lundi 25 avril 2016 - par JMBerniolles

Les projets d’EPR en Angleterre

La relance de l’électronucléaire en Angleterre vient montrer que l’option du nucléaire pour produire de l’électricité n’est pas du tout enterrée, contrairement à ce que prétendent les mouvements anti nucléaire en France.

La sûreté nucléaire étant naturellement au cœur de tout nouveau projet de construction de réacteur nucléaire, le choix des anglais s’est porté sur l’EPR. La sûreté britannique n’a cependant pas pris pour argent comptant les avantages que présente l’EPR dans ce domaine sensible. La référence étant le dessin de 2008 et ses réalisations en Chine à Taishan, l’organisme de sûreté nucléaire britannique, le HSE, a réalisé un examen critique de la sûreté de l’EPR, avec des questions à l’adresse d’Areva et du consortium EDF/CGN.

Ce projet de grande ampleur de réalisation de réacteurs nucléaires en Angleterre sur 3 sites, Hinkley Point, Sizewell et Bradwell, est vivement contesté en France par des organisations et personnalités diverses, parfois un peu inattendues dans ce parti pris qui, sur le fond, est anti nucléaire et très dommageable pour notre industrie nucléaire.

Le contexte général

Des négociations qui étaient censées aboutir en mai prochain, entre le gouvernement anglais et le consortium EDF/CGN ont conduit à un projet d’accord pour la construction de 2 EPR à Hinkley Point UK, et deux autres sur le site nucléaire anglais de Sizewell.

Compte tenu du réel moratoire sur l’électronucléaire que nous subissons en France depuis les années 90, à peine relâché au début des années 2000 pour l’engagement de l’EPR de Flamanville, réacteur nucléaire objet de manœuvres dilatoires destinées à renchérir le prix de son MWh afin de rendre l’éolien terrestre formellement compétitif, ces projets constituent la seule perspective industrielle, dans les dix années à venir, pour notre industrie nucléaire.

Le dossier connu de ces projets comporte les grandes lignes de l’accord, mais aussi le dossier relatif à l’examen de sûreté effectué par la Sûreté nucléaire britannique, HSE, qui comporte des questions et des avis dans le cadre du Generic Design approval, GDA, qui comporte quatre phases. Le compte rendu de la phase précédent l’approbation finale, le GDA phase III, laisse à penser qu’il n’y a pas d’obstacle majeur à l’accord de licence en Angleterre, pour cet EPR au dessin figé en 2008. Dans un débat à l’Assemblée nationale, la représentante du gouvernement a souligné que notre filière industrielle du nucléaire concernait 220.000 emplois directs (chiffres auxquels on applique généralement un facte, ur de l’ordre de 3 à 4 pour avoir l’impact global en terme d’emplois) et plus de 2500 entreprises. C’est un des derniers domaine industriel où la France est compétitive au niveau mondial, où un marché est en train de renaître.

Dans le contexte général d’une attaque anti nucléaire orchestrée par l’Allemagne qui fait pression à la fois sur la Belgique et la France afin que ces pays ferment des centrales nucléaires, une coalition hétéroclite et improbable (parce qu’à priori non qualifiée pour juger de la viabilité industrielle de ces projets) de syndicalistes (les syndicats d’EDF) et d’hommes politiques tel Jean-Luc Mélenchon, se dresse contre ces projets d’EPR anglais.

Les grandes lignes du projet d’accord entre le gouvernement anglais et le consortium (joint venture) EDF/CGN

Le projet global comprend les EPR anglais, qui ne concernent pas seulement Hinkley Point, mais aussi Sizewell, ainsi qu’un réacteur chinois de troisième génération de 1000 MWe, sur le modèle Hualong, qui est également potentiellement prévu à Bradwell.

Il s’agit donc d’un vaste programme industriel pour les quinze ans à venir, et qui constitue pour l’instant la seule perspective pour EDF et les acteurs industriels de notre domaine du nucléaire : Areva, Bouygues, Alstom... Puisqu’en France nous avons encore droit à un moratoire dans ce domaine. Il s’agit au bout du compte de 20% environ de la consommation d’électricité de la Grande Bretagne.

Les données publiées du projet d’accord pour le projet anglais

Le montant total de l’investissement des EPR de Hinkley Point est de l’ordre de 24 milliards d’euros (c’est un montant estimé en Livres anglaises 2012)

Cela inclut vraisemblablement les deux premières charges de combustible conformément à la pratique.

Le contrat garantit un prix du courant sortant de l’ordre de 120 euros par MWh.

L’accord porte sur une durée de 35 ans, alors que ces réacteurs fonctionneront pendant au moins 60 ans. La durée d’amortissement du capital n’est pas publique (est ce 35 ou 60 ans ? ce qui a un impact notable sur le coût du MWh calculé). On ne connaît pas non plus le taux d’intérêt considéré (en France le taux d’actualisation du capital est de 5%)

L’examen de sûreté au niveau du GDA III par HSE

Les questions du HSE qui émergent à ce stade décisif concernent principalement

* Génie civil et code de construction

Le HSE veut une clarification des standards et données du code de construction de référence et demande que ce code soit adapté à la conception de réacteur nucléaire dans un contexte modernisé.

Il y a une question sur la justification du béton précontraint pour les enceintes réacteur.

* Aspects accidentels

Il y avait un problème concernant la tenue de l’enceinte en cas de chute d’avion. Areva et EDF ont proposé une modification du dessin. La validité du concept doit être vérifiée au niveau du GDA IV

Vis à vis de la tenue des portes sur la troisième barrière d’étanchéité EDF et Areva doivent proposer des modifications de dessin et en justifier la validité.

Du point de vue de la tenue mécanique des composants EDF et Areva doivent justifier de leur approche et montrer que celle-ci garantit la tenue de ces composants.

* modifications du dessin (par rapport au dessin de base de 2008)

EDF et Areva peuvent introduire des modifications résultant de la construction de l’EPR de Flamanville ou bien qui sont destinées à répondre à des insuffisances vis à vis de règles (par exemple sur le génie civil)

Rien dans ce point réalisé par la sûreté nucléaire britannique ne révèle de problèmes susceptibles de bloquer l’accord de licence à l’issue du GDA IV.

Cela met en évidence l’argument fallacieux d’opposants qui prétendent que des retards de chantier sur les EPR anglais pourraient, à l’image de ce qui se passe sur l’EPR de Flamanville, être occasionnés par la sûreté.

Ces détracteurs oublient d’analyser les actions de blocage du chantier de Flamanville de la part de l’ASN. Ces délais imposés ont un but politique. Il consiste à faire passer la barre des 100 euros par MWh à l’EPR de Flamanville afin de rendre artificiellement compétitif le MWh éolien.

Le gouvernement français a choisi d’aider le système à constituer une bulle financière liée aux EnR éolien et photovoltaïque. En Angleterre le contexte est tout à fiait différent. David Cameron pourtant un soutien solide de la finance internationale, a qualifié ces EnR de « green craps ».

Les opposants

On retrouve donc chez les opposants à ces projets d’EPR anglais, ,outre les anti nucléaire habituels, un assemblage hétéroclite de syndicats (avec en fer de lance la FNME-CGT) ainsi que des hommes politiques tel que Jean-Luc Mélenchon.

Mélenchon qui a choisi l’anti nucléaire comme vecteur politique, s’appuie sur les syndicats et donne un chiffre d’investissement dans son Blog de 16 milliards d’euros qui témoigne du peu de sérieux avec lequel il traite de cette affaire, vitale pour notre pays.

La FNME-CGT sur cette question qui dépasse largement ses compétence se réfère à la démission du directeur financier de l’EDF, tout à fait suspecte sur la forme (où va-t-il être recasé ?) et sur le fond. Sur ce plan ce directeur financier ne peut ignorer que le prix spot EPEX du MWh sur le marché européen, où EDF est obligée de vendre une partie de son courant, sera de l’ordre de 15 euros le 24/ avril 2016, que la Loi Nome inclut un MWh à 42 euros (25% de la, production de l’EDF) alors que le prix garanti en Angleterre est de 120 euros par MWh. Où est le problème financier ?

Un exemple de la propagande anti projets anglais, caricatural dans sa nullité au niveau de des aspects technologiques et techniques et sa méconnaissance des problèmes précis de l’EPR de Flamanville, est constitué par l’interview d’un économiste du système Jean-Marie Quatrepoint, dans le journal Le Figaro le 22 avril 2016.

Cet économiste ne connaît pas la puissance électrique de l’EPR, confond les « problèmes » sur les couvercle et fond de cuve primaire, avec des problèmes (mineurs) de fissurations rencontrés sur les cuves primaires d’autres réacteurs nucléaires et ne comprend pas que le grand avantage de l’EPR est sa sûreté tout à fait prémonitoire. Cet économiste « expert » nous explique-t-il les catastrophes économiques qui ont été infligées à l’EDF et Areva par les pouvoirs politiques ? Non. La nullité de son analyse trouve son point d’orgue lorsqu’il confond un aspect technique : la possibilité d’intégrer dans les projets anglais des avancées techniques réalisées sur l’EPR de Flamanville (on rappelle que le dessin de référence est celui de 2008) avec une liaison contractuelle entre le chantier de l’EPR/Flamanville et les EPR anglais. On peut penser que ce journal Le Figaro relaie ainsi des pressions politiques qui viennent d’Allemagne.

 

La question est avant tout industrielle. Il s’agit de dupliquer les EPR de Taishan dans une structure identique. Et de tenir à peu près les mêmes délais de construction non pas à des milliers de kms, mais de l’autre côté du channel.

 

Conclusion

Ce projet d’EPR anglais est attaqué essentiellement pour deux raisons :

* notre mouvance anti nucléaire, à laquelle aucun parti politique ou organisation syndicale ne s’opposent, ne peut supporter qu’un pays lié à l’Europe des traités relance le nucléaire et le rende acceptable par sa population.

* l’Allemagne ne veut pas que la France ait un secteur industriel de cette ampleur et de ce poids dans le monde.

Ces attaques s’intègrent parfaitement dans la campagne anti nucléaire que nous vivons actuellement, exacerbée par la difficulté de fermer Fessenheim et la perspective de la prolongation de la vie des réacteurs REP de dix années d’abord, puis jusu’à 20 années vraisemblablement.

 

Ces projets sont d’une importance vitale pour notre industrie nucléaire. Le fait de se retirer pour EDF et Areva reviendrait à se couper du marché mondial des réacteurs nucléaires. Ce désastre conduirait inexorablement à des licenciements chez Areva et d’autres entreprises.

La position de la FNME-CGT est d’autant plus incroyable que le statut et les avantages du personnel de l’EDF sont attaqués de toute part. La démolition de cette ouverture industrielle ne peut que servir de prétexte au gouvernement pour remettre en cause le contrat de travail EDF.



58 réactions


  • Daniel Roux Daniel Roux 25 avril 2016 10:20

    Selon l’auteur, l’industrie nucléaire serait vitale pour l’économie et l’emploi de notre pays. 

    Oublions les risques matérialisés si tragiquement par Tchernobyl et Fukushima, les milliers de morts , les milliers de Km² irradiés, les déplacements de populations, les atteintes à la santé, obstinément niés, pour sauver quelques milliers d’emplois dangereux mais surtout et c’est le plus important, des milliards de profits.

    Continuons à subventionner à coup de milliards d’euros les industries dangereuses et heureusement déclinantes, les voies sans issue, les canards boiteux pourvu que les riches continuent à s’enrichir.

    La classe dominante s’accroche à ses privilèges au mépris de la santé publique, au mépris de toute éthique, utilisant le pouvoir d’hommes politiques corrompus et la puissance des médias qu’elle contrôle pour manipuler et convaincre l’opinion.

    Lamentable !


    • Layly Victor Layly Victor 25 avril 2016 11:56

      @Daniel Roux

      Je connais bien JM Berniolles puisque j’ai beaucoup travaillé avec lui. Il fait partie de ces gens qui, après de longues et difficiles études, ont passé toute leur vie à travailler sur des problèmes compliqués, demandant un investissement personnel important, pour une rémunération tout juste correcte mais sans commune mesure avec celle de n’importe quel commercial.
      Comme « classe dominante », c’est quand même particulier !

      C’est aussi mon cas. Mon parcours professionnel (docteur d’état = bac +11) est émaillé de souvenirs de retour à mon domicile à quatre heures du matin, de Samedis, Dimanches et jours fériés passés à travailler, sans rémunération supplémentaire, par la seule nécessité de donner un avis sur un projet qui soit honnête et conforme aux intérêts de la nation.
      Comme « classe dominante », c’est quand même particulier !

      Tous les organisme d’état comme EDF, AREVA, le CEA, l’ASN, l’IRSN, sont contaminés par les anti-nucléaires qui pullulent, rarement par conviction, le plus souvent par opportunisme politiquement correct et pour suivre le vent. Peu leur importe, évidemment, l’intérêt de la nation et de leurs concitoyens. Les quelques rares qui ont osé critiquer cette mouvance opportuniste, dont JM Berniolles et moi-même, ont été durement sanctionnés dans leur carrière. D’ailleurs, les seuls, parmi les ingénieurs EDF, CEA, IRSN, qui osent s’exprimer, des gens très qualifiés, sont les retraités. Les actifs ont peur, car la furia écolo-sectaire s’est emparée de toutes les superstructures.
      Comme « classe dominante », c’est quand même particulier !

      Vous ne connaissez rien de la réalité, ce qui ne vous empêche pas de proférer vos imprécations écolo-fumeuses, sur lesquelles je reviens plus loin.

      La vraie classe dominante, je l’ai connue quand j’étais Parisien, pour des raisons non professionnelles, liées à la musique. Des bourgeois de Saint Germain des Prés (aujourd’hui, c’est plutôt place des Vosges), sans idéal, sans morale, sans principe (sea, sex and sun, histoires de cul au premier plan de leurs préoccupations), aucun respect pour la classe ouvrière, pour le peuple, pour l’industrie, pour les agriculteurs, et une vénération totale pour les bons à rien de la politique politicienne.
      Monsieur, ayant connu tout ce que j’ai connu, ayant vu tout ce que j’ai vu, je ne peux pas accepter que vous mettiez les ingénieurs et les scientifiques dans la catégorie « classe dominante ».

      Au sujet de vos imprécations, elles sont habituelles chez vos semblables, mais je reviens sur le plus gros :

       les accidents de Tchernobyl et Fukushima n’ont tien à voir avec ce qui pourrait advenir en France. Si vous êtes ignorant mais que vous ouvrez votre grande gueule (très franco-franchouillard), ce n’est pas de notre faute. L’accident grave comparable à ce qui pourrait advenir en France est celui de Three Miles Island en 1979. Aucune radioactivité n’est sortie de l’enceinte de confinement et il y a eu zéro victimes.

      les milliers de morts : pour l’instant, il y a zéro morts suite à Fukushima (réacteurs). Ceux de Tchernobyl, pour lesquels je m’étonne que vous ayez accès à des informations précises, sont essentiellement des liquidateurs qui ont travaillé pour déblayer le toit de la centrale, du fait qu’il n’y avait pas d’enceinte de confinement, ce qui n’est plus le cas pour aucun réacteur en service dans le monde.

      Les milliers de km2 contaminés. Là, vous y allez franco. La zone d’exclusion de Fukushima, c’est 80 km x 30 km, faites le calcul. La zone d’exclusion de Tchernobyl, c’est tellement devenu un paradis que les riches ukrainiens se font construire des datchas en périphérie. Les espèces animales se sont adaptées aux faibles doses, ce qui a été une bonne surprise. Des espèces sauvages disparues (loups, chevreuils) ont refait leur apparition. De l’avis des gardes forestiers, la nature a retrouvé son état d’il y a 600 ans.

      Les atteintes à la santé ! bien sûr, il y a cette fameuse épidémie de cancer de la thyroïde, soit disant suite à Tchernobyl, alors que les médecins ont montré depuis longtemps qu’il n’y a aucune corrélation. La santé, parlons en. Le million et demie de morts par an à cause du charbon cher à vos amis allemands ? La pollution aux particules fines dans le Nord de la France à cause de l’énergie verte allemande qui implique à 75% le recours aux centrales thermiques.
      La pollution totale et généralisée de la planète par les produits chimiques, bien sûr, ça ne vous concerne pas, gros hypocrite !

      La classe dominante, comme vous dites, elle se soucie de deux choses
        injecter le maximum d’argent dans la bulle de l’éolien, qui est un désastre économique patent, mais rapporte beaucoup d’argent aux gangsters de la finance spécialisés dans ce domaine grâce aux subventions récupérées dans la poche des contribuables
        conserver le pouvoir en ne se mettant pas à dos la caste des journalistes appointés, les nébuleuses de la gauche de la gauche de la gauche et écolo-hystériques, mais surtout nos maîtres germano-bruxellois.
      C’est ça, la classe dominante, et tous les partis, sans exception aucune, y participent.

      JM Berniolles a raison de souligner que la campagne anti-nucléaire français actuelle est orchestrée par l’Allemagne pour des raisons évidentes. Dans le cas d’un effondrement probable de son énergie verte, l’Allemagne veut le faire payer à l’Europe (en multipliant par deux le prix du KWh en France, d’où toutes les manoeuvres de l’ASN pour faire monter le coût des chantiers) et l’Allemagne ne veut surtout pas que la France se retrouve en position favorable.

      Tous les politiciens ont trahi, tous de A jusqu’à Z, y compris ce lamentable PCF qui, pour quelques cacahuètes mélenchoniennes, essaient de torpiller le projet de Hinckley ¨point par CGT interposée.

      Un membre éminent de la classe dominante

    • Daniel Roux Daniel Roux 25 avril 2016 16:33

      @Layly Victor

      Le fait que vous insultiez ceux qui se permettent de ne pas partager vos folies anti-humaines, prouvent deux choses.

      La première est que vous savez au fond que vous avez tort mais que vous êtes incapables de considérer les faits comme d’admettre vos erreurs. Le déni contre l’évidence est votre seul recours.

      « Aucun lien de cause à effet n’a été scientifiquement démontré entre xxx et et les cancers yyy » est la phrase favorite des avocats des empoisonneurs industriels devant les tribunaux. Ces empoisonneurs pesant de tout leur poids pour éviter ou discréditer les études scientifiques sur le sujet.

      La seconde est qu’il y aura toujours des hommes pour obéir et servir l’autorité et la classe dominante, sans état d’âme, quelque soit les monstruosités qu’elles exigent parce que vous n’avez aucun doute, ce sont eux qui sont seuls légitimes à décider qui doit vivre ou non.


    • jambon31 25 avril 2016 18:40

      @Daniel Roux
      Bonjour,
       pensez-vous réellement ce que vous écrivez ? Que l’auteur de l’article et que ceux qui le défendent seraient des « empoisonneurs » ? Qu’ils veulent avoir droit de vie et de mort sur ceux qu’ils choisissent ?
      Je crois que le dogmatisme et le fanatisme vous aveugle.
      Ces personnes ne cherchent qu’a trouver des solutions au problème de l’énergie nécessaire à la vie de 7 milliards d’humains.
      Merci Messieurs.


    • Layly Victor Layly Victor 25 avril 2016 20:14

      @Daniel Roux

      Je ne vois pas qui j’ai insulté. Je n’ai fait que répondre point par point à vos arguties fumeuses, et je vois que vous n’avez répondu sur aucun point. Votre petite phrase sur les avocats des empoisonneurs est savoureuse car justement je dénonce la complicité de vos copains de Greenpeace avec leurs patrons pétroliers et industriels de la chimie. Le fait qu’il n’y ait aucune corrélation entre Tchernobyl et les cancers de la thyroïde est connu de tous les médecins, ces cancers ayant eu une croissance alarmante bien avant.
      J’ai réagi avec colère sur le fait que vous considériez les ingénieurs comme faisant partie de la classe dominante (et les bobos, les parasites, les intermittents permanents , eux, n’en font pas partie ?).
      Il n’y a aucun déni, il tya les faits et les divagations.
      Je considère le nucléaire comme une industrie qui présente des risques, et je serai le premier rassuré quand il sera remplacé un jour par la vraie énergie du futur :la fusion. En attendant, le nucléaire peut nous dépanner pendant cent ou deux cents ans. Pas mal, non ?
      Certainement pas les moulins à vent qui sont les joujoux des bobos et sont un énorme mensonge, car 75% de leur production est en réalité du thermique au charbon ou au fuel.

      Ceci dit, dans vos divagations, je constate une évolution puisque nous sommes passés du statut de classe dominante à celui de serviteurs obéissants de la classe dominante.
      Et tous les parasites, ignorants crasses, et opportunistes (à la Ségolène), ils sont les serviteurs de quoi ?

    • Patrick Samba Patrick Samba 26 avril 2016 01:47

      @Layly Victor

      " Le fait qu’il n’y ait aucune corrélation entre Tchernobyl et les cancers de la thyroïde est connu de tous les médecins, ces cancers ayant eu une croissance alarmante bien avant. "

      De tous les médecins ?

      Trente ans après Tchernobyl, l’impossible bilan humain


    • JMBerniolles 26 avril 2016 11:37
      @Le Sudiste

      Vous devriez réfléchir avant de vous lancer dans cette diatribe...

      Il s’agit de notre pays, où les mouvements anti nucléaires ont fait peur aux gens à tel point que le moindre problème thyroïdien, la plupart du temps non cancéreux, est attribué aux retombées de Tchernobyl
      Il n’a en effet pas été mis en évidence de lien entre les retombées, très limitées, et les cancers thyroïdiens en France.
      Au moment de Tchernobyl, on avait pratiqué un examen sur la thyroïde d’un enfant de Calvi.
      Le mouvements anti nucléaires ont crié que le cas de Solenzara était plus critique du fait de la pluie susceptible de rabattre les aérosols. Des évaluations ont été faites qui n’ont pas révélé de problème.

      Au tournant des années 2000 une grande étude épidémiologique avait été réalisée sur le Nord Cotentin à propos de Leucémie. Le risque nucléaire s’était montré moins élevé que l’impact des rayons cosmiques.


  • Pyrathome Pyrathome 25 avril 2016 10:46

    http://www.europe1.fr/international/trente-ans-apres-les-liquidateurs-de-tchernobyl-se-souviennent-2728543
    .
    Entre 500.000 et un million de liquidateurs, hommes et femmes, ont ainsi été chargés de sécuriser la centrale et de détruire les villages contaminés, s’exposant à des niveaux de radiations exceptionnels.
    .
    On estime ainsi que seuls 50.000, soit 10% d’entre eux, sont encore en vie aujourd’hui.

    .
    On ne parle même pas des dommages collatéraux dans toute l’europe....
    Combien à Fukushima ?? 10 fois + ?? dans 30 ans ??
     


  • Patrick Samba Patrick Samba 25 avril 2016 11:42

    Bonjour,

    avec Daniel Roux et Pyrathome, l’essentiel est déjà dit. Peut-être peut-on rajouter les épineuses questions des déchets nucléaires et du démantèlements des centrales...

    Mais nos enfants et petits-enfants n’auront qu’à s’en démerder, hein... On a quelque chose à leur devoir ? A chaque génération ses contraintes !
    Ah... dans le cas du nucléaire c’est notre génération qui initie la problématique ? OK, mais ils finiront bien par trouver des solutions scientifiques et techniques !
    Et s’ils ne trouvent pas ? Et bien c’est alors que ce ne sont que des demeurés et qu’ils ne méritent donc pas un environnement sain ...

    Merci les pronucléaires !


    • Layly Victor Layly Victor 25 avril 2016 12:17

      @Patrick Samba
      et Pyrhatome

      Les ânes sont de sortie

      Vous pouvez être nuls tant que vous voudrez, et propager toutes les fausses informations que vous voudrez, ça passera toujours car aucun des journalistes appointés par les gangsters de la finance et de l’éolien ne vous contredira.
      Ce cher Pyrhatome n’hésite pas ! un nombre impressionnant de morts suite à Fukushima nucléaire. Pour l’instant, c’est zéro, mais un écolo ne désespère jamais. J’ai lu que « dans soixante dix ans, un nombre important de gens présents au moment de l’accident seront décédés » Bigre, ça fait peur.

      Pour Tchernobyl, c’est le monde réel et le monde de la rumeur. Mon frère, dans les années qui ont suivi l’accident, avait un collègue, marié avec une Ukrainienne, qui allait souvent chasser dans la zone interdite, et il y trouvait un gibier abondant et en très bonne santé. Mais si l’on écoute les rumeurs, les hôpitaux sont pleins de gens en train de mourir !
      Je veux bien que vous écoutiez les rumeurs, mais pourquoi ne pas écouter celle répandue par l’OMS : un million et demie de morts par an à cause du charbon !
      Aux dernières nouvelles, vous avez été entendu, puisque vos amis US et bruxello-germaniques veulent obliger la France à entreprendre l’exploitation des gaz de schiste (accords Tafta). C’est normal : il faut être cohérent.

    • Pyrathome Pyrathome 26 avril 2016 00:09

      @Layly Victor
      propager toutes les fausses informations que vous voudrez....
      .
      Allez donc vous plaindre chez l’express, l’expansion , europe1......
      Des médias très antinucléaires comme tout le monde sait......
      À votre stade de déni, monsieur bac + 11, on ne peut plus rien pour vous, allez donc faire le « liquidateur » chez TEPCO, un peu de « bronzage » ne peut vous faire que du bien.....


    • Patrick Samba Patrick Samba 26 avril 2016 01:05

      @Layly Victor

      A âne, âne et demi, voire un peu plus... : à lire dans les commentaires d’un de mes articles : "Le mystère des drones, à Fessenheim et ailleurs, s’épaissit « .
      Layly Victor, n’auriez-vous pas assez de mémoire ?

      Layly Victor 7 décembre 2014 20:15

      Ruut

      Je suis un imbécile complet, doublé d’un abruti total. J’ai soutenu un doctorat d’état en physique nucléaire (bac+11), j’ai ensuite passé trente ans dans le nucléaire, et je ne savais même pas qu’il y avait des radioisotopes ayant une durée de vie de 4,5 milliards d’années (j’avais entendu parler de 8 jours pour l’Iode 131, 30 jours pour le Césium 127, 60 jours, 90 jours et même jusqu’à mille ans pour les radionucléides à très longue durée de vie, mais qui ont une activité très faible).
      Votre savoir m’éblouit ! Il est vrai que dans les milieux chamaniques, ésotéristes Mayas ou pèlerins de Bugarach, il y a des gens qui détiennent une avance scientifique considérable.

      Réponse de Doume65 17 décembre 2014 10:37

      « J’ai soutenu un doctorat d’état en physique nucléaire (bac+11), j’ai ensuite passé trente ans dans le nucléaire, et je ne savais même pas qu’il y avait des radioisotopes ayant une durée de vie de 4,5 milliards d’années »

      L’uranium 238 a une demi-vie de 4.47 milliards d’années. C’est quelque chose que tout bachelier sait approximativement (c’est facile à se rappeler, c’est plus ou moins l’âge de la Terre.)
      Le potassium 40, le rubidium 87 et le rhorium 232 ont une demi-vie située entre 1.26 et 48.8 milliards d’années.

      Il eut fallut ne pas dormir pendant les heures de cours durant ces onze années.
      Un p’tit tour sur wikipedia ou wikipedia, par exemple ?

      Mais ceci ne fait pas de toi un « un imbécile complet, doublé d’un abruti total ». juste quelqu’un qui ne sait pas tout. Un mec normal, quoi. 


  • JMBerniolles 25 avril 2016 11:50
    Bien évidemment cet article qui vise à faire réfléchir en dehors des circuits de propagande habituels, notamment nos médias, suscite une levée de boucliers de la part de personnes idéologiquement anti nucléaires.

    On ressort l’arsenal d’arguments formatés, notamment les morts fictives ou potentielles liées aux accidents de Tchernobyl et Fukushima Daiichi. Arguments éculés, usés d’avoir trop servis pendant des années.
    Les tentatives pour faire endosser au nucléaire, qui fournit la majorité de notre électricité depuis des dizaines d’années dans un contexte de fiabilité et de courant à prix modérés, deviennent grotesques, lorsque l’on fait l’inventaire des surcoûts liés à l’éolien et au PV. Notamment les catastrophes engendrées par l’éolien allemand déversé sans freins sur le réseau européen. Les 15 euros par MWh largement en dessous des coûts de revient du nucléaire, du gaz et surtout de l’éolien et du PV viennent de là.

    Au Japon où les mesures de radioactivité de l’environnement on été réalisées principalement par l’US-DOE (organisme de sûreté américain), il y a un suivi médical sérieux des populations exposées, des techniciens qui sont en première ligne de l’irradiation, et spécifiquement des jeunes âgés de moins de 18 ans au moment des accidents nucléaires de Fukushima Daiichi (le 11 mars 2011).
    Des problèmes de santé ont été détectés, notamment des cancers de la thyroïde chez des jeunes, mais aucun décès n’a été attribué à la conséquence d’irradiations internes ou externes. Les aliments ont été surveillés très tôt, avec des normes ce radioactivité très basse [généralement 100 becquerels par litre ou Kg].

    La référence à l’Expansion ne fait que confirmer la complicité de nos médias dans l’assassinat de notre industrie nucléaire.








    • Jean Pierre 25 avril 2016 23:15

      @JMBerniolles
      Vous avancez le prix de rachat garanti des KWh produits par les EPR Britanniques. Ce prix semble en effet intéressant et capable de garantir l’équilibre économique. Mais un « détail » des engagements de rachat semble vous avoir échappé : ce prix de rachat n’est pas lié à une quantité garantie de KWh (la concurrence jouera entre les différentes énergies ce qui est conforme au modèle libéral Britannique). Une garantie de prix de rachat non liée à une garantie de quantité crée un risque économique évident. Puisque vous semblez motivé par ce projet essayez de vous informer non pas seulement sur le prix de rachat garanti, mais sur l’intégralité des clauses du contrat.


      A l’intérieur d’EDF, les syndicats sont traditionnellement les premiers et les plus ardents partisans du nucléaire. Pour la première fois ces syndicats internes remettent en cause un projet nucléaire. Comment expliquez-vous ce revirement ? Seraient-ils soudainement manipulés par l’Allemagne ? Et comment ?

      Vous soulignez le risque, pour la filière électro- nucléaire Française, de passer à coté d’un marché aussi important pouvant être déterminant pour la suite. Vous ne semble pas percevoir le revers de la médaille : un chantier aussi décisif et aussi important peut aussi être fatal s’il échoue. Et ce risque est évoqué non pas seulement par des anti-nucléaires habituels, mais au contraire par des pro-nucléaires qui ne voudraient pas voir EDF se louper sur un tel chantier (leur travail futur en dépend). Le risque (et de mon point de vue, c’est le pari de Macron) est le suivant : si EDF se plante sur ce chantier, ses dettes deviendront telles qu’il faudra privatiser. Et Macron est pour la privatisation. Ne pouvant l’imposer de but en blanc, il en favorise les futures conditions. Il vient de la banque et voir les secteurs nationalisés tomber un par un dans le giron de la finance lui convient parfaitement.

       


    • JMBerniolles 26 avril 2016 13:09
      @Jean Pierre

      Excusez moi, ce qui vous échappe c’est que l’électronucléaire fournit un courant régulier avec un taux de charge très élevé.
      Hinkley Point ce sera (chiffre anglais) 7% de la production électrique anglaise ! ; Pour les projets complets on monterait à près de 20%.

      EDF est déjà une entreprise privée à laquelle l’état impose des charges insensées (Loi Nome, tarifs plafonnés, rachat obligatoire des courants éolien et PV ....) en touchant ses dividendes sans jamais avoir recapitalisé l’entreprise jusqu’à maintenant.

      J’ai eu des contacts avec la FNME-CGT qui est incapable de justifier sérieusement son opposition.
      Il y a des anti nucléaires dans les syndicats, à l’ASN, au CEA, à l’IRSN qui souvent tiennent des positions privilégiées du fait de l’orientation politique générale anti nucléaire.....


      La prochaine étape est surtout d’expliquer aux syndicats de l’EDF que l’entreprise allant très mal, ce qu’ils constatent eux-mêmes, sans projets industriels,..... il faut remettre en cause le statut des personnels. 









  • Gabriel Gabriel 25 avril 2016 11:59

    Tiens encore un pro-nucléaire qui danse la rumba sur une caisse de dynamite la clope au bec. Décidément, tant que les imbéciles en resteront à des raisonnements comptables, la santé et la survie de l’humanité est mal barrée… Monsieur l’auteur allez donc demander aux ukrainiens et au japonais qui vivaient près de Tchernobyl et de Fukushima ce qu’ils pensent du nucléaire mais ça, vous ne le ferez pas parce que ça dérangerait vos mesquins petits calculs comptables. Décidément, la connerie ne cesse d’étendre ses métastases dans la société des hommes…


    • Layly Victor Layly Victor 25 avril 2016 12:37

      @Gabriel

      J’ai déjà répondu plus haut aux ânes de votre acabit.
      Je ne me permettrais jamais de rabaisser les gens, mais puisque vous vous croyez autorisé d’entrée à nous traiter d’imbéciles, je le prends sur ce ton.
      C’est d’ailleurs très franco-franchouillard : tous ceux qui ont fait des études sont des imbéciles alors que les animateurs de comptoir de bistrot ont le bon sens populaire inné.

      Justement, à propos des Ukrainiens qui habitent en lisière de la zone interdite, il y avait un très bel article dans Géo, il y a quelques années. Tous les riches se font construire une datcha à cet endroit. Et, comme dans tous les endroits sympa, les belles femmes s’y épanouissent.
      La nuit, les gosses de riches entrent dans la zone pour faire des courses de bagnoles, et les gosses de pauvres pour récupérer du matériel et de l’acier. Encore la lutte des classes !

      Je remarque qu’aucun de vous, ni Roux, ni Samba, ni Pyrhatome, en dehors des imprécations et des vociférations, n’a répondu à l’argumentation de l’auteur et à ses interrogations.
      Je rappelle que le sujet était le projet de Hinckley Point et son sabordage par les instances politiques.
      Mais, dans votre esprit d"ayatollah vert , se poser une question est déjà blasphématoire

    • wawa wawa 26 avril 2016 14:40

      @Gabriel

      les « mesquins petits calculs comptables » ont parfois leur importance :

       demandez aux grecs ce qu’il en pensent en voyant leur espérance de vie réduite .

      et demandez vous ce que serait notre situation si notre indépendance électrique n’existait pas.
      (on explosera après l’Italie et l’Espagne grâce a çà)

      (rappel nous n’avons plus de charbon, et on est rendus tellement con par les grennpisseux qu’on se refuse a faire des trous chez voire si on pourrait pas sortir un peu de pétrole et gaz pour faire moins de courbette aux monarchie wahabitte moyenageuse.


  • Le p’tit Charles 25 avril 2016 13:18

    EDF plus Areva = La faillite d’une société pour des investissements véreux à l’étranger...mais les responsables sont toujours en place...Nos politichiens sont pourris et méritent la prison pour tant de magouilles sur le dos du peuple...EPR le gouffre à milliards..nos milliards.. !


    • JMBerniolles 25 avril 2016 17:16

      @Le p’tit Charles

      Le coût actuel de L’EPR de Flamanville, même avec les retards de chantier imposés par l’ASN (qui alimente le capital privé auquel on impose à l’EDF d’avoir recours) ne dépasse pas la facture Linky, un compteur destiné à contrôler les consommateurs et à leur couper le courant autoritairement. Celle-ci est d’environ 10 milliards d’euros (35 millions x 300 euros)


    • Le421... Refuznik !! Le421 25 avril 2016 20:49

      @JMBerniolles
      35 millions...

      Et bé !!

      Mon compteur, ça fait deux ans qu’il est en place, je ne pense pas que demain on va mettre un Linky.
      Et quand il faudra le changer, il y aura bien un con qui aura pensé à un truc encore plus inutile.
      C’est devenu un sport national.
      Je me demande comment ça se fait qu’il n’y en ait pas un qui ait trouvé une « appli » sur smartphone pour remplacer le compteur !!  smiley

      35 millions...

      Et la marmotte continue à plier le chocolat dans le papier alu !!


    • JMBerniolles 25 avril 2016 21:25
      @Le421

      Vous faites partie des gens qui parlent sans savoir, et qui ne font pas l’effort de se renseigner.....

      35 millions de foyer à équiper avec Linky c’est le chiffre qui a été donné à l’Assemblée nationale par Ségolène Royal lors des débats sur la Loi de transition énergétique.... une Loi à plusieurs centaines de milliards d’euros, complètement irréaliste et farfelue.

      Linky n’a pas pour but de satisfaire le consommateur, mais de connaître ses habitudes de consommation et de lui couper le courant pour des délestages ciblés en cas d’insuffisance de production électrique.

  • fatallah 25 avril 2016 14:36

    Il y a un formidable gisement d’emplois dans le démantèlement des centrales. Gisement quasi vierge à ce jour.
    Et personne pour réclamer l’ouverture de ce gisement ... dommage.
    Alors que les emplois temporaires liés à la construction sont systématiquement mis en avant. Temporaires et précaires, mal payés, non déclarés pourrais-je ajouter.

    La question des déchets ... y compris des déchets du démantèlement. Il faudra un jour faire un article convaincant sur le sujet. Mais je pense que les centrales finiront comme les pyramides d’Egypte ... de grands monuments. Des pustules.

    Et les risques .... tant que les compagnies d’assurance privées, celles qui calculent, n’assurent pas le risque, c’est que le risque est grand. Donc trop grand. Donc il ne faut pas le prendre.

    Et accessoirement, il faut réétudier la consommation d’électricité : supprimer les consommations de veille (une loi suffirait), revoir les besoins de tous, investir dans le remplacement des vieux éclairages, ... étudier sérieusement le projet négawatt. Consommer moins. Et produire localement (moteur stirling sur chaudières, etc.)


  • alinea alinea 25 avril 2016 16:39

    Vous êtes un vrai productiviste JMBerniolles, un vrai coco !!
    Je ne vais pas revenir sur le pourquoi je suis antinucléaire mais je trouve vos arguments mercantiles ; quelques emplois, du pognon, et... ? de la gloriole ?
    Je pense tellement autrement depuis bien en amont, avant le productivisme, avant l’emploi sacré, avant la nécessaire énergie, qui à mes yeux dépasse largement les besoins essentiels de l’homme !
    On crée le besoin d’énergie, on passe sa vie à inventer de quoi le satisfaire, pour moi, tout cela est fou !!


    • JMBerniolles 25 avril 2016 17:06

      @alinea

      Je ne vois pas ce que Coco vient faire dans cette affaire. Pour l’instant il se trouve qu’en dehors du déferlement aléatoire de l’eolien allemand, la production de courant peine à satisfaire la demande. Et il se trouve qu’en France et ailleurs, il y a déjà beaucoup de gens qui sont exclus de la consommation électrique. Je n’ai rien contre les économies d’énergie, mais c’est un domaine complexe, où les investissements peuvent être très importants. Donc il ne faut pas s’attendre à des miracles à ce niveau. Et je n’aime pas l’exclusion par l’argent ce qui est le fond des programmes de ceux qui se prétendent ecolos. Je vois que vous vous reclamez personnellement d’une liberté totale, mais voulez imposer aux autres ce qu’ils doivent faire. Si notre pays n’a plus d’industrie, ni d’agriculture, vous le voyez comment « l’humain d’abord » de Melenchon ?


    • alinea alinea 25 avril 2016 19:17

      @JMBerniolles
      L’humain sans énergie, je le vois très bien ; c’est son mode de vie actuel que je ne vois pas ! et c’est là que je me situe : tout ce qu’on nomme progrès est une propagande basée sur un gisement d’énergie infini ! C’est faux, et tout le monde le sait mais tout le monde fait comme si cela n’existait pas !
      Ce progrès technologique est la fin d’une civilisation, bon sang, ça crève les yeux !


    • alinea alinea 25 avril 2016 19:20

      @JMBerniolles
      Ah oui « coco », j’oubliais !
      Au Front de gauche, il y avait les cocos productivistes de manière atavique, et qui étaient pour le nucléaire ; et puis les autres, contre, dont Mélenchon ! Il a toujours été contre, mais maintenant il peut causer pour lui !!


    • Layly Victor Layly Victor 25 avril 2016 20:34

      @alinea
      Ma pauvre Alinéa, justement il faudrait vous demander pourquoi, réellement, vous êtes anti nucléaire.

      JM Berniolles est tout sauf productiviste. Il est responsable, un mot que vous avez sans doute en horreur.
      Depuis la nuit des temps, l’énergie a toujours accompagné l’essor des civilisations, et le passage du bois au moulin à eau ou à vent, puis au charbon, puis au pétrole, puis au nucléaire, a marqué un progrès. Vous qui êtes féministe, interrogez vous sur le sort de nos grand-mères : des bêtes de somme !
      Aujourd’hui, nous avons deux possibilités :
      la régression, les famines, la pauvreté, l’élimination des humains par milliards
      ou la poursuite du progrès.
      Autant vous dire que je n’appelle pas progrès le gaspillage honteux que l’on fait actuellement, mais tous les analystes montrent que la consommation d’énergie par habitant va de pair avec le progrès social. Ce que les écolos ne veulent pas, car ils sont des agents de la finance internationale.

      Le progrès, ce ne sont pas tous ces gadgets infects, c’est ce qui donne à l’être humain la possibilité de s’élever.

    • JMBerniolles 25 avril 2016 21:15
      @alinea

      L’Humanité sans énergie vous la situez à quelle époque ?

      Je suis désolé de la dire mais comme beaucoup d’intervenants vous vous laissez emporter par votre idéologie, c’est à dire des idées figées que l’on applique sans aucune réflexion.
      Avec un petit mépris pour les ouvriers... 
      Et vous faites parler les autres..... personne n’est pour le nucléaire en lui-même.
      Pro-nucléaire, c’est juste une insulte.
      Il se trouve qu’aujourd’hui le nucléaire est le moyen principal pour produire de l’électricité, et il est vraisemblable que demain il le sera pour dessaler l’eau de mer et d’autres applications.
      Potentiellement, en passant par des cycles plutonium et l’utilisation du Thorium, le nucléaire constitue la plus grande réserve énergétique actuelle (il y a le Charbon pour ce qui concerne le fossile).
      Vous faites croire que l’on produit par plaisir de produire.... c’est ridicule et caricatural.... Les déviances dans la production existent, mais la production vise en majorité à satisfaire des besoins réels : se nourrir, se loger, se déplacer, s’habiller, communiquer, se soigner... Avec la perspective de 12 milliards d’humains, vous voulez stopper la production ? généralement on esquive le problème démographique.

      Jean-Luc Mélenchon, et d’autres comme Besancenot,.... Pierre Laurent est un cas différent c’est un petit fonctionnaire du lobby politique pro européen, c’est à dire un soutien du néo libéralisme dans les couloirs du parlement européen (les grecs le savent maintenant) alignent avec aisance un grand nombre de choses sont contre lesquelles ils sont, souvent à juste titre.
      Mais ce qui leur est demandé, c’est un programme politique crédible pour changer réellement les choses. 
      Au point où nous en sommes, ce programme doit s’apparenter à celui du CNR. Qui a fait beaucoup de bien à la France et au français. La colonne vertébrale de ce programme était constituée par la construction de barrages et l’électrification.
      La question énergétique est au cœur de toute gouvernance.










    • alinea alinea 25 avril 2016 21:16

      @Layly Victor
      Oh que j’aimerais vous croire Layly Victor ! mais je constate tout le contraire ; je constate que le progrès technologique a donné à l’homme des moyens phénoménaux pour faire la guerre, et détruire notre environnement. je constate que les gens sont bien contents de vivre chacun dans sa villa tout électrique mais qu’ils n’ont aucune conscience de ce que cela implique et que ce contentement ressemble fort à l’acquisition d’un rêve de publicité, le mode de vie américain, mais ils ne me semblent pas très heureux pour autant.
      Ils ne sont plus des bêtes de somme, ils ne bougent plus leur cul et ils sont attaqués par des maladies cardiaques ou autres dysfonctionnements qui commencent sérieusement à réduire leur espérance de vie.
      la régression, la famine, la pauvreté : c’est là, malgré le progrès, ou à cause de ce progrès là ?
      Certes je déborde du nucléaire proprement dit, mais tout est de la même veine !
      Et puis l’essor des civilisations, vu ce qu’on en fait et vu où cela nous mène, personnellement, je m’en serais volontiers passée !
      Quand au productivisme, je réponds juste aux arguments de l’article, ce n’est pas un procès d’intention.
      Bon, de toutes façons je n’y peux rien, vous sûrement plus que moi, alors, inch’allah !!


    • alinea alinea 25 avril 2016 21:30

      @JMBerniolles
      Dans l’avenir ! et quand je dis sans énergie, ce n’est pas sans énergie du tout, mais enfin on utilise cette énergie pour tant de conneries, sans compter le gaspillage, que j’imagine fort bien un monde sans tout ça !
      C’est vrai, j’oublie les TGV, les ascenseurs , l’éclairage publique, la publicité, le chauffage électrique et les fours, la congélation et l’électronique et internet... tous des trucs indispensables pour nous faire oublier qu’on a une vie de cons ! et j’oublie les machineries hospitalières qui font oublier aux toubibs ce qu’est un diagnostic , on est bien avancé de voir son cancer sur image, comme si on y était, on n’en crève pas moins !
      Bon, je fais mon mauvais esprit mais voyez-vous, la chirurgie m’a sauvé la vie, il y a onze ans, eh bien, je ne suis vraiment pas convaincue que c’était une bonne chose !


    • JMBerniolles 25 avril 2016 22:21
      @alinea

      Je suis désolé que vous pensiez cela.

      Il y a beaucoup d’amertume en vous.... ce qui génère des contradictions.

      Le meilleur moyen de soigner un cancer c’est la prévention.
      Donc les imageries, les produits avec radionucléides.... les analyses.

      Mais je suis d’accord avec le fait que le progrès technologique n’a pas que des bons côtés.
      je pense que nous vivons une époque décisive pour l’Humanité.
      La lutte entre la connaissance et la sagesse avec l’obscurantisme.
      L’entretien et l’utilisation de l’obscurantisme est une puissante arme de pouvoir, mais elle est destructrice par nature.

    • alinea alinea 26 avril 2016 10:27

      @JMBerniolles
      Pour vous, la science, la technologie, n’est pas un obscurantisme, c’est ce qui nous distingue.Le petit faisceau de lumière que la science dirige vers des petits points détaillés d’un tout qu’elle ne perçoit pas, pour moi, c’est de l’obscurantisme !
      Quant à la question de savoir s’il est important de faire durer la vie, par la science, c’est une question philosophique, pas quelque chose qui me concerne, dans ma vie ; je suis bien contente d’être en vie, mais que sont quelques années dans l’éternité ? Et tous les « effets secondaires » de ces quelques années gagnées ici, combien d’années en moins distillent-ils ailleurs ?
      Je crois au destin, non pas une fatalité dirigée par quelque dieu, mais bien une logique de ses propres comportements, un enchaînement de causes à effets dont nous sommes sensés avoir conscience. Quand nous déroulons le fil de notre vie, nous voyons bien l’infime détail qui d’insignifiant est devenu un pivot. Notre responsabilité tient toute entière dans cette conscience-là mais elle implique de voir plus large que le faisceau du projecteur.


    • JMBerniolles 26 avril 2016 13:14
      @Gatinais33

      Ce que je vois c’est que la propagande médiatique contre ces projets anglais marche très bien.
      Les gens sans comprendre ni le problème (il consiste à refaire en Angleterre ce qui a été fait en Chine à des milliers de kms) ni les tenants et aboutissants de cette affaire.
      Dont l’enjeu est le naufrage de notre industrie nucléaire. Puis de notre pays déjà affligé d’un déficit extérieur abyssal.
      En fait nous nous dirigeons tout droit vers une situation à la grecque

    • JC_Lavau JC_Lavau 26 avril 2016 19:50

      @alinea : « mais que sont quelques années dans l’éternité ? ». C’est vachement profond, ça ! Raconte-nous ton éternité !


  • rhea 1481971 25 avril 2016 19:10

    L’industrie nucléaire en France, résultats : EDF pratiquement en faillite, Areva en faillite , conclusion de l’auteur de l’article : c’est rentable. Et nous n’avons pas fini de payer la note, car nous la payons avec nos impôts, l’actionnaire majoritaire de ces deux entreprises c’ est l’état.


    • Layly Victor Layly Victor 25 avril 2016 20:44

      @rhea 1481971
      Vous payez avec vos impôts le fait que l’Allemagne verte veut imposer son diktat à la France et faire monter le coût de production en France, pour sauver son éolien (KWh deux fois plus cher).

      Les manœuvres externes et internes, avec la complicité de la classe politique, pour couler EDF et AREVA, sont démontrées par l’auteur. Mais je suppose que vous ne l’avez pas lu.

      L’industrie nucléaire en France : 43 ans d’électricité à un prix parmi les plus bas d’Europe, avec le ciel le plus pur d’Europe, sans pollution.

      C’est sûr que vous allez payer la note : celle des politiciens, des gangsters de l’éolien et de vos amis verts puisque le projet est de doubler les tarifs de l’électricité (avec, au préalable, un lavage de cerveau de la part des journalistes pour vous convaincre que c’est la faute du nucléaire).

    • JC_Lavau JC_Lavau 28 avril 2016 02:40

      @Le Sudiste
      Tiens ? Un appel au meurtre ?
      Abus signalé.


  • Le421... Refuznik !! Le421 25 avril 2016 20:41

    On peut être pro ou anti-nucléaire. Ca se discute. Encore que le temps fera son oeuvre et nos enfants paieront le prix fort et cracheront sur nos tombes...

    Mais voilà.

    On prévoit 3 milliards sur un chantier, on le bourre de malfaçons et de travail bâclé par des ouvriers délocalisés travaillant dans des conditions inavouables, on prends des risques et des retards incroyables, le projet finira probablement à la benne à ordure en ayant coûté dix fois plus et en définitive, la seule chose dont on est certains, c’est qu’il y a des années de prison qui se perdent.

    Finalement, on vends des voitures électriques tout en sabotant allègrement le système qui permets de refaire le plein.
    Dans vingt ans, on achètera des batteries chargées au Qatar.


    • Layly Victor Layly Victor 25 avril 2016 21:00

      @Le421

      Le retard de l’EPR de Flamanville est en très grande partie imputable au travail de sabotage de l’ASN, une officine idéologique dirigée par un anti nucléaire fanatique, P.F. Chevet.

      Ce qui est curieux, c’est que les deux EPR Chinois, sur les mêmes plans, avec des ingénieurs d’AREVA pour maîtres d’oeuvre et en coordination avec Flamanville et Okiliouko, commencés il y a trois ans, sont achevés. L’un d’eux est déjà en phase d’essais.
      Nul doute que, quand ils vont démarrer, le gouvernement sera obligé de mettre un terme à toute cette honte, et aux agissements des Chevet et compagnie.
      Donc, à votre grand dépit, l’EPR ne partira pas à la benne. 
      Vous avez raison, il y a des années de prison qui se perdent, pour haute trahison.

      Les batteries électriques, c’est l’abomination de l’abomination de la pollution et de l’expropriation des paysans andins (pour cause de lithium).

      Et arrêtez vos accents de comptoir de bar sur les enfants qui cracheront sur nos tombes. Le poids qu’ils auront à supporter, c’est celui de l’endettement.

  • JMBerniolles 26 avril 2016 09:37
    J’ai lu l’article de l’expansion cité plus haut.

    On devrait s’attendre à une analyse de fond.... notamment sur les raisons qui plombent les comptes d’EDF : la Loi Nome, l’obligation de rachat des courants éoliens et PV à de niveaux exorbitants, le prix du marché de l’électricité EPEX, 15 euros par MWh dimanche dernier.... le fait que cette entreprise ne peut définir librement ses tarifs (on se souvient que dans cette perspective décrite, Gadonneix le responsable de l’EDF débarqué pour cette affirmation, avait dit qu’il faudrait augmenter de 20% les tarifs de l’électricité) mais non.
    Le sujet est totalement traité d’un point de vue « politique » avec l’opposition de syndicats d’EDF, la démission du directeur financier, (un épisode insultant pour tous les travailleurs qui vont être licencié parce qu’il sera recasé bien entendu pour service rendu...) comme seuls arguments.

    Donc tout cela n’est qu’une opération politique dirigée contre notre pays.

    C’est une trahison généralisée que les personnels EDF paieront à terme avec la remise en cause de leur statut privilégié. Parce que les syndicats ne seront plus en position de les défendre...




  • fatallah 26 avril 2016 09:46

    Le poids du lobby nucléaire français : https://blogs.mediapart.fr/noel-mamere/blog/250416/trente-ans-apres-letat-edf-persiste-et-signe&nbsp ;&nbsp ;&nbsp ; ....Jusqu’à ce que la Cour européenne des droits de l’homme condamne le gouvernement français et demande l’annulation de ma peine devant les tribunaux français ! Dix ans pour admettre une évidente vérité, c’est dire le poids du lobby nucléaire dans notre pays. [...] l’Autorité de Sûreté nucléaire française [qui] évoque la possibilité d’un « accident nucléaire majeur » en France. Mais, à la différence de tous les autres accidents industriels, avec le nucléaire, il n’y a pas d’après. [...] nous déléguons notre libre arbitre en matière d’énergie à un petit groupe d’ingénieurs qui échappent à tout contrôle de la puissance publique. Le nucléaire civil n’étant que le prolongement du nucléaire militaire, fondé sur le secret, et les deux fonctionnant en étroite collaboration, il ne faut donc pas s’étonner qu’ils nous dissimulent les risques inhérents à ce système. L’opacité et le secret sont la règle, et la transparence l’exception.
    ... EDF est en faillite à cause de l’EPR, au point que l’Etat met la main à la poche en injectant trois milliards d’euros dans une augmentation de capital destinée à sauver la filière, plutôt que d’investir la recherche de l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables.

    Noël Mamère. Le 25/04/2016.


    • fatallah 26 avril 2016 13:54

       @Gatinais33
      Il a suffit que je dise que je suis au Maroc, pour qu’un lecteur d’AV me renvoie à mes prières le cul en l’air. S’il savait ce bougre de Boutx,qu’il existe des personnes non marocaines au Maroc, qu’il existe des athées dans le monde ... enfin, le confort de l’anonymat permet de ne pas être touché par les remarques des pauvres d’esprit.
      Pour en revenir au sujet ....
      D’un coté, si on pose un problème à un technicien, il a tendance naturelle à proposer une solution technique. Et je suis moi-même ingénieur.
      Donc à la question de comment produire autant de mégawatt, l’auteur de l’article nous propose une solution technique. Qui marche. Il y aura bien les mégawatts attendus. Obligation de résultat, propre aux techniciens.
      Mais si le raisonnement était acceptable il y a un peu plus de 30 ans (triste anniversaire aujourd’hui), tous les techniciens ont l’obligation de reformuler la question et d’y ajouter la notion de risque acceptable.
      Nous avons le même sujet avec l’agriculture. A la question de comment nourrir X milliards de personnes, il y a eu la réponse de l’agro-chimie. La question doit être reformulée .... nourrir et éviter que la population soit malade de sa bouffe.

      C’est là où les techniciens ont le plus de mal. Reformuler, évoluer, inclure les notions sociales ou politiques.
      Avoir la modestie de reconnaître quelques manques et changer de voie. Voir la conférence de M.Savory, le parcours de cet homme pour admettre ses erreurs : http://www.ted.com/talks/allan_savory_how_to_green_the_world_s_deserts_and_ reverse_climate_change en attendant , les éléphants sont morts.

      L’opacité, le déni, les oeillères ... dans le secteur nucléaire sont insupportables. Ce secteur étouffe les innovations dans les autres secteurs liés. C’est insupportable. Les arguments sur l’emploi ne résistent pas à 5 minutes d’analyses.

      il faudra donc attendre que la génération des techniciens nucléocrates s’éteigne ....


  • TSS 26 avril 2016 13:44

    @berniolles,@victor :

     J.P .Petit Physicien et ex directeur de recherche au CNRS ne me semble

     pas du tout d’accord avec vous.... !!


    • JMBerniolles 26 avril 2016 17:38
      @TSS

      Mais on a le droit ne pas être d’accord avec nous.
      Au départ, n’ayant pas réfléchi au problème j’ai cherché des arguments qui mettraient complètement en cause la viabilité du projet.
      J’ai interrogé la FNME-CGT et quelques experts qui sont des soutiens technique du CE de l’EDF
      Je n’ai trouvé aucun problème majeur.... la démission du directeur financier de l’EDF est juste une plaisanterie pour naïf, et c’est finalement l’argument principal qui revient partout.

      Est ce que c’est de son ressort de dire si des délais de chantier peuvent être tenus, si la sûreté anglaise va mettre des freins... ?




  • Trelawney 26 avril 2016 13:45

    Dans votre article, vous ne dites pas à quelle année va fonctionner l’EPR anglais, si toutefois le contrat est signé. C’est important, car les moyens de production énergétiques évoluent tellement vite, que je ne suis pas certain que dans 20 ans l’énergie nucléaire soit encore à la mode

    Il faut aussi noté (ce que vous n’avez pas précisé dans votre article) que l’Angleterre garanti l’achat à 120 euro le MwH, ce qui est très bien pour la rentabilité, mais ne donne et ne veut toujours pas donner la quantité minimum de MwH qu’elle va acheter.

    Les besoins en énergie se font de deux manières : L’énergie courante qui sont les besoins de tous les ménages et industrie que l’on peut facilement identifier et que l’on peut affiner, grâce notamment à des compteurs intelligents comme Linki. Puis il y a les besoins non quantifiable, comme une augmentation de croissance économique ou tout simplement une nécessité en énergie soudaine (hiver rude etc). Grace à ces EPR, l’Angleterre va se doter d’un outil qui ne servira que pour résorber les crises énergétiques et elle pourra ainsi s’éviter un blackout. Comme c’est EDF qui en assure le financement, la construction et la main d’œuvre, c’est tout bénéfice pour les anglais qui n’achèteront le MwH à 120 euro que lorsqu’ils en auront besoin et continueront à faire fonctionner les centrales à charbon quand tout sera à la normal

    PS le cout de fonctionnement de l’EPR de Flamanville (s’il marche un jour) est actuellement de 111 euro le MwH pour une durée d’appel de 8760 h par an et de 172 euro pour une durée d’appel de 4000h par an. Ces chiffres du ministère de l’énergie (vous pouvez vérifier) peuvent être revus à la hausse s’il y a encore une augmentation de budget et de délai. On pense raisonnablement que pour l’EPPR anglais, une durée d’appel de 4000 heures sera un max car ils n’achèteront pas plus de courant EPR. EDF est avant de le construire dans le rouge de 52 euro le MwH. Qui va payer l’électricité anglaise ?


    • JMBerniolles 26 avril 2016 17:49
      @Trelawney

      Oui vous avez raison, il faut préciser la date de mise en service qui est contractuelle.
      La date de mise en service est 2025.
      Cela correspond à une durée de chantier comparable à celle des EPR chinois construits par le même consortium.

      On ne peut définir une quantité exacte de MWh produits.
      On table en général pour le nucléaire sur un fonctionnement à pleine charge pendant 7000
      Le deux <EPR de Hinkley Point doivent fournir 7% du courant anglais.

       ;Vous n’êtes pas sans savoir que l’on va prolonger la vie de nos REP de 10 puis jusqu’à 20 ans.
      Donc il va y avoir du nucléaire encore pendant longtemps


    • Trelawney 26 avril 2016 20:17

      @JMBerniolles

      Le deux EPR de Hinkley Point doivent fournir 7% du courant anglais.
      Ces deux EPR peuvent fournir 7% de courant anglais, mais ce n’est pas du tout certain que les anglais vont acheter 7% de leur courant à Hinkley Point et à EDF.
      C’est exactement ce qui se passe en Allemagne. Les Allemand produisent de l’électricité issue de l’éolien ou de la méthanisation. Cette énergie est subventionnée et coute moins chers à acheter que l’électricité issue du nucléaire ou des centrales thermiques. Comme les réseaux de diffusion sont très localisés (comme en Angleterre), ils achètent du courant issue des ENR et les centrales thermiques tournent à vide et comme elles ne sont pas encore amorties, cela crée un déficit de 3 milliards d’euro que l’état allemand est obligé de combler, car elle se doit de conserver un sytème de production qui la préservera lors de pic.
      Pour ce qui concerne Hinkley Point, ce n’est pas l’Angleterre qui comblera le déficit, mais EDF. Comme je viens de le dire, l’Angleterre va se doter d’un outil que la préservera des éventuels blackout au frais d’EDF.

      Donc il va y avoir du nucléaire encore pendant longtemps
      Si demain on crée un système de production d’énergie à l’échelon d’un quartier ou d’un immeubles qui fonctionne sur batterie ou pile à combustion. Les russes, chinois, qataris etc y travaillent. Beaucoup d’installation vont se mettre en place (c’est ce que l’on appelle l’autonomie énergétique) et les centrales nucléaires fermeront d’eux même car plus personnes n’achètera du courant à EDF. Ce n’est pas pour dans 50 ans mais pour dans 10 20 ans.

      Le monde évolue et il faut sans cesse s’adapter et en défendant le nucléaire, vous me faites penser au maréchal ferrant du début du 20 ème regardant une voiture modèle Ford T passer et soutenant mordicus que ce n’est qu’une mode et qu’on va revenir à la voiture à cheval

    • JMBerniolles 26 avril 2016 20:57
      @Trelawney

      C’est pratique d’arranger les choses à sa manière.
      Les allemands ont quatre sous réseaux électriques où, au niveau du consommateur, on ne peut distinguer la provenance et la nature de la source de production.

      L’électronucléaire fournit encore de 15 à 20% de la production électrique. Malgré des investissements énormes l’éolien ne fournit pas plus pour la consommation allemande.
      D’ailleurs le réseau électrique tel qu’il est aujourd’hui et encore demain parce que même l’Allemagne ne peut supporter les travaux nécessaires sur le réseau électrique, ne peut supporter plus de 20% environ de courant intermittent.

      Dans les faits l’Allemagne déverse chez ses voisins, la Pologne principalement, du courant à prix négatif. C’est cela qui justifie des prix spot EPEX du MWh comme 20, 15, 30 euros suivant le vent sans doute.

      L’Angleterre n’a pas choisi d’alimenter une bulle financière des EnR éolien et PV. C’est clair.
      Il est évident aussi que la politique anglaise est en train de changer. C’est une ile.
      Le Japon aussi qui tient au nucléaire.
      A un moment ou à un autre l’Angleterre va se recentrer sur son économie intérieure.





  • VICTOR Ayoli VICTOR 26 avril 2016 18:15

    Les images sans fards de l’industrie nucléaire


    Tchernobyl 30 ans

    Nul besoin de commentaires

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     58 Tchernobyl potentiels en France dans 19 sites

     

     

    Photos X - Droits réservés


  • VICTOR Ayoli VICTOR 26 avril 2016 18:19

    (remplace le post précédent, incomplet.)


    Les images sans fards de l’industrie nucléaire


    http://lantifadas.midiblogs.com/archive/2016/04/26/l-image-sans-fards-de-l-industrie-nucleaire-851440.html


    Tchernobyl 30 ans

    Nul besoin de commentaires




  • JC_Lavau JC_Lavau 26 avril 2016 20:05

    Encore une fois, le comportement des activistes anti-nuc fait vomir. Ils sont amplement majoritaires sur Avox. Les milliardaires qui les gouvernent savent bien qu’en dirigeant ce genre de mythologies, on aiguille les tempéraments activistes sur des foutaises qui ne dérangeront en rien ni leur mainmise mondiale, ni leurs profits, tout en ruinant le pays. C’est cette ruine totale qu’ils sont chargés de réaliser, ces idiots utiles.


  • JMBerniolles 27 avril 2016 09:32
    A ce stade d’échanges d’arguments (si l’on peut dire) il est intéressant de faire un point sur cette question qui reviendra sur le devant de la scène, parce que cette perspective de travaux est d’une importance vitale pour notre industrie nucléaire. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ces projet anglais déchainent les anti nucléaires, ce dont nous avons un aperçu sur ce fil.

    Ce déchainement s’intègre parfaitement dans la campagne contre notre nucléaire lancée par l’Allemagne et relayée par nos intérêts anti nucléaires (l’anti nucléaire peut être un business au niveau politique, Mamère, Voynet, Baupin... , et plus généralement avec les salariés de Greenpeace et Corine Lepage par exemple). Elle trouve naturellement l’appui de ceux qui veulent détruire notre pays. Avec l’apothéose des reportages bidonnés sur Tchernobyl et Fukushima Daiichi où le « modèle » américain s’impose.

    Les arguments réels contre ces projets sont pauvres :
    * la démission du directeur financier de l’EDF. Quelqu’un l’a vu pointer à Pôle emploi ? où d’ailleurs les démissions sont traitées au cas par cas (donc à la tête du client)
    * l’aspect financier justement a perdu toute sa force à partir du moment où il a été analysé. Dans un gouvernement anti nucléaire, on note que le responsable des finances publiques E Macron défend ces projets. 

    * Bien entendu nous avons droit aux couplets sur Tchernobyl et Fukushima Daiichi. Que l’EPR soit d’un autre type de réacteur dans le ligne de ceux qui en 40 ans en France n’ont pas eu d’accidents dépassant le niveau 2 n’arrête pas nos croyants. Qui n’ont d’ailleurs aucuns complexes pour trafiquer
    les conséquences sanitaires (qui font l’objet d’études et de rapports) et matérielles de ces accidents majeurs.

    * on met en avant la situation financière de l’EDF sans vraiment l’analyser....

    Disons que dans ce premier round, l’idéologie a gagné, alors que l’aspect technique montre l’intérêt vital de ces projets


    Dans cette affaire il est intéressant de faire quelques réflexions sur le côté anglais.
    Voilà un pays où la mouvance anti nucléaire ne fait pas la Loi. Greenpeace n’est pas installée dans les allées du pouvoir et l’opinion publique (malgré le souvenir de l’accident de Windscale ) n’est pas hostile au nucléaire.

    Plus généralement, le fait qu’Obama lui-même se soit déplacé pour menacer les anglais, après que Cameron ait été ciblé dans l’affaire des panama papers, montre que l’Angleterre change de cap.
    Qu’elle prend quelques distances avec les USA. Comme le montre également les liens que ce pays tente de recréer avec l’IRAN.
    C’est un point qu’il serait intéressant de creuser. Il trouve ses origine dans la nature du pouvoir transnational qui ravage les pays, dont les USA.

  • jean DERVILLEZ (---.---.224.173) 27 avril 2016 14:06

    Pour connaître la consommation d’électricité au quotidien en France RDV sur le site RTE. Vous y découvrirez une consommation moyenne de 60000Mw soit la puissance installée de 60 réacteurs de 1000Mw en énergie de base. Aujourd’hui chez nous en France aucune production disponible ne répond à cette demande d’électricité. La personne qui peut m’apporter un démenti sera la bien venue. J’ai déjà plusieurs fois posé cette question je n’ai toujours pas eu de réponse !!!!!


  • olivier cabanel olivier cabanel 14 mai 2016 07:51

    à l’auteur

    et à tous les commentateur de cet article signé par un lobbyste malfaisant, promoteur du nucléaire.
    bergniolles, vous poussez l’ignominie jusqu’à l’ignoble.
    je découvre qu’au sein d’une association pseudo/écolo « sauvons le climat », vous avez écrit à la ministre de l’environnement allemande, en lui dénonçant le danger du charbon, (jusque là, ça va...) et en lui opposant un nucléaire qui serait propre !

    extrait :

    "Lettre ouverte à Madame la Ministre de l’environnement de la République Fédérale d’Allemagne,

    Madame la Ministre,

    Nous voyons à quel point vous êtes soucieuse de la santé de vos concitoyens lorsque vous demandez à vos voisins belges et français d’arrêter quelques centrales nucléaires qui représenteraient un danger potentiel pour vos compatriotes proches de la frontière. Actuellement, toutefois, aucun citoyen allemand n’a vu son état de santé se dégrader du fait des centrales nucléaires belges ou françaises.

    on le voit, la honte ne vous étouffe pas.

    transmis à tous ceux qui souffrent d’un cancer...même s’ils ne sont pas tous imputables au nucléaire... transmis à tous ceux qui ont perdu des amis, des parents, à la suite de la catastrophe de tchernobyl.


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