jeudi 14 avril 2016 - par maidoc25

Lettre au Président Bouteflika - Conjectures de paix et conjonctions de coordination

Je connais un grand bienfaiteur qui est dit-on à l’article de la mort. Beaucoup vivent grâce à ce self-made-man. Je connais des académiciens qui manquent de politesse, des parlementaires et des conseillers qui gâchent leur temps épistolaire en ne cultivant point la politesse envers le bas peuple. Celui-là même qu’ils n’interpellent que pour emplir leurs urnes vides. La suffisance des personnages illustres de l’Etat révèle parfois leur absence époustouflante de vocabulaire, de politesse et d’éthique. Ils devraient s’inspirer de la simplicité auguste de Sa Majesté le Roi Sidi Mohammed, qui ne recule point devant les pauvres ni ses fans issus du petit peuple.

 

Que de Pharaons et de tsars ont quitté pour toujours leurs palais ! Que de prophètes se sont éteints, nous laissant les religions du Seigneur en messages afin d’exalter nos âmes, guider nos esprits vers la morale et répandre la paix entre les gens.

Monsieur le Président, Si Abdelaziz Bouteflika, depuis jeune, je vous admire pour votre bagout et brillantissime savoir parler. Par devoir, je vous estime comme une partie de mon patrimoine. De ce fait je ne veux pas qu’on ait pitié de vous.

 

Je déteste que l’on vous montre sous des aspects péjoratifs ou infamants monsieur le Président. Les images de souffrances, partout mises en scène, sans pudeur, sont autant de bavures que de tristes et pales communications. Je le reproche avec amertume à ceux qui les ont générées et rapportées. Ce sont des insultes à la bonne politique qui éclaboussent un président aussi charismatique qu’important. Ces malversations déshonorent la grande Algérie, celle que nous admirons. Cette pénible exubérance, ces mises en scène ignominieuses et dérisoires à la fois, sont une insulte pour l’Algérie sœur et l’intelligence des siens, ce devant un monde, ahuri par tant d’incongrue irrévérence. Au total, on se gausse en Europe, du président fatigué, pour se moquer in fine des Algériens, d’Alger et par la même de la dérive de leur sémillante démocratie.

 

Le juste idéal n’est pas de cacher nos tares mais de respecter les plus faibles. Non pas qu’il faille enterrer les handicapés et les emmurer dans leurs calvaires, mais il est fondamental pour toute morale, il indispensable et obligatoire pour toute conduite humanitaire, de leur garder toute leur respectabilité. Entière et dans la discrétion nécessaire, afin de leur conserver leur courage de malades, leur dignité face à la perversité des maladies et face aux tourments des amoindrissements que les maladies et le grand âge provoquent.

Aucun être humain ne peut éviter sa déchéance finale. Cette pénible étape, fut-elle celle d’une simple personne, ou à fortiori celle du leader historique de la grande Algérie, laisse hagards et pantois. Pourquoi l’a-t-on laissé réduire et s’exposer, passivement, dans cet état ? En tout état de cause, cet aspect pousse à la révolte. On ne peut pas tolérer, que par obédience à toutes les caricatures libertaires et infâmes, la patrie des droits de l’homme laisse triturer ainsi la personnalité de ce grand homme ! Cette image débilitée d’une icône pour les siens, débitée en France et ailleurs, aura fait l’objet de moqueries immondes et de sarcasmes débiles. Et c’est une ignominie que de l’avoir laissé faire, messieurs les ministres responsables de ce morbide état de fait ! C’est une ligne rouge de honte, une tache abjecte pour ces gens, dit civilisés, qui ont poussé le sarcasme et la forfanterie jusqu’à se moquer en public, de ce Bouteflika, pour amuser les foules avec condescendance et flatter de façon aussi nauséabonde leurs audimats et pervers égos. C’est de la délinquance diplomatique envers laquelle il faut unir nos forces maghrébines pour que cessent ces gausseries sarcastiques démentielles et pathologiques.

 

Autocritique désinhibée. Pourquoi et à qui est-ce que je m’adresse ? Disons que c’est une lettre dans une bouteille jetée à la mer des amertumes !

C’est un médecin, respectueux des malades, qui vous parle avec pudeur et respect. C’est un aspect de la dignité due aux malades et aux handicapés que je ne peux pas taire en tant que responsable d’une association de malades neuro-myopathes.

J’ai 72 ans, à peine quelques berges de moins que Si Abdelaziz Bouteflika qui a du faire les mêmes écoles que les miennes. Dans une ville pareillement ouverte à la civilisation, un fleuron de la grande nation musulmane. Ce berceau millénaire depuis des générations, celui de My Idriss et de la Qaraouiyne a logé dans ses rues et ses écoles maints ministres et familles algériennes. Cette ville, à l’instar d’Oujda, a vu des centaines de familles réfugiées, y venir en exil et y travailler dans l’honneur et la fraternité, dans l’estime et l’égalité tout autant que les marocains. Eux-mêmes des indigènes colonisés à l’époque et dont la fibre patriotique a été éveillée par le même levain nationaliste, allumé d’Orient.

 

C’est en médecin, fier d’avoir étudié avec des Juifs, des Français, des Espagnols et des Algériens que je me révolte et que je le crie de manière existentielle contre cette insane forclusion doublée de moqueuses forfanteries. Vous vous êtes rendus coupables de laisser péricliter et moisir le Président dans une fonction aussi haute en importance. Un magistère qui exige force, maîtrise des mots, élocution et respectabilité. Hélas, diriez-vous, c’était maktoub !

 

J’ai fait la grève avec les Algériens, entre 1953 et 1954. J’ai grillé une année scolaire, qui m’en a causé bien plus en cascades, ce en solidarité avec les Algériens quand a éclaté la guerre de libération de l’Algérie. J’ai participé à leurs manifs, à leurs chants. ‘’Mine jibalina talaâa sawtou al ahrare younadinaa lil istiqlal, listiqlal li watnina !’’ J’ai participé de près à leurs activités de scouts algériens à Fès. Une fois leur indépendance arrachée, j’ai accompagné de mes amis et camarades, dans cette Algérie libérée. De Zouj Bghal à Tlemcen, de Bel Abbes à Oran, puis d’Alger à Tizi Ouzou. J’ai aidé des confrères médecins venus de Ghardaïa et soutenus mes alliés de Constantine comme ceux qui sont partis pour Paris.

Tout ceci pour dire mon déchirement, brûlant et explosif, à la vue des photos de la déchéance de ce grand homme qu’est Abdelaziz Bouteflika. Celui qui, nonobstant le deal Sahraoui où est tombé Alger, est venu rejoindre des dizaines de chefs d’états et de leaders qui avaient accompagné, avec sympathie et déférence le cortège funèbre de feu Hassan II. C’est un souvenir, une reconnaissance mondiale de la grandeur de notre roi, qui me touche et qui honore les Marocains. Et c’est dire l’estime dont lequel le président Abdelaziz Bouteflika tenait SM Hassan II

 

J’ai été ulcéré par la conduite des Libyens après le coup d’état qui a renversé le Roi Idriss Senoussi. J’ai été remué, déçu en voyant les frères Algériens se liguer avec Kadhafi contre le remembrement de nos provinces sahraouies. Eux, nos frères algériens, qui avaient reçu en guise de dote de séparation de la France, un territoire sahraoui immense et inattendu, vaste comme la France ! Un espace qui inclue des terres qui nous appartinrent dans le passé, avant d’être englouties par les expéditions françaises et administrées dans le cadre de leur dit-département français d’Algérie !

C’est ce que m’ont appris mes profs français de l’époque. C’est ce croient depuis des générations les Marocains, ces héritiers des Maures, qui vécurent dans cette région bien avant l’incursion des Romains dans notre Afrique du Nord. Par-delà le prisme monophtalme étroit ou polyphonique, les frères Algériens liront mes convictions, devant-eux, je maintiens et je réitère ces vérités historiques.

Je leur dis que j’ai été ulcéré et malade de voir Si Bouteflika dans cette état stuporeux ! J’en veux à tous ceux qui l’ont montré dans cet état déficitaire, devant Valls et ses prédécesseurs ! Une exhibition morbide, au lieu de le vénérer et de garder entière sa dignité et celle de l’Etat algérien ! Moi qui ai créé une association de neuro-myopathes, des malades, je ne supporte pas cette dérision ! Les Algériens sont-ils à court de grands hommes ? Je ne le pense point.

L’AAMM, cette association que je dirige depuis 15 ans, aide des Algériens en leur fournissant, lors des manques en médicaments, de quoi soulager ceux qui le demandent, afin de les sauver des crises de myasthénie grave. Je suis ulcéré, malade en constatant qu’après des décades nos frères ne sont pas parvenus à la paix maghrébine. J’ai envie de vomir devant cet échec des nôtres. Notre passé, ses décades dans le doute et les échecs au lieu de jouir, de notre vivant de notre Maghrébité et de participer à construire la paix universelle.

Je voulais écrire une lettre au premier Président Ben Bella, que j’avais vu en compagnie de Josip Broz Tito, lui qui dit-on est de mère marocaine…Hélas…J’étais heureux de la rencontre de feu Hassan II et de Houari Boumediene. Peine perdue ! Et puis vint un fidèle de Kénitra si Mohamed Boudiaf…Hélas, il emporta nos espérances au paradis des martyrs.

Il nous reste un autre algérien d’Oujda. Le fils du FLN, le chatoyant diplomate. Je voulais lui dire de faire la paix de son vivant. Pouvez-vous, lecteur ou conseiller du président à la Mouradia, le lui dire ? De comprendre, tous, que le mur de Berlin est tombé et que Poutine n’est pas notre ennemi ! Monsieur Bouteflika, vous devez être capable de me lire et de donner vos ordres à votre respectable armée et à votre Parlement.

Les frontières doivent être levées et surveillés. Il faut clore le dossier du Sahara sans ténesmes et ouvrir celui du Grand Maghreb. Que voulez-vous laisser comme dégâts à vos enfants et comme haines éternelles à nos futures générations ? Phosphates et pétrole tariront un jour. Les chefs actuels, leurs ministres partiront. Voulez-vous dévaster le Maghreb, comme l’a été le Moyen Orient dans ses déchirements ? Toute diplomatie, toute politique et accords ne sont point faits pour opposer les peuples les uns aux autres et les pousser aux instincts de meurtre, de haines et d’anéantissement. Je viens de voir Kerry visiter le mémorial d’Hiroshima ! Par-delà les décades, pensez-y un peu, je vous prie.

Qui suis-je pour oser parler au sérail du Président ? Un prix Nobel de parodie ? Un epsilon virtuel ? Aussi, demanderais-je aux militaires qui gèrent l’avenir algérien et qui protègent le pays, je demanderais à ses cadres et je demande encore à son frère cadet, de tout faire pour lancer et édifier la paix des braves. Enfin une victoire du vivant de Bouteflika, en son honneur surtout, une paix des peuples. Un chantier de travail complémentaire, entre les frères. Ce au moment où l’Europe s’est unie, malgré ses innombrables guerres antérieures ! Celles qui nous valurent la création d’Israël, voire l’incendie et l’éclatement des pays du Moyen-Orient ! Pensez-y ! Les pays arabes brûlent, ceux des musulmans aussi. Est-ce l’incendie qui présage l’Apocalypse ? Nous devons démontrer nos compétences aux médias, cesser cette incapacité de briller, honorer fièrement nos Pays et non leur montrer nos faiblesses. Ou pis encore cette laide décrépitude, naturelle certes, où l’on se complait à exhiber un patient trop fatigué, en la personne de l’un nos meilleurs dirigeants.

Prière de former et de vouloir lancer d’urgence un comité des sage, un comité de gérance et de régence, pour laisser notre grand et cher frère se reposer loin de la moquerie des médias étrangers. Ils ne nous veulent pas que du bien. Ces veules et hypocrites parangons qui instillent les haines, les peurs, les sarcasmes, les guerres et les fractionnements. La moquerie des medias qui nous épient, qui nous snobent ou qui nous font honte pour prospérer, doit cesser grâce à notre union, au lei d’en être les facteurs de dissension !

Que nous ont laissé nos ancêtres communs ? N’avons-nous pas un minimum de fraternité et de civilisation ?

Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 13 Avril 2016

 



11 réactions


  • J.MAY MAIBORODA 14 avril 2016 16:22

    Mes respects et mes salutations au Dr Idrissi My Ahmed pour son article empreint d’une belle humanité.

    C’est avec conviction que je lui décerne une « étoile » d’excellence.
    Ceux qui sont par contre à condamner sont ceux qui s’abritent derrière ce qu’est devenu Boutef pour se maintenir au pouvoir.

    CF. « EL WATAN » du 13/04/16
     « u zinu »  http://www.wmaker.net/u-zinu/

  • maidoc25 maidoc25 14 avril 2016 22:50

     Il y a des textos si haineux de certains énergumènes qui ont l’injure si facile et la bouche si nauséabonde, qu’on peut être certain que leur tractus digestif est à placé à l’envers comme leurs mots .


  • Jonas 15 avril 2016 08:46
     A l’auteur .
     << Un arabe, exerçant un commandement ne le céderait ni à son père ,ni à son frère, ni au chef de sa famille. S’il consentait,ce serait contre-coeur et par égard pour les convenances : aussi trouve-t-on chez les Arabes beaucoup de chefs et de gens revêtus d’une certaine autorité. Tous ces s’occupent , les uns des autres , à pressurer la race conquise et à tyranniser . Cela suffit pour ruiner la civilisation >>. ( Ibn Khaldun 1332/1406, Les Prolégomènes )

    Je pense que si les dirigeants Arabes ( a l’exception du tunisien Habib Bourguiba ) avaient le sens de l’Etat et le souci et l’intérêt de leur peuple , ils auraient reconnu l’Etat d’Israël , un Etat né en même temps que de nombreux pays arabes de la région.

    Mais c’est un autre sujet , mais pas très loin. Le cas de l’image de Boutéflika , rejoint celle de Houari Boumédienne , lui aussi grand malade , comme les responsables de l’URSS , Iouri Andropov et Kanstantin Tchernenko. Ce sont des régimes autoritaires. 

    Ce n’est pas Boutéflika qui qui a la main sur l’Algérie , comment le pourrait-il , lui le mort- vivant, embaumé par l’armée pour finir son quatrième mandat.

    C’est l’armée qui détient le vrai pouvoir ,c’est elle qui met  en coupe réglée le pays. C’est elle qui ne veut pas que l’affaire du Sahara occidental soit réglée , parce qu’elle y trouve son profit et sa domination sur les rouages économiques. 
    L’Affaire du Sahara occidental , peut trouver sa solution , si l’Algérie cesse de financer et de porter à bout de bras le Polisario.
    Si les responsables du Polisario, sont pragmatiques et veulent du bien pour leur peuple , c’est en trouvant un accord avec le Maroc.

    Pourquoi ? Parce que l’Algérie est un mauvais exemple . Voilà un pays riche dont la population est de plus en plus pauvre. Depuis l’arrivée de Boutéflika , plus de 900 milliards de dollars ont été perçus ,dont plus de 30% se sont volatilisés dans la corruption. 97% des recettes grâce aux hydrocarbures, assurent 70% des recettes budgétaires. Les importations qui couvrent l’alimentation représentent 60 milliards de dollars . Le taux de chômage est de plus de 25% de la population active et + de 50% chez les diplômés . Ce qui n’empêche pas l’armée de faire travailler les entreprises chinoise et notamment dans la construction de la grande mosquée.
    L’Algérie file un mauvais coton et n’a plus les moyens pécuniaires de maintenir la paix civile à coups de subventions et de transferts et d’emplois publics. qui absorbent plus de 28% du PIB.
    Il est temps que l’Algérie , s’occupe de ses habitants et laisser le Polisario qui lui coûte cher , trouver un arrangement , dans la dignité et le respect avec le Maroc.
    Il faut que les Sahraouis , mettent en regard ce qu’ils peuvent gagner avec le Maroc et tenir compte du nombre des immigrés Algériens qui ont fui leur pays ( En France uniquement + de 1, 700 000 ) en Grande-Bretagne-Canada, Australie, EtatsUnis etc. Comment un pays dont la population cherche à fuir peut demain aider les jeunes sahraouis à trouver un avenir dans leur petit territoire. 
    En politique , on ne choisi pas la meilleure solution , cela n’est pas possible , mais la moins mauvaise. 

    • COVADONGA722 COVADONGA722 15 avril 2016 12:56

      @Jonas
      bonjour,

      L’Affaire du Sahara occidental , peut trouver sa solution , si l’Algérie cesse de financer et de porter à bout de bras le Polisario.
      Si les responsables du Polisario, sont pragmatiques et veulent du bien pour leur peuple , c’est en trouvant un accord avec le Maroc.

      Du peu que j’en connais ces peuples du désert n’ont pas un sentiment d’appartenance nationale , a quel titre le devrais t ils d’ailleurs des frontières ont étés tracées arbitrairement et ne recoupes pas forcement une unité de peuplement 
      et de langues . S’agissant de ces peuples qui se déplacent dans cette zone depuis la nuits des temps les frontières ne veulent rien , Dans les 70s je suis tombé sur deux targui qui venait de Cyrénaïque allaient vers le fleuve chari nous étions du coté de du emi koussi bande d’Aozou au Tchad ils filaient au Niger « pour affaire matrimoniale , un achat » Notre gradé a essayé de leur expliquer les papiers afférent
      a la traversée de 3 pays l’ont regardé comme si c’était un martien, pourtant ces deux targui rien qu’en levant le nez vers les étoiles je suis sur qu’ils traversaient le désert plus en sécurité que nous .Les peuples sahraoui ont ils nécessairement besoin d’une conscience et représentation nationale dans le sens ou ce qu’ils considèrent comme leur espace territorial chevauche plusieurs pays ?

    • Jonas 15 avril 2016 15:42

      @COVADONGA722

       
      Vous avez raison si l’on parle de ces nomades qui existent toujours , mais le seront de moins en moins. avec le temps. , Mais rares sont les pays qui ont recouvré leur indépendance et qui remettent en cause l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation. 

      Absolument , le Polisario est , financé et armé par l’Algérie. Ce dernier pays grâce aux hydrocarbures et leurs milliards de dollars ,pensait mettre à genoux le Maroc , qui lui n’a pas la chance de disposer d’une telle manne. Le but de l’Algérie est que le Sahara Occidental devienne indépendant afin qu’il soit sous son influence directe. . 
      L’armée , Algérienne a besoin de maintenir ce conflit sur le feu ( si je puis dire) pour ramasser les bakchichs relatifs aux achats d’armement russe. 

    • Jonas 15 avril 2016 16:30

      @OMAR

      Je suis sûr , qu’il ne vous a pas échappé que j’ai parlé également des malades qui gouvernaient l’URSS et comme les dirigeants algériens s’inspiraient de leur gouvernance , des restes y demeurent encore. dans leur tête . J’espère et souhaite que la nouvelle génération aura d’autres références.

      Omar , vous contrevenez au principe constitutionnel érigé par l’Algérie « Refus de toute ingérence dans les affaires internes des Etats ». Alors pourquoi l’Algérie se mêle d’un conflit opposant le Maroc et le Polisario ? Que dirait l’Algérie , si le Maroc venait à soutenir la révolte Kabyle ? L’Algérie n’a rien avoir avec le Sahara Occidental , qui était une colonie Espagnole. Pour aller vite , c’est aux lendemains de l’indépendance de ce territoire que deux pays le revendiquent , le Maroc et la Mauritanie. 
      Le Maroc bien avant la venue des européens au Maghreb a toujours estimé que ce territoire faisait partie intégrante de son territoire. La Mauritanie avait abandonnée ses droits ,reste le Maroc. 
      Oui , Omar , le Maroc et le Polisario peuvent trouver un terrain d’entente , si des pays étrangers ne cherchent pas à utiliser le conflit , pour faire diversion des problèmes économiques et sociaux. 
      C’est dans l’intérêt de l’Algérie , que ce confit finisse , et que ce pays , consacre , son argent et son énergie à la construction du pays , d’autant que le baril du pétrole à perdu plus de 70%de de sa valeur. 
      Personne n’a à décider à la place du Maroc et du Polisario ce sont eux qui choisiront l’option qui leur convienne. Ils sont les principaux intéressés.
       
      Les déclarations du secrétaire générale des Nations-Unis Ban Ki-moon au camp de Tindouf et à Alger , ne sont pas là pour faciliter le dialogue entre les deux parties. Les conseillers du secrétaire générale de l’ONU , auraient dû , le diriger sur le terrain d’autres conflits qui font des dizaines de morts par jour.. 

  • maidoc25 maidoc25 15 avril 2016 11:51

    Merci de votre saine lecture et de votre patiente et précise mise au point JONAS.


  • maidoc25 maidoc25 15 avril 2016 14:52

    Par delà les acerbes et lâches insultes, si déplorables sur Agoravox, c’est une nature et un parler pour certains, il est des gens qui ne veulent pas dialoguer ni tenter de comprendre les propos d’autrui, ça les regarde. 


    Je parle librement de paix et d’un homme qui souffre et que l’on montre, sans pudeur, ostensiblement
    Ne sortons pas du sujet, aussi névralgiques au susceptibles soit-on ! 

    Je remercie tous ceux qui m’ont lu , et tous ceux qui ont montré leur culture du débat et leur politesse. 

  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 15 avril 2016 17:59

    Je vois que vous ignorez tout de « L’Algérie » 


    Votre lettre ne sera pas reçue ni lue par Bouteflika mais par par le Divan d’Alger ! 
    Ce territoire ne vit pas, ne vit plus depuis 1980 au XXe et puis au XXI siècles mais barbote dans l’obscurité des siècles obscurs quand la Piraterie Européenne occupait les côtes Nord Africaines !

    Depuis la mort de Boumédiene qui était un vrai chef d’Etat, le FLN avait muté en un régime inhumain et avait adopté une nouvelle idéologie qui consiste à choisir non pas « un président qui décide » mais un servant du régime comme c’était le cas des Dey de la piraterie. Les hors la loi d’Alger sont en train d’exploiter Bouteflika et décident à sa place et sous sa responsabilité : Plus politique satanique n’existe pas sur cette planète !!! 

    Il y a juste un problème insurmontable aujourd’hui : Il y a pas de successeur, en effet personne ne veut jouer le rôle de président-épouvantail au risque et au péril de sa vie ... Parce que la loi du Divan est celle-ci : Ou le « président » obéit ou il est éliminé ou s’il a de la chance... juste éjecté ! Il suffit de revisiter les événements depuis 1980 à ce jour pour se rappeler le sort funeste des « présidents du Divan d’Alger » !!! 

  • maidoc25 maidoc25 24 avril 2016 17:28

    ’’ Pas de réponse, bonne réponse ’’ 

    ’’Laissez-le dormir, au réveil, ils se souviendront ! ’’

     in Mme Student ,’’ Les chroniques différées ’’

  • maidoc25 maidoc25 28 janvier 2017 02:48

    BON ANNIVERSAIRE MONSIEUR LA PRESIDENT 


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