vendredi 5 octobre 2012 - par morice

Les mercenaires et la fin de Kadhafi, ou l’art de tondre le mouton

Ah, ça devient intéressant. Figurez-vous que certains journalistes se sont contentés d'aller prendre en photo ce qui restait du consulat américain à Benghazi. Et d'autres y sont entrés et ont fouiné un peu partout. Comme tout était ouvert et les armoires à l'air libre, certains ont eu la curiosité de se baisser et de ramasser les papiers qui trainaient ici et là. Et ce qu'ils ont découvert, eh bien, ça vaut son pesant de mouron, figurez vous !!! A ciel ouvert, laissés à la vue de tous, des documents dont certains signés de la main de l'ambassadeur décédé.... et parmi ceux-ci, le contrat liant l'ambassade US avec ses protecteurs. Pas n'importe lesquels, à vrai dire  : ceux d'une société anglaise de mercenaires, Blue Mountain Group, très liée au MI6 anglais et aux SAS, composés d'anciens de Operatives Outcomes (ça nous ramène direct en Afrique du Sud et j'en ai déjà parlé ici  !), dont pas mal avaient été aperçus juste avant la chute de Kadhafi (en train de protéger Kadhafi !). Mais aussi d'autres, de sociétés anglaises, telle Control Risks, ainsi qu'une canadienne (Garda)... et -surprise- une française : Gallice Sécurity, à la tête de laquelle on trouve "un ancien cadre du Service Action de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure" ; autrement dit une société d'ex-barbouzes, reconvertie dans le mercenariat, et qui a comme associé l'ancien patron du GIGN ! Aujourd'hui où traînent les rumeurs sur la fin tragique de Kadhafi, on commence à voir un peu mieux qui se trouvait déjà sur place à ce moment-là... grâce aux documents retrouvés à moitié calcinés sur place !

Blue Mountain est en fait une des toutes premiers parmi les premiers groupes de sécurité qui se sont déplacés en Libye après le renversement et l'assassinat de Mouammar Kadhafi l'année dernière. Cette découverts n'est pas vraiment pour plaire aux Etats-Unis, soi-disant vaccinés contre les dérives de Blackwater, car de trouver une agence de mercenaires si proche des services secrets anglais n'est pas vraiment une bonne nouvelle pour l'intégrité des informations au sein de l'ambassade US : Romeney va sauter sur l'occasion pour le faire remarquer à Obama (si tant est que ce sous-Bush ait une once de sens politique, ce qui n'est pas assuré). Ce n'était pas vraiment une découverte, à vrai dire. L'agence UPI dans un texte aujourd'hui prophétique avait évoqué le rôle de ses mercemaires dès le 9 décembre 2011, avec un article intitulé "Security firms hustle in lawless Libya : Western mercenaries are moving in to fill the security vacuum in oil-rich Libya". Dès la fin de la dictature de Kadhafi, en effet, le problème de la protection des puits de pétrole s'était tout de suite posé : en première ligne étaient donc arrivés les anglais, les américains... et les français, avec l'incontournable Total. Alors que des guerres intestines entre milices rivales en Libye d'après-guerre faisaient encore rage, et que le gouvernement intérimaire avait du mal à former une armée nationale, les mercenaires occidentaux étaient en effet arrivés au bon moment pour combler le vide sécuritaire dans le Nord, riche en pétrole, de la Libye juste libérée. "En tête du peloton on trouvait le groupe britannique Blue Mountain", notait dans l'article UPI, précisant que la firme était sur place dans le pays depuis plusieurs mois déjà, et qu'elle avait reçu des certificats d'autorisation (ou de "non-objection", plutôt selon la dénomination officielle !) des nouvelles autorités libyennes pour continuer leur travail. Toujours selon UPI, il n' avait pas sur place d'entreprises américaines de sécurité et de mercenaires, mais en revanche il y avait au moins plusieurs autres entreprises britanniques, telle Control Risks, ainsi que Eclipse Group, Olive Group et même AKE, fondée en 1991 par Andrew Kain, un ancien du Special Air Services Regiment anglais, auquel on peut ajouter le groupe canadien "Garda... et la firme française "Gallice Security" notait UPI. Les anglais avaient râflé la part du lion depuis longtemps, déjà !

Gallice Security, arrivée sur le tard, donc, subrepticiement et discrètement, firme dirigée par un colonel, Frédéric Gallois, tout simplement l'ancien patron du GIGN de 2002 à 2007 (remplacé par le général Thierry Orosco) et par Luc Vaireaux, ancien de la DGSE... avec son collègue Gilles Sacaze, et Gilles Maréchal, tous trois comme par hasard anciens du Service Action de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure !DGSE). Bref, un beau nid d'anciennes barbouzes reconverties dans "l'intelligence économique", le doux euphémisme qui signifie espionnage. En cherchant rapidement, on retrouve facilement un cliché qui va faire faire des gorges chaudes, avec ce qu'on vient d'enttendre récemment : celui d'un Sarkozy encore ministre de l'intérieur (plutôt mal fagotté, période Cécilia) serrant la paluche au fringuant officier Frédéric Gallois. Dans le même site présentant la rencontre, on trouvait également la photo du site d'entraînement des équipes de Gallice : c'est à Marqueglise, situé à peine à 50 km de Paris (près de Compiègne). Au plus proche du pouvoir décsionnaire politique central, on ne sait jamais ! Une proximité réelle : un document de l'INA du 20 janvier 2007 montre une deuxième fois le colonel Gallois en compagnie des autorités françaises, avec Michèle Alliot Marie, à Satory, lors d'une cérémonie en hommage à un membre du GIGN tué par un forcené à Gensac-sur-Garonne. L'hommage au maréchal des logis chef du GIGN décédé auquel avait participé Sarkozy s'étant tenu... à Toulouse.

Gallois, ayant laissé son uniforme du GIGN est devenu un excellent VIP du mercenariat : pour vendre ses services anti-pirates, il était venu devant les caméras défendre l'idée de mercenaires français pour protéger les bateaux français, et non d'avoir recours à des sociétés étrangères. Des affaires florissantes, que celles touchant à la sécurité maritime, tant les tarifs sont faramineux (50 000 dollars la protection d'un seul pétrolier) mais une société qui intrigue, comme ici lors de son débarquement à Madagascar en 2011, les journalistes du coin ayant ressorti les documents sur son débarquement précédent en Irak : "une quarantaine d’hommes d’affaires français et autant de journalistes étaient à bord du premier vol direct Paris‐Bagdad depuis 1990 pour un séjour éclair dans une capitale en reconstruction, où la sécurité est devenue un véritable fonds de commerce. Des affaires, c’est vrai, il y en a beaucoup à faire en Irak. Le chaos est une aubaine pour les sociétés de sécurité. Le britannique G4S a remporté le juteux marché de l’aéroport de Bagdad. C’est son personnel qui, à l’entrée, effectue les contrôles. Quatre au total jusqu’à l’embarquement, avec fouille au corps à chaque étape". On l'a vu pendant des années et je lai relaté ici : le dépeçage irakien comme afghan a permis à des entreprises de devenir très florissantes, telle Blackwater, dont les coups fourrés et les assassinats déguisés ont ponctué tout le temps de l'occupation américaine de l'Irak ou de l'Afghanistan : le mouton afghan ou irakien a été complètement tondu. Et même plusieurs fois ! Pour ce qui est des entreprises visiteuses françaises amenées en délégation, il y avait de tout :"Le 31 octobre, une quarantaine d’hommes d’affaires français – des groupes Thales, Lafarge, Renault Trucks, Sanofi… – ont débarqué dans ce décor comme figé trente ans en arrière. Ils avaient voyagé à bord du premier vol direct Paris-Bagdad depuis 1990. Après un an de tractations avec les autorités irakiennes, la compagnie française Aigle Azur a rouvert la ligne, accessible au grand public à partir de janvier prochain à raison de deux liaisons hebdomadaires. Compte tenu de l’insécurité, elle devra supporter des coûts supplémentaires, de 100 à 150 euros par passager". On notera avec ironie au passage la présence de Sanofi, qui supprime à tour de bras des emplois en France et va démarcher le marché irakien... la quête du mouton à tondre étant sans fin dès qu'on recherche en priorité les profits !

Des firmes françaises qui débarquent bien tard au milieu d'un marché déjà bien encombré : "cherchant à se faire une place dans un secteur jusqu’alors dominé par les entreprises anglo‐ saxonnes, le français Gallice Security a, quant à lui, décroché la sécurisation du ministère irakien des Affaires étrangères, avec 500 000 dollars (350 000 euros) à la clé. Mais, pour l’heure, il veille sur les invités d’Aigle Azur. Son fondateur, Frédéric Gallois, ancien colonel du GIGN – unité d’élite de la gendarmerie française –, les attend à l’aéroport. Visage émacié, crâne rasé, ce grand bonhomme discret n’a pas le look du barbouze. En guise d’uniforme, il porte un blazer à boutons dorés sur un pantalon anthracite. « La sûreté, c’est l’affaire de tous, assène‐t‐il aux journalistes. C’est aussi votre responsabilité. » M. Gallois leur explique le dispositif de sécurité, identique à celui qu’il réserve à sa clientèle d’affaires venue prospecter en Irak. Premier prix pour une journée de prise en charge 1 000 dollars par personne". Pas donnée, la protection en Irak... mais juteux pour les entreprises privées. Spéculer sur la peur, profiter de la guerre : en cela, les firmes hexagonales ne sont en rien différentes des anglo-saxonnes, à un détail près ; selon une loi adoptée à l’unanimité par l’Assemblée Nationale le 3 avril 2003, elles n'ont pas le droit de proposer des mercenaires. Alors elles détournent la législation, en s'associant à d'autres, ou en rebaptisant leurs services.

"Douze véhicules blindés attendent les insolites voyageurs, dont deux « au cas où ». Une voiture « d’ouverture de route pour les check‐points », ainsi que deux autres mises à disposition par l’État irakien les escorteront. Interdiction de changer de véhicule. Dans l’avion, chacun a reçu une petite étiquette : « La voiture blindée “n” vous est attribuée pour toute la journée"... et en effet, car en Irak Gallice se retrouve bien implanté au point de créer sa filiale irakienne, "Gallice Iraq Services". Une société présentée sur un site en anglo-saxon uniquement, tenant à préciser qu'elle est formée "d'anciens des forces spéciales et des unités de contre-terrorisme". Le 30 septembre 2009, Gallice annonçait la signature d'un contrat mirobolant à 500 000 dollars pour la protection du ministère irakien des Affaires Etrangères près de la "Green Zone". Pour l'instant, Gallice devait se contenter de protéger surtout les patrons français désireux de faire des affaires en Irak (avec la vague d'attentats actuels, c'est loin d'êtrre gagné) : "Une autre tâche importante sera d'assurer la protection des homme d'affaires français qui visitent Bagdad", une fonction obligatoire, car selon un des membres de Gallice, "toutes les sociétés anglo-saxonnes ont des contacts avec la CIA ou le MI6, et cela signifie qu' il y a des problèmes pour garder des réunions d'affaires françaises confidentielles car les hommes d'affaires français jusqu'ici devaient souvent être protégés par des membres des SAS britanniques. Et le travail restera toujours extrêmement dangereux tout cela parce que les Français n'ont pas accès aux renseignements de première main au sujet des attaques imminentes et d'autres menaces. C'est pourquoi d'ailleurs Total maintient son contrat avec la société britannique Control Risk". Etrangement, dans une autre interview, Gallois affirmera que sa présence en Irak, avec un "Joint Venture" avec une société locale était un "investissement" de 500 000 dolllars !!!  Le fameux "Joint Venture" était en fait une association avec une milice tribale sahwa anti Al-Qaida, celle des Abou Rish, très certainement la plus infiltrée par la CIA ! Entr barbouzes... vous allez me dire, on tisse des liens. En Irak, le concurrent français de Gallice est Geos, créée par Stéphane Gérardin, encore un ancien du service action de la DGSE, lui aussi, est présidée par le général Jean Heinrich, ancien patron de la DRM (Direction du renseignement militaire) : toutes les entreprises de sécurité de ce genre sont des émanations d'anciens membres des services secrets ! Avec Geos, on tombe également comme "expert" sur Louis Caprioli, plusieurs fois pourtant pris en défaut d'analyse comme avec l'affaire Germaneau.

Un Delamotte très remonté après l'affaire des otages d'Areva et les critiques de la presse en vers des sociétés concurrentes : "J'ai vu des dossiers dans lesquels certaines de ces sociétés proposaient, par exemple, des exfiltrations à base de "poser d'assaut". Elles oubliaient le fait qu'il faut non seulement un avion adapté (c'est le plus facile à trouver) mais aussi un équipage formé (c'est plus délicat), avoir un plan de vol et surtout avoir sécurisé la piste sur laquelle se fait le poser... Cette sécurisation est une véritable opération militaire qu'aucun des acteurs français n'est actuellement en mesure de mener. Ce n'est pas un problème de savoir-faire mais de capacité opérationnelle. Autrement dit, la proposition reposait sur le fait que son auteur n'aurait jamais à la mettre en œuvre. Une escroquerie intellectuelle vendue à prix d'or. Ce genre de pratique est relativement fréquent". Une escroquerie et une impossibilité juridique, avec l'interdiction d'utiliser des mercenaires... selon la loi de 2003 ! Celle signée par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales". Delamotte citant quelle entreprise se cachait derrière les ouvriers d'Areva enlevés : "En l'occurrence, on parle d'Areva (sans doute plusieurs inconnues à elle seule tant les intervenants sont nerveux et parfois contradictoires), l'Etat du Niger, le prestataire (EPEE) et l'Etat français. Pour mémoire, le prestataire n'est pas une SMP mais une société de conseil. Dès lors, il a une obligation de moyens et un devoir d'alerte. In fine, c'est à l'Etat du Niger d'assurer la sécurité des gens sur son territoire. Même si Areva l'avait souhaité, Niamey n'aurait jamais accepté de voir des "mercenaires" déployés sur son territoire pour protéger les personnels ou les mines. Ni des soldats français. Un garde armé devant la maison aurait il été en position de tenir tête à une petite dizaine d'hommes déterminés ou aurait il été la première des victimes ? " Epée, en cheville directe donc avec "L'Etat Français" dénonçait Delamotte ! 

Un Delamotte visiblement excédé, qui balançait ce jour-là tous azimuts : "sécuriser un grand projet du type des mines d'Arlit est un métier à part entière. Les cabinets français aptes à fournir une telle prestation se comptent sur les doigts d'une main, pas plus. Ceux qui critiquent sont le plus souvent des experts en chambre. Ils ont des avis d'autant plus tranchés qu'ils n'ont pas été confrontés à ce type de problématique, au moins dans le privé. Ce n'est pas leur faire offense que de le dire. Je connais mes concurrents, j'ai souvent du respect pour ce qu'ils ont fait sous le drapeau – dans les forces spéciales ou au GIGN - ce n'est pas pour autant qu'ils sont les plus adaptés pour gérer les compromis d'un projet industriel. Je me souviens de cet acteur respecté qui avait rendu un plan de sécurité parfait, sauf qu'il ne prenait pas en compte le fait que le site devait accueillir une forme de public : les clients ! De même pour cet audit mené par deux fonctionnaires à la demande d'un grand groupe français implanté en Afrique du Sud : le rapport prévoyait tous les cas de figure exception faite qu'installer le dispositif recommandé "tuait" la rentabilité de la filiale pour plusieurs années. Une solution sans compromis avec le risque mais rejetée sans hésitation en raison de son cout". Des français implantés en Afrique du Sud ? Voilà qui n'est pas nouveau et nous ramène historiquement à Dulcie September ! Avec comme suspect principal pour l'affaire Richard Rouget, un ancien dirigeant du GUD et un ancien militaire, lié à l'ineffable Bob Denard. Au Niger, on a retrouvé fin 2011 les mêmes tentations d'infiltration de groupes de preneurs d'otages, avec l'arrestation de deux vieux briscards des coups tordus.

Je les avais repérés un ici-même : "en novembre 2011, un autre événement ravivera l'idée de manœuvres de l'ombre menées dans la région directement par le trio désormais habituel Guéant-Sarkozy-Squarcini : "un Français, négociateur dans la libération des otages enlevés en septembre 2010 par Aqmi dans le nord du Niger, a été blessé ce mercredi 23 novembre 2011, dans le nord du Mali. Selon les informations recueillies par RFI, cet homme aurait été légèrement blessé à l’épaule par des hommes armés dans la région de Gao. Il était accompagné d’un élu régional malien. Le Français blessé ce mercredi 23 novembre 2011 dans le nord du Mali n’est pas un inconnu en Afrique. Colonel de l’armée française, âgé de la soixantaine, il a été durant les années 2000, conseiller militaire du président tchadien Idriss Deby." Visiblement, les journalistes savent déjà plein de choses mais n'osent pas dire le nom de l'individu.C'est en fait Jean-Marc Gadoullet, un vieux de la vieille des services secrets, ancien de la DGSE ; section fort de Noisy à Romainville (dont fera partie le Le « 11e choc » qui interviendra à Ouvéa le 5 mai 1988). Lui aussi c'est un ancien du Service Action !.

Gadoulet, l'envoyé direct de Squarcini et Sarkozy pour aller négocier avec les islamaistes : "un personnage qui réussit des "coups", donc, mais dont les méthodes douteuses sont sérieusement mises en cause : "mais l’homme ne fait pas l’unanimité. Selon des témoignages recueillis, ses méthodes de négociation, suscitent la méfiance, tant chez ses partenaires touaregs que du côté de certains ravisseurs : la rançon farfelue de 90 millions d’euros demandée par Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) serait l’une de ses inventions (nota : elle est réapparue récemment, le tarif étant désomais de 100 millions !!!). Dans un article de l’hebdomadaire français Paris Match, il est présenté comme un émissaire trouble et ripou. Le colonel reconverti se dirigeait une nouvelle fois vers les ravisseurs des Français ce mercredi. Afin de brouiller les pistes, il est entré dans le pays par le désert malien. Son véhicule évitait les barrages officiels. C’est en voulant le contraindre à s’arrêter qu’un groupe d’hommes armés a tiré sur la voiture. L’homme a été blessé légèrement à l’épaule et il a été rapatrié par avion sanitaire en France, le jour même. Le véhicule transportait-il d’importantes sommes d’argent ? La réponse viendra peut-être un jour". Comme viendra un jour l'explication de la remise de la légion d'honneur par Nicolas Sarkozy à Jean-Marc Gadoullet, le 5 juillet 2008 (il l'avait déjà été en 2000), on suppose... car cet émissaire c'est bien lui, en effet." 

Un système qui va loin, très loin avais-je précisé : "un Gadoullet qui pourrait expliquer autre chose, tiens, au passage. Libération a en effet rappelé que lors des négociations, Areva aurait versé de l'argent, pour la libération des otages. Beaucoup d'argent : 12 millions d'euros. Le hic, c'est que les otages n'ont pas été libérés (sauf trois) et qu'on ne sait pas exactement ce qu'il est devenu de l'entièreté de l'argent versé : "L’émissaire touareg envoyé pour récupérer ces otages jugés sans valeur est stoppé à Gao par une autre filière qui apparaît soudain sur le devant de la scène et dont Gadoullet aurait été l’un des maîtres d’œuvre. C’est du moins ce que pensent aujourd’hui nombre d’acteurs impliqués dans les négociations. Lesquels affirment aussi que le second réseau a, lui, monnayé la libération des trois otages, qui aura finalement lieu le 24 février. A quel prix ? Du côté d’Aqmi, la somme qui aurait été demandée est estimée à 2 millions d’euros. Mais des anciens d’Areva affirment que l’entreprise aurait versé 12 millions d’euros. Si ce scénario se révèle exact, que sont devenus les 10 millions de différence ?" De l'argent d'une rançon d'otages du Sahel qui aurait disparu ? Dans quelles poches ??? C'est encore plus fort que le système Bettencourt, cette filière !"  A bien regarder le mouton, finalement, on le tond partout dans le monde !!! 

Comme au Niger, il y avait donc bien des mercenaires français en Libye, avant même la mort de Kadhafi. Et comme il y en a toujours aujourd'hui même en Irak. En Libye, on s'en était déjà un peu aperçu le 13 mai 2011 avec le décès de Pierre Marziali le PDG de Secopex une "société privée spécialisée dans la sécurité employant d'anciens soldats", créée en 2003 et basée à Carcassonne, décédé brutalement en Libye. Marziali était lui aussi un ex-militaire, ancien sous-officier parachutiste du 3e RPIMa de Carcassonne ! "Fin avril, Maghreb Confidentiel affirmait que Secopex travaillait sur un projet d’implantation d’un bureau à Benghazi, la capitale des insurgés libyens. En 2008, Pierre Marziali avait indiqué à l’AFP que la société avait conclu un contrat avec les autorités somaliennes pour lutter contre la piraterie maritime, avec notamment la création « d’une unité de garde-côtes » et « la formation de la garde présidentielles ». Toutefois aucune activité concrète ne semble en avoir découlé précise l’AFP. Plusieurs sources indiquent que d’anciens militaires français - Pierre Marziali était également un ancien de la grande Muette- travaillent à Benghazi comme employés de sociétés privées de sécurité. Cette activité est en plein développement, dans le sillage des opérations militaires des pays occidentaux menées notamment en Irak et en Afghanistan". A noter qu'en mai 2011 Tripoli n'est pas encore tombé, et que le dictateur ne sera tué que le 20 octobre 2011. Autrement dit, des mercenaires français étaient bien présents avant la chute du dictateur en Libye. Fait notable, selon le journal l'indépendant, et "selon les sources spécialisées dans les milieux de sécurité privée, les activités de la société ont à plusieurs reprises suscité l'intérêt des services de renseignement français, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et la Direction de la protection de la sécurité de la Défense (DPSD)." Des mercenaires privés suivis de près par la DCRI, dont le responsable n'était que le grand ami de Nicolas Sarkozy ! Or, il y avait un hic à ses activités, comme on l'a signalé à plusieurs reprises : la fameuse loi française de 2003 qui empêche toujours le recours des mercenaires français à l'étranger. En somme, les équipiers de Marziali avaient tout intérêt à se faire discrets, leur petit commerce étant totalement illicite en France...

Les français avaient-ils néanmoins installé un embryon de groupe de mercenaires discrètement en Libye, au quel cas les rumeurs sur la fin de Kadhafi prennent une autre coloration, c'est plus que probable (ils étaient alors juridiquement hors-la-loi en France), comme l'indique Paris-Match reprenant Jean Guisnel, spécialiste des questions militaires et de renseignement au Point.fr  qui "indique également qu’un bureau local de la société aurait été ouvert, il y a peu de temps, par Pierre Martinet, un ex-agent de la DGSE (services secrets français). Toujours selon les informations du Point.fr, messieurs Marziali et Martinet auraient dû avoir rendez-vous, hier, avec les dirigeants du Conseil national de transition libyen, à Benghazi. Et Jean Guisnel de préciser que si les circonstances de la mort du PDG de Secopex restent « imprécises », il « s'agirait d'une "prise de bec" qui aurait mal tournée lors d'un contrôle à un check-point »". Un ancien de la DGSE, encore un de plus, travaillant la main dans la main avec le CNT parti alors tous deux à la chasse au Kadhafi ? Martinet, qui s'était retrouvé au milieu de l'imbroglio du décès accidentel de Marziali, expliquera que ce dernier et lui-même avaient été l'objet d'une confusion, et qu'ils avaient été pris pour des mercenaires à la solde de Kadhafi, ajoutant à la fin que "j’ai appris qu’une société française était également sur place, Risk and Co, mais je n’en sais pas plus". Risk and Co, dirigée par Bruno Delamotte et Béatrice Bacconnet, décorée de la légion d'honneur le 31 décembre 2009 Dans une interview, Delamotte citant encore trois autres entreprises françaises de sécurité : ÉpéeAmarante, et Anticip Consultants. Epée, dirigée par irigée par le colonel Jacques Hogard, un colonel du 2e régiment de parachutistes de la Légion qui s'occupait de la protection des employés d'Areva au Niger (avec le succès qu'on a vu !), Amarante est dirigée par Alexandre Hollander, lui aussi ancien officier supérieur des forces spéciales et ancien officier de renseignement également. La firme s'occupe plutôt de la protection d'Ariane 5 en Guyane.

De toutes celles citées, il n'en reste donc qu'une seule, de société barbouzarde à l'inventaire des possibles participantes à l'élimination discrète du dictateur lybien. Secopex, qui a perdu son patron et ne semble plus après avoir concrétisé des affaires sur place s'était retrouvée hors-jeu trop tôt. Seule Gallice, donc, par ses liens connus avec Nicolas Sarkozy en personne peut répondre à la candidature recherchée qui reste, on le précise, toute virtuelle. Faire "traiter" le sujet par une entreprise privée ne présente que des avantages à une intervention des services secrets (en cas de problème ou d'arrestation par exemple, comme celle des gens de la Secopex, sur laquelle les médias n'ont quasiment rien dit). En prime, sur place, beaucoup se connaissaient : le convoi de Kadhafi était composé de mercenaires sud-africains recrutés par une firme anglaise (Hart, pour ne pas la citer, voir l'épisode l'expliquant en bas de l'article). Des mercenaires qui avaient été visiblement trahis, et dont on s'efforcera au maximum de cacher leur participation, en rapatriant au plus vite les plus grands brûlés vers des hôpitaux londoniens comme j'avais pu l'expliquer en détail ici-même. Un "privé" s'était-il glissé dans la meute des excités qui ont lynché Kadhafi au sortir du trou à rats où il s'était réfugié ?  Très certainement, mais j'aurai tendance à penser que l'assassin du dictateur est plutôt un envoyé anglais, le gouvernement de Tony Blair, qui avait quitté le pouvoir entretemps, ayant autant bénéficié de largesses que celui de Nicolas Sarkozy. Il n'y a pas que cela comme charges contre "Tony" : le 21 avril 2012, bien après la mort du colonel, le Daily Mail faisait de terribles révélations. 

Des révélations qui montraient une collaboration étroite en 2006 entre services secrets Lybiens et anglais : "selon le journal, le MI5 a trahi les ennemis du colonel Kadhafi réfugiés en Grande-Bretagne dans une opération secrète conjointe avec des espions libyens travaillant sur ​​le sol britannique, selon les documents retrouvés. Des agents secrets de Kadhafi ont été aidés par le MI5 par de l'aide en secret, via des téléphones mobiles sécurisés tet ne luxueuse maison en sécurité dans le quartier de Knightsbridge à Londres. Des révélations extraordinaires sorties de centaines de documents secrets découverts dans les archives des maîtres espions libyens après que le régime de Kadhafi ait été renversé - avec l'aide de militaires britanniques - l'année dernière. Étonnamment, ils révèlent des tactiques d'intimidation et de coercition - et exposent les craintes des agents britanniques visés que leur action pourrait être rapportée par la presse au Royaume-Uni." Deux personnes avaient été attendues en Angleterre en le 9 août 2006 : le colonel Najmuddin Ajeli et Ahmed Abdanabi, reçus en plein Londres à 700 m à peine de Harrods, précise le document : les envoyés de Kadhafi qui seront chouchoutés. "Le lendemain, Août 10, 2006, l'opération conjointe entre l'Organisation et le MI5 dictateur libyen Mouammar Kadhafi sécurité extérieure allait commencer" ajoute-t-il. Cela semblait continuer une collaboration débutée en 2004 pour arranger le transfert â avion de la CIA ("extraordinary rendition") de l'ancien opposant à Kadhafi Abdel Hakim Belhadj, de Bangkok à Tripoli, où il avait été torturé dès sa descente d'avion. Mr Belhadj avait été intercepté à Bangkok en transit de Malaisie jusque Londres, à qui il avait demandé l'asile politique C'est le MI6 qui lui avait promis un visa, délivré par la CIA, mais au lieu de l'obtenir il a été conduit directement en Libye, à la demande express de Kadhafi. Le MI6 et le MI6 avaient pris un énorme risque à travailler avec les agents secrets de Kadhafi : il ne fallait surtout pas en révéler toutes les modalités : dans les motifs d'assassiner ou non Kadhafi, les manigances du gouvernement de Tony Blair valent largement le versement d'une somme d'argent pour aider à se faire élire ! Car leur divulgation aurait été tout aussi dévastatrice ! Dévastatrice au point d'en arriver à tenter de soudoyer Belhadj : " le 11 avril 2012 : Le MI6, les services de renseignement britanniques, a offert 1 million de livres (1,2 million d'euros) de compensations à Abdelhakim Belhadj pour éviter d'avoir à s'expliquer devant une cour sur le rôle joué par le Royaume-Uni dans la remise en 2004 aux autorités libyennes du dissident islamiste libyen. Les avocats de ce dernier accusent Londres de complicité de torture" indique Slate. La honte complète : Tripoli se retrouve aujiurd'hui avec un supporter d'Al-Qaida comme chef militaire, et pour le faire taire, on lui propose un véritable pont d'or !

Les échanges entre services secrets lybiens et anglais ayant un maître d'œuvre anglais. "Le personnage-clé et secret derrière la coopération entre les agences d'espionnage occidentales et le régime de Kadhafi - et le seul officier de renseignement jusqu'à présent identifiés dans les documents découverts à Tripoli - est Sir Mark Allen, ancien directeur du MI6 et la lutte contre le terrorisme. Un véritable expert du Moyen-Orient - il a écrit un livre intitulé "La fauconnerie en Arabie", Allen a quitté le MI6 en 2004 dans le sillage de la ligne sur le dossier irakien d'armes de destriuction massives pour rejoindre BP, pour lesquels il a aidé à organiser les lucratifs contrats de gaz en Libye. Allen a été la force motrice derrière les négociations secrètes et délicates qui ont conduit Kadhafi à abandonner son programme nucléaire et d'armes chimiques. Les négociations, qui ont débuté à la même époque que l'invasion de l'Irak ont abouti à un déjeuner de célébration présidée par Allen dans le Travellers Club dans le Pall Mall, à Londres, en Décembre 2003. Le chef de la délégation libyenne était Moussa Koussa, chef de l'agence de renseignements de Kadhafi. Koussa, qui devint plus tard ministre des Affaires étrangères de la Libye, a fait défection avec l'aide du MI6 peu de temps après que le mouvement anti-Kadhafi ait éclaté ce printemps. Allen a également développé une relation étroite avec Kadhafi, son fils Saif al-Islam, qui a été envoyé personnellement par Kadhafi pour les contacts avec le MI6 et a ensuite étudié à la London School of Economics. Avec la Justice d'alors, Jack Straw et Allen ont joué un rôle dans l'organisation d'un accord de transfert de prisonniers vers la Libye, qui a facilité la libération du condamné pour l'attentat de Lockerbie, Abdelbaset al-Megrahi" Ecrit le Mail.. tout s'éclaire soudainement : la défection de Moussa Koussa, et de retrouver Abdel Hakim Belhadj libéré comme un des leaders militaires du CNT. Torturé ainsi que sa femme enceinte de 4 mois par la CIA, à Tripoli même, conjointement avec le MI6 !  On a retrouvé depuis dans les documents épars des administrations libyennes une lettre plus que compromettante, en date du 18 mars 2004, signée de Mark Allen saluant Moussa Koussa pour avoir bien "réceptionné" Abdel Hakim Belhadj !!! Deux semaines plus tard, Tony Blair se rendait à Tripoli sous la tente du dictateur pour officialiser le retour sur la scène mondiale de Kadhafi, présenté blanc comme neige désormais. Blair après son retrait de 2007 sera vu plusieurs fois en Libye, faisant du lobbying pour la Banque JP Morgan. Non, Nicolas Sarkozy n'est pas le seul sur la liste de ceux ayant eu besoin d'attraper un Kadhafi plutôt mort que vif !

En tout cas, au vu des vidéos des derniers instants du dictateur, il a un visage, celui qui l'a tué froidement : c'est fort probablement notre homme en bleu, au teint fort basané, le seul des présents au lynchage à garder son calme pour approcher Kadhafi et lui loger trois balles dans le corps avec son pistolet russe Makarov réglementaire dans l'armée lybienne : deux dans l'abdomen et une dans la tête. Afin qu'il ne parle pas. Son fils Mouatassim, arrêté vivant, lui aussi, subissant le même sort.

relire ceci :

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-mirage-perdu-de-sarkozy-ou-la-90373

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-terribles-revelations-sur-la-103400

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/sarkozy-finalement-grille-par-90315

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/kadhafi-et-ses-mercenaires-sud-103072

http://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-mort-de-kadhafi-les-incoh-102964

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/libye-deux-lynchages-qui-n-102859

 

sur les renditions flights

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/de-victor-jara-a-guantanamo-la-57910

 

sur Blackwater :

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/les-nouveaux-missionnaires-de-32942

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/de-victor-jara-a-guantanamo-la-66105

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/l-eau-noire-qui-attend-obama-en-50101

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/l-eau-noire-qui-attend-obama-en-50099

documentaire sur les sociétés privées en Somalie :

1) http://www.youtube.com/watch?v=EDxDAHX78h0&feature=relmfu

2) ttp ://www.youtube.com/watch ?v=WK1lv1Bdgso&feature=relmfu

3) http://www.youtube.com/watch?v=zSdFf_E0evM

à noter que pour lutter contre la piraterie, un "expert" de première avait remis un rapport sur la nécessité de la protection des navires nommé... Jack Lang !



35 réactions


  • Yvance77 5 octobre 2012 11:21

    Salut,

    Tiens je vais être fair-play. Quoique parfois cela traine en longueur ce billet est intéressant. Avec un peu plus de synthèse il aurait été très bon.


    • morice morice 5 octobre 2012 12:26

      Avec un peu plus de synthèse il aurait été très bon.


      ah si je n’avais que ça à faire....

      mais bon à la place d’une engueulade habituelle....

  • Line Yoblin d’Hividu 5 octobre 2012 11:43

    Morice, je suis stupéfactionnée par deux choses :

    1. « si tenté » doit s’écrire « si tant est »

    2. Traiter Obama de sous-Bush, c’est annoncer que Romney est un sur-Bush. Et quant à moi, vu les dégâts qu’a fait Bush, même si je n’ai pas voix au chapitre là-bas, mon choix est vite fait. Entre l’immobilisme d’Obama et la société rétrograde et asociale que nous annonce Romney, y’a pas photo.

    Mais ce que j’en dis...


    • morice morice 5 octobre 2012 12:28

        si tenté » doit s’écrire « si tant est »

      2. Traiter Obama de sous-Bush, c’est annoncer que Romney est un sur-Bush


      FAUTE grossière en effet..


      en revanche c’est ROMNEY que j’attaquais...


    • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 6 octobre 2012 10:34

      Salut Momo,

      En tous cas, après celle-là, certains auront du mal à justifier tes « accointances » scabreuses comme je l’ai vu récemment lors de l’évocation ubuesque d’un « morice-group », mais que-veux tu ? les voies de la frustration et de la contradiction sont inombrables et impénétrables...

      Je n’ai pas vraiment appris quoique ce soit de plus ou de moins à cette affaire, dans laquelle je l’avoue j’ai changé d’avis, approuvant dans les premiers jours l’intervention aérienne française (il s’agissait alors de « no-flight zone »), puis retournant ma veste, diront certains... mais je dirais simplement changeant d’avis -droit que je revendique- devant l’évidence de la supercherie... les articles d’il Libero et de Mediapart m’y ayant fortement aidé...

      Quoiqu’il en soit rien dans ton article ne me surprend donc, même et surtout l’apparition des acteurs de la « tractation Lockerbie », appelons-la comme ça... Evocation salutaire et révélatrice.

      Mais.... car il y a toujours un mais...
      Je relève un changement de ton au grès de ton récit... On a d’abord l’impression d’une ruée de vautours avides de dépeçage à l’occasion d’évènement internes, les uns pour « profiter de la situations pour exécuter (terme particulièrement approprié en l’occurrence) leurs basses besognes, les autres pour préserver leurs intérêts, et les derniers pour installer les leurs et tirer les marrons du feu. A cet effet, tu nous présentes donc les choses quasiment tels des évènement  »a posteriori« , comme l’indiquent ces quemques exemples choisis :

       »L’agence UPI (...) avait évoqué le rôle de ses mercenaires dès le 9 décembre 2011...« 
       »Dès la fin de la dictature de Kadhafi...« 
       »Gallice Security, arrivée sur le tard...« 
       »Des firmes françaises qui débarquent bien tard...« 

      Puis, logique réthorique oblige, ton article devient plus intéressant, plus fouillé ; en fait il commence : La découverte d’intervenants étrangers, fussent-ils mercenaires chez les uns ou issus »d’agences« chez les autres, n’ en est pas une. Au moins au sens premier de l’intervention à chaud sur le terrain. J’attendais ce passage, prêt à te laisser un commentaire en forme de fin de non-recevoir...

      Et au fil de la lecture, tu te mets à démêler l’historique et le panégyrique de ces différents et non moins charmants acteurs et, ô divine surprise ! tu glisses vers les remontées chronologiques salutaires, nous gratifiant même d’un  »...des mercenaires français étaient bien présents avant la chute du dictateur en Libye.« 

      Ok nous sommes d’accord : le pourtant très Berlusconnaud » il Libero « avait raison... l’affaire fut fromentée de longue date par le duo Blair-Sarko.
      En tous cas, n’en déplaise aux adeptes du  »Morice Group", tu peux d’ores et déjà te considérer comme viré de la CIA !!

      Maintenant, tu pourrais nous parler un vol TWA crashé dans le désert saharien, 20 ans plus tôt ce qui fut très con pour le contrat d’armement qui venait de se signer en classe affaire ? smiley


    • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 6 octobre 2012 10:35

      J’ai même plussé Yvance, c’est dire !


  • frugeky 5 octobre 2012 12:08

    Grodé, Dupondal et rugueux ne viennent pas trop souvent sur le site mais comme ils passaient par hasard ils sont passés chez vous morice.

    J’ai lu qu’en diagonale, je reprendrai plus tard...

  • morice morice 5 octobre 2012 12:30

    Oui des journalistes sont allés à Benghazi....Momo lui il a pas bougé le cul de son bled et il a tout compris !


    l’éternelle rengaine du troll, lui-même assis sur sa chaise... il n’avait même pas connaissance des noms des société privées, le cul sur la chaise...

    Mon bled s’appelle Tourcoing, et c’est une ville.

  • morice morice 5 octobre 2012 12:31

    Grodé, Dupondal et rugueux ne viennent pas trop souvent sur le site mais comme ils passaient par hasard ils sont passés chez vous morice.


    pas par hasard...

  • morice morice 5 octobre 2012 14:20

    Quelle production, quelle abondance d’affirmations et de sources que personne ne va lire ni vérifier ! Que sera-ce quand vous serez retraité !


    les journalistes du Washington Post étant de joyeux drilles, c’est EVIDENT.


    J’ai expliqué ici que Hughes dirigeait TWA et non la Panam : 


    mais comme vous êtes un troll, la moindre d mes erreurs sera l’objet d’un pilonnage en règle....de votre part preuve que ce n’est en rien ce dont je parle qui vous importe, mais ma personne.

    « Si vous faites une erreur ou un contre-sens sur quelque chose d’aussi connu,  »
    Vous n’en faites jamais et la raison en est simple : vous n’écrivez RIEN ici. Ecrire c’est prendre des risques : comme couard vous êtes excellent. 

    pour ce qui est du reste, les satellites comme les vaisseaux spatiaux se dirigent grâce aux astres, les humains utilisant la même navigation sur les avions, jadis. L’ensemble des outils d’un satellite pou déterminer sa position s’appelle une centrale ce calculs stellaires.

    Vos remarques dédaigneuses et hautaines sont la preuve de votre frustration et rien d’autre.

    C’est bien plus confortable d’être le troll qui soupèse UN mot sur plus de 5000 et plus de 20000 caractères. Dans le genre, cela fait gagne petit, comme dit mon pote batteur de rock. Allez défoulez vos instincts de puissance ailleurs. Vous trouverez bien un mouton à tondre, ici, ça ne prend pas.


  • morice morice 5 octobre 2012 14:29

    J’ai adoré « les indicatifs d’appel... l’Inde et Kilo », cher Mike Oscar Roméo l’Inde Charly Echo. Quand vous serez retraité, et trouverez enfin le temps pour votre baptême de l’air, je vous conseille de sortir cette blague pour détendre le pilote impressionné par son premier passager polymath.


    demande de retrait pour INJURES : le terme retraité chez lui est synonyme de sénile.

    Les remarques sont personnelles et désobiigeantes : je n’ai pas attendu ce connard pour monter en avion.

  • zomboid zomboid 5 octobre 2012 14:31

    « comme dit mon pote batteur de rock »
    on dit tailleur de pierres.


  • morice morice 5 octobre 2012 16:23

    et donc à faire disparaître les messages qui vous gênent : ça a déjà marché au moins une fois.


    pour la millième fois ici je n’ai pas le pouvoir de retirer des posts.

    Le pouvoir de tanner la modération sur les trolls de votre espèce, en revanche je l’ai. Et vos injures j’en ai assez.

    Vous ne venez que visez la PERSONNE, qui vous déplaît car elle vous a REPONDU ; c’est tout./ Remballez donc votre égo surdimensionné, et cessez de la jouer « vous ne pouvez pas écrire là dessus car vous ne l’avez pas fait ou connu ».

    C’est une attitude de frustré et rien d’autre : vous ne voulez pas prendre le risque de faire des articles par couardise pure. Voire aussi par fainéantise crasse. Votre domaine, quoi, celui du troll haineux et vindicatif, suffisant et prétentieux, heureux de faire remarquer que sur 5000 mots, ii y en a un qui contient UNE erreur. Un gagne petit, quoi.

  • Tsuba 5 octobre 2012 18:30

    Période troublée, Très gros intérêts économiques, Enormes sommes d’argents plus ou moins liquide, politiques schizophréniques, armes lourdes ou légères à chaque coin de rue...
    Et il faudrait s’étonner que l’histoire soit limpide ?
    Allons tout est possible.
    Jusque et y compris, concernant l’assassinat de Mouamar, un pékin quelconque en quête de son quart d’heure de gloire décidant de se faire une réputation en lui logeant une balle dans la tête.

    Cela permet de rappeler les limites du recours aux mercenaires mais on le sait depuis l’antiquité .
    Dommage pour l’ambassadeur ! RIP


  • morice morice 5 octobre 2012 18:59

    Jusque et y compris, concernant l’assassinat de Mouamar, un pékin quelconque en quête de son quart d’heure de gloire décidant de se faire une réputation en lui logeant une balle dans la tête.


    la majeure partie des responsables présents crie qu’il ne faut pas le tuer.

    un seul cas possible : celui d’un des responsables.

    à quoi distingue-t-on un responsable d’une meute d’excités désireux de se venger ?

    à son calme.

    L’homme en bleu prend tout son temps pour remplir son contrat. Calmement. La décision de le supprimer vient d’en haut, pas d’une paire d’excités.

    Elle est discrète et presqu’invisible. Kadhafi est protégé d’une certaine manière du lynchage, bien qu’on l’ensanglante à coups de crosse en plein visage... mais sa fin réelle est à part des regards : en somme on crie « ne le tuez pas...vous ». Laissez-nous le faire sans que ça se voit....

    Manque de chance, l’homme en bleu est pris en photo à plusieurs reprises, le Makarov à la main. Un pistolet de l’armée de Kadhafi. Un homme du CNT, payé par Londres ou Paris, supprime discrètement le dictateur. Les services secrets, anglais ou français, se sont trouvé une petite main. Et le CNT était dans le coup.

    « L’homme chargé d’appuyer l’invraisemblable thèse officielle commence tout d’abord par affirmer qu’il a tout fait pour sauver le colonel en l’emmenant dans une ambulance alors qu’il n’était que blessé, pour l’emmener dit-il à l’aéroport de Sirte. Le simple examen des photos de cette ambulance dément cette assertion : le véhicule emmenant le corps est bondé, Kadhafi écrasé par le nombre d’hommes en armes à bord, ne bénéficie d’aucune assistance visible, du type respiratoire ou autre : il n’y a pas de médecin à ses côtés dans cette camionette bondée. Il est bien déjà bel et bien mort et considéré comme tel par les occupants de l’ambulance. Al-Omran Oweib ment, ostensiblement, dès le début de l’interview. Pour ceux qui douteraient de ce que j’avance, voici sa version des faits, raconté par la BBC :  »le commandant a finalement réussi à le déplacer dans une ambulance (il parle de Kadhafi) et à le conduire vers l’hôpital le plus proche sur le terrain. Beaucoup, beaucoup de [vérifier] points de contrôle m’ont demandé d’arrêter, je n’étais pas d’accord pour arrêter ; J’ai demandé au chauffeur :.... S’il vous plaît allez, s’il vous plaît ne vous arrêtez pas, dépêchez-vous, mais quand l’ambulance est arrivée à l’hôpital de campagne celui-ci trouvé était bondé de voitures et de personnes. J’ai décidé de le transporter par l’ambulance aérienne. La piste d’atterrissage était encore à une certaine distance à l’ouest. Mais le colonel Kadhafi est mort avant d’en arriver là. Soudain, le médecin m’a dit :« Kadhafi est déjà décédé« . On peut aussi se poser comme question à propos de ce »commandant« sur ses capacités à s’imposer aux autres, en l’entendant supplier les conducteurs d’aller plus vite : non, décidément rien ne colle dans ce récit monté de toute pièce. »

    Un coup de grâce infligé à genoux sur le côté droit du visage, en plein désert, au bord de la route, où avait étè débarqué Kadhafi pour y être éxécuté après y avoir été violenté : il ressort de ces images que le premier réflexe, effectivement, de ceux qui l’avaient arrêté avait peut être bien été de le ramener vivant en ville. On peut raisonnablement penser que celui qui raconte aujourd’hui une fable morbide ait entretemps téléphoné à ces supérieurs pour les prévenir de la capture, et s’entendre recevoir l’ordre de s’en débarrasser au plus vite. 

  • Automates Intelligents (JP Baquiast) 5 octobre 2012 19:05

    Très bon, Morice, comme d’habitude.
    Je ne comprend pas pourquoi tant de gens ici tombent sur le dos de Morice alors qu’il fournit des informations (ou des pistes pour certaines) que l’on ne trouve pas facilement ailleurs.
    Mais peut-être suis-je un grand naïf, un grand gobeur.


  • perlimpimpim perlimpimpim 6 octobre 2012 09:44

    merci morice, meme si je ne lis plus les commentaires pourris par les trolls...


  • morice morice 6 octobre 2012 10:23

    Lire défenseurs à la place de défendeurs bien sûr... 


  • morice morice 6 octobre 2012 14:01

    marrant, on a effacé le post qui précédait « lire défenseurs »... ah ah ah ; dans ce poste j’évoquais le laxisme d’Agoravox vis à vis de gens comme Teotl, qui vient ici nous balancer ses thèses hitlériennes, ce qui est INADMISSIBLE dans un site qui se voudrait démocratique, ou le cas de Yang, aux plus de 700 injures ou diffamations graves, dont le « déchet humain » nazi, et qui possède toujours ici un compte, ce qui est tout aussi inadmissible.


    Agoravox s’est-il fait bouffer par les fascisants ? En tout cas, eux qui ne sont rien dans la vie sont sur-représentés sur le Net, et Agoravox n’échappe hélas pas à la règle...

    exemple
    Par Teotl (xxx.xxx.xxx.20) 29 août 13:38

    Dans le même ordre d’idée on peut dire que Hitler, Pétain, mussolini et Franco avaient de bonnes intentions, et puis il faut replacer les évènements dans leur contexte.




    un antisémite, nazifiant, obsédé par le CRIF.... 

    pro raciste
    Par Teotl (xxx.xxx.xxx.84) 25 avril 06:48

    Heureusement que les nationalistes sont là pour montrer l’exemple.


    Geert Wilders veut que son pays garde sont indépendance et surtout refuse que le peuple soit saigné pour les financiers.


    pro hitlérien :

    3 mars 08:54, par Teotl

    Ce n’est pas le PCF qui a créé la sécu mais le CNR qui comprenait toutes les tendances de la résistance dont De Gaulle.

    C’est le programme économique du CNR, un équilibre entre le socialisme et le libéralisme dont qui a fait les 30 glorieuses. Après le départ de De Gaulle, Pompidou, le président des financiers s’est empressé de le détruire et nous avons vu la suite.

    Sinon votre histoire du nazisme est caricaturale voir grotesque.
    Ce que proposait Hitler, c’est à dire du nationalisme mixé avec du socialisme, répondait à l’attente de beaucoup d’Allemands dont les conditions de vie se dégradaient quotidiennement.
    Le nazisme a commencé dans des tavernes.
    Les financiers n’ont financé Hitler que lorsqu’il a pris le pouvoir.


    antisémite 
    • 5 septembre 13:35, par Teotl

      Je me fais censurer parce que je dit que les socialistes sont des faux culs ?
      Parce que la concernant la diversité ils sont croyant mais non pratiquant ?

    • 5 septembre 13:36, par Teotl

      A moins que je n’aie pas le droit de dire que face à un Juif Trotskyste Jean Philippe n’avait aucune chance ....


    il n’a rien a à faire ici, rien à y faire !!! ras le bol de sa PROPAGANDE pour les thèses d’Hitler, ras le bol : vous n’avez pas à lui ouvrir une telle tribune !!! vous vous faites bouffer par ses propagandistes fascisants ou carrément fasciste comme il peut l’être ici 

    les membres de sa confrérie :

    • emmanuel muller emmanuel muller 6 octobre 2012 19:59

      j’évoquais le laxisme d’Agoravox

      -> J’évoquerais en réponse que c’est pas un service compris dans les impôts !
      Ca me fait penser à ceux qui jettent leurs papier dans la rue et qui dans le même temps râlent par ce que c’est pas assez propre ... Les éternels frustré de l’absence de cordon ombilicale, perdu dans un monde ou les autre ne s’occupent jamais assez d’eux ... le mal du siècle.

      Agoravox s’est-il fait bouffer par les fascisants ?

      ->Les média libres sont investis par tous ceux qui ont des intérêt a défendre, fascisant ou pas, et c’est pas en jouant les vieux con au balcon qui râlent sans se mouiller qu’on risque d’y changer quoi que ce soit, si ?

      Comment on peut se casser le cul a écrie un article énorme et dans le même temps déclarer a la fin (un peut plus haut) qu’on a autre chose a foutre qu’a le synthétiser.
      Le but c’est quoi si c’est pas de faire partager quelque chose au mieux ?
      J’en vois qu’un seul, un support pour râler contre le cordon qui n’est plus, d’où l’inévitable trollerie qui s’en suit.

      Ha, au fait, j’ai commencé par les commentaires, et je répond ceci avant d’avoir lu l’article.
      J’ai sauté sur l’accusation de la matrice dans laquelle on se trouve. C’est trollesque, ça fait répondre ... et ça fait monter l’article, c’est ça l’idée ?


    • morice morice 7 octobre 2012 00:23

       et je répond ceci avant d’avoir lu l’article.


      abstenez vous et la prochaine fois faites l’inverse.

  • rocla (haddock) rocla (haddock) 6 octobre 2012 14:20

    Vrai qu’ Agoravox est très laxiste envers Morice qui a traité de nazi des milliers de 
    commentateurs ici .

    Rigolo cet énergumène  ;


  • Reymo Reymo 6 octobre 2012 14:33

    Salut Morice !

    Pas trop de temps en ce moment mais là je l’ai pris et je ne le regrette pas :))
    EXCELLENT !

  • morice morice 6 octobre 2012 18:21

    Salut au Pirate !! 


  • emmanuel muller emmanuel muller 6 octobre 2012 20:24

    Article tellement dérangeant que même un « salut au pirate » vos un vote négatif. La classe !

    Cette fois j’ai essayé de le lire, et c’est vrais qu’il est aussi bien que chiant, mais je comprend que le tentaculaire n’autorisa pas des masses d’autre formes.

    Avec tous ce que j’ai dis plus haut et que je retire pas, j’ajoute un merci pour ce boulot, et je comprends d’autant moins l’attitude qui consiste a râler contre agoravox qui permet de le publier de telles choses ailleurs qu’on fin fond d’un blog nombriliste, genre moi qui parle de ceci, moi qui parle de cela.

    Un truc m’échappe de toute évidence.


  • gaston gaston 8 octobre 2012 10:16

    Bonjour morice.

    Toujours intéressant de lire vos articles. Une sorte de « dessous des cartes ».
    Peut-être est-ce une idée fixe chez moi,mais je suis toujours préoccupé par la fiabilité des sources.
    Surtout dans ce monde bien particulier qui est celui de la « Barbouserie » ( qui manipule qui ?).
    Je vous avait déjà posé la question de la fiabilité de vos sources au sujet de l’affaire « Merah ».
    Vous n’aviez répondu qu’elle était bonne. Il n’est pas question de mettre la sincérité de vos affirmations en doute.
    Aujourd’hui,dans une affaire probablement plus complexe, je vous demanderais -si vous le voulez bien - de noter la fiabilité globale de vos différentes sources de...0 à 10 (comme la douleur ! )
    Par ailleurs,à qui profite le « crime » ?
    Cordialement.

  • morice morice 8 octobre 2012 11:40

    Je vous avait déjà posé la question de la fiabilité de vos sources au sujet de l’affaire « Merah ».
    Vous n’aviez répondu qu’elle était bonne

    je vous ai déjà dit que mes sources sont celles répercutées de la presse en général. Je les vérifie avant de les mettre en ligne par recoupements. Le monde anglo saxion n’est pas lui la plupart du temps par les lecteurs français. J’y puise une bonne partie de mes sources. Elles sont toutes journalistiques. Contrairement à ce que d’aucuns disent, le « mainstream » fait aussi son boulot ;encore faut-il parfois dénicher l’info au cœur d’un article anodin. Par exemple, pour l’Affaire Merah, un remarquable boulot de fond a été fait par... Paris-Match, ce qui peut sembler étonnant, et qui ne l’est pas vraiment en fait. Je n’aurais jamais pensé à aller y voir quoi que ce soit, or, il existe une série d’articles sur le sujet dans le magazine qui fourmillent de détails inconnus parfois du grand public qui n’achète pas le magazine pour ça.... très étonnant, et très FIABLE (par recoupements on constate que les infos sont en effet justes !).

    Aujourd’hui,dans une affaire probablement plus complexe, je vous demanderais -si vous le voulez bien - de noter la fiabilité globale de vos différentes sources de...0 à 10 (comme la douleur ! )

    ce ne sera pas fait et je ne suis pas à os ordres ; je suis toujours maître de ce que j’écris, et n’ai pas à me plier à votre lubie, car ça en est une. Et en prime, je n’en ai pas le TEMPS : ces textes, ça vous paraît peut-être étrange, c’est un hobby et non un TRAVAIL. Et ça me prend un temps fou quand même !!!


  • gaston gaston 8 octobre 2012 12:27

    Allons ! Ne vous fâchez pas morice.

    Je n’avais absolument pas le désir de vous nuire,ni de vous mettre en difficulté.Ni de vous donner
    des ordres.J’ai passé l’âge...Je ne crois pas qu’une « préoccupation » soit une lubie.Vous avez le
    droit de penser le contraire.
    Je me doute bien que vos recherches et recoupements vous prennent beaucoup de travail et 
    de temps.Cependant, vous savez que nul n’est à l’abri d’une erreur aussi faible soit-elle.
    C’était là le sens de la ma question. Certes,pas forcément pertinente.
    Mais de grâce, n’en faisons pas un fromage ! Cela n’en vaut pas la peine. Et puis,lequel choisir ?
    Je ne suis pas -loin de là - l’un de vos détracteurs.
    Cordialement.


  • morice morice 8 octobre 2012 18:53

    « J’ai passé l’âge »


     moi aussi, mais ici l’ambiance est POURRIE par les trolls et l’extrême droite, que l’on a laissée envahir le site.

    d’où mon énervement.

    Je ne suis pas -loin de là - l’un de vos détracteurs.

    merci, j’en ai déjà tout un lot qu’on ne veut pas éradiquer ici, malgré 5 ans d’injures et de diffamations pour certains.

    • GALLICE 9 octobre 2012 22:08

      Bonsoir Maurice

      Je crois vraiment que vous devriez, par rigueur et honnêteté intellectuelle, au minimum prendre contact avec les opérateurs économiques que vous caricaturez avec tant de certitudes et de raccourcis intellectuels...

      Vous n’avez rien à perdre, vous pourriez vous faire une idée plus claire des gens que vous méprisez à ce point... Peut-être seriez vous surpris...

  • gaston gaston 9 octobre 2012 16:38

    Vos articles SONT intéressant !

    Par contre,il est vrai que beaucoup de commentaires volent bas,et sont loin des débats d’idées.
    Je suis tout nouveau ( à 68 ans !) sur internet.J’avoue être surpris par la vulgarité,l’imbécillité,l’infantilisme de certains propos.
    Cela me rajeuni : j’ai parfois l’impression de me retrouver à la maternelle.
    Pourtant,chacune,chacun,a le droit de s’exprimer avec ses mots,sa sensibilité,sa culture quelle qu’elle soit. L’ouvrier en retraite que je suis,à au moins appris ça dans les combats sociaux...

    Cordialement morice.


  • GALLICE 9 octobre 2012 18:02

    Bonjour à toutes et à tous (petit mot pour la rédaction)

    C’est regrettable qu’un sujet aussi lourd n’est pas été traité plus sérieusement…

    Sur le fond :

    Un agrégat grotesque d’affirmations fondées sur des bribes d’informations n’ayant pas de liens entres elles… J’invite, très sérieusement, l’auteur de ce papier à entrer en contact avec nous pour lui présenter les réalités, moins romanesques de notre activité… [email protected]

    Nous sommes beaucoup plus ouverts que vous ne semblez pouvoir l’imaginer, faut-il encore nous contacter et nous rencontrer sans préjuger étroits…

    Sur la forme :

    Lecture laborieuse et fastidieuse d’un texte manifestement rédigé « avec les pieds ».

    Trop de fautes d’orthographe et de syntaxes pour un site comme Agora vox, conjuguées à un manque flagrant d’esprit de synthèse…

    Le contact est établi, vous pouvez rester dans vos certitudes caricaturales et dogmatiques ou venir au contact pour investiguer réellement…


  • gaston gaston 9 octobre 2012 20:17

    Lu sur Wikipédia :


    Les sociétés militaires privées sont souvent critiquées depuis quelques années ; aux États-Unis, des associations, comme Xe Watch, se sont constituées pour surveiller leurs activités et informer l’opinion publique. Le milieu militaire est aussi réticent à l’usage de sociétés militaires privées, notamment en Europe.

    Selon un rapport de la commission dirigée par le parlementaire américain démocrate Henry Waxman rendu en 2007, les employés de la SMP Blackwater (maintenant devenue Xe) ont été impliqué dans 195 fusillades en Irak depuis 2005. Dans 84 % des cas, la SMP a ouvert le feu premier24.

    Dans un article paru dans Armées d’aujourd’hui en juillet 2004, le chef d’état-major des armées (CEMA), le général Henri Bentégeat déclarait :« Cette question [des sociétés militaires privées] est assez délicate et évolue très vite. La plupart sont des sociétés qui ont pignon sur rue, qui sont contrôlables, contrôlées et qui peuvent rendre des services que les armées ne peuvent pas rendre pour des raisons diverses ; certaines, malheureusement, n’ont pas un code éthique suffisant. »


  • GALLICE 10 octobre 2012 09:02

    Bonjour à toutes et à tous (petit mot pour la rédaction)

    C’est regrettable qu’un sujet aussi lourd n’est pas été traité plus sérieusement…

    Sur le fond :

    Un agrégat grotesque d’affirmations fondées sur des bribes d’informations n’ayant pas de lien entre elles… J’invite, très sérieusement, l’auteur de ce papier à entrer en contact avec nous pour lui présenter les réalités, moins romanesques de notre activité… [email protected]

    Nous sommes beaucoup plus ouverts que vous ne semblez pouvoir l’imaginer, faut-il encore nous contacter et nous rencontrer sans préjugés étroits…

    Sur la forme :

    Lecture laborieuse et fastidieuse d’un texte manifestement rédigé « avec les pieds ».

    Trop de fautes d’orthographe et de syntaxe pour un site comme Agora vox, conjuguées à un manque flagrant d’esprit de synthèse…

    Le contact est établi, vous pouvez rester dans vos certitudes caricaturales, dogmatiques et idéologiques ou venir au contact pour investiguer réellement…


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