

    Le Projet Socio-Économique ci-dessous bénéficie de
    l’accord intellectuel et du soutien moral de
    Jacques SAPIR,
    Économiste.

    Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

    INTRODUCTION :

    Depuis la fin des Trente Glorieuses, vers 1975, soit depuis 39 ans, nous avons dû nous accommoder du chômage massif.
    Il serait peut-être enfin temps de remettre en question notre paradigme sur le « Plein-Emploi » qui est devenu une sorte d’Arlésienne...
    Sans doute faut-il adopter un nouveau paradigme en la matière qui éradiquerait définitivement le concept même de chômage.

    ¿ Et si la majorité des Français(es) adoptait un paradigme SOCIO-ÉCONOMIQUE réellement innovant et véritablement progressiste ?

    Cependant, au
    Revenu de Base financé par la Fiscalité, sans Refondation du Capitalisme
    on peut préférer le
    Dividende Universel financé par l’Épargne, avec Refondation du Capitalisme

    ​​Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

    Lire le lien, SVP :

    Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel ​financées ​par l’Épargne.
    http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/40/47/56/Refondation_du_Capitalisme_et_Dividende_Uni versel_Sincerite.pdf

    Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

    RÉSUMÉ :

    Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.

    Ce projet de « Refondation du Capitalisme et de création d’un Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.

    Objectif Principal :
    Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique
    Par un effort préalable d’épargne soutenu, les « démunis » (par opposition aux « nantis ») acquerront collectivement des actions du capital des entreprises du secteur marchand, banques incluses.
    Cette participation au capital pourra être minoritaire (minorité de blocage) ou majoritaire.

    Objectifs Spécifiques :
    I)
    Transformer le « capitalisme ordinaire » en un véritable Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
    Les représentants des « démunis », démocratiquement élus, géreront ce patrimoine financier de manière à infléchir Recherche, Développement, Production & Commercialisation des entreprises contrôlées : Refondation du Capitalisme.
    II)
    Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage ainsi que celui de la « lutte des classes ».
    II.1)
    À terme, les profits des entreprises sous contrôle des « démunis » seront partiellement distribués à l’ensemble des « démunis » sous forme de Dividende Universel.
    II.2)
    a) Ceux qui le souhaiteraient pourraient s’arrêter de travailler et se satisfaire du Dividende Universel.
    b) Ceux qui souhaiteraient gagner plus que le seul Dividende Universel pourraient travailler dans l’économie marchande et, éventuellement, y gagner des rémunérations faramineuses sans plus jamais être accusés d’exploiter qui que ce soit.
    II.3)
    Si plus personne ne souhaitait travailler dans l’économie marchande, celle-ci s’effondrerait totalement et, avec elle, le patrimoine accumulé des « démunis » deviendrait stérile et interdirait le bénéfice du Dividende Universel (Auto-régulation automatique : Activité économique / Dividende Universel).

    ​On n’ose imaginer que l’Humanité serait si stupide pour se lancer dans cette dernière voie suicidaire ! ! !​

    +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

    L’addendum ci-dessous apporte la preuve, a contrario, de la pertinence du projet ci-dessus.

    ​Addendum :
    À partir de 1989, la Russie aurait pu mettre en œuvre le projet ci-dessus en s’évitant la phase d’épargne incluse dans cette proposition puisque tout le « capital social » des entreprises était depuis longtemps la possession de l’État et, donc, du peuple russe.

    Lire le lien, SVP :
    Pauvre peuple russe : Spolié en 1917 et en 1991 !
    http://www.sincerites.org/2014/08/pauvre-peuple-russe-spolie-en-1917-et-en-1991.html

     = = = = = = = =
    ​Post-scriptum :
    ​Fondation Capitaliste Virtuelle : Bilan 2001 - 2014

    http://www.sincerites.org/2015/02/fondation-capitaliste-virtuelle-bilan-2001-2014.html


    = = = = = = = =
    La chance de Cuba : son Économie d’État !
    http://www.sincerites.org/2015/05/la-chance-de-cuba-son-economie-d-etat.html


  • lsga lsga 28 mai 2016 12:44
    100% d’accord avec la conclusion. Attention quand même à ne pas tomber dans la dérive gauchiste façon Piketty qui consiste à faire croire que si on partageait l’argent des riches la misère disparaîtrait. Garder les chiffres en tête : budget de l’État Français = 1000 Milliards d’euros par an ; somme de la totalité de 500 plus grandes fortunes de France cumulées sur plus de 50 ans = 500 Milliards d’Euros. 
     
    Ni Marx ni Lénine n’ont plébiscité le partage de l’argent des riches.
    Quand Lénine arrive au pouvoir en URSS, il ne prend pas l’argent du TSAR pour le redistribuer.
    Quand Lénine arrive au pouvoir : IL RESET le système économique.
     
    QUand on est Communiste, Marxiste, on est matérialiste. On ne confond pas les mots et les choses. L’argent, ce n’es pas le Capital. L’argent est le symbole du Capital, qui désigne d’une part le rapport d’exploitation et de l’autre les richesses matérielles produites. 

    Renverser le Capitalisme ce n’est donc pas partager l’argent des riches, c’est mettre fin au rapport d’exploitation (bureaucratie) et instaurer une gestion démocratique de la production et de la distribution basée sur des débats scientifiques. 

    L’Oligarchie Financière, la Bourgeoisie, et la Bureaucratie Étatique : 3 mots pour désigner une même classe sociale.  

    • christophe nicolas christophe nicolas 28 mai 2016 19:49

      @lsga


      Non, c’est faux, l’argent peut aussi être un vecteur de justice à condition de ne pas l’aimer, de le laisser à sa place d’outil et certains font la révolution par amour de l’argent parce qu’ils n’en ont pas, c’est une erreur. C’est utile de rappeler que tuer les riches n’enrichit pas les pauvres, Lénine et Staline ont provoqué des famines par leurs erreurs. Ils n’ont pas tué 20 millions de gens directement, le gros des misères vient de leurs erreurs. On ne peut pas désintéresser les gens à leur travail, c’est nihiliste, je l’ai vécu, je le sais, j’ai eu des patrons de gauche qui inversaient tout.

      Ensuite, le matérialisme est une erreur de doctrine qui répand ses erreurs dans le monde, en revanche les conquérants comme Clovis et Constantin qui ne sont pas hypocrites peuvent imposer un nouvel ordre mais pas sur le matérialisme, ils se sont appuyés sur l’Eglise. Eux châtiaient plutôt sévèrement mais il fallait bien protéger une force constructive pour la vie. Il arrive que Dieu utilise les chefs de guerre à ses desseins mais s’ils protègent les gens qui ont un bon état d’esprit.

      Aucun chef de guerre qui reste dans le matérialisme ne reçoit l’appui du Christ, Staline a tué tous ses collègues et a été tué et leurs oeuvres ont été jetées au fossé. Dans les pays de l’est tous savent les magouilles des révolutionnaires juifs qui luttaient contre le Christ. Il n’y avait rien pour les ouvriers.


    • Daniel Roux Daniel Roux 28 mai 2016 20:31

      @christophe nicolas

      « Dans les pays de l’est tous savent les magouilles des révolutionnaires juifs qui luttaient contre le Christ. »

      Je doute que vous soyez de culture française. Ce genre de phrase et cette obsession de l’interventionnisme divin sont carrément écœurantes.

      Comment des révolutionnaires pourrait-il lutter contre le Christ ? Contre la religion, opium du peuple, sans doute, mais contre le Christ, c’est grotesque.

      Et pourquoi les révolutionnaires juifs ? Seraient-ils pires que ceux qui ne le sont pas. Des révolutionnaires religieux sous Lénine et Staline ? Vous m’étonnez. Vous êtes sûr que ce n’étaient pas des jésuites ou même des taoïstes envoyés par Mao ?

      Sinon, ni Lénine, ni Staline n’ont été tués. Ils sont morts de causes naturelles. C’est sans doute la main de Dieu qui les a frappés.


  • Daniel Roux Daniel Roux 28 mai 2016 12:51

    L’auteur écrit un solide article dénonçant les méfaits des financiers. Il décrit bien les processus qui appauvrissent les peuples et enrichissent l’oligarchie.

    C’est du bon travail.

    Par contre, il se trompe de cible lorsqu’il s’agit d’épingler le coupable.

    Ce n’est pas tant le capitalisme qui pose problème, ce n’est pas la seule forme d’organisation productrice, mais la répartition des richesses produites, entre les salariés, l’état, les dirigeants et les actionnaires.

    Ce qui perverti la société, c’est la proximité des hommes politiques avec la grande bourgeoisie. C’est cette dernière qui les sélectionnent, les financent, les corrompent. Contrôler les hommes politique, c’est contrôler le gouvernement des peuples et leur répression.

    Ce sont les hommes politiques qui décident, à travers les lois qu’ils produisent, de la répartition des richesses produites, de la persistance des paradis fiscaux, des subventions, de l’élaboration des normes et de leur contrôle, des sanctions des délinquants, ..

     


    • Daniel Roux Daniel Roux 28 mai 2016 17:53

      @Michel Maugis

      Ce qui est intéressant dans les échanges entre personne partageant les avantages de ce site citoyen, est de découvrir des façons de réfléchir différentes, des analyses originales, voire de nouvelles perspectives.

      Perso, je refuse les injonctions, combat les dévoiements de mes commentaires mais réponds volontiers aux interrogations, aux controverses pour peu qu’elles soient formulées sans agressivité excessive et dans les limites de la bonne foi.

      Mais je fais des exception quand j’ai un peu de temps. Je vais donc répondre à vos questions :

      Seriez vous pour la pérennité du capitalisme ? Je doute que nous soyons d’accord sur la définition du capitalisme. Si c’est une idéologie, je la rejette pour les raisons que je précise plus bas, si c’est une forme d’organisation productive, voici la mienne. 

      La mienne : Association volontaire de capitaux pour la réalisation d’une entreprise dans le respect des lois. Les actionnaires seront rémunérés sur les éventuels bénéfices, en proportion de leurs apports.

      Je ne connais pas la votre, celle provenant de votre réflexion, pas celle de Marx ou de Ford, ou d’un autre philosophe, économiste, politique piochée sur internet ou dans un bouquin.

      On attend votre idéologie qui irait dans votre sens, sans abolir le Grand Capital Privé.

      Vous pouvez attendre longtemps car mon opinion est que toute idéologie appartient au monde des idées, vous savez, là, où vit l’homme parfait.

      Le communisme ou le christianisme, par exemple, s’adressent à des hommes parfaits. C’est sans doute pour cela qu’il n’y a aucune société humaine, communiste ou chrétienne.

      êtes vous d’accord pour dire que c’ est celui qui possède qui doit diriger ?

      Diriger quoi ? Une société à capitaux ? Le majoritaire dirigerait l’entreprise, comme Bolloré avec Canal + et Vivendi ? Le gouvernement de la France ?

      La Société à Capitaux.

      Il peut arriver que celui qui possède les actions ait les compétences, ou imagine les avoir, pour diriger l’entreprise mais le mode le plus rationnel est de confier la direction et la gestion à des personnes compétentes.

      Les sociétés coopératives ont un fonctionnement intéressant. Les sociétaires, qui sont obligatoirement des salariés de l’entreprise, élisent un dirigeant pour une période. Je vous avoue que j’ai un faible pour ce type d’entreprises.

      S’il s’agit d’un artisan travaillant avec un apprenti, cela va de soi.

      J’ai connu un propriétaire d’une entreprise de distribution de matériaux qui, connaissant ses limites, avait confié la gestion de son entreprise à une équipe de professionnel et qui travaillait en tant que manutentionnaire dans l’entreprise.

      Sinon, sur la légitimité, tant que la propriété privée est autorisée, le propriétaire d’un bien peut en jouir comme il l’entend dans le respect de la loi.

      L’état est au service de ceux qui possèdent

      Qu’est ce que l’état ? Les pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire + la fonction publique + la force publique + le territoire sous juridiction + ..

      J’écrirais plutôt, les hommes politiques et certains magistrats dévoyés ou corrompus, sont au service de ceux qui possèdent. Les autres sont au service de l’état.

      Le processus de sélection des élus aux plus hautes fonction monopolisé par les partis politique, élimine les personnes les plus capables et les plus honnêtes. Seuls ceux qui acceptent les compromissions passent le plancher de verre.

      Cela dit, les citoyens ont les hommes politiques qu’ils méritent.

      Prenons un exemple, mais ce n’est pas le seul : La famille Balkany. Ce sont bien les électeurs de Levallois qui les maintiennent au pouvoir sachant de qui il s’agit.

      Qu’elle est votre opinion ?


    • L'enfoiré L’enfoiré 28 mai 2016 19:14

      @Michel Maugis,


       Puisque vous êtes de bonne composition, je vais en profiter.

      « Ce qui compte ce n’ est pas ce que vous imaginez mais COMMENT LE FAIRE AVEC UNE THÉORIE SCIENTIFIQUE. »
      Nous avons besoin d’un autre paradigme qui n’a plus rien à voir avec le capitalisme, le socialisme ou le communisme.
      Vous voulez une théorie scientifique...
      Ok, je vais vous la donner. Elle existe et s’est déjà installée.
      Elle s’appelle l’idéologie du numérique.
      Le numérique a toujours essayé de produire un avenir avec le moins d’efforts, le moins de matières premières consommées et le plus d’efficacité.
      Elle suit en fait, en parallèle, la même idéologie que les écologiques.
      On ne retourne pas en arrière, ni dans un sens ni dans un autre.
      Je pense que vous ne suivez pas l’évolution et contrairement à ce que vous dites, il existe des riches qui sont altruistes et qui donnent pour des oeuvres, bien plus que vous ne le pourrez avec vos propres moyens.
      Si vous voulez des noms, je peux en donner.
      Le communisme n’a pas marché... pourquoi parce que nous sommes tous différents.
      Parce que certains ont des idées et les concrétisent et d’autres qui suivent ceux-ci.
      Tout le monde n’a pas les compétences et les motivations pour diriger une entreprise qu’elle soit petit ou grande. 
      Il n’est pas question de tromper les gens, mais de rassembler les forces vives pour inventer le futur.
      Et cela se fait de plus en plus chez les jeunes qui créent leur startup avec des microcrédits.
      C’est à dire exactement l’inverse de ce que vous dites une idéologie futile qui sert à maintenir l’état des choses.
      Du temps du communisme, on entendait dans l’ombre : « on fait semblant de me payer, je fais semblant de travailler ». 

       

    • Daniel Roux Daniel Roux 28 mai 2016 19:56

      @Michel Maugis

      J’avoue que je n’ai pas compris vos réponses sur les points de la controverse de votre premier commentaire et que j’ai repris, un à un, dans le mien.

      C’est comme si nous ne vivions pas dans le même monde. Dans le mien, la propriété privée existe et il ne semble pas qu’elle soit remise en cause par le peuple, seul légitime à décider.

      Peut-il y avoir un gouvernement communiste si la propriété privée et la liberté individuelle sont maintenus ? Ce sont 2 droits fondamentaux, pas les seuls d’ailleurs, auxquels tiennent la plupart de gens.

      Sur quelle légitimité s’appuierait celui qui voudrait les supprimer ? Faire le bonheur des gens malgré eux, non merci.

      Perso, je suis pour une limitation au développement des entreprises et des fortunes privées.

      Par contre, il est anormal que des hommes soient milliardaires alors que d’autres ne possèdent que leur chemise. C’est intolérable.

      Une entreprise ne devrait pas pouvoir dépasser un certain chiffre d’affaire, suivant son activité. Ce ne serait évidemment pas le même pour un vendeur de bicyclettes que pour un vendeur de poids lourds.

      Le patrimoine d’un homme ne devrait pas dépasser un certain seuil. Tout dépassement serait versé au budget de l’état.

      Je pense que le peuple pourrait partager cette opinion.

       


    • CN46400 CN46400 28 mai 2016 20:03

      @Daniel Roux
      « Ce qui perverti la société, c’est la proximité des hommes politiques avec la grande bourgeoisie. »


      Bien sûr que non, ce qui perverti la société c’est la bourgeoisie elle-même et, accessoirement, les politiques qui servent ses intérêts.....



    • Daniel Roux Daniel Roux 28 mai 2016 20:05

      @Michel Maugis

      Je vous donne ma définition du capitalisme et vous sautez au plafond parce que le mot « capital » y figure.

      Si vous avez lu mon idéologie, c’est que vous lisez dans le marc de café. Il me semble avoir été clair à ce sujet dans mon commentaire.

      Je vous confirme que je me refuse à faire le bonheur des gens malgré eux. S’ils ne veulent pas vous suivre sur la voie du communisme, c’est qu’ils ont leurs raisons. C’est ça aussi le respect des autres.

      Bonne soirée.


    • Daniel Roux Daniel Roux 28 mai 2016 20:12

      @CN46400

      Votre nom est difficile à prononcer. Êtes-vous un robot ?

      Bien sûr que non ! Bien sûr que oui ! Sont deux arguments que j’ai un peu de mal à entendre.

      Pourquoi la bourgeoisie serait-elle la seule à pervertir la société ? Ce sont des hommes comme nous et comme nous, ils doivent se soumettre à la loi.

      Si ceux qui proposent et votent les lois sont des corrompus ou des incapables, ne votons plus pour eux.


    • CN46400 CN46400 28 mai 2016 20:24

      @Daniel Roux


      Pourquoi la bourgeoisie serait-elle la seule à pervertir la société ?

      Je parle d’une classe sociale, pas des individus qui la composent, et qui peuvent être très respectables. Mais qui vivent, souvent bien, du travail d’autrui....


    • Daniel Roux Daniel Roux 28 mai 2016 20:44

      @CN46400

      Cela reste une affirmation sans démonstration.



    • CN46400 CN46400 28 mai 2016 20:49

      @Daniel Roux


      Alors que ces bourgeois seraient si bien dans le prolétariat ou leurs revenus, comme pour tous, seraient fonction de leur travail et de leurs compétences....

    • L'enfoiré L’enfoiré 29 mai 2016 08:40

      @Michel Maugis, 

      Je pense que vous avez ouvert un dialogue de sourds. 
      Vous ne répondez à rien, vous parlez tout seul. C’est ça votre problème. 

      La définition du capitalisme, mais mon cher Michel, vous en avez plein de versions. Celle de Wiki me parait bonne« Le capitalisme est un concept à la fois économique, sociologique et politique qui caractérise un système s’appuyant sur la propriété privée des moyens de production. Sa définition donne lieu à des variations dans l’espace et dans le temps, et en fonction des sensibilités politiques des personnes qui emploient le terme. On considère généralement que ses fondements sont l’accumulation du capital productif et la réalisation du profit. »
      Vous avez le mot « généralement » qui a toute son importance dans la phrase.. 

      « Dans la pratique, il est patent que le terme est loin d’être doté d’une acception consensuelle. D’où l’existence de significations différentes.Chacune de celles-ci :renvoie à des réalités sous-jacentes qui peuvent différer : contextes sociaux et politiques, cadres idéologiques, théories de référence.pondère, combine et articule de façon spécifique des concepts ou des mécanismes importants tels que :la recherche du profit ;l’accumulation du capital ;la dissociation de la propriété du capital et du travail ;le salariat ;la régulation par le marché.
      Le terme capitalisme provient du mot latin « caput », qui signifie « la tête », à l’origine la tête de bétail (le cheptel) »

      Le rapprochement avec le monde du vivant et les animaux n’est pas fortuit.
      Les animaux ont un « leader » pour la meute. L’abeille élit une reine dans la ruche.
       
      Bien sûr qu’un actionnaire n’est pas un entrepreneur. mais il considère que son action sera profitable à l’entreprise et que sa mise contribuera à soutenir celle-ci. C’est comme vous le faites avec vos enfants pour les lancer dans la vie.
      Ca c’est le principe de la Bourse. Mais c’est le trading qui permet de profiter soit sur la progression soit sur la régression d’une entreprise qui est à blâmer.
       
      La philosophie de misère, c’est de ne pas avoir compris la différence.
      L’URSS a surtout permis de créer des vieux de la vieille et des dictateurs, comme Staline qui envoyaient ceux qui n’étaient pas d’accord dans les goulags.
      Mais ça aussi, vous ne voulez pas le comprendre.
      Rien n’est parfait dans ce monde.
      C’est un monde dans lequel chacun doit trouver sa place en fonction de ce qu’il a comme potentiel et compétence.
      .

    • L'enfoiré L’enfoiré 29 mai 2016 08:59

      Le seule chose que les hommes ont inventé pour faciliter les échanges entre eux, ce fut la monnaie.

      Avant il y avait le troc.
      Ils ont aussi cru humaniser leurs relations,
      Ils se sont sédentarisés et ont créé des frontières qui souvent n’étaient pas reliées à la configuration du terrain. Ils ont toujours voulu étendre leur puissance et régner par la force par leur ingéniosité si nécessaire. Revoyez l’histoire, il y a tellement de manières d’imposer ses propres lois.
      Les hommes sont les seuls animaux à être endémiques sur toute la terre. 
      Mais à part cela. qu’est-ce qui fait différer le genre humain dans le monde du vivant ?
      Le communisme ?
      Le socialisme ?
      Le capitalisme ?
      Soyons sérieux... smiley
      Vivre et manger et boire... 
      With the struggle for life


    • CN46400 CN46400 29 mai 2016 09:54

      @L’enfoiré


      « Bien sûr qu’un actionnaire n’est pas un entrepreneur. mais il considère que son action sera profitable à l’entreprise »

      Un actionnaire pense d’abord et avant toute chose à ses intérêts et à ceux de l’entreprise qu’il finance essentielle ment en fonction des retours espérés. Le bourgeois qui réussi est égoïste, sinon il retombe rapidement dans le prolétariat ! 


    • L'enfoiré L’enfoiré 29 mai 2016 14:41

      @CN46400,


       Je n’appelle pas cela un bourgeois, mais un être vivant.
       Encore une fois, vous ne lisez pas ce que je viens d’écrire ou vous ne lisez que ce que vous voulez bien comprendre comme Michel.
       Faut pas rêvez, ce que vous décrivez en l’attribuant au capitalisme existe tout aussi bien dans le communisme ou le socialisme.
       Les chefs se foutent complètement de ce qui se passent au bas de l’échelle, peu importe l’idéologie qu’ils prônent ou soutiennent.
       C’est une loi de la nature de la survivance.
       Le népotisme permet ensuite de vivre en cédant la main à leur progéniture.
       Vous voulez des noms qui se perpétuent en politique ? 
       Encore une fois, faut pas rêver.
       Le monde n’est pas ce que l’on croit, il est ce qu’il est, il obéit à des règles qui le dépassent.
       Vous pensez être Mère Térésa, sans doute ? smiley

    • CN46400 CN46400 29 mai 2016 16:41

      @L’enfoiré


      « Vous pensez être Mère Térésa, sans doute ? »

      Absolument pas, la fonction de l’actionnaire n’est pas de travailler, ni comme cadre, ni comme ouvrier, elle est de fournir du capital et de vivre avec les profits dégagés par le travail des autres, cadres comme ouvriers...  

    • L'enfoiré L’enfoiré 29 mai 2016 20:32

      @CN46400,

       Là, nous sommes bien d’accord.
       J’ai déjà remarqué qu’avec vous, j’arrive toujours à trouver un compromis même avec des idées différentes.
       Gardons des ouvertures dans ce monde d’oppositions....
       Merci... smiley

  • colere48 colere48 28 mai 2016 14:54

    LA FRANCE INSOUMISE :

    Nous ne nous soumettons pas à l’injustice et l’inégalité,
    aux terroristes ni aux racistes. Nous voulons la paix, la
    dignité sociale, la laïcité, la sécurité et la fraternité. Nous
    refusons le chômage et la précarité. Se soigner, se loger,
    s’instruire ne doivent plus être des privilèges. Nous voulons
    le partage des richesses. Nous ne nous soumettons pas
    à cette monarchie présidentielle ni à la caste d’oligarques
    qui dirigent. Nous voulons une assemblée constituante
    pour passer à la 6e République. Nous ne nous soumettons
    pas aux traités européens qui donnent tout pouvoir à la
    finance. Nous voulons le peuple souverain. Nous ne nous
    soumettons pas aux lobbys productivistes. Nous voulons
    la planification écologique et la sortie du nucléaire et des
    énergies carbonées. Nous voulons inventer, créer, partager.
    Nous ne nous soumettrons pas au futur que les puissants
    veulent nous imposer. Nous voulons la liberté et l’égalité.
    Nous sommes la France insoumise ! Tournons la page de cet
    ordre injuste et cruel. Proposons la candidature de Jean-Luc
    Mélenchon pour l’élection présidentielle de 2017.
    Retrouvons-nous le dimanche 5 juin à Paris,
    place Stalingrad pour le défilé
    de la France insoumise et fière de l’être !

    La France Insoumise Meeting du 5 juin 2016 avec JL Mélenchon


  • Jo.Di Jo.Di 28 mai 2016 21:16

     
    Au vu de l’article, vous ne comprenez même pas la 1ère citation de Marx ...
     
    Il y critique le « tout économique » d’un gouvernement libéral .... et vous enchaînez, tel bobo gôôôchiste libidineux (un comble pour un colon Momo) sur des considération pécuniaires ...
     
    Le marxisme est une métaphysique (basée sur une ontologie humaniste réactionnaire), l’économie n’est pas modifiée pour un « partage » mais dans sa « production »
     
     
     « Tant que la production des états du sud de l’Union américaine était dirigée vers la satisfaction des besoins immédiats, le travail des nègres présentait un caractère modéré et patriarcal. »
     
    Marx Le Capital


  • Jo.Di Jo.Di 29 mai 2016 09:00

     
    Quand à la 2eme, elle est fausse dans une société moderne, l’esclave a intériorisé sa soumission (la pensée unique bobo)
    La mondialisation peut faire « l’économie » du fascisme, car l’impérialisme est déjà achevé dans les têtes. Au contraire l’anti-racisme, l’anti-fascisme peuvent être invoqués par le néo-fascisme, et asseoir le mondialisme.
     
     « Une société de consommation n’a plus besoin du support d’une idéologie prônant le racisme [colonialisme gôôôchiste du Jules Ferry ...] Ces formes d’exploitations reposaient sur l’appropriation directe et flagrante de la plus-value par la classe dominante. Pour justifier son pouvoir, celle-ci clamait qu’en raison de leur infériorité raciale où culturelle, ces travailleurs n’étaient pas capables de se gouverner eux-même [le petit nègre doit être éduqué par l’Occident plus avancé disaient les gôôôchistes Jules Ferry et Léon Blum... au contraire de Lyautey] Le capitalisme a peu à peu remplacé les formes directes de domination par le Marché libre [...] par l’intermédiaire des ‘états clients’, ostensiblement souverains, qui font régner l’ordre à leur place [le roi nègre est grand maître de sa loge maçonnique !]. Ces changements ont rendu de plus en plus anachronique le racisme et l’idéologie de la conquête militaire [colonies] qui convenaient dans une étape antérieure du capitalisme [et plus, l’anti-racisme sans-frontiériste devient sainteté alibi du mondialisme capitaliste pour détruire le nouvel ennemi, la nation] »
     
     
    ‘La culture du narcissisme’ Christopher Lasch


    • lsga lsga 29 mai 2016 14:40

      @Jo.Di
      « Mais en général, de nos jours, le système protecteur est conservateur, tandis que le système du libre-échange est destructeur. Il dissout les anciennes nationalités et pousse à l’extrême l’antagonisme entre la bourgeoisie et le prolétariat. En un mot, le système de la liberté commerciale hâte la révolution sociale. C’est dans ce sens révolutionnaire, Messieurs, que je vote en faveur du libre-échange. »


      Visiblement, tu n’as rien compris à la dialectique matérialiste. 

    • Jo.Di Jo.Di 29 mai 2016 18:36

      @lsga
       
      Ouiiiiii .... bien benêt rouge frigide ....
       
      C’’est ce qu’avait dit Gollnisch à Laurent, Marx était favorable au libre-échange,
       
      Laurent le gôôôchiste, donc crasse pléonasmique, du Parti Collabo (Négrier Pour Actionnaires) ne connaît rien au marxisme et évidement ne l’a pas cru. Laurent est favorable à la traite négrière capitaliste mais sans paiement internationaux (c’est ce que fait Soros, au nom des droits du bétail).
       
       
      « Tant que la production des états du sud de l’Union américaine était dirigée vers la satisfaction des besoins immédiats, le travail des nègres présentait un caractère modéré et patriarcal. »
       
      Marx Le Capital
       

       


    • lsga lsga 30 mai 2016 21:03

      @Jo.Di
      En fait, tu n’as pas lu Marx et tu sorts toujours les mêmes citations ?Donc en effet, comme je l’ai cité plus haut, Marx était contre les politiques sociales nationales protectionniste (Bismarck, ça te parle ?), et pour le libre échange (l’ultra-libéralisme), précisément car le libre-échange détruit les nations.Je te remet la citation :

      « Mais en général, de nos jours, le système protecteur est conservateur, tandis que le système du libre-échange est destructeur. Il dissout les anciennes nationalités et pousse à l’extrême l’antagonisme entre la bourgeoisie et le prolétariat. En un mot, le système de la liberté commerciale hâte la révolution sociale. C’est dans ce sens révolutionnaire, Messieurs, que je vote en faveur du libre-échange. »

      K. Marx, Discours sur le libre échange


  • Christian Labrune Christian Labrune 29 mai 2016 23:14

    « le véritable scandale, c’est le capitalisme »

    Ah bon ! J’aurais plutôt dit que le véritable scandale, c’était l’islam. Parce qu’enfin, nous sommes vivants, mais pas éternellement. Le capitalisme - qui fait par ailleurs très bon ménage avec l’islam - a ses défauts, bien évidemment, mais il ne tue pas à la kalachnikov, il ne décapite pas, il ne vous pend pas pour un oui ou pour un non à une grue de chantier. Il est dur avec les pauvres, certes, mais on n’a encore jamais vu un régime capitaliste légiférer froidement sur l’extermination de ceux qui ne réussissent pas à tirer leur épingle du jeu dans le système.
    Avec l’islam, c’est plus radical : les koufar, il faut qu’ils crèvent, c’est le Coran qui le veut. On aurait dit il y a trente ans : tout ça c’est de la rigolade, et il n’y a plus personne pour y croire. Le problème, c’est que les preuves récentes d’un tel scandale sont surabondantes.
    Je préfère quand même vivre dans un pays capitaliste plutôt que dans un pays géré par une théocratie islamique. Et je ne suis pas le seul : il y a bien toujours eu une émigration économique résultant des dysfonctionnements du capitalisme ; bien des Grecs ont dû émigrer quand ils en avaient les moyens, mais pas aussi massivement que les Syriens soumis à un nouvel ordre islamique. A cette forme de tyrannie, ils préfèrent encore, quand ils disposent d’un encéphale en état de rendre quelques services, les pays peuplés de mécréants capitalistes. Entre deux maux, ils choisissent le moindre, et ils n’ont pas tort.
    C’est donc que l’islam est bien pire que le capitalisme - C.Q.F.D.


    • CN46400 CN46400 30 mai 2016 07:39

      @Christian Labrune


       l’anticapitalisme de Daech, vous y croyez vraiment ? des saoudiens ? des kataris ? etc. En fait si ces gens ont quelques chose de commun avec ceux qui les bombardent, c’est bien le capitalisme....

    • Christian Labrune Christian Labrune 30 mai 2016 12:03

      @CN46400
      Vous n’avez pas compris grand chose à mon propos. Il impliquait nécessairement que si les Saoudiens ou les Qataris étaient SEULEMENT des capitalistes, on les supporterait assez facilement. Ce qui les rend odieux et carrément insupportables, c’est qu’au capitalisme et ses méfaits ordinaires ils ajoutent un islam capable d’enfanter des monstruosités telles que l’état coranique. Là, c’est bien pire.
      Par exemple, qu’’un patron du CAC 40 exige que son traitement, en pleine période de crise, soit doublé, c’est vraiment choquant, mais ça ne décapite personne, ce n’est pas comparable à l’attaque du Bataclan. Le prolétaire, tant qu’on le laisse vivre, peut garder l’espoir de jours meilleurs. En revanche, quand vous avez pris dans le buffet une rafale de kalachnikov ou quand on vous a coupé la tête, survivre me paraît plutôt difficile !


  • Spartacus Lequidam Spartacus 30 mai 2016 10:13

    Sauf que la première profession impliquée dans les panama paper ne sont pas les dirigeants d’entreprise, mais les politiciens.

    Que l’argent vient avant tout de la corruption et de l’interventionnisme d’état que du marché libre....

    En fait c’est la démonstration du contraire......Le capitalisme, le marché libre sont moins nuisibles que l’étatisme et le directivisme.

    Quand on sait que la première fortune du Venezuéla est la fille de Chavez...Accuser le capitalisme relève du comique.


Réagir