mardi 12 janvier 2010 - par Paul Villach

« Lionel raconte Jospin » ? L’aveu d’une duplicité foncière ?

Un plan médias d’enfer promeut le livre et le film télévisé dont il est le héros. M. Jospin est invité partout : il saute de studios de radio en plateaux de télévision et en interviews dans les journaux. On l’y entend dresser un bilan flatteur de sa vie politique, maintenant qu’il a pris sa retraite. Ce bilan l’est-il vraiment pour tout le monde ?

Un homme politique sans casserole
 
À son crédit, on doit reconnaître qu’il fait partie des politiques de premier plan dont aucune affaire n’entache le nom. Ce n’est pas si fréquent pour que cela mérite d’être souligné. Comment rester intègre quand autour de soi chacun cherche à tirer profit du pouvoir qu’il exerce ? Il y a une recette Jospin qui mériterait d’être plus connue. Il n’a même pas été inquiété quand les officines de racket des partis politiques ont été poursuivies en justice pour avoir écumé les marchés publics. Alors qu’il avait été Premier Secrétaire du Parti Socialiste, c’est le trésorier, M. Emmanuelli, qui a été condamné en 1997. Il est vrai que le même cas de figure s’est retrouvé au RPR : des lampistes ont été offerts en victimes expiatoires.
 
 Un entriste trotskiste au PS
 
La seule affaire tout de même qui colle aux basques de M. Jospin est la dissimulation de son adhésion au trotskisme quand il est « entré » au PS en 1971 jusqu’à en devenir un des principaux dirigeants. Cet entrisme, révélé en 2001 mais nié en 1995 par l’intéressé qui a prétendu, en réponse à une question du journal Le Monde, qu’on le confondait avec son frère, dessine une complexion psychologique, morale et politique bien singulière.
 
Le trotskisme est au communisme ce qu’est l’intégrisme aux religions établies. Persécuté par la variante stalinienne dominante et redouté par les familles socialistes et libérales, il a développé une culture de la lutte clandestine. Son statut de minoritaire l’a conduit à adopter une stratégie où l’entrisme (encore appelé "infiltration") permet de pénétrer en secret la direction des organisations et des institutions pour en extorquer des informations confidentielles et en infléchir secrètement le cours des décisions. L’Opus Dei dont on a récemment évoqué les méthodes (1), vise pareillement à « entrer » au cœur des centres de décisions économiques, politiques et culturels.
 
Peut-on du jour au lendemain se libérer d’une mythologie qui a exigé du militant un investissement personnel si total ? Ce doit être difficile, des réflexes ont été pris durablement. Comment s’en défaire ? C’est pourquoi le titre du livre et du film de Patrick Rothman, « Lionel raconte Jospin  » ne pouvait pas être mieux choisi pour parler de M. Jospin : n’est-ce pas avouer, pour révéler la duplicité du personnage, que sous le masque public de Jospin, le socialiste, devenu Premier Secrétaire et Premier ministre socialiste, se dissimule le visage de Lionel le trotskiste ? Des indices tendent à montrer, en effet, que Jospin le socialiste a pu être inspiré par Lionel le trotskiste.
 
Quatre décisions de M. Jospin, ministre de l’Éducation nationale
 
Quand, à partir de 1988, il a été ministre de l’Éducation nationale , quatre de ses décisions n’auraient pas été désavouées par un trotskiste.
 
1- « L’affaire du voile à l’école », en 1989 : l’Islamisme comme allié objectif ?
 
L’une est la volonté de laisser pourrir « l’affaire du voile à l’école » en ne légiférant pas et en s’en remettant à un arrêt du Conseil d’État. La confusion a été ainsi semée pendant une quinzaine d’années en laissant à chaque établissement le soin de résoudre les problèmes au cas par cas. La progression islamiste a été telle qu’en 2004, une loi est devenue inévitable.
 
Cette complaisance ne ressemble-t-elle pas à une alliance stratégique objective comme les aime le trotskisme, en stratège au long cours : les ennemis de nos ennemis sont nos amis ?
 
2- L’invention de « la Hors Classe » pour une soumission aveugle à l’autorité
 
La gestion des personnels de l’Éducation nationale n’a pas été plus heureuse. Sous couvert d’améliorer le traitement minable des professeurs, M. Jospin a cru sage d’ajouter à la grille indiciaire de 11 échelons, régissant leur avancement et l’augmentation progressive de leur rémunération, une « Hors Classe », réservée chaque année, cela va de soi, à un faible pourcentage des plus méritants d’entre eux. Sans doute un barème a-t-il été instauré pour donner le change. Mais la décision d’accès à la « Hors classe » appartient au recteur.
 
Inutile d’insister ! Un professeur peut avoir les points nécessaires et même bien au-delà du dernier promu, la « Hors classe » lui reste à jamais fermée si le recteur en décide ainsi sans autre raison que son bon plaisir. On frappe l’indocile au portefeuille. Et qu’en est-il résulté ? La débandade dans les groupes qui contestaient au cours des années 80 le fonctionnement de l’Éducation nationale, comme l’imbécile inspection pédagogique qui prétend à la fois conseiller et sanctionner, comme si c’était possible. François Bayrou, lui-même, la qualifie de « sommet d’infantilisation  » inutile et même nocive à l’institution (2). Or, refuser l’inspection pédagogique, comme tant de professeurs l’ont fait dans les années 80, a désormais signifié devoir renoncer à « la Hors classe » et à l’augmentation de salaire importante qui l’accompagnait, au regard du salaire ordinaire insuffisant. M. Jospin a réussi un coup de maître : la course à la faveur individuelle a été lancée et a détruit dans l’institution, d’un coup d’un seul, l’inclination à la solidarité. La courtisanerie est devenue la règle de conduite du personnel.
 
N’est-ce pas le rêve du trotskisme que de disposer d’individus soumis aveuglément à l’autorité ?
 
3- L’indifférence à la loi
 
Le respect de la loi, au surplus, n’est pas l’obsession de cette pensée politique. Dans « l’affaire du lycée militaire d’Aix-en-Provence » qui éclate en novembre 1985, et où deux professeurs ont été sanctionnés pour avoir dénoncé l’apprentissage de chants nazis dans l’établissement, M. Jospin montre, quand il devient ministre, en quelle estime il tient la loi. Au cours du long contentieux qu’a suscité cette affaire, Claude Maignant, un des deux professeurs victimes, obtient du tribunal administratif de Marseille l’annulation d’un arrêté le privant d’un poste de chaire supérieure au lycée Lakanal de Sceaux (Hauts-de-Seine). Or, le ministre Jospin se permet de reprendre rigoureusement dans les mêmes termes, quelques semaines plus tard, un arrêté identique à celui qui vient d’être annulé. Saisi une nouvelle fois par la victime, le tribunal administratif a évidemment annulé à nouveau ce nouvel arrêté, le 6 novembre 1990, en dénonçant la conduite du ministre qui avait pour but, dit le jugement, « de faire obstacle à une décision de justice » ! Bel exemple de citoyenneté donné par un ministre !
 
Il est vrai que le Droit, selon le catéchisme trotskiste, n’est qu’un chiffon de papier, la simple sanction provisoire d’un rapport de forces.
 
4- Le formalisme scolastique qui a dévasté l’Éducation nationale
 
Enfin, le formalisme scolastique qui a dévasté l’enseignement du Français date des instructions officielles signées par le ministre Jospin et parues au Bulletin Officiel de l’Éducation Nationale n°12 du 23 mars 1989. Une signification erronée du verbe « informer  » a été ainsi définie pour longtemps, non pas explicitement, mais en douce par une série de mots qui s’opposent, telle que celle-ci : « (l’élève doit pouvoir) reconnaître les objectifs du message : exprimer des faits, des idées, des sentiments, informer, expliquer, argumenter, démontrer, persuader, inciter à une action, chercher à influencer, réfuter, questionner, etc. »
 
Il a été ainsi appris aux élèves qu’on peut exprimer des «  faits » alors que seule est possible «  la représentation de faits  », ce qui change tout ! Et par simple opposition, il leur a été enseigné qu’ « informer » diffère de « persuader  », d’ « argumenter », d’ « expliquer » ou de « chercher à influencer  » et consiste donc à transmettre un « fait avéré  » sans volonté d’influencer, ce qui est rigoureusement impossible !
 
Fondée sur cette « théorie promotionnelle erronée de l’information » chère aux médias, une désorientation discrète des élèves a pu ainsi être organisée. On en voit aujourd’hui les dégâts à la qualité médiocre de l’information disponible dans les médias officiels et au comportement désinvolte de ces médias envers leurs cibles ! Ils auraient tort de se gênés devant des citoyens aussi désorientés. (3)
Un trotskiste n’a pas besoin de citoyens qui sachent s’informer par eux-mêmes mais de « masses » récitant un catéchisme rempli de vérités incontestables qui n’influencent pas et croyant sur paroles leurs dirigeants bien-aimés qui ne les influencent pas davantage !
 
La loi liberticide du 12 avril 2000
 
Devenu Premier ministre, M. Jospin s’est-il pour autant libéré de l’emprise de Lionel le trotskiste ? Hélas non ! Il a fallu que la loi du 17 juillet 1978, une des grandes avancées libérales due au Président Valéry Giscard d’Estaing contre l’opacité de l’administration, source d’arbitraire, fût détruite en 2000 par la Gauche plurielle sous la direction de M. Jospin.
 
Depuis 1978, tout document administratif nominatif devait être transmis de droit à sa demande à toute personne dont le nom y figurait. Il était alors devenu possible d’instaurer un débat contradictoire en cas de lettre de dénonciation, et de saisir au besoin directement les tribunaux avec une pièce à conviction incontestable, la lettre litigieuse. Depuis la loi du 12 avril 2000, aucune lettre de dénonciation ne peut être transmise à sa victime, car cette communication peut nuire au dénonciateur. Il fallait l’inventer ! (4)
 
La façon dont la loi a été vidée de sa substance est aussi révélatrice d’une mentalité familière des pratiques clandestines : cette loi a été glissée en catimini dans un pot-pourri de textes divers et votée les yeux fermés par le Parlement, comme ça s’est reproduit récemment pour la révision d’une loi pénale qui a permis à la Scientologie de ne pas être dissoute ! (5)
 
La loi du 12 avril 2000 a instauré de facto implicitement un dossier clandestin inaccessible aux victimes pour recueillir ces lettres de dénonciation qui ne leur sont pas communicables. Il n’en faut pas plus pour alimenter une activité policière secrète et inspirer un « management » autoritaire. Des lettres de dénonciation, conservées sans avoir été soumises au débat contradictoire à l’insu de leurs victimes, peuvent ainsi nuire durablement à une carrière, sans autre forme de procès...
 
 Le trotskisme est expert en la matière et en particulier sur la manière de dresser les hommes : la délation est indispensable à un État policier et à la clique de ses dirigeants bien-aimés.
 
Non, M. Jospin ne laisse pas un bon souvenir chez certains démocrates. C’est peut-être la faute à Lionel le trotskiste qui s’est infiltré et enkysté en secret dans le PS. Il a, semble-t-il, inspiré des décisions sans doute discrètes, qu’on pourrait croire anodines, comme c’est dans la nature du trotskisme d’agir, mais aux conséquences considérables : l’alliance objective avec l’ennemi de son ennemi, l’indifférence à la loi, la soumission aveugle à l’autorité, la désorientation intellectuelle des citoyens et la protection du délateur ont fait des ravages dans la société française. On a assisté à une destruction progressive de l’Éducation nationale : le savoir est maltraité et le professeur asservi par l’instauration d’une méthode de management fondée sur des méthodes policières dans le parfait mépris de la loi en général et des droits de la Personne en particulier. , "C’est clair" comme disait son slogan de campagne présidentielle, il était grand temps que M. Jospin prît sa retraite avec Lionel, son double diabolique. Paul Villach 
 
(1) Paul Villach, « Les méthodes totalitaires de l’Opus Dei dénoncées par 165 de ses anciens membres dans la revue Golias  », AgoraVox, 5 janvier 2010
(2) François Bayrou, « La décennie des malappris  », Éditions Flammarion, 1993.
(3) Paul Villach, « Meurtre « à la une » d’un lycéen : la manipulation discrète des esprits par France Inter  », Agoravox, 11 janvier 2010.
(4)Paul Villach, « Aussi liberticide qu’EDVIGE : la loi du 12 avril 2000 qui protège les délateurs  », AgoraVox, 13 septembre 2008
(5) Paul Villach, « La Scientologie sauvée par une loi discrète ? Un précédent : la protection des dénonciateurs ! », AgoraVox, 15 septembre 2009.
 
 


82 réactions


  • Charles Martel Charles Martel 12 janvier 2010 11:03

    En progrès Paul, parmi les liens que vous placez d’habitude n’ont le droit de siéger que ceux qui mènent à vos propres contributions. F.Bayrou a réussi à y obtenir un strapontin. Quelle claque !


    • distance critique 12 janvier 2010 17:34

      A quoi ça sert de lire le livre d’un politicien qui n’est même pas arrivé à faire sa psychothérapie pour surmonter l’échec après tant d’années ?

      A posteriori Jospin donne raison à ceux qui n’ont pas voté pour lui !


    • distance critique 12 janvier 2010 19:37

      La logorrhée de Renève n’est que procès d’intention, accusations non motivées, suppositions gratuites et conclusions non étayées !


    • distance critique 12 janvier 2010 19:51

      intericonicité est plus esthétique comme terme savant  smiley


    • distance critique 12 janvier 2010 19:53

      grâce aux trolls j’ai appris le sens de mainate et de psittacisme

      qui a dit que les trolls ne servaient à rien  smiley


    • caramico 17 janvier 2010 14:38

      Moi j’ai bien aimé le « psittacisme » venant d’un psitacidé. C’est rigolo !
      Mais je ne me prononce pas sur le fond.


  • french_car 12 janvier 2010 11:11

    Du bon Villach qui remache son aigreur et nous assène pour le centième fois ses misères avec l’éducation nationale.
    Il n’a pas lu le bouquin de Jospin, il s’en fout, il en a fait son titre en tant que leurre d’appel textuel. Pour faire bonne mesure 12 lignes de banalités sur Jospin l’incorruptible trotskyste in filtré. Et ensuite la chanson connue et mille fois ressassée.
    Léon est demandé au parloir smiley !


  • french_car 12 janvier 2010 11:14

    On note au passage que Villach est contre l’augmentation au mérite et contre le contôle de la qualité de l’enseignement. Un vrai bon foncionnaire comme il n’y en a plus que dans les musées.


    • Paul Villach Paul Villach 12 janvier 2010 12:05

      @ Chanteclerc

      Le troll French Car n’a pu s’empêcher encore de faire étalage de son ignorance ! En attendant, ça lui permet de faire diversion, vu que face à la représentation fidèle des faits que je donne, il est difficile de contredire.
      J’essaie de mettre en perspective une série de décisions qui trouvent explication dans une représentation du monde que le trotskisme ne désavouerait pas. Paul Villach


    • french_car 12 janvier 2010 15:11

      Argumentez Villach au lieu de rabâcher.


    • french_car 12 janvier 2010 15:15

      Chantecler, soit on est rallongé à l’ancienneté avec tout ce que ça comporte de démotivation - et qui explique que pas mal de profs soient aigris ou résignés - soit on est augmenté au mérite comme dans le privé avec le risque que vous évoquez. 
      La méthode d’évaluation par une visite organisée de l’inspecteur avec prévenance etc etc est contestable, que proposez-vous à la place ?
      Pour moi la meilleure évaluation consiste à sonder élèves et parents, puisque la finalité c’est quand-même d’instruire les élèves.


    • Paul Villach Paul Villach 12 janvier 2010 16:59

      @ French car

      Redressez votre bavoir, vous bavez sur votre chemise ou abstenez-vous de parler de ce que vous ne connaissez pas ! Paul Villach


    • french_car 12 janvier 2010 17:06

      Villach vous ne pouvez pas vous empêcher d’insulter à défaut d’argumenter ?
      Venant d’un ex-prof cela ne m’étonne guère mais c’est tout de même désolant.
      Je parle de ce que je connais et contrairement à vous je ne me prétends pas omniscient.


    • distance critique 12 janvier 2010 17:22

      Qu’est-ce que vous connaissez à part le manuel du troll bas de gamme ?


    • french_car 12 janvier 2010 18:34

      C’est malin de le provoquer sur le terrain du trotskysme Léon ! Maintenant Villach est plongé dans Wikipedia avec sa boite d’aspirine à côté smiley


    • ZEN ZEN 12 janvier 2010 18:36

      Dans l’eglise trotzkyste, il y a beaucoup de chapelles...


    • L'enfoiré L’enfoiré 12 janvier 2010 18:58

      Paul,
       Vous n’avez pas répondu à Léon et je crois que c’est assez clair de la réponse.
       On ne peut pas écrire en permanence et lire en même temps.
       24 heures dans une journée, à la recherche d’une 25ème heure, sans doute.
       Je me rappelle votre premier article sur la journée de la jupe.
       Il a suffit que je vous donne la référence et hop l’article était écrit.
       Ca c’est du Villach tout craché.... le Lucky Luck d’AV smiley
       Jospin, je n’en suis pas spécialiste. Je n’oserais jamais parler à sa place.


    • Paul Villach Paul Villach 12 janvier 2010 19:12

      @ Zen

      Vous avez la parole biblique.

      Il reste que cette mouvance, à mes yeux, a fait beaucoup de mal. L’expérience que j’en livre, est celle que j’ai vu à l’oeuvre dans l’Éducation nationale.
      Et ce n’est pas moi qui ai inventé l’entrisme de M. Jospin au PS.

      Les décisions précises que je cite, dessine une ligne de conduite déterminée mais désastreuse. Cela sent le trotskisme tel que je l’ai humé autour de moi pendant 30 ans. Paul Villach


  • voxagora voxagora 12 janvier 2010 11:28


    Mais il me semble que le troskysme ou rien c’est pareil, non ?


    • Paul Villach Paul Villach 12 janvier 2010 12:30

      @ voxagora

      Eh bien ! Voyez les choix de Jospin que j’ai présentés ! Ce n’est pas rien, vu les dégâts qu’ils provoquent depuis ! Paul Villach


  • Clojea CLOJEA 12 janvier 2010 11:42

    A lire de Yves Bertrand, ex patron des RGs, son dernier livre « Ce que je n’ai pas dit dans mes carnets », ce qu’il pense de Jospin. Et ben, heureusement qu’on a échappé à Jospin Président. J’espère qu’il n’aura pas l’idée de se présenter en 2012... Au secours....


  • docdory docdory 12 janvier 2010 13:22

    Cher Paul Villach

    Eh bien, vous ne lésinez pas sur les grands moyens pour pulvériser façon puzzle cet ectoplasme ( cette invective du capitaine Haddock me paraît la plus appropriée pour qualifier Jospin ) ! 

    Le pire , c’est que le parti socialiste n’a strictement rien appris des leçons du passé . Quelques exemples :

    - Sur la burqa, le PS se lance dans les mêmes tergiversations qu’au moment de l’affaire du voile, tandis que Aubry fait des horaires musulmans dans ses piscines de Lille et Delanoë finance une mosquée ( euh « un institut culturel musulman » ) pour une somme astronomique volée aux contribuables parisiens .

    - Sur l’école , on est effaré par le néant intellectuel abyssal d’un débat organisé (?) sur l’éducation par Vincent Peillon à l’initiative de l’association Z’yVa ( ça ne s’invente pas ! ) , en compagnie d’autres caciques de la « gauche », débat relaté par « Marianne 2 » ( attention : toute lecture de cet article risque de provoquer une dépression nerveuse chez les électeurs dits « de gauche » )

    Qui peut encore avoir envie de voter pour le PS en 2010 ? Accablant !


    • Paul Villach Paul Villach 12 janvier 2010 13:47

      @ Cher Docdory

      M. Jospin est ce qu’on peut faire de pire en politique, parce qu’il donne l’impression d’être le meilleur : n’a-t-il pas renoncé à la politique en assumant la responsabilité de sa défaite en 2002 ? Il est à l’image de Mitterrand dont la duplicité égale la sienne.

      Mais ce sont ces gens-là qui arrivent au pouvoir, parce qu’ils ont l’art de gaver les citoyens de leurres. Ils sont des leurres à eux tout seuls !

      Étonnez-vous que l’on aille de déconvenue en déconvenue. Mais, c’est vrai, les Romains le disaient déjà : Qui nescit dissimulare, nescit regnare  ! Ils avaient une excuse : ils n’ont jamais connu une démocratie très développée ! Une oligarchie intelligente a su confisquer le pouvoir depuis la chute de la royauté en -509 jusqu’à ce qu’Auguste, plus intelligent encore, accapare, à partir de -29, toutes les magistratures républicaines séparées, renouvelables d’année en année (alors qu’elles étaient annuelles sous la République) pour établir un pouvoir absolu, sans jamais se faire appeler roi, mot tabou depuis -509 à Rome !

      Notre démocratie fera des progrès le jour où des individus comme Jospin, Mitterrand et Chirac n’auront aucune chance de parvenir au pouvoir. Ce n’est pas demain la veille ! Paul Villach


    • distance critique 12 janvier 2010 14:08

      Quand peuvent être élus des médiocres aux minables egos comme Mitterrand et Chirac, sans éthique, sans connaissances scientifiques ou économiques, sans bilan intellectuel ou artistique ou social, n’importe qui peut devenir président, la preuve, en 2007 !
      L’élection de 2007 c’est le bilan de la cohabitation RPR-PS .
      Les histrions dégradant la fonction depuis 1981 n’ont de compétence que la démagogie électorale .
      Mitterrand a dégradé la fonction en ne respectant pas l’esprit de la Ve République : élection importante perdue, comme en 1986 ... démission, en divisant les français sur l’immigration pour alimenter le FN et se maintenir au pouvoir .
      Chirac a dégradé la fonction en ne rien faisant, par le clientélisme .
      L’histrion bling bling ne fait que continuer ce que ces sinistres personnages ont commencé .


    • french_car 12 janvier 2010 15:40

      Villach vous reconnaissez Jospin comme un honnête homme. Vous le décrivez comme un être assoiffé de pouvoir et prêt à tout pour le conserver.
      S’il n’était motivé que par le pouvoir et non le désir de servir pourquoi se serait-il donné tant de mal à redresser le pays pendant 5 ans sans en tirer un quelconque bénéfice personnel ? 

      TocToc-ry les horaires dans les piscines à Lille ça fait longtemps que c’est fini, il vous arrive souvent d’être en retard d’un voire plusieurs métros…

      Distance, libre à vous de penser que Mitterrand était un être frustre et inculte mais j’ai bien peur que vous ne soyez largement minoritaire. D’ailleurs Chirac ne l’était pas non plus même s’il affectait de le paraître pour qu’on ne le questionne pas trop tandis que Mitterrand affectait les débâts artistico-culturels.
      La Veme a connu 3 rois fainéants : de Gaulle, Pompidou et Chirac.
      De Gaulle à par avoir mi fin à la guerre d’Algérie s’est contenté de règner, voire même fuir à Baden-Baden. Paré de l’aura du héros de 1940-44 il avait toutes les cartes en main pour moderniser le pays, il n’en fit rien.
      Pompidou fût un piètre gestionnaire, sous son septennat inachevé on vit notre capitale s’enlaidir considérablement au profit des finances de ses affidés affairistes immobiliers. Il éconduit rapidement un Chaban visionnaire, épaulé par le jeune Jacques Delors. De par son incurie il se conduira en cigale alors que les nuages allaient s’amonceler et que la crise mondiale s’annonçait. Giscard eut à s’y confronter dès son élection – on me rétorquera qu’il fut le ministre de l’économie de Pompidou certes.
      Même s’il est vrai que Giscard a cristallisé une forme de détestation de sa personne - qu’il tenait en haute estime – comme notre cher auteur –il s’est avéré vrai réformateur voire modernisateur, en retrait par rapport à un Chaban dont la droite n’avait pas voulu.


    • distance critique 12 janvier 2010 17:41

      french_car

      je n’ai jamais écrit que Mitterrand et Chirac n’étaient pas cultivés, seulement écrit qu’ils étaient sans éthique, sans compétences scientifiques ou économiques ou sociales, sans talent intellectuel ou artistique
       
      vous connaissez une grande oeuvre de Mitterrand ou de Chirac qui restera à la postérité, un livre ou une création artistique signés Mitterrand ou Chirac ?

      en 1981 il y avait un président avec une solide formation scientifique, l’X, et un premier ministre économiste

      les alibis culturels de Mitterrand et Chirac sont assez faibles, avoir des prétentions romanesques ou artistiques d’arts premiers n’a rien d’extraordinaire, n’importe quel bobo qui veut faire l’intéressant peut en avoir, c’est tout ce qu’il restait à Mitterrand ou à Chirac pour faire les intéréssants

      mais le niveau est tombé encore plus bas bas, au niveau bling bling


    • french_car 12 janvier 2010 19:00

      Distance critique est-il indispensable de maitriser les équations différentielles pour faire un chef de l’Etat ? Si votre réponse est positive je vais me sentir pousser une vocation ! La maitrise de la géopolitique et une culture historique me paraissent beaucoup plus importants. Mitterrand n’en était pas dépourvu, c’est le moins que l’on puisse dire.
      La dimension énarque de Giscard comme de Barre était sans doute plus importante dans la fonction, mais alors c’est également vrai pour Chirac.
      Pour moi l’oeuvre de Mitterrand réside dans son héritage politique. Il a commis quelques dizaines d’ouvrages plutôt agréables à lire, en tout cas d’un niveau plus élevé que les bluettes giscardiennes avec tétons de Béa - pardon de Diana.


    • distance critique 12 janvier 2010 19:43

      La puissance économique et militaire est fonction de la science et de la technologie, il est inadmissible que des cancres en sciences dirigent l’Etat
      Ce qui n’implique pas que cette condition soit suffisante .
      Il y a bien des concours pour des métiers moins influents que chef de l’Etat, pourquoi pour pouvoir être candidat à la présidence ne faudrait-il pas réussir un concours avec un niveau minimum en :

      - éthique, philosophie
      - sciences exactes
      - économie
      - politique
      - culture

      un faible niveau dans une seule de ces catégories étant éliminatoire


    • french_car 12 janvier 2010 21:24

      Distance je dirais hélàs non. La puissance militaire est plus affaire de stratégie que de technique pure, comme l’économie est plus affaire d’architecture que de mathématiques. D’ailleurs les modèles mathématiques économiques plantent tous. Pire que la météo.


    • distance critique 13 janvier 2010 12:24

      french_car,
      ne simplifiez pas !


    • caramico 17 janvier 2010 14:43

      Les petites désunions de la gauche nous donnent un Sarkozy pour 5 ans, bientôt 10...
      Continuez comme ça avec vos chamailleries.


  • olivier cabanel olivier cabanel 12 janvier 2010 14:05

    @ l’auteur,
    je vais finir par considérer le Jospin en question comme le mouton noir des socialistes,
    il perd le premier tour pour excès de suffisance,
    çà peut arriver à tout le monde,
    mais, lorsqu’on est à la proue d’un navire, on ne le quitte pas comme çà,
    c’est déjà très orgueilleux,
    on attend les législatives, pour se refaire une éventuelle santé,
    et non,
    le jospin s’en va, drappé dan sa dignité, et tant pis pour les autres, ceux qui comptaient sur lui,
    pas très intelligent.
    mais le plus grave reste a venir,
    il a plombé des le début la candidature de ségolène
    et à mon avis, il est responsable de sa défaite,
    alors, maintenant qu’il vienne la ramener,
    c’est un peu beaucoup,
    non ?
     smiley


    • Paul Villach Paul Villach 12 janvier 2010 14:18

      @ Olivier Cabanel

      N’est-ce pas toujours Lionel le trotskiste qui a plombé la candidature de Mme Royal ? Paul Villach


    • docdory docdory 12 janvier 2010 14:24

      @ Chantecler


      Personnellement , je roule pour la République laïque , démocratique et sociale, et contre l’Union Européenne ( au moins dans sa version actuelle ) . Par conséquent , je ne peux rouler pour aucun « grand » parti politique actuel . A noter toutefois que le petit parti de Mr Dupont Aignan m’inspire une certaine sympathie actuellement .

    • french_car 12 janvier 2010 15:45

      TocToc-ry vous êtes l’époux de la dame Tasin ??


    • docdory docdory 12 janvier 2010 18:22

      @ french tacot


      Non , mais je lis avec le plus grand intérêt ses nombreux articles dans riposte laïque ( dont je ne suis qu’un contributeur occasionnel , faute de temps )

    • distance critique 12 janvier 2010 18:34

      Léon,

      Et vous, vous avez de l’admiration pour qui ?

      Et avez-vous autre chose à faire que d’essayer de discréditer des articles sans aucun argument ?


    • distance critique 12 janvier 2010 18:35

      sans avoir aucun argument


    • distance critique 12 janvier 2010 19:56

      Vous vous limitez à dire que l’auteur ne connaît pas le trotskisme, sans pour autant donner d’exemple concret qui le prouve !

      Qui admirez-vous ?


  • Paul Villach Paul Villach 12 janvier 2010 14:45

    @ Chanteclerc

    Je réponds pour moi. Docdory avec qui je partage une certaine communauté de pensée, bien que mille kilomètres nous séparent, saura répondre pour lui.

    Vous ne semblez pas savoir lire. Faut-il qu’on vous tienne fauvette ? Vous avez à votre disposition sur AGORAVOX 470 articles, à quoi peuvent s’ajouter des ouvrages si vous voulez, contrairement aux trolls qui viennent polluer le débat régulièrement. On n’écrit pas si abondamment sans se révéler.

    Alors voici en résumé non pas pour qui je roule, mais pour quoi ! Pour une démocratie plus approfondie toujours en construction et toujours menacée de destruction.
    1- Ouvrages de référence : « Construire la démocratie : le contrat démocratique »,
    2- La démocratie est le seul régime qui exige une éducation : la tyrannie dans toutes ses variantes se contente d’un dressage.

    - Donc il importe que le savoir soit bien traité  : la maîtrise de l’information est primordiale pour se former librement une opinion. D’où mes ouvrages suivants :
    * « Le Code de l’information »,
    * « Cagoule noire et carte blanche »,
    * "Les médias, la manipulation des esprits, leurres et illusions« ,
    * »L’heure des infos, l’information et ses leurres«  ; ce livre vient de sortir.

    - Il importe parallèlement que les conditions d’enseignement soit assurées, que le professeur ne soit pas asservi. D’où mes livres suivants :
    * »Cher Collègue« 
    * »Les infortunes du savoir sous la cravache du pouvoir« ,
    * »Un blâme académique flatteur« .

    À cela j’ajouterai que cette démocratie plus approfondie est une condition de l’épanouissement de l’amour entre les êtres. Souvenez-vous du film  »Monica" de Bergman qui raconte l’idylle d’un été entre deux êtres qui ne résiste pas à la contrainte d’une vie quotidienne difficile.

    Voilà pour quoi je roule ! Paul Villach


    • french_car 12 janvier 2010 15:47

      Je veux bien que ce soit la période des soldes mais rebalancer son catalogue à tout bout de champ ça devient plus que lassant. On attend les tétons de Béa avec une certaine tension smiley


    • distance critique 12 janvier 2010 17:23

      Si vous êtes lassé, pourquoi ne partez-vous pas  smiley


    • distance critique 12 janvier 2010 17:24

      Là c’est de la psychiatrie lourde comme dirait Peillon  smiley


    • distance critique 12 janvier 2010 18:33

      Léon,

      Vous êtes le seul troll à faire semblant de ne pas voir que l’article est une critique radicale de Jospin et non du livre de Jospin, à l’occasion de la promotion exceptionnelle dont bénéficie cet hstrion de la politique pour vendre son livre ?

      Un conseil, cotisez-vous avec les autres trolls, et offrez à l’auteur des livres de trotskistes ou anciens trotskistes


    • distance critique 12 janvier 2010 19:50

      Mais Léon,

      le trotskisme, c’est comme les théories du complot, comme les religions, comme l’astrologie d’Elizabeth Teissier, nul besoin d’être exégète d’une imposture pour la critiquer

      exemple : pour nier les idéologies religieuses, l’existence de Dieu, il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste des religions, c’est aux religieux de prouver scientifiquement que Dieu existe, que les religions sont des religions de paix et de tolérance quand tant de crimes ont été commis au nom de la religion et par des religieux, et cela, il en sont incapables !


    • french_car 12 janvier 2010 21:01

      Bah non, la multiplication des pains c’est un truc à décourager la boulangerie smiley. Ainsi donc les boulangers seraient d’implacables laïcistes, des potes de la dame Tasin.


    • french_car 12 janvier 2010 21:19

      Philippe Renève : vous n’avez jamais rêvé de prendre Béa « en fauvette » ?


    • L'enfoiré L’enfoiré 13 janvier 2010 17:43

      Salut la compagnie,

       Je crois qu’on ne connait pas l’enfoiré tel qu’il est.
       C’est un « idiot » qui donne 100% de confiance dès l’abord, car il est « croyant » (attention pas de l’instance qui en principe voit d’en haut) en les vertus que l’on peut encore trouver dans le monde en grattant bien.
       Mais cet enfoiré travail avec le système bonus-malus intégré dans le processus. Vous devez connaitre cela avec votre système à point sur vos routes. Les points malus valsent plus vite que les point Bonux dans les catacombes de mon estime.
       PV, au départ, je l’ai suivi à la trace en mettant de la pommade à ma lecture. Je regarde la manière dont un auteur crée son « ego » dans son « A propos ». J’aurais dû déjà me méfier vu les faire-valoir qui s’y y trouvait. Je déteste les gros cous et les gros coups surtout quand il font coucou en permanence pour exister. Voilà, l’« ami », qui se présente sur Facebook et me demande mon amitié. Que j’accepte toujours en phase de test. (les tests, cela me connait vu ma profession).  
       Quand ce PV s’est mis en scène, représentative d’AV, là, j’ai eu des doutes ou des confirmation de mes suspicions. Car, il est clair que je sentais l’oignon en voyant les billets « scolaires » monter au sommet de la page d’AV, au quotidien alors, que vu le temps imparti, il était impossible qu’il arriva dès l’abord à ce point de représentation.

       Mais revenons au livre de Jospin qui est le motif du billet comme le disait Léon. C’est INCONTESTABLE.
       Parler d’un bouquin alors qu’on ne l’a même pas ouvert, ne pas en faire ressortir des phrases caractéristiques est de la « gaminerie » à s’en faire péter le col du cou à en pincer la viande. (venez voir le Mariage de Mademoiselle Beulemans, vous en saurez plus).

       La « Journée de la Jupe » qui fut partie de la critique villachoise dans un article, c’est moi qui lui en avait parlé. (Les films passent souvent en « prime time » en Belgique par rapport à la France.) Quelle ne fut pas ma méprise de croire que le film était passé en lisant un article signé de la part de PV le lendemain.
       Je déteste les gens qui pondent des œufs plus vite que leur ombre. Qu’on se le dise. Et je lui ai dit en aparté avec le plus grand respect.
      Fin de non recevoir. PV a sa manière d’être. Il joue dans la cour des DW. Ce dernier était artiste, il ne fallait pas lui demander de parler d’autre chose que des artistes. En fait, il s’en gargarisait avec un QI (si quelqu’un ne connait pas voici une interprétation).
       Je n’ai personnellement pas de fan club. Je n’en veux pas. Tout simplement.
       Un enfoiré, c’est ça.  smiley
      Bonne soirée à tous,
       
       


    • french_car 13 janvier 2010 17:49

      Cher Guy vous avez au moins un fan si si smiley !

      J’ai bien aimé votre relation du ménisque, j’espère qu’il vous laisse désormais tranquille.

      Si vous avez 2 mn revenez faire un tour sur l’oeuf du jour - le truc à propos de Guillon - il y est question d’usurpations de diplômes et de titres, notre auteur préféré est furieux et Léon plus hilare que jamais !


    • L'enfoiré L’enfoiré 13 janvier 2010 17:56

      French_car,
       « Si vous avez 2 mn revenez faire un tour sur l’oeuf du jour »
      Je fonce sur les commentaires. Comme j’accorde autant de valeur aux commentaires qui sont souvent plus intéressants que les articles eux-même.
      Je ne fais partie des trolls habituels. A Bruxelles, nous n’avons plus de trolleybus. C’est trop ringard. Le salon de l’auto qui s’ouvre demain ne parle que des voitures électriques. 
       smiley


  • Paul Villach Paul Villach 12 janvier 2010 18:39

    @ Troll Renève

    Méritez-vous qu’on vous réponde ? Non ! Mais c’est mon jour de bonté. Je vous fais l’aumône d’une référence !
    Revoyez « R.A.S. » d’Yves Boisset. vous y verrez un personnage joué par Jacques Villeret qui pris d’un besoin pressant, s’en va face à la plaine « faire chanter fauvette »... Paul Villach


  • ZEN ZEN 12 janvier 2010 18:42

    Paul
    Il faut répondre au procureur Léon... smiley


    • Paul Villach Paul Villach 12 janvier 2010 19:14

      @ Zen

      Vous plaisantez ! À cet ignorant ? Il faut reprendre sa formation depuis le CP ! Il ne sait pas lire une information ! Et encore, c’est sans espoir, parce qu’il croit savoir ! Ce sont les pires ignorants ! Paul Villach


    • distance critique 12 janvier 2010 19:59

      Léon,

      Vous ne croyez tout de même pas que Villach a le profil pour subventionner Jospin ?


    • distance critique 12 janvier 2010 20:02

      Renève,

      C’est vous qui donnez des leçons de déontologie après avoir écrit : En revanche, l’auteur nous y donne de magnifiques exemples des figures suivantes : procès d’intention, accusations non motivées, suppositions gratuites et conclusions non étayées.

      Votre commentaire étant une illustration de ce qui y est dénoncé !

       smiley


    • distance critique 12 janvier 2010 20:03

      Léon,

      Votre mue en Trolléon est un hommage à Villach ?

       smiley


    • distance critique 13 janvier 2010 12:26

      Léon,

      Quand vous aurez répondu à la question : qui admirez-vous, je répondrai !


    • L'enfoiré L’enfoiré 13 janvier 2010 18:43

      Ode pour Léon, Rachmaninov j’adore. Saint Saens avec sa symphonie n°3 pour orgue.
      Ce sont mes préférés. smiley


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 12 janvier 2010 20:06

    l’ amour des trois oranges , voilà un beau chapeau .


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 12 janvier 2010 20:08

    ou , La ville dont le prince est un enfant ....


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 12 janvier 2010 20:14

    Ma où qu’ il a passé le fauteuil à Beau ?


  • tvargentine.com lerma 12 janvier 2010 22:00

    Permettez moi de ne pas penser la même chose que vos écrits

    JOSPIN aura été un très bon dirigeant du PS et un très bon 1er ministre à l’exception de sa campagne électorale présidentielle ou il aura préféré écouter les sirènes du libéralisme économique en vogue à l’époque au sein du PS et qui aura amené le peuple de gauche à
    ne pas voter sur lui.

    Il a été la véritable matière grise du PS et il est honnête

    Si je regarde le PS sous JOSPIN et le PS d’aujourd’hui,c’est le jour et la nuit

    La nuit quand je vois que JEAN PAUL HUCHON ,condamné par la justice républicaine pour prise illègale d’intérêt ,représente le PS aux régionales d’Ile de France et que son bras droit n’est autre que l’encaisseur de chèques : Julien Dray

    Oui,je vais sanctionner aux prochaines élections régionales ce parti qui est mort depuis 2002 et qui pollu à chaque élection toute forme d’opposition politique dans ce pays et toutes perspectives d’accèder au pouvoir sur un programme,un projet de société

    Donc,je regarde la belle époque,ou la gauche à durant une période réussie certaines choses et en a raté d’autres,qui lui auront couté d’être présent au 2eme tour en 2002 et d’ être à l’Elysée à la place d’un voleur d’argent public

    Je regarde JOSPIN à la télé,il n’a pas changé,et nous voyons l’avenir en rose....

    http://www.tvargentine.com





    • Philippe D Philippe D 12 janvier 2010 22:04

      Dire que l’on est d’accord avec Lerma, faut oser.
      J’ose.
      D’ac avec vous Lerma, mais les socialistes ne peuvent pas comprendre.


    • Philippe D Philippe D 12 janvier 2010 22:53

      A mon avis le plus grand tort de Jospin aux yeux de Villach c’est de ne pas l’avoir sollicité pour le poste de ministre de l’EN...

       smiley  smiley  smiley

      Qui plus est, vous devez avoir raison !


    • french_car 12 janvier 2010 23:28

      Lerma qui encense Jospin, c’est un mirage ? La vue des tétons de Béa m’égare smiley


    • distance critique 13 janvier 2010 12:28

      Léon,

      Cohn-Bendit, le ventru démagogue lili, a t-il réussi sa vie ?  smiley


    • Phil Phil 17 janvier 2010 10:02

      J’ose aussi pensez comme toi, qu’un homme s’attire autant de haine de ces électeurs et amis politique m’interpelle,
      C’est je pense une manière qe se cacher la face et ne pas vouloir reconnaitre que la politique du PS
      et de ses alliés s’est faite sur le dos des ouvriers.
      « Je regarde JOSPIN à la télé,il n’a pas changé,et nous voyons l’avenir en rose.... » nostalgie quand tu nous tiens. mais, tu a bien raison.


    • Philippe D Philippe D 12 janvier 2010 23:16

      Oui, là, on est ailleurs.

      Quelque part dans le sublime.


  • HappyPeng 13 janvier 2010 04:45
    L’une est la volonté de laisser pourrir « l’affaire du voile à l’école » en ne légiférant pas et en s’en remettant à un arrêt du Conseil d’État. La confusion a été ainsi semée pendant une quinzaine d’années en laissant à chaque établissement le soin de résoudre les problèmes au cas par cas. La progression islamiste a été telle qu’en 2004, une loi est devenue inévitable.

    Faut quand meme en tenir une sacree couche pour en arriver a ecrire des choses comme
    ca : la progression islamiste a ete telle que.

    Jospin a eu la sage reaction que preconisait aussi Pierre Bourdieu : ne pas faire une
    affaire autour d’un « fichu sur la tete », pour ne pas en faire un symbole de lutte,
    de resistance contre un pouvoir paternaliste, crispe et en mal de bouc emissaires.

    Plus on tapera sur les musulmans, plus progression islamiste il y aura.
     

  • Nico Nico 17 janvier 2010 06:23

    Le « retour » de Jospin est a mourrir de rire... Deja il revient avec un bouquin pour revenir sur ce qui c’est passé au PS ces dix dernières années et dans son slip .... wooow Grande utilité !
    Deuxio : C’est malin de vouloir revenir 10 ans après les faits ... Tout le monde à oublier...c’pas mal....on va pouvoir en profiter pour ce faire un nouveau costume ....
    Ensuite ou est son opposition vs Sarko ... heuuuu oups il en a pas.... a bééé crotte alors :)
    Pourtant la Crise, la guerre, le chomage...etc sont bien là ... et personne.....rooooo comme c’est balo....Il semblerait que tous se la boucle pour laisser le Sarko refaire les fonds de caisse des multimilliardaires de la City....

    Perso...comme beaucoup j’ne suis pas dupe ... UMP et PS sont blancs bonnets et bonnets blancs,
    Jospin est un politicar ...Franchement le monde n’a plus besoin de ces gens la....Pas besoin d’ecrire un bouquin pour se blanchir...Moi je le juge deja : trouve toi un autre taff Jospin !


  • Philou017 Philou017 17 janvier 2010 17:23

    Article assez nul où l’auteur exprime un anti-communisme primaire. Je serais seulement d’accord avec lui sur la nocivité du trotskisme, en particulier la branche Lambertiste, plaie de la gauche et de la société.

    Voir cet exposé, par exemple :

    La CGT, premier syndicat du pays, est secouée par des dissensions internes entre ceux qui acceptent « le rôle dirigeant du PCF dans le mouvement ouvrier et ceux qui s’y opposent » [5]. Washington profite de l’occasion : la CIA aborde le secrétaire général de la CGT, Léon Jouhaux, à l’occasion de son voyage à l’ONU. Jouhaux accepte de provoquer la scission qui donnera naissance à Force ouvrière, en 1948, et affaiblira durablement le syndicalisme français. Une fois l’opération terminée, George Meany déclare au Press Club de Washington : « Je suis fier de vous dire, parce que nous pouvons nous permettre de le révéler maintenant, que c’est avec l’argent des ouvriers de Detroit et d’ailleurs qu’il nous a été possible d’opérer la scission très importante pour nous dans la CGT, en créant le syndicat ami Force ouvrière » [6]. Mais, en 1967, Thomas W. Braden, ancien directeur de la division internationale de la CIA, révèle sans ambages [7] qu’en réalité les fonds furent initialement fournis par l’International Ladies Garnment Union de David Dubinsky puis « quand ils manquèrent d’argent, il s’adressèrent à la CIA. Ainsi commencèrent les versements de fonds secrets aux syndicats libres qui, bientôt, s’étendirent à l’Italie. Sans ces versements, l’histoire de l’après-guerre aurait été différente » [8].

    Un groupe de militants anti-soviétiques joue un rôle central dans la scission : il s’agit de trotskistes récupérés par le stay-behind. Pendant la Seconde Guerre mondiale, après la rupture du Pacte germano-soviétique, ils avaient fait le choix, autour d’Henri Molinier, de lutte contre Staline en adhérant à l’ultra-collaborationniste Mouvement social révolutionnaire (MASR) d’Eugène Deloncle et Eugène Schueller [9]. Sous l’impulsion d’Irwing Brown, ils constituent en 1953 un nouveau parti, le MPPT, autour de Pierre Boussel-Lambert. Ces militants obtiennent bientôt des emplois dans des Caisses d’assurance-maladie et se consacrent à l’encadrement de FO.

    À la même époque, « la SFIO marseillaise a elle aussi profité des dollars de la CIA qui, par exemple, renflouent le journal Le Populaire, le quotidien socialiste à l’échelle nationale » [10]. Les activités d’Irving Brown sont en effet particulièrement visibles dans la région marseillaise, alors au c ?ur de la French connection qui gère à l’époque l’essentiel du trafic mondial d’héroïne. Ses financements viennent en général directement de la CIA, soit via l’attaché de l’ambassade états-unienne à Paris pour les questions syndicales, John Phillipsborn, soit via un compte en banque basé à Zürich au nom du président du Comité méditerranéen, Pierre Ferri-Pisani [11].

    http://www.voltairenet.org/article14074.html

    reste à prouver que Jospin est resté Lambertiste, cette plaie purulente de la gauche.
    Les Lambertistes ont l’habitude d’infiltrer des mouvements de gauche pour les instrumentaliser ou les casser.
    Jospin a sans doute fait beaucoup pour casser l’idéal de gauche et plus loin ce qui restait de socialiste au PS. Un vrai Lambertiste dans l’âme.


    • Philou017 Philou017 17 janvier 2010 19:27

      La vérité est plus prosaïque. Jospin a longtemps été une taupe des minables trotskistes de Lambert. Quelqu’un qui n’a jamais su se définir comme socialiste, ni élaborer une politique social-démocrate efficace. Il a fini par devenir le pire des réformistes, adoubant tous les poncifs du libéralisme, pour n’être plus socialiste qu’à la marge et bourgeois pleinement, comme tellement de Lambertistes de FO. Un redoutable échec.

      Voir à ce propos le témoignage de son ex-épouse :
      http://www.denistouret.net/constit/Jospin_trotskiste.html#premi%C3%A8re%20%C3%A9pouse


    • Paul Villach Paul Villach 17 janvier 2010 19:28

      @ Philou 017

      Votre commentaire est curieux.
      Je ne critique pas Jospin dans le vague mais sur des points précis !
      Mon article aligne les choix très graves pour notre démocratie que Jospin a incarnés :
      1- complaisance envers l’islamisme,
      2- indifférence à la loi,
      3-  soumission aveugle à l’autorité,
      4- formalisme scolastique et théorie promotionnelle de l’information chère aux médias,
      5- protection du délateur !!!
      Ces choix m’apparaissent comme très représentatifs de ces trotskystes. Je ne les ai jamais vu combattre ces dérives, pas plus que je ne les jamais vu affronter l’administration-voyou qu’on rencontre si souvent à l’Éducation nationale.

      Voilà pourquoi, en partie, on en est là aujourd’hui. Paul Villach


    • french_car 17 janvier 2010 23:38

      Villach, quand vous résumez c’est encore plus n’importe quoi !


  • Proudhon Proudhon 17 janvier 2010 17:45

    @l’auteur

    Selon vous, la privatisation énorme des biens de l’Etat sous le règne de Jospin est-elle aussi le signe d’un trotskysme latent ?

    Si Jospin est de gauche, moi alors je suis un adepte de M Friedman.


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