Marre des ’’Nique la France’’
L'homme n'est esclave ni de sa race, ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes. Une grande agrégation d'hommes, saine d'esprit et chaude de cœur, crée une conscience morale qui s'appelle une nation. Tant que cette conscience morale prouve sa force par les sacrifices qu'exige l'abdication de l'individu au profit d'une communauté, elle est légitime, elle a le droit d'exister.
E. RENAN
Il n'y a guère, on chantait l'amour de la France, la beauté des Paysages, on louait son génie, on vantait ses devises, Liberté Egalité Fraternité, on était fier de sa place dans le monde de son aura, de sa voix qui portait loin, Du respect et de l'admiration qu'elle inspirait aux autres peuples.
Ses chanteurs,ses poètes ses politiques lui disaient leur attachement
Aujourd'hui les choses ont bien changé. Pour aller vers l'universalisme, le mondialisme, le multiculturalisme, on dénigre la nation, la patrie, on détruit ses fondements au nom d'idéologies nouvelles.
La France se meurt la France est assassinée par ses fils naturels et ses enfants adoptés.
Être à la mode, libre penseur, insoumis,
C'est cracher sur le pays où tu es né ou qui t'a adopté ?
C'est se torcher le cul avec son drapeau ou le sodomiser ?
La haine de France se dit, se chante, se crie, et certains sous couvert de tolérance, de liberté d'expression osent applaudir ?
On confie, par soumission, par bêtise, par naïveté par incohérence, la représentation de notre pays à des gens qui n'aiment pas le pays dont on leur a confié la représentation ?
Danièle OBONO
Fraîchement élue, approuver et pétitionner pour les « nique la France », une chose qui vous est naturelle évidente et facile.
Dire 'vive la France', ou ''j'aime la France'' vous rigolez, il n'en est pas question, au dessus de vos forces.
''Cependant, être élue de la Nation implique d’avoir un minimum de respect pour la fonction que l’on représente, pour la main qui vous nourrit, ainsi que pour les valeurs, le drapeau et la devise que l’on porte à travers ce mandat''
respect que vous n'avez pas pour la nation et son peuple que vous allez représenter désormais et j'en suis désolé pour la France.
Danièle OBONO
Je vous dédie ce texte d'un adolescent de 16 ans qui s'adresse à vous l'étrangère adoptée par la France, qui vous a tout donné et à qui vous ne savez ni ne pouvez dire ni votre respect, ni votre gratitude, ni votre amour. Peut-être demain qui sait, le pourrez vous, quand la camisole idéologique sera tombée, avec le temps vous apprendrez je l'espère, le respect et l'amour de ce pays.
Étranger, mon ami,
tu me demandes ce que signifie le mot « Patrie ».
Si tu as une mère et si tu l’honores, c’est avec ton cœur de fils que tu comprendras mes propres sentiments.
Ma patrie, c’est la terre de France où mes ancêtres ont vécu.
Ma patrie, c’est cet héritage intellectuel qu’ils m’ont laissé pour le transmettre à mon tour.
Viens voir, étranger, la beauté des paysages de France, la splendeur des monuments édifiés par mes aïeux.
Va te reposer dans le vert marais poitevin, admire les roches rouges d’Agay qui se baignent dans le bleu de la mer de Provence.
Chemine simplement de Paris vers Lyon.
Sur la route, près d’Avallon, l’élégance raffinée de la basilique de Vézelay fera surgir pour toi l’épopée de nos croisades.
Tu arriveras plus loin au château de la Rochepot qui donne à la région un air médiéval. N’oublie pas de visiter en Bourgogne le ravissant hospice de Beaune. Ne néglige pas le barrage de Génissiat.
Continue, regarde, réjouis-toi de tant de beauté.
Mais si la France, ma patrie, n’était que belle et aimable, mon amour pour elle ne serait pas si grand.
Elle est mieux encore : intelligente et cultivée.
La clarté de sa pensée, la finesse de son esprit, l’excellence de son goût te sont déjà connus.
Des idées venues de France ont influencé l’humanité toute entière.
Sais-tu par exemple, que la bibliothèque personnelle de Frédéric II de Prusse, conservée à Berlin, ne contient que des livres écrits en Français ?
Ainsi, bien au-delà de nos frontières, des hommes de France sont célèbres : Philosophes, écrivains, poètes, artistes, savants.
Pascal, Molière, Vigny, Delacroix, Berlioz, Pasteur : tous ont contribué à la gloire de la France.
Et vous, héros humbles et méritants, qui avez fait la France brave et fidèle, vous guerriers morts pour la patrie, comme je vous suis reconnaissant de m’avoir conservé ce précieux bien de mes ancêtres !
De Bayard à Guynemer, des premiers chevaliers aux soldats des dernières guerres, que de dévouements, que de sacrifices !
Et toi mon ami, qui es aussi comme moi une créature de Dieu, ne vois-tu pas qu’ici en France, tu es en terre chrétienne ?
Les oratoires pittoresques, les calvaires aux croisées des chemins, les flèches de nos cathédrales sont les témoins de pierre d’une foi vivante.
Ma patrie, bonne et pieuse, a vu naître de grands saints.
Le sens missionnaire de Saint Bernard, la vertu de Saint-Louis, la charité de Saint Vincent de Paul, le zèle du Curé d’Ars sont le vrai trésor laissé par nos ancêtres.
De la grande Sainte Jeanne d’Arc à la petite Thérèse, de l’épopée de l’une à la vie si simple de l’autre, je retrouve le courage et la bonté des femmes de France.
Aux plus humbles d’entre elles, s’est montrée la Vierge Marie.
A travers Catherine Labouré, Bernadette de Lourdes, quel honneur pour la France !
Tu comprends maintenant pourquoi, ami étranger, j’aime et je vénère ma patrie comme ma mère ; pourquoi, si riche de tout ce qu’elle me donne, je désire transmettre cet héritage.
Ne crois pas que cet amour que j’ai au cœur soit aveugle.
Mais devant toi, je ne dirai pas les défauts de ma mère Patrie.
Car tu sais bien qu’un fils ne gagne rien à critiquer sa mère.
C’est en grandissant lui-même qu’il la fait grandir.
Si je veux ma patrie meilleure et plus saine, que je devienne moi-même meilleur et plus sain.
La France, ma patrie a tant de qualités que je ne saurais, ami étranger, te priver de sa douceur ; si tu sais découvrir ses charmes et ses vertus, tu l’aimeras, toi aussi.
Je partagerai avec toi ses bontés et, loin de m’appauvrir de ce don, je m’enrichirai de cette tendresse nouvelle que tu lui porteras.
Mais ne l’abîme pas, ami étranger, la France, ma douce patrie, ma chère mère ; ne la blâme pas, ne la pervertis pas, ne la démolis pas car je suis là, moi son fils, prêt à la défendre.